▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Ca faisait deux semaines depuis leur séparation violente. Deux putain de semaines qui avaient semblé être une éternité. Il était chez sa mère actuellement, il n'allait pas rester à l'appartement tout seul, et tout chez lui, lui rappelait Klaus. Il ne pouvait plus rester dans ces murs. Et au moins, Marion avait un œil sur lui. Il avait bien entendu emmené le chien avec lui.
Il n'avait pas remis son nez dans ses cours. Il n'en avait plus envie... Il était juste apathique toute la journée. Abruti par ses médocs et aussi abruti par les programmes à la télévision. Et Mutt s'était pris de passion pour une sitcom débile depuis le début de la semaine.
Bon Marion sur les talons, elle ne le laissait pas faire non plus. Déjà, il devait promener le chien. C'était son chien après tout. Elle lui donnait des trucs à faire obligatoire à la maison et s'il ne le faisait pas, elle faisait en sorte de le tirer pour qu'il le fasse quand même et qu'importe l'heure.
Alors qu'il était enroulé dans une couette à regarder la télévision d'un oeil vitreux, son chien avachi dans le même canapé que lui. (c'est à dire le chien prenait les trois quart de la place quoi) Il sent la vibration de son téléphone. Sur le qui vive, pensant que c'était peut être Klaus qui lui répondait enfin, il dégaine l'appareil et regarde le message.
Il soupire de déception en voyant que c'était sa mère. Il ouvre et lit. Elle lui demande d'aller faire les courses pour ce soir, la liste est accrochée sur le frigo, elle risque de rentrer plus tard que prévu. Limite, elle sous entend que ca serait bien qu'il avance le diner. Il prend une longue minute, à fixer le plafond avant de bousculer Indy pour qu'il descende de là et qu'il le laisse aussi se bouger. Il se traine et enfile un jean qui traine et des baskets. Il se trouve un sweat à capuche dont il remonte la capuche sur la tête. Il tire les ficelles pour la resserrer autour de son visage. Il fait le tour de la cuisine qu'il commence à bien connaître par cœur et cherche les sacs de courses.
Après avoir dit à son chien qu'il reviendrait bientôt. Mutt sort de là, balance les sacs dans sa voiture et va jusqu'au centre commercial. Il gare son tank de compétition. (il l'a toujours) Puis va chercher un caddy pour se diriger ensuite dans le magasin. Il sort la liste de courses qu'il avait trouvé sur le frigo. Les coudes sur caddy, il commence à regarder les rayons et balance d'un air nonchalant les articles dans son caddy, tout en barrant au fur et à mesure lorsqu'il trouve quelque chose.
Puis au détour d'un rayon, il lève le nez et il le voit. Ou il croit voir la silhouette... De Klaus. Le monde autour de lui disparaît, il sent son cœur se serrer dans sa poitrine et il ne voit plus que sa présence. Il en oublie directement ce qu'il fiche là. Il reste une seconde figée et le voit disparaître dans le rayon des alcools. Il comprend immédiatement.
Mutt doit lui parler. Il lui refuse la conversation mais il DOIT lui parler. Rattraper le coup. Il ne veut pas que Klaus croit qu'il l'ait trompé avec cette nana et puis le voir se diriger vers ce rayon... C'est pas ce qu'il voulait putain... Pas après tout ça. Le regard fixé vers son objectif, il marche d'un pas rapide jusqu'au rayon en question. Il arrive au bout et il voit Klaus le nez à choisir des alcools.
Il ne veut pas lui laisser le temps de réagir. Mutt fonce directement vers lui, lui montre sa présence en posant une main sur son épaule. Sa gorge se noue en le voyant, ses yeux se remplissent de larmes mais il arrive à lui dire.
Tu réponds pas à mes messages... Klaus... Il prend ce visage qui l'avait tant manqué entre ses mains. S'il te plait. On doit parler... Je sais... Je sais que j'ai fait le con et que j'aurai dû tout te dire... Je vais tout te dire. Je te le promets mais j'ai jamais rien fait avec cette meuf ce soir là. C'était pas ce que tu crois, c'était pour... Il marque une pause. C'était pour du travail... Pas très légal et elle a commencé à me faire du rentre dedans et j'ai refusé ses avances. Mais je te jure que j'ai une explication à pourquoi j'en suis arrivé là alors laisse moi te parler je t'en supplie. Il avait lancé la discussion directement pour ne pas se défiler et avec la peur sournoise qu'il se tire avant qu'il n'ait pu lui dire quoi que ce soit. Lui montrer qu'il était prêt et que c'était pas ce qu'il croyait. Vraiment pas. Et arrête avec ça... Il baisse le regard sur les bouteilles d'alcool qu'il lui prend des mains pour les remettre en rayon. C'est ma faute et je suis désolé. Je nous ai fait du mal parce que je me calfeutre dans mon mutisme. Il baisse la tête, honteux. C'est p'tet trop tard, j'aurai dû parler ce soir là et j'en prends la responsabilité. J'ai tout fait foirer.
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Ven 3 Juin 2022 - 17:26
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feat. Mutt
Klaus s’était rarement autant détesté que ces derniers jours. Non, en fait, il ne s’est jamais autant détesté que ces derniers jours, point. Dès l’instant où il a tourné les talons, laissant Mutt seul avec celle qu’il avait cru être sa maîtresse, il avait enchaîné les conneries à un rythme hallucinant. Son premier réflexe avait été de passer la porte du premier bar venu… Après des mois d’abstinence, voilà que Klaus replongeait tête la première. Un verre, deux, trois… Il a arrêté de les compter. Il s’en fichait… Il voulait juste se mettre une mine monumentale. Mutt était celui qui le poussait à devenir la meilleure version de lui-même, à faire tous les efforts, à ne jamais flancher, mais sans lui… sans lui, plus rien n’avait de sens ou d’intérêt, de toute façon. Rien du tout… Sur le comptoir du bar où il enquillait les boissons de plus en plus forte, son téléphone n’avait pas arrêté de sonner. Klaus avait dû se faire violence pour résister à la tentation de répondre, mais il n’avait pas flanché… Bien sûr, il n’avait pas résisté à la tentation d’écouter ses messages, mais ils étaient tous inaudibles, et surtout, ils ne lui apprenaient rien… Mutt semblait résigné à ne surtout pas lui dire sa vérité, et donc… Donc, Klaus, même s’il en mourait d’envie, ne pouvait pas revenir.
Putain, ça allait vraiment s’arrêter comme ça ? ça le tuait de devoir l’admettre, malheureusement, tout prête à le croire, oui… Et dire que la veille, en dépit de tous leurs bas, il avait été convaincu que les hauts prendraient toujours le dessus, et que d’ici quelques mois à peine, il serait l’heureux époux de l’homme de sa vie… Maintenant… Il n’est plus rien. Et il n’a plus personne. A peine capable de tenir debout encore, on l’avait viré du bar… Errant comme un abruti dans les rues de la ville, Klaus ne savait pas où aller. Retourner à l’appart ? Pas question, bien sûr. Tant pis pour toutes ses affaires restées là-bas, il n’aura clairement pas la force d’y revenir. S’il y revient, il n’aura peut-être pas la force d’en repartir. Il avait commencé à faire chemin jusque chez Ben, et finalement, il s’était abstenu. Il ne voulait pas affronter la déception de son frère, d’aucun de ses frères… Il était un raté fini, sa relation avec Mutt, si chaotique soit-elle, est peut-être la seule bonne chose qu’il ait réussi dans toute sa vie. Il n’a pas envie de s’entendre dire qu’il a tout foiré, et encore moins qu’aucun de ses frères ne se mette en tête de le rabibocher avec Mutt. Non, il est pas encore prêt à leur en parler… et puis, s’il avait dû le faire, ça aurait direct semblé trop… réel. Et si Ben voyait qu’il a bu… Non, il avait déjà suffisamment encaissé pour une seule soirée.
Son téléphone avait sonné. Cette fois, ce n’était pas le numéro de Mutt. C’était un numéro inconnu. C’était Dave.
Du reste de sa soirée, il n’a aucun souvenir, l’alcool a déposé un voile inconfortable sur les événements. Dave lui a assuré qu’il ne s’est rien passé… C’est sûrement vrai, mais il a tout de même le souvenir d’un baiser, rapide… absurde… C’était Dave qui l’avait rejeté, cette fois… Et Klaus en se réveillant dans l’appartement de cet homme qu’il avait autrefois tant aimé, avait éprouvé de lui-même le plus puissant des dégouts.
Le reste de ses journées, il les avait passé « à l’ancienne ». A boire plus que de raisons, à squatter des lieux improbables, à ignorer les appels de Mutt, les appels de Dave, de ses frères, de tout le monde… Il avait su éviter certaines anciennes fréquentations, au prix d’un certain effort. Pas de retour aux drogues dures pour Klaus, en revanche, il y a sans doute plus d’alcool que de sang dans son organisme à l’heure actuelle.
Il est encore tôt, mais Klaus est loin d’être sobre au moment de refaire le plein, armé d’une carte de crédit qu’il a chourré dans le sac d’une pauvre vieille qui n’a absolument rien remarqué. C’est pas cool mais… tant pis. Alors qu’il remplit son chariot des poisons qui occuperont le reste de sa journée, il entend une voix trop familière. Sa voix. Il se fige, relève la tête. Évidemment qu’il est là, évidemment que ça devait arriver. Ils se retrouveront toujours, Klaus l’a toujours su. Mais à quoi ça sert s’il doit constamment le perdre à la fin. Il le regarde à travers ses yeux vitreux. Il se demande s’il n'est pas tout simplement en train de l’halluciner, mais au contact de ses mains sur son visage, il est sûr que c’est vrai, y a que lui pour provoquer ce putain de frisson qui imprègne tout son être. Il a envie de reculer, mais il se sent comme paralysé. Putain, il savait que ça arriverait. C’est pour ça qu’il voulait plus le voir, qu’il avait évité son message. C’est si difficile de se détourner de lui quand il l’a sous les yeux.
