▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt essayait de faire son possible pour trouver une piste. Il se demanda même si le KGB n'était pas derrière tout ca. Alors qu'il était en vadrouille en ville, il entendit plusieurs type parler russe dans un magasin. L'imagination de Mutt tourna à pleins régime.
Et si... les russes étaient dans cette affaire ? Et si ses parents avaient été kidnappé par eux ? Et si... c'était un coup monté encore une fois ? Une prison où ils ne peuvent pas sortir ? La petite tête de Mutt se mit à tourner si vite, qu'il en eut le tournis et l'estomac noué.
La mauvaise idée fut qu'à partir de ce moment précis. Mutt pris en filature les types russes. Il passa son après midi à le suivre, n'allait délibérément pas à son travail pour l'après midi... Après avoir tourné des heures et des heures en essayant de se cacher vainement. Il vit que les types entrèrent dans une sorte de bar de quartier.
La vérité est que l'instinct de Mutt lui soufflait de ne pas rentrer là dedans... Mais bon... La témérité l'emportait toujours alors et bien... Il rentra... Il fit mine de prendre un air d'habitué alors qu'il découvrait les lieux. L'endroit était plutôt sombre. Une faible musique s'échappait d'un poste de radio. Il s'avança jusqu'au bar. Le type qui était en poste avait un air revêche, plutôt baraqué et portait une grosse barbe bien fourni. Le genre de mec que t'emmerde pas quoi.
Notre cher Jones releva le menton vers le type et fit un signe de main avant de commander sa boisson.
" Une vodka coca s'il vous plait. "
Le mec le détailla du regard et lui répondit avec un fort accent russe:
" Vodka Coca ? " Il se mit à rire. Il lui fila alors un verre de Vodka pur qu'il lui glissa sous le nez. " Nous pas servir merde américaine. Vodka suffit. Toi homme ! " Mutt regarda son verre longuement et fit un sourire tendu en prenant l'objet entre ses doigts, sans pour autant le porter à ses lèvres. Il sortit un billet de sa poche qu'il plaqua sur le comptoir.
Son regard se tourna dans la pièce. Il n'y avait pas âme qui vive dans cet endroit qui était largement louche. Il se tourna ensuite de nouveau vers le type, qui continuait de le fixer.
" Quoi mec ? "
Il lui montre le verre.
" Toi boire maintenant ! "
Mutt leva un sourcil. Sous le regard du type. Il porta doucement son verre à ses lèvres. Il but une légère gorgée.
" Non cul sec ! Toi être des notres ou pas ? - Heu ouais... Moi être des vôtres ! "
Mutt se pensa alors comme un espion des services secrets américains et son cerveau fit rapidement le reste. Il s'enfila le verre de Vodka cul sec. Il fit immédiatement la grimace face à la teneur en alcool de la boisson qui lui anesthésia la trachée. Le type lui remplit de nouveau son verre.
" Non non non... Ca va aller. - Toi des notres, toi boire. Comme ton ami là bas. Toi être à l'aise quand patron venir. Des choses vous avez à lui dire. "
Il montra une porte des toilettes dans le fond. Qui ? Quoi ? Qu'est-ce ? Quel type ? Hein ? Mutt fit la grimace.
" TOI BOIRE ! торопиться ! "
Mutt se depêcha alors qu'il vit la dite porte s'ouvrir et découvrir un mec de plus ou moins son âge qui faisait autant tache que lui dans le décors. Avait il eut lui aussi sa dose de Vodka ? Mutt croisa son regard en grimaçant.
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Sujet: Re: Quand on cherche les ennuies... (Bellamy&Mutt) Ven 30 Juil - 20:22
quand on cherche les ennuies
i don't go looking for trouble. trouble usually finds me.
