You know I'm like a ghost ft. Will

You know I'm like a ghost, sometimes I have to fade "Alan Walker par Au/Ra"

P*tain de b*rdel ! je ne pouvais rien faire, juste regarder et encore regarder, il n'y avait rien d'autre à faire. Avant on me prenait peut-être pour un fou, on peut me mettre à l'hôpital psychiatrique, je pouvais aider ! la je ne peux plus, je suis la, impuissant devant toute cette pagaille. Le sang qui coule, je le vois couler et je ne peux rien faire, je n'ai plus rien à faire, c'est mon nouveau rôle ici, être un spectateur, regarder la mort sans rien faire. Il y avait eu un meurtre, il y a souvent des meurtres, parfois si on en entends pas parler, c'est tout simplement parce que c'est cadavres de drogués qui sont retrouvés, et honnêtement, qui ça peut intéresser ? En général quand tu en arrive la, je savais de quoi je parler, c'est que tu n'avais plus personne, ou justement, que les personnes autour de toi en avait rien à foutre de toi. Alors ouais, les flics viennent, mais il n'y a pas vraiment d'enquête, le plus souvent je peux entendre, que ça devait être une querelle avec le dealeur en question, pas d'argent, quelque chose qui tourne mal et un coup de poignard (ou autre) peut rapidement partir, je roulais des yeux à cette façon de penser. Tu n'a pas d'argent, tu es perdu, tu te sent mal, tu n'es qu'une m*rde sans valeur ... Ouais j'étais dans ce squat, j'avais vue ce meurtre gratuit et p*tain je n'avais rien pu faire par la trouille ! c'est vrai que quelque part j'étais une m*rde. La police pouvait débarquer, le reste des squatteurs allaient juste prendre la fuite, sauf les plus défoncés, moi j'étais toujours la, assis dos au mur, à me cogner la tête contre celui-ci. Le sang qui continue de couler le long du sol, je regardais la flaque rouge noire approcher ... Le sang a une couleur assez étrange lorsqu'il coule, en faite, il n'est pas rouge, il est sombre, très sombre ... Comme la mort. J'étais crevé m*rde, puis partir ? Pour aller où ? Je ne servais à rien, je n'avais nulle part où aller, j'étais bien la avec ce cadavre ... Et ce sang ... Le mien était-il aussi sombre ? Le regard de cet homme était loin à présent, était-il en paix maintenant ? Se serait si bien d'être en paix, de ne plus être une m*rde dans cette société, j'eu un léger sourire rien que d'y penser ... Fermer les yeux pour toujours, c'était tentant, bien trop tentant pour moi ... Rampant jusqu'à l'homme, je fouillais ses affaires y trouvant des seringues, des vieux papiers, un briquet, puis me reculant, je gardais mon trésor contre moi, comme pris d'une sorte de folie, il y avait des tessons de bouteille au sol et je continué de réunir le tout, mon trésor, me sentir vivant, je me sentais vivant ? J'étais en colère contre moi-même, cognant au sol contre le verre et les seringues, je n'avais rien pu faire p*tain de m*rde ! rien ! et je cognais encore et encore. Tu es m*rde Jack, tu sais bien que tu n'es rien ! une plaie béante dans ce monde, tu te bouffe et te bouffe, à quoi tu sers ? Ouvre les yeux !

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Misérable parmi les débris, je l'avais sans doute toujours été, peut-être que c'était pour ça, que ma mère ne s'occupait ni de moi, ni de ma soeur, mon père en avait même fini par se suicider, dans le fond, ça avait été une solution pour lui. Gamin je voulais retrouver mon père, je le voyais, il était la, mais il n'y avait pas que lui, alors je continué d'avancer, de parler, on me prenait pour un fou et non, je n'étais pas fou seulement dans ce monde ... Dans ce monde j'étais en train de devenir fou. Il n'y avait plus rien, juste regarder le sang couler, un silence pesant à moins que ce ne soit que le bruit des junkies, des toux, des plaintes, des gémissements ... Un déchet ... Je pouvais sentir mes larmes couler, de même que mon nez, tout en cognant contre le sol. Je ne pouvais rien faire, il n'y avait rien à faire de toute façon, c'était fait, c'était fini, la mort et plus rien ... Il ne sert à rien d'attendre, mais j'avais ce besoin de rester la, de regarder ce cadavre gisant dans son propre sang, de me redresser au mot "monsieur" pour voir un homme. Serrant des poings, je me reculais jusqu'au mur derrière moi, que me voulait il ? Revenant petit à petit à la réalité, j'étais en train de réaliser que la police était présente, un médecin légiste était aussi sur les lieux, certes, ce ne serait que pour récupérer un cadavre de plus. Baissant la tête, je regardais mes mains, tout en jouant avec des tessons de verre, puis admirant le sang couler le long de mes poings, pour finir au sol. Je ramenais mes jambes contre moi, me sentant cette fois ci enivré par la magnifique couleur qu'offrait mes poignets. Il y avait du mouvement autour de moi, c'était toujours la même chose, toujours les mêmes questions, les mêmes regards, j'avais bien trop vue de scène de crime, en faite, j'avais vue trop de mort, mais il était rare que je vois les assassins. Ici, oui cette fois-ci j'avais vue l'assassin, enfin je crois ? Ah moins que j'ai trop bu comme ça pouvait m'arriver, replonger ainsi dans mes démons, quelle honte et pourtant je le faisais, parce que je ne faisais que vivre avec des démons, c'était l'enfer autour de moi. Enfin, je regardais l'homme en face de moi, tout en gardant précieusement contre moi, mes trésors, les trésors de la mort, pensais je avec une douce folie. "Qui y a t-il ? ... Vous n'êtes pas policier" fini je par constater en regardant bien l'homme. Non il n'avait pas l'air d'un policier, pourtant il était la, je fronçais des sourcils, tout en regardant celui-ci, que faisait-il en ces lieux ? Etait-il ... Se pourrait il qu'il soit un fantôme ? Non c'était sans doute moi le fantôme, car je me sentais partir, un fantôme de plus ou de moins, peu importe.

