▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Est-ce que c'était censé que de se jeter l'un sur l'autre dans la voiture alors que son père en avait pour grand max, genre 10 minutes -et encore je suis gentille- Pas du tout, mais ca avait été plus fort que lui et il en avait envie. Il s'était clairement retenu depuis un bon moment, et puis le coup de la prison les avait obligé à se tenir calme alors... de la merde hein ? Et peut être qu'ils allaient devoir subir une apocalypse. Donc autant s'éclater avant de clamser non ?
Leur échange était fougueux sur cette banquète arrière et Mutt retrouvait ce goût qu'il avait tant perdu pendant si longtemps. Cette électricité qu'ils avaient entre eux, ce magnétisme qu'il n'avait jamais sût expliquer. Et Klaus répondait à ses gestes, ses baisers alors ça incitait clairement Mutt à aller plus loin. A un moment Klaus se détourna de lui pour parler sur le côté. Mutt suivit son regard, et ne vit rien... Il comprit rapidement mais... Enfin bref... On s'en cogne ouais... Que Ben les mate ou pas, il allait pas être déçu s'il continuait.
" Et t'as encore rien vu... " Souffla-t-il entre deux baisers sulfureux. " Vas-y, je peux te faire un truc en cinq minutes là... J'en ai tellement envie là... Avant que mon père revienne. Ca va l'faire... "
" Ho putain ça m'avait manqué. Tu m'as tellement manqué bordel... J'en veux encore... Sentir ta peau contre la mienne... " Il attrapa de nouveau ses lèvres et il l'embrassa avec cette même intensité en se collant à lui.
Ben qui était sur le siège avant et qui regardait ailleurs, finit par lancer au final. " Au fait, il vient tout juste de sortir là... Pas que j'adhère à vos conneries là tout de suite, mais ça serait bien de calmer vos hormones... " Bien entendu, Mutt n'entendait pas Ben, et il continuait à embrasser Klaus, à le tripoter, pas décidé de se décoller de lui.
Moses.
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Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Y a un truc que Klaus a pas mis longtemps à comprendre au sujet de Mutt, quasiment dans les premières minutes qui ont suivi leur rencontre, et c’est qu’ils sont aussi inconscients l’un que l’autre… la suite n’a fait que le confirmer. Quand on y pense, c’était par conséquent évident que les foutre ensemble, c’était attendre un désastre, mais en même temps bah… ils se retrouvent quand même, peu importe les circonstances et les dimensions. Alors oui, Mutt a un peu forcé le destin, mais quand même… ça veut dire quelque chose, quand même, non ? Ou pas. Possible que Klaus cherche simplement une justification, de son côté, au fait que quand Mutt saute sur lui pour l’embrasser à pleine bouche, il le laisse faire. Non, parce que le fait que, lui, se prive pas, ça peut se comprendre si on admet qu’ils ont tout un historique (et qui a l’air assez glorieux, faut dire), mais c’est pas le cas de Klaus, même si, depuis leur rencontre, il a l’impression que des mois se son écoulés. Alors ouais, bien sûr, il pourrait demander à Mutt de calmer ses hormones, sauf que les siennes à lui sont en feu. Quand ils s’embrassent, il se passe vraiment un truc de dingue, et même si c’est se chercher des excuses, Klaus veut pas s’arrêter…
Quand les lèvres de Mutt retrouvent les siennes, Klaus les embrasse comme si sa vie en dépendait. Et c’est de nouveau un sentiment très étrange, parce que lui aussi a l’impression que ça lui avait manqué, un truc qu’il avait pourtant jamais connu. Tout en l’embrassant, les mains de Klaus se font baladeuses, caressent son entrejambe par-dessus le tissu de son pantalon. Il est bien décidé à lui rendre la faveur, mais c’est sans compter sur Ben le rabat-joie qui lui signale depuis le siège avant que le père Jones vient de sortir de la pharmacie. Bon, Klaus voudrait prétendre qu’il peut quand même tenter un truc dans le temps imparti, mais faut pas déconner. Mais il met quand même un certain temps avant de décoller ses lèvres de celles de Mutt. « Y a ton vieux qui revient, faudrait éventuellement qu’on se rende plaisantable », l’avertit-il finalement, clairement beaucoup trop tard pour que ce qu’ils viennent de faire ne se voie pas sur eux comme le nez au milieu de la figure.
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D'accord, ils faisaient sûrement n'importe quoi à cet instant mais c'était un peu leur histoire au final. Il sentait que Klaus en redemandait encore de son côté et il sentait bien que ses mains se dirigeaient clairement plus bas, ce qui ne calmait pas du tout Mutt, bien au contraire. Mais la fête, aussi courte soit elle, était finie. Mais Mutt avait encore eu mal à se détacher de Klaus et ses lèvres.
Il recula tout en continuant de l'embrasser, dans trop regarder ou il foutait ses fesses. Il finit par se casser la gueule au sol, se coinçant le cul entre le fauteuil passager et la boîte à gants. Ce fut à ce moment là qu'Indy ouvrit la porte et entra.
" Salut p'pa. "
Indiana s'assit dans un calme remarquable, tout en repoussant la jambe de Mutt coincée entre l'autoradio et le levier de vitesse. Le garçon essaya de se relever, en foutant son pied et sa chaussure sur le pantalon de son père qui tapa dessus. " Bouge de là... "
" Un peu d'aide serait pas de refus. "
Indiana lui balance le paquet qu'il venait d'aller chercher à la figure. Il mit le contact et démarra la voiture et engagea la marche arrière. Mutt lui lance de manière indigné:
" Tu vas pas me laisser là quand même ? "
Indiana se tourna vers la porte passager et l'ouvrit en soupirant. Mutt se cassa la gueule en arrière. Il sortit à quatre pâtes de la voiture avant de se rasseoir correctement, alors qu'Indiana frottait les traces sur son pantalon. Le père en profita pour se tourner vers Klaus et observer son état débraillé. Mutt s'assit et redressa sa chemise. Indiana remarqua alors à cet instant le trou dans sa chemise. Il tira dessus et soupira:
" Faites gaffe à vous les jeunes... Soyez plus discret. J'ai pas envie d'aller vous récupérer à la morgue la prochaine fois. " Il regarda leur tête longuement, Mutt ne disait rien. " Enfin est ce que j'ai du soucis à me faire quand je vois que vous ne pouvez pas patienter cinq minutes sans vous jeter sur l'un et l'autre ? " - " Quoi ? Nooon... J'ai juste glissé là... " Mutt eut un rire ironique sonnant très faux. " Ha oui et tes cheveux se sont dressés tout seul sur ta tête ? Surtout te connaissant... " Mutt se passa rapidement une main dans sa tignasse pour essayer de tasser tout ça de façon homogène. " Bon, on va arrêter les conneries deux secondes, il faut que je vous parle... Je suis inquiet. Après je m'en fous de ce que vous faites ou pas mais... Ne vous affichez pas. Ça ne plaît pas aux gens dehors. Et c'est pas bien vu du tout... Mais je pense que vous l'avez déjà remarqué. " Mutt regardait ses mains fixement comme un gamin qui écoutait des remontrances d'une connerie qu'il ne peut contester. " Je veux juste que vous sachiez que... Ça peut vite dégénérer et... Tu sais j'ai vu ce que le nazisme a fait en Europe. " - " Papa c'est bon arrête... " Mutt leva la main pour le faire taire. " J'ai compris. On a compris... Mais ça veut dire quoi ? Devoir se cacher toute notre vie ? C'est dégueulasse... Je suis déjà passé par là et tu le sais... Aujourd'hui, j'arrive à aller de l'avant et tu me demandes de faire un retour en arrière. " Indiana regarda Mutt longuement, il soupira avant de passer une main dans sa nuque, le ramener vers lui et l'embrasser sur sa tempe. " La vie est injuste mon garçon, mais j'ai pas envie de te voir souffrir... Même si je sais que tu n'en feras qu'a ta tête de toute manière.. C'est le soucis de notre famille ça... "
Mutt eut un sourire en coin et resta assez silencieux sur les derniers kms qui séparaient la pharmacie de l'hôtel. Indiana se gara devant en fouillant dans la poche de sa veste. Il sortit des billets sur lesquels Mutt louche directement. Indiana releva le nez et dit:
" Je viens avec vous jusque l'accueil. " Mutt plissa les yeux. " Tu ne me fais pas confiance ? " - " Oui et non, j'essaye juste qu'on soit discret. A trois, ca sera moins louche déjà... Allez venez... "
Mutt sorti en trombe de la voiture et se tourna vers Klaus dans un sourire aguicheur. - il ne pouvait s'en empêcher. - ils arrivèrent à l'accueil et Indiana commanda deux chambres avec lits simples. Mutt grogna derrière lui. " Toi avec moi. Et Klaus dans l'autre. " - " Encore mieux ! " - " C'est moi qui paye, c'est moi qui décide. - " En parlant de billets... Je pense que je t'ai déjà dit que j'étais fauché ou... " Indiana sorti quelques billets de son porte feuille à contre cœur et lui tendit. " Merci p'pa. 30$ c'est tout ? T'abuses. " - " Non c'est toi qui abuse. Tu es un putain de gouffre financier. " - " Fallait penser à mettre la capote avant... Maintenant assume ta paternité. Aïe... Merci. " Indiana lui avait redonné un claque derrière la tête avant de lui redonner un billet. Il donna les clefs à Mutt. " J'y vais, vous ne sortez pas d'ici et... Ne vous affichez pas dehors. Compris ? Je rigole pas... " - " Okay à tal' ! Quoi ? " Indiana le fixait d'un air suspect. " C'est bon, on a compris ! Dêpeche y'a une apocalypse en préparation là... Tsss... "
Moses.
