▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
A force de jouer avec le feu, Mutt ne se doutait pas qu'il allait, ce soir, se brûler les ailes. Et pas qu'un peu. Celà fait des mois maintenant qu'il faisait des magouilles peu légales mais qui lui remplissaient bien les poches. Au début, ca n'était que du dépannage alors qu'il accumulait bien trop les dettes et qu'il ne savait pas comment s'en sortir. Il avait pensé arrêter ses cours à ce moment précis pour bosser à temps pleins. Les frais d'hôpitaux inopinés et mirobolants, plus les factures quotidiennes qui s'accumulaient rendait la chose plus que difficile. Puis un gars lui avait proposé ses combines. Pourquoi travailler dur et gagner peu alors qu'en quelques courses ou quelques actes frauduleux, on pouvait largement remplir sa caisse.
C'était un discours alléchant et celà réglerait tous ses soucis très rapidement. Mutt était de nature fière aurait pu demander de l'aide à son entourage à cette époque mais il ne le fit pas. Il n'aimait pas les dettes et il voulait montrer qu'il pouvait gérer seul la situation. Comme toujours...
Ce plan-là fonctionne très bien et ses dettes ne sont plus qu'un mauvais souvenir aujourd'hui mais autre chose prend le relais: l'appât du gain. Il pouvait se payer un tas de trucs qu'il ne pouvait pas avant et une fois le nez dedans, Mutt y trouvait clairement de la satisfaction en accumulant des billets et en sortant de l'argent très facilement pour tout et rien à la fois. Il ne regardait plus ses dépenses.
Mais il n'en parlait pas à Klaus. Ni même à personne... Parce qu'il savait que son entourage lui dirait d'arrêter. C'était une nouvelle addiction qui comblait son manque actuel de confiance en lui et qui paliait tous ses soucis en surface. Et pour une fois qu'un de ses plans marchait, il n'avait pas l'intention d'arrêter.
Ce soir là, il avait un rendez vous avec une cliente dans un des restaurants chicos de la ville. Mutt avait menti clairement à Klaus ce jour là. En disant qu'il sortait pour retrouver sa mère Marion. (même avec l'arrivée de sa mère il aurait pu dire qu'il arrêtait. Mais trop fier de pouvoir montrer à celle-ci à quel point il est devenu autonome, il préféra lui cacher tout ça) Mutt sort donc en vendant ce mensonge, mais un sac à la main pour pouvoir se changer dans la voiture. Il n'allait clairement pas se présenter en jean, t-shirt à un entretien comme celui-ci. Déjà bien propre sur lui et bien coiffé pour sortir, il y avait peut être de quoi se poser quelques questions quand même.
Il s'habille donc rapidement d'une chemise, un pantalon et une veste de costume avant de rouler jusqu'au restaurant qui n'était pas bien loin de chez lui en fin de compte. Il descend et va pour accueillir la cliente.
Il fut surpris de reconnaître une jeune femme qu'il connaissait déjà et avec qui, il a eu un coup d'un soir. Mutt essaya de rester professionnel mais clairement, elle lui faisait du rentre dedans pas du tout dissimulé. Entre les mains baladeuses qui lui glissent sur la cuisse, sa façon de le regarder et les signaux pour lui montrer qu'il pouvait largement se la faire une nouvelle fois. Celà alla même jusqu'aux toilettes, alors qu'elle essaya de l'embrasser, simplement parce que Mutt se trouvait une envie pressante. (signaux mal interprétés visiblement.) C'est là qu'il mit court à l'entretien, en payant l'addition et en sortant de cet endroit rapidement et laissant la nymphomane en plan.
Il n'y avait rien d'alarmant en fait, mais d'un point de vu extérieur, celà pouvait porter à confusion. Surtout quand Mutt, en sortant de l'endroit, essaye de se frotter le coin de la bouche pour voir si l'autre ne lui a pas laissé des traces de son rouge à lèvre flamboyant. Le truc le moins discret du monde.
Il n'aurait pas dû mentir de base, car à cet instant, tout le pointait du doigt. Absolument tout. Son mensonge, son changement de fringues, le restau, les signaux dans le restaurant, et cette trace de rouge à lèvre qu'il garde au coin de la bouche. Il va pour sortir une clope qu'il coince entre ses lèvres qu'il voit du mouvement près du trottoir alors qu'il fait quelques pas dans la rue. Il lève les yeux et tombe quasiment nez à nez avec Klaus.
Il se fige littéralement. Son coeur manque un battement et il se sent littéralement défaillir. Il ne peut que fixer sa moitié, les yeux écarquillés d'un air béat alors qu'il n'arrive qu'à prononcer ces mots:
Qu'est-ce que tu fous là ? Puis la défensive se met en route immédiatement, avant même de chercher à se justifier car il se sentait trahi et en colère. (la blague) Tu m'suis maintenant ?