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Ne plus rien ressentir devait être si bon, c'était le cas pour ce cadavre. Rejoindre cet homme, je regardais celui-ci, avant de froncer des sourcils au mot "soigner" , on m'avait souvent dit ce mot, comment quoi j'avais besoin d'être "soigner", je finissais toujours en hôpital psychiatrique, parce que ce que je disais, bien c'était juste impossible à concevoir alors que c'était vrai, on nr m'avait pas soigner dans ce genre d'endroit, on avait aggravé mon cas, mon gavant de médicaments. Détournant la tête, je regardais un liquide rouge ... Soigner, je du me passer une main dans les cheveux, fermant les yeux pour bien revenir à moi. Avais je au moins dormi cette nuit ? D'ailleurs ça faisait combien de temps que j'étais réveiller ? J'en perdais la notion du temps, et je ne savais même plus ce que je faisais. Il y avait eu ce meurtre, toujours aussi odieux, sanglant, pitoyable et moi n'étant qu'un spectateur, ne pouvait rien faire, mise à part regarder le sang couler le long du sol. Puis me rapprocher de ce corps ... Une curiosité morbide ? Cogner au sol, oh oui je m'en rappel à présent, voila pourquoi cet homme me parler de me "soigner" ... Mais chose étrange, je ne ressentais aucune douleur, bien au contraire, j'étais bien ... Trop bien même, car avoir ainsi cogner au sol, ça m'avait fait oublier, comme une sorte de drogue ... Continuant de regarder le sang au sol, je fronçais de nouveau des sourcils cherchant, mais qu'est ce que j'étais en train de chercher ? De la paix ? J'avais envi de rouler des yeux. L'homme venait bien de me dire qu'il avait des questions à me poser ? J'eu un soupire, me relevant doucement, tout en me frottant les yeux à demi endormi. Voila que j'étais en train de quitter cette scène de crime, laissant cet homme mort avec le médecin légiste, je regardais, je ne pouvais détourner mon regard, car il n'y avait même pas sa voix, pas d'âme et je devrais en être heureux pourtant, elle me manque cette voix. Je mettais senti vivant en cognant au sol, je regardais mes mains, hésitant encore à avancer, à mi chemin je me pris la tête entre les mains. "Comment je pourrais vous aidez ? Je n'ai pratiquement rien vue ... Je ne sers à rien et pourquoi me soigner ?" , parfois j'étais vraiment en train de demander si je ne sombrais pas dans la folie, puis tout tourna autour de moi, une angoisse ... Je reconnaissais l'angoisse, c'était tout simplement, parce que je réfléchissais bien trop, et si je cessais de réfléchir pour de bon ? Je sorti un grand bout de verre de ma poche "Il serait bien d'arrêter de réfléchir ... De toute façon, je ne peux rien faire ..." dis je pour moi même abandonné dans ma propre folie dévastatrice. Je fis alors rapide et vif, je pris le bout de verre pour me trancher les veines des deux poignets, pointant tout le monde autour de moi de ce bout de verre, que personne ne m'approche pensais je le regard sauvage. "J'en n'ai assez de voir la mort ! assez ! et je ne peux rien y faire ... Sauf ça ..." dis je avec une lueur de défi, mon propre défi.

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J'avais perdu tout mes moyens, je n'étais plus rien, il n'y avait plus rien, il n'y avait qu'une seule qui venait m'obséder ... Oui, une seule chose, c'était la mort, mais il n'y avait pas les voix, et pourtant, j'avais tellement voulut qu'elles cessent ... Pourquoi je me sentais si faible à présent ? Si seul ? Il y avait cet homme en face de moi, il n'était pas un policier mais il travailler avec eux ... Sur le moment je mettais senti mieux. Mais qu'est ce qui c'était passé ensuite ? C'était flou et brouillon, il y avait ce très fort désespoir, la vue du sang, de ce cadavre, puis cette obsession pour le repos, ne plus rien ressentir. J'avais senti la rage monter en moi, un sentiment d'injustice, un sentiment d'impuissance face à la situation présente. J'avais plonger dans mes tourments, tout avait pris le dessus, et cogner m'avait fait tellement de bien, que je voulais à nouveau sentir la douleur, pour oublier. Je ne pouvais que secouer la tête aux paroles de l'homme, je n'arrivais plus à penser correctement, oui j'avais vue ... Oui ... Sans doute ... Puis ce fut de plus en plus sombre, comme ci une autre personne avait pris possession de mes pensées, je n'y voyais que les ténèbres, j'avais à nouveau craquer, hurlant. Voulant mettre fin à tout, je vois le sang couler et alors que je sombre dans la folie, luttant contre des policiers, je continue de voir cet homme, avec la paume de sa main en sang ... Qu'est ce que j'avais fait ? Ce fut angoissant, un cauchemar, puis ça devint flou, jusqu'à devenir complètement noir.

