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DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
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Home, sweet home [Hannibal]

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Will Graham

Will Graham

Home, sweet home [Hannibal] 0f7f
▿ Ton univers : Hannibal | NBC
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Jeu 20 Mai - 17:35



Home, sweet home



Will adresse un dernier regard à l’appartement dorénavant vide qu’il abandonne sans franchement de nostalgie, pas même un léger pincement au cœur. Il n’associe aucun souvenir un tant soit peu agréable à cet endroit. Ni vraiment de souvenir désagréable non plus, d’ailleurs. C’est un lieu qui ne représente rien, où il a vivoté, erré, au mieux, plutôt que de vivre, une demeure qu’il a d’office su temporaire, à laquelle il n’a accordé une importance que dérisoire. Un toit sur la tête, parce qu’il avait bien fallu qu’il s’en trouve un à sa sortie de l’hôpital. Rien de plus. Sa place n’était pas là. Sa place n’était nulle part où Hannibal n’était pas. Sa place trouvée, retrouvée, il n’a plus rien à faire ici. Il ne pouvait naturellement que répondre par la positive quand Hannibal lui avait proposé de venir vivre avec lui. C’était… logique. Et, quelque part, c’est devenu indispensable.

Le manque que Will a ressenti de son égal ne lui a pas échappé. Pendant presque deux ans, ce manque l’a rongé de l’intérieur, à plus forte raison que, contrairement aux trois années qu’il avait déjà eu l’occasion de vivre loin de lui, après l’incarcération du cannibale, il n’avait cette fois absolument pas ambitionné de lui survivre. Il s’était demandé, en toute sincérité, s’il lui serait possible, s’il leur serait possible, de survivre à la séparation, celle de deux âmes par trop similaires, liées et confuses, mêlées l’une à l’autre. Il a eu sa réponse. La séparation est déchirante. Elle peut se faire temporairement, elle ne peut être tolérée sur le long terme. Et surtout, elle n’est en rien désirée. Ce sentiment de n’être qu’à moitié lui quand Hannibal n’est pas dans son sillage est devenu si prégnant qu’il se manifeste dans tous ses instants de solitude. Et à quoi bon être seul encore ? Vivre avec lui n’était pas seulement un choix de cœur, mais tout bonnement un choix de raison.

Alors, exit cet appartement sans charme ni valeur, Will l’abandonne sans l’ombre d’un regret. Un ultime carton sous le bras, il referme la porte à clé et tend le trousseau au propriétaire qui vient d’effectuer un minutieux état des lieux. Chester et Dougal, ses deux chiens, trottinent impatiemment autour de lui. Eux aussi le ressentent sans doute, chez leur maître et pour eux-mêmes, un vent de changement. Enfin, il adresse un au revoir désintéressé au propriétaire et rejoint son véhicule. Les deux canidés sautent impatiemment dans le coffre et lui-même se met en route, à quelques minutes seulement de son nouveau foyer, trajet qu’il a fini par connaître par cœur à force d’allers et venues, le temps de régler quelques affaires et de déménager ses quelques possessions, même si elles sont au final fort peu nombreuses. Une page se tourne.

Mais à ses dépens, Will a dû constater que le livre n’était pas entièrement refermé encore. Il a revu Molly. Plus exactement, c’est elle qui est venue frapper à sa porte, le matin même. Désarçonné, il a refusé de la laisser entrer. Quelque chose ne collait pas. Molly n’avait pas sa place dans cette vie, dans sa vie, et pourtant, elle était là. Si heureuse, si soulagée de l’avoir retrouvé. Elle lui avait parlé des recherches qu’elle avait menées pour retrouver sa trace, toute cette énergie qu'elle avait déployée à le revoir quand lui-même avait purement choisi de l'occulter. Elle avait parlé de Walter, il n'était pas avec elle. Et d’autres choses aussi, qu’il écoutait sans entendre, car tout ce temps, il ne songeait qu’au fait qu’elle ne devrait pas être là, à quel point sa présence était inconcevable, dissonante, comme une fausse note sur une partition autrement mélodieuse, parfaite. Pour son bien, pour sa survie, elle ne devrait pas être là. Elle ne peut pas appartenir à ce monde. Elle ne le doit pas. A ce problème, il n’y a qu’une solution, qu’il voudrait occulter, mais qu’il faudra bien qu’il s’impose. En attendant, il s’est simplement dérobé à la discussion et à son insistance. Il sait qu'elle n'a pas dit son dernier mot, pourtant. Pas encore.
Est-ce qu’il a été heureux de la voir ?
Il aurait pu l’être.

Il tente de ne plus y songer, du moins pour l'heure – plus facile à dire qu’à faire –, tandis qu’il gare son véhicule à proximité de cette adresse qui est dorénavant la sienne également. Carton récupéré, chiens sur ses talons, il contourne la bâtisse pour guider les deux créatures à quatre pattes (enfin, seulement trois pour Chester) jusqu’au jardin dont il referme la clôture avec précaution avant de tirer un trousseau de clés de sa poche, ses nouvelles clés, et de rentrer chez lui. Chez eux. Pour de bon, cette fois.


