▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Mutt avait repris les cours. Et non... Ca n'était clairement pas ce que vous croyez... On était loin de la prise de conscience du j'ai décidé de prendre mon avenir en main. A vrai dire, il se sentait un peu comme un con dans ce monde. Et malheureusement, malgré plusieurs quiproquo notre garçon était bel et bien seul ici pour le moment.
Et il déprimait clairement... Pourtant, il avait trouvé un intérêt certain à aller en cours. Pourquoi ? A cause de la prof d'archéologie sur qui il avait flashé. Bon... Elle n'était pas la première, pas la dernière pour lui mais elle... Ouah ! Il ferait n'importe quoi pour... pour... Enfin pour avoir une ouverture quoi. Donc aller en cours était une possibilité certaine de récolter ce qu'il voulait. Et Mutt était du genre... buté à l'extrême. Il ne lâchait pas l'affaire, jusqu'à ce qu'il arrive à avoir ce qu'il souhaite. Ce qui peut être à la fois un grand atout mais aussi la pire des choses. Surtout pour son entourage.
Soirée étudiante, c'était ca qui était cool ! Et Mutt avait accepté d'y venir. Celà se passait dans un des bars du coin. Bien entendu c'était alcool à flot. Entre autre... Le autre définissant certaines choses qui pouvaient se montrer au delà du légal. Ca n'était pas comme si c'était la première fois.
Alors oui, Mutt s'enfila un mélange de verre infâme. Il s'en fichait. Le but n'était pas de savourer mais bien de se bourrer la gueule. Et il était déjà bien entamé.
Sachant que notre garçon était déjà très... peu solide sur ses jambes ou avec ses mains en temps normal et par manque de concentration, alors avec plusieurs verres dans le nez... Imaginez... Il passait son temps à se cogner partout. Il accostait qui voulait bien l'écouter et il n'avait aucune retenu sur rien. Il était totalement loin de ce qu'il se passait.
Il s'en retourna au bar pour aller se chercher un nouveau verre. Le sien n'étant pas encore fini, mais ca n'était pas grave hein ? Le principal c'est de le remplir autant qu'on le vidait ce verre là ? Il se cogna contre un des tabourets, et se rattrapa à l'épaule d'un type au bar, alors qu'il renversa une part sur les genoux du type et en contre parti le reste sur le t-shirt.
Il se redressa en lançant quelques jurons avant de regarder son nouvel interlocuteur et lancer:
" Ho désolé mec, je... j'ai pas fait exprès. Putain... J'espère que ca va... Merde... Mon t-shirt... "
Il tapota l'épaule du type en le secouant un peu de manière amicale. Il fit glisser son verre et le montra au barman.
" Un autre comme ça... Il devait en rester mais j'ai tout renverser... Merde... " Il regarda le mec sur qui il se tenait toujours, surtout pour ne pas perdre l'équilibre. Mutt se tourna vers lui et ajouta d'un seul coup. " T'sais quoi ? Pour me faire pardonner... Je t'offre un verre. Un verre pour... Comment tu t'appelles ? " Il le regarda avec de petits yeux en tanguant légèrement. Le serveur leur servit leur nouvelle boisson tout en regardant Mutt d'un mauvais oeil. Mutt lui fit un sourire coincé et répondit. " Hey me regarde pas comme ca. C'est la fête. Alors on s'amuse... Me faut au moins ça sur cette île de merde là... Au moins, j'ai pas mon père derrière le cul pour me casser les couilles. Juniiiooor... T'as encore fait quoi ? Juniiiiorr va en cours... Juniiiooor c'est inadmissible. Je fais ce que je veux, c'est la belle vie ! Hein ? " Il se mit à pouffer en remettant son nez dans son verre.
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Dim 20 Juin - 17:08
Party Hard
On arguera sans doute, et à raison, que Klaus a plus que largement passé l'âge d'assister à ce genre de soirées étudiantes, mais après tout. Il y a du monde, de l'alcool, de la musique, de la jeunesse, et ce bar, dans son souvenir, il n'y a pas encore mis les pieds, or c'est un de ses objectifs - fondamentaux s'il en est. Si vraiment il doit être coincé dans cette ville de malheur éternellement (et vu que retrouver Five lui a confirmé qu'il était aussi déphasé que lui et qu'ils étaient pas prêts de trouver une solution - parce que c'est pas Klaus qui va réfléchir à un plan, faut pas déconner non plus), autant qu'il ait fait le tour d'absolument tous les bars - et plus largement de tous les endroits où il est possible de boire. Et vu que cette ville n'a ni queue ni tête et que ses enseignes ont l'air de changer tout le temps, il en a pour toute son existence (qui pourrait être courte s'il doit mourir d'un coma éthylique ,mais après tout). Bon, il est aussi tout à fait possible que la ville ne soit pas si grande ni ses enseignes si nombreuses et que le fait qu'il soit absolument stone constamment altère son jugement et sa capacité d'analyse et d'observation. Bah, qu'il soit déjà venu ou pas, il s'en fiche, il y a du monde, de l'ambiance et de la boisson, alors que demande le peuple ?
Klaus se traîne donc jusqu'au bar et commande un premier verre, qu'il sirote en observant distraitement autour de lui, sans tout de suite remarquer la présence du type qui vient prendre place à ses côtés. C'est quand son verre se renverse en partie sur ses genoux, et aussi sur le T-shirt du gars que Klaus se redresse à son tour, pas franchement énervé. Bah, ça arrive à tout le monde. Il porte son attention sur le maladroit de service, jauge dans la pénombre du fait qu'il est plutôt beau gosse, laisse son regard être attiré d'office et très logiquement par ce qui se dessine de pectoraux à travers le tissu détrempé de son T-shirt. OK, bonne pioche, Klaus accueille la maladresse du nouveau venu avec le sourire le plus charmé (et un rien ahuri parce qu'il était déjà pas totalement sobre en entrant dans le bar) du monde. "Klaus", se présente-t-il quand le jeune homme propose de lui offrir un verre en dédommagement avant de lui demander son petit nom.
Au moment de se présenter, il semblerait qu'il se soit davantage adressé à son T-shirt détrempé qu'au propriétaire de ce dernier, mais il se rattrape tout de même un minimum en daignant relever les yeux vers son nouveau camarade. Lui aussi a pas l'air très frais, ça leur fait un point commun. En plus du fait de ne pas supporter cet endroit. Et du fait d'avoir des soucis à régler avec leurs pères respectifs, apparemment. "Les paternels, c'est tous des crevards", commente Klaus avec toute la légèreté du monde en dépit de combien il accorde de crédit à cette information. "Déjà pour appeler son gamin Junior, faut vraiment avoir un souci. T'es supposé être quoi, un mini-lui ? Bah tu me diras, c'est pas pire que de numéroter ses gosses.", ajoute-t-il avant de boire une gorgée de son verre. "Merci pour le verre. C'est vraiment adorable de ta part, et c'est pas grave pour tout à l'heure. Par contre tu devrais peut-être retirer ton T-shirt... Pour le nettoyer, tu sais.." Quoi ? C'est pas subtil, comme approche. Mais il a pas fini, vous savez. "J'aime beaucoup ta coiffure...", remarque-t-il en passant sans l'autorisation du concerné une main dans ses cheveux. "T'as vraiment de beaux cheveux."
Quoi ? Il a le droit, il est ivre. Et même s'il l'était pas... Qui ne tente rien hein !
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Quoi qu'il se passe, Mutt est absolument trop torché pour savoir ce qu'il se tramait et surtout la façon dont Klaus était en train de le regarder. Pour lui, il profitait de la soirée, il s'amusait et pourquoi pas se faire des potes en même temps. Il n'était pas du genre asocial. Visiblement le gars avait l'air ouvert et particulièrement sympathique. Bon, il avait un look bizarre mais à vrai dire, il n'était plus à la même époque donc... la mode devait avoir changé depuis. Mutt en apprenait tous les jours.
Alors que Mutt râlait sur son père, Klaus en rajouta une couche par derrière en râlant aussi de son côté. Mutt acquiesça en tapant dans le dos de Klaus et lui répondit:
" On est d'accord. Toujours derrière nous pour nous dire ce qu'on doit faire ou pas et quand on a vraiment besoin d'eux. Ils sont aux abonnés absents. " Il attrapa son verre de nouveau pleins et en but une gorgée. Il fit un signe positif de la tête en faisant la remarque de son prénom avant de se pencher vers Klaus, un bras autour de ses épaules. " Non mais grave... Bon c'est ma mère qui a choisi... Mais sinon je suis pas juste Junior, je suis le numéro 3. Ecoute ca: Henry Jones III du nom. C'est tellement moche et pas du tout du tout du tout classe. Donc niveau numéro j'en connais un bout... Mais t'sais quoi appelle moi Mutt ! C'est mieux, c'est moi qui l'ai choisi. "
Klaus lui parla alors de son maillot, Mutt se redressa et regarda l'état de son t-shirt. Il avait ptet raison le bougre... Et en plus il devait sentir l'alcool. Mutt tira dessus pour le renifler alors qu'il donna une avant première à Klaus sur son torse.
" Ouais, il schelingue la gnaule en plus. " Dit il familièrement. Il passa son t-shirt par la tête et fit un signe au serveur. " Mec t'as pas un truc pour... "
Le type haussa un sourcil et lui répondit:
" T'as cru qu'on était un service de blanchisserie ? - Faut pas l'prendre comme ça... Rhooo. "
C'est alors que Klaus en profita pour lui faire une remarque sur ses cheveux et vint même les toucher. LE truc sur lequel il ne faut pas le lancer: ses cheveux. C'était tout une histoire. Mutt se passa une main dans les cheveux à sa suite et lui répondit dans un sourire.
" Merci. J'avoue que j'y passe beaucoup de temps. J'ai quelques trucs, si tu veux... J'utilise un après shampoing mec... Que de la balle. Touches là. "
Il le laissa toucher sur les côtés.
" Ca te donne un effet ultra soyeux du tonnerre. "
Il reprit ensuite son verre qu'il vida et leva une main vers le type.
" Un autre là ! "
Le serveur secoua la tête d'agacement en le fixant. Il se demandait combien il allait encore en encaisser comme ca. Il lui remplit son verre de nouveau en roulant des yeux et en lui disant que c'était le dernier. Il tapota l'épaule de son nouvel ami.