Une semaine plus tard :

Je venais tout juste de sortir de l'hôpital, Aloy avait été hors d'elle. Oui je savais que je pouvais venir lui parler, que j'avais de l'aide au ranch, seulement il y aurait toujours des vieilles habitudes, en tout cas une chose était sur, si ma soeur n'était pas dans cette ville, c'était Aloy qui venait à se comporter comme une grande soeur. J'avais longtemps parler avec les médecins concernant mon comportement, je devais me rattraper, sinon je serais à nouveau hospitaliser en hôpital psychiatrique, et je devais commencer par me rendre au poste de police. Effectivement, j'avais été demandé pour apporter un témoignage, j'avais accepté, mais j'avais aussi accepté, pour revoir cet homme qui avait été blessé à la main par ma faute, je n'avais pas voulut ça ... C'était lui qui était intervenu en premier, c'était lui qui était venu me parler en premier ... Maintenant que j'avais les idées plus clairs, j'allais au poste de police, tout en étant accompagner de Aloy, qui visiblement prenait son rôle de "grande soeur protectrice" très au sérieux. Emmené dans une salle, Aloy était resté à l'accueil, de mon côté, j'étais déjà en train de chercher mes mots. J'avais encore des bandes aux poignets, les deux plaies avaient été profondes, sur le moment, les policiers n'avait pas pris le temps d'appeler une ambulance, j'avais été emmené directement à l'hôpital en voiture de police, tout en étant retenu par des policiers. Au bout d'à peine une minute, je commencé déjà à voir des étoiles ... Quel idiot pensais je en me passant une main dans les cheveux.

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Déglutissant difficilement, je ne me sentais pas vraiment à l'aise. Je ne suis d'aucune aide, sans oublier que lors de cet "accident", j'avais sans doute semer la panique autour de moi, souillant la scène du crime. Comme d'habitude, je me dis que ça n'aurait été pas plus mal, que je ne me loupe pas, je serais un poids en moins pour cette société. Gosse, je n'entendais pas les âmes, mais j'avais un avenir, avant que je ne retrouve mon père pendu. Par la suite, j'étais devenu un "Messager" mais on me voyait surtout comme un fou, alors je ne faisais que des séjours en hôpital psychiatrique, les médecins me gavant de médicaments. Je n'avais pas eu une enfance normale, puisque je n'allais pratiquement pas à l'école, il était compliqué de se concentrer, lorsque les âmes étaient présentes, ou lorsque les autres élèves t'évitent, car tu es "fou". Avec le temps, l'enfant joyeux que j'avais été, avait fini par s'écrouler, se faisant à l'idée que c'était comme ça ... Je voulais tellement revoir mon père, lui parler, oh oui je pouvais lui parler, mais il resté muet. Ma mère ne voulait plus s'occuper de moi, je n'avais que ma soeur. J'avais grandi en errant, me faisant à ce monde, il y avait des hypocrites, on aimé pas les personnages étranges, d'ailleurs j'en faisais parti. Il fallait de l'argent pour y arriver ... Parfois il fallait même beaucoup d'argent, ne serais ce que pour avoir un logement, une télé et de quoi manger. Je vivais comme un survivant, j'errais des les rues, parfois j'avais un petit boulot, je mettais l'argent de côté et je continué mon rôle de messager. Le plus souvent, ça finissait mal, on ne voulait pas me croire, on pouvait se montrer violent, alors que je ne vais pas en mal, et si je ne donné pas ce message, l'âme ne cessait de me suivre, me parlant encore et encore, il n'y avait bien que l'alcool et les médicaments, pour m'aider à dormir un peu. Ici, je n'étais plus un messager, je devrais en être heureux n'est ce pas ? Bien non ... Je me sentais inutile. C'est une présence qui me sort de mes pensées, et je reconnais l'homme en question, est-ce que je peux croiser son regard ? Non je le pouvais pas, alors je me contentais de baisser la tête, me sentant tellement idiot par rapport à ce qui c'était passé. Cet homme était tout de même la, c'était peut-être bon signe ? Je n'en savais rien ... Je me sentais pitoyable, ne cessant de me remettre en question. Son regard pèse lourd sur moi, en faite, ça me rappel lorsque j'étais avec les psychologues, voir des professeurs à l'école, lorsque j'affirmais que je pouvais voir et parler avec les âmes, on voulait que je reste et il y avait un temps, avant que la personne ne parle. A la question de l'homme j'hochais la tête, avant de relever doucement la tête "Oui ... Je suis désolé pour ce qui c'est passé la dernière fois je ... Je ne voulais pas que vous soyez blessé, ça n'aurait jamais du arriver" dis je tout en baissant à nouveau la tête, me tordant les mains, inspirant doucement, mon coeur cognant contre ma poitrine, par rapport à une angoisse, pourquoi ? Il y avait des angoisses, je ne savais même pas d'où elles pouvaient venir.

