▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt avait enchainé pas mal de conneries dernièrement. Et il sait qu'il avait merdé auprès de Klaus mais aussi et surtout auprès de sa mère. Elle devait déjà encaisser beaucoup avec son père dans le coma, et le fils ingrat qu'il était ne l'aidait pas. Alors qu'il devrait... Mais Mutt avait un sale caractère, il pouvait foutre le bordel et s'en mordre les doigts même pas quelques minutes ensuite. Impétueux, colérique, impulsif...
Marion le connaissait... Mais ca n'était pas une raison pour lui faire autant de mal. Et faire du mal à sa mère, ca lui faisait du mal aussi. Même s'il n'arrivait pas à le formuler, ni à l'avouer.
Alors que l'anniversaire de sa mère approchait. Mutt se décida à lui faire une belle surprise. Il voulait lui faire plaisir cette fois-ci et faire en sorte qu'elle ne pense pas à ses soucis. Il voulait que ca soit sa journée rien que pour elle, et il voulait être à ses côtés. Il n'avait pas été un bon fils dernièrement...Oui, il cachait pas mal de choses mais il n'était pas sûr que sa mère soit prête à entendre tout ce qu'il avait pu faire dans son dos. Il avait peur de la décevoir et de lui faire un peu plus de mal.
Quoi qu'il en soit, il avait réussit à aller un peu mieux et calmer ses crises depuis qu'il voyait une psy et que son traitement contre la dépression ne soit pas donné à main levée. (ou en automédication avec certaines drogues qui passent... Pire idée au monde... )
Ce jour là, Mutt arrive devant le travail de Marion avec sa voiture et l'attend sur le parking. Il avait mis Klaus en confidence. Il passerait la soirée avec sa mère de toute manière. Klaus était au courant.
Il avait préparé un sac avec des affaires et des affaires à sa mère. Elle n'était pas au courant. Mutt attendait donc à ce qu'elle sorte du musée pour lui faire signe d'embarquer dans sa voiture. Pas de messages d'anniversaire pour l'heure, il voulait lui dire de vive voix et lui montrer à quel point il l'aimait et pensait à elle. Quand il la voit s'approcher, il se penche vers la fenêtre de sa voiture. (plus son tank, il l'a revendu depuis. huhu.)
" M'man ! Vas-y grimpe. " Lui lance-t-il. " C'est pas grave, laisse ta voiture sur le parking. " Lui conseille-t-il. Il espère juste que Marion ne lui en veuille pas trop de ses absences inopinées, de ses petites sauteries (toutes sauf innapercue) et de ses sautes d'humeur...
On va être honnête, t'as absolument oublié la date de ton anniversaire, Marion. Pour tout dire, ça a vraiment été le cadet de tes soucis. Cela fait un bon moment que t'as pas fêté tes années de vie en bonne et due forme, mais en même temps, ça t'arrange quand même pas mal d'oublier. T'as pas forcément envie, il faut le dire. Il arrive un âge où on ne célèbre pas ses années en plus mais juste ses rides supplémentaires. Bon, tu la vis pas trop mal, ta vieillesse, mais c 'est pas une raison pour prendre de l'âge, pas vrai ?
Donc oui, t'as absolument oublié... En même temps, t'avais d'autres choses en tête. T'as peur qu'Indiana ne se réveille jamais, tu te fais un sang d'encre pour ton fils... En comparaison, le reste, c'est quand même sacrément accessoire. Et ton anniversaire d'autant plus. C'est pas franchement très intéressant. Aussi, quand à ta sortie du travail, tu découvres Mutt, garé à proximité, et qui à l'évidence, t'attend, la surprise est vraiment totale : tu n'as vraiment rien vu venir.
"Mon coeur, qu'est-ce que tu fais ici ? Il s'est passé quelque chose ?"
Oui bon, d'accord, c'est la première chose qui te vient en tête, oui, qu'il est peut-être là parce que quelque chose de grave s'est produit et qu'il a besoin de toi. Mais il a l'air d'aller bien - il est souriant, en tout cas -, et ça te rassure quand même un petit peu.
"Je grimperai uniquement quand tu m'auras dit où on va et ce qui se passe", tu le préviens en lui adressant un regard d'avertissement.
Faire confiance aveuglément à un Jones ? Merci mais non merci, tu les connais, et t'en es une toi-même, alors t'en sais quelque chose. Mutt n'a pas à s'inquiéter, bien sûr que tu ne lui en veux pas, pour quoi que ce soit. Tu aimes ton fils, tu l'aimes quoi qu'il advienne... Mais là, t'as besoin de comprendre à quelle sauce tu vas être mangée, c'est surtout ça qui t'intéresse.