Il aurait fallu qu’il parle, oui, mais avant. Maintenant, c’est trop tard… Pas vrai ? Il lui promet de tout lui dire, lui promet que cette meuf n’est pas son amante, qu’il baigne dans des affaires louches. Oui, il dit tout ce que Mutt aurait voulu qu’il lui dise. Mais c’est trop tard, pas vrai ? Klaus a merdé de toute façon. Mutt ne doit pas lui pardonner ça ? Et Klaus lui… il détruit tout ce qu’il peut obtenir de plus beau.
« C’est trop tard Mutty. Tu crois que tu veux me reprendre mais c’est pas vrai. » Klaus reprend la bouteille que Mutt lui avait retiré des mains et en retire le bouchon pour en boire une gorgée au goulot. « Mais vas-y, je t’écoute. »
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Mutt avait peur de l'issu de cette discussion et quand Klaus refuse de se remettre avec lui. Lui dit que ca n'est pas la peine, celà fait un nouveau choc violent à Mutt. Autant que les bouteilles qu'il semble s'enfiler sous son nez. Il se sent tellement coupable. Il était fautif et voir Klaus dans cet état là à se détruire lui même... Bon Dieu... Qu'il avait été con putain.
Il ne peut s'empêcher de pleurer quand il balance ces mots à la figure, sans se cacher. Mais il veut bien l'écouter alors bon... Il sait qu'il avait plongé l'homme qu'il aime dans la déchéance. Il baisse les yeux sur la bouteille ouverte que Klaus avait commencé de boire. Il devait être ivre à cet instant, ca n'aiderait surement pas la situation mais... Il ferait tout pour Klaus et il ne pourrait pas vivre sans lui.
S'il te plait... Tu peux... Il marque une pause et dégluti. ... Pose moi cette bouteille s'il te plait. J'essaye de faire un effort là... Alors... Il pose sa main sur la sienne pour la retenir, l'attrape d'une poigne ferme et se rapproche de lui si bien que leurs visages sont proches. Mutt peut sentir l'alcool sortir de l'haleine de Klaus mais ca n'était pas ça qui allait le faire fuir. Jamais.
Quand... t'étais à l'hôpital... Je... Il essaye d'expliquer et de trouver les bons mots. ... J'ai eu les factures de l'hosto et pense pas que c'est toi ! Y'avait aussi pas mal de soins liés à mon père. J'étais... désespéré. Je savais pas quoi faire ! Il hausse les épaules. Alors t'sais quand y'a eu ce type à la sortie. Un ancien client du garage qui m'a proposé de me faire de la thune facile... Pas très légalement je te l'accorde... C'était la solution qu'il me fallait ! Mais c'était aussi prendre des risques, et magouiller avec la mafia locale alors... Il ferme les yeux. Je t'ai rien dit... Je voulais pas que tu sois impliqué et... j'aurai dû penser à arrêter, mais tu sais à quel point c'est dur d'arrêter quand on a... ce truc si facile qui efface une partie de nos soucis... Ensuite je me suis dit: j'arrêterai quand j'aurai passé toute l'autre merde et... ensuite... Ca a continué et j'en suis arrivé à ce putain de resto... Cette meuf était une cliente pour une livraison et t'sais, c'est pas l'même monde et j'ai...
Il soupire longuement, se rendant compte qu'ils avaient été loin pour pas grand chose au final. Et ca n'était pas si grave en fait, si ? Pourquoi n'avait-il rien dit à Klaus ? Pourquoi s'était-il calfeutré dans son mutisme.
Je voulais pas que tu culpabilises. Je sais que tu faisais des efforts et... c'était ma responsabilité... J'ai promis que ca irait et qu'on pourrait être heureux et j'ai fait en sorte que... de ce côté là on ne manque de rien. Pas la peine d'en rajouter une couche hein ? Et ce soir là ! Je me suis senti tellement con et je... je suis une tête de con. Je me suis braqué car je savais plus quoi faire: j'allais surement encore te faire du mal à te disant tout, mais en te disant rien, je passais pour le salop. Alors j'ai préféré que tu me détestes. Et c'était stupide. Parce qu'au final, je t'ai fait encore plus de mal...
Il glisse de nouveau une main sur sa joue pour l'attirer vers lui, pour embrasser une nouvelle fois ses lèvres. Celles qui lui avaient tant manqué.
Alors tu peux pas me dire que c'est trop tard... Pas comme ça... Klaus... On peut s'en sortir !
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Sam 4 Juin 2022 - 8:30
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Klaus grimace quand Mutt lui demande une nouvelle fois de lâcher sa bouteille, attrapant sa main d’une poigne ferme afin de l’obliger à lâcher celle-ci, qu’il laisse retomber dans son chariot, encore entrouverte. Klaus veut dire quelque chose, lui répondre que si tout ça, c’est un « effort » de sa part, alors ça ne sert déjà à rien… mais leurs visages sont trop proches l’un de l’autre, à présent, et ça devient d’autant plus difficile de ne pas perdre tout sens commun et de ne pas se laisser tomber dans les bras de l’homme qu’il aime sans plus réfléchir aux conséquences… Mais ce n’est pas possible. Il y a trop de choses qu’ils doivent se dire, trop d’événements passés sous silence… ils le savent, et Klaus, au fond, même s’il n’est peut-être pas en état d’entendre ses explications, a tout de même besoin que son interlocuteur les formule.
Alors il lui parle de son séjour à l’hôpital, de toutes les factures qu’il a reçues à ce moment-là… Klaus veut bien croire que ça ait fait beaucoup, même s’il n’en a pas vu la couleur, mais il a envie de protester tout de suite. Il n’y avait eu aucune nécessité à ce qu’il assume ça tout seul. Ses frères pouvaient l’envoyer régulièrement balader – à juste titre –, ils se seraient tous pliés en quatre pour lui, et auraient clairement accepté de participer aux frais. Mais soit, Mutt avait bien sûr décidé qu’il devait tout porter sur ses épaules, comme d’habitudes. Et donc oui, il a beau dire, Klaus se set responsable des décisions qu’il a prises… Des magouilles avec la mafia locale ? Sérieusement ? C’était bien simple de lui dire qu’il avait pas voulu l’impliquer, mais personne n’aurait dû l’être. Klaus songe à tous ces cadeaux beaucoup trop chers que Mutt lui avait fait. Aucun d’eux ne valait la peine que Mutt se mette en danger comme il l’avait forcément fait. Bon, il peut le comprendre quand même… Oui, il sait combien c’est dur d’arrêter. La preuve, il est là, avec ses putains de bouteilles, et son haleine empeste l’alcool.
« C’était pas ta responsabilité », répond Klaus auprès d’un moment. « Faut que t’arrêtes de croire que tu dois forcément porter le poids du monde sur tes épaules tout seul, c’est pas vrai. » Il affiche un sourire triste. « Tu pensais vraiment que j’aurais moins mal en pensant que tu m’avais trompé qu’en apprenant toute la vérité ? » Parce que la vérité lui semble franchement insignifiante en cet instant. Encore plus quand Mutt glisse une main sur sa joue… Oui, bien sûr qu’il a envie de l’embrasser, passionnément, de lui dire que tout est pardonné, mais… tout n’a pas encore été dit, d’un côté comme de l’autre. Klaus veut connaître la nature exacte des magouilles de Mutt, et s’assurer qu’elles ne lui porteront pas préjudice, qu’il peut bien tout arrêter sans se mettre en danger. Mais c’est pas tout. « Tu sais pas tout, Mutt… » Il baisse la tête sur les réserves d’alcool dans son chariot. En cet instant, il meurt d’envie de se noyer dedans. « J’ai embrassé Dave », il confesse sans oser poser les yeux sur Mutt.
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Mutt avait merdé et il en était conscient mais c'était dans sa façon d'être, son caractère. De tout vouloir prendre en charge et peut être devrait-il se délester un peu. Ou du moins avoir des limites dans ses responsabilités. Il pourrait combler ce manque d'avoir toujours besoin de tout contrôler mais laisser le champs libre à d'autres de pouvoir l'aider. Ca n'était pas évident de changer un mode de fonctionnement du jour au lendemain. Il devait y travailler... Mais à ce niveau là, Mutt avait largement dépassé les bornes et voilà où ca l'avait mené. Alors il baisse les yeux un instant honteux. C'était ça qui les avait déchiré à ce moment précis. Mais pour Mutt ca n'était pas insurmontable. Surtout qu'il avait sa mère à ses côtés aujourd'hui. Marion n'était pas du genre à laisser son fils faire n'importe quoi.
Je... sais... Mais c'est plus fort que moi... Je voulais te rendre heureux par tous les moyens. J'ai dépassé les limites et je le savais, c'est pour ça que... je n'arrivais pas à te le dire. Klaus avait raison, il lui avait fait surement plus de mal à le laisser dans des suppositions plutôt que lui dire la vérité. Vu la situation, j'ai... paniqué... je sais pas pourquoi j'ai fait ça et j'ai encore voulu prendre toute la responsabilité de mes conneries et... je sais... je sais que... c'était stupide et c'est pour ça que je t'ai rappelé juste derrière car... la tension est retombée et j'ai compris à quel point j'ai été con... Et je voulais pas...