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Without you I'm nothing (Klenry) Lun 30 Mai - 16:03
Without you I'm nothing
feat. Mutt
Il ne devrait pas faire ça. Il sait qu’il ne devrait pas faire ça. Ce n’est pas sain, et ce n’est pas juste. Sauf qu’il se sent acculé. A force de dialogues de sourds, de questions qui n’obtiennent jamais de réponses, le jeune homme s’est pour ainsi dire résigné. Il ne se sent pas de laisser la situation se poursuivre telle qu’elle est sans envisager d’intervenir. Non, même si ça ne lui plaît pas, il a l’impression que Mutt ne lui laisse d’autre choix que d’employer la manière forte.
La communication, ça a toujours été leur problème, c’est vrai, et ils travaillent sur la question, mais c’est loin d’être encore gagné malgré tout. Sur de nombreux points encore, ils manquent singulièrement de transparence l’un envers l’autre, et ce n’est pas acceptable. Klaus est fermement décidé à épouser Mutt, mais il doit savoir, il doit savoir ce que lui cache l’homme auprès de qui il est prêt à s’engager pour toute la vie : c’est une nécessité absolue à ses yeux. Parce que si ces secrets doivent éclater plus tard, ce sera pire que tout. Alors oui, ce soir-là, Klaus a décidé d’agir. Et il s’apprête à le regretter des plus amèrement.
Quand Mutt a affirmé qu’il allait voir sa mère, Klaus n’a tout d’abord pas bronché. Au contraire, il est heureux que Mutt puisse pleinement retrouver Marion, et si cette dernière se montre adorable avec elle et n’oublie jamais de l’inviter dès que l’occasion se présente, Klaus estime que c’est une bonne chose qu’il partage des moments privilégiés avec sa mère sans l’avoir dans les pattes. Oui, sauf que quelque chose ne colle pas. Que Mutt se fasse beau pour aller retrouver sa mère… pourquoi pas ? Sauf qu’en l’occurrence, c’est trop. Beaucoup trop pour être totalement honnête… Y a un truc… il ne saurait dire quoi, mais son intuition le pousse à en apprendre plus.
Il n’a pas goûté au baratin de Sam quand ce dernier a suggéré que Mutt le trompait, pire encore, qu’il le trompait avec Brooke. En revanche, les sms que les deux ont échangé ont achevé à le convaincre de la fragilité de leur relation et de combien il pouvait être nécessaire d’intervenir… Les mensonges, ça allait être ce qui finirait par les ronger de l’intérieur et de les détruire s’ils poursuivaient sur cette lancée…. Et avec ce que Mutt a confessé lors de sa thérapie, logique que Klaus s’inquiète, pas vrai ? Bon, d’accord, leur relation devrait aussi être basée sur une confiance mutuelle, mais il faut bien l’admettre… Non, Klaus n’a pas confiance dans l’homme qu’il va épouser. Ça le tue de l’admettre, mais c’est la vérité : l ne réussit pas à croire en lui, et ça le bouffe, littéralement.
Alors tant pis… ce genre de choses ne se font pas, mais cete fois, Klaus a bel et bien décidé de suivre Mutt. Il ne lui a pas fallu longtemps pour réaliser, dans un premier temps, que sa moitié ne se rendait pas du tout chez Marion. Le cœur de Klaus se brise au moment de prendre pleinement conscience de la situation, qu’il observe à distance, comme un idiot, à travers la vitre du restaurant où Mutt est entré… Il s’est changé. Le voilà dans un joli costume, le genre qu’on porte que pour les grandes occasions, les entretiens d’embauche ou – son cœur est à deux doigts de se briser – les rencards.
Mutt n’est pas seul à la table de ce restaurant : il y a une femme avec lui. Et il ne faut pas longtemps à Klaus pour la reconnaître… Du moins le pense-t-il. Mutt lui avait déjà parlé d’elle, lui avait montré sa photo… ça remontait. A l’époque, ils prétendaient encore qu’il n’y avait rien entre eux, et Mutt lui avait fait le récit de sa nuit agitée avec cette femme… Il essaie de ne pas tirer de conclusions hâtives de ce qu’il voit. Mais difficile de faire autrement quand ce qu’il voit pointe en direction d’une stricte évidence qu’il serait sans doute stupide de ne pas voir en cet instant. Mettons les éléments bout à bout : Mutt lui avait menti, il s’était changé, il était au restaurant avec une jeune femme sublime avec qui il avait déjà eu une aventure. Et voilà qu’il déserte sa table… sans doute pour se rendre aux toilettes… et l’instant d’après, voilà que l’autre se lève pour le rejoindre… Pas besoin d’un dessin, pas vrai ? Il serait con d’imaginer une autre excuse.