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Sa mère et cette habitude à se méfier de ce que Mutt peut lui préparer. Bon, c'était de bonne guerre, mais cette fois c'était pour la bonne cause. " Merde maman, si j'avais fait une connerie, je ne me serai pas pointé comme une fleur à ton taf. Grimpe... " Avait-elle oublié son propre anniversaire ? Mutt en doutait. Elle était peut être furax qu'il ne lui ai pas souhaité. " Y'a pas de fin de monde, de macchabés planqués dans le coffre ou une histoire saugrenue de relique à la con. Et puis si je te dis tout, ca ne sera plus une surprise. "
Il la laisse cogiter. Bon le rappel du macchabés n'était peut être pas nécessaire non plus. La langue qui fourche c'est régulier pour le jeune Jones. Il espérait juste que sa surprise ne fasse pas un flop et tombe à l'eau. Il avait besoin de voir sa mère sourire un peu et la voir heureuse. Il avait besoin qu'elle aille bien. Peut être l'avait-il négligé pendant trop longtemps. Mais il sortait à peine du chaos de son esprit. Il reprenait goût aux choses. Il voyait de nouveau les gens autour de lui. Et c'était grâce à ses séances chez la psy.
" Ouais bon, j'aurai dû m'abstenir sur l'histoire du macchabé... Allez vas-y... Tu vas voir ca sera cool. T'as rien à t'occuper, t'as juste à grimper et profiter du week end. Surtout ce week-end. Et t'inquiètes j'avais pas oublié... " S'assure-t-il quand même en lui affirmant la chose.
"C'est exactement ce que tu aurais fait", tu répliques avec un léger sourire au coin des lèvres quand ton fils t'assure que s'il avait vraiment fait une connerie, il ne se serait certainement pas pointé comme une fleur à ton taf... On ne sait jamais. C'est pas comme s'il avait l'habitude de faire ça en temps normal, et à situations exceptionnelles... La méfiance est de mise.
Cela dit, tu te rassures. Tu vois le sourire sur ses lèvres, et tu sens qu'il ne te mène pas en bateau et qu'en effet, il ne s'est rien passé. Pas de fin du monde, pas de macchabés planqués dans le coffre (tu grimaces à cette pensée), pas de relique à la con.
"Mais pourquoi tu me ferais une surprise comme ça, venue de nulle part ?" t'insistes, n'y comprenant toujours rien.
Il s'est levé, comme ça, un matin, et a décidé de la surprendre ? Bah... au moins, l'effet de surprise est réussi... mais t'aimes pas être laissée dans l'inconnu et dans l'incompréhension. T'as besoin de pouvoir comprendre et d'appréhender les choses, Marion, et là, tout de suite, t'as l'impression de te trouver dans le flou total, et t'aimes définitivement pas ça. Parce que tu comprends toujours pas le pourquoi du comment. Et oui, ça fait toujours pas tilt dans ta fichue caboche, t'es toujours pas fichue de te rappeler que ce jour est particulier, parce que c'est le jour de ton anniversaire... Tu finiras peut-être par connecter les quelques neurones qu'il te reste, mais pour le moment, c'est pas gagné, et tu restes presque malgré toi dans le flou proche de total.
"Oublier quoi ?" tu reprends en fronçant les sourcils tout en t'installant dans le siège passager.
Tu ne feras aucun commentaire sur ces histoires de macchabées... Tu vous connais, tu sais très bien que ça va tourner au drame, alors t'estimes préférable de t'abstenir. T'essaies déjà de te remettre les idées en place. Tu jettes un oeil à l'écran de ton portable, et c'est au moment de voir la date sur l'écran que tu tiltes enfin... Il était plus que temps, hein ?
"Oh merde... J'avais totalement zappé", admets-tu, défaite. "Pardon chéri. C'est tellement adorable de ta part." Tu passes une main dans ses cheveux, en un geste affectueux et maternel.
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Un bon point pour sa mère quand elle lui assure qu'il serait capable de venir la chercher au travail en cas de connerie avérée. Il se contente de faire une petite moue sans répondre. Par contre sa mère a l'air d'être totalement à la ramasse concernant son propre anniversaire. Mais Mutt ne lui en veut pas.
Elle doit déjà penser à tellement de choses, puis le soucis avec son père à l'hôpital. Il peut comprendre qu'elle ne prend pas de temps de penser à elle. Mais Mutt veut changer ça. Et c'est la raison de son cadeau d'anniversaire. Il veut qu'elle décroche et qu'elle pense à elle. Et il veut l'aider à le faire. Il a envie d'être là pour elle pour toutes les fois où elle a été là pour lui.
Mutt lui met alors la puce à l'oreille concernant son anniversaire et elle percute enfin. Elle n'a pas à s'en vouloir. Mutt veut juste que sa mère passe un bon moment. C'est tout.
" T'en fais pas m'man. De toute t'as rien à penser ce soir. J'espère que la surprise te plaira. " Dit-il un sourire tendre sur les lèvres. " Et j'ai déjà pris un sac d'affaires." Bon il espérait n'avoir rien oublié. Il voulait vraiment que sa mère coupe avec son quotidien à cet instant.