Il y avait une affaire de mafia russe dans le coin, la police entière était au courant, mais il fallait l'avouer, ils étaient extrêmement malins et discrets. Ils avaient toujours réussit à passer entre les mailles du filet, plusieurs fois filant sous le nez du lieutenant Blake. Et ça commençait sérieusement à taper sur le système du brun. Il n'était déjà pas énormément d'humeur après ses "retrouvailles" avec sa sœur, enfin si ça pouvait être considéré comme des retrouvailles étant donné que la cadette des Blake, ne se souvenait même pas de son frère. Du coup comme il n'était pas dans un état normal, il fit une connerie, décider de se rendre dans ce qu'il semblait être l'un des repères de cette fameuse mafia. Un bar. Bien différent de ceux que Bellamy avait l'habitude de fréquenter. Il avait troqué sa veste d'uniforme pour une veste en cuir, mais y mettant son badge et son arme de service, au cas où.
Mais voilà, il aurait dû éviter cela, surtout qu'il était partit sans prévenir personne. Et appeler la police là, au milieu de tous, c'était signer son arrêt de mort. Quand bien même il avait son arme de service. Il rentra dans le bar, heureusement sa carrure lui permettait de passer un peu inaperçu, mais il se rendit au comptoir, terrible erreur. L'homme semblant tenir la garde lui glissa un verre devant lui. Alors Bellamy décida de jouer le jeu, attrapant le verre qui lui était tendu, il bu cul sec le contenu. L'alcool aurait pu le dégouter, mais il avait dû boire bien pire, du moins d'après sa mémoire et malheureusement ses souvenirs gustatifs ne lui mentaient pas, il avait déjà ingéré bien pire. L'homme face à lui se mit à rire avant de lui tendre la main, que Bellamy n'hésita pas une seule seconde à secouer vigoureusement. Il devait se faire passer pour l'un d'eux, du moins se faire intégrer. Il eut le droit à être accompagné à une table, avec en cadeau un second verre de vodka pur. Et sinon, votre patron arrive bientôt ? Je voulais lui parler !
Bellamy se reçu une poignée de regards assassins, et l'homme au bar lui répondit qu'il attendrait comme tout le monde. Puis lui intima de boire son verre. Ce que Bellamy fit sans rechigner. Et un nouveau cadeau, son verre fut à nouveau remplis en quelques secondes. Il attendit quelques secondes avant de laisser sa table l'espace de quelques instants, pour aller aux toilettes. Il devait au moins annoncer à quelqu'un où il était, mais le faire devant tout le monde, c'était suicidaire. Bellamy rentra dans les toilettes, prenant son temps. Il s'assura que son badge était toujours bien dans la poche de sa veste, tout comme son arme, bien caché. Puis il composa le numéro de son partenaire, il ne le garda en ligne que peu de temps, lui expliquant ce qu'il faisait et lui donnant l'adresse. Ainsi que lui disant que si jamais il avait besoin d'aide, il lui enverrait un message d'alarme. Puis il quitta la pièce. Pour se retrouver à être le centre de l'attention, mais il fit surtout attention au gringalet devant le comptoir. Sa grimace le fit sourire tandis qu'il lui faisait un mouvement de la tête, l'invitant à le rejoindre. Il ne semblait pas à sa place, alors autant qu'il l'aide. Bellamy se réinstalla à sa place et son nouvel ami arriva quelques secondes après. Bellamy, tu es ? Probablement idiot vu où tu te rends sans réfléchir.
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Mutt n'avait pas écouté sa petite voix dans sa tête... Encore cette fois-ci. Il avait foncé tête baissée et le voilà dans de beaux draps. Le russe l'obligeait à boire et au second verre d'alcool, il ne sentait plus si frais... Il vit ce type sortir des toilettes à l'autre bout de la pièce. Il fronça les sourcils avec un regard vitreux. Okay... Ce type là ? Il ne le connaissait pas du tout... Le soucis, c'est qu'il ne comprenait pas ce que les russes faisaient là. Mutt s'approcha du type son verre à moitié vide à la main et s'assit.