Klaus détourne son regard, les larmes lui montent aux yeux… Il a envie de débouler dans le restaurant, venir gâcher leur petite sauterie, mais il est là, figé, comme un con. Klaus se met à faire les cent pas devant le restaurant, tire nerveusement une cigarette de sa poche dans l’espoir de se calmer. Il n’aime pas les pensées qui l’assaillent en cet instant. Et toutes pointent exactement dans la même direction. Mais alors qu’il a à peine eu le temps d’aspirer une bouffée de nicotine, il le voit quitter le resto… Pire encore, le voilà directement sur la défensive. Klaus ne répond évidemment pas quand Mutt lui demande s’il l’a suivi. C’est trop évident, et franchement, le concerné n’en est pas fier, mais il ne le laissera pas détourner le sujet.
« Ça a changé, chez ta mère », réplique froidement Klaus, pas vraiment d’humeur à plaisanter, en réalité. « Et elle a sacrément rajeuni, aussi », il ajoute avec dédain. Parce qu’il faut que Mutt en ait bien conscience. Klaus le toise d’un regard qui trahit sa colère, mais surtout sa déception… Il ne peut pas croire que Mutt l’ait réellement trompé, et pourtant, la vérité est sous ses yeux. Il en a eu marre de lui. Il en a eu marre des problèmes, d’avoir honte d’eux et de lui-même, il en avait eu assez de leur histoire… Au fond, c’est presque logique, pas vrai ? « T’as changé de fringues », il ajoute en se rapprochant d’un pas pour pincer le col de Mutt entre son pouce et son index. « T’as du rouge à lèvres, là. »
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Le monde a l'air de s'écrouler et le voilà face à la mine en colère et défaite de Klaus. Mutt aurait envie de pleurer mais clairement, c'est autre chose qui prend le dessus et c'est bien entendu sa colère destructrice. Son ego ne voulait accepter son échec et le fait qu'il soit fautif par ses mensonges d'avoir fait de la merde et que celà donne à cet instant un aspect tout sauf sage de la chose.
Mais il ne s'était rien passé... Absolument rien entre cette nana et lui et il ne sait même pas s'il va signer ce contrat d'ailleurs. Et il n'ose pas croire que Klaus ait pu le suivre et qu'il ne lui fasse pas confiance. Les larmes lui montent aux yeux alors que Klaus le regarde avec un tel air qu'il se sent comme un moins que rien. Quand la personne que vous aimez le plus au monde vous toise de cette manière, il y a de quoi défaillir.
Et défaillir, il ne pouvait pas. Alors c'était son instinct de survie qui prenait le dessus et vous commencez à le connaitre, il fait clairement des dégâts. Klaus lui balance tous les aspects du mensonge de Mutt sous son nez, un à un... Et que pouvait il répondre mis à part se braquer ? Mutt baisse les yeux sur le col de sa chemise et se pince les lèvres.
C'est pas ce que tu crois... Concède-t-il à dire. Tu crois qu'il s'est passé quoi là en fait ? Klaus...
Il se sent trahi, et il sent son cœur se briser dans la poitrine. Il retire la main de Klaus qui glisse sur son col et baisse les yeux. Une honte commençant à faire son chemin. Mais il ne peut lui dire ce qu'il faisait. Jamais. C'était impossible. Et il n'arrivait pas à lui dire la vérité qui ferait surement revenir les choses comme elles sont.
Il avait merdé. Il avait joué avec le feu. Il magouillait et à cet instant ? Il préférait quoi ? Garder sa merde dans sa bouche et ne rien dire et perdre l'homme de sa vie ? C'était idiot et con et pourtant il se sentait figé par la situation. Il veut se reprendre et se passe une main sur le visage.
Pourquoi tu m'as suivi ? T'aurais pas du me suivre...
Il veut retenir cette colère qui monte en lui et il essaye de se maitriser car c'est un combat intérieur à cet instant. Lui face à lui-même. Sauf qu'en surface, il se retrouvait tellement muet. Sans préciser la situation que celà pouvait être totalement pris pour ce qui n'était pas. Mais son ego lui laisserait-il de la place pour dire les choses ? Pour l'heure non et tout ne faisait que commencer. Il s'en rendra compte que trop tard au final. Le coeur en miette, sentant cette faute reposer sur ses épaules... Il ne pouvait pas l'accepter.