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Dim 18 Juil - 14:08

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Effets personnels qui n’étaient point les siens, présence d’un autre dans sa, leur demeure. Arrière cours et pan de jardin en proie aux canidés. Sacrifice oblige. Maigre prix à payer pour que les choses soient à leurs places, qu’ils soient ensemble comme ils auraient dû l’être depuis longtemps maintenant. Hannibal était conscient du temps d’adaptation dont ils devraient faire preuve, bien qu’en l’occurrence, cela affectait plus le psychiatre que l’ex profileur. L’habitude de la solitude, de la perfection, aussi bien dans ses réceptions dînatoires que l’entretien de son domicile. Will avait beau être la pièce manquante du puzzle qu’était sa vie, c’était là une page qui se tournait, un nouveau chapitre prêt à s’écrire et tout cela, eh bien, Hannibal l’appréhendait. Son costume d’homme impénétrable, placide, se fracturait en sa présence. C’était déconcertant, grisant, effrayant. Si la planification de chaque chose était une qualité chez le cannibale, pour une fois, il avançait à l’aveugle. Ô bien entendu, cette tournure de l’histoire, son histoire, avait longuement été envisagée, convoitée. Mais maintenant ? Un épais brouillard avait prit place sur le sentier de son avenir. Raclement de gorge, les portes de son esprit ce referment sur ses doutes, ses questions. Orbes avisent patient, homme bourru, nerveux, extrémités qu’il triture en parlant. Crasse quittant le dessous de ses ongles pour venir se perdre dans les fibres de son tapis Perce. Hannibal suit l’action sans un mot, la mâchoire se contractant néanmoins à sa gestuelle. Rude. Souffle imperceptible qu’il vient à relâcher du nez, le carnet reposant sur ses genoux se referma en un léger claquement. « Notre séance touche à sa fin, Monsieur Thomson. Aussi, je vous propose même jour, même heure la semaine prochaine. Si cela vous convient, bien entendu. » L’autre déglutit, pince les lèvres mais finit par acquiescer. Fauteuil de cuir qu’ils quittent, c’est d’un pas tranquille qu’il le raccompagne jusqu’à la sortie de son bureau. Patient lui adresse un simple regard, aucune paroles et s’en va. Regard froid glissant dans le dos de quidam, psychiatre referme la porte. En voilà un qui terminera incessamment sous peu dans leurs assiettes. Partie de chasse qu’il proposera volontiers à sa moitié une fois rentré. Restant de journée s’écoule sans autre “incident”, néanmoins, celle-ci se fait traînante ; accentuant un peu plus l’excitation, le désir de rentrer chez eux. Car bien que cela soit récent, c’est là une douce addiction qui a prit place. Le fait de savoir qu’il sera là à son retour ou quand bien même, retrouver son odeur une fois la porte franchit. C’est le sourire aux lèvres qu’il conduisit prudemment, mains fermement agrippés au volant de sa sombre Bentley. Le trajet fut légèrement plus long que d’accoutumé, arrêt qu’il s’était obligé à effectuer dans une épicerie recluse. Truffes blanches et excellent vin. Mets qu’il avait partagé, jadis, avec Bédélia lorsqu’ils s’étaient enfuit en Italie. La curiosité de savoir ce qu’il advenait d’elle lui frôla d’ailleurs l’esprit, bien que si elle venait à paraître dans cette étrange New-York, leurs retrouvailles seraient courtes. Son ancienne psychiatre terminerai sûrement, elle aussi, dans leurs assiettes. Son amant n’en serait que plus heureux et ce simple constat suffit à lui arracher un nouveau sourire en coin de lippes. Véhicule à présent garé dans leur allée, c’est sachet de papier en main qu’il sortit, la porte claquante pour être ensuite verrouillée. Pas tranquille, le cannibale remarque alors l’absence de son compagnon. Ce n’est pas plus mal, il pourra ainsi mettre un peu d’ordre dans leur domicile puis préparer le dîner. Paire d’Oxford qu’il retira et laissa dans l’entrée, celui-ci opta pour une paire plus décontractée, bien que toujours habillée, élégante. La cuisine, pièce maitresse de leur demeure, rejointe, c’est toujours avec ce flegme qui lui collait à la peau qu’il délaissa sa veste de costume. Pliée avec soin et reposant sur le dossier d’un tabouret haut, ses extrémités vinrent à remonter les manches de sa chemise jusqu’aux coudes. Tablier scindant parfaitement sa taille, mains à présent lavées, il était temps de se mettre à l’œuvre. Une mélodie classique jouait en fond, accompagnant à présent le rythme du couteau fendant la viande sur la planche à découper. Il s’interrompit lorsqu’il lui sembla entendre le son caractéristique des clefs. Will rentrait à son tour. Myocarde s’emballe, l’impression d’être un adolescent et il sourit, Hannibal. « Bonsoir, mielasis. (chéri) » Mirettes qu’il releva vers son amant lorsqu’il le vit à l’orée de la cuisine. Attitude changeante devant l’expression de celui-ci. « Quelque chose ne vas pas, Will ? » Qu’il finit par demander, prudemment. Couteau reposé avec soin sur le plan de travail en inox, c’est sans un mot qu’il essuya ses phalanges dans le coton immaculé du torchon fraîchement saisit. Rejoignant l’ex profileur, pogne glissa à sa mâchoire, retraçant du pouce la cicatrice ornant sa joue gauche. Hannibal se permettait bien plus de contact qu’auparavant. « Qui as-tu vu ? » Il n’était pas dupe, peu de chose pouvait à présent contrarié son amant à l’exception des “fantômes” du passé.

☽ by Haru ☾



Dernière édition par Hannibal Lecter le Mer 8 Sep - 18:32, édité 1 fois
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Jeu 22 Juil - 22:22



Home, sweet home



Le sentiment réconfortant de familiarité qu’il éprouve chaque fois qu’il passe le pas de leur porte pourrait avoir le don de dissiper, au moins en partie, la brume qui s’est emparée tout doucement d’un esprit qui ne lui avait pourtant jamais semblé à ce point clair que depuis ses retrouvailles avec Hannibal. Tout lui plaît dans leur nouvelle routine, aussi bien ce en quoi cette dernière diffère de n’importe quelle autre dynamique qui siérait à des couples autrement plus équilibrés que le leur (meurtres et cannibalisme, il faut croire, ne sont pas l’apanage de la plupart des idylles) que ce qui la rendrait presque terriblement normale, comme ce surnom affectueux dont Hannibal a pris l’habitude de l’affubler (qui à vrai dire pourrait tout aussi bien être un nom de mets lithuanien compte tenu du fait que Will a fait le choix d’en croire la traduction sur parole).

La présence de ce dernier à ses côtés, ces quelques rituels qui se sont instaurés, tout naturellement, presque insidieusement, entre eux, pourraient presque avoir le don de lui faire oublier tout le reste, tout ce qu’il subsisterait d’intolérable, qu’il s’agisse d’événements extérieurs ou des quelques démons intérieurs contre lesquels il lutte encore, qui n’ont plus grand rapport avec ceux qui l’accaparaient autrefois, mais pourraient bien être tout aussi dangereux. Il n’est sans doute pas pire démon que le passé, et ce dernier ne tarit pas de manière de se rappeler à lui… à l’évidence. Quand bien même il le voudrait, il ne peut pas faire abstraction, aussi, ce semblant de réconfort que la seule présence d’Hannibal suffit à lui faire ressentir ne dissipe que brièvement les autres émotions qu’il cherche tant bien que mal à réprimer.