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La réponse de l'homme est comme une gifle en pleine figure, mais je ne peux que hocher la tête, je n'ai rien d'autre à dire, c'était moi qui avait été dangereux, moi qui avait blessé ce policier, même si c'était sans vraiment le vouloir, moi qui avait perdu le contrôle, donc il avait raison, oui il avait raison de répondre ainsi, je n'aurais pas du, ça n'aurait jamais du arriver et maintenant j'avais honte. Tirant sur mes manches, comme pour me protéger, ne pas sentir le froid remonter le long de mes bras, je continue de garder la tête baissée, me perdant dans mes pensées, la honte ne cessant de me ronger et me demandant encore, pourquoi j'arrivais à faire du mal, alors que tout pouvais être si simple. J'étais fatigué, je savais aussi que je n'étais pas stable, je vivais en errant, non je ne vivais pas, ce n'était pas une vie ...

J'attends, car dans le fond, je n'ai que ça à faire, je ne sais même pas de quoi j'ai envi ... C'était confus, j'avais perdu le gout de tout lorsque j'étais gosse ... J'avais grandi en errant, en suivant les âmes et les scènes de crime, ici j'étais en territoire inconnu, mais malgré tout je continué d'avancer, à la recherche de quelque chose, même si je ne savais pas ce que je cherché, peut être que je voulais tout simplement être comme tout le monde ? D'accord mais on fait comment ? C'était déjà trop de question, et je pouvais déjà sentir me coeur cogner contre ma poitrine, me rappelant que les angoisses ne seraient jamais loin de moi.

Puis l'homme fini par reprendre la parole, combien de temps venait de s'écouler ? Relevant la tête, je réfléchi, me tordant les mains, puis fermant les yeux. J'avais encore une fois trop bu, le mélange avec les médicaments n'était pas ce qu'il y avait de mieux, sans oublier que mon estomac resté vide. J'avais beaucoup trop bu pour retourner au ranch, alors j'avais préféré dormir dans ce squat ... En même temps, je m'y sentais à ma place, j'étais bien parmi les déchets, car dans le fond, c'était ce que j'étais, alors oui, j'y avais ma place. Qu'est ce qu'il c'était passé ? J'eu un soupire de lassitude "C'est souvent la même chose ... Une dispute, mais j'étais tellement ... En faite j'avais beaucoup trop bu, je voyais le tout comme à travers une bulle, c'était flou puis ... " , je fini par me prendre la tête entre les mains, sachant parfaitement que je n'étais d'aucune aide. "Quand j'ai repris connaissance j'ai vue le sang ... J'en vois souvent ... Bien trop souvent ... Et je ne peux rien faire pour empêcher ça, je ... La plupart du temps je suis même trop défoncé pour voir qui fait quoi ... Je ne me rappel plus des visages, je ne sers à rien, j'ai juste gâché votre scène de crime ... Voila à quoi j'ai servi, à foutre le b*rdel, ça je sais faire" dis je avec mon regard se perdant au loin. Etais ce vraiment trop demander de prendre les mains tendus ? Pitoyable, je comprenais que Aloy soit lasse, moi même je venais à me lasser.

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J'eu un rire sans joie aux paroles de l'homme. Ainsi, j'étais en train de m'apitoyer ... C'était assez possible, je ne pouvais pas dire que j'avais gout à grand chose ... Oh oui, j'en voyais du sang, seulement il y avait les âmes et ici ... Je n'avais plus aucune aide, plus rien, on m'avait laisser ici, sans pouvoir, alors qu'on pourrait me croire, car dans cette ville, il y avait des personnes avec des pouvoirs. En faite, c'était la vie qui devait se foutre de moi ... Ou le manque d'alcool ... Oh je n'en savais rien ... Me prenant la tête entre les mains, je devais faire des efforts pour me rappeler, j'étais la pour aider ... J'étais ici pour ça et pour ... M*rde je m'en voulais d'avoir blessé cet homme, je n'avais pas voulu que ça se passe comme ça, j'avais été c*n. Inspirant, j'avais du mal à garder mon calme en ces lieux, c'était très ... Fermé ...  Puis tout en écoutant le reste des paroles de l'homme, j'hoche la tête, oui je comprenais ... J'étais sur les lieux, j'avais sans doute étalé mon ADN partout comme un "bonjour c'est moi le coupable", alors je devais revenir loin en arrière, très loin, me rappeler des petits détails, j'étais fort pour ça, le moindre détail, j'arrivais à le voir, j'avais sans doute du remarquer quelque chose. "C'est un lieu ou l'on retrouve parfois les mêmes visages ... L'homme qui a était tué, bien il était toujours à la même place, je ne sais même pas si ... Si il était la depuis longtemps" dis je ton en fronçant des sourcils. En faite, j'avais un endroit ou dormir, Aloy m'avait offert un endroit ou loger, en échange de mes services au ranch, mais comme je n'y faisais rien, j'avais choisi de ne pas y dormir, et d'aller dehors ... Je devais sans doute être masochiste, bref, pour en revenir que concernant les squats, ouais j'en connaissais ... Je connaissais celui ci depuis peu. "Je dirais ma quatrième nuit dans cet endroit et cet homme toujours la ..." , je n'avais pas tellement fait attention à ses vêtements, j'avais seulement reconnu sa tête, peut-être que c'était un fournisseur, peut-être qu'il attendait ... Je devais davantage me concentrer "Je n'étais pas loin, j'ai entendu une dispute et la voix qui menacé avant de tuer ... Je ne l'avais jamais entendu dans ce squat, c'était une voix clair, pas un mec défoncé, il savait ce qu'il voulait, sa voix était tellement forte" oh oui ... Il m'en avait foutu un mal de tête. Je continué de chercher les détails, dans mes souvenirs, c'était vague, assez flou, mais je pouvais le faire ... "Une immense ombre, très grande et large avec des baskets propres" ah oui ... Oui maintenant que je revoyais à nouveau la scène, dans ma tête j'avais trouvé ça très étrange, d'avoir des baskets aussi propres, dans un lieu aussi sale.