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Without you I'm nothing (Klenry) Mar 31 Mai - 17:37
Without you I'm nothing
feat. Mutt
C’est pas ce que tu crois… Y a rien de pire que ces mots-là. Enfin si, y a forcément pire, un « c’est pas ce que tu crois » vous anéantit moins qu’un « Je ne t’aime plus », par exemple, mais ça fait mal, malgré tout… Sacrément mal parce que c’est digne d’une sitcom mal branlée… Qu’est-ce qu’il est supposé croire, hein ? Ce genre d’excuses sont toujours servis par ceux qui ont le moins d’arguments, et Klaus trouve pathétique qu’ils en arrivent là tous les deux, après tout ce qu’ils ont traversé, après tout ce qu’ils ont vécu. Qu’est-ce qu’il s’imagine qu’il s’est passé ? Les faits parlent d’eux-mêmes, non ? C’est quand même pas difficile de s’imaginer le pire quand tous les éléments convergent vers une même conclusion. D’accord, ce n’est pas pour autant qu’il est juste ou prudent de faire des conneries plus grosses que toi en gâchant tout sans laisser l’autre s’expliquer, mais Klaus n’a pas envie d’être pris pour un con… il se sent déjà bien assez stupide comme cela, il ne voit vraiment pas pourquoi il serait encore nécessaire d’en rajouter une couche supplémentaire… merci mais non merci, en fait.
« Tu m’étonnes que j’aurais pas dû… J’ai gâché ta petite sauterie avec l’autre allumeuse, vraiment c’est dommage que je sois venu. Il se serait passé quoi autrement, tu peux me le dire, hmm ? T’aurais passé combien de temps à me mentir, encore ? » demande-t-il avec dans la voix une déception palpable.
Il se sent tellement idiot d’avoir osé ouvrir de nouveau son cœur pour que ce dernier se retrouve piétiné à ce point-là. Il aurait tout fait pour lui, absolument tout, mais il aura suffi qu’une pétasse brune au décolleté aguicheur lui batte des cils sous le nez pour que leurs grandes déclarations et leurs belles promesses se dissipent comme de la fumée, et une fois la fumée dissipée, il ne reste plus rien, rien d’autre que la douleur profonde, incommensurable, celle d’un cœur brisé… Et le pire, dans tout ça, c’est que Klaus voit bien que Mutt essaie de le faire passer pour le fautif dans l’histoire. Il le connaît, à force, il sait que pour Mutt, la meilleure stratégie de défense a toujours été l’attaque : mais cette fois, ça ne passera pas. Cette fois, ça ne peut pas passer, fin de l’histoire. Fin de l’histoire, vraiment ? Non… Klaus ne doit pas rebrousser chemin tout de suite, il doit au moins entendre ce que Mutt a à lui dire, même s’il n’est pas convaincu de savoir endurer que Mutt continue de lui mentir, encore moins en pleine face, comme il se convainc que ce sera forcément le cas.
« Si c’est pas ce que je crois, qu’est-ce que c’est alors ? »
Klaus croise les bras sur sa poitrine. Il est évident qu’il n’a pas vraiment l’intention de laisser le bénéfice du doute à son fiancé, mais il décide de l’écouter malgré tout. Parce qu’il a besoin de croire, justement, qu’ils n’en sont pas à la fin de l’histoire, quand bien même ça y ressemble beaucoup trop fortement, malheureusement.
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La situation lui échappait et encore le mot était faible. Clairement faible. Il voyait que tout se baisait devant lui et pour des mensonges qui n'en valent pas la peine. Il devrait lui dire la vérité, mais il était trop fier. Il ne voulait pas admettre qu'il avait dépasser certaines limites. Il avait peur de ce que pourrait penser Klaus a ce sujet. Mais était ce pire que l'opinion qu'il se faisait de lui à cet instant.
Cette nana il s'en fichait. Il ne s'était rien passé. Mutt l'avait repoussé et pas qu'une fois. Perdre l'amour de sa vie pour une salope ? Était ce qu'il voulait ? Absolument pas... Mais s'il ne s'expliquait pas clairement, il allait payer. Et encore ça semblait déjà être trop tard. Il piétine, il se passe une main sur le visage.
Klaus... Putain... Il sent son monde s'écrouler et il sait qu'il est le fautif. Alors pourquoi continuer à lutter ? Je m'en fous de cette pétasse... Finit il par hurler. Comment tu peux croire que...
Klaus à mal et ça lui fait eu mal. Ça soulève aussi cette colère sourde. Il est perdu dans ce flot d'émotions plus dévastatrices les unes que les autres. Il n'arrive pas à réfléchir. Il veut juste effacer ce qu'il vient de se passer.
Chier... Je... Klaus commence à faire son procès car c'est facile là. Les indices l'indiquent comme le grand méchant. Et non c'est pas ce que tu crois... Il se pince les lèvres, ravale l'espace d'une seconde sa fierté et le fixe d'un regard suppliant. Je... Sa gorge se noue. Je... Fais ça pour nous. Mais... Je peux rien te dire...