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Même si la situation ne prêtait pas forcément à se marrer, Klaus ne sait s’empêcher de pouffer de rire au moment d’observer la manœuvre maladroite de Mutt au moment de retourner à son siège, qui naturellement se solde par un échec navrant, alors que Mutt se retrouve le cul coincé entre le fauteuil passager et la boîte à gants. Évidemment, il fallait que le paternel revienne pile à ce moment-là. L’avantage, c’est qu’il le connaît bien assez – les connaît bien assez tous deux, pour ne pas être franchement surpris par la situation. En fait, ça aurait sans doute les retrouver sages comme des images qu’il aurait pu trouver surprenant. Klaus se contente d’adresser un grand sourire à Indiana, qui ne transpire pas forcément l’innocence, d’autant plus qu’il est absolument débraillé et pas encore complètement remis de son orgasme. Pour que Mutt retrouve sa place, il faut vraiment assister à tout un sketch, et depuis sa place, Klaus s’amuse vraiment beaucoup à le voir mis en œuvre.
Quand Indiana reprend la parole, c’est pour les mettre en garde, et le ton devient tout de suite plus sérieux. Se faire du souci, et plus encore au sujet de l’opinion des autres. Il n’est pas con au point de ne pas savoir comment ça se passe, dans les sixties, et c’est une situation qu’il a déjà vécue, avec Dave, mais lui qui est déjà imprudent en temps normal n’a pas mis longtemps à découvrir que Mutt accentue cette imprudence. Quand il est là, et même si ça n’a pas le moindre sens, il est impossible pour lui de garder la moindre parcelle de prudence. Il s’abandonne à l’inconscience la plus totale, et le reste ne compte plus. Et il n’arrive même pas à prendre les avertissements du paternel au sérieux alors même que, pourtant, ces avertissements étaient plus que valables. Et Klaus sent que l’inquiétude d’Indiana est sincère, et même, il trouve ça beau. Lui n’a jamais eu de père qui s’inquièterait ainsi de sa situation… quoique, à une époque, Reginald Hargreeves se souciait peut-être de sa réputation, mais ça.
Mutt répond et retranscrit en mots ce que Klaus aurait dit lui-même. Ils ont bien compris. Bon, ça va pas forcément les empêcher de faire d’autres conneries, c’est clair et net, ils en seraient bien incapables, ça avait l’air d’être dans leur nature profonde, à ce stade. Oui, c’est nul, qu’ils doivent se cacher, c’est nul qu’ils soient coincés dans les sixties. Klaus songe que s’il doit revenir dans son époque, il emmènera Mutt avec lui… ce qui l’oblige à se demander si ça ne le poussera pas à inviter les parents de Mutt dans la foulée… Et d’où est-ce qu’il se met à vouloir embarquer un mec qu’il ne connaissait même pas la veille dans une autre époque ?
Finalement, ils se retrouvent à l’hôtel. Deux chambres séparées… ça ne va pas les empêcher de se retrouver dans la même chambre, évidemment. D’autant que Klaus a très envie de finir ce qu’ils ont commencé, même si c’est évidemment absolument inconscient.
« A plus ! » dit-il à Indiana en lui adressant le plus grand sourire accueillant tout en le suivant du regard le temps qu’il s’en aille. « Je l’aime bien, ton vieux », dit-il tandis qu’ils se dirigent vers la chambre. « Et je veux pas trop m’avancer, mais je crois bien qu’il m’adore. Je suis sûr que je lui avais manqué », ajoute-t-il alors qu’ils rentrent dans une première chambre. Le lit est vraiment très étroit. Merde alors. Ils vont devoir se serrer. « Bon bon bon, on en était où avec ces conneries ? »
Il n’attend pas de réponse de la part de Mutt pour se jeter littéralement sur lui une fois la porte refermée. Quoi ? Ils vont quand même pas rester sur leur faim. Pas avec une fin du monde potentielle en approche ! Il l’embrasse à pleine bouche, parcourant son corps de ses doigts, pressé de le débarrasser de ce qu’il reste de tissu sur sa peau.
« Faudrait pas que ton père ait acheté des capotes pour rien, pas vrai ? »
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Même si Mutt adorait son père, il avait quand même hâte qu'il vaque au plus vite à ses occupations, car il avait ses propres occupations en tête et ca concernait bien entendu Klaus par la même occasion. Son père ne le quitta pas du regard, jusqu'à monter dans la voiture. Mutt se tourna alors vers Klaus en le regardant de manière équivoque et en haussant les sourcils. Là, ils allaient avoir tout le temps nécessaire pour leur petit plan pré-apocalyptique.
Mutt prit une des clefs, regarda le numéro d'une des chambres, et suivi par Klaus, ils remontent jusqu'à la porte en question. Mutt ne peut s'empêcher de rire quand il parle d'Indiana en disant qu'il l'adore.
" Ca dépendait les jours. Mais disons que la vie en communauté n'a pas été toujours évidente entre vous deux... Mais je pense bien qu'il t'aime bien quand même. Même s'il ne le dira jamais. Parfois, c'est un ours mal léché mais il est pas méchant. "
Et Mutt avait récupéré une part de ce caractère bourru qui pouvait ressortir dans certaines situations. Ce qui pouvait donner des engueulades comme pas permis entre ces deux là, il se demandait même si en niveau d'intensité, ca n'était pas pire qu'avec Klaus, jusqu'à ce que ca dégénère à un point pas possible. Quand Marion était là, ils savaient se contrôler mais alors à deux en roue libre, c'était infecte.
Bon. Mutt claqua la porte victorieux derrière lui et laissa tomber les clefs sur le meuble de l'entrée. A peine retourné, c'est Klaus qui lance les hostilités cette fois-ci, en l'attrapant et en l'embrassant avec passion. Baisers que Mutt lui rendit immédiatement. Mutt finit le cul contre le meuble derrière lui, collé à Klaus alors qu'il finit de lui déboutonner sa chemise et de l'ouvrir. Il en pouvait plus. Il brûlait d'un feu intérieur intense et c'était comme s'il devait rattraper ses six années perdues le plus rapidement possible. Puis Klaus parla des capotes de son père. Il était trop pris dans son échange, qu'il ne réagit pas tout de suite à ce qu'il dit.