Il se met alors en route jusqu'au SPA en question avec sa réservation.
" Ta journée s'est bien passé ? " Lui demande-t-il pour faire la conversation sur la route et soucieux de savoir si sa journée avait été agréable ou non. Mutt bossait en alternance au musée mais continuait aussi ses cours. Il devait valider pas mal de trucs. Bien que passer en Master lui plaisait bien plus. Les études de terrain c'était plus son truc, ainsi que faire ses propres recherches. Il quittait doucement ce système préétabli pour avoir ses propres lectures, ses propres approches sur des sujets qui l'intéresse. Il aurait quand même voulu avoir son père qui lui aurait donné quelques conseils quant à la préparation de sa thèse. Quoi que... Il avait toujours cette crainte qu'Indy trouve ses travaux trop peu intéressant. Et pour Mutt ca serait une catastrophe dans son apprentissage de confiance en lui.
"Tu sais, un gâteau, et toi qui me chantes joyeux anniversaire, ça aurait déjà été la meilleure des surprises à mes yeux."
Tu le penses, tu ne veux vraiment pas qu'il fasse des pieds et des mains pour toi, même si tu aimes cette sincère preuve d'affection. Tout ce que tu veux, toi, c'est te garantir le bonheur de ton fils. C'est s'il est heureux que tu seras heureuse en retour. Mais ce n'est pas si simple, bien sûr. Et peut-être qu'en acceptant de te faire bichonner, ne serait-ce qu'un tout petit peu, tu parviendras aussi à être une meilleure mère pour ton fils, toi qui as bien trop souvent le sentiment d'être une trop mauvaise mère pour ton fils.
"Mais je suis sûre que la surprise me plaira. Tu y a mis tout ton coeur, alors elle me plaît déjà."
C'est sincère de ta part. Tu ne sais pas ce qui t'attend, mais tu sais en revanche que c'est important. Il fait des efforts pour toi, et tu as la ferme intention de les apprécier à leur juste valeur. Elle lui plaît même énormément.
"Oh tu sais, c'était une journée de travail comme une autre, rien de bien passionnant."
Tu le dis d'un ton léger, parce que c'est la vérité. Ton travail ne t'épanouit pas particulièrement, mais elle n'a jamais spécialement cherché à ce que ce soit le cas. Elle n'a jamais spécialement voulu que ce le soit, même. Il faut bien gagner son pain, c'est tout ce à quoi tu penses, et ça s'arrête là. Tu ne cherches pas véritablement plus loin, et tu n'en vois absolument pas l'intérêt. Tes journées se passent bien... ou en tout cas aussi bien qu'elles peuvent se passer, ce qui n'est déjà pas si mal dans ton cas. Le train-train, la routine, te font du bien, en réalité, ils t'empêchent de penser à Indiana, à la peur qui te ronge à l'idée qu'il ne se réveille jamais. A cette seule pensée, t'as le coeur qui se brise, et t'as besoin de poser les yeux sur Mutt pour te rappeler que certaines choses continuent de compter malgré tout.
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Sa mère l'exaspérait dans le sens où elle peut transformer un évènement particulier en évènement purement banal juste parce qu'elle se fichait bien des manières. Mais Mutt tenait à ce que sa mère sache qu'il était là aussi pour elle. Ce qu'il se passe avec papa n'était pas à prendre à la légère. Mutt était affecté bien entendu, mais Marion l'était aussi. Et Mutt savait qu'il pouvait être une source d'ennuies et de contrariété à lui tout seul.
Marion avait des nerfs d'acier, fort heureusement. Mais jusqu'à quel point ? Mutt n'avait pas envie de voir sa mère craquer. Il a un fin sourire en coin quand elle lui annonce qu'elle aimerait sa surprise quoi qu'il arrive. Il l'espérait. Quand elle lui annonce qu'elle venait de passer une journée banale, sans importance, Mutt rétorque: " Ouais, j't'avoue que ca manque de rouges azymuts et de trésors à récupérer dans le coin. Genre un p'tit crâne de crystal ou deux... Histoire de rendre les journées plus passionnantes. " Il avait dit ca pour déconner mais radicalement, ca leur ramenait à Indiana. Mutt comprend sa bourde au moment de l'énoncer et la boule qu'il ressent au creux de son estomac le confirme. Il marque une pause, son sourire disparait, il a un air sombre qui apparait à la place. " Désolé m'man. "
Ils sont à deux à souffrir en silence de cette absence après tout. Il rebondit directement sur sa journée personnelle. " Ho t'sais... J'suis passé à l'université pour déposer mes comptes rendues au prof Dumbledore vu que c'est mon maitre de thèse et ensuite... Bah, j'suis rentré, j'ai tout préparé. J'ai briefé Klaus pour qu'il s'occupe de la maison. T'inquiètes, je lui ai fait un listing et un double de listing au cas où le chien le mange. Et j'en ai planqué encore une autre. Au cas où Le second listing du listing venait à disparaitre je sais pas trop comment... " Il marque une pause. " Ho merde. " Il fouille dans sa poche et tire un papier. " Elle était là la dernière. Bon bref... Faudrait vraiment qu'il n'ait pas de chance pour que les deux autres listings disparaissent hein ? "
"C'est vrai que pour une île mystérieuse et dangereuse, c'est quand même le calme plat", tu dis avec un léger sourire en coin quand Mutt évoque toutes vos aventures précédentes, qui auraient eu de quoi rompre avec votre routine.