" Ca va... Je tiens encore debout. Si je tiens debout... Pfff c'est nul, j'avais envie de continuer à m'amuser... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Lun 21 Juin - 19:03
Party Hard
Les types qui se font des millions sur YouTube en se targuant d'apprendre au glandu moyen la meilleure entrée en matière pour accoster en pleine rue une fille en lui adressant la phrase d'accroche du siècle devraient prendre exemple sur Klaus (tant qu'à faire, soyons humbles direct). Cracher sur les darons, y a rien de mieux pour créer des liens. C'est peut-être pas une règle universelle, mais dans l'ensemble, Klaus n'en connaît pas beaucoup qui n'aient pas une liste de griefs longue comme leur bras à adresser à leur paternel. Bon, pour atteindre le niveau de Sir Reginald Hargreeves, faut se lever de bonne heure, certes, mais même sans ça, on trouve toujours matière à s'exaspérer. Et "Junior" le lui prouve bien, puisque loin de lui tenir rigueur de son discours (en mode "y a que moi qui ait le droit de dire du mal de mon père" - y en a des comme ça), il surrenchérit. Parce qu'il s'appelle pas seulement Junior, non. Lui aussi il a droit au numéro qui va bien. Numéro trois, donc. Les numéros trois sont par conséquent naturellement sexy, c'est ce que Klaus en déduit (quoi ? Il le dit en tout bien tout honneur, c'est pas nouveau que les Hargreeves sont canons - et se bonifient avec le temps, quand ils se laissent l'occasion de vieillir (déso, Five)). "Mutt, c'est joli, ça te va bien", confirme Klaus qui aime bien se trouver des points communs aussi improbables que le fait de porter un nom qui n'est pas celui qu'on vous a donné à la naissance (bon, dans son cas, c'est parce qu'on ne s'est pas embarrassé à lui donner de nom tout court, mais quand même, c'est à noter).
Klaus a le sentiment que le courant passe bien, en tout cas, et c'est pas des petits signaux de rien du tout, que le gars lui donne en retour qui vont lui laisser entendre qu'il se goure sur toute la ligne. Le gars vient littéralement de retirer son T-shirt en plein bar. Si ça c'est pas une invitation, je sais pas ce qu'il vous faut. Et tout en se rinçant l'oeil, Klaus peut s'extasier de la chevelure de Mutt, et ça passe crème. Alors, certes, le gars est bien torché, mais quand même, les signaux sont là, pas vrai. Et en plus, il lui confirme qu'il prend soin de lui, et quand Mutt lui propose de tripoter ses cheveux, pensez bien que Klaus se prive pas. "Me faudrait ça, j'ai les cheveux super secs, c'est un enfer", répond Klaus qui prend très honnêtement cette conversation très au sérieux, tandis que le serveur daigne à contrecoeur servir un ultime verre à Mutt, façon de leur faire comprendre que la fête est finie.
Oui, sauf que non, ça vient à peine de commencer, ils peuvent pas s'arrêter en si bon chemin, quand même ! Ah non, certainement pas ! "On peut toujours migrer ailleurs, ou bien... on achète des bouteilles et on va chez toi ?" Il est direct, mais en même temps, c'est pas lui qui vient de se mettre torse-poil (spectacle très apprécié au passage) devant l'autre et de lui demander de lui tâter les cheveux. Les signaux sont au vert, je vous dis. "Je te proposerais bien d'aller chez moi mais..." Il hausse les épaules. "J'suis à la rue."
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Mutt était visiblement heureux de se faire un nouveau pote. Il avait assez bu pour ne plus être capable de réfléchir correctement. C'était la fête après tout non ? Et autant qu'ils s'amusent ? Son nouvel ami Klaus commença à lui tripoter la tête à n'en plus finir. Bon au bout d'un moment, Mutt récupéra sa tignasse en se reculant quand même. Faut pas abuser... Klaus lui parla de sa propre tignasse en disant qu'il avait clairement les cheveux secs.
" Je te donnerai la marque. " Dit il simplement.
Visiblement, le serveur n'était plus enclin à servir la cave à vin. Il n'avait pas tord au final, vu l'état avancé du garçon. Mais Mutt n'était pas décidé à s'arrêter là et il voulait profiter de la soirée. Klaus lui suggera une très très bonne idée pour le coup. Ouais, ils allaient vraiment être pote tous les deux. Aller chez lui ? Pourquoi pas ? Ils seraient tranquille.
" Ouais, t'as raison, t'sais quoi ? On va aller se chercher des bouteilles et on va chez moi. Tranquille et je pourrai même te montrer mon shampoing ? " Dit il en toute innocence.
Non, il ne se doutait pas de ce que Klaus avait en tête. Mutt était d'une innocence sur ce coup là... Son nouvel ami lui avoua qu'il était à la rue et n'avait pas de chez lui.
" Ha merde mec. Okay, tu dors chez moi ce soir. T'as l'air sympa et tous les deux on est sur la même longueur d'onde. "
Il finit son dernier verre et le claqua contre le comptoir. Il se frotta la tête avec son t-shirt et décida de le remettre pour s'en retourner dans la rue. Il galéra pas mal mais fini par y arriver. Il avait p'tet une veste dans les environs mais où ? Il tira le bras de Klaus pour qu'il le suive alors que lui même ne savait pas trop où il allait. Il trouva sa veste sur une des banquettes.
Arrivé près de la table des étudiants avec qui il était venu, il fit un signe de la main en mode je me casse. Les types le regardèrent et posèrent ensuite le regard sur Klaus. L'un deux lui dit:
" Profite bien ! "
Mutt sourit pour lui répondre, ne comprenant pas le sous-entendu. L'air de dehors lui fit un peu de bien à la tête. Il posa une main sur l'épaule de Klaus et dit:
" Mec... t'sais je sais c'est pas évident ici, alors si t'as besoin de rester plusieurs jours chez moi... Faut qu'on se serre les coudes hein ? "
Peut être qu'en temps normal, il n'aurait pas été si... ouvert d'esprit. Et inviter déjà un inconnu chez lui, c'était particulièrement bizarre et dangereux. Il avait attrapé le bras de Klaus pour ne pas trop tanguer sinon il savait qu'il allait finir dans le caniveau. Si son père était là, il lui aurait passé un savon du siècle.
" T'sais quoi. C'est cool que mon père est pas là. Tu sais pourquoi ? Car j'invite qui je veux, quand je veux, et je fais ce que je veux avec qui je veux. " Il plissa les yeux pour réfléchir au sens de sa phrase.
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Mar 22 Juin - 18:37
Party Hard
"Je pourrais te montrer mon shampoing", c'est pas commun, comme phrase d'accroche, mais on est d'accord que c'en est une, pas vrai ? En tout cas, Klaus, pour sa part, l'interprète comme tel sans imaginer un seul instant pouvoir se tromper, et il admire la spontanéité de son interlocuteur, qui lui fait penser à celle dont lui-même est capable. Il ne perd pas de temps, et lui non plus n'a pas envie d'en perdre, pour quoi faire puisqu'ils sont apparemment exactement sur la même longueur d'ondes, hein ? (Non.)
Et si ça ne suffisait pas, Mutt ajoute qu'il pourra passer la nuit chez lui - Klaus y comptait un peu, pour le coup, mais c'est bien d'en avoir la confirmation d'entrée de jeu. Evidemment qu'il ne va pas dire non, vous pensez. Il est absolument satisfait. Il veut répondre quelque chose mais, déjà, Mutt, qui n'a pas mis longtemps à finir son verre, l'entraîne par le bras à l'extérieur, sous le regard de ce qui semblent être les potes de Mutt, et que Klaus gratifie d'un "merci" tout à fait honnête accompagné d'un clin d'oeil quand ils lui suggèrent de bien profiter. Lui a saisi le sous-entendu, en revanche, il n'y voit pas spécialement de malice. Après tout, ils doivent bien savoir de quel bord est leur pote, pas vrai ?
Ils mettent un pied dehors et Mutt ajoute qu'il pourra même squatter chez lui quelques jours supplémentaires si ça lui chante. Ben oui qu'il est sympa, et évidemment qu'ils sont sur la même longueur d'onde. Meilleure rencontre qu'il ait faite depuis son arrivée sur cette putain d'île, y a pas photo, et pourtant, ça fait approximativement cinq minutes qu'ils se connaissent. Ah ça, il faut pas le dire deux fois, à Klaus, évidemment qu'il va sauter sur l'occasion, et en guise de remerciement pour cette offre ô combien généreuse, il prend Mutt dans ses bras. "Merci Mutty, je peux t'appeler Mutty, dis ? Tu verras, tu le regretteras pas. Et puis, je le sens aussi, on a une vraie connexion, tous les deux", affirme-t-il en le serrant un peu trop fort contre lui. "Tes cheveux sentent vraiment très bon", ajoute-t-il, comme sorti de nulle part. Oui, il fait une fixette sur les cheveux de Mutt, mais en même temps, ils sont magnifiques, ses cheveux - ça se voit qu'il en prend soin. "Et on fera ce que tu voudras, tu sais, absolument tout ce que t'as envie de faire, même les trucs que t'as jamais eu l'occasion de faire avant, je suis ouvert à tout, moi, tu sais", ajoute-t-il en le relâchant et en l'entraînant d'un pas réjoui vers la supérette la plus proche. "Au fait, t'as de quoi payer, pour les bouteilles ? Je suis à sec", dit-il sans franchement de gêne tout en récupérant un panier sans attendre sa réponse histoire de le remplir au hasard du rayon alcool.
Ce n'est même pas qu'il veut abuser de la générosité - et en l'occurrence de la naïveté (mais lui-même ne réalise pas que c'en est) - de son nouvel ami, mais il a le sentiment que puisque dans tous les cas, ils partent d'une démarche plutôt franche et directe, il peut se permettre de dire les choses comme elles sont, sans avoir besoin d'y passer par quatre chemins.
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Il faut savoir que Mutt ne savait pas du tout dans quoi il s'engageait. Encore faudrait il qu'il ait les idées claires, ce qui n'était clairement pas gagné. Et puis, il ne capta pas non plus le sous entendu de ses camarades de classe. Il pensait simplement aider un ami. Bon... Un ami qu'il connaissait que depuis 10 minutes, il fallait l'avouer mais dans son état, la durée n'était qu'une infime chose dans l'ouverture d'esprit qu'il se donnait.
Alors oui, il tirait Klaus à travers la rue pour le ramener chez lui. Il avait du mal à marcher correctement, mais heureusement, son nouvel ami allait l'aider à rentrer chez lui... Après quelques courses d'ailleurs.
Klaus le prend alors dans ses bras pour le serrer très fort. Mutt fit de gros yeux devant tant d'affection de sa part, mais étant dans un état d'ébriété avancé, il lui rendit l'accolade.
" T'inquiètes pas mec, on est là pour s'aider. Ouais, vas y ! Du moment que tu m'appelles pas Junior ca me va. Tu peux m'appeler comme tu veux ! "
Klaus semblait continuer de faire une fixette sur ses cheveux. Mutt fronça les sourcils un instant, perplexe. Mais ils étaient tous les deux bien bourrés, et c'était le genre de remarque que deux bourrés pouvaient se faire alors méa culpa. Il se retira de l'étreinte de Klaus finalement car à vrai dire il l'avait serré particulièrement fort avant de se frotter le front.
Mutt ne continua pas à voir le mal quand Klaus lui dit qu'ils pourraient faire même des trucs auxquels ils n'avaient jamais pensé faire. Mutt ne pensa pas à des trucs au pieu mais bel et bien à faire des conneries ou des paris débile. Il tapota l'épaule de son ami et lui dit dans un sourire, l'oeil brillant.