Il ne voulait pas lui faire du mal et pourtant il l'avait fait. Mutt se disait qu'il devait faire des efforts tous les jours mais parfois, c'était ses démons qui le rattrapaient et il se noyait dans son ego, sa colère, sa frustration. Il avait été comme un gosse pris au dépourvu face à une faute qu'il traine depuis presque six mois. Des mensonges réguliers... Il avait juste paniqué, ne sachant pas quoi avouer et en étant totalement perdu.
J'étais au pied du mur et qu'importe les mensonges, j'allais... encore te faire du mal alors... sur le coup, je me suis dit que c'était la meilleure solution de te laisser partir. Mais je l'ai rapidement regretté...
Il ne pouvait pas être plus franc. Il ne pouvait pas. Klaus commence alors une autre phrase, lui glissant qu'il devait lui dire quelque chose. Il voit le regard de l'homme qu'il aime se dérober et il comprend que ca n'est pas un truc qui lui ferait plaisir. Mais qu'importe... Il l'avait cherché. Il lui avait tellement fait du mal.
Puis il l'annonce. Son coeur se sert, son souffle se coupe sur sa révélation. Il n'a pas envie de se mettre en colère. De toute manière, vu les médocs qu'il avaient pris... Plus la leçon qu'il avait tiré, il ne pourrait pas se mettre en colère pour ça. Il était juste... triste en fait. Et il ne savait pas comment prendre cette information. Il laisse planer un long silence, mais ne bouge pas d'un pouce. Il relève le regard vers Klaus, il finit par glisser une main sur son épaule.
Quand ? Dit-il la voix qui se perd dans l'émotion. Est-ce que ca t'a rendu heureux Klaus ? Ca n'était pas un reproche mais une question réelle. Il voulait savoir. Mutt avait été infect parfois avec Klaus et s'il avait été voir ailleurs, c'était simplement de sa faute.
Il voulait savoir ce qu'il ressentait pour Dave. Si Dave pouvait le rendre heureux alors il subirait sa propre médiocrité et se retirerait. Mais il ne laisserait jamais Klaus comme ça. Puis son regard descend vers son caddie pleins d'alcools et instinctivement Mutt peut comprendre.
Je ne veux pas que cette merde te détruise, tu m'entends ? Et... Je sais que tous les deux on a une tendance à l'autodestruction quand ca nous prend et... je veux pas que tu sois malheureux. Qu'importe la décision que tu prends, je veillerai sur toi. Parce que je t'aime et je t'aimerai toujours quoi qu'il arrive tu m'entend ?
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Dim 5 Juin 2022 - 8:45
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Klaus sait bien, oui, que c’est plus fort que lui, que c’est dans son caractère, qu’il veut tout prendre en charge, tout endosser, mais ça ne peut pas durer. Car en s’efforçant de le rendre heureux, en lui mentant comme il l’a fait, il a produit l’effet inverse. Oui, Mutt a dépassé les limites, mais ça lui donne le sentiment de n’être trois fois rien en cet instant. Il en aurait peut-être fait des montagnes en d’autres circonstances, s’ils ne s’étaient pas séparés, si tout ça ne lui avait pas idée imposé et ne lui avait pas suggéré des scénarios bien pire. Forcément, Klaus n’était pas emballé par tous ces mensonges, mais puisque Mutt accepte enfin de tout lui dire, il veut croire que cette fois, ils peuvent réellement réussir à dépasser ça. Mutt a paniqué, et c’était le pire moment pour ça, mais il n’est pas trop tard. Klaus peut lui reconnaître d’avoir voulu se rattraper immédiatement… c’est lui qui n’a pas voulu l’entendre par la suite et a décidé de se murer dans le silence et de l’alcool pour ne pas affronter une vérité qu’il avait cru trop insoutenable. Qu’il ait pu envisager que le laisser partir soit la meilleure des solution, ça le rend dingue, en revanche.
Dans aucune circonstance, dans aucun cas de figure, laisser partir l’autre sera la bonne solution. Ils devraient le savoir, pourtant, à force, mais quand il est question de l’autre, ils vivent les choses si intensément qu’ils semblent bien en oublier tout sens commun… Et c’est bête… S’ils y réfléchissaient davantage sur le moment, et pas à rebours, ils s’éviteraient des situations horribles, des erreurs impardonnables… Et Klaus, qui culpabilisait déjà énormément, le fait encore davantage alors. Au fond, il pourrait sans doute ne rien dire, et Mutt n’en saurait jamais rien, mais Klaus est incapable de vivre avec ce secret alors…. Tant pis, il se jette à l’eau…
Il ose à peine rencontrer le regard de Mutt après lui avoir avoué ce qui s’est passé avec Dave. Il redoute que Mutt ne le lui pardonne pas, et ce serait compréhensible. Le silence qui plane sur eux après ces révélations lui semble durer une éternité. Il ne sait pas à quelle réaction s’attendre de la part de Mutt. Il aurait tous les droits de se mettre en colère, vraiment… Mais Mutt reste relativement calme, même si son émotion est palpable et qu’elle est tout aussi douloureuse pour Klaus… Il veut immédiatement répondre quand Mutt lui demande si ça l’a rendu heureux, mais Mutt reprend immédiatement, le regard posé sur les bouteilles d’alcool. Son cœur se serre quand il ajoute que peu importe ce qu’il fera, il veillera sur lui… Il n’a pas la moindre idée d’à quel point ces mots comptent pour lui, comme sa promesse de l’aimer toujours… Même si au fond, Klaus trouve aussi cela injuste… En cet instant, Mutt lui laisserait presque comprendre qu’il serait capable de tout accepter de lui si c’est ce qu’il doit attendre de sa part. Klaus essuie ses yeux humides d’un revers de la main avant de répondre.
« Je voulais juste… me sentir aimé », il répond, les yeux baissés. « Après… après qu’on se soit laissés, j’ai fait la tournée des bars, j’étais totalement bourré, ça avait… ça voulait rien dire. » Il pousse un soupir. « Non, ça m’a pas rendu heureux, je me suis juste senti plus triste et plus seul qu’avant. » Et un peu plus dégouté de lui-même, aussi, par la même occasion. « Y a que toi, Mutt. J’aime que toi. »
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Mutt s'attendait à tout et de toute manière, il le méritait. C'est ce qu'il pensait. Il lui avait fait du mal alors c'était bien normal qu'il vienne à récupérer cette douleur commune. Voir Klaus comme ca, et pleurer, déchire le coeur de Mutt et encore plus quand il lui parle des ressentiments qu'il avait eu à ce moment là.
Il se sentit pourtant soulagé d'entendre ces mots venant de Klaus et Mutt ne peut s'empêcher de montrer la tension apparente qu'il avait dans le corps disparaitre. Alors ce baiser ne voulait pas dire grand chose. Enfin si... Mais... il n'y avait rien derrière au final. Alors ca n'était pas grave pour lui.
Ho mon dieu... Klaus... Lâche-t-il avant de glisser ses bras autour de lui pour le serrer fort contre lui afin de lui donner un maximum de réconfort. Son coeur se sert à l'idée que l'homme qu'il aime s'était senti si seul, si abandonné. Il n'a jamais voulu ça.
Il veut lui montrer qu'il est là, qu'il ne veut plus le lâcher alors il veut le garder contre lui. Une étreinte qui le soulage aussi car il n'espérait plus jamais sentir sa présence contre lui. Une main glisse dans ses cheveux, sa joue contre sa tempe, il ferme les yeux.
Je suis là maintenant. Je suis là et je ne te mentirai plus. J'ai été tellement con... Je t'aime Klaus... je t'aime et il n'y a que toi. Aujourd'hui et pour toujours d'accord ?
Il l'embrasse sur la tempe, glisse son nez dans ses cheveux pour apprécier sa présence dans ses bras.
On va rentrer à la maison et laisser tout ça derrière nous, d'accord ? T'es pas tout seul et tant que je serai là, tu ne le seras plus jamais. Il glisse une main sur son visage pour qu'ils se regardent et Mutt l'embrasse avec force. Il se fiche un peu de l'haleine alcoolisé de Klaus à cet instant. Il a besoin de ce contact. Il a tellement eu besoin de ce contact depuis ces deux semaines. Et l'un en face de l'autre, leur attraction était trop forte pour qu'il ne lutte plus longtemps. Quand il détache doucement ses lèvres des siennes, il lui dit. Maman sait tout. Je lui ai tout dit pour nous deux... Et tu sais quoi ? Il lâche un sourire entre ses larmes. Elle s'en doutait déjà et... elle s'en fout. Enfin... elle s'en fout pas vraiment mais... Tu vois... Ca va aller maintenant.