Le gars en question le sermonna direct d'entrée de jeu ce qui ne plut pas au jeune homme qui retorqua directement/
" Heyy !!! Je sais très bien que ce sont des agents du KGB, j'en étais sûr... " Il s'était penché par essayer de parler tout bas. " Je suis sûr qu'ils sont derrière tout ça... J'ai déjà eu affaire à eux... Je suis pas stupide. Et toi t'es qui ? Je m'appelle Mutt..."[/b]
Okay, peut être que la vodka commençait à bien taper au final. L'autre lui resservit un verre, Mutt voulut s'en défaire mais son verre était déjà plus que rempli. Un des gars vint à se poser devant eux à cette table. Il fit un signe derrière pour qu'ils ne laissent entrer plus personne dans le bar. L'intuition de Mutt lui souffla qu'ils semblaient être dans une sorte de traquenard. Après avoir longuement regardé leur seule issue de secours en visuel, il sursauta quand le type en face de lui tapa du poing sur la table. Il montra le jeune Jones du doigt et dit:
" Toi ! " Mutt haussa les sourcils et montra son torse. " Toi, tu as rapporté la marchandise ??? "
Quoi ? Comment ? Quelle marchandise ? Il se tourna vers son compère de galère, se râcla la gorge avant de dire un peu nerveusement.
" Moi ? Heu, c'est à dire, on peut penser que c'est évident pour vous mais moi, je sais pas de quoi vous parlez... Parce que marchandise, c'est vaste... Vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas en matière de traduction... Désolé mon russe est un peu rouillé... voir inexistant... Les seuls trucs que je sais dire, c'est Yob tvoyu mat* (je baise ta mère)... Mais je n'ai rien contre votre mère, je ne la connais même pas... Je dis ca juste pour faire la conversation, si vous voulez je peux vous apprendre aussi des trucs en anglais... "
Il se mit à rire nerveusement mais s'arrêta quand une main se posa sur son épaule. D'accord, on allait pas le pousser, cette fois, il attrapa son verre et se le vida cul sec pour se donner du courage en grimaçant...
" Un autre ! " Il tapota la main sur son épaule pour lui demander qu'il lui en resserve un. " Allez Camarade, tu peux au moins faire... Aïe... " Il sentit la poigne se resserrer sur son épaule, et vu la carrure du type, il aurait vite fait de lui broyer la clavicule. Tout en serrant les dents, et en soufflant, il continua. " Mon ami... Vous pouvez serrer... Aïe... Ouais... j'ai compris... Ca va... Mon ami va peut être vous donner des informations. " Il fit de gros yeux à son camarade de galère pour qu'il prenne la suite. Bon, okay, peut être était il dans une véritable merde après tout.
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Sujet: Re: Quand on cherche les ennuies... (Bellamy&Mutt) Jeu 26 Aoû - 0:43
quand on cherche les ennuies
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Bellamy avait pendant des années passé son temps à protéger les autres, à partir du moment où il s'était autoproclamé leader des cent délinquants, il avait sans le vouloir signer un contrat pour protéger tout les jeunes. Il se sentait responsable d'eux, c'était son peuple et la chose c'était encore plus accentué lorsqu'ils avaient perdu des gens puis lorsqu'ils avaient été séparés par la catastrophe nucléaire. Il était le père du groupe sans trop y réfléchir. C'est peut-être pour cela qu'il voulait venir en aide au gringalet désormais assis face à lui. Mais pour ça, ils devaient se faire confiance et surtout, le jeune homme face à lui devait absolument apprendre à moins de faire repérer. Bellamy réprima un rire, en entendant la réponse du jeune homme. Des agents du KGB carrément ? Tu pars loin tu le sais ? Et je dirais que ça dépends de ta définition de stupide. Bellamy leva les yeux au ciel avant de reparler. Bellamy, je l'ai déjà dit. Maintenant faut que tu arrêtes de trop parler. Il eut tout juste le temps de dire cela lorsqu'un type se posta devant leur table. Il vit dans le coin de son champ de vision quelqu'un aller se poster à l'entrée, empêcher autant les gens d'entrer que d'en sortir. Merde. C'était la merde.