" Ouais... Tu l'as dit... " Dit-il le souffle court, alors qu'il s'attardait à déboutonner le pantalon de Klaus d'une main. Alors ouais, les capotes... Les capotes... Elles sont où ?
Il détache son visage de Klaus pour réfléchir d'un seul coup et regarda autour de lui. " Fais chier... Ho fais chier... "
Quand il s'était cassé la gueule dans la voiture, le paquet que lui avait donné son père avait du tomber. Soit par terre dehors soit dans la caisse... Il n'avait bien entendu pas ramassé le colis. " Je crois que je les ai oublié dans la voiture... Elles sont tombés par terre quand je me suis cassé la gueule et... "
Il leva un regard vers Klaus. Bon parce que Mutt est totalement inconscient pour le coup et que là, il sentait la frustration monter comme jamais. Il rattrapa les lèvres de Klaus pour reprendre où il en était et lui souffla. " Au pire, on va dire qu'on s'en fout non ? " Dit il de manière sulfureuse, en passant sa main sous le tissus du sous-vêtement de Klaus. " J'ai trop envie... Et puis, c'est pas la première fois qu'on fait sans... " Enfin pour Mutt oui, pas pour Klaus... " Et pour le lubrifiant, on prendra le savon de la salle de bain. " Pire. Idée. De. La. Terre.
Moses.
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Oh ça, Klaus n'a aucun mal à croire que la vie en communauté a pu être compliquée, entre eux. Vu leurs caractères, ça devait très certainement partir dans tous les sens, mais au final, en dépit des airs bougons du paternel Jones, Klaus est de plus en plus convaincu qu'ils seraient capables... de s'être entendus, dans la mesure où les circonstances le permettaient, on va dire. Il n'a pas besoin que Mutt le lui confirme pour qu'il s'en rende compte : oui, clairement, Indiana a tout d'un ours mal lêché, mais en même temps, c'est le genre de caractère que Klaus attendrait d'une figure paternelle, une vraie, ou en tout cas, c'est comme ça qu'il se l'imaginerait... Mais bref, assez parlé du paternel. Il est plus là, et ça, ça veut dire que le duo chaotique peut n'en faire qu'à sa tête... Et clairement, il ne va pas falloir attendre de leur part qu'ils se disciplinent en quoi que ce soit. Pas le temps. Pas l'envie.
Alors que la température augmente doucement (mais c'était déjà très chaud avant même qu'ils ne rejoignent la chambre), Mutt s'arrête net en comprenant que les capotes sont certainement restées dans la voiture. Ah. Merde. Frustration intense. Honnêtement, Klaus n'a vraiment pas envie d'être coupé dans son élan, là, tout de suite. Mais c'est pas comme s'ils pouvaient y faire grand-chose, là, en même temps, pas vrai ? A moins de décider de s'en foutre, évidemment...
Et à ce sujet... Non, évidemment qu'ils ne doivent pas s'en foutre. Surtout que bon, on en revient à la même chose, hein, mais Klaus ne connaît pas vraiment Mutt... et au-delà de ça, bon... Klaus va pas prétendre qu'il a toujours été prudent, ce serait mentir dans les grandes largeurs, et il a fait des conneries, s'est foutu des trucs dans le corps en étant pas des masses prudents, mais bon... quand il est dans un état à peu près correct, il essaye de faire gaffe, quand même.
Oui. Sauf que. Non, c'est beaucoup trop tentant. Il y peut rien, il arrive pas à se raisonner, là, tout de suite, alors que Mutt suggère de ne pas attendre et que tout son corps le réclame... Alors bon, non, tant pis pour ses hésitations (très légitimes), il décide finalement qu'il en a rien à foutre, lui aussi. Puis le coup du savon en guise de lubrifiant, il a déjà fait, et ça... passe ? (c'est le cas de le dire). "Au pire, on risque de crever bientôt de toute manière, pas vrai ?" répond-il en envoyant définitivement et royalement chier toute raison pour laisser ses lèvres retrouver celles de Mutt. Et pendant ce temps, il s'appliquait à débarrasser le corps de Mutt du plus de tissu possible. "Tu m'as donné des idées avec tes histoires de salle de bains. J'ai grave envie d'une douche, maintenant, pas toi ?" suggère-t-il entre deux baisers fiévreux.
Mais il attend pas vraiment la réponse de Mutt pour l'entraîner vers ce qu'il suppose être la salle de bains. C'est bon, on perd pas de temps. Tant pis pour les capotes, tant pis pour tout. Tout ce qu'il veut, c'est Mutt. Juste Mutt.
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Il se retourna ensuite doucement, glissa les mains dans les cheveux de son amant pour les repousser et dégager son visage. Il observa longuement le visage de Klaus, ses traits, ses yeux avec un amour profond et véritable. " Merci... Merci de m'avoir fait confiance... " Il gardait les larmes aux yeux d'une émotion non dissimulée alors qu'un sourire se dessina sur ses lèvres. Il l'avait retrouvé. Il était là, il ne pensait jamais le retrouver et c'était absolument magique. Le plus beau cadeau qu'on lui ait un jour fait. " Je ne veux plus te quitter, plus jamais... Je me battrai toujours pour te retrouver Klaus... Sache le... Et même si j'ai l'air dingue... C'est peut être le cas, car je suis dingue de toi. Je veux plus me cacher. J'ai envie de le crier sur tous les toits. Ces années ont été tellement vide de sens, sans toi... C'était atroce. Il n'y a pas une seule journée où je n'ai pas pensé à toi. A nous... "
Il posa son front contre le sien et étrangement, il laissa les larmes couler et il se mit à pleurer à chaudes larmes, avant de glisser ses bras autour des épaules de Klaus et enfouir son visage dans le creux de son cou. Il serra Klaus contre lui, ne voulant plus le lâcher. Sa peau contre la sienne, son odeur, sa présence. Oui, il avait ressenti le vide pendant toutes ces années... Il n'espérait pas autant. Et pourtant c'était arrivé.
" Je t'aime... Je t'aime plus que tout... " Continua-t-il dans le creux de son cou, répétant ces mots comme si c'était la seule vérité de ce monde.
Moses.
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Il se passe un truc, avec ce mec… c’est tellement étrange, tellement perturbant… Le matin même, il cherchait à tout prix à retrouver Dave, à gagner son attention, à le préserver, envahi de la conviction profonde qu’il était l’homme de sa vie et qu’il devait l’avertir d’une mort certaine. Cette pensée n’a pas été complètement oubliée, certes, mais tout ce qu’il vit, ici, et maintenant… c’est trop rapide, c’est certain, et en même temps, c’est si évident. Jamais aucun mec – et oui, pas même Dave – ne l’a fait se sentir comme il se sent quand il profite pleinement de la chaleur du corps de Mutt contre le sien… c’est juste… magnétique. Et c’est improbable, comme c’est bon, et comme il se sent en confiance dans ses bras, et comme il rêve de le garder contre lui constamment, comme il a l’impression qu’ils ont mille conversations à la fois quand ils échangent même un seul regard. C’est improbable, c’est incroyable… et c’est si bon, en même temps. Y a pas de façon de le décrire, c’est juste… comme ça. Et c’est parfait, et c’est évident, et c’est fort. Et c’est tout à la fois.