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Dim 5 Juin 2022 - 16:07
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feat. Mutt
Klaus peut immédiatement sentir que Mutt, face à lui, se détend, et quelque part, il s’en veut que ce dernier ait pu véritablement redouter qu’il lui préfère qui que ce soit d’autre. Certes, Dave était et serait toujours un cas particulier, mais rien ni personne au monde ne pourra égaler ce qu’il éprouve pour Mutt, et pas seulement ce qu’il éprouve pour lui, mais ce qu’il y a entre eux… Ce sentiment-là est trop puissant, trop certain, pour disparaître ou pour tout simplement laisser sa place à un autre. Alors oui, ça leur fait faire n’importe quoi, à certains moments, mais non, jamais Klaus Hargreeves ne choisira qui que ce soit d’autre au mépris de Mutt. Peut-être qu’à d’autres moments, il agira de la mauvaise façon, fera les mauvais choix, mais quoi qu’il puisse advenir, ce sera toujours pour lui que son cœur continuera de battre, envers et contre tout. Et ça même quand il dira et se répétera que ce n’est pas une bonne chose, ni pour l’un, ni pour l’autre… c’est plus fort que lui. Non, c’est plus fort qu’eux. Et s’il réussira peut-être à lutter contre cette pulsion qui l’attire irrémédiablement vers ce qui n’est pas bon pour lui, à commencer par ces satanées bouteilles, il sait qu’il sera pour toujours incapable de résister au pouvoir d’attraction que Mutt Jones a sur lui… mais dans tous les cas, il ne le veut pas. Il l’aime à en mourir. L’alcool n’est pas bon pour lui mais Mutt, en revanche, est définitivement ce qui est arrivé de meilleur dans sa vie.
Quand Mutt vient le serrer contre lui, Klaus ne sait faire autrement que de resserrer cette étreinte autant que possible, et aussi fort qu’il le peut. Il sait ce que ce geste représente, il sait que Mutt veut lui signifier qu’il est là pour lui, qu’il sera toujours là pour lui. Klaus l’entend, et surtout il le comprend. C’est ce qu’il veut être, lui aussi, envers et contre tout. Plus il cherche à s’éloigner, plus il se retrouve attiré irrésistiblement dans son sillage. La raison en est simple : Klaus est tout bonnement incapable de vivre sans Mutt. Il pourra bien essayer, vouloir y mettre toute l’énergie et toute la volonté du monde, ça ne fonctionnera jamais : car Klaus est et demeurera incomplet si Mutt doit ne pas faire partie de sa vie. Quand Mutt affirme qu’il est là, qu’il ne lui mentira plus, Klaus brûle de croire que c’est vrai, cette fois, et qu’il peut le croire sur parole… Plus de mensonge… ils ont dépassé ce stade.
« Tu me le promets, pas vrai ? » répond doucement Klaus d’une voix plus tremblante qu’il ne le voudrait. « Que tu ne me mentiras plus ? Qu’on ne se séparera plus jamais ? Si je te perds de nouveau, Mutt, je… » Il n’a pas les mots pour exprimer ce qu’il ressent. S’il doit le perdre de nouveau, c’est bien simple, il sera incapable de s’en remettre. Il ne veut pas faire passer cela pour une forme sinistre de chantage, c’est seulement ainsi qu’il le ressent. Profondément. Viscéralement. « Je t’aime trop pour te perdre encore », souffle-t-il tout près de ses lèvres car l’instant d’après, Mutt vient l’embrasser avec tant de force que Klaus, s’il était encore capable d’un semblant de résistance, l’abandonnerait pour de bon en cet instant. Maintenant et pour toujours, il a besoin de Mutt dans sa vie. Un besoin réel, passionné, viscéral. « Elle va me détester, non ? Ta mère. Je veux dire… Je vais être le type qui t’a fait souffrir. »
Et il s’en veut d’autant plus pour ça… surtout qu’il n’a jamais autant recherché l’approbation d’un de ses aînés (si ce n’est peut-être celle de Reginald, mais il ne l’admettra probablement jamais) que celle de Marion. Il aurait voulu être le gendre idéal mais pour le coup, c’est loupé.
« Et pour le mariage… elle sait ? » Il renifle légèrement. Le mariage, Klaus n’y avait pas autant renoncé qu’il pourrait le prétendre. La bague à son doigt n’a jamais bougé de place. « On se marie toujours, pas vrai ? »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt ferait tout pour Klaus. Absolument tout, et l'amour qu'il ressent pour lui est tellement énorme qu'il savait qu'il l'aimerait pour toujours et quoi qu'il arrive. Sa présence, le contact de ses lèvres contre les siennes, c'était un nouveau souffle pour lui. La promesse que tout irait bien. Mutt avait merdé. Largement merdé. Quand Klaus lui demande si c'est promis. Il a un petit sourire tout en répondant.
Promis. Enfin... Si c'est pour des surprises sympathiques, j'ai quand même le droit de te cacher des choses ? Sinon c'est pas drôle... Dit-il légèrement histoire de relever l'ambiance. Bien entendu, il savait que c'était les choses importantes dont Klaus parlait. Pas ce genre de choses. Il ne veut plus lui faire de mal et il savait à quel point c'était destructeur pour lui autant que pour Mutt de vivre ces séparations. Moi non plus je ne peux pas vivre sans toi. A deux, on est plus fort. Rien ni personne ne se mettra plus entre nous. Je ne le permettrai pas.
Ils auront surement de nombreuses autres disputes mais plus de séparation. C'était destructeur à chaque fois. Il avait l'impression de revivre dans ses bras à cet instant. Ils auront des soucis encore, mais ensemble, ils étaient plus forts. Ils seraient là l'un pour l'autre.
Bien sûr que Klaus était inquiet pour sa mère et ce qu'elle penserait. Mutt était confiant et il a été très franc envers elle. C'était sa faute. Et puis, il avait tellement fait des éloges de Klaus qu'elle comprendra qu'il avait besoin de lui dans sa vie. Il fait un petit sourire confiant, glissant une main sur la joue de Klaus.
On a pas mal discuté et tu sais... Elle sait surtout que tu m'as fait beaucoup de bien... Je lui ai tout dit sur notre dispute aussi... Et... T'en fais pas. Je t'assure t'en fais pas. Je serai là. Et elle te connait déjà alors n'ai rien à craindre.
Il lui demande alors s'il lui a dit pour le mariage. Mutt fait de petits yeux et baisse les yeux vers les mains de Klaus pour constater que les alliances n'avaient pas bougé de son doigt. Il prend sa main gauche avant d'embrasser sa paume dans un sourire.
Je ne lui ai pas dit. Mais on lui dira. Parce que non, ca, ca ne change pas. Et je pense que je peux récupérer ça du coup. Il tire la seconde bague qui lui était destiné pour l'enfiler de nouveau à son doigt. On lui dira à deux. T'es d'accord ? Lui dit-il de nouveau dans un sourire avant de glisser son front contre le sien et l'embrasser de nouveau longuement. Je t'aime. Par contre je dois t'avouer un truc ?... Il donne un coup de pieds dans le chariot d'alcools près d'eux pour le faire voler plus loin et qui fini par s'écraser sur le sol, plusieurs bouteilles s'explosant là. Mutt a un mouvement de surprise en se reculant. Bon j'allais te dire que j'aimais pas ce chariot mais visiblement, il nous aime pas aussi et on devrait filer avant que la sécurité décide de ne pas nous aimer non plus.
Il attrape la main de Klaus pour fuir le rayon en faisant attention à ne pas glisser sur le liquide sur le sol pour arriver dans le rayon d'à côté. Dans un léger rire, il tire Klaus vers lui pour l'embrasser de nouveau à pleine bouche, comme pour rattraper leur retard. Une chose aura été bonne dans cette histoire, c'est que ca aura délié la langue de Mutt. Bon, tout n'était pas encore parfait mais il avait encore avancé. Il finit par consentir à dire:
Bon je dois finir les courses pour ma mère sinon elle va pas être contente... Sortir le chien surement et faire la bouffe... Si je le fais pas, le dragon va se mettre en colère et... tu viens avec moi. Il regarde l'heure sur son téléphone, avant de regarder Klaus d'un air coquin et malin et dit avec légèreté. Alors j'aurai bien envie de rajouter un bonus à ce programme pour se donner du courage. Soit on se fait un bonus dans les cabines pas loin, soit... on rentre avec les courses. On se fait une petite pause et je fais à manger pendant que tu promènes Indy... Il sera content de te revoir en plus.
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Lun 6 Juin 2022 - 8:35
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« Juste pour les surprises sympathiques, alors… », répond doucement Klaus avec une esquisse de sourire aux lèvres quand Mutt lui fait la promesse de ne plus lui mentir – en plus de celle de ne plus jamais se séparer de lui (et Klaus espère de tout son cœur que ce sera effectivement le cas, car il ne se sentirait pas capable de le supporter si ça ne devait pas l’être).
Il est temps qu’ils cessent de ne serait-ce qu’essayer de vivre l’un sans l’autre. Ils savent tous deux que c’est quelque chose de fondamentalement impossible, et qui leur fera naturellement plus de mal que de bien. Oui, ils ne peuvent vivre qu’ensemble, et à deux, ils sont plus forts, ils le sont vraiment. Maintenant, plus rien ne se mettra entre eux… c’est la promesse que Mutt lui fait, et Klaus décide d’y croire sur parole, sans doute de quoi que ce soit, sans craindre que ce puisse ne pas être le cas. Il y a encore beaucoup d’ajustements à faire, et ces ajustements entraîneront très probablement des conflits, mais ils sont capables d’être heureux ensemble, Klaus est absolument sûr de cela, et il fera tout pour que cette certitude ne soit pas qu’une vue de leurs esprits respectifs. Ils s’en sortiront, et ensemble ils seront plus forts. Parce qu’ils s’aiment, tout simplement, et ils s’aiment plus que tout.