Il ne s'attendait clairement pas à l'éclat de brutalité qui suivit, sursautant un peu sur sa chaise lorsque le poing toucha la table. Il écouta alors les paroles du grand gaillard avant de reposer son attention sur Mutt. Il devait y avoir erreur, jamais de la vie un mec comme lui pouvait faire partit de la mafia russe. C'était… impossible. Et avec soulagement les paroles que Mutt déversa par la suite rassura les hésitations de l'ainé des Blake. Il aurait aimé en caser une mais son compère semblait bien trop nerveux et continuer de déballer des phrases complètement dingue. Est ce qu'il venait de sortir une insulte ? Bellamy se retint de rire, buvant le nouveau verre qu'on venait de lui servir. Il se calma bien vite lorsqu'il vit l'homme déposer sa grosse main sur l'épaule du gringalet. Il devait désormais éviter que la situation n'escalade trop vite. Dans un geste des plus discrets, il envoya le fameux message d'alerte à son partenaire. Puis Bellamy se leva, après les dernières paroles prononcés par le petit brun, poussant sa chaise derrière lui. Il fit le tour de la table, et attrapa la main du costaud posé sur l'épaule de Mutt, libérant celui-ci de son emprise. D'un geste de sa main libre, il lui intima de se mettre derrière lui, comme un bouclier. Je pense que si vous me dites exactement ce que vous voulez, on peut totalement s'arranger. Mais il faut faire ça calmement. J'ai besoin que vous ne blessiez pas mon ami. Si il parvenait à obtenir une immunité pour Mutt, ça serait déjà ça. Et il n'aurait pas à réfléchir à devoir le protéger si un combat venait à arriver. Enfin par si, c'était plutôt, lorsque le combat viendrait à exploser.
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Visiblement ce gars ne semblait clairement pas le prendre au sérieux. Mutt fronça les sourcils. Il croyait qu'il avait affaire à un débutant dans la matière ? On ne lui faisait pas. Il s'était déjà confronté aux agents du KGB. Ca n'était pas qu'une lubie. Même si au final, il ne connaissait pas du tout l'identité du type à côté de lui non plus.
" Ouais le KGB... J'en ai déjà croisé, et je te prie de croire que ces mecs, ils sont louches. "
Il en était sur Mutt, et il n'en démoderait pas avant qu'on lui prouve qu'il ait tord. Mais s'il devait se taire, il ne pourrait pas poser ses questions non plus pour trouver ses réponses. Pourquoi il était là ? Est-ce que ces agents ont un truc à voir avec leur présence sur cette île.
" Je sais ce que je fais... On me l'a fait pas à moi... "
L'instant d'après, Mutt n'était plus si sûr de lui, surtout quand l'autre commença à littéralement lui broyer l'épaule. L'autre leva un regard vers Bellamy qui avait pris la parole. Mutt continua de serrer les dents, tant que l'autre ne le relâche pas. Quand il desserra sa prise, il prit un bol d'air, tout en se massant frénétiquement l'épaule derrière.
" Toi " Il montra Bellamy du doigt. " C'est toi, tu devais ramener le paquet avec came avec ami là. " Il donna une claque derrière la tête de Mutt, alors qu'il valdingua en avant. Il se demanda s'il allait pouvoir ressortir de là avec un os à sa place. " Merde... La délicatesse vous connaissez ? Visiblement non et puis... Je sais pas moi, mais si j'avais eu votre came, comme vous dites, je l'aurai plutôt consommé que... " Commença-t-il en plaisantant, jusqu'à ce que le type lui jette un regard noir. " C'est une blague. J'ai pas... En plus, c'est plutôt réputé que vous, les ruskov vous avez tendance à la couper avec pleins de merde. "
Le mec se lève face à lui. Bon d'accord, rapport de force, il avait compris là. Il se lève aussi face à lui et essaye de le surplomber de ses un mètre quatre vingt, face aux dix centimètres de plus de son interlocuteur. Le torse bombé, il poussa le russe par provocation en face de lui.