Hannibal le voit, il le sent, et ne lui laisse même pas même le temps de prononcer un seul mot avant de suggérer que quelque chose ne va pas. Bien sûr qu’il doit le sentir, le comprendre d’office. S’il en est un qui a toujours su voir plus clair en lui que n’importe qui d’autre, plus clair en lui que Will lui-même fut un temps, c’est bien Hannibal. Alors, à l’évidence, il est impossible pour lui de se dérober ou de faire illusion. A plus forte raison que son amant ne se contente pas de comprendre son trouble, il en devine l’origine… Il aurait reconnu l’odeur de Molly qui avait peut-être eu l’occasion d’imprégner ses vêtements en dépit de la brièveté de leur contact que Will n’en aurait pas été surpris. Et même, il aurait trouvé cela plus simple. Mis devant le fait accompli, il n’aurait pas à l’esprit cette tentation toute factice de se dérober au sujet. Il ne le fera pas. L’honnêteté a longtemps manqué à leur relation, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ils le savent, pour que cela marche – et Will veut croire qu’ils le veulent autant l’un que l’autre –, il faut qu’ils soient capables de la transparence la plus totale l’un envers l’autre, c’est même primordial. Peut-être qu’il sait et met cette promesse de transparence à l’épreuve. Peut-être qu’il ne sait pas. Dans un cas comme dans l’autre, c’est du pareil au même, Will doit passer aux aveux.

« J’espérais attendre la fin du dîner pour t’en parler »
, dit-il en jetant un œil au plan de travail mis à contribution, comme bien souvent, par les talents culinaires d’Hannibal, une manière comme une autre de se dérober au regard inquisiteur du cannibale, regard qu’il a renoncé de longue date à éviter, privilège parmi tant d’autres qu’il n’accorde qu’à lui.

Il serait simple de décider de laisser doucement dévier le sujet vers le menu du soir, mais il est évident qu’Hannibal ne le laisserait pas faire, et lui-même ne le voudrait pas véritablement. Tant qu’il n’aura pas articulé cette situation en mots, elle continuera de le hanter. Il est nécessaire, bien au contraire, de la résoudre. Et même si cette perspective ne l’enchante pas le moins du monde, il ne peut s’autoriser aucune alternative, la moindre d’entre elles reviendrait à absurdement rebrousser chemin, et il n’en est bien sûr pas question. Alors, quand bien même il lui en coûte, il attrape la main qu’Hannibal a laissé glisser contre sa mâchoire et la serre dans la sienne, avant de daigner enfin soutenir son regard.

« Molly est ici… »


Il pourrait en dire plus, il songe à en dire plus. Les circonstances de leur rencontre, la façon dont cette dernière l’avait retrouvé, les mots qu’elle avait prononcés, sa propre réaction en le voyant, ce qu’elle lui avait dit au sujet de Walter… Mais rien d’autre que ces mots ne franchissent le seuil de ses lèvres. En dire davantage serait à ses yeux comme chercher à justifier cette rencontre et les circonstances de cette dernière, alors même qu’il n’a absolument rien désiré de tel. Et même s’il devra évidemment se montrer plus précis, ne serait-ce que parce que ces détails leur permettront plus facilement de se… mettre en chasse, il économise pour l’heure ses mots, et les réduit au plus strict minimum.



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Dim 8 Aoû - 16:00

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Bien que la question semblait être tombée de façon naturelle , le psychiatre avait mit une poignée de seconde pour repérer l’odeur bon marché de shampoing imprégnant la chemise de son amant. Effluve qu’il, par ailleurs, lui semblait avoir déjà sentit par le passé. Instant silence, les portes de son palais mental s’ouvrent, révèle scène lointaine, au BSHCI. Will de l’autre côté de la paroi de verre, mariage secret, présence d’alliance… Prénom en écho à l’instant même où sa moitié vient à le lâcher. Molly. Mâchoires se contractent, épaules se tendent, cannibale à l’aspect froid, menaçant et ce malgré l’attitude calme, altière qu’il conservait. Le profiler pourra néanmoins le sentir, cette “nouvelle” ne le réjouit guère, bien au contraire. Hannibal ne pouvait le blâmer, cela devait arriver, que ce soit pour lui ou sa propre personne. Les choses auraient pu être bien pire si Jack c’était retrouvé ici, à la place de la jeune femme. Phalange délaissent faciès couvert de chaume non sans prendre le temps de frôler extrémités voisines, constatant l’absence d’anneau. Il recule, retourne à sa préparation non sans demeurer quelque peut détaché. « Je vois. Comment se porte t-elle ? » Loin de s’enquérir de son état à proprement parlé, c’était là un moyen de connaître plus en détail sa santé mentale. L’envie de la tuer lui avait traversé plus d’une fois l’esprit, par ailleurs, celle-ci était toujours d’actualité. Couteau à nouveau prisonnier de sa dextre, lame d’inox froide mord la chair, tranche en rythme plus soutenu la viande rosé. Poumons tranchés avec minutie et douceur d’accoutumée, le psychiatre laissait l’instrument frapper la planche à découpé en un “tchack” répétitif. Lippes pincés, expression pour le moins fermé, contrarié. Avant bras révélés laissent deviner veines et musculature en action, l’envie de briser les os, force brute et pourtant maîtrisé. « Que t’a-t-elle dit, Will ? » Obstacle à l’évolution du profileur, Hannibal craignait, quelque part, à une forme de régression, rétractation de la part de celui-ci. Efforts qu’il ne désirait voir ruinés, la pointe du couteau retrouva la planche de bois, fiché avec force dans celle-ci. « Espère t-elle te récupérer ? » Jamais. Ô combien jamais il ne laissera cela se produire. Prunelles havanes avisent interlocuteur, analyse, récolte moindre mimiques, micro expression. « Tu sais ce qui va arriver, mielasis.. Nous ne pouvons la laisser en vie. » Lame à nouveau délaissé, mains retrouvent torchon pour y être essuyées. Et il s’approche, Hannibal, rejoignant son amant jusqu’à lui faire face. Fessier retrouve solidité du plan de travail, l’attention quant à elle, le faciès du brun. « C’est là une aubaine que nous offre le destin, Will. Celui de tourner à jamais la page, de parfaire ton évolution. » Carcasse se redresse, avance jusqu’à rejoindre giron de l’autre. « Je ne l’a laisserai pas t’emmener. » Paroles basses, menaces glissées là, aussi bien pour lui que pour elle. Non, le psychiatre le laissera pas partir, pas avec elle. Quant à elle, c’était un obstacle qu’il devrait éliminer au plus vite.

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Dernière édition par Hannibal Lecter le Mer 8 Sep - 18:33, édité 1 fois
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Dim 8 Aoû - 21:02



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La réaction d'Hannibal correspond en tout point à ce à quoi Will s'était attendu, une réaction qu'il a appréhendée et en même temps souhaitée, en réalité, car lui-même sait qu'elle ne peut-être que la réponse sine qua non à une telle situation, imprévisible dans sa forme, certes, mais pas dans sa résolution.

