▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
« Klaus putain… j’ai pas le temps… j’suis déjà à la bourre merde… » Souffla Mutt alors qu’il essayait de rassembler ses affaires pour courir jusqu’au centre commercial afin de trouver le pantalon des rêves de Peter pour son déguisement d’Halloween. Il était assez tôt, et Mutt allait être en retard s’il s’attardait trop avec Klaus pour… Enfin… Vous voyez… Mais c’était aussi plus fort que lui, dès que tous les deux commençaient les hostilités, ils se sentaient obligés d’aller jusqu’au bout. Klaus le savait et cherchait par tous les moyens de retarder son départ. Et de la merde… Mutt finit par laisser tomber son sac sur le sol et attrapa les lèvres de Klaus à pleine bouche. « Okay… Okay… Mais vite fait alors… Et évite de me dessaper… Faut vraiment que je file vite après ça. On va m’attendre… »
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
D’accord, d’accord, c’est pas forcément cool de sa part de décider à la dernière seconde de prendre Mutt en otage alors qu’il est à deux doigts de sortir, mais qu’est-ce que vous voulez, il le trouve juste irrésistible, là, tout de suite (bon, d’accord, c’est le cas absolument tout le temps, mais vous avez bien compris, pas vrai ?), et si en plus il doit disparaître de son champ de vision pour les heures qui viennent, autant grapiller le temps qu’il peut, pas vrai ? Il n’a pas envie de s’arrêter en si bon chemin, c’est tout, et dans le fond, il sait pertinemment que c’est le cas de Mutt aussi.
Quand ils sont lancés, ni l’un ni l’autre ne sont capables de faire preuve de modération (et pas seulement sur ce plan particulier, en vérité, et c’est bien le problème). Alors forcément qu’il va insister, puisqu’il sait que Mutt va lui céder. Et en effet, c’est bel et bien ce qui finit par arriver. Quand Klaus entend le sac de Mutt choir au sol, il sait qu’il a gagné la partie.
« Tu vois que ça valait bien la peine de rester juste quelques minutes de plus », dit-il avec un sourire mutin au lèvres avant de s’écarter pour se rhabiller rapidement. « Dis, ça te dit pas que je vous accompagne, sinon ? J’ai pas fait les boutiques depuis une éternité. Puis je suis de très bon conseil, en plus. »
Une virée shopping entre pote ça peu sembler banale. Mais pour Peter c'est pas un truc commun. Il a toujours eu tendance a mettre son argent dans des comics, des pops ou des constructions en lego plutôt que de nouvelles fringues qui coûtent un bras. Sa tante l'a énormément influencée dans son style vestimentaire pour la simple bonne raison que... eh bien, c'était elle qui s'en occupait. Et ça lui convenait la plupart du temps. Les Parker étaient plutôt adeptes de la récup que ça soit niveau fringues ou niveau appareil du quotidien. Vivre à New York exige parfois quelques concessions qu'en on a pas les moyens. Mais ça n'a jamais déranger Peter qui au contraire trouvé ça cool d'un point de vue écologique. Puis parfois dans les friperies on pouvait trouver des trucs vraiment cool ! Bref tout ça pour dire que cette idée l'emballée. Surtout quand l'objectif final est d'impressionné Gwendolyne. La fille sur qui il craque depuis son arrivée dans ce drôle de monde.
Que ne serait Peter Parker sans son retard légendaire. Et à sa grande surprise quand il arriva devant l'entrée du centre commercial il ne vit aucun Mutt à l'horizon. Temps mieux dans un sens. Alors il trouva un banc et s'y installa gentiment. Sauf que les minutes s'effilaient et qu'il n'avait pas de nouvelles. Alors il décida d'appeler. Peut-être qu'il avait eu un problème, un imprévu. Ou s'était il juste gouré de date.
Une sonnerie, puis une seconde. Au moment ou il s'impatiente ça décroche enfin. « Salut c'est Pete. Dis-moi tu viens toujours ? » demanda-t-il d'emblé alors qu'il entends des voix lointaines au bout du fil. « Mutt ? » Il doit avoir un souci, alors il tend l'oreille. Et croyait moi qu'il va amèrement le regretter. C'était un véritable viole auditif qu'il venait d'avoir. Ces joues étaient devenu écarlate, il était complétement pétrifié. Il pouvait entendre très clairement... des sons qu'il avait déjà pu entendre dans des films. Son visage se déforma en grimace car son imagination débordante lui envoyé l'image pour accompagner le son. Pourquoi il raccrochait pas au juste !? Il finit bien sûr par le faire, en enfournant son téléphone profondément dans sa poche comme ci ça allait faire disparaître se qu'il avait dans la tête. Qu'est-ce qu'il pouvait faire maintenant ? Mutt était... clairement occupé là.
Et c'était mieux qu'il reste chez lui au final. Ouais c'est ça. Il valait mieux. Il y avait une boutique de comics à l'entrée. C'est bien les comics. Les super-héros. Y'a pas d'histoires de passage à la casserole ou d'autres trucs du genre. Pourtant quand il ouvre la revu... c'est tout ce qu'il arrive a voir. Je vous raconte pas le malaise.
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Les ébats continuent jusqu'à l'échéance des deux parties. Bon, okay, on peut appeler ça un coup vite fait mais bien fait néanmoins... Klaus vient déposer ses lèvres dans le creux de son cou, Mutt ferme les yeux et ne peut s'empêcher de rire doucement, avant de se retourner vers lui. Il remonte sous vêtement et jean et commence à bien se rhabiller alors que ses yeux fixent le visage de Klaus dans un petit sourire malin.
" Hum... C'est prendre par les sentiments ça. " Il rigole. " Ou prendre tout court je dirai même. " Il embrasse Klaus avec intensité, avant de prendre son téléphone et regarder l'heure. Bien entendu Peter avait raccroché et il n'avait donc aucune idée de ce qu'il venait de se passer. " J'suis vraiment à la bourre... Peter va m'en vouloir là... j'abuse... " Il textote rapidement un rapide SMS * Désolé, j'ai du retard. Un contre temps, j'arrive... * Klaus lui demande s'il veut bien l'accompagner. Mutt lève un regard de son écran et fronce les sourcils. Il soupire et prend un instant.
" Klaus je... " C'était pas cool de lui dire non et ca n'était pas justifié et oui, il pourrait bien les aider. " ... Ouais... C'est bon mais tu sais ce que je pense de sortir ensemble et... s'il te plait... " Il prend un temps, s'approche de lui, prend son visage entre ses mains, dépose un baiser tendre et lui dit. " Je t'aime, tu le sais ça. Je t'aime plus que tout. Mais dehors, on ne doit rien montrer, d'accord ? Je ne me sens pas prêt... "
C'était leur deal. Même s'il sentait que ca ne plaisait pas à Klaus, mais Mutt n'était pas encore prêt pour son grand coming out. Il avait encore la phobie du regard de son entourage... Il finit avec un large sourire.
" Habille toi ! On est déjà la bourre... "
Mutt retourne rapidement dans la salle de bain pour se rafraichir rapidement, se resaper et se recoiffer. Il récupère son sac qu'il envoie sur son épaule. Avant de sortir, il attrape une dernière fois les lèvres de Klaus qu'il embrasse avec amour. Il passe le pas de la porte, se décolle de lui et ferme derrière eux.
Ils prennent la route alors pour le centre commercial. Les mains fourrées dans les poches, il essaye de repérer Peter. Il le voit sortir d'un magasin de comics, il lui fait un signe de la main avant de s'approcher avec Klaus.
" Salut. Désolé pour le retard... J'ai mon... " Il croise le regard de Klaus. " ... colocataire Klaus qui voulait venir avec nous alors je lui ai dit qu'il pouvait et que ca pourrait être sympa. J'espère que ca ne te gêne pas. Du coup, Klaus... Peter... Peter... Klaus... "
Il sentit une légère gêne ou tension. Il ne savait pas comment la définir et de qui ça pouvait venir. Klaus ? Peter ? La situation était un peu tendue là tout de suite... Et Mutt commençait à se sentir mal à l'aise.
Moses.