Quand il y pense, ça l’angoisserait presque, parce que même lui est capable de comprendre à quel point ce n’est pas rationnel… Et quand Mutt se retourne vers lui, avec dans les yeux tout l’amour du monde, il a l’impression de fondre d’émotion et d’angoisse, les deux à la fois, parce que c’est incroyablement agréable de se sentir autant aimé, et en même temps un peu terrifiant… Parce que même s’il ne peut pas nier ce qu’il ressent si intensément et profondément pour Mutt qu’il connaît à peine, objectivement, il ne peut pas non plus le couvrir de déclarations qui pourraient finir par le blesser… et en même temps… Une part de lui a envie de le dire quand même : je ne te connais pas, et pourtant je sens que je t’aime.
Les larmes au coin des yeux de Mutt lui font monter à son tour les larmes aux yeux, d’une émotion pure, de celles qui ne se contrôlent tout simplement pas, et qui nous soumettent, d’instinct, aux exigences naturelles de sentiments qui ne s’expliquent pas. Il serre Mutt contre lui aussi fort qu’il le peut quand Mutt lui affirme qu’il ne veut plus jamais le quitter, qu’il se battra toujours pour lui, qu’il ne veut plus se cacher… ça devrait le faire flipper, peut-être, mais c’est pas le cas, et il a envie de lui promettre tout ce qu’il n’est pas en état de lui promettre. Il a hanté les pensées d’un homme dont il ignorait l’existence, c’est si étrange… et en même temps, il n’a pas envie de le rationnaliser. Mutt n’a plus envie de le quitter, et Klaus, de son côté, n’a aucune envie de l’abandonner. En le gardant contre lui, c’est ce qu’il cherche à lui faire comprendre : il n’ira nulle part. Nulle part sans lui, en tout cas. Et là, tout de suite, il s’en fiche un peu que ce soit dingue ou que personne ne soit capable de le comprendre. C’est ce qu’il vit, c’est ce qu’il ressent. Et il choisit de le vivre et de le ressentir à fond. Le monde pourrait bien exploser d’ici quelques jours, pas vrai ? Alors, après tout… « Je suis vraiment un si bon coup que ça ? » répond Klaus avec un fin sourire, sans cesser de serrer Mutt contre lui. Il espère que le trait d’humour ne sera pas mal pris, parce que c’est la dernière chose qu’il veuille. Il ne dénigre pas les sentiments de Mutt à son égard. Au contraire, il serait bien incapable de ne pas en cerner l’intensité, que Mutt trouve mille façons de lui exprimer. C’est juste… difficile de réagir à tant d’emphase, si ce n’est en en faisant preuve à son tour. « Bon tant pis, je te le dis, et tant pis si ça a l’air complètement cinglé, et putain j’arrive pas à me l’expliquer… Je t’aime – je dis pas ça parce que t’es un bon coup, hein –, j’ai pas d’explication, je sais juste que c’est le cas. »
Ces mots prononcés, il vient déposer un baiser passionné sur les lèvres de Mutt, attend de devoir reprendre son souffle pour prononcer quelques mots.
« Bon, par contre…, je suis au regret de t’apprendre que nos fringues sont complètement détrempées. »
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Le corps contre le sien, sa chaleur, sa présence... Oui, il pleurait mais c'était aussi de soulagement. Il ne pouvait s'empêcher de dire à Klaus qu'il l'aimait. Ca n'était pas des paroles anodines, mais profondes. Et il voulait tellement que Klaus le sache. Car parfois, il n'avait jamais sû lui dire alors qu'il aurait dû. Ces regrets qu'il ne voulait plus vivre. Il voulait vivre à deux cents pour cent -bon on était pas loin déjà xD- auprès de Klaus. Quand Klaus se mit à faire une note d'humour, Mutt se mit à rire et releva son visage.
" T'es bête... Mais je nie pas que t'es un très bon coup, le meilleur que j'ai eu même. Et tu peux te la jouer beau gosse, parce que tu sais que c'est ce que t'es... " lui dit-il taquin en passant de nouveau une main dans ses cheveux. Klaus reprit la parole pour lui parler plus sérieusement. Mutt l'écouta, toujours ce sourire sur les lèvres, s'exprimer et il sembla que son coeur chauffait à cet aveux. Mutt rit doucement, tout en répondant à son baiser avec passion. Les bras autour de ses épaules, il lui répondit. " Tu sais j'ai arrêté de comprendre quoi que ce soit dans notre relation. Je pense qu'elle doit juste se vivre. Notre histoire est dingue, alors normal que tout semble dingue. Mais je trouve que c'est pas plus mal. Alors oui, on s'est connu en 2020, je suis revenu ici, j'ai traversé le pays pour te retrouver et je t'ai kidnappé pour Las Vegas... Bon, d'accord, mes plans ont un peu foiré en cours de route, mais au final, à Vegas ou dans cette salle de bain, ce que je ressens ne changera jamais. "
Il l'embrasse de nouveau pendant de longues secondes jusqu'à ce que Klaus émette un petit soucis qu'ils risquaient d'avoir. Mutt jeta un oeil vers le sol où leurs habits trempaient concrètement et purement. Il ne peut s'empêcher d'éclater de rire et il leva un regard vers Klaus pour continuer de rire. Il posa son front sur celui de Klaus et finit par dire:
" Bon... Il est temps de réfléchir un peu à la suite quand même... J'ai laissé mon sac dans ma caisse et... tu sais où se trouve ma voiture... Faudra vraiment que j'harcèle mon père pour qu'on y retourne à un moment donné. Mais on verra ça plus tard. " Il leva les yeux au ciel. " Après ca ne me gêne pas qu'on passe notre fin de journée nu l'un contre l'autre. Mais quand mon père rentrera, je pense pas qu'il appréciera... Et je voudrai lui éviter de faire un arrêt cardiaque. Mais déjà... "
Il avance en faisant reculer Klaus vers la douche, tout glissant ses lèvres sur les siennes.
" On devrait finir de prendre cette douche. "
Mutt grimpa à la suite de Klaus, l'eau venant couler de nouveau sur eux et c'était pas plus mal au final. Mutt reprit du savon dans les mains, tout en continuant d'embrasser Klaus et s'attarda à le recouvrir. Les minutes suivantes qui passent, Mutt les passa à continuer d'embrasser Klaus amoureusement, tout en le caressant en profitant de cette douche. Laissant faire Klaus de son côté aussi. C'était un simple moment tendre et complice. Ces moments qu'ils avaient pu avoir par le passé et qu'il avait beaucoup manqué à Mutt au final. Entre deux baisers, il lui souffla. " Oui, je sais je ne manque aucune occasion de te tripoter. " Notre garçon prolongea le temps au maximum pour profiter au max de cet instant. Peut être faisaient ils couler l'eau depuis trop longtemps ? De toute manière, le temps n'avait plus d'importance lors de ces moments.
Puis, il fallait passer à autre chose, Mutt glissa sa main sur le robinet et arrêta enfin le jet d'eau, il tira le rideau pour sortir et rit de nouveau en voyant les dégâts de la salle de bain.
" Ca va, ca va sécher... Y'a rien de cassé, on a déjà fait bien pire. " Il eut un léger rire. Ho que oui, ils ont fait bien pire... Mutt commença alors à ramasser les morceaux de tissus détrempés par terre qui avaient été jadis des fringues. Il détermina à qui était à qui avant de les essorer pour retirer un max d'eau et les étendre devant lui. Sa chemise était toute chiffonné et franchement c'était une catastrophe. " Bon en terme de look j'ai vu mieux... " Il posa ses affaires sur le bord du lavabo avant d'attraper une serviette qui avait échappé au désastre contre le mur. Il la passa autour des épaules de Klaus et le ramena contre lui pour qu'ils puissent s'enrouler à deux dedans. " Et si tu me demandes si ca m'arrange qu'il n'y qu'une serviette pour tous les deux encore sèche et bien je te répondrai que tu as tout à fait raison. "
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Tout comme Klaus a décidé de croire Mutt sur paroles, de ne pas le prendre pour un fou, de ne pas remettre en question la force et l’intensité de ses sentiments, il apprécie que Mutt, de son côté, ne trouve pas totalement déments ou déplacés les propos qu’il formule à présent, alors qu’il admet, même s’il ne sait pas vraiment expliquer pourquoi, que oui, il a des sentiments pour lui, et que ces sentiments sont vraiment forts et puissants, même s’il ne sait presque rien de lui, au fond, si ce n’est absolument rien. Cette impression de le connaître depuis toujours en ne le connaissant que depuis quelques heures. Mais Klaus doit sans doute comprendre, ici et maintenant, que c’est à cela qu’a toujours ressemblé leur relation. Incompréhensible, folle et évidente à la fois.