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Aloy, était peut-être une personne qui m'avait offert un toit, en échange d'un travail dans les écuries, je n'avais ressenti que lassitude. Avant tout, je l'avais rencontré lorsque j'étais à la rue, et je ne voulais pas qu'on me prenne en pitié ... Dans le fond, Aloy avait sans doute eu pitié de moi, et je ne voulais pas qu'on me voit ainsi, voila pourquoi je préféré partir dans des squats. Je voulais me débrouiller seul, je voulais y arriver seul, seulement je ne savais pas comment vivre normalement ... Je n'étais pas non plus une personne qui avait la joie de vivre, c'était même le contraire, j'étais pessimiste, morose, je ne me rappelais plus c'était la dernière fois que j'avais eu un sourire. Entendre les morts, voir les morts, encore et encore puis plus rien ... Un silence si pesant, que faire ? C'était à devenir complètement  fou, alors comme d'habitude, je mettais réfugier dans l'alcool. Il y avait eu un meurtre ... J'étais tellement alcoolisé, que c'était à peine si je me rappelais ce qui c'était passé ... Il y avait eu tellement de sang et je mettais senti si misérable ... Tellement misérable, que j'avais voulu en finir ... Oh oui c'était un coup de nerf, un gros coup de colère, mais maintenant que c'était fait, que j'avais fini à l'hôpital et que j'étais ici, je me devais de faire des efforts, c'était la moindre des choses, sans oublier que j'avais blessé cet homme ... Je l'avais blessé parce qu'il avait voulut m'arrêter et ... Comment ne pas avoir honte ? Je faisais alors un maximum d'effort pour me rappeler de cette conversation, du physique des personnes, enfin surtout le meurtrier, de l'échange, de ... Je me prenais la tête, creusant ... Oui cette fois-ci, ça aurait été pas mal que le défunt soit la, ça m'aurait même bien aider... Pour une fois pensais je tout en me massant les tempes.  Un squat que je connaissais, un homme que j'avais déjà vue plusieurs fois ... La discussion, qu'est ce qui avait été dit ? Hum ... L'ombre de cet homme, immense, des baskets propres, c'était tout de même étrange de me rappeler ce genre de détails ... Mais ça m'avait vraiment marqué. Qu'est ce qu'avait dit cet homme ... "C'est flou ... " , mais peut-être que je ne devais pas me fixer sur la dispute, mais plutôt me rappeler, ce que l'homme assassiné consommer, après tout, lorsque j'avais voulu faire ses poches, il n'y avait plus rien, il avait donc été dépouiller de tout. Alors lorsque je venais dans cet endroit ... Qu'est ce que pouvait bien consommer cet homme ... Je me mordis légèrement la lèvre inférieur. "Il avait souvent des seringues, donc injectable ... C'était souvent injectable" dis je tout en fronçant des sourcils "Quand je l'ai vue ... Qu'il était mort, il n'avait plus rien je ... J'ai eu besoin de le voir" , pourquoi ? Le voler ? Attendre que son âme revienne me parler ? Il était temps que je me mette en tête, que ici c'était différent, je devais m'y résoudre, mais c'était dur.