Facile comme excuse. Mais ses vieux démons sont là et ressortent à pleine puissance. Il n'avoue rien. Pensant quoi ? Le protéger ? Il sait qu'il lui faisait plus de mal en lui mentant. Mutt agrippe les bras de Klaus fermement en se rapprochant de lui.
Fais moi confiance... T'es juste pas arrivé au bon moment et cette meuf... Il se secoue la tête. Elle m'a fait du rentre dedans et je l'ai rejeté. Je t'assure que c'est vrai, Klaus... Tu me crois capable de faire un truc pareil ? Il fronce les sourcils, les larmes coulant sur ses joues. Tu crois vraiment capable de faire ça ? T'as si peu confiance en moi ? C'est... Ses yeux se ferment. J'y crois pas que tu penses que... Il ne veut pas finir sa phrase. Bon, okay, il y avait des preuves mais... Comment Klaus pouvait penser qu'il aurait pu le tromper avec cette nana. Il l'aime tellement pour ça.
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Sujet: Re: (terminé) Without you I'm nothing (Klenry) Mer 1 Juin - 17:25
Without you I'm nothing
feat. Mutt
Plus Mutt hausse le ton pour se défendre, moins Klaus est certain de pouvoir le croire. Il le connaît, il sait que quand il s’emporte à ce point, c’est qu’il n’a pas la conscience tranquille. Comment est-ce qu’il peut croire que Mutt puisse le tromper… eh bien, il n’y croyait pas et ne se pensait pas capable d’y croire avant de voir s’accumuler sous ses yeux un amas d’indices bien trop conséquent pour qu’il puisse fermer les yeux et prétendre ne pas voir de problèmes derrière tout ça. Il n’est certain de rien dans cette situation, mais ce dont il est sûr en revanche, c’est que Mutt lui a menti, effrontément, et ça, ça ne passe clairement pas. Quand il répète encore que ce n’est pas ce qu’il croit, Klaus se sent à deux doigts de juste s’en aller sans demander plus d’explication… Parce qu’il ressent d’avance que Mutt ne sera pas capable de lui en donner… et ça aussi, ça ne lui plaît pas, mais alors pas du tout.
« Tu fais ça pour nous… », répète Klaus sans dissimuler son amertume. Et pour cause, qu’il puisse lui balancer ça en pleine face, ça le tue, littéralement. Il ment, il triche… Il le trompe ? Et ce serait pour eux ! Klaus, clairement, a un peu plus l’impression d’être pris pour un con à mesure que les secondes progressent, et il déteste l’idée que Mutt puisse véritablement s’imaginer pouvoir faire n’importe quoi et que Klaus dise amen à tout sans réagir davantage. Non, ça n’arrivera plus, il n’en sera plus question. Cette fois, Klaus ne se laissera pas faire. « Putain mais Mutt, je suis sensé penser quoi, exactement ? » réplique-t-il, de plus en plus agacé par la situation. « Je t’imaginais pas capable de faire un truc pareil, mais je suis visiblement trop con, suffisamment con pour te croire quand tu me dis que tu vas chez ta mère alors que tu vas rencontrer des meufs bien roulées dans des restaus de luxe fringué comme un pingouin. »
Mutt pleure, ça ne l’attendrit pas. Il n’est pas le seul, ceci dit, Klaus aussi sent les larmes lui monter aux yeux, mais il refuse de laisser la tristesse et la déception prendre le pas sur sa colère. Ce serait trop simple. Mutt va encore s’en tirer sans rien lui dire, et ça…
« Arrête de faire comme si le problème venait de moi », réplique-t-il, agacé, quand Mutt revient sur le même refrain, le fait qu’il ne lui fait pas assez confiance, qu’il ne devrait pas le croire capable de faire une chose pareille, mais la vérité, c’est que Klaus ne sait plus de quoi il le croit capable ou non, en cet instant. Il est totalement paumé… Et les paroles qu’il prononce ensuite ont le don de le dépasser lui-même. « J’en peux plus de tes mensonges. Alors c’est simple. Soit tu me dis la vérité, toute la vérité, là, tout de suite. Soit… »
Il n’a pas envie de finir sa phrase, mais il sait qu’il n’a pas besoin de le faire pour que Mutt en saisisse les implications quoi qu’il en soit.
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ca semblait insensé vu de l'extérieur et pourtant... Il y avait une logique et Mutt n'était pas le sale type que Klaus croyait à cet instant. Il avait tellement peur de le perdre mais en même temps, il faisait un blocage. Dire la vérité ? Et pourquoi ? Ils faisaient ca pour eux, pour eux deux... Il avait toujours fait tout pour eux deux et voilà qui le fuyait. Il l'espionnait pour ensuite lui cracher tout ca à la figure. Et pour la première fois, Klaus ne le croyait pas et ca lui faisait mal. Ca lui faisait tellement mal qu'il avait envie de hurler. De se mettre en colère de toutes ses forces et tant pis pour les conséquences...