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Klaus ne peut pas passer à côté de la réticence de Mutt à l’idée qu’ils sortent ensemble tous les deux, mais il commence à y être habitué, au point même qu’il devienne de plus en plus rare qu’il lui propose la moindre sortie, quand bien même, parfois, ça le démange et qu’il tente le coup quand même. Prétendre qu’il accepte sans problème cette condition constante (et dont il a parfois le sentiment que Mutt ne verra jamais le bout, parce que Mutt ne sera tout simplement jamais prêt) serait mentir, mais s’il lui arrive parfois d’en formuler le reproche au jeune homme, il n’en a pas l’intention en cet instant.
En vérité, il est capable de comprendre ce qui tourmente Mutt, et il voit bien qu’il bataille, il n’a pas envie de le mettre dans une situation qui soit inconfortable, et il a envie d’être patient… juste, c’est pas ce qu’il sait faire de mieux. Mais en l’occurrence, il est dans de bonnes dispositions. Il a pas l’intention de griller la « couverture » de Mutt, tout ce qu’il veut, c’est passer un bon moment avec lui et avec ce Peter – qu’il a bien envie de rencontrer, par la même occasion. C’est tout. Il est de bonne humeur, dans de bonnes dispositions, et leurs ébats d’il y a un instant l’encouragent d’autant plus à se montrer patient et conciliant, qui plus est. « T’inquiète, je me tiendrais sage comme une image. Même si on pourrait faire tout un tas de choses dans une cabine d’essayage. » Il affiche un sourire. « Je déconne, t’en fais pas. » Il dépose à son tour un baiser sur ses lèvres. « Je t’aime. »
Plus que tout. Ces mots coulent si naturellement quand il les lui adresse que c’en avait été presque déroutant pour commencer. Moins maintenant, juste l’expression en mots de ce qu’il éprouve si assurément, de façon si évidente pour l’homme qui partage sa vie, même si c’est dans l’intimité d’un appartement, sans plus rien laisser soupçonner de leur relation quand ils en sortent. Bref ! Satisfait d’avoir obtenu gain de cause, il s’habille donc rapidement. Et Klaus tient parole. Il se tient à carreau alors qu’ils sont en chemin pour le centre commercial, pas de geste déplacé, pas de main aux fesses, un vrai petit ange. Enfin, ils retrouvent le fameux Peter, et Klaus se demande s’il a bien fait de venir tout compte fait, parce qu’il a l’impression qu’il est mal à l’aise, peut-être qu’il aurait préféré rester seul avec son pote. Ça se comprend, dans le fond.
« Content de te rencontrer, Peter, et t’inquiète, si jamais vous préférez rester juste tous les deux, je fais ma vie dans mon coin, y a pas de soucis. »
Il a envie d’ajouter qu’ils perdraient au change malgré tout parce que la mode, ça le connaît (vu sa tenue, présentement, cette explication passe ou casse en fonction de l’appréciation de chacun), mais vu qu’il sent le Peter un peu tendu et qu’il essaye de faire bonne figure quand même, il se dit qu’il va s’épargner les commentaires qui passeront peut-être pour malvenus.
Cette petite coupure lui avait fait le plus grand bien. Il avait même cédé à la tentation d'acheter un comics. Il y en avait tellement qu'il ne connaissait pas. Il avait tant d'argent a dépenser dans ce genre de boutique. Il se disait que si la session recherche du jeans idéal été annulé, au moins il ne serait pas rentré chez lui bredouille. C'est donc satisfait de son achat qu'il quitta la librairie en prenant bien sûr soin de ranger le précieux dans son sac à dos. C'est là qu'il fut interpeller par une voix familière. Il leva le nez et... C'était visible sur son visage, il s'était décomposé. Pas qu'il lui en voulait de son retard loin de là. Qui était-il pour juger ? Mais vous l'avez compris, le malaise était total. Il ne lui répondu que d'un petit salut visiblement trop timide pour être naturel. Il peinait même a le regarder dans les yeux. Et c'est ensuite qu'il présenta le garçon qui l'accompagnait. Il tiqua aussitôt à ce nom bien évidemment. Il pouvait l'entendre très clairement dans un gémissement tout droit dans son esprit. De quoi faire rougir le jeune Parker.
Et ensuite se suivit de ce moment d'autant plus gênant de silence. Parce que, eh bien Peter cherchait ses mots. Devait-il en parler ? Devait-il le garder pour lui ? En même temps ça ne fera qu'augmenter le malaise déjà présent si il parle. Puis colocataire... Il se foutait de lui ? Il regardait l'un, puis l'autre. Puis l'un puis l'autre sans trop comprendre.
C'est le dénommé Klaus qui rompt ce moment de silence. Lui donnant par l'occasion de sortir de son mutisme. « Non mais non au contraire c'est une super idée. Je suis content de pouvoir enfin rencontrer le fameux Klaus » répondit il avec un petit sourire en posant ensuite son regard sur Mutt. Il hésitait encore... Mais c'était beaucoup trop lourd pour lui alors il lâcha le tout : « Je suis vraiment désolé, mais vraiment. J'ai pas fais exprès, je voulais pas... Pénétré dans votre intimité.-quoique le mot est bien choisi, oups- Mais c'est ta faute aussi si tu savais raccrocher correctement ! » S'énerva Peter, écarlate.
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Mutt arriva avec un très grand sourire et essayait de le garder. Klaus essaya aussi de d'étendre l'atmosphère et tout semblait se passer bien non ? Pourquoi ça irait mal ? Et Peter avait l'air content de rencontrer Klaus et bien... Bien !
" Super alors ! Je suis content que vous vous rencontriez enfin ! "
Oui Mutt avait parlé de Klaus à Peter donc ça n'était pas vraiment hyper étonnant au final. Et puis... Et puis... Peter change de ton. Ça veut dire quoi ça ? Son cerveau commence à essayer d'interpréter pourquoi pète s'excuse. Mutt fait une grimace d'incompréhension puis il parle du téléphone de leur intimité. Il fallait être con pour ne pas comprendre et Mutt se revoit en train de balancer le téléphone sur la table.
" Heu.. Je... Que... Heu... "
Ce fut les seuls mots qui sortirent de sa bouche alors que le rouge montait aux joues et qu'il était en train de perdre tous ses moyens à une vitesse particulièrement hallucinante. Il releva un regard vers Peter et sentit une certaine pression monter. Il se tourne immédiatement vers Klaus en lançant des regards qui voulaient qu'il l'aide. Qu'il intervienne car il allait pas réussir à assumer et il se sentait pas vraiment bien.
" Peter... Je... Peux... Tout... " Non il pouvait rien expliquer, il se sentait con, incroyablement con et ça n'était pas qu'une histoire de se faire surprendre. Pour lui c'était plus. Ça aurait été avec une nana, l'honneur était sauf mais c'était avec le type à côté de lui et... Bon ça n'était pas n'importe qui, c'était Klaus... Oui, ca reste encore et toujours cette histoire à la con. Ça aurait pu être différent. Et même juste l'annoncer aurait été moins violent pour tout le monde en fait. Et il finit par se détourner d'eux en soufflant et en se retenant en posant sa main sur l'épaule de Klaus pour éviter de partir en vrille là tout de suite.
Peut être en faisait il des caisses mais c'était un truc qu'il avait dans les tripes et qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Ça montrait bien qu'il ne faisait pas exprès, et que c'était plus fort que lui... Ou alors cela passait pour un énorme caprice et un délire complètement con. Car c'était Peter après tout... Son pote... Juste Peter... Qu'il laisse Klaus gérer... Enfin dire que c'est peut être pas une bonne idée mais Mutt n'arrivait pas à en placer une, il essayait juste de se calmer à l'instant précis.
Moses.
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« Le fameux Klaus, hein ? C’est vrai que je suis fameux », répond Klaus avec un sourire ravi, plus pour la blague qu’autre chose.
Ceci dit, il doit bien reconnaître qu’il aime bien l’idée que Mutt parle de lui à ses potes. Bon, ça semble logique, ils vivent ensemble, ils passent les trois quarts de leur temps ensemble, ce serait bizarre de ne pas ne serait-ce que l’évoquer, n’empêche que ça lui fait du bien, et plaisir, de l’entendre. Ainsi, il a le sentiment de ne pas être totalement planqué sous le tapis. Il a quand même une place de choix dans la vie de Mutt au regard de son entourage, même si ce n’est pas la place de choix.