Et sans doute que le mieux dans ce cas-là, c’est juste de la vivre à cent pour cent plutôt que de se faire des nœuds au cerveau à trop chercher d’explications (ce qui, au demeurant, n’est pas franchement quelque chose de difficile pour Klaus qui en temps normal déjà s’évite les nœuds au cerveau autant qu’il le peut). Mutt lui assure que ce qu’il ressent pour lui demeurera inchangé : peu importe l’époque, le lieu et les circonstances. A l’évidence, c’est la même chose pour Klaus. Dans le fond, c’est peut-être quelque chose qui précède leurs existences elles-mêmes, du coup, c’est pas vraiment leurs expériences communes qui importe, mais juste le fait que ce soit eux.
Puis, après un moment, et sans franchement s’éloigner l’un de l’autre, Mutt suggère qu’il serait temps pour eux de réfléchir à la suite. Récupérer ses affaires et son sac dans sa voiture s’il s’y trouve encore. Ouais, ce sera pas une partie de plaisir, mais c’est sans doute nécessaire. Et pour le reste… Lui non plus ne serait pas forcément gêné de passer le reste de sa journée à poil auprès de Mutt. Même sans rien faire d’ailleurs, juste pour sentir la chaleur de sa peau contre la sienne. Mais faut être raisonnable, quand même. Un peu. Vite fait. Surtout pour ce pauvre Indiana qui en voit déjà suffisamment comme ça sans avoir besoin d’en rajouter.
Chaque chose en son temps. D’abord, prendre cette douche. Pour de vrai, cette fois. Leurs mains se couvrent mutuellement de caresses savonneuses, leurs lèvres ne se détachent quasiment pas l’une de l’autre, ou bien pour prononcer quelques mots seulement. « En même temps, comment est-ce que tu pourrais résister ? » demande Klaus avec un sourire quand Mutt observe qu’il ne peut s’empêcher de le tripoter. Klaus a bien envie de répliquer que c’est quelque chose de tout à fait humain, après tout. Et réciproque, pour le coup.
Une fois lavés ils peuvent observer l’étendue des dégâts. Autant dire que leurs tenues détrempées les feront aisément passer pour… va savoir pourquoi, mais pour pas grand-chose, en tout cas. Là, tout de suite, ils sont clairement à peine sortables et encore moins présentables. Il affiche un sourire amusé et aguicheur quand Mutt évoque le fait qu’ils n’aient qu’une seule serviette sèche pour eux deux. Tous les prétextes sont bons à tâter la marchandise, après tout. Alors qu’il récupère la serviette pour sécher Mutt en retour, il prend la parole. « En vrai, j’aurais bien aimé aussi pouvoir récupérer quelques affaires à moi… Le souci c’est… » Il finit pas sa phrase. Non, l’idée est moisie, et de toute façon, ils doivent pas bouger d’ici. « Ouais, non, je t’emmènerai pas là-bas. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Bon Mutt en parlait pas trop mais cette histoire avec sa Camaro le faisait chier. il avait quand même bossé pour l'avoir et... Non, il préférait ne pas y penser. Après c'était compréhensible... Mais il voulait y retourner, par contre ca serait accompagné de son père. Il ne se voyait pas y aller seul ou seulement avec Klaus. Il ne voulait pas lui faire courir un risque trop grand. Il avait quand même cette inquiétude que cette bande de connards les attendaient de pied ferme. Et puis... Il devait l'avouer, Indiana imposait assez le respect pour calmer les esprits. Donc non, ça n'était pas une option du tout. Il se ravisa. Klaus parla aussi d'aller récupérer ses affaires à lui. Ha bah oui ça, il devait bien squatter quelque part. Et...
Klaus en avait trop dit... Mutt l'observa en haussant les sourcils, un sourire de gosse se dessinant sur le visage. " Allez... Dis... Dis... Dis... T'en as trop dit là... " En reprenant la serviette pour l'attirer vers lui. Il l'embrasse longuement sur la bouche avant de continuer. " Avoues sinon je vais devoir t'embrasser jusqu'à ce que mort s'en suive... Non... Je sens que ça marchera pas bien. Alors... Laisse moi réfléchir... " Il l'embrasse de nouveau longuement en passant ses bras autour de ses épaules... " Je vais deviner... Et je sens que je crois savoir... On aimait bien jouer à ce jeu là et... Attends... "
Il fixa longuement le regard de Klaus en faisant de petits yeux comme pour percer à jour le fond de sa pensée. En fait, il n'y avait pas trente six milles options au final. Il finit par lâcher dans un large sourire:
" C'est dans la piaule où y a ta secte auquel tu pensais ? De toute manière, y'a pas trop d'autres options. Je veux trop trop voir ça ! Mon Klausy adoré de tous... Non en fait, c'est moi qui t'adore le plus, non en fait, je t'adore pas, je t'aime plus que n'importe qui d'autre. " Dit-il en continuant de lui donner des nombreux baisers. " Et puis... C'est pas genre un putain de grand manoir de ouf ? " C'était comme si on l'avait remonté comme une horloge. Il était excité comme un gamin. Il fit voler la serviette à travers la pièce, embrassa une nouvelle fois Klaus puis attrapa ses affaires en sautillant partout. Bon okay, en vérité y a pas de quoi sauter au plafond mais pour Mutt, qui était sur son petit nuage, tout lui semblait être le paradis pour l'heure. -comptez aussi sur les endorphines là qui circulaient dans son sang. -
Il essora son caleçon en essayant de l'enfiler sans se casser la gueule, car trop pressé pour faire ça correctement. Il galéra bien avec son Jean humide par endroit... Coupe serrée et matière n'aidait pas dans la manœuvre. Mais une fois les fesses passées, c'était okay pour Mutt. Le garçon commença alors à se faire des plans sur la comète et débita un nouveau flot de paroles assez impressionnant. -pour changer, mais là, c'était pire et on se demandait comment il faisait pour respirer entre deux phrases.-
" Alors on va prendre un taxi et filer direct... Ça va être le feu ! Faudra que tu me montres tout tout tout ! On fera la fiesta avant que mon père arrive... Ha ouais mon père... " Il s'arrête en fronçant les sourcils puis hausse les épaules. " Je laisserai un mot à l'accueil, j'suis sur qu'il comprendra. Et puis, je sais pas... On pourra se commander une tonne de... Je sais pas un truc trop cool... Tiens on va louer une machine à barbapapa ! Je sais pas combien ça coûte mais on demandera à mon père de régler la note après... Il va un peu faire la gueule mais quand il verra le truc la... Qui résiste à de la barbapapa en vrai ? Personne !!! Et on mettra pleins de colorants dedans pour que ça soit méga multicolore... " Il attrape les mains de Klaus, avant de le prendre dans ses bras pour le serrer fort contre lui, toujours euphorique avant de se reculer et continuer en tenant Klaus par les épaules. " Tant pis y a pas Vegas, c'est Vegas qui viendra à nous et la barbapapa. Ouais j'y tiens... D'ailleurs, faut que je me présente comment face à tes... Fidèles ? J'avoue c'est trop bizarre de dire ça comme ça... Fidèle... Et genre ils t'appellent comment ? Maître ? Grand Klaus ? Grand manitou ? Compte pas sur moi pour raconter ce genre de merde... Tu m'avais parlé d'une piscine ? On pourra aller dedans ? Hoooo ça me donne une idée démente ! On mettra pleins de shampooing dedans et on fera une méga soirée mousse !!! Je sens que c'est la meilleure idée du... aïe... " Dit il en sortant de la salle de bain, se cognant dans ses propres chaussures en tombant à moitié et en se relevant la seconde d'après. " ... siècle. Et puis si on doit bientôt mourir... " Il se retourne vers Klaus de nouveau et l'embrasse longuement avec passion, se laissant légèrement de nouveau entrainé par son enthousiasme et cette ardeur l'espace d'un instant. " Je te referai bien l'amour là tout de suite mais... On a pas de temps à perdre... Au pire, on s'éclatera mieux là bas... J'aime pas le papier peint ici et le lit est ultra minus, on est grave grave d'accord... C'est ce qu'on dira à mon père. Le défaut de papier peint et des fringues nazes. On y va ? "
Moses.