C'est ce qu'il pensait à l'instant. Mais tout était tellement le bazar dans son esprit... Dans son coeur... Il perdait pieds clairement. Entre cette envie de hurler, de se trouver loin de là, de pleurer, de frapper...
" Klaus... Mais... Putain tu me gaves là ! " Finit-il par céder à sa colère finalement, malgré les larmes qui coulent de ses yeux. " Oui, je t'ai pas dit ce que je faisais parce que... "
Parce que quoi ? il n'avait pas le choix ? Sinon ils étaient foutus financièrement ? Il ne voulait pas foutre ca sur le dos de Klaus. Qu'il en souffre et en même temps, il trouvait ca injuste qu'il ne le croit pas à cet instant. Il avait pris des risques, et il ne voulait pas se trouver dans ce restaurant avec cette nana qui puait la nymphomane à pleins nez. Il n'y avait qu'un homme à ses yeux et c'était Klaus.
Mais pour l'heure il l'énervait. Et dans ces moments là les paroles pouvaient dépasser la pensée. Clairement.
" T'es vraiment trop con en fait. Je te dirai pas ca si c'était pas vrai. Et... T'es juste en train de te taper une crise de jalousie de merde... "
Oui, le soucis venait de Mutt. De ses mensonges, mais il ne voulait pas le croire, car la colère l'obligeait à penser à côté de la plaque. Car il était comme un animal blessé retranché dans un coin, et pour se défendre il n'avait que l'attaque, car la vérité pouvait devenir trop lourde à assumer en réalité. C'était tellement plus facile de se mettre en colère.
" Tu vas faire quoi ? Te tirer ? C'est ça ? Tu veux vraiment ça ? Tu ne le feras pas ... " Dit il dans un regard de défi. Trop sûr que Klaus ne pourra pas aller bien loin sans se retourner. Car Mutt avait déjà testé ca... Comme un enfant. Les limites de Klaus mais là, il dépassait encore une case. Il dépassait la ligne blanche ou il voulait la reculer. Pas par méchanceté, c'était juste psychologiquement idiot. Mais parce qu'il avait besoin de tester, parce que Mutt n'allait pas bien.
Mais il allait clairement trop loin là, et il en prendrait conscience quand il redescendra... Il s'approche de Klaus un peu plus, et le regarde droit dans les yeux.
" Si tu te casses alors ca prouvera juste que t'es trop con pour me faire confiance. "
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Without you I'm nothing (Klenry) Mer 1 Juin - 20:06
Without you I'm nothing
feat. Mutt
De mieux en mieux, maintenant, Mutt lui balance carrément qu’il le gave… Eh bien parfait. Plus les secondes passent, plus Klaus a le sentiment que Mutt n’est dérangé que par le fait que Klaus ait interrompu ses petites affaires, et pas du tout par le fait qu’il aurait fait quelque chose de mal… Il ne s’excuse pas pour ses mensonges, il ne cherche pas à s’en justifier. Même ainsi mis au pied du mur, il refuse de dire la vérité, et comment ne pas redouter que la vérité ne soit pas encore plus douloureuse qu’il n’y paraît quand Klaus doit faire face à une telle attitude de la part de l’homme qu’il aime…
Un instant, Klaus croit que Mutt passera aux aveux, mais non… Son « parce que » se perd dans le vide et rien ne suit. Et si rien ne suit, c’est sans doute parce que Mutt n’a rien d’acceptable à dire, rien qui ne puisse lui permettre de véritablement justifier ce que Klaus interprète comme de la pure et stricte trahison. Si Mutt passait aux aveux, s’il lui apprenait, là, tout de suite, les raisons de sa présence, et même si beaucoup le taxeraient de naïfs, il le croirait immédiatement, il convaincrait Mutt de mettre un terme à ses magouilles, et ils repartiraient ensemble, plus amoureux et complices que jamais. Oui… Sauf que ce n’est pas du tout ainsi que les choses semblent devoir se passer.