Comme toujours, le cannibale garde contenance, mais Will a appris de longue date à lire entre les lignes. Il sait lire sa contrariété dans chaque mot qu'il n'utilise pas, dans chaque geste qu'il esquisse, dans tout ce qui constitue en cet instant l'attitude qu'il se compose. Quand il lui demande comment se porte Molly, il sait que ce n'est en rien par civisme, ni même par curiosité, mais parce que la réponse à cette question pourra faire entrer en ligne de compte un certain nombre de variables qu'il faudra prendre en considération le moment venu, moment que Will redoute mais sait être malgré tout inévitable.

A cette première question qu'il lui pose, Will répond avec sincérité, et même un certain détachement, pas que ce détachement soit en totale cohérence avec les sentiments qui l'animent en cet instant, mais il lui est plus simple d'accéder à la requête d'Hannibal en se montrant pragmatique plutôt qu'en laissant des émotions-parasites altérer le jugement le plus propice en ces circonstances.

"Elle est perdue", résume-t-il tout d'abord, ce qui en soi est un trait commun à la plupart des individus qui peuplent cette île, car pour ne pas l'être, encore faudrait-il savoir où l'on se trouve, et tout le monde l'ignore. Se sentir trouvé en de telles circonstances est un privilège rare, et Will a bien conscience qu'il doit se battre pour le conserver, car en quelques instants, parfois, oui, doit-il l'admettre, un regard jeté en arrière peut brouiller l'ensemble de ses résolutions. A une exception près. Qu'il a sous les yeux. Et à laquelle il tient plus que tout. "Elle cherche Wally. Elle me cherchait..."

Depuis plus de deux ans, elle errait à sa recherche, et cette pensée inspire à Will foule de pensées contradictoires. Parce que lui, durant ces longs mois, a en réalité à peine songé à elle. Toute l'énergie vive, désespérée, qu'il a déployée à retrouver Hannibal, Molly en avait sans doute convoquée une identique pour le retrouver lui, entreprise ô combien vaine qui avait pourtant dû user sa santé, sa patience et son temps... Ce qui signifie donc qu'elle est fragile. Ce qui veut donc dire qu'elle est vulnérable. Et cela, Hannibal n'aura sans doute aucun mal à le déduire des quelques mots qu'il vient de prononcer. Pour le reste, il n'a pas vraiment besoin d'expliciter les choses, du moins le pense-t-il, car Hannibal les a déjà devinées, et il le lui confirme en effet, en une question.

Espère-t-elle le récupérer ? Oui, il en est certain, et assez convaincu qu'elle a cru qu'il la chercherait avec autant de volonté et de désir qu'elle-même... Elle veut le récupérer, mais si Hannibal doit s'inquiéter de la moindre réciproque, il peut être rassuré. En voyant Molly, Will n'a ressenti ni nostalgie, ni affection. Il n'a éprouvé qu'un léger sursaut d'anxiété... car il a su d'office ce qui allait inévitablement lui arriver. Oui, il le sait, et Hannibal le résume parfaitement : ils ne peuvent pas la garder en vie. A l'instant où il a prononcé son nom - non, à l'instant où elle l'a retrouvé -, son arrêt de mort a été signé. Will est du même avis, mais peine à considérer cette situation comme une aubaine, il y voit davantage une nécessité qu'une chance soudaine qui se présenterait à lui... Il se sent mis à l'épreuve une fois de plus, et il estimait pourtant avoir suffisamment fait ses preuves, justement, pour ne pas avoir encore à en passer par là.

"Personne ne peut m'éloigner de toi"
, répond posément Will en ancrant son regard dans celui d'Hannibal. "Ni Molly ni qui que ce soit d'autre."

De cela, il est intimement convaincu. Ce serait mentir que de prétendre que les doutes ont pour de bon déserté son esprit, même s'il souhaiterait le contraire, mais il est bien une chose qu'il est à même d'observer avec la plus totale, la plus certaine, la plus pure clarté, et c'est le rôle qu'Hannibal doit tenir dans son existence. Il est sa constante, il est sa plus grande certitude. Et non, personne, quoi qu'il advienne, ne pourra faire barrage à ce sentiment de l'ordre de l'absolu.

"Mais tu as raison", reconnaît-il tout de même. "Elle n'a pas sa place ici." Il baisse le regard. "J'ai son adresse..."

Autrement dit, ils peuvent choisir de résoudre ce "problème" rapidement.

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Mar 10 Aoû - 21:21

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“Elle est perdue.” Qui ne l’était pas en arrivant sur cette île, dans cette ville. Hannibal lui-même avait eut besoin d’un temps d’adaptation, certes, cervelle faisant merveille, l’aidant à comprendre bien vite que les choses ne seraient plus comme avant. Mais comme tout à chacun, les débuts furent difficiles. La faute à l’âge, aux blessures précédant la chute.. Silence marqué, le psychiatre observe son amant. Faciès neutre, placide, il écoute. Les prochaines paroles ne le surprirent guère, il s’y était attendu. Molly, dans cette nouvelle vie ou dans l’autre, serait, quoiqu’il arrive, toujours amourachée de Will. Inquiétude et tendresse qu’elle lui portait, compagnon idéal ou âme en peine bonne à manipuler, modelé ? Toujours est-il que, celle-ci ne percevrait jamais le profileur tel qu’il l’était réellement. Jeune femme ne faisant qu’effleurer la surface, acceptant ce qui l’arrangeait, sûrement. Et il réfléchit, Hannibal, se demandant bien comment avait pu échouer le Grand Dragon Rouge face à elle. Psychiatre l’ayant convaincu de la tuer, l’autre avait faillit. Bien entendu, le cannibale aurait lui-même agit s’il n’avait pas été enfermé à l’époque. Peut-être était-ce là une deuxième chance qui s’offrait à lui, à eux. Prunelles havane retrouvent celles beaucoup plus claires de son interlocuteur et amant, contact visuel qu’il appréciait, bien loin de leur première rencontre. « Aucune espérance ou espoir, je la leur briserai bien avant. » Refus que tout efforts soient annihilés, réduit en poussière, pas après toutes ses années à le voir évoluer, le façonner. Il était le seul à l’avoir vu, le seul à le comprendre. Sa moitié. Dextre de nouveau porté à une joue couverte de chaume, pouce passe en douceur sur les lippes de celui-ci, caresse à l’allure d’un touché de plume. « Je ne le permettrai pas. » Hors de question, sinon, tout cela aura servit à rien. La chute, leur retrouvailles et bien d’autres choses encore, sans compter celles en devenir. Pogne libre vient à rejoindre jumelle, visage masculin qu’il prenait en coupe et ce pour y quérir un baiser, contact bref. Fin sourire vient enfin étirer commissures, il cède, accepte. Malgré cela, Hannibal ne reste pas indifférent aux changements de son amant, encore moins face à ses doutes. Will était un livre ouvert qu’il lui était facile de déchiffrer, lire. Son odeur, qui lui était propre, avait prit une note plus acide que d’accoutumée. « Cesse d’y penser, mielasis.. Le dîner sera bientôt prêt. » Tout contact rompu, psychiatre s’éloigne, contourne îlot de cuisine afin de retrouver la viande abandonnée plutôt. Il aurait pu jouer avec son esprit, rendre davantage plus confus celui-ci, mais à quoi bon ? Will semblait assez perturbé pour le restant de la soirée, Hannibal se permettait donc de lui faire une fleur, pour l’instant.