" J'adore les challenges, alors deal ! Mais d'abooooord. " Il pointa son doigt vers le nez de Klaus. Alors que celui-ci parla des bouteilles qu'il ne pouvait pas payer. Mutt fit un pffffffiouuu un peu trop long pour paraitre sobre avant de lui dire. " C'est moi qui invite, je te l'ai dit. Okay ? On prend, et on rentre chez moi. On va pouvoir picoler pépère et se préparer à notre challenge. Ca va déchirer mec... Je suis trop chaud pour la soirée là ! Allez viens ! "
Il tira le bras de Klaus vers la superette du coin, et essaya d'avoir l'air sobre en rentrant. Il continua jusqu'au rayon des boissons alcolisés, et tira plusieurs bouteilles. Savoir ce que c'est ? Naaaaaah ! Le principal c'était le degrès d'alcool contenant chaque bouteille. Il laissa Klaus faire de même avant d'aller jusqu'à la caisse, droit comme un piquet pour avoir l'air le plus sobre possible. Ce qui était... peine perdue. Il pose ses articles sur le comptoir. Le type regarde les deux mecs et fait:
" Vous êtes ivres ? "
Mutt cligna très longuement des yeux en cherchant une réplique qui eut du mal à venir. Il se rappela de sa mésaventure chez Poe. Ca n'avait rien à voir mais tentons...
" C'est juste qu'on enterre notre aspirobot. Hein ? " Il donne un coup de coude vers Klaus pour qu'il répondre. " Mangé par une mouette... "
Le type plissa les yeux et fixa Mutt qui haussa les épaules d'un air tout à fait innocent.
" C'est des choses qui arrivent. Comme se faire enlever par des Aliens ! "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Mer 23 Juin - 18:01
Party Hard
Les bouteilles s'accumulent dans le panier, Klaus ne prend la peine d'en inspecter les étiquettes que pour s'amuser des dessins qu'il découvre sur certaines et qui, si elles lui décochent un rire ou un sourire, atterrissent d'autorité dans ces courses qu'il ne paiera pas, parce que Mutty est un gars incroyable, qui régale, et qui en plus n'a pas peur de faire de nouvelles expériences, le gars que Klaus aurait voulu rencontrer direct, deux ans plus tôt, quand il galérait tout seul comme un idiot sur cet îlot maudit. A eux deux, ils amassent presque assez de bouteilles pour ouvrir leur propre bar mais peu importe.
Quand ils rejoignent les caisses, ils transpirent la non-innocence. Ils peuvent bien tenter, dans la mesure de leurs très maigres capacités, de passer pour des exemples de sobriété, ça ne prend pas pour des dizaines de raisons. Déjà, la nature de leurs courses, ensuite leurs dégaines de types déjà bien entamés. Le caissier leur lance un regard suspicieux d'inspecteur Colombo sur le retour. Bien vu Sherlock (Sherlock ou Colombo, même combat), ils sont bourrés comme des coings, les deux. Mais ça ne les empêche pas, l'un comme l'autre, d'afficher des airs positivement offusqués quand on ose suggérer que c'est le cas. "C'est ça, notre aspirobot, y en avait pas deux comme lui, une vraie fée du logis", ajoute Klaus qui n'a pas la moindre idée de ce à quoi Mutty fait référence mais renchérit tout de même, parce que ça le fait marrer, et qu'il trouve Mutt très mignon ainsi alcoolisé. Il se demande un peu comment il est en temps normal, quand il n'a pas un coup dans le nez. Il serait peut-être déçu, qui sait... il y a des mystères qu'il faut parfois se garder de lever. "Ce fichu volatile lui a laissé aucune chance. Le pauvre petit ange, si jeune... Et oui, c'est ça, les aliens aussi."
Il n'a pas la moindre idée de ce qu'il dit, de ce qu'ils disent, mais ils le disent quand même, et le gars a la caisse a l'air convaincu maintenant qu'ils n'ont pas forcément consommé que de l'alcool. "Allez, mec, tu peux bien nous rendre ce service, pas vrai ? Je suis sûr que toi aussi tu as déjà perdu un aspirobot que tu aimais vraiment très, très fort."
Le caissier, qui semble aussi exaspéré qu'inquiet, sans doute parce qu'il redoute leur imprévisibilité, les jauge un moment puis... "J'appelle la sécurité".
Vu la tête de la supérette, Klaus doute fort de voir des armoires à glace format Luther débarquer, le gars va sans doute passer un coup de fil à son boss et faire semblant qu'ils risquent gros pour qu'ils lui foutent la paix. Durant les quelques secondes pendant lesquelles le type se retourne, Klaus en profite pour chourrer une bouteille et la glisser dans son pantalon en cuir et en tendre une autre à Mutt, tout en lui soufflant à l'oreille. "Il est pas drôle, on se tire."
Sans attendre sa réaction, il attrape le poignet de Mutt. "Merci pour ce charmant accueil", fait-il à l'adresse du type de la caisse encore de dos en lui adressant une ridicule révérence avant d'entraîner Mutt à l'extérieur le plus vite possible, ce n'est qu'après avoir disparu à l'angle d'une rue, et constatant que le type n'avait pas l'air de les avoir suivis que Klaus tire la bouteille de sa ceinture et en boit une première gorgée. "Mince, j'aurais dû y penser quand on était là-bas, t'as ce qu'il faut chez toi ?"
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D'accord ces deux là n'avait clairement pas l'air frais du tout. Ils étaient même pire que louche. Et ce fut encore pire quand Mutt décida de se trouver une excuse ultrabidon. Tellement bidon que ca en était... risible. Et le pire ? C'est que Klaus continua sur sa lancée. Et vu le regard du type, il ne se laissa absolument pas berner. Il les menaça d'aller la sécurité.
Tout se passa alors très vite pour le cerveau embrumé de Mutt, qui ne calcula pas le quart de ce qu'il se passait et qui agissait par instinct. On se tire ? Ouais, ca puait grave. Mutt fit comme Klaus et en profita pour glisser deux bouteilles de chaque coté de son blouson avant de courir vers la sortit. Non sans se cogner dans un présentoir qu'il fait tomber en passant.
Il suivit son nouvel ami jusqu'à arriver deux rues plus loin. Il était essoufflé mais en même temps hilare. Il regarda Klaus sortir sa bouteille pour ensuite commencer à picoler. Il le pointa du doigt et lui dit:
" Mec... Je regrette pas de t'avoir rencontré ce soir. Comment on les a emplumé. "
Il ouvrit sa veste pour montrer ses deux bouteilles et en sorti une. Klaus lui demanda s'il avait de quoi faire chez lui. Mutt plissa les yeux en se penchant vers lui dans un léger sourire.
" Je sais pas... je crois... mais là tout de suite... je me rappelle plus. C'est peut être parce que je suis trop bourré. Au pire, on verra ? "
Il passa un bras autour des épaules de son ami pour le tirer vers l'avant et porta sa propre bouteille à ses lèvres. Il but une longue gorgée.
" Ecoutes. Au pire, on va chez le concierge du dessous et on lui pique sa came ? " Il rigole. " Je sais même pas à quoi il ressemble le type... "
Il continua de tirer Klaus dans la rue, jusqu'à arriver en bas de son immeuble. Il sort les clefs de sa poche et bidouille la serrure avec difficulté avant de pouvoir entrer. Il fit un Chuuuuuttt bruyant à Klaus pour ne pas qu'il fasse trop de bruit, avant de montrer les escaliers de l'immeuble. Il vivait au premier. Il se tira tout en se retenant de rire comme le bourré qu'il était avant d'arriver devant chez lui.
Est-ce qu'il avait fait le ménage ? Non... Est-ce qu'il s'en foutait ? Carrément... Il finit par ouvrir la porte et entra chez lui en jetant la seconde bouteille dans le canapé. Il posa celle entamé sur la table basse. Il se tourne vers Klaus et les bras écartés, il lui lance:
" Fais comme chez toi ! Désolé c'est le bordel mais j'attendais pas des invités. Si mon père me voyait... Enfin s'il voyait ma piaule, il disjoncterai... Une vrai garçonnière ! "
Mutt fit glisser sa veste de ses épaules avant de l'envoyer balader dans un coin de la pièce.
" Et on sera tranquille ! Personne pour nous emmerder... On fait ce qu'on veut, comme on veut ! Atta... "
Il alla vers les placards de sa petite cuisine et ouvrit les portes pour essayer de trouver quelque chose qui s'apparente à de l'alcool. Il trouva une bouteille entamé et après il ouvrit le frigo. Il lui restait un pack de bières.
" Ha bah ! On aurait dit que ce pack attendait cette soirée. "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Mar 29 Juin - 18:55
Party Hard
Ah ça ! Klaus non plus ne regrette clairement pas d'avoir croisé la route de Mutt. Ce type se laisse embarquer dans n'importe quel coup fourré sans se plaindre ou râler, et mieux encore, ça l'amuse. Forcément, Klaus est aux anges. Où est-ce qu'il était, ce type drôle, pas prise de tête et pas du tout désagréable à regarder ? Deux ans qu'il erre sur cette île en long, en large, en travers (surtout en travers) et il ne le rencontre que maintenant ! Enfin, pas grave, ça n'empêchera pas Klaus de profiter largement de tout ce temps qu'il a justement perdu en ne le connaissant pas.
Klaus ne s'alarme pas plus que ça quand Mutt répond par un "au pire on verra" quand il demande à Mutt s'il a "ce qu'il faut". C'est pas le genre d'approximations qu'on devrait trouver rassurantes quand on envisage de passer la nuit avec un inconnu qui en plus a l'air très ouvert d'esprit, mais ça dérange pas du tout Klaus, au fond, Klaus qui s'est cru particulièrement clair quand il avait voulu demander à Mutt s'il avait des capotes chez lui et qui a un léger doute, d'un coup quand il lui parle du vieux concierge, même s'il ne trouverait sans doute rien de plus hilarant que d'entrer par effraction chez un petit vieux qui a rien demandé pour aller lui voler ses capotes. Non, ce serait hilarant, vraiment. Mais Mutt parle de came, et au final, Klaus aura peut-être levé un unique quiproquo parmi tous ceux qui s'enchaînent depuis le début de leur conversation. Il ne corrige pas Mutt pour autant, cela dit. Bah, c'est des "détails", après tout.
Il se laisse entraîner jusqu'à un immeuble qui, semble-t-il, est bel et bien celui de Mutt puisqu'il tire les clés de sa poche - à moins qu'il n'ait trop bu pour se souvenir de sa propre adresse - ça peut arriver (ça lui est déjà arrivé). C'est sans discrétion qu'ils rejoignent sa "garçonnière". Et c'est clair que c'est pas exactement bien rangé, mais qui s'en fout ? Klaus, c'est certain, n'en a pas grand-chose à faire. Ce bordel-là, il est susceptible de le générer en restant seulement une heure dans à peu près n'importe quel endroit, alors au final...
Klaus se sent bien ici, il se sent comme chez lui, d'ailleurs, il fait comme chez lui, il prend ses aises. Après avoir laissé valdinguer sa propre veste et s'être emparé d'une bière, il se laisse choir dans le canapé et invite d'un grand geste Mutt à s'installer à côté de lui.