" Bon stop, fais pas le malin avec moi sino... "
La seconde d'après, il lui attrapa le bras et lui claqua la tête contre la table en l'immobilisant. Le bras tordu dans son dos, Mutt était à moitié sonné et ne pouvait plus bouger. Okay, il faisait le double en muscle ce type, ca n'était pas une bonne idée.
" Sinon quoi toi ? Moi, j'ai une meilleure idée. Si toi tu as consommé, peut être qu'en te saignant, toi tu me ramène marchandise. - C'était une blague mec... Une blague... J'ai pas ta merde là... Y'a un malentendu... Bellamy... Dis leur que c'est un malentendu... "
Il essaya de lever un regard vers son acolyte de fortune pour qu'il l'aide un peu dans sa mésaventure...
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Sujet: Re: Quand on cherche les ennuies... (Bellamy&Mutt) Mer 29 Sep - 22:53
quand on cherche les ennuies
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Bien-sûr qu’il ne le prenait pas au sérieux, le jeune homme s’était tout de même jeté dans la gueule du loup sans plan apparemment. Bon en réalité Bellamy non plus, mais celui-ci avait tout de même son arme de service et de l’expérience dans le combat, mais si jamais le chaos devait régner, Bellamy avait un civile à protéger en plus de gérer sa propre vie. Et s’il devait patienter assez de temps pour que son partenaire arrive, il devait s’assurer que son jeune compagnon puisse se gérer un peu. Il allait s’accrocher à tout et n’importe quoi. Par exemple le fait qu’il ait déjà croisé des membres du KGB. S’il était toujours en vie c’est que son instinct de survie n’était pas si pourri qu’il semblait le croire. Ça fera l’affaire en cas de problème majeur. « Bien-sûr qu’ils sont louches ! Mais ce n’est pas le genre de chose que tu dis devant eux. »
Bellamy resta le plus stoïque possible. Donc maintenant il allait servir de livreur de came… Bien-sûr qu’un agent de la police comme lui allait faire ça. En parfaite illégalité. Il acquiesça d’un signe de la tête, fixant Mutt face à lui qui semblait en prendre à chaque fois plus dans la figure. Mais en même temps vu les conneries qu’il semblait pouvoir sortir à chaque seconde, ça n’étonnait pas le jeune lieutenant de police. Bellamy n’arriva même pas à s’empêcher de faire un facepalm face aux paroles du jeune devant lui. Il écarquilla les yeux en voyant l’un des russes se lever et Mutt faire de même. Il avait vraiment mal choisi son jour pour faire cette mission surprise, mais en même temps, le jeune Mutt aurait été dans une plus grosse merde encore si Bell’ n’avait pas été là. Parce que bon apparemment le jeune Jones n’acceptait pas qu’on heurte sa fierté. Bellamy sursauta presque lorsque son camarade de merde fut plaqué contre la table. Les verres manquant de se renverser sur la table à cause du choc. Putain. Bellamy jeta un regard sous la table, il avait reçu un message de son partenaire, il arrivait avec une équipe d’ici quelques minutes. Il devait tenir jusque-là. Il se leva alors à son tour, vivement, avant de plaquer ses mains contre la table. Il obtint l’effet escompté, le russe fut quelque peu étonné et relâcha sa prise sur Mutt. Bellamy s’approcha et attrapa le bras du jeune garçon, le tirant derrière lui. « Si vous voulez que je vous ramène votre came il va falloir que vous arrêtiez de brutaliser mon camarade. C’est pas l’un de vos mantras ça ? Que la camaraderie passe avant tout ? Et bien pour moi c’est la même chose. Donc stop. Parce que croyez-moi, vous ne voulez pas me voir m’énerver.»
La dernière phrase était peut-être de trop. Le même mec qui gardait Mutt prisonnier de la table, se rapprocha de Bellamy, le surplombant de quelques centimètres. « Il dit quoi l’américain là ? Tu menaces ? » Et merde. Bellamy s’assura que Mutt reste derrière lui de son bras droit. Et lorsqu’il sentit la tension monter, il tira sur sa manche, se baissant en même temps, évitant un crochet du droit de la part de leur interlocuteur. Bellamy lâcha Mutt pour venir donner lui-même un coup au grand gaillard devant eux. Assez fort pour l’envoyer valser quelques mètres plus loin. « Voilà pourquoi il fallait la fermer. » Il grommela.