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Will Graham

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Mar 17 Aoû - 15:37



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Will le sait, qui est susceptible d’entraver leur chemin doit être considéré comme un obstacle, quiconque doit être considéré comme un obstacle doit être abattu. C’est une règle tacite, de celles, nombreuses, qu’ils n’ont jamais vraiment eu à fixer mais qui se sont établies naturellement dès l’instant où leur relation a pris ce tournant au fond très naturel. Will n’a pas besoin de l’entendre pour le savoir, il le sait, Hannibal ne laissera jamais qui que ce soit s’interposer entre eux, qui que ce soit le dérober à son attention pleine et entière. Par le passé, bien avant la chute, bien avant leurs retrouvailles, il en avait d’ores et déjà fait le constat. Hannibal ne veut rien ni personne dans la vie du profiler qui ne soit lui, c’était le cas autrefois, c’est encore le cas à présent, et les quelques-uns qui se sont risqués à brouiller cet équilibre l’ont payé cher. Molly le paiera cher.

Que se passerait-il si Will cédait au chant de ces sirènes qu’il n’entend même pas ? Que se serait-il passé s’il avait eu ne serait-ce que la tentation de revenir auprès de Molly ? Il en a une idée plutôt claire. Will ne peut qu’exister dans le giron d’Hannibal, ou ne pas exister du tout. A bien y regarder, on pourrait suggérer qu’il est pris au piège d’une situation inextricable, sa liberté limitée aux frontières de sa relation avec le cannibale. Cela devrait peut-être le concerner, le contrarier, ce n’est pas le cas. Il ne se sent pas entravé en présence de son amant, il se sent au contraire plus libre qu’il ne l’a jamais été. Et c’est cette liberté qu’il craint par-dessus tout de perdre, c’est lui qu’il craint par-dessus tout de perdre.

« Je sais que tu redoutes que je t'échappe »
, répond doucement Will, tandis qu’Hannibal lui accorde, en bon seigneur, une trêve que Will n’a pas vraiment envie d’accepter. Il ne veut pas vraiment remettre cette discussion à plus tard. Quant à suggérer qu’il serait capable de cesser d’y penser, c’est bien sûr parfaitement impossible. Demander à Will Graham de couper court à toute pensée reviendrait à le déparer d’une part fondamentale de son identité, identité par trop cogitante. Non, en aucun cas il ne peut cesser d’y penser. « J'ai peur de m'échapper moi aussi », ajoute-t-il. Pas de s’échapper de l’emprise d’Hannibal, mais de s’échapper à lui-même, à cette identité si brutalement conquise, et qui ne cesse de vouloir lui échapper quand elle est pourtant la seule qui sache réellement lui convenir, la seule qui sache véritablement lui plaire. « Mais ça n'arrivera pas. »

Il le dit avec sincérité. Il le dit avec conviction. Parce que c’est ce qu’il pense bel et bien. Les doutes, la crainte et les incertitudes ont fait leur grand retour dans une vie qui se les seraient bien épargnées, mais il reste une chose dont Will est absolument certain, et c’est du fait que sa place est auprès d’Hannibal, et il défendra cette place, coûte que coûte, peu importe le prix qu’il lui faudra payer, peu importe si ce prix doit être la vie de Molly. Dès l’instant où il l’a revue, il l’a vue mort. Son regret est qu’elle doive l’être de ses mains, mais il l’accepte. Il l’accepte complètement. Quand Hannibal s’éloigne pour poursuivre la préparation du repas, Will le rejoint, agrippe son poignet, approche son visage du sien pour l’embrasser avant de reprendre la parole.

« Je vais mettre la table », ajoute-t-il comme si de rien n’était.

Et très vite, il joint le geste à la parole et s’applique à dresser la table avec l’exigence que requiert une cohabitation prolongée avec Hannibal. Tout doit être fait méticuleusement, élégamment, rien ne doit dépasser, la faute de goût est à éviter. Will est loin encore de maîtriser toutes les subtilités de l’art de la table, mais il est bon élève. C’est une foi, ceci fait, non sans que chacun de ses gestes ne s’accompagne évidemment d’un nouvel exercice de cogitation, parce qu’il est incapable de faire autrement. Ce n’est qu’après un moment qu’il vient se repositionner auprès d’Hannibal.

« J’ai plusieurs conditions », décrète-t-il alors sans détour. « On ne la mange pas », commence-t-il en laissant son regard glisser vers la préparation de son partenaire, qui au passage a l’air particulièrement alléchante. Oui, il parle de Molly. Et c’est la seule fleur qu’il veut lui faire. La tuer oui, la manger non. « On y va dès ce soir », ajoute-t-il, parce qu’il ne pourra pas laisser cette situation durer plus longtemps, même si le risque sera grand que ce crime n’attire l’attention sur lui si qui que ce soit doit connaître son passé marital avec Molly. Plus ils attendent, pire ce pourra être dans tous les cas. Vient alors la dernière condition, peut-être la plus importante, car elle fait office à ses yeux de garantie, de promesses. Celle de rester à lui quoi qu’il arrive. Il se rapproche d’un amant, laisse le plus mince espace entre leurs visages, cherche un regard qu’il a depuis longtemps renoncé à fuir. « Et si je perds une épouse cette nuit, je veux gagner un époux pour le reste de ma vie. »