A peine Mutt a-t-il posé les augustes fesses susnommées sur le canapé que Klaus passe à l'attaque. C'est bien joli de se tourner autour et d'accumuler les sous-entendus (sisi, c'est absolument ce qui s'est passé, je vous jure, mais au bout d'un moment, il faut passer à l'action). Alors, Klaus se jette littéralement sur Mutt pour venir poser ses lèvres sur les siennes. Et, quand il s'écarte, mais pas trop, c'est sans immédiatement sentir le malaise qu'il déclare, en toute décontraction. "Tu me montres ma chambre ?"
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt se disait qu'il allait passer une bonne fin de soirée. Tranquillement, sans prise de tête. Il s'était clairement fait un nouveau pote, et ca, c'était cool. Car à vrai dire, il se sentait très seul depuis qu'il était ici, et ca n'était pas plus mal qu'il se trouvait avec quelqu'un. Mutt n'a jamais été le type le plus antisocial du monde, il a toujours apprécié d'être entouré et de faire la fête. (peut être même un peu trop au plus grand désarroi de ses parents...)
Il avait sorti des bières bien fraiches. Il en profita pour s'en prendre une au passage et retira la capsule. Klaus lui fit signe de s'asseoir près de lui. Mutt se laissa tomber lourdement. Oui, fallait pas demander à un mec bourré à son compte de faire cela en délicatesse. Il posa sa bière sur la table basse devant eux et se cala.
La suite fut hors contrôle et Mutt se demanda même un quart de seconde ce qu'il se passait. Il se tourna vers Klaus pour entamer la conversation, que celui-ci s'avança précipitamment vers lui et... Quoi ? Hein ? Il se passe quoi ? L'information finit par arriver jusqu'à son cerveau avec une seconde de retard, et il n'eut pas le reflexe de le repousser directement.
Mutt eut un mouvement de tête qu'il recula d'abord en faisait des gros yeux totalement déboussolé. Il écouta à peine Klaus lui demandant de lui montrer sa chambre. Ni une, ni deux, notre Jones poussa Klaus avec toute la dextérité dont il pouvait faire preuve. (c'est à dire aucune) Avant de se relever et se cogner sur le meuble derrière lui, prenant la fuite clairement sur ce qu'il venait de se passer.
" Tu viens de faire quoi mec ? Merde... "
Il se frotta la bouche d'un revers de main en grimaçant.
A son époque, être gay était très mal vu en plus, et même si ici, visiblement les mœurs étaient à l'ouverture d'esprit. Il y avait des choses qu'il ne comprenait pas encore bien et... qu'il avait encore du mal à accepter. D'un seul coup, son grand ami devenait le type avec qui il devait mettre de la distance urgemment. Il se dirigea vers le fond de la cuisine et se cogna au plan de travail.
" Tu m'approches pas. Reste là bas okay... T'as voulu faire quoi là ? Me bourrer la gueule pour venir me toucher après ? Me violer pendant mon sommeil hein ? "
En vrai, il s'était bien bourré la gueule tout seul et il avait invité lui-même Klaus à son appartement. Mais est-ce qu'il était très apte à réfléchir avec logique ? Il semblait dans tous ses états. Mutt n'était pas méchant, mais il venait de se faire surprendre par quelque chose qu'il ne maitrisait pas.
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Dim 4 Juil - 8:35
Party Hard
Changement total d'ambiance dans trois... deux... un, Mutt le repousse si brutalement que Klaus manque lui aussi de se manger un meuble dans le processus. Il le fixe avec des yeux ronds, maintenant, Mutt se sent peut-être pris au dépourvu, piégé, mais il est pas le seul, Klaus est complètement paumé (ça le change pas tant que ça de d'habitude, vous me direz) : il ne s'attendait pas, mais alors pas du tout à ce revirement. Qu'est-ce qu'il lui prend, enfin ? Tout se passait si bien, ils étaient sur la même longueur d'ondes, et tout... Klaus grimace en voyant Mutt s'essuyer la bouche comme si cette dernière était entrée en contact avec le truc le plus crade qu'elles aient jamais eu l'occasion de toucher (ça va, il s'est lavé récemment, juré ! Et brossé les dents, et tout le toutime).
Et les insultes, maintenant. C'est pas la première fois qu'il en entend du genre, hein ! Mais là, c'est quand même pas pareil, parce que Klaus se sent trahi. Il pensait vraiment qu'ils avaient des atomes crochus, et la même idée de la manière dont cette nuit allait se passer. Mutt, le type coolissime avec qui il a passé de si bons moment peut pas juste être un putain d'homophobe basique. Il n'arrive pas à faire coïncider l'image qu'il s'est faite de lui - d'accord, ils se connaissent depuis littéralement cinq minutes, mais peu importe - et l'image qu'il lui renvoie maintenant.
Et ça va de mal en pis, ça suffit pas de le traiter de tarlouze, maintenant il est le type avec qui il doit marquer un distance de sécurité des fois qu'il lui prendrait l'envie de le violer. Bah, qu'il s'inquiète clairement pas de quoi que ce soit, l'envie de lui faire encore des avances lui ait clairement passée, là. Le charme est totalement rompu, c'est vraiment rien de le dire. "Eh ! C'est toi qui m'as fait des appels du pied toute la soirée, je te signale", réplique Klaus, qui n'a quand même pas l'intention de juste s'en aller comme ça, en se laissant insulter comme si de rien n'était - en plus il avait trouvé un endroit où crécher, c'est beaucoup trop injuste, faut pas que ça se passe comme ça. "Si t'es si angoissé d'approcher un gay à moins de deux mètres, tu devrais déjà commencer par ne pas te foutre à moitié à poil devant eux, crois-le ou non, ça renvoie des messages assez contradictoires."
Il ne va pas jusqu'à s'aventurer à rectifier le fait qu'il n'est pas exactement gay mais pansexuel. A l'évidence, Mutt n'est pas du tout prêt à entendre ce genre d'explications, il va falloir y aller très progressivement, avec lui, retirer une couche de préjugé à la fois. S'il lui laisse retirer la moindre couche pour commencer, ce qui a quand même l'air sacrément mal parti, à bien y regarder. En dépit des avertissements plus que clairs de Mutt, Klaus prend tout de même le parti de se rapprocher de lui.
"C'est quoi le souci ? C'est ta première fois, c'est ça ? C'est normal d'avoir peur, au début, mais t'en fais, pas, on fera rien si tu te sens pas prêt. Y a pas besoin de m'insulter pour ça."
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Mutt ne se sentait pas bien, et puis avec l'alcool, il n'avait pas les idées claires... Pas que... enfin merde quoi... Un mec venait de lui rouler une galoche sur son canapé. C'était... non... Putain de merde... Il allait passer pour quoi maintenant ?
Il avait reculé jusqu'à la cuisine, premier reflexe suite à l'approche de Klaus. Au moins, là, il allait comprendre que c'était non et rien de plus. C'est vrai qu'il lui avait proposé de loger chez lui en plus...
Klaus réagit assez mal à ce que Mutt avait fait. En même temps, il venait de se prendre un rateau monumental. Et notre cher Jones ne savait clairement pas ce qu'il avait fait de mal au final.
Il avait fait quoi ? Non. C'était impossible... Il n'avait rien envoyé comme appel à Klaus. Rien du tout. Il lui parla du fait qu'il avait retiré son t-shirt au bar. Ouais... Okay mais... Quoi ? Il ne pensait pas qu'un autre mec pourrait avoir des vues sur lui.
" Mec... je savais pas que t'étais gay putain ! Ouais, j'ai retiré mon maillot mais... " Il se passa une main sur le visage. " Faut que j'arrête de me bourrer la gueule comme ça je... C'est pas... " Il ne savait pas quoi dire d'autre et il avait une envie de vomir qui remontait à la surface. " J'ai pas réfléchi okay ? je pensais qu'on était pote... "
Et peut être avait il été trop vite en conclusion. Car Mutt se sentait seul... Personne de sa famille, personne qu'il ne connaissait. Il n'est même pas à la bonne époque et... encore cette interaction le prouvait. Il avait envie de pleurer putain mais il n'aimait pas ça. Surtout pas en public devant un mec qui le prenait pour qui il n'était pas. Mais son visage se crispait au fur et à mesure que les secondes passaient. Il avait une foule d'émotion en lui: la peur, la confusion, la peine... Plus l'alcool qu'il avait ingurgité...
Klaus se rapprocha alors. Mutt le suivit du regard sans bouger. Il repartit alors dans ses suppositions. Les joues de Mutt devinrent rouges et il se secoua la tête.
" Nan ! " Il secoua la tête de nouveau. " Mais nan ! N'y pense même pas. Je suis pas gay ! " Il glissa sur le côté pour retourner dans le salon. " On ne fera rien tu entends ? R.I.E.N... Tu vas dormir sur le canapé et on verra demain... Et interdiction d'entrer dans ma piaule... "
Que dirait son père à cet instant ? Qu'il était qu'un idiot ? Qu'il ne réfléchissait jamais avant d'agir et voici le résultat... Il grimaça et lui balança, la langue déliée par l'alcool en grande partie: " Je suis pas chez moi okay ? Je... comprends rien ici... Je comprends rien à ce monde... Je suis même pas à mon époque alors s'il te plait... J'ai pas envie de me rajouter une galère sur le dos... J'ai fait le con... Je m'excuse... Mais je me sentais seul et j'ai cru que... " Il s'arrêta, il ne voulait pas non plus que Klaus en sache trop sur lui. " J'avais juste envie de me faire un pote... C'est tout... Et j'ai trop picoler mec... Alors s'teuplé, sois sympa... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Lun 5 Juil - 19:57
Party Hard
Klaus se dit d'abord qu'au fond, Mutt n'en vaut pas la peine. Ouais, d'accord, il avait l'air super cool, au début, et le courant était vachement bien passé. Oui, il avait l'air sympa, fun, pas prise de tête, et la meilleure rencontre qu'il ait faite depuis son arrivée sur ce putain d'îlot maudit, mais en matière d'homophobie caractérisée, il a déjà eu son compte, il a la flemme de même envisager d'ouvrir l'esprit de Mutt à la possibilité que ce soit pas si terrible que ça d'avoir été embrassé par un "gay". Bon, d'accord, de son côté, il avait fait une erreur en lui sautant dessus comme ça, mais bon, ils étaient bourrés, ça arrive. Dans le fond, vaut mieux qu'ils en restent là. Sauf qu'il a beau vouloir se dire que Mutt vaut pas la peine qu'il s'emmerde à lui tenir compagne (tant pis pour le gîte et le couvert gratos),quand il l'entend parler, il arrive même pas à être fâché ou à lui en vouloir.
Non, il lui fait de la peine, en fait, et maintenant, Klaus s'en voudrait presque d'avoir aussi mal interprété les signes (même s'il maintient que les signes en questions ne prêtaient normalement pas à confusion) : Mutt cherchait un ami, et il se sent trahi. Pourtant, c'est pas différemment que Klaus le conçoit. Être l'ami de Mutt, ou en tout cas du Mutt avec qui il avait déliré jusqu'ici, ça lui va très bien, à lui. Il avait espéré quelques petits bonus supplémentaires, d'accord, mais en soi, là-dessus, et contrairement à ce que le pauvre gars pense à présent, ils étaient sur la même longueur d'ondes.