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Évidemment qu’il n’allait pas s’en tirer à si bon compte en laissant sa remarque en suspens. D’un autre côté, poursuivre, c’est comme une invitation à se rendre au… comment dirait-on ça ? Au QG de sa secte… Ouais, on peut sans doute l’observer de cette façon. Et il a pas franchement envie d’entendre les commentaires de Mutt sur les lieux ou sur ses… fidèles. Encore que, ça pourrait être amusant, aussi. Quand Mutt le menace de l’embrasser jusqu’à ce que mort s’en suive, Klaus a envie de lui répliquer que ce n’est certainement pas avec de telles « menaces » qu’il va passer aux aveu, clairement pas. Il l’admet lui-même, non, ça ne fonctionnera pas… Mais Mutt est un obstiné, et quand il penser être capable de deviner, il a bien évidemment raison. Bien sûr qu’il est en mesure de deviner. La preuve, l’instant d’après, il lui lâche la juste suggestion, et la légère grimace qui tort le visage de Klaus une fraction de seconde en dit forcément long sur la véracité de cette interprétation. Oui, c’est ça, et si Mutt a trop envie de voir ça, comme il le dit, Klaus, lui, n’est pas trop pressé de le voir assister à ça. Un putain de grand manoir de ouf, oui, c’est ce que c’est, effectivement, mais un putain de grand manoir de ouf envahi d’illuminés. « Non mais tu vas être déçu, je te jure… », tente – assez mollement, il est vrai – de protester Klaus tout en enfilant ses vêtements détrempés tant bien que mal (inconfortable au possible).
Mais évidemment, Mutt ne l’écoute pas. Ça aussi, il n’a pas eu besoin de le connaître depuis très longtemps pour comprendre que c’était dans sa nature, dans son caractère : Mutt Jones est une pile électrique, un bavard, et du genre à partir dans tous les sens… Bon, Klaus n’est pas forcément mieux, cela dit, mais en la personne du jeune homme, il a très clairement trouvé quelqu’un qui le bat à plates coutures. Il suggère de prendre un taxi et d’y aller directement. Pour ce qui est de faire la fiesta… Mouais… Pareil pour le mot à l’accueil, non, évidemment que le paternel ne va pas comprendre, mais ça, à la limite. « De la barbapapa… ? »
Bon, là, Mutt a réussi à larguer Klaus dans les grandes largeurs. Non, ils vont pas se faire une pool party en mode fête foraine au beau milieu de ses fidèles. Peut-être que ces derniers seraient pas contre, mais lui est pas du tout emballé par l’idée, il veut juste récupérer des affaires et s’en aller, fin de l’histoire. Et clairement, s’ils doivent bientôt mourir, c’est pas en leur compagnie qu’il a envie de passer du temps, encore moins quand Mutt revient vers lui et l’embrasse passionnément. Oui, à choisir, c’est plutôt avec lui qu’il aurait envie de passer sa fin du monde. Et lui aussi serait pas contre le fait de lui faire l’amour, là, tout de suite, plutôt dans cette chambre d’hôtel que là-bas, mais il se voit pas le couper dans son élan. Et puis, ouais, il a quand même envie de récupérer ses affaires, ça a pas changé, ça.
« On y va mais je te préviens, on récupère juste mes affaires et on y va, pas de barbapapa, pas de soirée mousse, et en fait, tu devrais aller chercher mes affaires pendant que j’attends dans le taxi, je te jure que ce serait mieux. »
Dans la chambre, le regard de Klaus croise celui de Ben, qui semble partagé entre la franche résignation et l’atterrement extrême. Il se contente de lui adresser un vague haussement d’épaules. Bah quoi ? Il devrait être content, non ? Il va revoir sa copine, comme ça.
« Je vais demander qu’on nous appelle un taxi à l’accueil, t’as qu’à laisser un mot à ton vieux, en attendant. »
C’est donc complètement détrempés et clairement surexcités que le duo chaotique rentre dans un taxi auquel Klaus donne l’adresse du manoir. Oui, là, tout de suite, il aurait plutôt envie d’encourager le taxi à filer droit vers Vegas (et tant pis pour la note). Au moment d’arrêter le taxi devant le manoir, il a malheureusement la confirmation de ce qu’il redoutait… La combi Volkswagen dans l’allée ne laisse aucun doute sur la question. « Je te préviens, on peut enc… »
Mais Klaus n’a même pas le temps de finir sa phrase au bout du compte. La porte s’ouvre en trombe et ils se précipitent vers lui comme sur le Messie retrouvé. « Le prophète est là ! » qu’ils s’exclament avec des expressions illuminées et beaucoup trop enthousiastes sur le visage avant de littéralement fondre sur lui.
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Klaus semblait pas autant emballé que lui mais tant pis. Mutt le serait pour deux. Il s'en foutait, il voulait juste profiter à fond de la vie et s'ils doivent mourir, ils n'auraient aucun regret. Mutt haussa les sourcils et répondit à Klaus en se foutant un peu de sa gueule gentiment pour le coup.
" Oui de la barbapapa. Ce truc tout pleins de sucre rose qui colle aux doigts et qui donne pleins de caries. Mais on s'en fout si on est mort dans quelques jours... C'est ça qui est chouette... Enfin non, mourir c'est pas chouette mais s'amuser oui et si on survit et bien... Tant pis... Le dentiste sera content de nous voir. "
Comme un gosse. Simplement. Mutt avait fini de s'habiller. Il essaya de recaler ses cheveux en arrière comme il le pouvait mais c'était fini de sa coupe de beau gosse. Il espérait que Klaus ait de quoi arranger ça à son QG... Bon Klaus fit un peu de Rabat joie, Mutt se retourna vers lui et le secoua un peu par le col en minaudant comme un enfant..
" Allez s'te plaît. Ça sera chouette... Sinon on fait soirée mousse ici mais pas sûr que l'ancêtre approuve et je suis trop clean pour m'aventurer sur ce chemin là encore... " Bon ok Mutt ne continua pas sur cette voix la en voyant la tête de Klaus mais ça le refroidit un peu quand même. C'était si pénible que ça ? Mutt fit une petite grimace mais finit par attraper une serviette la et un crayon avant de gribouiller un vague: Hey dad ! On est parti à la secte de Klaus. On revient plus tard. À plus. Xoxo.
Plus vague tu meurs. Il prend les clefs et ferme derrière lui. Mutt arrive près de Klaus quand le taxi arrive et grimpe dedans. Il observa plusieurs fois Klaus qui était loin de l'enthousiasme et Mutt eut peur d'avoir dit de la merde. Il savait qu'entre eux ça pouvait être comme ça. Un défaut de compréhension... Et ça pouvait partir en vrille. Mutt avait appris depuis mais pour Klaus, c'était nouveau et il ne voulait pas le perdre de nouveau.