Klaus, naturellement, appréhende le fait de devoir revoir Marion. Il ne s’attendait pas à ce que les choses dégénèrent aussi vite après que le fils ait retrouvé sa mère (mais sur ce point, il est quand même rassuré que Marion ait pu être présente pour lui quand justement les choses ont éclaté entre eux), et la dernière chose qu’il veuille serait de baisser dans l’estime de… sa belle-mère. Elle avait eu l’air de l’apprécier, et de l’apprécier vraiment. Pour Klaus, ça avait été presque aussi inattendu que miraculeux, et il n’a pas envie de gâcher ça. Mutt lui assure qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter et que ça ira. Klaus espère de tout cœur que c’est bel et bien vrai, mais ça bien sûr, il n’est pas en mesure de le savoir pour le moment. Il se contente de hocher la tête, une manière de lui faire comprendre qu’il le croit, et qu’il ne remettra pas sa parole en question.
« On a le temps, pour lui dire », répond doucement Klaus, qui ne veut pas non plus que Mutt prenne ses questionnements comme une manière impérative d’exiger de Marion qu’elle apprenne la vérité sur leurs fiançailles au plus vite. Mais il aime mieux ça, oui, il a envie d’être présent – et d’être présent pour son petit ami, surtout, au moment où sa mère apprendra la nouvelle… Même si visiblement, elle approuve leur relation – ce qui est un soulagement –, l’annonce d’un mariage, c’est tout de même un autre niveau, et ils le savent.
Klaus fronce les sourcils quand Mutt ajoute qu’il doit lui avouer un truc. Il s’attend au pire mais il comprend très vite quand Mutt donne un coup de pied dans le chariot de bouteilles… un peu trop violent, comme coup de pied, et le tout engendre un sacré bordel. Klaus pouffe légèrement de rire en constatant les dégâts.
« J’en ai plus besoin de toute façon », il assure en serrant la main de Mutt dans la sienne, Mutt, la seule came dont il ait besoin.
Enfin… c’est sympa à dire comme ça, mais avoir bu autant après des mois de sevrage, ça aura forcément des conséquences. Pour l’instant, il réussit à faire abstraction, mais ça ne durera probablement pas.
« Même si j’adorerais te prendre dans la cabine la plus proche… » Klaus adresse à Mutt un sourire éloquent. « Je t’avoue que j’ai bien envie de rentrer. Mais promis, quand on rentre, je te fais ta fête », ajoute-t-il avec un sourire en coin.
Enfin, après une bonne douche et un bain de bouche quand même, ça aidera sûrement. En attendant, Klaus est rassuré, soulagé de retrouver sa complicité naturelle avec Mutt en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Certaines choses ne changent pas. Certaines choses sont incapables de changer, surtout.
« Faut que je lui offre un truc, à ta mère. Les fleurs tu crois que c’est trop cliché ? »
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" Hummm " Répond-t-il à la réponse au mariage. " Je ne t'ai pas promis de passer 2023 en tant que mon mari ? " Dit-il malin.
Mutt voit bien que Klaus est fatigué, il le comprend. Il ne sait pas ce qu'il a fait ces derniers jours. -mis à part sa petite escapade chez Dave que Mutt ne veut pas se souvenir.- Et se reposer pour lui, trouver un foyer, il comprenait qu'il en avait besoin. Ils rentreraient après les courses tranquillement, se poserait. Mutt lui passerait de quoi se changer. Il ferait leur repas. Et... il expliquerait tout à sa mère. Il fait un sourire à Klaus et avant d'attraper de nouveau ses lèvres lui souffle:
" Alors il me tarde que tu me fasses ma fête. Mais t'as raison, on sera mieux tranquillement à deux. " Après son baiser, il ajoute tout en lui prenant la main pour essayer de retrouver son caddie qu'il a laissé plus loin. " Bon, j'essaye de finir ça fissa et on rentre. "
Klaus lui demande alors s'il ne pourrait pas trouver un cadeau pour sa mère. Un bouquet de fleurs ou autre. Mutt lui sourire tendrement et aime le geste que veux faire Klaus auprès de Marion. Il a bien envie de se faire pardonner. Il veut faire les choses biens. Il laisse passer un temps et lui répond.
" T'sais quoi ? On va le prendre à deux ce bouquet. Parce que j'ai mon lot de responsabilité. On va trouver ça. " Il réfléchit. " Ou un truc comme une plante dans un pot. Je sais qu'elle préfère. Mais pas un truc avec un gros entretien... Parce que je la connais... Elle risque de zapper parfois, c'est une femme occupée ! " Dit-il avec un sourire.
Mutt sort de nouveau sa liste de courses chiffoné qu'il avait dans la poche. Et continue les courses avec Klaus. Cette fois, il avait le cœur en joie et il n'hésitait pas à demander à Klaus d'aller chercher des ingrédients pour lui. Le chariot se remplissant des courses. Ils allaient terminer par le fameux cadeau pour sa mère.
Alors que Klaus s'éclipsait dans un rayon et que Mutt avait le nez rivé sur sa liste, il ne remarque pas tout de suite une silhouette qui s'approche de lui. C'est la main qui arrête son chariot qui le fait relever le nez. Le garçon prend une mine étonnée qu'il ne peut contenir.
" Dave ? C'est une blague ? " Lance-t-il en grimaçant.
Vu son regard, vu son air, Mutt savait qu'il avait des choses à lui dire concernant Klaus et ce qu'il s'était passé. Le truc, c'est que là ca sonnait vraiment mais vraiment comme une mauvaise blague. Surtout après ses retrouvailles avec Klaus.
" Faut qu'on parle. "
Mais Mutt n'en avait pas envie. Le visage du garçon se ferme, il détourne le visage et essaye de détourner son chariot que Dave tenait d'une main ferme. Il regarde par dessus son épaule, vérifiant si Klaus revenait ou pas.
" J'ai rien à te dire et lâche ce chariot... J'ai pas envie de me prendre la tête là tout de suite... - Ha oui ? Et on parle de ce qu'il s'est passé avec Klaus ? Comment je l'ai ramassé ? "
Son coeur se sert. Il avait compris la leçon, il fallait que monsieur je suis mort mais pas tant que ça vienne lui en rajouter une couche. " C'est pas ton problème, Dave... T'as pas à t'en mêler okay ? - Je crois que si c'est mon soucis depuis que Klaus a repassé mon pas de porte ce soir là... "
Mutt sent la crise monter. Cette sensation qui le sent se retrouver de nouveau au pied du mur, et prêt à disjoncter à tout instant. La colère qui peut exploser à tout moment, son côté égotique voulant refaire surface. Il ne devait pas... pas maintenant ! Pas après avoir retrouvé Klaus et mis les choses au clair. Ce type... n'avait pas le droit de casser sa joie retrouvée, leur retrouvaille...
" Ca va... T'as pas l'air trop impacté par ce qu'il s'est passé toi là tout de suite... Monsieur fait ses courses tranquillement le sourire aux lèvres alors qu'un autre est surement en train de se taper une over... "
C'était trop. Mutt pousse le caddie sur le côté et attrape le col de Dave pour le faire reculer contre un rayon.
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Mar 7 Juin 2022 - 19:16
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Klaus affiche un tendre sourire, au fond ravi de retrouver leurs projets intacts en dépit des circonstances. Tout aurait pu être bouleversé, après tout. Les événements se précipitaient de telle sorte que ça aurait été totalement compréhensible… Mais non, Mutt lui rappelle sa promesse, et il semble bel et bien plus décidé que jamais. Certes, cela veut certainement dire qu’il faut clairement qu’ils se précipitent à ce stade, mais le jeune homme se veut étonnamment confiant… Peut-être parce que le soulagement d’avoir retrouver l’homme qu’il aime réussit à lui faire occulter absolument tout le reste – c’est bien possible.
Oui, Klaus a envie de retrouver Mutt charnellement autant que Klaus peut bien en avoir envie, la question ne se pose même pas, dans le fond (deux semaines sans rien faire, pour eux, c’est particulièrement long), mais Klaus ne veut pas non plus précipiter les choses… et puis, il a envie que leurs retrouvailles soient belles et ne se résument pas à des larmes, une haleine chargée d’alcool et un coup vite fait dans un vestiaire. Sa conception du romantisme correspond très probablement à des standards bien inférieurs à la majorité, ça ne l’empêche pas d’y tenir malgré tout.
Klaus écoute Mutt et admet qu’il aura grand besoin de ses conseils s’il veut réussir à faire les choses convenablement. Même si Mutt essaie de le rassurer, il a quand même l’impression qu’il aura ni plus ni moins qu’une montagne à gravir pour afficher sa bonne foi à l’adresse de cette femme à qui il avait miraculeusement fait une première bonne impression avant de tout gâcher avec ces conneries. Soucieux de bien faire, Klaus met presque déjà toute cette application dans l’aide qu’il apporte à Mutt pour faire les courses, au point même qu’il ne se permet pas d’ajouter un paquet de chips ou de bonbons qui ne serait pas du tout nécessaire, mais c’est presque toujours un réflexe de sa part quand il se tape des courses. Klaus joue les grands soldats et s’empare de la délicate tâche d’aller chercher des œufs, disparaissant dans un rayonnage le temps de… au moment de revenir, il croit surprendre des éclats de voix. Il veut croire se tromper, être abusé par ses émotions. Mais il lui suffit de se rapprocher pour comprendre que finalement, non, il ne s’était pas trompé… Dave est bien là, et Mutt vient de le saisir par le col et de le plaquer contre un rayon.