Ceci dit, Peter ne s’arrête pas là, et reprend en s’excusant. Klaus le regarde sans rien comprendre, quand il ajoute qu’il ne voulait pas pénétrer leur intimité ? Hein quoi ? L’intimité de qui ? Puis il reprend, et ça devient plus clair. Ainsi donc, les fesses de Mutt ont répondu à l’appel de Peter durant leurs ébats enflammés, et Peter a été aux premières loges. Comme quoi, Klaus a envie de dire que les fesses de Mutt sont dominées par la volonté inconsciente d’un outing. Est-ce que ça le fait quand même un peu marrer intérieurement ? On va pas se mentir, oui, surtout que Peter a l’air embarrassé, certes, mais pas du genre à fustiger Mutt parce qu’il serait avec un mec.
Ce qui le retient d’office d’observer la situation avec humour et décontraction, c’est le comportement de Mutt. Parce qu’il le connaît, à force, et là, d’être pris au dépourvu comme ça, Mutty risque fort de se taper une petite crise de panique… Alors oui, Klaus voudrait que l’idée même d’exposer leur relation ne le mette pas à ce point dans tous ses états, mais ce n’est pas pour autant qu’il l’aime le voir dans tous ses états, bien au contraire, même.
Et ça ne manque pas, le teint de Mutt vire au rouge, et son regard, un véritable appel à l’aide, sauf que pour le coup, Klaus voit quand même mal ce qu’il pourrait dire pour rattraper le coup : qu’ils étaient en train de mater un film porno gay (entre colocs hétéros, normal) dont les protagonistes portaient comme de par hasard leurs noms ? Qu’ils répétaient une pièce de théâtre conceptuelle chelou ? Non, là, à part dire la vérité et accepter que c’est pas grand-chose, ce serait pas mal.
« Bon bah désolée pour ça, hein, j’espère que t’as décrochée avant ma blague sur la sauce piquante, sinon, je te jure que c’était une blague, aucune sauce piquante n’a été maltraitée durant le… processus. »
Est-ce qu’il est en train de les enfoncer, là ? Sans doute, mais à part désamorcer la situation avec humour, il sait pas trop quoi faire d’autre. Il pourrait prendre Mutt à part et lui répéter que tout va bien se passer, mais il se dit que ça aidera pas. En revanche, ce qui peut aider, c’est que Peter accepte de rire finalement de la situation, avant de faire comprendre à Mutt que même si c’était gênant, c’était pas grave, et qu’il reste son super pote malgré tout.
« Donc on doit te chercher un futal pour la petite sauterie d’Halloween, si j’ai bien compris ? »
Il était tout de même soulagé que ça soit sorti. A partir de là il n'était plus seul dans le malaise. Mais il n'avait pas pris en compte l'impact que ça pouvait avoir sur Mutt. Il regretta aussitôt l'instant d'après. C'est pas vrai... Il aurait du gardé ça pour lui. Après tout c'était pas important. Il aurait pu se taire, faire comme ci de rien été. Accepté bien sagement les fables de Mutt.
Peter était confus et la réaction de Mutt ne faisait qu'appuyer la culpabilité qu'il ressentait dans l'instant. Une fille, un garçon peut emporté le résultat était le même et ses oreilles ne les remercier pas ! Il eut un petit sourire quand Klaus s'excusa. C'était tout ce qu'il attendait, la moindre des choses. Et le fait de prendre cette « intrusion » avec humour le libéra d'un certain poids. Qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire si les deux avaient eu la même réaction que Mutt.
« Non arrête pitié, ne me renvois pas ces images dans la tête j'en ai déjà assez entendu » fit-il en suppliant presque dans un rire. C'est bien terrible d'avoir de l'imagination. Et maintenant connaître le visage de Klaus ne faisait qu'agrandir ce malaise. Mais c'était pas grave, demain ils en riront.
« Mutt... Je voulais pas te mettre mal à l'aise -quoique c'est toi qui a commencé. Mais t'as rien a m'expliquer. Je suis juste content pour toi. Et si tu t'inquiète a propos des autres... j'en parlerais a personne. »
C'était pas simple de le comprendre par moment. Refouler ses sentiments, son attirance c'est plus courant qu'on ne le pense. C'était triste parce que de cette situation il ne retenait que le fait qu'il ne lui faisait pas suffisamment confiance. Mais en même temps qui était-il pour jeter la pierre ? Tout le monde avait un jardin secret.
« Maintenant je compte sur toi pour m'aider avec Gwen. » il regarda ensuite Klaus en hochant la tête. « C'est ça ! C'est son idée. Je vais faire un vampire. Pas dégoûtant genre Nosferatu mais plutôt beau gosse comme Edward Cullen, vous connaissez ? Le saga Twilight ! Mais si, il y a eu plusieurs films, les filles en étaient complétement dingue. C'est le vampire qui brille au soleil au lieu de cramer. C'était un sacré phénomène » se dit-il en se remémorant cette période. « Vous.. vous voulez toujours venir ? Je comprendrais c'est pas grave. » il essayait a son tour de détendre l'atmosphère mais le malaise de Mutt était assez contagieux. Il s'en voulait toujours d'avoir remuer ce sujet qui ne devrait pas être taboo.
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De toute manière, Mutt ne pouvait réagir autrement et il n'arrivait pas à réfléchir correctement. Il se contenta de souffler en prenant appuie sur l'épaule de Klaus pour pas partir dans un gros délire. C'était pas que gênant pour lui, c'était... une catastrophe. Et peut être en faisait il de trop. Mais quand Klaus prit la parole pour... quoi ? Blaguer de ca ?
" Mais... Quoi ? " Balance-t-il en grimaçant en levant un regard vers Klaus.
Bon, il devait se calmer là, il se rendait ridicule et il le savait. Il tira sur l'épaule de Klaus pour qu'il l'aide à se diriger vers un banc sur le côté. Il laissa choir son postérieur dessus. Il fait un signe de tête quand Peter lui parle et lève juste un pouce pour dire qu'il a bien assimilé ce qu'il vient de dire... Tout en prenant des inspirations.
" Okay... Okay... " Alors qu'il respire, Peter parle de Gwen et il ne peut s'empêcher de pouffer entre deux respirations. Ouais... Gwen... Bon plan... Il prit une seconde quand même pour répondre à son ami. " Peter je... tu vas te dire que je t'ai... menti et que... j'en fais des caisses. "
Il se secoue la tête, autant ne pas épiloguer. Il lève un regard vers Klaus et roule des yeux. Joli spectacle de début de panique en public, c'était sympa. Ouais... pour le coup à ne pas tenter une seconde fois... Il finit par se lever en posant toujours une main sur l'épaule de Klaus... Histoire de ne pas retomber sec, son malaise semblant passer.
" Ouais beau gosse... On va te trouver un truc au poil ! Enfin... " Il regarde Klaus qui porte son éternel pantalon en Skye ouvert sur les côtés avec des lanières. " Evite ses pantalons à lui. " Il regarde Klaus, fait un sourire en coin et ajoute. " Parce qu'il n'y a clairement qu'à lui que ca va. " Il se tourne de nouveau vers Peter. " Bien sûr qu'on vient. Bon... heu... autre conseil... nos ébats sont pas un exemple. " Essaye quand même-t-il de blaguer. " Quoi ? " Ajoute-t-il avec une grimace. " Vous préférez que je me tape une crise existentielle ? Bon... revenons à nos moutons. J'avais pensé petit jean noir qui met en valeur son postérieur. " Il se tourne vers Klaus pour demander son avis quand même sur la question. " Déjà premier point. Le côté mystérieux ça marche aussi super... "
Moses.
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Bon, Klaus a le sentiment d’avoir réussi à détendre au moins un peu Peter. Il veut bien croire que certains souvenirs disons vocaux continueront de le hanter pour un petit moment (tout dépend de combien de temps il aura décidé de rester au bout du fil, le pauvre chou), mais s’ils ne dédramatisent pas de suite, ça va, bêtement, compliquer les choses, stresser Mutt et mettre Peter mal à l’aise. Non, vraiment, il vaut mieux en rire, et c’est une chose qu’il veut que Mutt réussisse à s’intégrer. Klaus affiche un sourire quand Peter ajoute qu’il a pas voulu le mettre mal à l’aise, qu’il est heureux pour lui, qu’il en parlera à personne. Klaus n’a jamais eu aucun doute quant au fait que son Mutty savait très bien choisir ses amis, mais il en a la confirmation, à présent. Peter s’est retrouvé dans une situation inconfortable, mais au final, il n’est que bienveillance, et rien d’autre, ce qui devrait faire du bien à Mutt.