Mais ici, rien ne se passe. Tu n'as pas nécessairement perdu le goût de l'aventure, mais tu devait veiller sur Mutt, et d'une certaine manière, veiller sur Indiana. Être épouse, être mère, c'est une aventure à part entière, et ça tu l'as bien compris. Avec tout autant de rebondissements... Surtout quand votre fils est Mutt Jones, en roue libre constante.
"Ne t'excuse pas, mon chéri."
Oui, cette conversation vous rappelle au souvenir d'Indy, c'est vrai, mais tu penses constamment à lui quoi qu'il en soit, tu ne peux pas faire autrement que de penser à lui, c'est ainsi... Tu l'aimes trop profondément, de tout ton coeur, et tu l'aimeras pour toujours, quoi qu'il advienne, et tu ne veux pas l'ignorer ou l'oublier alors... C'est probablement le mieux, par conséquent, que de parvenir à évoquer ces souvenirs et d'en plaisanter.
"Il me manque, mais il ne voudrait pas que tout ce qui le concerne devienne un sujet tabou. Ce serait compliqué, d'ailleurs. Ton père prend tellement de place !" t'ajoutes avec un léger rire, clairement forcé.
Tu te concentres ensuite sur ce que Mutt peut avoir à t'apprendre de son côté. Il te parle de ses progrès à l'université, et tu ne peux qu'être fière de lui. Mutt t'en a fait voir de toutes les couleurs, mais il a clairement évolué, grandi, mûri. Et t'es définitivement fière de tout ce qu'il accompli. Et t'es convaincue du fait qu'Indy serait tout aussi fier de son côté. Tu ris franchement quand il évoque ces histoires de listing. Et de listing de listing. Ils t'auront tout fait, ces gosses ! Mais tu sais pas ce que tu ferais s'ils étaient pas là. Enfin si, tu le sais... T'as vécu en apnée avant le retour de Mutt dans ta vie. Maintenant... tout n'est pas parfait. Mais tu te sens au moins un peu plus heureuse.
"Tu es devenu très organisé, plus que moi, si tu veux mon avis." Elle fixe un point invisible, quelque part à travers la vitre du véhicule. "Je suis tellement fière de toi, tu sais." Tu tournes ton regard vers lui, un fin sourire aux lèvres. "Et ton père serait fier de toi aussi."
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" Avoue qu'on a déjà connu pire. " Dit-il de mauvaise foi. " ... et okay, on a connu mieux aussi. " Ajoute-t-il à contre coeur. Car c'était la vérité. Mais à vrai dire, le calme plat annonce toujours une tempête à venir et mieux vaut pas trop y penser. Profiter du moment présent. C'est ce qu'on dit non ?
Mais le gros nuage noir reste quand même la convalescence de son père. Celà pèse sur eux. Mutt voudrait un tas de choses qui n'arrivent pas et peut être devrait il cesser d'espérer au final. Parce que ca fait trop mal. Et il en a marre de souffrir comme ça. Bon, il y a eu tout le bazar qu'il s'est passé avec Monty et tout le reste... Mais Mutt était une éponge et là... bah il aimerait bien que son père se réveille.
" Ouais... Il prend de la place. Même quand il est pas là... Il... continue de faire chier. "
Une pointe de colère se fait entendre dans le fond de sa voix. Parce qu'il restait en colère contre lui. Toujours absent. Jamais là quand on avait besoin de lui. C'était un sentiment injuste mais Mutt n'était pas capable de s'en détacher encore pour l'heure.
Mais il avait sa mère, il avait Klaus alors il n'avait pas rien. Il devait se focaliser sur ça et sur le week end qu'ils vont passer ensemble. Parce que ca c'était important: sa mère. Elle était là et elle avait besoin de lui. Ils avaient besoin l'un de l'autre. A défaut d'avoir le père de famille dans les parages. Il a un léger sourire en coin quand elle parle de son organisation vis à vis de Klaus.