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Lame de nouveau en main, c’est avec cette minutie qui lui est propre qu’Hannibal reprend la préparation du dîner. Viande qu’il découpe avec douceur, l’acier séparant la chair pour n’en faire que de fine tranche. Bien que son attitude semble détachée, la prise de ses extrémités est ferme contre le manche du couteau, en témoigne les veines apparentes sous sa peau, la musculature de ses avant bras tendu. Toujours dans le contrôle, le psychiatre ne peut échapper au regard de son amant, qui plus est, profiler de son état. Will sait sûrement que cela le contrarie, que c’est là un obstacle de taille qu’il doit éliminer, mais pas que et ses paroles suffisent à l’interrompre. Dextres reposant contre le plan de travail, il l’écoute en silence, jaugeant chaque mot, ne décelant là aucunes fausses notes. C’est de la crainte, oui et il ne peut la cacher, pas cette fois, pas après tout cela. En temps normal, cela ne serait jamais arrivé mais auprès de lui, son amant, le loup se faisait agneau, délaissant son costume de monstre pour revêtir quelque chose d’on ne peut plus humain. Alors oui, Hannibal craignait de le voir changer à nouveau, pire, le voir partir. Le doute est un poison, s’immisçant partout jusqu’à suinte par les pores de sa peau. Pourtant, celui rompt, s’évapore à l’instant même ou le contact chaud de sa main vient à reposer contre son poignet. Bien que les cicatrices habillant l’intérieur de ses poignets ne soient plus qu’un souvenir, celles-ci demeurent sensibles, comme cette horrible marque dans son dos. Le blason des Verger. Souffle imperceptible franchit ses commissures, pour ce soir, il rendait les armes. Bref et tendre baiser signant à ses yeux une trêve. Bien que le contact soit fugace, celui-ci suffit à le détendre suffisamment, notamment pour voir fleurir un léger sourire à ses commissures. Les orbes suivent le mouvement, avisant la gestuelle de son amant jusqu’à ce qu’il disparaisse au salon. L’art de la table, Will en avait retenu les grandes lignes, les plus importantes, bien que moult de petits détails faisaient tâche. L’écart entre les couverts, entre le bord de table et l’argenterie, les traces de doigts sur les verres. D’infimes choses qui passeraient inaperçus pour le “commun des mortels” mais qui, pour Hannibal, était un manque flagrant d’attention, de négligence. Concernant Will, c’était là, sa signature. Les repas en sa compagnie était devenue un quotidien dont il ne pourrait ce passer, tout comme la plus part de ses mimiques ou erreurs. C’était simple, tout cela faisait de Will Graham, ce qu’il était, Will Graham. L’esprit plus léger, le psychiatre glissait en douceur les tranches rougeoyantes dans les assiettes et ce après avoir prit soin de les dresser à l’instar d’une rose. Mélange sanglant et élégant pour un plat plus que banale en soit. Du carpaccio de « bœuf ». Quelqu’un dans la trentaine, non fumeur, sportif, un morceau de choix. Le fil de ses pensées vient à céder sous la voix du profiler, piquant ainsi la curiosité du cannibale dont l’attention se porta entièrement sur lui. Silence qu’il conserve, un vague et bref froncement de sourcil passa les traits si placide de son faciès, mais soit, il n’argumenta point, acceptant cela. La suite ne le surpris guère, c’était même là quelque chose de logique. « Très bien, mielasis.. Nous œuvrerons après dîner. Comment souhaites-tu lui rendre hommage ? » Avait-il ajouté sans relever les yeux vers celui-ci, prunelles détaillant ses assiettes et leur contenu. En tant qu’ex femme, Molly, bien qu’elle ne fût point portée dans le cœur d’Hannibal, méritait quelque chose de spéciale. Certes, il aurait été facile et aisée de simplement la traiter comme du bétail, après tout, il avait bien envoyé le Grand Dragon Rouge la tuer à l’époque, vaine tentative. L’approche du profiler ne lui échappe point et c’est tout naturellement qu’il essuie ses phalanges dans un torchon propre, carcasse pivotant alors vers celui-ci pour apposer ses dextres à hauteur de hanches. Prunelles ancrées aux siennes, le cannibale ne peut que ce délecter de ce qu’il lui offre. Iris claires qui, quelque année encore, lui rappelait un lac tourmenté moucheté de verdure. Aujourd’hui, ces eaux sont bien plus limpides, en témoigne l’étincelle qui l’anime. La dernière condition fut la plus surprenante et ce pour plusieurs raisons à dire vrai. L’initiative de Will pour prononcer de telles paroles, le manquement des formes, la demande tacite sous ceux-ci. Et il demeure coi, Hannibal. Son faciès ne laissant passer aucunes émotions, l’ingestion de l’information ayant prit le pas sur le reste, notamment sa réflexion. C’est soudain, inattendu, surtout venant de sa part. Une main finit par quitter le bassin du profiler, remontant ainsi à la joue de celui-ci pour la lui prendre en coupe, pouce glissant dans le chaume rugueux et sur cette cicatrice laissé par Francis au sommet de cette falaise. Un sourire finit par s’épandre sur ses lèvres, dévoilant sa dentition vaguement tordue. « Voilà un manque de tact on ne peut plus grossier, Will.. » Qu’il lâche dans un souffle, ses lippes frôlant avec douceur celles de son amant. Bref baiser qu’il vient déposer là, celui-ci recule à peine le faciès, demeurant dans son giron, partageant avec lui leur souffle combiné. « Les formes, chéri.. » Les mots glissant sur sa langue en un français parfait. Il était rare pour le psychiatre d’user ainsi de terme affectueux, bien qu’avec le profiler, cela venait naturellement ses derniers temps. Le cannibale semblait se complaire dans cette situation, routine qu’il avait adoptée. Déposant un baiser sur son front, il recula de quelques pas. « Attend moi là, s’il te plaît. » Contact qu’il rompu, c’est d’un pas tranquille qu’il vient à s’éloigner, rejoignant en quelques foulées le salon, notamment le buffet en bois de rosier dans un coin de la pièce. Tiroir ouvert, Hannibal en extrait une petite boîte de velours bleu nuit. Celle-ci en main, c’est tout naturellement et avec calme qu’il revient en cuisine, là où l’attendait son amant. « J’aurai aimé attendre que nous réglions cette affaire, mais l’instant semble tout indiqué.» Commence t-il tout en venant à prendre place auprès du profiler. Regard qu’il lui lance à peine, l’échine ce courbe, non sans cette élégance qui lui colle à la peau. Genoux à terre, l’autre lui sert d’appuie tandis qu’il relève la tête vers cet homme, son égale, sa moitié. « Will Graham, acceptez-vous de me prendre pour époux ? » Demande t-il avec prudence, fine risette lui conférant une pointe de timidité sur son faciès d’ordinaire si détaché. L’humanité prenant bien plus de place aux files des jours. Tandis qu’il parlait, phalanges vinrent ouvrir le petit coffret, révélant une alliance d’or blanc à l’aspect morcelé*, rappelle de cette tasse brisée qu’ils ne pensaient pouvoir recoller un jour. Bien plus qu’un symbole de leur union, c’était là une preuve d’amour, de confiance et d’abandon. « Reste avec moi, Will. Pour le restant de notre vie. »