Et voilà que, plutôt que d’aller au bout de ses explications, il l’insulte carrément… génial, s’il pense que c’est de cette manière que Klaus va se montrer compréhensif… Scoop : Klaus en a peut-être marre de s’en prendre plein la gueule constamment. Et non, c’est pas « juste » une crise de jalousie de merde… Il encaisse une montagne de mensonges, et il ne sait pas de quelle façon gérer convenablement ça. Klaus n’arrange rien en lui balançant des insultes à la figure… Et voilà que Mutt a presque l’impression que Klaus le menace au moment où ce dernier suggère qu’il ne partira pas…
Oh, Klaus n’a aucune envie de partir. S’il part maintenant, il devra laisser derrière lui une part de lui-même. Bien sûr que ça lui semble être un sacrifice trop violent, trop absolu pour qu’il soit accepté… mais il a atteint un point de non retour… il n’est pas capable d’endurer tout ça sans réagir… Même si ça le détruit, littéralement, il pense ce qu’il dit…
« Si tu penses que j’ai envie de donner ma confiance à un type qui préfère me traiter de con toutes les deux secondes plutôt que de faire face à ses erreurs, ça va t’en boucher un coin, je suis sûr, mais en fait non, j’en ai aucune envie. » Il tente de se faire aussi ferme que possible, mais les tremblements dans sa voix trahissent son pitoyable état émotionnel. En réalité, il est au plus mal, et il a bien des difficultés à prétendre le contraire. « Alors je te le demande une dernière fois. Tu arrêtes de mentir, ou alors.. » Sa voix se brise au moment de reprendre la parole. « … c’est fini. »
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La situation était critique et Mutt ne pensait pas le quart de ce qu'il disait. Sauf qu'il ne pouvait pas lui dire ce qu'il se passe. Il se braquait. Non, c'était pire que ça: il faisait un blocage. Il n'y arriverait pas. Pas comme ça, pas maintenant. Alors qu'il se retrouvait face à un mur, et qu'une tempête se déchainait en lui. Une attitude autodestructrice au final. Car peut être que non, il ne méritait pas Klaus. Pas une seconde. Car il lui faisait du mal. Il lui en avait toujours fait et il continuait.
Peut être que Klaus s'en rendait compte en fin de compte et il lui disait. Peut être que c'était mieux ainsi. Car au final, il ne le rendait absolument pas heureux. Il le rendait malheureux. Car il était qu'un sale con au final. Un abruti qui faisait du mal à ses proches. Peut être que Sorrento avait raison, il n'était rien et qu'il devait retourner à sa place. Et à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, il envenimait les choses.
Alors il préféra se taire. Et même lorsque Klaus balance ces mots si durs et violents. Il baisse les yeux, les larmes coulent à flot sur son visage, il réprime un sanglot. Mais il va arrêter de parler. Car il n'a pas de réponses, et il ne veut pas affirmer ce que Klaus dit car il ne veut pas ça. Il veut juste qu'il oublie. Fermer les yeux là dessus. Surtout qu'il n'a rien fait avec cette nana. C'était pas... ça. Absolument pas.
Il se contente d'hocher la tête dans un mutisme total et les yeux rivés au sol, ne pouvant soutenir le regard de Klaus. Même s'il le voudrait, aucun son ne sortirait de sa bouche. Cette histoire c'était sa faute, il avait fait ça pour eux. Si Klaus ne l'écoutait pas et ne le croyait pas alors... Ca n'était plus la peine de parler.
Klaus lui avait surement trop fait confiance d'ailleurs. Mutt se barricade donc derrière son mur. Comme il sait si bien le faire. Ne rien dire, tout garder. Car mettre des mots sur ce qu'il se passe. Sur ses propres conneries, c'est devoir y faire face. Que Klaus s'en veuille surement de croire qu'il est encore un fardeau. Lui, il préfère avoir la faute s'il le voulait et en même temps, penser que Klaus le pense si stupide de faire ça. Ca lui faisait du mal. Il pensait qu'ils se faisaient confiance. Oui, il avait menti, mais Mutt ne voyait pas le mal. Il évitait à Klaus de foutre son nez dans ces affaires louches... Ou peut être s'était-il toujours trouvé une excuse. Ca devait être ça.
Il ferme les yeux, comme pour se couper du monde extérieur, son visage ruisselant, restant dans sa forteresse de silence. Si Klaus mettait alors à exécution ce qu'il dit alors ca serait fini. Sa pomme d'Adam bouge alors qu'il a du mal à déglutir, tellement il a la gorge nouée.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Sujet: Re: (terminé) Without you I'm nothing (Klenry) Jeu 2 Juin - 17:39
Without you I'm nothing
feat. Mutt
En cet instant, Klaus se sentirait capable d’accepter absolument n’importe quoi, sans hésitation, pour s’épargner la douleur de devoir aller au bout de ses menaces. Il a beau poser cet ultimatum à son fiancé, ce n’est pas pour autant qu’il veut le respecter… comment pourrait-il vouloir une chose pareille ? Il veut seulement mettre Mutt au pied du mur afin de l’obliger à parler enfin, mais ce dernier s’enferme dans un mutisme alarmant. Ne sait-il pas alors qu’il pourrait bien lui dire n’importe quoi ? Klaus serait sans doute capable de croire dans le mensonge le plus éhonté si ce dernier pouvait le persuader qu’il a de bonnes excuses… ou même des excuses tout court. Plus Mutt se tait, plus Klaus se convainc du fait que la vérité est tout simplement trop intolérable pour que l’homme qu’il aime la lui confesse. C’est un constat atrocement douloureux, et ce bien au-delà des mots.