Klaus est un peu pris au dépourvu quand Mutt lui propose de l'héberger quand même. Après ce qui venait de se passer, il s'attendait plutôt à être mis à la porte, pour le coup. Lui, ça lui va bien, hein, mais c'est pas courant comme réaction... ce qui lui laisse quand même soupçonner qu'il est plus désorienté que malveillant, au final. Et au bout du compte, il lui fait encore plus de peine.
Tout ce qu'il dit, Klaus le comprend. Lui non plus, il est pas chez lui, lui aussi il comprend que dalle à l'endroit où il se trouve, lui aussi il se sent seul. Franchement, franchement seul. Et c'est pas juste lié à cet endroit ou à l'absence de ses proches. Klaus a presque toujours eu Ben sur le dos, et maintenant, ça fait deux ans, deux longues années qu'il supporte, qu'il subit son absence. Et oui, clairement, il se sent seul, lui aussi, et paumé, et pour lui aussi, avoir un ami, un vrai, ça compterait plus que de s'envoyer en l'air, et maintenant il se sent con. Un comble quand même. C'est Mutt qui l'a traité de tarlouze et c'est Klaus qui a envie de s'excuser. Mais au moins, Mutt lui a présenté ses excuses en premier, faut quand même le noter. "Eh..."
Klaus décide de ne pas trop se rapprocher, tout tactile et bourré puisse-t-il être, il a au moins le bon sens de reconnaître que c'est pas du tout la chose à faire.
"C'est un malentendu, ça arrive à tout le monde, on peut oublier ça, pas vrai ? Si ça te met mal à l'aise, j'peux partir, mais si tu veux juste qu'on continue de se pinter entre potes, alors on fait ça ! Moi ça me va bien aussi. T'es la personne la plus cool que j'ai rencontrée depuis que j'ai atterri sur ce putain d'îlot, c'est beaucoup trop con que ça se termine comme ça." Il l'observe, toujours sans bouger. "Alors, on se les boit ces bières ? J'te promets que je me comporterai le plus hétérosexuellement du monde."
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Il n'avait pas la tête claire et ca ne l'aidait absolument pas à prendre une vraie décision. Mutt n'était pas un gars sympa. Il était même plutôt gentil. Parfois trop gentil et ca lui avait énormément posé des soucis par le passé. Il avait fini par rejoindre le gang des blousons noirs pour se donner une certaine contenance. Mais derrière son masque, Mutt n'était pas le genre gros dur, c'était plutôt l'inverse.
Il était paumé, c'est sûr. Il avait atterrit ici, sans raison aucune. Ses parents étaient introuvables et il était en 2021 ? Alors bon, ca faisait bien six mois voir plus qu'il vivait dans cet endroit mais... il se sentait seul. Et il n'y avait rien de pire que la solitude. Alors oui, il faisait des conneries. Il eut un léger blanc entre les deux avant que Klaus ne reprenne la parole.
Bien qu'il avait les yeux embrumés par les larmes, Mutt essayait de se contenir. Klaus fit un pas vers lui, il posa son regard sur ses pieds, encore sur le qui-vive. Il avait été surpris par le geste de ce gars et il avait juste eu peur... Et puis... ce genre de choses chez lui... Ca n'était pas accepté par la population.
Klaus changea son comportement. Mutt resta un moment sans bouger, il l'observa, comme pour voir s'il n'allait pas jouer de lui... Il ne savait pas comment réagir dans cette situation... C'était totalement absurde. Il se secoua la tête en se frottant le front.
" Je... J'ai rien contre toi... Mais je sais pas... Je te connais pas au final... " Il fit une pause, ferma les yeux, en se demandant si la suite de ce qu'il voulait dire était bonne à dire dans ces circonstances. Cette histoire était simplement un quiproquo monumental. " Je te trouve cool aussi mec... Tu peux rester tu sais, je suis pas ce genre de mec qui dénonce... Je suis pas un connard. Je veux juste que ca soit clair entre nous, okay ? "
Il s'avança doucement et se glissa sur le canapé en reprenait sa biere et il continua de fixer Klaus avec de grands yeux, ne sachant pas comment se comporter au final. Bien qu'il n'était pas si différent que lui au final. Cette histoire le rendait... mal à l'aise. Il tapotait sa bière nerveusement et posa son regard sur Klaus.
" Je... heu... Je... " Il but une longue rasade de sa bière. Il la regarda, la reposa et se leva pour aller jusqu'à la cuisine. " Me faut... Un truc plus fort... " Il reprit la bouteille qu'il avait chouré au magasin pour boire de grande rasade, faisant abstraction de la teneur élevée de la boisson avant de la reposer. Il fit une grosse grimace, alors que ca lui monta radicalement au cerveau. Au moins, assez pour qu'il se reprenne. Il leva un regard vitreux à Klaus, avant de réprimer un rot. Il revint dans le canapé la bouteille à la main, il se laissa tomber, et bouscula Klaus au passage sans le faire exprès. " Oups... Attends, faut le temps que... " Il fit une autre pause, l'enivrement reprenant rapidement. " Mais depuis quand que tu sais que t'es gay ? Et franchement, j'ai une tête de gay ? Putain... je pensais pas que... Pfffff... Quelle histoire hey... "
Un rire nerveux s'échappa de sa gorge et il donna un coup sur l'épaule de Klaus. Il continua de rire en regardant Klaus, c'était assez nerveux.
" Bah... une chose là, je serai assez bourré pour que je ne me rappelle plus grand chose de la suite alors bon... De toute façon au point ou j'en suis... Toi aussi t'es pas d'ici ? Tu t'es retrouvé bloqué là ? Comme ca ? "
Il fit la grimace, il s'arrête de rire, il pose une main sur son front.
" Bon okay, j'ai bu trop vite... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Mar 6 Juil - 21:28
Party Hard
Mutt a bien raison sur ce point : ils ne se connaissent pas, tous les deux. Ils ont bien déliré, ils se sont bien marrés, mais ils ne se sont pas dit grand-chose, au final. Ils ne se connaissent qu'en surface, et même pas assez pour s'éviter des situations à ce point gênantes. Oui, Klaus a ressenti immédiatement une certaine complicité avec lui, mais peut-être bien que c'est du vent, peut-être que s'ils en apprenaient plus l'un sur l'autre, ils découvriraient qu'en vrai, à part l'alcool et les père casse-burnes, y a pas grand chose pour les rapprocher.
C'est bête, ça le chagrinerait presque, Klaus, parce qu'il avait vraiment eu l'impression d'une connexion, pas forcément sexuelle ou quoi, ça d'accord, il veut bien reconnaître qu'il l'a peut-être imaginé, mais émotionnelle ? Ou bien il a juste putain de trop bu, en vrai... et il aurait eu le même sentiment avec n'importe quel autre type aussi désespéré de lui qui aurait joué les piliers de bar juste à côté de lui. Il sait pas trop, au final. Il trouve ça juste con qu'ils en arrivent là. Cette situation pue le malaise à plein nez. Et si Klaus le provoque souvent sans spécialement s'en rendre compte, il aime pas trop le subir, l'air de rien - quoique là, clairement, il l'a à la fois subi et provoqué, le malaise (un vrai talent, à ce stade). "C'est très clair, je te promets que c'est très clair", répond Klaus les mains en l'air comme s'il était en train de répondre d'un crime.
Le pire, c'est qu'il en est convaincu que dans le fond, Mutt est pas un mauvais bougre et même un brave type, il est juste paumé, et ça le rendrait même un peu attachant, et ouais, c'est pas agréable de se faire traiter de tarlouze mais il a l'air de s'en être rendu compte, que sa réaction n'a pas non plus été la bonne. Un partout balle au centre ?
Klaus le suit du regard tandis qu'il abandonne sa bière pour se rabattre sur une des bouteilles chourrées plus tôt. Pas forcément ce qui arrange son état mais bon, au moins il daigne s'étaler à côté de lui, et se tenir à moins d'un mètre de lui a l'air de moins le déranger, c'est gagné. Quant à ses questions, va sûrement falloir qu'il accepte d'y répondre un peu sérieusement, ne serait-ce que pour... l'éduquer ? Mais il a pas le sentiment que ce soit le lieu ou le moment, pour le coup.
Ce serait mieux que Mutt soit un peu moins... jeté. Et remis de ses émotions. Klaus esquisse un geste en regardant Mutt, il a envie de lui passer une main dans les cheveux, ou de le prendre dans ses bras, pas pour initier autre chose, mais juste parce qu'il a envie de le consoler, ce pauvre Mutt. Sauf que s'il doit le faire, il sait que ce sera encore pire au bout du compte. Donc finalement, c'est vers la bouteille qu'il tend les bras, et à son tour il en boit une large gorgée.
"Nan, je suis pas d'ici, et j'ai aucune idée d'où on est. Tu sais qu'à force j'devrais être habituée, c'est jamais la troisième fois qu'on me fait un coup du genre, pouf, mais d'habitude je sais au moins où j'atterris une fois que j'y suis, là que dalle. Moi aussi j'me sens seul, tu sais, j'comprends ce que tu ressens." Il boit une nouvelle gorgée. "Tu sais, t'as raison, on se connaît pas, mais ça peut changer. Tu veux en parler ? D'où tu viens, de tes parents, de ce que tu veux."
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Il avait peut être fait le con en buvant si vite, et l'alcool lui tapait le crâne mais au moins ca faisait fuir le malaise qu'il ressentait face à Klaus. Mutt était déboussolé depuis qu'il était ici. Et malgré le fait, qu'il fasse le fier et l'homme fort et bien au bout d'un moment ca passe plus.
Il avait peut être réagit à l'excès avec Klaus. Il n'avait pas l'air méchant au final. C'était juste un type paumé comme lui qui cherchait à trouver une pointe de réconfort dans les bars. Mutt posait peut être des questions trop délicates... Il était comme ça et l'alcool le poussait aussi. Ca n'était pas méchant, juste... maladroit. Mais il se disait que ca serait encore plus maladroit s'il ne les posait pas.
Klaus répondit en lui disant qu'il n'était pas d'ici et que ca n'était pas la première fois pour lui. Mutt fronça les sourcils, il s'avachit dans le canapé en essayant de bien comprendre. Il resta un petit moment silencieux pour bien assimiler ce que Klaus disait.
" Trois fois ? Ouah ! " Il ne cacha pas sa surprise. " Tu sais quelque chose là dessus ? Comment ca se passe ? J'ai des théories mais tout le monde se fout de ma gueule alors... " Il prit un air ailleurs. " En même temps, on a atterri comme des cons ici alors je vois pas en quoi la théorie d'une abduction alien serait si audacieuse. J'ai pas raison ? Et puis, c'est pas comme si j'avais jamais rencontré d'aliens... " Il se rappela d'Akator, son regard se perdant dans le vide. Il but une longue gorgée de sa bouteille en même temps.