Qu’il puisse constater que sortir un orteil du placard ne lui attire aucune foudre divine pourrait éventuellement l’encourager à sortir le pied tout entier la prochaine fois (bon, là, il en attend peut-être un peu trop de lui, mais ça c’est une autre affaire. Klaus continue tout de même d’adresser des regards soucieux à Mutt. C’est vrai, qu’il aurait bien aimé que sa plus grande phobie ne le concerne pas, ceci dit, il n’aime pas le voir dans cet état, mais il a quand même l’air de se détendre un peu, et ça aussi ça le rassure. « Gwen ? » Il rebondit sur le sujet en songeant qu’il sera plus safe que de s’épancher sur leur situation pour le moment, en espérant que ce n’est pas Peter qu’il va angoisser dans le processus, mais s’il lui parle d’elle, c’est que ça doit aller, non ? « C’est qui, Gwen ? Elle est comment ? »
Pas besoin d’être diablement intelligent (et ça tombe bien, car Klaus ne l’est pas, diablement intelligent) pour comprendre que qui que soit cette fille (ou bien ce mec ? ça lui a inspiré un nom de fille au départ, mais possible qu’il se goure), elle a tapé dans l’œil de Peter, qui au passage lui a tout l’air d’être un garçon absolument adorable. Et donc, Peter a l’intention de se saper en vampire à la mode Twilight pour Halloween. Pas con, les vampires, c’est super sexy. « Mais oui qu’on vient, et quand on en aura fini avec toi, ton Edward aura l’air d’un péquenaud », affirme Klaus en s’autorisant une tape familière sur l’épaule de Peter.
Pour tout dire, Klaus se réjouit d’autant plus de cette virée shopping, maintenant. Parce que même s’ils éviteront – évidemment – les grandes démonstrations en public, ils ne vont pas avoir à mentir sur leur relation (même si Klaus devine que Mutt ne voudra pas s’épancher sur le sujet). « Tu parles, Peter porterait mon style avec classe. » Puis Mutt revient de lui-même au sujet de leurs ébats, et Klaus se marre doucement. Il voudrait protester, même pour la forme… mais non, OK, il veut bien reconnaître qu’ils ne sont pas du tout des exemples à suivre, pour des dizaines de raisons. « Les vampires, ça porte pas de jeans, il te faut une autre matière. Par contre le noir et les fesses moulantes, c’est une o-bli-ga-tion. »
« T'as pas tout à fait tord. T'es mon meilleur ami mais en vrai, t'as aucun compte a me rendre. On a tous nos petits secrets c'est rien » relativisa Peter pour le rassurer. Il s'était améliorer dans l'art de changer de sujet. C'était une bonne chose parce que la gêne environnante semblait disparaître peu à peu. Il ne se sentait pas mal à l'aise de parler de cette fille, après tout entre copain il y avait ce mélange de testostérone qui avait ce côté rassurant. Alors quand Klaus lui demanda comment était la fameuse Gwen. Comme pour Mutt il sortit son téléphone portable. « C'est une fille dans ma classe. T'as déjà vu Brooklyn ? C'est son portrait craché » dit-il en montrant l'instagram de la demoiselle. Ne pouvant cacher le fait qu'il avait liker toute ses photos comme un gros forceur. « Mais elles n'ont vraiment rien à avoir ! Même ci... » Sentant qu'il avançait sur un terrain glissant et que le rouge venait doucement se poser sur ses pommettes il préféra couper court a l'observation de sa blonde. Faut dire qu'elle ressemblait énormément à Brooke. Et c'est un truc encore maintenant qui le perturbé. Heureusement que la demoiselle avait les cheveux roses. Mais ce visage, ces expressions... c'était difficile pour lui d'être complétement indifférent au charme de Brooke. Il s'efforçait bien sûr de divaguer trop sur la question.
Mutt le mets ensuite en garde sur le style vestimentaire de son petit ami. Et donc automatiquement, le regard de Parker se tourna sur celui ci pour pouvoir en juger à son tour. « C'est.. vraiment original. Mais c'est pas inconfortable ? » se demanda Peter. Klaus avait la taille incroyablement fine et élancée. C'est quelque chose qu'on remarque immédiatement avec ce tissus qui doit lui coller à la peau. Puis ces ouvertures c'était... pas commun. Il n'avait pas froid ? « Sans l'ouverture des côtés je le trouve plutôt classe moi. Je veux pas dire que je ne te trouve pas classe hein! » se rattrapa Peter comme il put avant que Mutt ne fasse une réflexion sur la scène auditive qu'il a subis plus tôt. De quoi bien les surprendre. Mais c'est vrai, c'était mieux d'en parler avec légèreté. Car après tout ce n'est rien de grave. Mutt venait de faire un joli pas en avant. C'était beau a voir.
D'ailleurs il n'avait jamais connu de vampire où son point fort se trouvait dans ses fesses. Et puis surtout, il ne trouvait pas qu'il avait de si joli fesse que ça. Mais d'après certaines personnes, et beaucoup de garçon allait savoir pourquoi, il avait un joli boule. « Du... lycra ? » proposa Peter en terme de matière. En réalité il n'en connaissait pas énormément. C'était un peu pour faire genre qu'il s'y connaissait un minimum. Pour ne pas être le moins calé des trois. « Pas que j'en porte mais on m'a dit une fois que c'était moulant et super confortable » se rattrapa Peter alors que le mieux a faire dès lors était d'entrer dans le centre commercial, et de partir à la chasse.
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" T'en fais pas. Si t'aimes pas son look, tu peux lui dire. " Dit ouvertement Mutt. Il hausse les sourcils face à Klaus et ajoute. " Bah quoi ? Moi, j'apprécie, ca me permet de pouvoir mater ton... " Ouais il regarde Peter. A l'aise mais faut pas exagérer et puis... Il fait un sourire ironique à Klaus qu'il comprendra très bien. Il se tourne vers Peter. " Nan, mais j'aurai dû te le dire. On en reparlera... J'ai juste... C'est pas évident, mais tu connais déjà l'histoire Pete. "
Oui, le harcèlement scolaire, le fait qu'il vienne d'une autre époque. Il y avait pas mal de facteurs qui s'ajoutaient et qui n'aidait clairement pas Mutt au final. Peter commença à sous entendre un truc sur Brooklyn.
" Même si quoi ? Elles se ressemblent ? je connais pas ta Gwen. Après, pour Brooke, je sais pas. Mais... Ca serait pas bizarre ce truc ? Genre tu te replies sur la copie ? " Il était peut être un peu franc pour le coup. " Désolé... J'ai une grande gueule, oublie. "
Klaus proposa plutôt du lycra qu'un jean, Mutt restait sceptique. Ca dépendant de la nana en fait et ce qu'elle aimait. Après c'était aussi Halloween, donc il pouvait se permettre des fantaisies. Il plisse les yeux et réfléchit.
" Lycra... Ouais, je préfère le jean... Au pire on verra. " Dit il alors qu'ils rentrent dans le centre commercial. Premier magasin de fringue, c'est parti. Mutt rentre, et cherche des yeux ce qui pourrait être pas mal pour Peter. Il regarde Klaus. " Par contre, pas de shopping pour nous, sinon on sera bon pour bouffer des pâtes jusqu'à la fin du mois... Oui, je te vois arriver là... Avec tes mains pleines de doigts... " Dit il en faisant tourner un doigt près du visage de Klaus. " Tiens... des futes là... Regarde Peter... Prends ta taille. "
Moses.
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Au moins, une chose est certaine, et c’est que Mutt choisit bien ses amis. En même temps, Klaus n’en a jamais douté, Mutt a forcément bon goût puisqu’il l’a choisi… mais bref, preuve en est du fait que, passé l’embarras naturel de ce pauvre garçon qui a dû être le témoin auditif involontaire de leurs ébats, il est totalement compréhensif envers Mutt, que ce soit concernant ses préférences ou même les cachotteries qu’il avait faites à son meilleur ami. Rien que pour ça, il gagne d’office des points auprès de Klaus, qui s’intéresse rapidement à sa vie, et donc à cette fameuse Gwen qui serait le portrait craché de Brooklyn.
