Il était une fois...
Cette présentation est un trou à spoil. Je n'ai toutefois pas détaillé tout le braquage dont il question avec Martin pour ne pas trop spoil non plus. Le plus important à retenir est qu'il a réussi à braquer la banque nationale d'Espagne, soit 90 tonnes de lingots d'or. Bonne lecture.
La majorité pensera naïvement que son anglais chantant trahit des origines espagnoles, mais les plus attentifs devineront que son accent est en réalité argentin. En effet Martin est né à Buenos Aires. Un poil chauvin d'ailleurs, il considère que la meilleure viande se fait là-bas.
Braqueur certes, mais également ingénieur. Ingénieur en quoi me demanderiez-vous ? On ne sait pas, ce n'est jamais précisé. Mais on peut facilement deviner les secteurs dans lesquels il se montre compétent : la physique, la chimie, la mécanique, les mathématiques, l'aéronautique,
les fellations... Il est considéré comme un putain de génie après tout, il cache bien son jeu. Ah, il est polyglotte aussi.
Physiquement il n'est pas si grand que ça : il mesure 1m72 pour 67kg et possède des yeux verts, la couleur des traitres. Son visage et le reste de son corps sont parsemés de légères cicatrices, des souvenirs du braquage. Il est d'ailleurs aveugle d'un oeil, le gauche, et aime affirmer que ses autres sens se sont décuplés, ce qui est totalement faux.
(Je trouve ça badass qu'il conserve une blessure suite au braquage.) Développer l'histoire de Martin sans parler d'Andrès est impossible. Andrès de Fonollosa, alias Berlin, est son plus grand amour. Sa raison de vivre, et même son âme-soeur pour reprendre leurs termes. Ils se sont rencontrés bien avant le braquage de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre, et Andrès lui-même définit leur relation comme étant extraordinaire, et merveilleuse. Il avouera également que ce qu'il éprouve envers Martin est unique, qu'il n'a jamais rien ressenti d'aussi puissant avec des femmes. Mais Andrès refuse l'amour de Martin et finira par couper les ponts pour le protéger, se protéger, et refusera sa présence sur le premier braquage pour empêcher Martin de le sauver de sa mort. Andrès était la seule personne capable de le contrôler, de lui imposer des limites. L'horrible monstre qu'il est aujourd'hui, une misérable ordure, qui détruit tout ce qu'il touche, et qui veut mourir, est né après leur unique et dernier baiser, la dernière fois qu'ils se sont vus.
Andrès est mort deux fois aux yeux de Martin : la première quand il est parti, et la seconde quand il est véritablement mort. Enchainer deux deuils en si peu de temps furent insurmontables pour lui, si bien qu'il avait fini par tomber dans l'alcool et devenir suicidaire. Andrès était tout pour lui. Mal grès la haine qu'il avait éprouvée envers le Professeur de ne pas l'avoir sauvé, il acceptera plus tard de le rejoindre et d'organiser le braquage de la banque nationale d'Espagne. Cette proposition le sauva du suicide.
Durant le braquage qu'il orchestre, il se fait appeler Palerme. Ce nom de code n'a rien d'anodin car c'est dans cette ville qu'il a vécu, et qu'il a établi le plan avec Andrès pour voler 90 tonnes de lingots d'or à la banque nationale d'Espagne. Ces années passées à organiser le casse avec Andrès, à enchaîner problèmes et solutions, furent les plus belles de sa vie. De leur passion et de son amour naquit un plan complexe, imparfait, mais réaliste. Dans les grandes
grandes grandes lignes, il consistait à faire fondre les lingots d'or sur place en petites pépites, et reformer les lingots à l'extérieur de la banque nationale d'Espagne. S'il n'était pas supposer se réaliser car trop incertain et dangereux, le Professeur décidera de l'organiser avec Martin aux commandes pour honorer la mémoire d'Andrès.
Après moultes rebondissement durant ce braquage et un oeil aveugle plus tard, Martin sort de la banque nationale d'Espagne en compagnie de son crew. L'or a été fondu comme convenu et on lui offre à lui, ainsi qu'aux autres, une nouvelle identité pour se faire passer pour mort et se faire dorer les fesses là où il le désire. La suite est purement inventée : Comme promis, il a emmené Helsinki à Buenos Aires, son second véritable crush, pour lui faire gouter la meilleure viande au monde et connaître des nuits torrides avec lui.
"La douleur est un cercle vicieux dont tu n'en sors jamais" disait-il. Si Martin pensait panser sa blessure au coeur avec Helsinki, il fut vite rattrapé par la réalité. D'abord il retomba dans la clope qu'il avait réussi à arrêter, puis l'alcool pour noyer son chagrin. Quand il finissait son verre, c'était pour mieux le remplir de larmes. Et enfin, les idées suicidaires revinrent. Si Rio avait eu pour héritage de la part de Tokyo la capacité à pouvoir tourner la page et vivre plusieurs vies, Martin en était bien incapable. Helsinki ne suffisait plus à apaiser ses maux. Alors un matin, juste avant l'aurore, il était sorti de son bungalow sur la plage sous la pluie. Une cigarette dans la bouche éteinte, du vin avec une lichette de Fernet-Branca dans une main, son arme à feu chargé dans l'autre. Il était en caleçon-peignoir et il effectuait des petits pas de danse, pieds nus, pour s'avancer jusque dans la mer. Quand l'eau lui était arrivée aux genoux il pressa la détente, le canon entre les yeux, pour rejoindre Andrès. Mais cette nuit la lune était rouge.
Son suicide a été un échec puisqu'il s'est retrouvé dans cette ville joueuse. Il est arrivé il y a plusieurs mois et ici, aucun braquage n'a été commis. Il n'a plus besoin de se cacher, de prétendre être mort, car techniquement les braquages n'ont jamais été commis dans cet univers. On lui a redonné espoir à son arrivée en lui disant que s'il était là, Andrès pouvait bien y être aussi. Cet espoir était suffisant pour raviver son envie de vivre alors il sillonne la ville pour tenter de retrouver l'homme qu'il aime. Il possède un logement sur Baker Street Avenue, mais il dort surtout à droite et à gauche en fonctionne de ses déplacements, de ses partenaires. Son argent, il le gagne en le volant.
Homosexuel décomplexé, il est assez tactile et peut facilement vous mettre une main aux fesses ou vous attraper le paquet. Il n'a aucun problème à parler de sa sexualité, au contraire, il aime venter les bienfaits du sexe masculin. #misogyne. Boum Boum Ciao. Tirer son coup : Boum Boum, et se casser le lendemain sans rien savoir de son partenaire : Ciao.