" Tu sais, j'ai appris à être organisé avec Klaus. " Non ca ne lui déplait pas, c'est pas le soucis. " Et j'ai dû laver mes caleçons seul. J'ai compris que ca n'était pas autonettoyant. " Ajoute-t-il avec humour. Il regarde sa mère tendrement quand elle lui dit qu'elle est fiere de lui. mais quand elle parle de son père, il baisse les yeux. " Toi, t'es fière, on verra pour l'ancêtre. Il va forcément avoir un truc à dire. " Il marque une pause et ajoute. " A commencer par ma relation avec Klaus... " Car il redoutait son avis sur la question.
Au fond, ni toi ni ton fils n'êtes de toute façon capables de mener des trains de vie simples et paisibles. Quand c'est le cas, vous vous en plaignez, quand ce n'est plus le cas, vous vous en plaignez aussi. Vous n'êtes jamais totalement satisfaits... sauf en quelques rares exceptions... et durant ces exceptions toutes particulières, vous ne vous en rendez généralement compte que quand elles sont passées. T'es d'un naturel franc, Marion, mais t'as quand même l'impression d'avoir manqué tout un tas de choses en ce qui concerne Indy. Toutes ces choses que t'aurais dû lui dire plus souvent et que t'es terrifiée à l'idée de n'avoir jamais l'occasion de les dire. T'essaies d'y penser le moins possible, mais c'est impossible. Il est dans tes pensées constamment, et même si, de la part de Mutt, c'est affectueux, tu aimerais que, des fois, il ne se protège pas à ce point de ses propres sentiments pour tacler son père et juste admettre à quel point il le veut dans sa vie, lui l'ancêtre casse-pieds... tout comme toi-même t'as besoin de lui dans sa vie.
"J'aimerais parfois que tu parles de lui sans colère...", tu reconnais... pas d'un ton réprobateur, uniquement comme un constat. Parce que c'est le cas. Tu n'estimes pas que cela vous rende service de laisser la rancoeur prendre le pas sur tout le reste.
Tu n'insistes pas pour autant, tu reportes toute ton attention sur lui quand il affirme qu'avec Klaus, il a appris à s'organiser... tant mieux en même temps, parce que t'as beau adorer Klaus, c'était définitivement pas du luxe pour s'assurer qu'il ne dise et ne fasse pas n'importe quoi. Tu souris plus franchement quand il affirme reconnaître, dorénavant, que ses caleçons ne sont pas autonettoyants. Tu ne peux que t'amuser de ses réflexions... même si à une époque, on ne va pas se mentir, tu te posais quand même de sérieuses questions sur l'hygiène de ta progéniture... mais c'était un ado... et tous les ados ont visiblement un gros problème d'hygiène.
"Lâche-lui du lest, à ton père... Tu sais, en voyant que Klaus te rend heureux, eh bien il sera heureux. Il n'est pas aussi revêche et intraitable que tu l'imagines. Il a juste du mal à exprimer ses émotions, et je te signale que tu n'es pas mieux."
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Parler de son père sans colère ? le soucis, c'est que c'était plus fort que Mutt. Et alors qu'aujourd'hui, il avait compris ce que son fort intérieur voulait crier haut et fort à son paternel, celui-ci ne l'entendait plus. Il ne réagissait plus. Si Mutt voulait faire tellement réagir son père, c'est parce qu'il a besoin qu'il le remarque. Qu'il le voit. Qu'il ait une approbation pour une fois venant de sa part. Alors Mutt répond d'abord par un haussement d'épaules avant de répondre en grognant entre ses dents:
" Ouais bah, clairement, il le cherche... " Mauvaise foi quand tu nous tiens.
Il sait très bien que sa mère aussi avait son lot de bagage concernant son père. Qu'elle savait très bien ce qu'il voulait dire par là, mais elle prenait bien entendu sa défense. Ce qui ne peut lui reprocher d'ailleurs.
Il se confie d'ailleurs sur l'histoire avec Klaus. C'était ce qui le stressait le plus dans cette histoire. Que son père n'accepte pas sa sexualité et son choix de vie. Il sait déjà qu'il va penser qu'il le fait exprès. Que c'est juste pour l'emmerder. Il le voit venir gros comme une maison même !
Bon, d'accord, Mutt de son côté, niveau caractère n'est pas mieux. Il est bien le fils de son père. Mais ca il ne va pas l'avouer. Il avait le caractère de la famille de toute manière.