Il le regardait longuement près de lui sur la banquette arrière. Se retenait de ne pas glissée sa main sur la sienne surtout quand il croisa le regard du chauffeur dans le retroviseur central. Il se ravisa, en détournant le regard de Klaus et regarda le paysage défiler devant lui. Bientôt ils arrivèrent devant une putain de grande baraque. Ouais c'est exactement ce que Mutt pensa sur le coup.
Mutt descendit sûrement le premier et alors que Klaus lui demande s'il veut faire demi tour... Mutt lui reponds:
" Déconne... Mais j'ai bien l'intention de te déshabiller dans toutes les pièces... "
Bon Mutt ouvrit de grands yeux quand les portes s'ouvrent sur une bande d'illuminés. -plus illuminés que lui même xD- qui forcèrent tous sur Klaus -et Mutt par la même occasion- Mutt haussa les sourcils, ne pouvant cacher sa surprise. Il en avait déjà croisé un mais là c'était limite flippant. Mutt attrapa le poignet de Klaus en mode chasse gardée en faisant un sourire forcé.
" Ils ont l'air... gentil... " Tente Mutt en les regardant tous alors qu'il se sentit un peu oppressé pour le coup. Bon d'accord Mutt compris. Il regarda Klaus et ne put s'empêcher quand même de rire en secouant la tête vu la situation. Il souffla à Klaus discrètement en collant sa bouche contre son oreille et en chuchotant. " Bon si je les fais dégager pour un bon moment, tu me devras ma barbapapa et ma soirée mousse. " Sans attendre sa réponse, et prêt pour ce challenge. Mutt fit un large sourire et se met à prendre la parole sans attendre. " Heyyyy cher heuuu compatri... Non... Compagnons... Ou... Non... Enfin bref... Alors... Excusez moi maiiiis votre cher... " Il regarde Klaus et grimace essayant de se rappeler comment ils l'ont appelé... Ha ouais... " ... Prophète à heuuuuu beaucoup prophété ou dans l'idée, vous comprendrez. Il a fait beaucoup beaucoup ces derniers jours comme... Heu... Travailler pour un monde meilleur en... Ramenant le juste sur le droit chemin et vous savez que ça peut être extrêmement pénible et fatigant... " Il passa un bras autour des épaules de Klaus pour le ramener contre lui. " Il va avoir besoin de beaucoup de repos... Vous pouvez être fier de lui. " - " Et qui es tu ? " - " Je suis... Je suis... son agent qui l'aide à aller plus loin dans la voix de sa prophétie. Maintenant chers heuuu fidèles... Il faut laisser Kla... Heu notre très cher prophète se reposer. Il a fait beaucoup et il a encore beaucoup à faire mais d'abord, il doit prendre soin de lui. Voyez sa fatigue sur son visage, et ses guenilles... "
Il tira Klaus à travers le petit groupe qui s'écarta doucement en les fixant du regard. Mutt gardait toujours Klaus contre lui, un bras autour de ses épaules. Ils avancèrent vers l'entrée quittant le groupe qui restait sur le palier. Mutt s'arrêta alors d'un seul coup et prit une personne au pif en le pointant du doigt. " Toi là ! " La jeune femme sourit comme une demeurée. Bon c'est pas bien de penser ça mais... Ouais bref... On aurait dit qu'il venait de lui donner une bénédiction divine. " Tu saurais pas où on peut louer une machine de barbapapa dans le coin ? " Elle secoua la tête négativement mais toujours avec ce sourire beat. " Et bien trouve et appelle les. Ce soir votre prophète déclare que c'est la soirée Barbapapa et... Va acheter du shampooing. Beauuuucoup de shampooing... Ça serait cool. Merci. "
Mutt se dépêcha de tirer Klaus à travers les couloirs. Mutt avait l'air du baratin dans le sang et face à des gens pareils... C'était comment dire les doigts dans le nez. Mutt avait l'impression de pouvoir leur faire tout gober.
" Alors c'est à toi de me dire où on doit aller maintenant... "
Moses.
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« Ça veut dire qu’il faudra que tu me rhabilles à chaque fois ? ça a l’air contraignant », observe Klaus avec un sourire en coin quand Mutt, une fois sorti du taxi, lui assure qu’il a bien l’intention de le déshabiller dans chacune des pièces de cette grande barraque.
Si c’est pour être matés pour les membres pervers de sa secte, très peu pour lui vraiment, mais d’un autre côté, cette remarque a quand même le don de le détendre un peu et de le faire sourire. Pas grave qu’il ne soit pas totalement enthousiasmé par le fait d’être ici, Mutt l’est pour deux, et quand Mutt est heureux et emballé comme ça, il sent qu’il a naturellement le cœur plus léger. Et ce n’est pas un mal, dans ces circonstances. Il oublie quand même où a disparu son sourire quand ses fidèles se précipitent dans sa direction et grimace quand Mutt suggère qu’ils ont l’air « gentil ». Eh merde… Il sent que Mutt n’est pas non plus à son aise, même s’il parvient à rire de la situation. Il a l’air de penser être capable de dénouer cette situation.
Et en effet… Il commence à adresser un grand discours à la cantonade. Pour le coup, Klaus aussi se marre parce que son aplomb et la nature de son discours est absolument hilarant. Ceci dit, ça a l’air de marcher, sans doute parce que Klaus, pas sa présence à côté de lui, témoigne du soutien qu’il lui porte. Quand il se présente comme son agent qui l’aide à aller plus loin dans la voie de la prophétie (comme si ça voulait dire quelque chose), Klaus songe qu’ils vont bien tirer la tronche, tous.
En tout cas, le petit stratagème de Mutt a l’air de payer. Ils parviennent facilement à se frayer un passage à travers la foule jusqu’au palier. Quand il désigne une jeune femme au hasard pour lui donner des directives pour la suite, Klaus affiche un sourire. Il lâche vraiment pas l’affaire, avec sa barbapapa et sa soirée mousse. Ceci dit, si vraiment, le petit attroupement de fidèles dans l’entrée décide d’y rester, ce sera un bon début. « Tu sais qu’ils vont tous me tuer s’ils apprennent que la fin du monde est dans quelques jours », réalise-t-il quand ils se sont suffisamment avancé dans le manoir pour ne pas être entendus. « Je leur ai promis qu’ils avaient jusqu’en 2019, ils vont tirer la gueule », observe-t-il ensuite avec un fin sourire. « Je pense pas qu’une soirée barbapapa fasse passer la pilule », ajoute-t-il avec un sourire en coin.
Il aimerait se dire que ce serait un bon prétexte à ce qu’ils lui lâchent la grappe, mais il y a quand même beaucoup plus de chances qu’ils soient furax contre lui pour tout le temps qu’il leur aura fait perdre. Enfin bon, ce qu’ils ne savent pas (ou apprendront trop tard) ne peut pas leur nuire. Enfin si, clairement, la fin du monde, ça risque d’être un chouias nuisible pour eux, mais vous m’avez compris. « Viens, on va dans la chambre, en espérant qu’ils se soient pas rués sur mes fringue », dit-il en progressant dans la pièce. En traversant le salon, ils passe à côté du gigantesque tableau le représentant… « Fais pas gaffe à la déco », ajoute-t-il rapidement sans être franchement certain que cela le dissuaderait de jeter ses yeux partout et de découvrir cette horreur.
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Klaus continue de le conduire dans la vaste demeure pour se diriger vers sa chambre. Oui, Mutt était têtu et il était bien décidé à la faire sa petite sauterie. Mais il vit l'oeil brillant de Klaus qui lui donna la motivation d'aller jusqu'au bout. Si ça le rendait heureux ses conneries alors lui même ça lui convenait. Ils arrivèrent à s'extirper de ses fidèles grâce à la petite impro de Mutt qui fit son effet.