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Sam 28 Aoû - 18:01



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Les deux premières requêtes qu’il formule tiennent davantage de l’exigence. De ces concessions qu’il attend de sa part car il sait pouvoir les obtenir quand d’autres ne pourraient que les quérir en vain. Il retire, il ne peut le nier, une certaine fierté à pouvoir exiger de lui ce qui nul autre ne pourrait demander, du moins pas sans en souffrir les conséquences. Ce vague froncement de sourcils qui vient froisser un instant les traits autrement lisses de son visage n’échappent pas au profiler, légère contrariété que ses propos ne trahissent pas, puisqu’il approuve sans discuter. Ils œuvreront après le dîner. Pour l’heure, Will n’en éprouve guère d’appréhension. Cela viendra certainement plus tard. Cet instant comme suspendu tolère qu’il ne fasse pas encore concrètement face à la réalité de cette situation, qui exige de lui un nouveau sacrifice. Un parmi tant d’autres, en réalité, mais dont il sait mesurer l’ampleur et la portée. Un parmi tant d’autres, mais sans doute le plus important.

« Je veux seulement qu’elle disparaisse, le plus discrètement possible »
,
répond-il quand Hannibal lui laisse le soin de décider de la manière dont il souhaite « rendre hommage » à son épouse, nouvelle attention qui n’est pas sans témoigner de ce qu’il sait lui concéder.

Pas de tableau, pas de mise en scène grandiloquente, Will veut seulement effacer l’événement « Molly ». De ce lieu, de sa vie, passée, présente et future. Il veut lui nier toute forme d’existence. Pas d’hommage particulier, juste l’assurance qu’elle ne reviendra plus, ni vivante, ni morte, dans sa vie. Il ignore si elle aura parlé de lui à d’autres, c’est une possibilité, et par conséquent, il doit avant tout s’assurer qu’on ne remonte pas jusqu’à lui, ce que la découverte d’un corps permettrait peut-être trop aisément. Ces considérations sont nécessaires, pragmatiques, mais elles l’accaparent bien moins que ce qui se décide ensuite.

Sa démarche a été si spontanée qu’elle l’aurait presque surpris lui-même, à vrai dire. Ce n’est pas une chose qu’il a longuement réfléchie ou préparée, mais elle l’a frappée avec une évidence telle qu’il n’aurait pu en aucun cas s’y dérober… ni ne l’aurait voulu. A-t-il envisagé avant cet instant d’épouser Hannibal ou encore de lui demander sa main – sans y mettre les formes, certes ? Quelque part oui. A l’instant où il l’a retrouvé, il a su que sa vie lui serait dévolue, son existence à jamais liée à la sienne, et qu’il serait pour toujours son amour, son ami, son amant, son tout, son avenir, sa famille. Bien sûr qu’il l’a voulu. Le mariage est une suite logique à ces observations, à ce ressenti profond. Mais non, il n’avait pas songé en se levant ce matin-là qu’il deviendrait le soir même son fiancé – pas plus qu’il n’avait songé qu’il reverrait son épouse, cela dit.

La demande, il le sait, si elle peut seulement être qualifiée de telle, ne correspond à aucun des critères attendus, encore moins par quelqu’un qui, comme Hannibal, est si friand de tradition. Will ne s’en excuserait pas un seul instant néanmoins. La réflexion du cannibale, qui lui reproche sa grossièreté, lui décoche même une fine esquisse de sourire. D’autres moins grossiers ont pu finir à la casserole pour moins que ça, mais si Hannibal doit décider de le cuisiner, Will sait que ce sera d’une façon bien différente. Il lui laisse le temps de digérer l’information, la surprise, qui n’en est pas une que pour lui, la décision de prononcer ces mots si frontalement a presque pris de court le profiler lui-même au moment de les dire, néanmoins sans regret. Ce fin sourire et le baiser qu’il lui adresse suffisent largement à taire toute présomption d’agacement, au-delà de la surprise. Quelques mots glissés dans un français parfait aiguisent son amusement avant qu’Hannibal ne vienne déposer ses lèvres contre son front. Will s’exécute, il attend.

Quand Hannibal revient, c’est pour corriger la vulgarité de sa propre demande en lui accordant l’élégance et la superbe qu’un tel moment devrait mériter. Le sourire de Will s’élargit. Cette proposition très officielle réveille en lui des émotions qu’il n’avait jamais éprouvées. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il se trouve dans une situation disons similaire, mais ce qu’il ressent en cet instant n’a absolument rien à voir avec ce qu’il avait pu éprouver quand Molly lui avait dit « oui ».

Il avait épousé Molly par commodité, et si elle avait eu les larmes aux yeux au moment de l’entendre lui suggérer qu’ils devraient se marier, lui-même n’a pas ressenti cette vive euphorie, cette émotion singulière. Épouser Molly était pratique, c’est tout. Il n’en était pas malheureux, certes, mais en cet instant, il se sent transporté. Il y a quelque chose d’irréel et de presque absurde à ce moment dont il est à la fois témoin et acteur, mais aussi quelque chose de superbe… Il y a tant d’humanité, de douceur et d’attente dans ces mots et dans ce geste, dans ce moment qui restera parmi les plus importants de son existence.

« Bien sûr que tu avais déjà prévu une bague »
, observe d’abord Will d’une voix qui trahit beaucoup trop l’émotion qui lui serre la gorge. Il hoche la tête, son regard ne lâche pas le sien. « Oui, Hannibal, je veux t’épouser. Il n’y a rien que je veuille plus au monde. »

Comme toujours, Hannibal avait tout anticipé, comme toujours, il a cette longueur d’avance sur lui, qu’il ne compte certainement pas lui reprocher. La bague glissée à son doigt trouve une place qui semble plus que naturelle, aussi naturelle que l’est sa place auprès de son amant. Non, de son fiancé. Il en observe le détail, et là encore, elle est si justement à son image, à leur image. Des morceaux brisés, reconstitués. Et cette fois, pour toujours, la tasse ne se morcèlerait plus jamais. Cette fois, pour toujours, ils seraient ensemble.