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Je pris une profonde inspiration car ça n'allait pas, rien n'allait dans cette histoire, je n'arrivais pas à m'exprimer, c'était si flou et je pouvais sentir l'atmosphère des lieux peser sur moi. Oui il y avait des seringues, pour moi c'était une drogue que l'on pouvait s'injecter, peu importe, il y avait plusieurs drogues qui pouvaient s'injecter, et oui j'avais ses poches dans ... Juste dans l'espoir de trouver quelque chose, de lui parler, d'être plus proche de lui, je ne serais dire, c'était tout de même un inconnu. Je ne me drogue pas de base, juste qu'on m'avait tellement bourré de médicaments, lorsque j'étais en hôpital psychiatrique, que j'avais ma dose concernant la drogue, par contre je ne disais pas non à l'alcool. Oh oui, ça faisait un gros mélange tout ça, mais au moins, ça pouvait me permettre de dormir un peu. Enfin ici c'était différent, ici c'était le silence qui était gênant, c'était ce silence qui venait à m'empêcher de dormir, alors que m*rde, je l'avais toujours voulu se foutu silence. J'étais fatigué de ne pas savoir comment vivre, puis voila que je mettais mis moi même dans la galère, je devais en assumer les conséquences, mais pour ce qui était d'expliquer les choses, la tout devenait compliqué. A qui pouvais je me confier ? On m'avait toujours pris pour un fou, on m'avait enfermé en hôpital psychiatrique, c'était peut-être la ma véritable place ? Ainsi depuis le début je serais donc fou ... J'eu un soupire, non ce n'était pas possible, pas après tout ce que j'avais vécu. Aux paroles de l'homme, je réfléchi avant de peser mes mots, reprenant doucement la parole "Oh vous allez me prendre pour un fou ... Mais avant que je n'arrive ici, je voyais et je pouvais parler aux morts, en général, je n'avais pas besoin de les appeler, car ils étaient tout le temps présent" , même trop présent, il y avait trop de bruit, des messages et les morts, non ça ne dort pas, alors c'était ainsi tout le temps, c'était à en perdre l'esprit. "Ici ... Dans cette ville tout est si silencieux et dès qu'il se passe quelque chose, je ne sers à rien, je ne peux même pas aider, de toute façon vous allez sans doute faire comme les autres flics, appeler la sécurité, pour qu'on m'emmène en hôpital psychiatrique, je connais la chanson maintenant, pourtant je pourrais aider, avant je pouvais aussi aider et je le faisais, seulement on ne me croyait pas" . Voila, j'avais tout balancé, pourquoi j'en avais aussi assez de cette vie, et quelque part, ça faisait du bien de parler, de dire la vérité. A la base j'étais dans ce squat, pourquoi ? Mais parce que je ne me sentais pas apte à vivre dans ce monde, alors je buvais encore et toujours, ici j'avais ce que j'avais toujours voulu, seulement c'était trop, bien trop fort ... Comme on dit : passer du coq à l'âne. A voir comment l'homme allait le prendre, et connaissant les flics, c'était loin d'être des tendres, oh après tout, qu'est ce que j'en avais à foutre ? Je ne savais pas quoi dire d'autre.

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Tout était compliqué, puis tout venait se bousculer dans ma tête. Même si je venais de tout dire à cet homme, ça ne voulait pas dire que tout allait dans le même sens. Comment pouvais je m'expliquer, alors que moi même j'étais complètement perdu ? J'étais même paniqué et je ne savais même pas pourquoi, alors je pris une profonde inspiration, fermant les yeux, je devais retrouver mon calme, se serait déjà un très bon point. J'étais parti sur des mauvaises bases avec Will, oh oui, je n'avais rien fait pour arranger les choses, mais en le retrouvant ici, c'était comme ci il m'offrait une seconde chance, alors je ne devais pas me tromper. Sans oublier que je n'allais pas non plus lui faire perdre son temps, alors comment faire ? Reprendre dans l'ordre ? A y repenser, ça semblait tellement tordu, mais je me devais de faire des efforts en communication. Puis après tout, dans cette ville, Will avait déjà du constater, que des humains étaient loin d'être comme les autres, à moins que je ne me trompe, mais au bout de trois ans, disons que parfois c'était même flagrant. Alors oui, je venais de révéler à cet homme ce don, que j'avais eu suite au décès de mon père, un don dont je me serais bien passé d'ailleurs, et justement, dans cette ville c'était la que tout devenait compliqué. Je laisse tomber la bombe, Will reprend la parole, ce que j'allais dire, c'était de de la folie pur ... "Toute ma vie j'ai entendu et vue les morts, ils étaient tout le temps la, il n'y avait jamais de silence ... J'ai été d'en hôpital psychiatrique, en hôpital psychiatrique, car évidemment personne ne me croyait", en gros, je n'avais pas eu d'enfance, ni même d'adolescence normal, je ne savais même pas ce que c'était, que de bien s'intégrer à la société, de plus, j'avais fini par plonger dans l'alcool, mélangeant le tout avec mes médicaments, pour pouvoir dormir en paix, enfin une vie vraiment chaotique. "Ici ... C'est le silence complet, je ne suis pas habitué et ... Je ne sais même pas comment vivre, jamais on ne m'a montrer à remplir mes papiers, j'étais bon qu'à une seule chose, laisser les messages des morts, ici ce n'est plus le cas et je pourrais être heureux, car m*rde, dans le fond c'est toujours ce que j'ai voulu" je fis une pause "Mais la c'est trop calme et dans cette ville, on peut me croire, et maintenant que je n'ai plus ce don ... Alors que je pourrais enfin être une aide, bien il n'y a que le silence, en faite ... J'ai perdu la seule chose à laquelle je pouvais faire quelque chose, et oui je veux m'adapter, seulement c'est la deuxième fois que j'assiste à un meurtre et que je ne peux rien faire, même pas aider ... J'ai complètement perdu les pédales", c'était le cas de le dire. C'était bien la première fois que j'en disais autant sur mon ressenti, quelque part ça faisait du bien, et quelque part, j'avais aussi peur de la réaction de Will.