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D'accord, Mutt en faisait peut être des caisses et avait une fâcheuse tendance à l'inconscience. Surtout dans ce genre de circonstance alors que son ego jouait des tours. La réalité revint brutalement, aussi brutalement qu'au moment où sa tête rencontre le bois de la table, alors que le russe d'au moins 30 kg de plus que lui, le maitrisa comme une fleur.
D'accord, il aurait peut être un peu besoin d'aide pour le coup et se tourna vers son seul allié dans cette histoire. Bellamy. La suite se passa assez rapidement et Mutt se retrouva trainé derrière Bellamy. Il se frotta l'avant bras encore douloureux avant de se redresser, histoire de pas perdre la face et alors que Bellamy lança son discours.
" Ouais. Il a tout dit. On est pote et on s'attaque pas aux potes." D'accord, il était en manque d'argument mais bon, autant en placer une quand même, non ? Bon, il connaissait pas du tout Bellamy au final. Juste... Depuis quelques minutes à peine. Enfin bref, on va pas en faire tout un plat.
Le type essaya de frapper Bellamy, Mutt eut un mouvement de recul alors que celui-ci frappa en retour. Bon la suite n'était pas fameuse car, les Russes sortirent leurs armes qu'ils braquèrent sur eux.
" Okayyy. On va ptet pas en arriver là les gars. C'est juste une histoire de came, calmez vous... Et si vous nous descendez, vous l'aurez jamais votre merde... Après vous savez ce que j'en pense, quand on a rien dans le pantalon, on fout tout dans les flingues. " Le mec tourna l'arme vers Mutt qui lève les mains. " Ouais bon... En théorie, je dis pas ça spécialement pour vous. Vous savez vous avez une bonne tête, j'vous aime bien vous. C'est con que vous êtes du KGB sinon on aurait pu devenir pote. " Le russe secoua la tête en le regardant en mode: il est sérieux ? " Soit toi être fou, soit toi être sous came. " - " J'en ai pas pris j'vous dis... Ça se voit que vous m'avez pas vu raide défoncé. Alors pour l'anecdote... " Se rappelant d'un truc, il se marre doucement puis il baisse les mains et commence son histoire rapidement. Est ce qu'il cherchait à gagner du temps ? Était il inconscient ? Ou est ce la peur qui le faisait débiter un lot de connerie à la seconde ? Bon un peu des trois. " ... J'etais raide mort, j'ai inventé un truc de ouf avec une idée de chewing gum parachute, c'etait dingue, avant de finir par vomir sur mon colloc, c'était la grosse merde... Et pensez pas que c'est vos amphétamine que j'ai pris... Enfin si c'est de ça dont vous parlez... Qu'est ce que vous vendez au fait ? " Les Russes se regardent toujours en les braquant. " Ouais ouais... Visiblement vous vous en foutez mais je voudrai juste vous raconter un dernière histoire qui va peut être grandement vous intéresser. C'est quand j'ai rencontré certains de vos confrères, pas très sympathiques. Ils étaient moins sympathiques que vous pour vous dire... Et bien, j'ai juste réussit à trouver une bonne note à la négociation quand j'en suis arrivé la... "
Qui aurait pu prévoir ce qu'il allait faire ? Sachant que les Russes étaient en train de le considérer plus comme un con qu'autre chose à cet instant. Il passa ses mains sous la table et il retourna la table vers leurs agresseurs, en les repoussant et en les prenant au dépourvu. Mutt profita de la surprise pour attraper la manche de Bellamy avant de le tirer vers la sortie, mais les tirs commencèrent à fuser. Ils finirent pas établir refuge derrière le bar.