La suite ? Savoir qui il est ? Pour apprendre à se connaitre ? Bien... Au final, Klaus et lui avaient peut être ce lien qu'ils avaient senti dès le départ au bar. Il se sentait quand même bien là tout de suite... Ou alors c'était parce qu'il avait trop picolé ?
" New-York. 1960. " Il soupira. " Je vivais une vie banale... Enfin presque... Je parle pas de tout le bordel autour de ma famille et de ce que mon père ramène... J'ai toujours voulu être mécano et mes parents ont jamais été d'accord. Pour eux, je devais faire des études et... devenir... je sais pas qui en fait... Je sais même pas ce que je veux... " Ca non, il ne l'avait jamais sût et il se rendait compte qu'il avait toujours été paumé au final. " Ma mère est une femme plutôt cool. Pendant longtemps j'ai cru que le premier père que j'avais était mon père biologique qui était mort pendant la seconde guerre et... En fait, j'ai découvert que mon père. Mon VRAI père est un putain de prof et... Depuis qu'il est arrivé dans ma vie, il a voulu que je reprenne l'école. Ce genre d'école de petits merdeux. Si tu rentres pas dans le moule, t'es mort en fait. Mais j'ai jamais été comme eux. J'ai jamais eu envie de me farcir des connaissances inutiles. J'aime pas l'école et de toute façon l'école ne m'aime pas non plus... Comme ca c'est réglé. "
C'était idiot mais sa gorge se noua, et il renifla un coup. Il fit une grimace en essayant de se retenir de pleurer, mais ses yeux le trahissaient. Il se frotta la joue essayant de dissimuler une larme.
" Ouais, c'est ironique de se dire que c'est quand on perd certaines choses, on finit par se rendre compte qu'elles sont importantes... " Il haussa les épaules. " Au final, entendre la voix de mon père me gaver tous les jours de belles paroles bien pensantes me manquent. Je pensais jamais dire ça un jour. Je sais même pas où ils sont... Si ca se trouve ils se font un sang d'encre pour moi. Ma mère... Je n'ose même pas imaginer dans quel état ma mère doit être... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Lun 12 Juil - 8:55
Party Hard
Klaus ne devrait peut-être pas déballer ces histoires de voyages spatio-temporels au premier venu, pas que ce soit secret-défense, comme histoire, mais dans le fond, Mutt et lui ne savent pas forcément grand-chose l'un de l'autre. Enfin, Klaus a beau avoir été assez violemment éconduit, il est passablement jeté, éméché, et franchement compatissant envers ce pauvre type qui lui inspire définitivement plus d'empathie qu'autre chose, alors qu'est-ce qu'il en a à faire, de lui partager son vécu.
Dans tous les cas, il voit bien qu'il n'est clairement pas le seul à avoir vécu des situations absolument hallucinantes (et hallucinées) sur cet îlot de malheur. Ce sera sans doute la chose la plus maline que d'essayer de comparer leurs expériences plutôt que de les garder pour eux, pour une raison que la raison elle-même ignore.
"Ben c'est mon frère, ce p'tit con peut voyager dans l'espace-temps, enfin, il pouvait, mais..." Il ne finit pas sa phrase. Expliquer tout du début, pourquoi pas, mais ça va être un sacré bordel. Va falloir parler de leurs pouvoirs à tous et de ce qu'ils impliquent, va falloir qu'il cause de la Umbrella, de Reggie, de Dallas... du Vietnam, aussi ? Enfin, il oublie un peu tout ça quand Mutt parle d'abduction alien. "Attends, t'as rencontré des aliens ? Des vrais de vrai ? Ils étaient comment ? En mode vert avec des antennes sur la tête ou le genre poulpes géants avec dix paires d'yeux ?"
Dis comme ça, on pourrait peut-être croire qu'il est en train de se foutre de la gueule de Mutt, mais ce n'est pas le cas du tout. Au contraire, même, Klaus est en vérité super intéressé par ce qu'il apprend, et tout à fait prêt à croire son interlocuteur sur parole, peu importe qu'ils aient très certainement trop bu pour se fier à la parole l'un de l'autre, en vérité.
Klaus ne fait aucun commentaire en plus, il laisse à son nouvel ami le soin de dérouler son histoire. New York, 1960. Déjà, ça commence bien. Les moments les plus importants de sa vie, Klaus les a vécus à cette époque qui ne l'avait même pas vu naître. Il aurait des milliards de choses à dire sur cette époque, mais il se tait, il laisse à Mutt le soin de poursuivre, même si la tentation est grande d'y mettre son grain de sel. Il cause de ses parents, le genre sévères à vouloir lui faire une éducation, Klaus voit vite quand même que le parallèle entre le paternel de Mutt et le sien s'arrête là. Mutt n'irait sans doute pas danser sur le tombe de son père le jour de sa mort, lui.
"Eh..." Bon, tant pis s'il se fait rembarrer, Klaus vient déposer une main affectueuse sur l'épaule de Mutt, il peut clairement pas le regarder désespérer comme ça, avec ses adorables petits airs de chien battu sans avoir envie de le cajoler. Que Mutt en ait conscience ou pas, il en a sûrement besoin, en plus. "On va peut-être les retrouver, tes vieux, tu sais, c'est pas forcément trop tard pour ça. Tiens, moi, je pensais jamais retrouver mes frangins, eh ben j'ai retrouvé l'un d'eux pas plus tard qu'il y a quelques jours. Si tu le dis comment ils sont, je pourrais même t'aider." Il lui adresse un sourire avant de se servir un large rasade d'alcool. "Mais va vraiment falloir qu'on revienne sur cette histoire d'aliens d'abord."
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Bon la discussion partait dans tous les sens mais en vrai, l'alcool aidait beaucoup à délier les langues. Et puis... Visiblement, cette île n'avait rien de normal donc un peu plus un peu moins. En tout cas, malgré cette petite mésaventure avec Klaus, Mutt commençait à l'apprécier vraiment. Au delà de... Enfin bref... Il n'allait pas s'arrêter à ça. Il n'était pas ce genre de mec et lui aussi avait eu son lot d'emmerdes à l'école pour des conneries. Plutôt mis dans le clan des têtes de turc, il avait fini par grandir plus vite que prévu et surtout... se défendre plus rapidement tout seul, n'ayant pas eu son père pour lui assurer ses arrières.
Quoi qu'il en soit, Mutt n'était pas un mauvais bougre. Et puis visiblement, Klaus avait des histoires à raconter aussi de son côté. Quand Klaus lui avoua que son frère pouvait voyager à travers le temps. Il se redressa, et le regarda avec des yeux ronds tout en lançant:
" Attends... Tu déconnes là ? Ton frère peut voyager à travers le temps ? C'est un truc de malade ? Il sait encore le faire ? Il peut pas m'aider à rentrer chez moi ? "
Car oui, peut être que ca pourrait l'aider au final... Ca soulevait en lui pleins de questions, même si dans son esprit, c'était un peu difficile à admettre que quelqu'un puisse voyage dans le temps comme ca.
Ce fut au tour de Klaus de poser ses questions sur les Aliens. Mutt était trop bourré pour se dire qu'il se foutait de sa gueule ou pas... Il pouvait tout raconter, même les trucs qu'il ne dirait pas en temps normal... Là, s'il y avait un jour eu un esprit rationnel, il avait fini par foutre le camp.
" Ouais... Mais... " Il plissa les yeux à l'image que Klaus lui donna. Ouais... Nan... Ca lui donnait mal à la tête d'imaginer son truc là. " Nananan ! En fait, je t'explique, c'était des squelettes en cristaux. Ils avaient une tête allongé comme ca. " Il montre l'arrière de son crane en tirant en arrière. " Ils parlaient dans nos têtes et tout... C'était hyper hyper bizarre... "
Mutt se confia alors auprès de Klaus quant à ses parents et le vide qu'il ressentait depuis qu'il était ici. C'était un peu plus sérieux que ces histoires d'aliens et de voyage temp... non c'était aussi sérieux mais plus personnel. La langue déliée par l'alcool, dans cet état là il pouvait se confier facilement. Klaus lui posa une main sur son épaule. Mutt baissa les yeux dessus avant de les relever vers Klaus. Le regard humide, les yeux tristes, il ne pouvait pas cacher sa tristesse. Est-ce que le geste de Klaus l'embêtait à cet instant ? Avec leur discussion, il n'y faisait plus attention... Il était dans un autre état et Klaus n'essayait visiblement pas de le corrompre à quoi que ce soit.
Une larme perla sur le coin de son oeil et glissa le long de sa joue. D'un revers de main, il la retira et haussa les épaules.
" Ouais... T'as raison et si t'as retrouvé ton frère... Ton frère ? Celui des voyages spatiaux-temporels ? J'ai toujours fait le grand, mais j'ai besoin d'eux... Je... Je me rends compte que j'ai pas forcément été toujours cool avec eux. Attends... " Il fit une pause, il se lève et alla fouillé dans la poche de sa veste pour en sortir une photo pliée. Il s'assit de nouveau en la tendant à Klaus. C'était la photo de mariage de ses parents. Son père était aux côtés de sa mère, et il lui tenait le bras. Tous avaient un large sourire. Mutt eut un gros pincement au coeur en la voyant. " C'est eux... Bon, mon père m'a défoncé car j'ai explosé la pièce montée parce que j'ai un peu trop forcé sur l'alcool... Et fin de soirée, j'ai vomi sur ses godasses. Maman a fini par me veiller toute la nuit, je crois que je lui ai un peu bousillé sa lune de miel... Enfin... Je... Eurk... " Il fit une grimace en tirant la langue en ne voulant pas imaginer ses parents en train de faire la choses. Il se secoua la tête et finit: " mais... C'était... Enfin... C'était un bon moment... Un truc de famille normal quoi. "
Klaus revint sur son histoire d'Aliens. Mutt sourit et se tourna vers lui, tout signe de gêne s'était volatilisé. Il but une gorgée de sa bouteille puis la reposa, bien qu'il y allait un peu plus molo maintenant. Il posa son menton sur sa main qui était sur le dossier du canapé, un air pas du tout frais. De toute manière, à cette heure là, et avec autant d'alcool dans le sang, il ne pouvait pas l'être.
" Ouais... Attends... On a eu cette histoire de crane de cristal. Faut que je commence par là pour que tu comprennes. Je sais pas si tu connais la légende. Oxley, mon parrain, en avait trouvé un. Fallait le ramener à Akator, la cité de l'or des Maya. On en a chié, car on avait les Ruskovs et le KGB à nos trousses. Mais on y est arrivé. On a trouvé la cité et on a découvert que l'or c'était pas de l'or... comme on peut le penser mais la connaissance. Et puis... on a découvert que les aborigènes, les descendants des Mayas vénéraient ces types là. Ils entouraient la tête de leur gosse à la naissance pour qu'ils aient la même forme de tête. Enfin... "
Il avait l'impression de partir dans tous les sens. Il se reprit.