« Ah oui, tu déconnais pas, on lui teint les cheveux et c’est carrément elle », reconnaît Klaus, impressionné.
Mais apparemment, au-delà de ça, elles n’ont rien à voir. Klaus ne sait pas si l’une d’elles seraient supposées se vexer de cette remarque. Mais heureusement qu’elles ont des caractères différents, au moins elles sont sûres de se distinguer. Ceci dit, pour ce qu’il sait de Brooke, il est convaincu que personne au monde ne pourrait la confondre avec qui que ce soit d’autre, entre ses cheveux roses (qu’il trouve toujours aussi stylés) et sa passion pour les dinosaures. Peter commence une phrase qu’il ne finit pas, mais Mutt s’en charge à sa place. Et ouais, il a pas tort, s’ils décidaient de s’intéresser à Brooke faute d’avoir eu la jolie Gwen, y aurait clairement quelque chose d’un peu malsain là-derrière. Même si Brooke est une fille vraiment chouette, et que Peter est un garçon vraiment chouette, et que les gens vraiment chouettes ont de bonnes raisons de finir ensemble. Enfin, il se permet pas de faire de commentaires pour autant. Brooke et Peter, c’est les potes de Mutt, à la base. Lui, il se contente de se taper l’incruste comme bon lui semble. « Inconfortable ? C’est comme une seconde peau, t’as l’impression de rien porter et de te balader à poil c’est i-dé-al ! » répond Klaus en en faisant évidemment des caisses. Et qui devrait sans doute s’abstenir de parler de lui à poil à Peter mais bon, on se refait pas. Il ne le prend évidemment pas mal quand Peter tente de lui faire un compliment qui tombe un peu à plat. Il sait que son style n’est pas du goût de tous, mais ça ne la dérange pas outre mesure, il ne recherche pas l’approbation des autres, sinon il serait pas sorti de l’auberge. « T’inquiète, je sais que tu me trouves classe », il ajoute avec légèreté tandis qu’il s’intéresse davantage à la tenue qu’il faut choisir pour Peter, à présent.
« Le lycra, c’est top, comme matière, et écoute pas Mutty, le jean ça moule rien du tout, point barre », ajoute-t-il avec une opinion très arrêtée sur la question, tout en jaugeant Peter de haut en bas. « Mmmm… je suppose que j’arriverais pas à te convaincre de porter du cuir, pas vrai ? » Mutt lève les yeux au ciel, pour la blague, à la réflexion de Mutt sur la privation de shopping et ses mains pleine de doigts. « T’es pas mécontent que j’en aie autant, des doigts, il me semble », il lui souffle à l’oreille, avec un sourire, en lui glissant innocemment une main aux fesses alors que Peter fouille un portant en quête d’un pantalon à sa taille.
« Eh vous avez pas besoin de vous censurez. J'ai plus douze ans mais j'apprécie l'attention. Même ci j'aurais préféré que vous y pensez quand vous faisiez.. de la cuisine. » Avec un petit sourire moqueur, c'était sa manière de dire que c'était passé. Que le sujet était clos et qu'ils pouvaient maintenant en rire. Il connaissait un peu Mutt et sa vision de la sexualité. Il pouvait comprendre. Il pouvait pardonner. Mais il ne pouvait malheureusement pas oublier.
Lui aussi avait un secret. Mais ci il le gardait pour lui, c'était pour protéger ses proches, pour ne pas qu'ils deviennent des cibles vivantes. -enfin dans un sens, Henry n'avait pas besoin de ça pour être à deux doigts de se faire buter par des gangsters- Alors les cachotteries de Mutt, il fallait l'avouer, il avait du mal a supporter ce manque de confiance qu'il lui portait. Et les choses n'allaient pas s'arranger en s'arrangeant. Puis ils parlèrent de Gwen, puis inévitablement de Brooke. Et les paroles de Mutt lui piquèrent quand même à vif. « Rien à avoir. Elles sont toute les deux géniales, mais j'ai connu Gwen avant. » il eut un temps de pause avant de reprendre, un poil mécontent il faut l'avouer. Mais finalement il se ravisa, ne voulant pas partager le fond de sa pensée dans l'immédiat. Puis Klaus fit l'éloge de son style et a quel point il est agréable de porter du cuir. Ce qui n'est pas de l'avis de Mutt qui semblait plutôt de la team jeans. « Je suis pas contre d'essayer les deux. Après tout c'est vous mes marraines la bonne fée pour aujourd'hui. Vous dîtes, je m’exécute. » Surpassant les mots précédant de Mutt il sourit et parti devant pour chercher un jeans dans un premier temps. Même ci il était noir Peter commençait a être de l'avis de Klaus. Ca ne ferait pas vampire du tout. Mais Edward Cullen en plus d'être un vampire c'est un lycéen. Un lycéen super vieux en l’occurrence. « C'est quoi ça ? C'est des tailles anglaises, je comprends rien » s'inquiéta Peter en plissant les yeux sur l'étiquette. Taille 28 mais ça sortait d'où ça ? May... May day.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Mutt eut un petit sourire encore gêné quand Peter leur avoue qu'il préfère qu'ils fassent ca à un autre moment qu'avant de venir le voir. Bon, d'accord, c'était vraiment con comme situation. Gwen et Brooke se ressemblaient énormément, il ne pouvait pas le nier. Ca l'avait lui aussi perturbé à un moment donné. Mais avec le temps on finit par s'y faire. D'accord, Mutt a fait une remarque déplacée. Mais dans le genre gaffe et parler trop vite, il en était devenu le maitre. Klaus ne dira pas le contraire. Il parlait très souvent et réfléchissait après. Mais notre p'tit Mutt savait aussi derrière quand il disait une connerie.
Il n'enchaina pas sur ses paroles déplacées. Il avait dit une connerie, il le savait mais il ne savait pas trop comment enchainer. En réalité, c'est bien Klaus le premier à capter quand il avait le verbe haut sans le vouloir et c'est un truc que Mutt appréciait chez son compagnon. Il ne le jugeait pas quand il faisait des remarques un peu limites. Il était incroyablement conciliant avec lui. C'était une des nombreuses qualités qu'il l'avait fait tomber doucement amoureux de lui au final.
Bon visiblement la team Jean et la team lycra allait se disputer tout le long des courses. Mutt se retint de faire une blague salace aux paroles de Klaus. Déjà parce qu'il ne serait pas fidèle à ce qu'il dit et il n'allait pas le pousser dans ce sens... Il se contenta de se pincer les lèvres en le regardant de côté, en enfournant ses mains dans les poches.
Il finit par lâcher quand même.
" Ha ouais ? Tu dis pas ça quand tu me mates le cul dans mon jean serré ? " C'était trop tentant et il n'allait pas se laisser faire quand même non ? " Le cuir, ca coute un bras Klaus... " Dit-il philosophe en s'avançant derrière Peter.
Bon la remarque des mains pleines de doigts ne passa pas inaperçue. Klaus lui souffla un truc à l'oreille et il allait donner un conseil à Peter qu'il sentit sa main se coller sur ses fesses sans aller par quatre chemins. En temps normal, il s'en foutait mais Mutt fit volte face et posa son regard dans celui de Klaus, un peu énervé et totalement sur la défensive pour le coup. Il réagit sans réfléchir:
" On a dit quoi ? Si tu ne sais te tenir tu peux aller m'attendre dehors. " C'était un peu violent comme réaction mais Mutt avait le cœur qui battait fort dans sa poitrine et il regarda autour d'eux ensuite frénétiquement pour voir si personne ne les avait vu. Il se détourne ensuite de Klaus pour se reconcentrer sur Peter. " Désolé Peter... Alors... Heu... Je vais t'aider... Je connais. J'ai vécu un peu à Londres. Dis moi ta taille américaine, je te dis ce qui est le mieux. "
Mutt ne se sentait pas bien d'avoir réagit comme ça mais en même temps, il ne sentait pas non plus à l'aise de... Il tira quand même le bras de Klaus pour qu'il ne s'en aille pas en s'en voulant au fond de lui.
Moses.