« Et il n’y a nulle part d’autre où je voudrais être. »
Ni maintenant, ni plus tard, ni jamais. Sa place est ici, avec lui. Elle a toujours été avec lui, peu importe les circonstances. Peu importe combien il a pu lutter pour le nier. Le mariage n’impose pas cet état de fait ni ne le concrétise réellement, il serait resté auprès de lui quoi qu’il advienne, et qu’importe que cet anneau orne son doigt ou non, mais il le symbolise en revanche, et chaque symbole a son importance. « Je t’aime, Hannibal. »

Ces mots n’ont jamais autant compté pour lui, et toutes les fois qu’il les formule, ils ne perdent rien de leur valeur ou de leur intensité, au contraire, chaque expérience, chaque situation, ne confortent pas seulement des sentiments présents de longue date, ils les renforcent. Will, ces mots prononcés, attire Hannibal à lui et l’embrasse avec une fougue qui ne dissimule rien de ce qu’il éprouve, démonstration physique plus que claire de ce qu’il a plus tôt exprimé en mots. Il en oublierait presque de reprendre son souffle. Et ça n’a aucune importance.

« Le dîner va devoir attendre, j’en ai peur », ajoute-t-il entre deux baisers, d’un ton qui ne tient pas tant de la suggestion que de l’argument d’autorité.


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Il avait tout prévu, oui. C’était un fait indéniable. Hannibal avait envisagé cela depuis longtemps maintenant et après que le changement est opéré chez le profiler, son désir de l’épouser, se lier, c’était davantage fait plus grand. À vrai dire, le psychiatre n’envisageait point de continuer sa vie sans lui. Un sourire vaguement amusé vient à fleurir sur ses lèvres suite à la remarque du brun. Cannibale se relève, retrouve stature altière. Doucement, l’anneau fut extrait de son contenant, rejoignant la chair pâle des extrémités de son futur époux, annulaire gauche qu’il encerclait délicatement, parfaitement. Et ses mots, ce n’était pas la première fois qu’il les entendait, certes, mais il en ressentait toute leur force. Glissant avec douceur une main sur l’une des joues couvertes de chaume, la caresse fut emplie de tendresse. « Et je t’aime aussi, Will. » Paroles à peine lâchée que ses lèvres rejoignirent celles de son fiancé, baiser passionné, presque mordant tant il avait ce besoin viscéral d’exprimer le surplus d’émotions qui le parcourait. L’amusement se lu à nouveau sur son faciès, œillade glissant aux entrées froides. « Ce n’est pas un problème.. » Phalanges expertes glissant contre le tissu froissé de sa chemise, défaisant avec lenteur, un à un, les boutons qu’il rencontrait en chemin. « J’ai repéré une magnifique église en ville. Aimerai-tu aller la voir ? » Demande-t-il entre deux baisers, ceux-ci bien plus doux, profonds. Son esprit avait déjà envisagé plusieurs scénarios, une cérémonie privée, certes, mais qui resterait dans les mémoires de chaque habitant. Jack n’était pas là et aux yeux de la justice, il était un psychiatre de renommé, un humain on ne peut plus normal.

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Mar 7 Sep - 22:08



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Ces mots qu’ils ont tant tardé à prononcer sonnent à présent à leurs oreilles comme une mélodie aussi douce que familière. Will ne s’en lasse pas. Il serait bien incapable de s’en lasser. Tout, depuis ce qu’ils sont jusqu’à ce qu’ils font, confirme à chaque instant la force de leurs sentiments mutuels, mais ces mots-là sont à aucun autre pareils, ils renforcent le certain, et confirment l’inéluctable. Bien sûr, qu’ils s’aiment, ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre va même au-delà de ce que ces mots naturellement expriment. Faute d’en avoir de meilleurs, ils se les approprient, et au gré de leurs déclarations respectives, ils se confirment ce qui trop longtemps n’a été que tacite, perceptible pourtant, y compris pour leur entourage, mais jamais complètement assumé ou admis. Ils s’aiment et ils vont se marier. C’est si simple, au fond, d’une simplicité qui confinerait presque à l’absurde. Mais c’est aussi de cette simplicité que découle la beauté de leur relation, beauté terrible pour beaucoup, mais en même temps si certaines. La simplicité découle de l’évidence. Et bientôt, ils seront mariés.

Le baiser qu’ils échangent est passionné, brûlant. Ce que les mots ne suffisent plus à exprimer, leurs corps les pressent de le dire. Jamais, ô grand jamais, Will n’avait imaginé éprouver cette forme d’attirance, pas seulement pour un homme, mais pour n’importe quel individu. C’est quelque chose d’instinctif, qui tiendrait presque de la nécessité, un désir qui oscille entre urgence et bestialité, et qui ne tolère pas d’être réprimé. Fort heureusement, cela a au fond peu de chances d’arriver. Ils se veulent autant l’un que l’autre. Se souhaitent l’un à l’autre quelles que puissent être les circonstances. Et en l’occurrence, quoi de plus idéal que ces circonstances-ci. Ils ont à l’évidence un grand événement à célébrer, et ils l’honoreront dans la communion de leur chair, dans la saveur d’un dîner, puis dans le sang versé… Et ça aussi, ça fait partie du symbole.

Tandis que les doigts de son amant s’appliquent à défaire un à un les boutons de sa chemise, quelques mots adressés entre deux baisers lui soutirent un nouveau sourire. C’est si concret… et pourtant, à aucun instant cela ne l’inquiète. Il éprouve au contraire une certaine impatience. Il veut que les choses soient bien faites, qu’elles soient absolument mémorables, sans quoi il résisterait difficilement à l’envie de faire de lui son mari là, tout de suite, peu importe par quel moyen (en oubliant bien vite que pour l’heure, qu’importe ce que dit la bague de fiançailles à son doigt, il reste le mari d’une autre).

« Je suis presque surpris, à ce stade, que tu n’aies pas déjà publié les bans », répond Will sans le moindre sérieux, bien sûr.

Oui, comme toujours, Hannibal semble tout avoir planifié, et puisqu’il s’agit de leur vie, cela pourrait peut-être le contrarier. Sauf qu’il n’en est rien. Parce qu’il s’agit justement de leur vie. Ce qu’Hannibal souhaite, Will le désire aussi. Le mariage, et la planification de celui-ci, n’est jamais que la continuation logique de tout ce qu’ils sont. Il ne se sent pas obligé, il se sent guidé. Vers ce qu’il avait de toute façon d’ores et déjà désiré. Sans forcément l’avoir conscientisé entièrement, certes, mais quoi de plus naturel, de plus logique, de plus nécessaire qu’un mariage.

« On pourra visiter l’église dès demain »
, confirme-t-il en l’embrassant de nouveau.

Presque malgré lui, naturellement, instinctivement, Will songe à cette église où Hannibal lui avait laissé en « cadeau » son cœur brisé. Une part presque nostalgique de lui-même, d’un temps auquel il ne voudrait pourtant pas revenir, observe qu’il aurait été parfait de se marier là-bas. Évidemment impossible. Mais parfait.




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