" On est arrivé, on a ramené le crâne qui appartenait à un corps d'Alien. En fait ils étaient plusieurs, c'est bizarre. Ils étaient là assit, sans bouger, on pourrait croire que c'était des statues mais ils étaient... Je peux pas t'expliquer... En gros, ils étaient tous ensemble et un seul. Une seule conscience pour 12 squelettes... Et ils nous parlaient dans notre tête... Ils vivaient entre les espaces et du coup, à la fin quand on a rendu la tête et ben... leur soucoupe s'est envolé et ils ont passé une sorte de portail... Pas dans les espaces mais Ox' a dit les espaces entre les espaces. "
Il ferma les yeux en grimaçant avant de poser son front sur sa main en soufflant:
" Un peu complexe avec autant de verres dans le nez. Je sais même pas si c'est logique ce que je dis... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Jeu 15 Juil - 17:15
Party Hard
"Tu penses bien que s'il en était encore capable, on serait plus là depuis belle lurette. J'aimerais bien, moi, qu'il les retrouve, ses pouvoirs. Déjà ça le rendrait un peu moins teigneux. Si jamais un jour tu vois un gamin de quinze piges qui insulte tout le monde en leur agitant son café sous le nez, bah c'est lui", répond Klaus tout d'abord quand Mutt l'interroge au sujet de son frère et de ses pouvoirs.
Klaus a plaisir à constater que Mutt le croit direct et sans hésitation - en même temps, Mutt a l'air d'avoir une histoire encore plus tordue que la sienne (Klaus ne savait pas que c'était possible, pour le coup), alors c'est pas forcément étonnant, alors sans doute que ces histoires de voyages temporels ne sont pas si incongrues pour lui; Klaus pourrait développer, mais il n'en a pas le temps, Mutt enchaîne très rapidement, et pour cause, il a tout un tas de choses à lui dire. A partir du moment où il y a des aliens impliqués dans l'affaire, en même temps, évidemment que ça donne de la matière.
Sur le moment, Klaus se sent un peu paumé, peut-être juste parce qu'il a sacrément bu, ou parce que Mutt a sacrément bu, ou peut-être bien les deux, mais il s'efforce de rester aussi concentré que nécessaire sur le récit que lui narre son interlocuteur. Les aliens seraient donc des squelettes en cristal télépathes... Ouaiiis. OK, legit. Et Klaus a à peu près un demi-milliard de questions à poser à Mutt, là, tout de suite, mais ce dernier reprend déjà la parole pour lui parler un peu plus longuement de ses vieux, et ça s'entend, quand il en parle, qu'il les aime et qu'il leur manque... Le voir avec les larmes aux yeux, comme ça, ça lui fend le coeur, à Klaus, vraiment. Il aimerait pouvoir faire quelque chose pour lui. "Un truc de famille normale... j'sais pas, j'ai jamais connu ça, j'crois, ou vite fait, quoi", observe Klaus sans aucune amertume, plus comme on fait la conversation, tout en regardant en détail la photo que lui montre Mutt. "Il est pas moche du tout, ton vieux - classe le chapeau. On voit de qui tu tiens."
Trop tôt, Klaus, trop tôt. Fort heureusement, cette remarque est vite balayée par le récit plus détaillé que Mutt lui fait de tout ce qu'il a vécu, et bordel, y aurait de quoi en écrire un roman, ou un film, ou les deux. Un peu comme pour sa propre vie, si on y réfléchit. Il est pas sûre de tout suivre, il se dit que si cette soirée n'est pas la dernière qu'ils passent ensemble (en tout bien tout honneur, je précise), il faudra qu'il insiste sur certains détails, et qu'il clarifie certaines infos... Avoir moins d'alcool dans le sang (ça lui arrive parfois) pourrait aussi aider, à ce titre.
"Je sais pas si c'est logique mais j'crois que j'ai à peu près compris. C'est une histoire de fou, mec, mais en même temps, ce serait carrément sensé qu'on soit genre totalement sur une autre planète, ou bien dans une autre dimension."
Faire joujou avec le temps et l'espace est une possibilité qu'il a dû conscientiser de longue date, alors y ajouter des histoires d'aliens, au bout du compte, c'est pas si bizarre que ça... Peut-être même que c'est ce qu'ils sont, lui et tous ses "frangins" miraculés nés en même temps que lui, des créatures venues d'une autre dimension... Faut pas trop qu'il y réfléchisse ou son cerveau va exploser. "Je pensais que mon histoire était tordue, mais un alien-squelette en cristal et des agents du KGG, ça vaut bien une maman-robot, deux apocalypses et quarante-trois super-bébés miraculés."
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Klaus avait totalement raison quand il disait qu'il ne serait surement pas là si son frangin avait retrouvé ses pouvoirs et avait la solution. Ca sonnait juste. Mutt haussa les sourcils et fit une moue en acquiesçant silencieusement. Ca se tenait... Il essaya de retenir la description de son petit frère, qui avait l'air un peu agressif de ce qu'il disait. Après, c'était un adolescent, et même si Mutt n'était pas encore sorti de sa propre crise, il pouvait comprendre qu'à cette âge là, on ait envie de tout envoyer chier, surtout avec la vie de famille dont Klaus lui avait parlé.
C'est vrai que Mutt, bavard comme il était, parlait beaucoup de lui, mais il ne savait pas grand chose de Klaus. Visiblement, sa famille semblait encore plus catastrophique que la sienne. Il lui souffla à la suite de sa réplique sur une famille normale.
" Raconte... C'est quoi ta vie de famille ? Visiblement déjà, ton frangin a des pouvoirs, ce qui est tout sauf banal. " Il reprit sur lui, et ce qu'il avait dit sur la normalité. " Tu sais... Je peux dire ce que je veux de mon vieux, mais j'ai l'impression... Putain, je le crois pas que je vais dire ça... " Il fit une pause. " Tu sais... j'ai passé 19 ans de ma vie avec un vide, quelque chose d'incomplet dans ma vie et depuis qu'il est là... je me sens entier... Je me sens mieux depuis qu'il est dans ma vie... Malgré qu'on passe notre vie à s'engueuler... C'est assez ironique... "
C'était la vérité en fait, et en soit, comme il était totalement saoûl, sa langue se déliait assez facilement. Mutt se retenait sur beaucoup de point, car ca ne se faisait pas ou simplement à cause de son Ego. Mais au fond de lui, il était surement un type totalement différent de ce qu'il montrait. Klaus fit une remarque en voyant son père sur la photo. Mutt fronça les sourcils.
" Alors je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou si je dois trouver ça vraiment bizarre... "
Mutt ne pouvait pas vraiment se faire une opinion sur le physique de son père. Bon d'accord, il était bien conservé pour son âge et visiblement, il avait un physique avantageux, mais... C'était son père quoi et même... Il n'avait pas le même point de vu que Klaus.
Mutt essaya d'expliquer à Klaus son histoire à Akator. Il avait l'impression que son récit était décousu. Il parlait directement sans réfléchir en se faisant une projection de ce qu'il avait en tête. Ses propres souvenirs revenant à la surface. Il sourit aux paroles de Klaus.
" Alors va falloir que tu creuses ces histoires d'apocalypse et tout le reste. J'ai un peu forcé sur la dernière bouteille, donc si je comprends pas tout... "
Il ne finit pas sa phrase et se mit à rire doucement, la tête toujours posé sur sa main qui se trouvait sur le dossier du canapé, son corps tourné vers Klaus. Son regard se perdit un moment, et Mutt se plongea dans le méandre de ses pensées, laissant planer un long blanc, alors qu'il n'avait cessé de parler jusqu'à présent. Il se mordit le bas de la lèvre et lui dit:
" T'es pas flippé toi de ce qu'il se passe ? " Il leva son regard vers Klaus. " Je veux dire... Okay, y'a eu Akator, toi aussi t'es vécu des trucs, mais ici, on est bloqué et loin de tout ce qu'on connait... Je n'aime pas... " Il releva son menton de sa main alors qu'il leva sa paume pour accompagner son récit. " ...ne pas savoir et j'ai tendance facilement à me faire des films. " Il se pinça les lèvres, baissa la tête. " Mais... ce qu'on vit n'est pas un film et on est loin des gens qu'on aime dans une situation hors contrôle alors... J'ai le droit d'être ultra flippé pas vrai ? "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Ven 23 Juil - 10:35
Party Hard
Après tout ce que Mutt lui a raconté à son propre sujet, c'est un peu la moindre des choses de lui rendre la pareille, et ça le dérange pas spécialement, au passage. Au contraire, Klaus apprécierait de partager son histoire avec quelqu'un d'extérieur, surtout qu'après tout ce que son nouvel ami vient de lui dire, il pense qu'il le croira sur parole et sans commencer à remettre en question ce qu'il dit. Et sans doute que ça lui fera du bien d'en parler, aussi, même s'il n'est pas complètement sûr de savoir rentrer dans les moindres détails, malgré tout, surtout avec autant de verres dans le nez. "Y a pas que mon frère qui a des pouvoirs, moi aussi j'en ai. Enfin... j'en avais. Moi j'pouvais taper la causette aux morts, mais depuis que je suis ici, que dalle, communication rompue." Il hausse les épaules. "Dans le fond ça m'arrange." Il marque une pause. Déjà qu'en temps normal, c'est pas simple d'articuler sa pensée, mais quand là, en plus, il s'agit de raconter sa vie, n'en parlons pas. "On était quarante-trois en tout à être nés comme ça, avec des super-pouvoirs. Nos mères avaient rien vu venir. Du jour au lendemain, comme ça, pouf, immaculée conception. C'est là que Reginald intervient. Mon daron, c'est pas le même genre que le tien, tu vois."
Il a bien ressenti l'attachement que Mutt ressent pour son père, et ça le touche, ça le touche vraiment, mais clairement, sur ce point, il peut pas s'identifier du tout. Reginald Hargreeves a gâché la vie de ses enfants, voilà ce qu'il a fait.
"C'est pas notre vrai père, pour le coup je crois pas qu'on en ait. Il nous a achetés à nos mères. Enfin, il a acheté sept d'entre nous, et moi j'étais le numéro quatre, parce que nous donner des noms, c'était trop compliqué pour lui, tu vois. On se faisait appeler la Umbrella Academy, une super team de superhéros. Puis ça a dégénéré, forcément. D'abord y a Five, le frangin dont je te parlais, qui un jour s'est téléporté puis... bah il est jamais revenu. Enfin... Puis Ben est mort."
Il marque une pause, baisse les yeux, se perd un instant dans ses pensées, puis semble revenir à lui.
"Bref, on a fini par faire nos vies chacun dans notre coin, jusqu'à la mort de Reginald. Là, on s'est revus, et c'est à moment-là que Five est revenu pour insulter tout le monde et nous apprendre que la fin du monde était pour dans deux jours, en gros. Après c'est..." Il pousse un grand soupir. "C'est long à expliquer."
Et lui, il a l'impression d'avoir une enclume à la place de la tête, là, tout de suite, ce qui n'aide franchement pas à avoir les idées bien claires. Est-ce qu'il est flippé de ce qui lui arrive ? Oui et non. Cette histoire de dingue et dans la continuité de toutes les autres histoires de dingue qu'il a déjà vécu. Par contre, c'est quand même vrai qu'il est pas du tout serein.