« Mutt ! Laisse-le », le somme Klaus en tentant, avec sa dégaine de crevette, de s’interposer entre eux deux. Dave affiche une mine peut-être un peu trop satisfaite à l’idée que Klaus prenne sa défense, mais ce n’est plus exactement ça. Il ne veut plus de cet éternel conflit dans sa vie. « Je veux plus de ça… s’il te plaît, Mutty. » Klaus dépose une main sur le bras de Mutt, comme si cela allait l’encourager à arrêter immédiatement. « Tu vas vraiment revenir vers lui ? Après tout ce que tu m’as dit, après ce qu’il m’a fait ? » s’indigne Dave. « … T’avais pas tant l’air de vouloir le récupérer quand tu m’as embrassé. »
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La colère monte et elle est terrible. Mutt savait qu'il pouvait regretter à chaque instant un geste malheureux. Est-ce qu'il arriverait à se maitriser ? Dave le cherchait... Lui qui voulait la paix. Juste faire les courses, acheter un bouquet avec l'homme qu'il aime pour sa mère et retrouver le confort d'un foyer agréable... Il faut qu'il y ait forcément une embrouille sur la route. Comme s'ils les attiraient.
Mutt a le temps d'attraper Dave par le col, mais il entend la voix de Klaus intervenir. Heureusement d'ailleurs, car un mot de plus et il lui en collait une, en se faisant expédier du magasin sans ses courses. Mais rien n'est jouer encore. Car sa vague de colère ne passe pas, et c'est comme une torture de la retenir. Klaus a encore moins envie que ca dégénère.
Doucement les doigts de Mutt se desserrent alors que Klaus glisse une main sur son bras. Il relâche sa pression doucement. Mais la suite... Dave disait des choses pour lui faire du mal. Pour leur faire mal. Heureusement que Klaus lui avait dit toute la vérité... Même si ca faisait mal.
" Dégage... " Dit-il d'une manière très froide à Dave. " Tu veux juste nous faire chier là... Dégage... Et notre histoire ne regarde que nous. C'est à Klaus de décider. Accepte sa décision... " Il retenait tellement sa colère là, serrant les poings à s'en donner mal aux phalanges. Il ressentait la culpabilité revenir en lui... Mutt va pour se détourner mais Dave n'a pas l'air de cet avis et cherche son attention.
" T'assumes pas tes conneries... Voilà ce qu'il se passe... "
Il fronce les sourcils. Il ne doit pas le frapper... Pas là, pas maintenant... Surtout qu'ils attiraient déjà les regards. Tant pis... Il laisse le caddie et fait un pas pressant à travers le magasin en lui tournant le dos. Il veut juste mettre de la distance pour l'heure. C'est tout ce qu'il veut... Il était en crise clairement là, Dave le poussait à bout... Il savait comment il était lorsqu'une crise se déclarait. C'était devenu son lot quotidien malheureusement. S'il pouvait au moins réussir à gérer cette merde. Il glisse une main tremblante dans la poche de sa veste en s'éloignant et retire un cachet de sa boite pour l'avaler directement. Il savait bien que ses anti-anxiolytiques ne feraient pas de miracle et c'était un peu la solution de facilité mais que pouvait-il faire d'autre ? Il tourne dans le premier rayon afin de trouver un refuge seul pour redescendre en pression.
Il ne sait pas combien de temps passe avant de revoir la silhouette de Klaus revenir vers lui. Il avait encore les mains tremblantes de rage et essayait de se contenir.
" J'allais le frapper... Excuse moi... Je pouvais pas... Je... suis en crise là... J'attends que ca se passe... Et j'ai pas envie de te faire peur... "
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Mer 8 Juin 2022 - 17:37
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Au fond, Klaus ne peut s’empêcher de trouver des circonstances atténuantes à Dave. Non, il n’a plus de sentiments pour lui, ou plus les mêmes sentiments, en tout cas, mais il ne peut pas négliger pour autant le rôle qu’il a joué pour lui. S’il se montre aussi agressif envers Mutt, c’est peut-être par jalousie, difficile de prétendre le contraire, mais il n’est pas question que de cela. Dave l’a récupéré dans un état lamentable, il l’a vu au fond du trou, qu’il en impute la responsabilité à Mutt, qui l’aurait présumément trompé, était logique. Et puis… ce n’est pas Dave qui l’a embrassé. Klaus voudrait bien se dédouaner en affirmant que c’était Dave qui avait pris les devants, mais non, il avait été responsable. Il n’en est pas fier, mais c’est la plus stricte réalité.
Il voudrait arranger les choses, dans un monde idéal, même, Klaus et Dave réussiraient à s’entendre, sans plus de rancœur, c’est encore plus difficile de lire tant de haine dans deux regards qu’il sait pouvoir être si tendres, et se dire qu’il est la cause de cette rage, de cette détestation profonde… Il réveille le pire en l’un comme en l’autre. Clairement, il n’aime pas ça, mais il doit accepter le fait que ce soit effectivement le cas. Il n’aime pas l’état dans lequel il les met tous deux, et il doit se faire violence pour ne pas sombrer de nouveau dans l’écueil de croire que c’est en s’éloignant qu’il arrangera quoi que ce soit, alors même qu’il sait pertinemment que ça ne peut être que faux, en fin de compte. Klaus, muet durant tout leur échange, ne retrouve la parole qu’au moment de voir Mutt tourner les talons.
« Mutt ! » Il l’appelle mais ce dernier traverse déjà le magasin à toute vitesse, sans doute à la recherche d’un endroit où décompresser. « Je te demande pas de te remettre avec moi, mais tu mérites mieux qu’un type comme lui. » « Tu le connais pas… », réplique Klaus en tournant son regard vers Dave. « J’en sais assez. Je le laisserai pas te faire du mal, tu comprends ? » Klaus baisse les yeux. « Tu le connais pas », répète Klaus. C’est son absence qui lui fait du mal, jamais l’inverse. Il laisse passer un temps de pause. « Dave… Supprime mon numéro, s’il te plaît. Et sors de ma vie. » A une époque de sa vie, il n’aurait jamais cru pouvoir prononcer des mots pareil. « T’as une nouvelle chance, la gâche pas à me courir après. Sois heureux et oublie-moi. » Un blanc suit cette remarque. « C’est vraiment ce que tu veux ? » Klaus répond par un hochement de tête. Dave semble hésiter, vouloir répliquer, mais finalement, il se contente d’un « Tu le regretteras », avant de tourner les talons.
Klaus ne le regarde pas s’éloigner, il pense à Mutt, au fait qu’il ne veut pas le laisser seul dans cet état, au fait qu’il doit le rejoindre à tout prix. Il finit par le retrouver dans un rayonnage et veut dire quelque chose, mais Mutt ne lui en laisse pas le temps.
« Tu me fais pas peur », répond doucement Klaus en se rapprochant de lui, le serrant dans ses bras pour lui donner la preuve de ce qu’il affirme. « Tu vas dépasser ça, comme moi avec ces putains de bouteilles, d’accord ? » Il marque une pause. « Il reviendra plus. C’est toi et moi. Juste toi et moi », il ajoute avec douceur en le serrant un peu plus fort contre lui.
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Il savait bien ce que ses sautes d'humeur pouvaient provoquer et il tremblait de rage. C'était plus fort que lui. Mutt avait un réel soucis avec sa gestion de la colère. Et ca devenait de plus en plus compliqué. Doucement ses crises gagnaient du terrain sans qu'il ne s'en rende compte mais cette fois, il ne voulait pas gâcher l'instant. Il venait de retrouver Klaus. Il savait ce que Mutt avait fait. Il savait qu'il ne pouvait pas blâmer Dave d'avoir voulu tenter le coup, et cette fois, il se sentait vraiment coupable pour le coup.
Klaus revient vers lui. Mutt le regarde du coin de l'oeil. Il essaye de calmer ses tremblements de mains. A vrai dire, quand il le prend dans ses bras, ca lui fait un bien fou et Mutt s'abandonne totalement. La pression qu'il ressent fini par s'évanouir doucement. Il glisse son visage contre son épaule et entoure ses bras autour de Klaus en retour. Klaus lui affirme qu'il n'y a plus qu'eux et Mutt relâche d'un coup la pression dans des pleurs qu'il ne contrôle pas. La tension s'évanouit doucement... Il fini par se reculer doucement pour le regarder.
Je suis tellement désolé Klaus. S'excuse-t-il encore pour ce qu'il s'est passé. On va s'en sortir à deux. Je me rends compte à quel point j'ai besoin de toi. Il l'embrasse rapidement avant de s'essuyer le visage. On devrait finir nos courses, prendre le cadeau pour ma mère et se tirer d'ici. Y'a trop de gens qui nous cherchent des embrouilles. J'aime pas ça. Dit-il en haussant les épaules. Il attrape la main de Klaus et le sert fort dans la sienne avant de revenir vers le chariot laissé à l'abandon. Il prend quand même son temps d'inspecter si Dave n'est pas dans le coin. Il ne reste plus que du beurre. Annonce-t-il en sortant la liste de sa poche. Et on est bon.
Ni une, ni deux, il se dépêche à récupérer l'ingrédient ultime avant de passer en caisse avec Klaus et de continuer dans la galerie marchande vers un magasin qui vend des fleurs et des plantes en tout genre. Il trouve une belle plante avec des fleurs violettes.
Je suis une quiche en fleurs. Dit-il en grimaçant. Je fais à l'allure générale ? On est d'accord ? Se concerte-t-il auprès de Klaus. Il finit par demander à la vendeuse qui leur conseille une plante d'intérieure facile d'entretien et avec de jolies fleurs. Mutt met le pot de fleurs dans les mains de Klaus et lui dit dans un sourire: Tu lui donneras.