" On verra... Perso, je sens que ca ne va pas bien passer. C'est comme l'histoire des études. Il m'a bien pris la tête. Alors découvrir que son fils est... " Il laisse en suspend ses mots sans s'y arrêter. " Bref... Tu vois ce que je veux dire. Et je suis pas comme lui alors arrête ! " Dit-il en grimaçant. " Le seul truc dont j'ai VISIBLEMENT hérité, c'est son tarin qui me fait la moitié du visage. " Continue-t-il. (même si on sait que son nez est très bien. )
Tu te contentes de lever les yeux au ciel face à la mauvaise foi de ton fils. Ce n'est pas exactement comme si t'allais parvenir à lui faire changer d'avis maintenant, et ça tu l'as parfaitement compris... Tu sais aussi qu'il n'est pas tant en colère que désemparé, et ça, c'est évidemment une chose que t'es totalement capable de comprendre de ton côté, et que tu te verrais définitivement mal lui reprocher. Donc bref, tu laisses couler... de toute manière, c'est ton anniversaire, pas vrai (il paraît), t'as clairement pas envie de te prendre la tête avec tout ça, là, maintenant... vraiment, ce sera sans toi, sans façon, merci bien.
Parler de comment Indy réagirait ou non face à telle ou telle situation semble assez vain également, dans le fond. C'est comme si vous batailliez contre des moulins à vents, tous les deux... Vous pouvez bien vous imaginer tout ce que vous voulez à l'heure actuelle... mais va falloir être réaliste, au bout d'un moment. La vérité, c'est que vous avez pas la moindre idée de ce qui se passe vraiment ni d'à quoi vous attendre... Et présumer qu'Indy fera une scène à Mutt du fait de sa relation avec un homme, au moins, c'est présumer du fait qu'il finira par se réveiller.
"Même dans ta manière de te défendre de lui ressembler, tu lui ressembles", tu dis avec un tendre sourire. "Et dans le fond, quoique t'en dises, je sais que t'en es fière."
T'es sûre de pas te tromper à ce sujet. Il pourra bien protester autant qu'il le voudra, on t'ôtera définitivement pas cette idée de la tête, et Mutt encore moins que n'importe qui d'autre. Vraiment, il perdrait largement son temps à essayer de te faire avaler tu sais pas quelle salade concernant son ressenti vis-à-vis de son père.
"Et tu oublies votre plus gros point commun." Tu souris. "Moi", t'ajoutes avec dans le regard cet air de ne-me-contredis-surtout-pas. "Je vous mène tous les deux à la baguette", t'ajoutes ensuite d'un ton ravi.
Si seulement, hein ! C'est clair que ça t'aurait sauvé la mise dans pas mal de circonstances.
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Bon Mutt et Indiana se ressemblent beaucoup. Même au niveau de leur mimique. Mais bon, notre jeune garçon était buté et il avait besoin d'en vouloir à son père pour une tonne de raisons. Et s'il avait envie de se plaindre de lui, il le ferait. Et puis... la situation était tellement injuste qu'elle le mettait en colère. Et il continuera de lui en vouloir. Même si ca n'était pas de sa faute et qu'Indiana serait bien mieux éveillé que dans un lit d'hôpital. Mais au fond, c'est aussi la souffrance de Mutt qui parlait. Il souffrait de son absence, il souffrait qu'il ne soit jamais là quand il faut. Son père ? Il en avait besoin plus que tout...
" Mouais... " Répond-t-il en faisant la moue. " Il m'agace, c'tout. Et je ne suis pas tout à fait d'accord. " Il dit ces mots en les mâchant à moitié.
La suite commence à faire de nouveau sourire Mutt qui regarde sa mère avec tendresse. Il finit par rire ouvertement. " Ouais charrie pas ! C'est même pas vrai ! " Mais il le dit avec tout sauf animosité, vu son grand sourire et ses yeux pétillants.
Ils arrivent bientôt à l'endroit de la surprise et Mutt gare la voiture, avant de prendre leur sac dans le coffre.
" Prête pour le meilleur week end de ta vie ? "
Celà lui fera du bien de passer du temps avec sa mère. Juste tous les deux et puis, il avait envie de prendre soin de sa petite maman chérie qui en avait déjà trop vu dernièrement. Il savait qu'elle souffrait autant que lui voir plus, même si elle ne le montre pas. Et il ressentait cette culpabilité de ne pas être si fort pour la soutenir.
Ils entrent et Mutt donne son nom pour la réservation. Ils avaient une partie de SPA pour eux, et sa mère aurait le droit à une gamme de massage qu'elle peut choisir.
" Dis moi que ca te plait. " Lui dit-il les yeux pétillants. " On oublie ce qu'il y a dehors. Toi tu profites à fond, tu le mérites. Car je sais comment je suis. Je ne suis pas facile à vivre. "
Tu ne vas pas chercher à le convaincre, et ce pour une bonne raison... c'est que tu sais combien il est borné, aussi borné que tu peux l'être toi-même. Tu ne parviendras pas à lui faire entendre raison, et il ne sert sans doute à rien de t'y efforcer. Il a hérité de ton père, mais de toi également, cette fierté sans borne qui vous pousse parfois à la mauvaise foi la plus totale. A partir de là, y a pas grand-chose à faire, en réalité, à part soupirer et ronger son frein. Tu voudrais, évidemment, que les choses soient autrement, et que Mutt ait une relation plus apaisée avec... eh bien... son père, peu importe son état, parce que ses réflexions te font du mal, indirectement, mais tu sais que c'est sa manière, à lui, d'exprimer sa douleur, et tu peux pas franchement le lui reprocher. Ni lui, ni toi, n'avez jamais été franchement doués pour ce genre de choses, faut bien le dire.