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Klaus se contente d’afficher un sourire qui pourrait se traduire par « tu m’as bien eu » quand Mutt lui fait la remarque que les jeans serrés qu’il porte ne le dérangent pas outre mesure, ce qui est loin d’être faux. Il pourrait arguer que c’est absolument pas la question, parce qu’effectivement, c’est pas la question et que le style vampire sexy n’est pas le même style que celui du motard baroudeur, mais de toute manière, il serait plus simple de se faire une idée définitive au moment des essayages de Peter. C’est là que les marraines bonnes fées interviendraient, en fonction de ce qui s’avérerait le plus seyant ou non sur Peter. Bref, pas plus de remarque à ce sujet qu’à celui du cuir qui coûte un bras (parce que bon, c’est vrai).
Klaus s’est un peu laissé emporter, c’est vrai. L’ambiance générale, le fait de se retrouver en présence d’une tierce personne qui savait ce qu’il en était pour eux, la conviction que son geste passerait bien aperçu, lui avait bêtement fait penser, à l’évidence, que son « tout petit moment d’égarement » amuserait Mutt plus qu’il ne le mettrait en rogne. Mais Klaus range bien vite sa main au moment de lire la colère dans les yeux de Mutt, avant qu’il ne s’adresse à lui comme s’il réprimandait son gamin de cinq ans.
Klaus baisse les yeux. Il a bien envie de répliquer quelque chose, et c’est pas les idées qui lui manquent, en réalité, mais le cœur, lui, n’y est pas. Le cœur, lui, s’est tout doucement fissuré… Rien de grave, quelque chose de tout bête qui ressemble à de la déception mêlée de résignation. Il n’en veut pas tant à Mutt de lui répéter les conditions qu’il ne lui a jamais cachées au fait qu’ils soient ensemble, c’est à lui-même qu’il en veut, en réalité, parce qu’il a bêtement cru qu’ils avaient juste fait un petit pas en avant, et maintenant, il a l’impression d’en avoir fait dix en arrière.
Il est presque tenté de partir et de laisser les deux potes ensemble, son enthousiasme retombé, et songeant que ce serait le mieux, autant pour Mutt que pour Peter, mais Mutt le tire par le bras, sa manière à lui, sans doute, de le convaincre de ne pas y aller pour autant. « M’attrape pas le bras, les gens pourraient se poser des questions », il répond, un rien cynique, mais pas très haut, à la seule adresse de Mutt. Il n’a pas envie de piquer une crise non plus, mais il ne peut s’empêcher de se sentir blessé par ce qui vient de se passer, comme à chaque fois qu’il a le sentiment de faire honte à Mutt. « Je vais faire un petit tour dans les rayons », ajoute-t-il un peu plus fort. « Vous m’appelez pour les essayages ? » ajoute-t-il en collant une expression joyeuse sur son visage.
Il ne veut pas plomber l’ambiance ou mettre Peter mal à l’aise (il doit déjà l’être bien assez), c’est pour ça qu’il se dit qu’il ne serait sans doute pas plus mal, dans le fond qu’il s’isole juste le temps de se remettre dans le bon état d’esprit.
Peter aussi était du genre a parler trop vite. A ne réfléchir qu'après coup. Alors il laissa les mots couler même ci la remarque était franchement pas sympa venant d'un ami. Mais n'est-ce pas ça l'amitié ? L’honnêteté ? Dire les choses comme elles le sont, même si elles fâchent ? Ce concept est tellement vaste et complexe.
Lycra, jean, cuir. Cette mission pourtant simple prenait un tournant complexe. Il ne serait dire si ça se chamailler ou se taquiner derrière lui. Il tendait l'oreille sans vraiment tendre l'oreille en cherchant quelque chose à sa taille et se retrouva face à un premier problème : les tailles anglaise. A son grand soulagement Mutt vint à sa rescousse et il lui dit sa taille. « Ah ouais, t'as beaucoup voyagé ? » Lui aussi avait été à Londres. Mais il n'eut pas vraiment l'occasion de faire les magasins avec les drones de Quentin saccageant la ville. Peter n'aimait pas repenser a cette période. Il n'avait pas brillé ce jour-là. Donner EDITH à Quentin... c'était le truc le plus stupide qu'il n'a jamais fais dans sa vie. Et cette erreur le hante encore. Parce qu'il savait maintenant, qu'une seule erreur de sa part pouvait avoir de terribles conséquences.
Il se tourna vers Klaus en fronçant les sourcils. « Tu cherches pas avec nous ? Euh, ok... » Y avait un truc pas clair et Peter peinait a rassembler les points. C'était dommage que Klaus parte de son côté. « Est-ce qu'il y a un problème ? » demanda Peter de but en blanc pour dissiper tout malentendu.
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Mutt se sentait mal d'un seul coup. Mais c'était plus fort que lui, et celà avait créé un vent de panique en lui. Il essaya de se détacher de ça, peut être se faire pardonner rapidement... Mais en même temps Klaus le savait... Il savait que c'était le deal... Mais la culpabilité était bien là et Klaus en rajouta bien entendu une couche. Mutt déglutit, la gorge nouée quand il le repoussa à son tour. C'était surement bien fait au final.
Mais il y avait Peter et commencer à s'engueuler au milieu des rayons. Déjà ca n'était pas le bon endroit, surtout pour la parano de Mutt et Peter n'y était pour rien. Mutt balance à Klaus sans le regarder dans les yeux.
" Pars pas trop loin... S'il te plait... "
Il répond ensuite à la question de Peter.
" Mon père adoptif était anglais, et ouais j'ai pas mal bougé. En Europe bien souvent... "
Mais bien entendu que Peter avait capté le malaise. Il essaya de le cacher mais... Il ne peut s'empêcher de relever le regard et de suivre Klaus s'éloigner un peu. Mutt prend une longue seconde avant de répondre à Peter, histoire de reprendre ses esprits.
" Si... Non... Ca va... Il va revenir... Tiens... " Il prend les pantalons à sa taille et lui glisse dans les mains. " Si tu veux on fait le rayon à côté et... " Il ouvre la marche, toujours dans ses pensées, il trébuche un peu sur les pieds d'un des portants mais se redresse aussitôt. Il regarde de nouveaux pantalons. Il prend la taille de Peter et lui donne. " On va... déjà faire ça. " Il capte le regard de son ami. D'accord, il n'était pas dans son assiette. " Désolé Peter... Va jusqu'aux cabines, je récupère Klaus au passage. J'aurai peut être pas dû... Je vais calmer le truc, d'accord ? "
Il passe à côté de Peter et cherche Klaus du regard. Il le trouve assez rapidement dans le rayon femme -ca n'étonne pas Mutt du tout- Mutt arrive déterminé, lui retire les articles qu'il a dans les mains pour le balancer sur le portant en face de lui, lui attrape le bras et le tire dans le magasin sans lui dire un mot et n'écoutant pas les protestations de son petit ami.
Il arrive vers les cabines. Pousse Klaus dans l'une d'entre elle, ferme la porte derrière lui. Il pose un doigt sur les lèvres de Klaus.
" Tu te tais. Je ne veux pas t'entendre. Tu ne fais pas de bruit. "
Il trouve un article laissé sur le côté. Une sorte de pull -enfin là tout de suite on s'en fout- le détache et le colle dans la bouche de Klaus pour qu'il étouffe sa voix. Puis Mutt défait rapidement son bouton de pantalon, en lui faisant un regard qui en dit long. Il libère son entrejambe avant de glisser à genoux et de lui faire son affaire, tout en lui plaquant le dos contre le fond de la cabine... Ils n'avaient pas beaucoup de temps, ils devaient se dépêcher mais cette situation rendait l'acte encore plus grisant que d'habitude. Et puis en terme de réconciliation, on pouvait dire qu'on ne pouvait pas faire mieux.
Moses.
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D’accord, d’accord, plutôt que de faire sa tête de mûle et de réagir comme un gamin qui irait partir bouder, Klaus devrait sans doute laisser couler et juste admettre que ses gestes avaient été déplacés. Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas les limites de Mutt, en plus, mais à chaque fois, c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher de les dépasser, juste un chouia, de manière innocente, en imaginant propices des moments qui en fait ne le sont pas du tout. Bref, ils ont été aussi fautifs l’un que l’autre dans l’affaire. Ceci dit, Klaus préfère tout de même s’isoler, pas tant pour bouder dans son coin ou casser l’ambiance que pour éviter de la détériorer, justement. Il n’a aucune envie de tirer la tronche tout au long des essayages de Peter, il préfèrera largement revenir vers eux une fois qu’il sera un peu redescendu et faire comme si de rien n’était.