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Aux paroles de l'homme de suite je me pris la tête entre les mains, puis relevant doucement la tête, je cherché mes mots, pour expliquer à Will, le pourquoi du comment, j'avais agi ainsi. "Avant on ne me croyait pas, alors que j'étais d'une aide, je pouvais réellement aider la police, puisque je voyais les morts, puis je pouvais leur parler, j'ai vécu comme ça ... Avec ce don ou malédiction, chacun son interprétation ... Et ici, alors qu'on peut me croire, il n'est plus la ... C'est le silence et je me sent ... Je me sent ridicule" . Je ne pouvais rien faire, je n'avais pas une vie très intéressante, et voila qu'on m'avait retirer, ce qui aurait enfin pu ajouter dans cette vie, et surtout de l'aide. "Enfin mon père c'est suicider ... Ma mère était alcoolique, j'ai grandi grâce à ma soeur, qui n'était qu'une adolescente et ... Quand j'ai fini en hôpital psychiatrique, disons qu'on ne m'a pas appris comment vivre, je veux dire ... Je pense que pour vous ça doit paraitre simple de faire des papiers, de mon côté je ne sais pas ... Il n'y avait que les morts, ici c'est comme apprendre une nouvelle vie ..." j'eu un soupire "Seulement j'avais enfin l'occasion de pouvoir aider la police, c'est frustrant, comme ci j'étais inutile et ce sentiment m'accompagne depuis tellement longtemps ... J'aurais pu vous aidez sur ce meurtre, mais je ne peux pas et ..." je fini par secouer négativement la tête, soupirant à nouveau, puis me passant une main dans les cheveux. Le destin pouvait avoir un art pour emm*rder son monde, c'était le cas de le dire. Un monde ou personne ne me croyait, pour enfin passer dans un monde (le pourquoi du comment mystère), ou l'on pourrait me croire. Puis à la question du policier, j'étais tellement blasé, que j'haussais des épaules, tout en répondant. "C'était il y a un an, l'agent Polastri c'est occupé de cette affaire, même la j'ai été inutile, car lorsque j'ai voulu venir en aide à l'homme qui c'était fait attaquer, ça seulement était pour le voir mourir ..." , encore une fois je pouvais me rappeler son regard, alors que je tentais de stopper l'hémorragie, mais il y avait tellement de sang ... Trop de sang, ça n'avait fait que couler et je n'avais rien pu faire. "Vous voyez, j'ai limite à faire à un destin qui se fou de moi ... Assister à deux meurtres dans cette ville, ne rien pouvoir faire et de plus, je ne peux même pas vous aidez ... Et pourtant, c'est ce que j'aimerais plus que tout au monde, enfin servir à quelque chose, apporter mon aide au lieu de errer, faut croire que c'est trop demandé". Oui il ne valait mieux pas trop en demander à la vie, mais dans mon cas, c'était tellement frustrant, j'en étais arrivé à ce stade, ou j'avais voulu que ça se termine, seulement voila, je devais me battre.