"J'aime pas ça non plus, et j'aime pas spécialement cet endroit, alors que je comprends que tu flippes. Mais tu sais, si on s'est sortis de tous les trucs de fou qu'on a vécus jusqu'ici, on devrait réussir à se tirer de ça aussi, tu crois pas ?"
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Klaus raconta un peu son histoire à Mutt qui l'écouta attentivement. Nos deux garçons étaient littéralement en train de se confier l'un à l'autre et d'un côté ca faisait du bien. Ils n'avaient pas à cacher qui ils étaient et ils pouvait parler librement. L'alcool aidait aussi pas mal, il fallait l'avouer. Le regard vitreux, toujours posé convenablement dans le canapé, il assimila les paroles de Klaus à son rythme.
" Ca veut dire que tu peux... voir les fantômes ? C'est dément ? Enfin... Je sais pas si c'est vraiment dément, ca doit être ultra glauque. " Il hausse légèrement les épaules. " Et toi, tu sais s'il y a un paradis ou un truc comme ça ? Ma mère m'oblige parfois à aller à la messe... Enfin... " Il eut un pincement au coeur en parlant de Marion. Il avait oublié qu'elle n'était plus avec lui. " ... Elle m'obligeait vu qu'on est ici... Donc, je connais pas mal les trucs de catéchisme. J'étais obligé dans les écoles catho de péteux que je devais me farcir... J'ai jamais aimé l'école, mais ceux là, c'est les pires. Les autres gosses sont... " Il leva les yeux au ciel, rebroussant chemin sur ce qu'il allait balancer.
C'était aussi au tour de Klaus de parler donc il l'écouta jusqu'au bout, et il parla alors de sa famille. Et Mutt se disait bien qu'il se plaignait mais Klaus en avait vu des vertes et des pas mures avec son père et cette fine équipe. Même si son histoire semblait dingue, il le croyait. De toute manière, il avait bien vu des trucs bizarres aussi de son côté ? Et puis... C'était aussi fou de se retrouver ici sans aucune explication.
" Ouaaah ! " Dit il le regard dans le vide en s'imaginant tout ca, avec une réel fascination. Il relève ses yeux vers Klaus et continue. " Je devrai p'tet arrêter de me plaindre de mon daron alors... " Il ne comprenait pas tout à ce que racontait Klaus mais il avait vécu pas mal de morts de son côté et ça toucha aussi Mutt. Il eut un sourire compatissant et se permis de poser une main sur épaule. " Je suis vraiment désolé mec et j'ai pas été cool non plus tout à l'heure. J'ai juste... été surpris et... t'sais de mon côté, j'ai perdu mon père adoptif. Je l'ai pas beaucoup connu mais... C'est difficile à encaisser, on a pas envie de laisser partir les gens. Et c'est là qu'on se rend compte à quel point certaines vies peuvent nous manquer comme là... "
Comme là dans cette merde, loin de tout. Il pouvait râler, taper des crises envers sa famille mais il lui manquait. Il donnerait tout pour revoir ses parents. L'alcool lui montait un peu à la tête en plus. Il eut un reniflement et il se frotta la joue pour faire disparaitre une larme qui s'était glissée.
" J'espère que t'as raison parce que... " Il prit un temps car les larmes montaient malgré lui. Il détestait ça, son côté trop émotif et l'alcool qu'il avait bu, ne l'aidait pas à se contrôler. " Parce que je sais pas ce que je vais faire sans eux... "
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Sujet: Re: (terminé) Party Hard (Klaus&Mutt) Dim 1 Aoû - 11:26
Party Hard
"Je pouvais voir les fantômes", réctifie Klaus, "et c'est pas si dément que ça, non."
Ce serait même l'inverse de dément... Enfin, tout dépend du sens que l'on donne à ce terme, car être constamment harcelé de spectre ça a, en revanche, de quoi vous rendre dément... Et y a des moments pourtant où ses pouvoirs réussissent à lui manquer malgré tout. Faut être con, pas vrai ? En même temps, Klaus n'a jamais prétendu briller par son intelligence. Et aussi, ce ne sont pas tant, au fond, ses pouvoirs qui lui manquent que... Ben, mais bon, pouvoirs ou pas, ça changerait pas grand-chose. "Puis les fantômes sont souvent casse-couilles, sous prétexte qu'ils sont morts, ils passent leur temps à chouiner", il ajoute pour détendre un peu le discours, même si c'est pas entièrement faux pour autant, au passage. Et pour ce qui est d'être une expérience particulièrement glauque, ça, clairement...
"Je sais pas exactement ce qu'il y a après, je sais juste que y a un truc... Les conneries qu'on dit sur le fait d'aller vers la lumière, apparemment, c'est pas complètement des conneries, en fait."
Cette lumière que Ben avait eu peur de rejoindre à l'époque, cette lumière que Klaus pensait l'avoir convaincu de ne pas rejoindre pour plutôt squatter avec lui, avec toutes les conséquences que ça a eu. De là à prétendre qu'il a une vision bien précise de l'après, faut pas déconner. Il est même pas certain qu'ils y soient pas, dans cet après, donc à partir de là, tout est sans doute possible à ce stade.
Klaus hausse les épaules quand Mutt remarque que vu le palmarès de Reginald, il devrait peut-être calmer le jeu quand vient le moment de se plaindre de son paternel, mais ce n'est clairement pas une chose que Klaus se verrait lui reprocher, surtout qu'au final, quand on a envie de se plaindre, il estime qu'on devrait toujours le faire, même si c'est pas totalement justifié, tant que ça défoule... et tant que ça emmerde pas trop votre entourage non plus au bout d'un moment - ce qui est évidemment très probable.
"T'inquiète, j'm'excuse aussi, j'avais pas à te sauter dessus comme ça", répond Klaus avec un sourire, quand même plutôt heureux d'entendre les excuses de son nouvel ami. "Je te jure que je recommencerai pas. Même si ça va pas être simple..." Bon, d'accord, ne pas trop forcer sur la déconne, ça vaut mieux. "Je déconne, je précise."
Pour le reste, la conversation devient sérieusement badante alors qu'ils songent à ceux qu'ils ont perdus et ne sont pas sûrs de retrouver. C'est clair que c'est plutôt démoralisant, y a pas vraiment de quoi sauter au plafond, mais en même temps, faut croire que y a un peu d'espoir quand même, sans quoi Five se serait pas pile retrouvé sur sa route au moment où il se sentait le plus seul.
"Tu vas très bien t'en tirer dans tous les cas. Déjà t'es pas tout seul, j'suis là, moi. Et j'en donne pas l'air comme ça mais c'est surtout parce que je suis bourrée, mais tu peux compter sur moi." Un argument qui ne devrait convaincre personne d'un tant soit peu sensé. "Alors on va bien réussir à se tirer de ce merdier, d'une façon ou d'une autre."
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C'était un peu abstrait pour Mutt le fait de voir des fantomes. Mais visiblement, Klaus était sérieux. Super sérieux... Comme lui avec ses Aliens. D'accord, il pouvait comprendre que voir des types morts toute la journée ca ne devait pas être l'éclate non plus.
" Après faut les comprendre. Ca doit pas être évident. " Répondit-il en se faisant un peu psy de l'Au delà. " T'sais c'est comme nous, t'es loin de tout et tu peux plus parler à tes proches... Y'a de quoi chouiner. "
Il ne critiquait pas Klaus. Il essayait de comprendre et l'alcool le rendait vraiment morose maintenant. L'adrénaline redescendant. Calé dans son canapé. L'humeur n'était plus à la fête. Il avait posé pas mal de questions à Klaus concernant son don et ce qu'il se passait après. Visiblement l'histoire de la lumière était réelle.
" Ha ouais ? Bah, je trouve ça assez cool cette lumière. On va quelque part au moins... P'tet que... " Il fit une petite pause. " ... P'tet que j'y retrouverai mon père un jour. " Il ne parlait pas d'Indiana mais bien de Colin. Voyant qu'il n'était pas clair, il ajouta. " Mon père adoptif. Je l'ai pas bien connu, il est mort à la guerre mais... c'est con, on en parle jamais avec maman mais il me manque quand même et c'est pas contre mon père... père mais... c'est un peu... pareil... "
Il apprenait à connaître Indiana, qui était visiblement son père de sang. Parfois c'était compliqué car Mutt gardait beaucoup de ressentiment et n'hésitait pas à le faire comprendre à Indy qui en prenait régulièrement pour son grade. Mais cela faisait maintenant 3 ans qu'ils vivaient ensemble... Enfin avant toute cette mascarade... et Mutt pouvait se reconnaître en lui. Bien plus qu'en n'importe qui d'autre et il sentait bien qu'Indiana essayait de se faire pardonner son absence. C'était un vrai amour familial qu'ils avaient pu créer, sa mère aidant aussi à ce qu'ils se rapprochent... Et même si ca n'était pas évident tous les jours. Il était content d'avoir une figure paternelle sur qui compter à la maison. Ca pouvait beaucoup manquer d'avoir un père. Surtout à son époque, où les mères célibataires étaient mal vues... Et Mutt en avait aussi goûté les frais par la même occasion. Pas de figure d'autorité masculine protectrice, c'était la porte ouverte à beaucoup de p'tits merdeux qui avaient voulu le faire chier à l'école.
Klaus le charia un peu concernant le début de soirée. Mutt eut un sourire las. Non pas qu'il n'avait pas envie de rire mais il était fatigué. Et le dernier litre ingurgité un peu trop rapidement lui tapait définitivement à la tête.
" Ouais... Fais gaffe... " Il eut une exclamation. " De toute manière là, je suis tellement mort que je me demande comment je vais réussir à me lever pour aller me trainer jusqu'à mon pieu. Je calcule plus grand chose t'sais... J'espère juste au moins me rappeler de notre conversation pour pas passer pour un con et puis mine de rien, c'était cool... " Il rit doucement. " Ca serait le bon moment pour une approche. " Il en riait mais se reprit de suite derrière en se disant qu'il ne devait pas donner de faux espoirs à Klaus non plus. " Hooo je déconne hein ? Prends le pas non plus au pied de la lettre... Désolé pour toi, mais je préfère les nanas. T'es pas mon genre. "
Mutt badait clairement sur cette histoire et ses peurs remontaient à la surface. Il avait clairement trop bu et il était vulnérable. Il le sentait. Il pourrait tomber sur n'importe quel con là, il pourrait s'en prendre pleins la gueule, qu'il ne rétorquerait même pas. Mais Klaus n'avait pas l'air méchant au final. Il essaya même de le rassurer.
Il finit par tourner son visage humide vers lui, et se frotta les joues en reniflant.
" Désolé, je donne pas la meilleure des images là. Je suis un peu à bout en ce moment... " Il fit un léger sourire malgré la tristesse marqué sur son visage. " Merci mec... Merci... Mais ca fait tellement de temps que j'essaye que... je ne sais même plus quoi faire. Il faudrait un miracle... " Il posa une main sur l'épaule de Klaus et y donna une petite pression de réconfort en retour. " Tu peux compter sur moi aussi. Et tu peux dormir chez moi. Je sais le canapé c'est pas le mieux mais, ca sera mieux que d'avoir nul part où aller... "
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