C’était donc bel et bien son intention, oui. Mais forcément, comme il ne s’en était pas justifié, il pouvait autant donner l’impression de se barrer dans son coin sans demander son reste. Pas cool pour le pauvre Peter qui n’avait absolument rien demandé à personne de son côté et se retrouvait au milieu de leur petite scène de ménage.
Klaus, de son côté, zyeute du côté des jupes pour en trouver à sa taille, quand il sent la présence de Mutt derrière lui. Il n’a même pas le temps de réagir que Mutt l’entraîne déjà par le bras jusqu’aux cabines. Klaus proteste vaguement mais dans le fond est presque plus amusé qu’autre chose par la scène qui est en train de se produire. Une fois dans une cabine, la porte refermée, Mutt l’intime d’un geste à ne pas faire le moindre bruit. Les paroles qu’il prononce ont le don de remplacer le moindre sentiment de colère ou de déception par quelque chose d’autre. La curiosité, l’excitation… et ça ne va pas en s’arrangeant alors que Mutt prend le parti de les réconcilier à sa manière, la main entre ses jambes. Klaus ferme les yeux, mord contre le pull que Mutt a fourré dans sa bouche (dégueulasse) pour s’empêcher de s’exprimer aussi bruyamment qu’ils en ont l’habitude. Ses doigts se crispent dans son dos au moment d’arriver au bout de son plaisir, pile au bon moment, car c’est celui que choisir une vendeuse pour laisser entendre sa voix de l’autre côté de la cabine. « Vous avez besoin d’aide ? » « Non… non, ça va », répond innocemment Klaus – bien trop essoufflé pour être honnête – en retirant son bâillon. Il pose son regard sur Mutt, tout en remettant son pantalon, partagé entre l’exaltation et l’envie d’éclater de rire. « T’es complètement barge », lui dit-il d’un ton affectueux avant de lui voler un baiser et de sortir de la cabine. Ils peuvent retourner auprès de Peter, en espérant ne pas l’avoir fait attendre quand même. Au passage, Klaus récupère une tenue sur un ceintre, qui lui tape dans l’œil. Une fois arrivé, il se compose des airs trop innocents. Ça se voit pas, pas vrai ? que sa jolie tignasse est parfaitement emmêlée, et que ses joues sont encore rosie ? Bah. « Petey ? T’es prêt à te montrer ? Tu vas voir, je t’ai trouvé une chemise à tomber par terre pour aller avec ton futal. Bon, elle était aux rayons femmes mais tu t’en fiches, pas vrai ? Ils savent pas faire de belles chemises vampiriques chez les mecs. »
Peter était complétement mal à l'aise vis-à-vis de la situation. Il aurait aimé faire l'autruche pour ne pas a avoir en rajouter une couche. Mais comment peut-il alors que ces compagnons du jour ne sont plus du tout dans le mood. L'ont-ils seulement été à un moment donné. Il hocha la tête, navré, bien embêté. C'était néanmoins la meilleure chose a faire. Il espérait seulement que Mutt réussise a arranger la situation. C'est pas quelque chose dont il excelle, arranger les choses.
Il navigue donc seul dans les rayons, jusqu'à se se diriger vers les cabines des hommes. Toujours dans l'incompréhension de se qui venait de se passé entre les deux garçons. Il n'y connaissait pas grand chose en relation amoureuse. De toute manière, chaque relation est différente, elle a ces bizarreries que personnes d'autres ne pourraient comprendre. Il n'était pas la bonne personne pour faire l’entremetteur. Il ne pouvait que croiser les doigts.
Il essaya le premier seul. Enfin, il en fit une veine tentative. C'est après avoir enfilé le deuxième qu'il entendit la voix enjoué de Klaus. Il sortit alors de la cabine pour faire face aux deux garçons. Ce n'est pas son sixième sens qui parlait, disons plutôt le septième qui lui soufflait à l'oreille qu'il y avait un truc qui cloche. « Tout va bien les gars ? » Mais il était bien loin d'imaginer ce qu'il s'est passé quelques instants plus tôt. Et pour dire la vérité, c'était mieux ainsi. Klaus lui tendit alors un nouveau vêtement que Peter prit à son tour. Clairement perplexe par ce choix. « C'est vrai elle est jolie mais... » Bon après tout, il ne pouvait pas juger sans avoir essayé. Peter n'était pas aussi svelte qu'on pourrait se l'imaginer sous ses vêtements. Il avait perdu pas mal de poids en arrivant ici sans ses pouvoirs. En retrouvant un quotidien calme, sans a voltiger partout. Heureusement d'ailleurs que le costume de Tony avait le don de s'ajuster parfaitement sinon il aurait baillé dans son collant. Aujourd'hui tout est revenu à sa place. Il avait retrouvé son corps, sa musculature et pourtant, il n'en restait pas moins toujours complexé. Son esprit gardant l'image du garçon chétif dont tout le monde se moquait à l'école. C'est ce genre de petites choses qui peuvent marquer un enfant à vie. Même ci du jour au lendemain on se retrouve avec des supers pouvoirs. « Je vais l'essayer. Vous trouvez comment le pantalon ? » il fit un petit tour sur lui même. C'était peut-être un peu trop serré pour lui. Il retourna s'enfermer dans la cabine pour essayer la chemise. Il retira sa veste, son tee shirt et en essayant de la mettre la chemise comme il s'imaginait ça n'allait pas du tout. Et un gros crack se fit entendre. « Les gars... » il ouvrit doucement la tête, coincé entre l'inquiétude et le fou rire il se découvrit avec la chemise ouverte. Impossible a fermer et entièrement déchiré dans le dos.
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Mutt se dépêcha bien entendu de finir le travail. Cet acte avait été totalement imprévu, mais au final, pas du tout désagréable. Lorsqu'il en fini avec lui, il se redressa et regarda Klaus avec un sourire malin aux lèvres. Visiblement, ca lui avait plu. Le fait qu'il le traite de barge, il le prit comme un compliment. Et voici comment on efface une petite altercation... Un baiser volé et de retour dans le magasin. Mutt prend le temps de se recoiffer de son côté et de réajuster sa veste en vérifiant qu'il n'avait pas l'air louche en se regardant dans une grande glace. Il passa de longues secondes - Mutt et sa dégaine toute une histoire, vous pouvez le savoir - avant de se tourner vers les deux autres compères.
" Ouais, ca va... Super ! " Dit Mutt en se positionnant à côté de Klaus et en lui jetant un regard en coin amusé, en voyant encore la tête de son petit ami totalement sous le coup de l'émotion encore.
Mutt laisse Klaus le soin de proposer la fameuse chemise femme à Peter. Mutt observe le pantalon et fait un signe positif de la tête.
" Moi je le trouve impec' hein ? Il moule bien ! C'est pile l'effet recherché. "
Plutôt content du petit effet, et il se tourne vers Klaus avec un grand sourire.
" T'as vu que le jean ca peut être sexy. Tu en doutais... "
Peter va essayer la chemise et retourne dans la cabine, Mutt croise les bras et pousse Klaus de son épaule en souriant pour le taquiner. " Tu crois qu'il s'en doute ? " Il baisse le nez et rigole. " Faut dire qu'on est pas discret... Tu devrai te recoiffer un peu. " Ils entendent Peter jurer et la tête de son ami dépasse de là. Mutt fronce les sourcils et l'écoute. Il leur montre alors la chemise totalement arraché. Mutt pouffe en se retenant d'éclater d'un franc fou rire.
" Ouais... Heu... Ca fait plutôt sauvage. Côté vampire oui, côté homme des bois non... On peut toujours créer un concept en faisant de toi un Tarzan vampire... Mais je trouve pas ça glam... Par contre... " Il regarde sur le côté pour éviter qu'une vendeuse ne capte. " Dépêche toi de retirer ca et de planquer les preuves, car sinon tu vas devoir payer... On va te trouver un truc à ta taille et peut être plus chez les... " Il regarde Klaus. " ... hommes... Notre petit Peter est plus costaud qu'il en à l'air. J'te ramène ça, tu peux rester deux secondes à surveiller l'énergumène là. " Il passe à côté de Klaus en lui faisant un air provocateur pour le taquiner.