« S’il te plaît, Mutt… », fait Klaus, complètement désemparé face au mutisme de son interlocuteur.
Il ne devrait pas insister, il devrait prendre son silence pour ce qu’il est, la preuve que Mutt est prêt à accepter son sort plutôt que de se battre pour eux… Et Klaus a peur d’en arriver à de telles extrémités… Il se hait d’avance de l’abandonner de nouveau, avec tout ce qu’il sait, alors qu’il s’était promis d’être toujours là pour lui… mais il n’en peut tout simplement plus. Il a l’impression d’être venu à bout de ce qu’il pourrait bien être capable de faire pour l’homme qu’il aime… Il ne pourra pas davantage. Et en attendant, Mutt trouve du réconfort auprès d’autres… Peut-être que c’est Mutt qui est dans le vrai. Il ne dit rien parce qu’il n’y a plus rien à dire.
Et lui, il devrait arrêter d’insister, car ce faisant, ce n’est pas seulement à lui qu’il fait du mal, c’est à eux deux… Ils devraient s’être fait une raison, à force. S’aimer comme des fous ne les empêchera pas de se rendre malheureux. Leur bonheur, ils ne sont bons qu’à le saborder, le piétiner. C’était couru d’avance, au fond… ça ne pouvait tout simplement pas marcher. Ils avaient insisté, avaient tant de fois échoué. Il fallait être fou pour insister davantage. Fous, ils le sont effectivement. Fous l’un de l’autre. Mais il arrive un moment où la puissance de leurs sentiments ne peut guère rivaliser avec la force de leurs émotions.
« …. M’oblige pas à faire ça… »
Il n’a pas envie de partir, il n’a pas envie de le laisser. C’est la dernière chose qu’il veuille, même. Sans lui, il est que la moitié de lui-même. Mais il ne peut plus… Même s’il sait qu’il sera incapable de retrouver cette connexion avec qui que ce soit d’autre, même si, de toute manière, c’est la dernière chose qu’il veuille, il a bien compris que c’était ainsi, et qu’il ne pourrait rien y faire.
« Mutt… »
Il veut dire quelque chose, il ne sait pas exactement quoi, mais à ce moment-là, la garce avec qui Mutt avait eu l’air de passer un bon moment un peu plus tôt sort du restaurant et se dirige vers eux.
« Je vais te laisser avec elle. Je voudrais pas gâcher votre soirée. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il ne voulait pas parler et plus Klaus se faisait insistant, plus il avait envie de lui hurler de le laisser tranquille. Car il ne voulait pas parler. Il ne voulait pas faire plus de mal à Klaus et il se connaissait. Il allait encore lui faire du mal et il venait de lui dire. Il en avait marre de tout ça. Alors pourquoi, il ne mettait pas ses menaces à exécution là tout de suite qu'on en termine rapidement ? Il avait déjà assez mal alors il ne voulait pas en rajouter une couche. Et ne pas répondre, rester là comme un mur, ca lui faisait encore plus mal. La gorge nouée, il avait du mal à respirer, son coeur qui se serre et ne pouvant contenir son expression faciale qui montrait clairement qu'il était en souffrance.
Qu'il ne le force pas et qu'il s'en aille car il est incapable de lui formuler ces mots et incapable de le repousser pour qu'il parte. Alors il n'est qu'un piquet qui ne sert à rien. Il se sentait tellement inutile à cet instant. Puis il entend une porte et une voix féminine qu'il avait appris à ne plus supporter, il se crispe en se tournant sur le côté et fixe la femme une expression interdite sur le visage.
Klaus s'en va alors, ne pouvant supporter celà. Mutt reste un moment totalement déboussolé alors que l'autre conne lui agrippe le bras avec des " Ca va pas bien mon chou ? " Il n'est pas son chou... Quand il revient à lui, Klaus avait disparu. Il l'envoie radicalement bouler et c'est à ce moment là qu'il se réveille. L'absurdité de cette scène et pourquoi il en était arrivé là. Et il se sent seul. Seul et abandonné.
Il a remonté la rue et essayé de retrouver Klaus. En vain... Il n'était plus là alors il lui reste son téléphone, et les prochaines heures allaient être si silencieuse que ca allait finir par l'achever. Il aurait dû parler et le retenir et ... Voilà qu'il récolte ce qu'il sème. C'est à lui de subir le silence de Klaus maintenant...
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
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