Puis ils retournent à la voiture. -son tank de compétition- pour la charger. Mutt range tous dans les sacs consciencieusement. Il regarde en coin Klaus pour lui dire en riant à moitié, sachant très bien ce que Klaus pense de son Ford Raptor rouge pétant.
Tu peux dire ce que tu veux de ma caisse, au moins, on peut faire les courses tranquille, on aura toujours de la place.
Il embarque ensuite et laisse Klaus s'installer avec la plante. Après avoir démarré le moteur, il prend un temps en se tournant vers Klaus dans un sourire.
On y va ? Dit-il avec douceur avant de se pencher vers lui et déposer un baiser sur la joue. On va rentrer, ranger tout ca et on va pouvoir se poser un peu tous les deux. On reste chez ma mère jusque demain matin. Je te passerai des fringues pour la soirée et tu piqueras ma serviette. Ho au fait je t'ai pas dit du coup ! J'ai rencontré un gars qui me propose d'aller dans une sorte de groupe de paroles pour le harcèlement. Il marque une pause. Ouais ca sonne alcooliques ano... Il s'arrête, se disant que la comparaison était pas terrible. Tu m'as compris mais... je sais pas... Il a l'air cool ce type et il était ouvert d'esprit donc j'ai envie d'essayer. Être avec des gens qui ont traversé les mêmes trucs que moi... Tu vois ?
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Jeu 9 Juin 2022 - 17:20
Our love is stronger than anything
feat. Mutt
C’est douloureux, toujours, de voir l’homme qu’il aime ainsi fondre en larmes, et cela arrive bien trop souvent. Il sait malheureusement que ça arrivera encore. On ne guérit pas la dépression en un claquement de doigts, et s’il voudrait prétendre posséder à lui seul le pouvoir d’effacer sa douleur et de le rendre heureux, il n’a tout de même pas la prétention d’imaginer en être véritablement capable. Il sait que ce n’est pas le cas… Il faudra surtout beaucoup de temps et lui ne peut que lui offrir son soutien en parallèle, un soutien qu’il veut lui accorder plus que jamais, et sans plus jamais le lâcher, surtout pas. Lui aussi est désolé, terriblement désolé, mais il va faire les choses bien, il va se rattraper. Maintenant que toutes les vérités sont dites, il ne laissera plus jamais rien les séparer, et surtout, il s’assurera d’être toujours présent pour venir sécher ses larmes. Il ne veut plus jamais commettre l’erreur de demeurer loin de lui, sous aucune forme de prétexte.
Il hoche doucement la tête quand Mutt suggère, après un bref baiser, de se tailler d’ici, de prendre ce qu’il leur faut et de s’en aller. Reprendre leurs courses comme si de rien n’était, s’adonner à une activité aussi banale après tous les bouleversements qu’ils ont rencontrés, c’est presque trop improbable, mais cela revêt, étonnamment, un caractère en soi plutôt réconfortant, Klaus ne peut le nier. Il a l’impression rassurante que même les pires épreuves ne sauraient briser une réconfortante complicité à laquelle ils finiront toujours par revenir, et il espère sincèrement qu’il ne se trompe pas à ce sujet. Leurs quelques courses récupérées, ils trouvent un fleuriste, et ils trouvent une plante d’intérieure assez jolie, qui avec un peu de chances ne tirera pas la tête jusqu’au moment de l’offrir à qui de droit. A l’extérieur l’attendent la Ford Raptor clinquante de Mutt… elle semble encore plus honteusement tapageuse que dans le souvenir de Klaus, mais ce constat le fait sourire.
« Tu sais quoi ? Elle m’avait manqué, ta caisse », confie-t-il avec un fin sourire en coin.
Ce qui est davantage une manière de lui faire comprendre que c’est lui qui lui avait manqué, terriblement manqué, ce temps durant. Et oui, même si ça restait la bagnole la plus laide que Klaus ait jamais vue, il ne peut s’empêcher d’être heureux de s’y asseoir maintenant. Il pourrait bien supporter tous les excès de Mutt pour rester avec lui. Il l’aime beaucoup trop pour qu’il en soit autrement.
En chemin, Mutt lui parle du groupe de paroles qu’il a rejoint, et le sourire de Klaus s’agrandit. Le coup du psy, pou l’instant, Klaus a compris que ça ne le ferait pas, mais s’il peut déjà échangé avec des personnes qui auront traversé les mêmes choses que lui, il y a déjà moyen qu’ils fassent quelque chose qui ne soit pas anodin du tout.
« C’est cool. » Klaus le dit en le pensant sincèrement. Il dépose une main tendre sur sa jambe et le gratifie d’un sourire sincère. « C’est ce dont t’as besoin, j’suis sûr que ça te fera du bien. » Parce que, que Klaus le veuille ou non, il pourra pas le comprendre comme Mutt aurait besoin qu’on le comprenne. C’est malheureusement ainsi. « C’est qui, ce gars, du coup ? Tu le connais d’où ? »
C’est pas la jalousie mais bel et bien la curiosité qui le pousse à poser plus de questions, tout en cherchant à s’assurer que tout se passera pour le mieux pour Mutt. Qu’il soit entouré, et de bonnes personnes, c’est tout ce que Klaus peut vouloir pour lui, vraiment.
Ils arrivent devant la maison de Marion. Klaus n’en mène pas spécialement large, sa plante entre les mains, quand ils passent le pas de la porte, incapable de savoir vraiment ce qu’il dira à la mère de Mutt si elle doit être là… Mais ce n’est pas elle qui vient les accueillir, mais Indy. Le Saint-Bernard fonce droit sur lui comme s’il ne l’avait pas vu depuis une éternité et ce faisant, le fait basculer en arrière, le faisant lâcher la plante dans le processus, dont le pot vient se casser et répandre de la terre partout sur le parquet.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il comprend bien ce que Klaus sous entend quand il lui dit que sa caisse lui avait manqué. En fait, il sait très bien ce qu'il pense de son char de compétition. Juste, c'était un retour à la normale pour eux. Ca voulait dire qu'ils ont pu dépasser cette crise et au final... ils arriveront à dépasser toutes les crises.
Mutt se confie quant au groupe qu'on lui a proposé. Il sait bien que Klaus le soutiendrait dans sa démarche car c'était pour aller mieux. Même si ca n'était pas encore un psy, au moins... il tentait d'avancer. Et parler, aller vers les autres pour parler de ses soucis, était un premier pas en fin de compte. Il aime sentir ce geste tendre que Klaus a quand il pose sa main sur sa cuisse, comme un soutien. Klaus lui demande alors qui est ce fameux gars qui allait l'embarquer dans ce groupe.
Il s'appelle Charlie et je l'ai rencontré dans un bar où je fais mes révision. T'sais le bar de Five là. Il donnait des tracts pour son groupe. J'ai entamé la discussion et voilà... Dit-il dans un sourire. J'ai l'impression... qu'on se ressemble en quelque sorte. Enfin non... C'est différent mais il a été harcelé à son bahu aussi et... il a traversé pas mal de merde parce qu'il est gay. Enfin... Tu vois le tableau. On peut largement dire qu'on est dans le même bateau.
Rencontrer des gens comme lui et qui ont pu aller de l'avant et aider les autres par la même occasion, ca pourrait aussi plaire à Mutt. A croire que le harcèlement était une chose bien trop commune. Il fallait en parler. Quand l'être humain se retrouve en groupe, il a tendance à faire ce genre de merde. L'effet de groupe visiblement... Heureusement, Mutt n'était pas seul. Il avait Klaus d'abord, et sa mère aujourd'hui, puis ses amis qui semblent le soutenir envers et contre tout.
Ils arrivent rapidement devant la petite maison de sa mère. Mutt gare sa voiture sur le trottoir, près de l'entrée pour pouvoir décharger la voiture. Il prend un sac et descend tout en remontant l'allée et ouvre la porte. C'est alors que Klaus se fait agresser par le St Bernard, trop content de le revoir par ici, si bien qu'il laisse tomber la fameuse plante sur le sol, le pot explose par terre ce qui fout de la terre partout. Et clairement, la pauvre plante ne se sent pas très bien non plus.
Mutt a un moment de flottement en regardant le carnage alors que bien entendu, Indy fout ses pattes dedans sans faire attention et commence à étaler tout ca. Mutt finit par laisser tomber le sac qu'il a dans la main, avant d'attraper le chien par son collier.
Non ! Indy ! Arrête ça... Attends... Dit-il tout en tirant le monstre qui bave partout et qui a bien envie de continuer à faire sa fête jusqu'au jardin pour l'y conduire afin d'y voir plus clair. Il ferme la porte, essaye de ne pas faire attention aux aboiements du chien derrière avant de porter ses deux mains sur le haut de sa tête d'un air catastrophé. Bon... Il grimace. Je suppose que ce genre de truc, c'est pas garanti ? Il lève un regard à Klaus. Oublie... Dit-il en riant à moitié avant de rire franchement. On va... ramasser ça... Et je vais trouver de quoi sauver cette pauvre plante. Il tourne en rond dans la maison. T'sais quoi ? Va finir de décharger si ca t'embête pas, tu poses dans la cuisine je vais ranger après et pendant ce temps, je trouve de quoi nettoyer. On ira plus vite comme ça.