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« Tout peut être sexy avec un peu de bonne volonté et de motivation, y compris le jean », réplique Klaus pour se rattraper alors que Mutt fait remarquer que le jean est bien loin de lui aller si mal que ça. Et sur ce point, il est évidemment d’accord… Oui, évidemment que ça lui va bien, ce n’est pas pour autant que c’est ce qui lui irait le mieux…
Ceci dit, et même si il ne voudrait pas accorder si facilement de point en matière de mode à son interlocuteur, il ne va pas non plus le contredire en pure mauvaise foi. D’autant qu’il se remet encore de leurs élans passionnés dans la cabine quelques instants plus tôt. Il n’est pas vraiment en position de débattre ou de discuter. Déjà, il essaie de faire en sorte de ne pas sembler trop essoufflé ni trop débraillé – ce qui ne peut fonctionner que dans une moindre mesure, difficile de lui en demander davantage.
« Je veux croire que son âme est trop pure pour imaginer son meilleur pote capable d’une chose pareille », se marre Klaus quand Mutt lui demande s’il croit que Peter se doute de quelque chose ou non. Il serait bien incapable de le dire, en réalité, il a envie de croire que c’est flagrant et qu’ils sont grillés à des kilomètres. Mais une fois suffit un peu. « Et l’effet décoiffé, c’est super canon », ajoute Klaus en remettant tout de même ses cheveux en place pour la forme. Il n’a pas envie d’embarrasser Mutt une fois de plus, surtout à présent que ce dernier se trouve dans de bien meilleures dispositions qu’il ne l’était tout à l’heure.
Alors, ils entendent Peter jurer… Il vient de complètement déchirer la chemise qu’il vient d’essayer. Et ce serait sans doute un tantinet dramatique si ce n’était pas aussi drôle.
« Un Tarzan vampire », se marre Klaus avec un large sourire… L’idée est tellement ridicule qu’elle le fait mourir de rire. « Si tu veux pas de la chemise, moi je la prends, je suis sûre qu’il y a moyen d’en faire quelque chose », assure Klaus avec un grand sourire. « Il existe des femmes costaud, les dénigre donc pas comme ça. Tu sais que j’ai fréquenté une haltérophile qui vous aurait fait pâlir de jalousie, tous les deux, à côté, vos tablettes ressemblent à de la mousse au chocolat », se marre Klaus en laissant Mutt leur chercher autre chose. « Et j’ai pas besoin de surveillance », il ajoute en regardant Klaus s’éloigner en reportant son attention sur Peter. « Avoue qu’elle était pas si mal, cette chemise. »
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Invité
Dim 6 Fév - 11:25
an embarassing moment... feat klenry
Et c'est bien le cas, son âme était trop pure pour s'imaginer une chose pareille. Il avait bien compris que ses deux amis -eh oui Klaus, tu fais parti de son cercle d'amis désormais tu n'as pas le choix- avaient réussi a se rabibocher. D'une manière où d'une autre. Peut-être s'étaient-ils encore disputé avant d'arriver sur un terrain d'entente ? Il l'ignorait, et s'en moquait un peu vrai dire. Il ne savait même pas se qui avait enclenché ce malaise entre les deux. Ils étaient de retour, visiblement de meilleure humeur et c'est tout ce qui compté. Peter avait juste a espérer qu'ils restent ainsi. Mais avec les deux énergumènes rien n'en était moins sur et il allait le découvrir au fil du temps.
Bien sûr c'est sans surprise qu'en sortant de la cabine il voit les deux garçons se fendre la poire. En même temps il y avait de quoi, on était très loin du concept de départ. « Ah ah c'est ça marrez-vous » répliqua Peter. « Tu rigoles je vais pas la cacher ça se fait pas. Je vais la prendre même ci » il avait beau regarder. Il voyait franchement pas quoi faire avec. Ca aurait peut-être fait un petit cadeau sympa si il ne l'aurait pas déchiqueté comme un sauvage. Mais dans un autre sens, vous voyez vraiment Peter offrir un vêtement à une fille ? Klaus rebondit en proposant de la prendre et ça, ça soulage Peter. Il ne se voyait pas la planquer dans un coin de la cabine et s'en aller comme ci de rien été. Beaucoup de gens l'auraient fait à sa place. Et c'est bête de sa part de ne pas le faire car dans la réalité, une grande boutique comme celle ci n'allait pas pleurer la perte d'un vêtement. Ils avaient des assurances. Mais dans l'esprit de Peter le vol et la dégradation sont des catastrophes récurrentes pour les commerçants. Il ne pouvait pas participer à ça.
Peter se confond alors rapidement en excuse, rouge, même ci Klaus plaisantait. « C'était pas mon intention je je.. » Il souffle doucement, il pouvait bien vite être déstabilisé. Mais le sourire de Klaus en disait long : il n'avait pas à se faire de bile. « Ouais, franchement il a beau dire, t'as plutôt bon goût. » Ce n'était pas parce qu'il avait le style typique de Geek avec ces tee shirt de franchises qu'il n'appréciait pas les looks excentrique comme celui de Klaus. Il aurait pu profité de ce moment à deux pour le cuisiner. Pour en savoir d'avantage sur ce qu'il s'est passé en son absence. Après tout le Peter Parker est d'une curiosité mordante. Mais là il s'agissait du couple de son meilleur ami. C'est la première fois qu'il se retrouvait dans une telle position. Et il avait le sentiment qu'il ferait mieux de ne pas trop y fourrer son nez. Après tout c'est la première fois qu'il rencontrait Klaus et par dessus le marché, aujourd'hui était le jour ou Henry assumait enfin sa relation auprès de son meilleur ami. Même ci l'appel téléphonique avait franchement aidé à le mettre sur le fil. Mais Peter se demandait, a quel moment il allait leur dire que ce jean le moulait trop. Genre, BEAUCOUP TROP. Bien trop timide pour aller à l'encontre de l'avis des experts.. Après un temps de réflexion il se permit tout de même de demander à Klaus : « T'es vraiment sûr pour le jeans ..? Tu dis pas ça pour lui faire plaisir ? »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Au final, cette sortie avait le don de mettre quand même Mutt de bonne humeur malgré son altercation plus tôt avec Klaus. Les choses semblaient s'être tassés. Et au final, conseiller Peter n'était pas une si mauvaise chose non ? Il ne peut s'empêcher de pouffer de rire en regardant en coin Klaus quand il parle de la pureté de l'âme de Peter.
" Même les âmes pures peuvent avoir une très grande imagination. "
Puis Peter sort avec cette chemise explosée et ca ne peut que faire rire Mutt doucement. La remarque de Peter en mode si je laisse ca là, je vais culpabiliser à vie puis Klaus qui veut embarquer quand même la dite chemise. Mutt les regarde tour à tour.
" Peter, on s'en fout, on est dans une grande surface, je suis sûr qu'aucun de nous n'a idée de tout ce que les gens peuvent faire avec les articles... " Une image lui revint en tête, lorsqu'il se rappelle d'avoir fourré un pull dans la bouche de Klaus pour éviter que ses gémissements rameutent tout le magasin. Cette image lui traverse l'esprit et il se tourne vers son petit ami, tentant de garder la commissure de ses lèvres à sa place mais fini par pouffer de rire. Il se reprend en se raclant la gorge et en prenant un air renfrogné pas du tout crédible. " Bon tu me refileras la chemise, on va s'en occuper. " Il se tourne vers Klaus. " Et toi... Prends pas ce truc, si tu veux. Je te prends un truc neuf et pas arraché. " D'accord, il était encore un peu dans son rire, donc il a tendance à sourire. " Je suis sérieux Klaus. "
Il s'en va ensuite chercher une chemise plus à la taille de Peter pour revenir. Mutt secoue la tête en répondant à Peter et en lui tendant la nouvelle chemise.
" Il est terrible ton jean. Hein Klaus ? Enfin... " Dit Mutt en regardant vers son postérieur avec un peu trop d'insistance sans le vouloir. Il finit par se racler la gorge en se croisant les bras et se tourne vers Klaus qui semblait aussi mater un peu trop le cul de Peter avec cette même insistance. " Ouais... " Il donne un coup de coude dans le bras de son petit copain. " Ca va NIQUEL ! "
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
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- avant de se tourner vers les deux autres compères.