"Tu mets la barre très haut, tu as l'intention d'être à la hauteur... J'en attends beaucoup maintenant que tu m'as dit que ça allait être le meilleur week-end de ta vie", tu le charries avec un grand sourire aux lèvres, parce que tu t'en fiches bien, que tout ne soit pas parfait... si tu es en présence de ton fils et que vous pouvez passer un bon moment ensemble, tu es sûre et certaine que ça ne pourra être qu'une bonne chose.
Et en effet, il a vu les choses en grand, en te mitonnant un séjour dans un spa particulièrement agréable et au cadre idyllique. C'est parfait, et tu te sens impatiente à l'idée de te débarrasser de toutes tes tensions dans un bain à remous où tu passeras des heures. Et pourtant... la première réflexion qui te viens...
"Mutty... c'est beaucoup trop ! ça a dû te coûter une fortune !" tu commentes, non pour lui faire un reproche mais parce que tu ne veux sous aucun prétexte qu'il se ruine pour toi. Il a déjà beaucoup à faire et à penser, t'as certainement pas envie de devenir un poids financier pour lui pour quelques heures de détente.
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" Ne me sous estime pas m'man. " Dit-il avec un air malin. En matière de surprise, il était rodé et c'était son truc de faire plaisir à ses proches. Bien qu'avec Klaus ca avait fini par déraper plusieurs fois. Mais disons que c'était la faute à pas de chance. (ou parce que ni l'un, ni l'autre n'arrivent à se poser des limites. Il faut dire ce qui est. Avec Marion ca ne sera pas pareil)
Il la laisse découvrir la surprise avec un léger sourire en coin, qui n'est pas sans rappeler l'héritage que lui a laissé son père. Sa mère est aux anges mais elle pense tout de suite à ce que Mutt a pu dépenser. Il secoue la tête. Cette fois, c'était légal. En réalité, il avait eu un bon filon et c'était un ami qui lui a donné une belle remise pour qu'il puisse passer du temps ici. Il a décidé alors d'en faire profiter sa mère.
" Ca tu ne t'en occupes pas. " Assure-t-il. " Vraiment pas et c'est peu cher payé pour tous les tracas que je te fais subir. " Il passe un bras autour de ses épaules pour la serrer doucement contre lui. " Tu le mérite maman. T'as le droit de souffler. Et là, c'est obligatoire. Je veux que tu souffles et que tu décroches un peu. "
Il l'avait dit avec douceur mais il y tenait. Il voulait que sa mère relâche un peu la pression. Avec tout ce qu'il se passait, il n'était pas dupe, elle devait se faire un sang d'encre. Et en tant que fils, il voulait prendre soin d'elle. C'était tout à fait normal. Et il aimait sa mère plus que tout.
Il lui fait un clin d'oeil en l'invitant à entrer dans les vestiaires. Mutt avait aussi l'intention de passer du temps avec elle. Car avec ce qui s'est passé avec son père, il a bien pris conscience que ses parents n'étaient pas éternels.
" On va se changer et on se retrouve après ? Tu me diras ce que tu veux faire. Moi je te suis. Ho et il parait qu'il y a une sorte de petit goûter après. "
Tu ne sous-estimeras jamais ton fils, quoi qu'il puisse en penser. C'est tout l'inverse, même. Tu as une immense estime pour lui, et une admiration sans borne. C'est sûr, quand t'es trop sévère et que tu te perds en remontrances, peut-être que ça ne se voit pas, mais ton comportement, dans ces moments-là, n'est jamais rien d'autre que la marque de l'admiration profonde que tu voues à la chair de ta chair. Non, tu ne le sous-estimes pas, en revanche, tu le connais mieux que lui-même, et contre cela, il n'y a absolument rien qu'il puisse faire.
T'affiches un air plus que sceptique quand Mutt affirme que tu ne dois pas te préoccuper le moins du monde de tout ceci, et que le prix qu'il a dû payer n'est pas grand-chose... Mouais... tu vas quand même te renseigner et t'arranger pour payer tout ce qui ne l'a pas encore été au cours du week-end.
"Si tu voulais compenser pour tout ça, tu aurais dû m'offrir un séjour dans un palace cinquante étoiles, mon chéri", tu dis pour le charrier, avant de tout de même ajouter, histoire de ne pas le vexer : "Tu ne me fais rien subir du tout."