Mutt ramasse la pauvre plante qu'il pose sur la table de la cuisine avant de trouver un balais et essayer de retirer le plus gros de la terre et la jeter ou la récupérer. Mutt essaye de trouver un contenant et ouvre tous les placards. Rien pour faire l'affaire.
Finalement il jette son dévolu sur une grosse choppe de bière où il essaye vainement de rempoter sa pauvre plante qui a tendance à faire la tronche. Il montre ça à Klaus en la tendant par la hanse.
T'en penses quoi ? Il ne peut s'empêcher plus longtemps et fini par éclater de rire. Il laisse son fou rire s'échapper alors qu'il commence à avoir mal au ventre. Okay bon... Au final, c'est moi qui la donne, et c'est toi qui commente... Ou je trouverai bien une explication... Mais c'est mieux que rien, et flemme de retourner au magasin. Il pose la chope-plante sur la table avant d'aider finalement Klaus avec ses courses. Une fois le dernier placard refermé et tout rangé, il se tourne vers lui avec un sourire malin, en attrapant un passant de son pantalon pour le ramener contre lui.
Bien. Dit-il en détaillant son visage. Mutt retire ses chaussures par la même occasion pour se mettre à l'aise. Ca te dit qu'on aille au premier étage que tu puisses faire le tour des lieux pour... ce soir... Histoire qu'on puisse se détendre et profiter avant que ma mère rentre... Prendre une douche. Il montre ses mains salies. J'ai les mains pleines de terre... Il glisse un doigt sur le nez de Klaus pour l'embêter et ajoute avec un jeu d'acteur grossier, mais équivoque. Ha mince, toi aussi t'es tout sale maintenant, va falloir arranger ça.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Ven 10 Juin 2022 - 17:23
Our love is stronger than anything
feat. Mutt
Klaus écoute attentivement Mutt quand ce dernier lui parle de ce Charlie et de son groupe de parole. Il a envie de poser plus de questions, ou même de suggérer qu’il voudrait bien rencontrer ce Charlie. C’est entièrement vrai, mais il ne se permet pas de le faire pour autant. Il estime que c’est important, au final, que Mutt fasse de ce point de vue les choses à son rythme et à sa manière, tant qu’il fait quelque chose, et pour la peine, il estime que ce serait peut-être saper en partie ses efforts que d’intevenir un peu trop frontalement dans ces circonstances. Non, il ne se le permettra pas. Si Mutt veut lui en parler en détail, il le fera. S’il décide que ça doit rester son jardin secret, alors ce sera libre à lui. Dans tous les cas, ce n’est pas à lui d’interférer dans un sens ou dans un autre. Bref, il respecte donc son droit à en dire plus ou à ne rien dire de plus. Ce qu’il veut que Mutt ressente dans un cas comme dans l’autre, c’est qu’il le soutient. Et c’est la plus stricte vérité : oui, Klaus le soutient bel et bien, et il a la ferme intention de continuer de le soutenir autant que nécessaire… Comme il sait qu’il aura toujours besoin du soutien de l’homme qu’il aime, et ça peu importe les circonstances.
Quand ils sont arrivés, la catastrophe ne tarde pas à se produire – c’était couru d’avance. Indy se précipite sur lui, le pot finit cassé… Klaus tente de rattraper les pots cassés (c’est le cas de le dire tandis que Mutt conduit Indy dans le jardin le temps qu’ils essaient de réparer les dégâts). Il se marre légèrement quand Mutt suggère qu’il puisse y avoir une garantie sur ces pauvre plantes. Au final, ils s’organisent… à l’arrache. Klaus finit de décharger les courses, et Mutt, de son côté, rempote la pauvre plante dans une choppe de bière (le genre bonne pinte). Le résultat est à mourir de rire… C’est sûr que ça s’éloigne de l’intention initiale de son cadeau, mais le jeune homme est incapable de ne pas éclater de rire à cette vision. Pauvre Marion… Mais en même temps, mieux vaut qu’elle soit mise dans le bain directement, pas vrai ? Et puis… avec Mutt, il fait aucun doute qu’elle est habituée dans tous les cas.
De toute façon, il a du mal à penser à la mère de Mutt, là, tout de suite. C’est lui qui accapare toutes ses pensées, et forcément, ses petites provocations ne font qu’aiguiser des envies qui n’avaient pas eu besoin de cela pour être aux abonnés présents. Mais là, très clairement, elles sont en train d’exploser tous les plafonds, et ne demandent plus qu’à être satisfaites, peu importe la manière, peu importe les moyens.
« Il va falloir nettoyer ça en profondeur… », observe Klaus sans spécialement chercher à se montrer subtil, il faut bien le dire, avant de s’emparer des lèvres de Mutt comme si sa vie en dépendait, avec le sentiment que c’est un peu le cas, en réalité. « On a combien de temps devant nous ? »
Même pour cinq minutes, ça ne pose pas de soucis à Klaus, il a juste trop, beaucoup trop besoin de le retrouver, et de toutes les manières possibles.
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Il n'en fallait pas plus à nos deux énergumènes pour rapidement changer le tableau. Et clairement, ils en avait plus qu'envie tous les deux. Alors oui, ils jouaient à chaque fois à un jeu avec des sous entendus grossiers, car nous savons à quel point, ils savent ce qu'ils veulent. Quand les lèvres de Klaus s'emparent de celles de Mutt, il se laisse alors porter, comme c'est la cas à chaque fois. Ca le rendait clairement dingue. Il ne pensait plus jamais retrouver ces lèvres, pouvoir de nouveau y goutter... Alors il profite de cet instant, ses sens en éveils et réclamant toujours plus.
Klaus lui pose alors une question fatidique quant au retour de Marion mais en soit, ils avaient une bonne heure devant eux. Mutt regarde rapidement l'heure sur son téléphone avant de le laisser tomber sur la table près de la plante.
On a une bonne heure, on a le temps t'en fais pas... Lui souffle-t-il contre ses lèvres, trop avide de vouloir passer à l'action. La bouffe, il la fera après. Viens... Il tire sur le maillot de Klaus se détachant à peine de ses lèvres pour le tirer vers l'escalier pour qu'ils grimpent jusqu'au premier étage. Il pousse une porte qui est celle de la salle de bain, avant de commencer à retirer son sweat et son t-shirt sans plus attendre pour venir se coller de nouveau à Klaus. J'ai c'qui faut, dans ma trousse de toilettes. Il sous entend que s'il a envie de plus, il ne dirait pas non. D'une main distraite, il cherche la dite trousse tout en restant collé aux lèvres de Klaus. La trouve, l'ouvre et trouve le fameux lubrifiant qu'il sort à porté de main. Tu m'as tellement manqué. Lui souffle-t-il sans cacher ses pulsions qui ne demandaient qu'à être assouvi à cet instant. Il glisse une main sur son pantalon à travers le tissus pour commencer à le stimuler. Dans un léger rire, il lui annonce. Tu m'as pas promis que ca allait être ma fête ?
Klaus l'avait tellement manqué. Bien entendu tout ne se résumait pas qu'au sexe dans leur couple, mais leur amour, cette fusion, cet échange qu'il ne pourra jamais partager avec personne d'autre. Ils s'aiment à la folie. Il ne pensait pas que c'était possible d'aimer autant et pourtant... Il était face à Klaus Hargreeves et il perdait pied à chaque fois.
C'est toi, rien que toi... Lui dit-il entre deux baisers, comme cette promesse faite à jamais.
Moses.
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Sujet: Re: (Terminé) Our love is stronger than anything (Klenry) Sam 11 Juin 2022 - 9:02
Our love is stronger than anything
feat. Mutt
Le sourire de Klaus s’élargit. Mutt lui aurait répondu que sa mère devant rentrer dans deux minutes qu’il se serait quand même débrouillé pour le posséder, d’une manière ou d’une autre, tant l’envie qu’il ressent de lui se révèle pressante – pour ne pas dire oppressante, même. C’est comme s’il avait besoin de reprendre sa respiration après avoir été en apnée pendant une longue éternité. Ça peut paraître exagéré, peut-être, mais c’est bel et bien ce qu’il ressent, à présent, et c’est comme ça que, très clairement, il le vit et l’appréhende. Ceci dit, ils ont une bonne heure devant eux, ce qui signifie par conséquent qu’ils peuvent en profiter comme bon leur semble et sans attendre.
Klaus se laisse entraîner jusqu’en haut des escaliers. S’il s’écoutait, et en dépit de l’imprudence presque suicidaire du geste, il n’aurait détaché ses lèvres des siennes à aucun moment tant elles étaient avides de retrouver celles de celui pour qui il a le sentiment d’être fait et d’exister, mais il a cette seule sagesse d’attendre qu’ils aient rejoint la salle de bains pour venir à nouveau l’embrasser à pleine bouche et sans plus attendre.
Un sourire décore le coin de ses lèvres quand Mutt lui apprend qu’il a tout ce qu’il faut dans sa trousse de toilette. Klaus laisse Mutt tâtonner en quête de lubrifiant, sans vraiment libérer ses lèvres un seul instant, elle qui affichent le sourire le plus lumineux qui soit quand Mutt ajoute combien il lui a manqué. Le sentiment est atrocement réciproque. Ces quelques semaines seulement lui ont semblé durer dix ans. Il n’avait été que l’ombre de lui-même, sans lui, il se retrouve parce qu’il le retrouve, et il est impossible, véritablement, qu’il en soit autrement.
« Toi aussi tu m’as manqué. T’imagines même pas à quel point », répond Klaus contre ses lèvres.
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