" C'était chaud, mais c'est grave cool. " Les tirs continuèrent autour d'eux. Mutt attrapa alors une bouteille qu'il ouvrit, il en but une longue gorgée pour se donner du courage avant d'arracher un bout de son t-shirt tout en disant. " Y a un truc que je kiffe quand même chez les Ruskovs... C'est qu'ils ont inventé le cocktail Molotov. " Une fois prêt, il sort son briquet du fond de sa poche et regarde Bellamy avant d'allumer la mèche et l'envoyer valser de l'autre côté du bar. Une explosion retenti, le souffle passa au dessus de leur cachette. Mutt regarda la porte de sortie.
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Sujet: Re: Quand on cherche les ennuies... (Bellamy&Mutt) Dim 21 Nov - 17:04
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Et merde. Ce fut la seule chose que Bellamy pensa lorsqu’il vit les armes braquées sur eux. Il allait mourir. Une seconde fois. Et littéralement de la même manière. Fallait le faire quand même. Mourir deux fois de la même façon, d’une balle dans le cœur. Fais chier. Sa main se dirigea vers son arme, prête à la sortir au premier coup de feu. Qui, espérons-le, ne toucherait personne. Ou peut-être qu’il faudrait que ça touche Mutt, parce qu’il commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il était con, ce n’était pas possible autrement. Bellamy n’avait qu’une envie sur le moment, l’assommer. Mais il se contenta de l’écouter faire un énième monologue, analysant littéralement chaque mouvement dans le camp adversaire. Il venait tout de même de mettre une énorme droite à un mec pas commode. Sa main se refermait sur la crosse de son arme. Et puis Mutt se mit à rire tout seul. Ok il était vraiment tombé sur l’idiot du village. Il était tombé sur le seul crétin dingue de toute la ville. Croyez-moi je suis à deux doigts de préférer à ce qu’il soit sous drogue. Laissa-t-il échapper de ses lèvres tandis que Mutt reprenait la parole.
Il aurait pu réfléchir à quelque chose pour s’en sortir. Il aurait pu si ce n’était pas pour l’incrédulité dans laquelle il se trouvait. Mutt était vraiment tranquillement entrain de sortir deux histoires aux russes, leur demandant carrément ce qu’ils vendaient. Bellamy n’en croyait réellement pas ses yeux, il était juste bloqué. Du moins jusqu’à ce qu’il ne voit la table devant lui valdinguer. Putain mais sérieusement. Il fut tiré vers la sortie, mais avant d’avoir pu l’attendre, les Russes reprirent leurs esprits et les coups de feu commencèrent. Bellamy se dégagea de l’emprise de Mutt, sortant son arme. Il les couvra tandis qu’ils se réfugiaient derrière le bar. Putain mais parfois tu écoutes ce qu’on te dit ?! Non ce n’est pas cool. On va peut-être mourir. C’est ce que tu veux ? Crever dans un bar de merde comme ça ? Bellamy regarda Mutt attrapa une bouteille et faire carrément un cocktail Molotov, parce que bien-sûr c’était logique. C’est au moment où le souffle de l’explosion leur passa au-dessus de la tête que Bellamy grimaça. Il jeta un œil à son abdomen. Il saignait sur son flanc gauche. Ce n’était clairement pas le moment de s’inquiéter de ça. Surtout qu’à peine deux secondes après, son équipe entra en fraqua à l’intérieur du bar. Les tirs fusèrent une fois de plus, apparemment certains russes avaient survécu. Et un petit groupe se fraya un chemin jusqu’au bar, le coéquipier de Bellamy l’aida à se lever, le soutenant sous les aisselles, tandis qu’un policier tirait Mutt. Ils furent bien vite dehors, où se trouvaient plusieurs voitures de police et une ambulance. Mutt et Bellamy furent installer dans la dernière. « Lieutenant Blake, vous êtes blessé ! » Bellamy secoua la tête négativement, chassant l’équipe paramédical. Occupez-vous de Mutt avant. Je peux attendre. Il ne savait pas si son compagnon d’infortune avait pris de dégâts ou non. Mais il sentait ses forces l’abandonner et tourner la tête lui en demanderait trop.
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