Bon, tu vas pas faire comme si t'éprouvais aucun tracas du tout, hein, ce serait clairement du foutage de gueule, mais tu ne lui en veux pour rien, et tu n'estimes pas que Mutt a besoin de se racheter pour quoi que ce soit. En revanche, il a raison, t'as clairement besoin de lever le pied. T'aurais pu le faire avec une promenade dans les bois sans passer par la case spa mais... bref, oui, ça va te faire du bien, et tu veux quand même qu'il sache que tu apprécies son cadeau à sa juste mesure, surtout qu'il n'a pas dû être donné.
Vous vous laissez le temps de vous changer respectivement. Tu reviens vêtue d'un maillot de bain et d'un peignoir après avoir examiné scrupuleusement tout ce qui pouvait bien être proposé par le site.
"Je commencerais bien par les bains à remous, qu'est-ce que t'en dis ?"
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt lâche un léger rire quand elle lui affirme qu'il aurait dû lui payer un 5 étoiles pour les misères qu'il lui a fait. Il sait que c'était pour l'embêter. Mais Mutt était peut être une tête brûlé et tout ce qu'on veut, il sait parfaitement quand il dépasse les bornes. (avec un temps de retard mais il le sait) Il s'en suit une légère grimace avant qu'il n'affirme:
" Ouais, quand je deviendrai millionnaires, ca pourra se faire. " Répond-t-il aussi avec humour. Même si au fond de lui, il s'en voulait.
Il sait pertinemment que tous les gosses n'en font pas autant. Surtout qu'elle a été jusqu'à l'aider à camoufler un meurtre... Ouais, on ne fait pas dans la dentelle chez les Jones. Et encore, le jeune garçon garde d'autres secrets qu'il ne dit pas à sa mère afin de lui éviter encore plus de soucis. Il lui en donnait déjà assez.
Ils vont se préparer chacun de leur côté ensuite pour se retrouver. Mutt arbore un fier peignoir blanc au dessus de son maillot de bain avec le nom de l'institut. Contrairement à Marion, il y va à la cool et n'a pas regardé encore ce que l'endroit propose.
" Tout c'que tu veux m'man ! Je te l'ai dit: c'est ton anniversaire ! Donc tu choisis ! "
Il la suit donc jusqu'aux bains à remous où il prend place après avoir retiré son peignoir. Et se glisse dedans. Mine de rien, cette petite séance au SPA ne sera pas de refus. Il est en pleines révision qui plus est... Il sent doucement son corps se relâcher dans la chaleur ambiante et réconfortante du lieu.
" On devrait faire ca plus souvent... " Dit-il dans un soupir. Même si, mine de rien, il pensait quand même à ses révisions. " Que suis-je devenu ? " Dit-il avec humour. " Voilà que je n'ai que mes révisions en tête... Ca va pas ça... " Commente-t-il en riant.
"Je sais pas ce que t'attends pour l'être", tu chambres gentiment ton fils quand ce dernier lui dit en plaisantant qu'il lui offrira son séjour en hôtel 5 étoiles quand il sera devenu millionnaire.
Vous n'avez évidemment pas besoin de rouler sur l'or pour être heureux, ni l'un ni l'autre. Vous n'avez pas besoin de rouler sur l'or pour être heureux, parce que vous aviez surtout besoin de la présence l'un de l'autre, et vous êtes là, à présent, vous êtes là, prêts à vous soutenir.
Vous vous séparez juste le temps de vous préparer mutuellement, et quand vous vous retrouvez, sans avoir de programme fixé en tête, t'as du moins une bonne idée de ce que t'as envie de faire, et de ce qui ne te tente pas du tout. Mais pour le reste, t'as quand même bien l'intention de te laisser porter, et tu devines que c'est le cas pour Mutt également... D'autant que ce dernier semble fermement décidé à n'agir que pour te faire plaisir. Cela te touche, bien sûr, mais tu n'as pas envie non plus qu'il se prive de passer un bon moment sous le prétexte qu'il ne se sera intéressée qu'à ce que toi tu peux bien vouloir.
"Si tu veux que je passe un bon moment, il faut qu'on fasse des choses qui te plaisent aussi", tu le préviens avec un sourire empli de tendresse maternelle.
Mais pour commencer, les bains à remous. Tu plonges dans l'eau chaude et remuante avec un soupir de satisfaction. Tu sens tes muscles se délasser à vue d'oeil. T'avais vraiment besoin de tout ça, t'avais vraiment besoin de te laisser aller et de te détendre. Tu fermes les yeux et tu souris quand Mutt affirme que vous devriez faire ça plus souvent. Si seulement ! C'est sûr qu'à ce sujet, ce n'est pas toi qui dirais non, Marion.
"Ah non, hein, on ne pense pas aux révisions. De toute manière, je suis sûr que tu es plus avancé sur ton travail que ce que tu peux bien affirmer."
Et t'es fière de lui, fier de son investissement, et fier de son travail.
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