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J'eu à nouveau un soupire, oui, oui, c'était compréhensible, c'était même plus que compréhensible, mais ... Voila c'était plus fort que moi ! puis, je senti mon regard se perdre dans le vide ... "A côtoyer les morts de trop près, on oublie de rester soi-même en vie." Déglutissant difficilement, je trouvais que c'était des sages paroles, je savais aussi que c'était vrai, seulement je ne savais pas ce que c'était que la vie. Dès mon enfance, j'avais fini interner en hôpital psychiatrique, j'étais alors gaver de médicaments et dès que je pouvais enfin ressortir, ma mère faisait comme ci je n'existais pas, il n'y avait que ma grande soeur, qui venait se donner la peine de m'aider, de m'enseigner les bases de la vie. J'allais à l'école, à moitié assommé par les médicaments, tout en continuant de voir les morts, j'étais la sans être la ... Je ne pouvais pas dire que j'avais été un excellent élève, c'était même le contraire, à force d'entendre les voix, les supplications, il était pour moi impossible de me concentrer sur mes cours, et lorsque j'en avais marre, que je cesser de prendre mes médicaments, que je devenais plus tourmenter, à nouveau ma mère faisait en sorte que je retourne en hôpital psychiatrique. Je n'avais connu que ça, encore et encore ... Alors non ... Je ne savais pas ce que c'était de vivre, mais c'était simple, c'était parce que j'étais sans cesse tourmenter par les morts, alors que ici ... Ici c'était le silence, et voila que je venais me plaindre, c'était à n'y plus rien comprendre, j'étais complètement perdu avec moi-même. Tout en écoutant l'agent de police, j'hochais la tête ... Oui ... Trois ans dans cette ville, un an que j'avais passer en hôpital psychiatrique et le reste ... Bien je mettais contenter de errer, et je n'avais même pas réfléchi à cette nouvelle vie, je me contentais de errer sans véritable but, et voila que au lieu d'aider, j'allais semer la pagaille. Je me pris la tête entre les mains ... Qu'est ce que je pouvais faire pour arranger ça ? Je me contentais de murmurer un "Désolé" , le regard toujours aussi perdu dans le vide, seulement je ne savais pas quoi dire d'autre, et ça me semblait être le mot approprié. Puis relevant la tête vers Will, je réfléchis à ses paroles, qu'est ce que je pouvais faire, en dehors de tout ça ? J'étais sans voix. "Je ... Je n'ai jamais eu l'occasion de ... Je ..." , je me relevais tout en réfléchissant, un but, j'avais besoin d'un but, mais quel but ? J'étais sans diplôme, je n'avais pas fait d'étude, mise à part les morts, je ne connaissais rien à la vie, ma soeur n'était pas dans cette ville pour m'apprendre à vivre, puis même si ça aurait été dans mon monde, elle avait déjà sa famille, je n'avais pas à être un poids pour elle. "Comment on peut vivre, quand on sait pas comment faire ? Je ... Je veux dire, je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir une vie normal et ... Oui depuis que je suis ici, je me contente de errer et ... Désolé, je vous fait perdre votre temps ... Je ..." , je fini par me passer une main dans les cheveux "Vous avez sans doute mieux à faire ... Je ... Je suis désolé, ça ne va plus se reproduire, je veux dire, pour la scène de crime". Je ne savais plus trop ce que je disais, mais je ne voulais pas non plus être un poids pour cet homme, lui avait un métier utile, je me devais de le laisser travailler en paix, l'atmosphère était si lourde, j'étais épuiser de réfléchir, toujours réfléchir, jusqu'à m'en donner mal à la tête.

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J'étais perdu avec moi même, d'ailleurs je pouvais dire que j'étais épuiser par mon propre comportement, seulement comment je pouvais contrôler, quelque chose de naturel chez moi ? Peut-être que c'était juste dans ma nature d'être morose, de ne faire aucun effort et de broyer du noir, je n'en savais rien, mais une chose était sur, ça venait détruire le travail des autres, et en aucun cas je ne voulais être un poids pour la société. J'avais peut-être été en hôpital psychiatrique, lorsque j'étais sorti, même si je connaissais rien à la vie, je n'avais pas voulut créer des problèmes, j'avais seulement chercher à m'en sortir, du mieux que je le pouvais, même si ça résumé à vivre dans un petit appartement minable, avec en guise de nourriture, des pizzas et de la bière. Travailler ? Rien qu'à cette penser, moi-même je n'y croyais pas, le fait de ne pas dormir, puis d'être sans cesse entourer par des morts, ne faisait que me crever, alors disons qu'il y avait du laisser allez ... Pourtant ici les morts n'étaient plus ... Mais comme je venais de le penser plus tôt, il faut croire que c'était en moi, d'être aussi destructeur, et d'emm*rder mon monde, cet homme avait sans doute bien mieux à faire, que de parler avec moi. Je relevais la tête aux paroles de l'homme, je ne savais pas trop comment le prendre, alors je me contentais de le regarder, tout en déglutissant et me mordant légèrement la lèvre inférieur, puis à ses prochaines paroles, je me contentais de baisser la tête, tout en hochant celle-ci, détendant mes épaules et relâchant la pression, je venais de me rendre compte que j'étais tendu, j'étais en train de me tordre les mains. "Suivre le mouvement ..." murmurais je, mon regard se perdant dans le vide, ouais, c'était sans doute possible ... Je crois ... Suivre le mouvement, je devrais y arriver, enfin ça ne devait pas être si compliqué que ça ... De plus ce n'était pas comme ci j'avais sans cesse, les morts autour de moi, non je devais tourner cette page et ... Me reprendre en main. A nouveau l'homme repris la parole, et à nouveau j'hochais la tête, sentant les larmes me monter aux yeux, à cause de ce moment de faiblesse ... "Oui monsieur ... ça ne va pas se reproduire" , à la limite, on pourrait même croire que j'étais à un procès, comme ci j'attendais le verdict de l'homme, mais non, c'était un entretien, ça avait été prévu, mais je voyais toujours les choses sous un autre angle. Pouvais je en demander davantage sur l'enquête ? Oh j'en doute, ce n'était pas mes affaires, après quand il y avait un mort, j'avais toujours ce sentiment de culpabilité, mais c'était déjà très bien, que Will me mette surtout en garde, après tout, maintenant que j'étais sorti de l'hôpital, il pourrait très bien y avoir des suites, sans oublier que je l'avais blesser à la main, et rien que ça, j'en avais encore des frissons de peur. Dans cette folie, j'avais blessé quelqu'un, ça aurait pu être bien plus grave, mais heureusement pour moi, cet homme était en train de me donner ma chance. Encore une fois je me dis, que ça ne devait plus arriver, car j'avais été ... Enfin j'avais blessé quelqu'un et ce n'était pas en moi, je ne voulais surtout pas que ça se reproduise.