Tout en le tirant, il se mit à sourire à son tour, le bras toujours autour de Klaus. Puis celui-ci évoqua ses craintes. Mutt rit doucement avant de l'embrasser sur la tempe et en lui disant de manière ironique:
" Écoute chéri, ils ne sont pas obligé de tout savoir. Et de toute manière on sera tous mort si cette Apocalypse à lieu donc detends toi. Ils nous remercierons au paradis d'avoir passé une dernière soirée de ouf sur terre. Sauf si... On survit donc ça veut dire pas d'apocalypse, du moins pour tout de suite, et donc... Bah... T'as plus à t'en faire. " Mutt fronça ensuite les sourcils. Était il en train de mentir pour le grand bien de tous ? Ça lui rappelait vaguement quelque chose. " Suis je en train de participer au grand plan interplanétaire de la conspiration ? " Il finit par se marrer tellement c'était absurde.
Ils arrivèrent dans la chambre. Mutt se détacha doucement de Klaus alors qu'il porta son regard sur l'immense pièce ultra luxueuse. Il haussa les sourcils et posa un regard circulaire. Il vit alors la tonne de coussin sur le lit qui lui donna une envie absolument débile mais qui devait être assouvie. Il se jeta littéralement dedans les bras en croix en riant.
" Alors là, mais je kiffe ce pieu king size bordel !!! Ça donne envie de se rouler dedans... " Il se tourne sur le côté en prenant une pose sexy, main sur la cuisse, coude posé sur le matelas, et en lui disant d'un air malin. " Encore mieux si on peut se rouler à deux dedans... Et des fringues ? Pour quoi faire ? " Il rit ensuite en laissant retomber sa tête. C'est la qu'il remarqua alors le tableau.
" Ho putain, c'est quoi ça ? " Il se redresse et sort à quatre pâtes du lit, se vautrant dans les coussins sur le sol. Mutt se redresse et s'approche en faisant des petits yeux pour mater le dit tableau avec Klaus dessus en tenue de gourou, look de gourou... Enfin bref la totale. " Est-ce que j'ai ouvertement le droit de me foutre de ta gueule là ? Alors la barbichette de 10 km de long tu m'impressionnes. Mais t'inquiètes t'es toujours beau gosse quoi qu'il arrive... "
Il retourne près de Klaus pour le tirer vers le bras pour le ramener vers lui et l'embrasser amoureusement. " Alors faudrait que tu me passes une ou deux fringues parce que je ressemble à rien. Autorisation de fouiller dans tes affaires. Et y a que moi qui ait le droit de te piquer tes fringues non mais hooo... Alors si tu veux avoir la paix, on peut pousser le bobard jusqu'au bout et que je devienne le méchant agent officiel. T'sais ce que les stars se tapent là. Heure de visite, heure de prophétie... Mais le plus important et celui que je préfère... Heure de déshabillage... Le VIP et privacy, juste toi et moi. Je t'ai pas dit que je devais te déshabiller dans toutes les pièces ? On peut déjà commencer dans celle -ci. " Dit il en retirant le bouton du pantalon de Klaus en faisant de petits yeux coquins avant d'attraper de nouveau ses lèvres passionnément, tout en continuant ce qu'il avait commencé et lui retira son pantalon. La fougue reprenait doucement et Mutt avait bien envie de refaire un tour de manège avec Klaus la tout de suite.
Puis on entendit plusieurs coups à la porte. Mutt marqua une légère seconde d'hésitation mais ne s'arrêta pas. Il poussa Klaus contre un meuble tout en disant le souffle court.
" On s'en fout... On répond pas... J'ai envie de toi là... " Il remonta Klaus sur le rebord de la commode et glissa ses jambes entre les siennes en se collant à lui après avoir retiré son propre pantalon qui avait glissé au milieu de ses cuisses, pour se frotter à lui et augmenter leur désir.
C'est alors que la porte s'ouvrit et la nana que Mutt avait envoyé faire les courses entrain littéralement. Mutt sursauta et essaya de remonter son jean en grimacant.
" J'ai fait ce que vous m'avez demandé... Hooo ! Je vois, vous faites un rite d'initiation ? " - " Ha heu oui... Non je sais pas... " - " Mais il faut le dire, vous voulez que j'appelle les autres pour qu'ils y assistent ? " - " Mais non ! " Lâcha Mutt sur le qui vive. Visiblement pas enthousiaste qu'on les reluque en train de s'envoyer en l'air. -on se demande pourquoi d'ailleurs xD- Il tira un peu plus sur son Jean voyant qu'elle posait un regard sur ses fesses. -jolies fesses même on va pas se mentir-
Moses.
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Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Heureusement, Klaus peut compter sur Mutt et son sens imparable de la logique pour ce qui est de le rassurer. Il n’a pas tort, en même temps, c’est pas parce que la fin du monde est pour dans quelques heures ou quelques jours qu’il y a besoin de les mettre tous au courant et de les faire tous paniquer. Quand ils seront morts, ils n’iront sans doute pas lui courir après dans l’au-delà pour lui faire payer ses mensonges involontaires (quoique…) dans tous les cas. Non, ils ne sont pas obligés de tout savoir, effectivement, et s’ils empêchent l’apocalypse, ses prédictions resteront vraies. Bref, on s’en fout, bref, il devrait arrêter de se torturer l’esprit avec ça, tant qu’à faire.
Une fois arrivés dans la chambre, Mutt se précipite sur le lit. C’est pas Klaus qui ira le lui reprocher, il doit bien admettre que c’est quand même plutôt tentant et que lui-même a bien envie de le rejoindre, même s’il préfère aller vérifier d’abord s’il reste encore des affaires à lui ici ou si elles ont été pillées dans le processus. Tout en laissant Mutt y aller de ses commentaires sur le lit king size, il ouvre une première armoire et constate que ses affaires s’y trouvent toujours. Bon, c’est toujours ça. Il compte faire un commentaire à Mutt, mais malheureusement… l’inévitable arrive, et son regard tombe sur le fameux tableau. « J’hésite à me la faire repousser », dit-il en désespoir de cause et sans daigner jeter le moindre regard à son alter-ego tout de gouache vêtu. « Avoue que c’était quand même sacrément sexy. Et crois-moi, on peu faire des tas de choses avec », ajoute-t-il avec un sourire mutin aux lèvres. Il se rattrape aux branches, vaut mieux se marrer, à ce stade, et puis Mutt le dit lui-même : il est toujours beau gosse quoi qu’il arrive : ça, mesdames et messieurs, c’est la plus stricte vérité. Il compte ajouter autre chose mais Mutt l’en empêche d’un baiser auquel il est bien trop occupé à répondre pour retrouver encore le fil de sa phrase ou de ses pensées. Ce n’est que quand Mutt en a fini qu’il prononce quelques mots à son attention, sans trop éloigner ses lèvres des siennes malgré tout. « On réfléchira à comment s’habiller plus tard, les vêtements c’est surfait », confirme-t-il avec un sourire au coin des lèvres.
Il jurerait avoir vu Ben lever les yeux au ciel dans un coin de la pièce, mais évidemment, il ne lui accorde plus aucune sorte d’attention, là, tout de suite. Car oui, c’est fait, c’est plié, il se sent prêt pour un second tour, là, tout de suite, et vu l’empressement avec lequel Mutt s’applique à le déshabiller et les paroles qu’il lui adresse, on va clairement dire que toute autre préoccupation, surtout pragmatique, a d’office déserté son cerveau. Plusieurs coups à la porte. Klaus n’a pas plus envie de répondre que Mutt, malheureusement, il connaît ses fidèles, difficile de leur donner des leçons d’intimité quand ils ont tous littéralement vécu les uns sur les autres pendant plusieurs mois. Il espère quand même qu’ils ne vont pas insister. Lui aussi a trop envie de Mutt, encore plus quand il colle son corps au sien comme il est en train de le faire. Et donc, la miss envoyée aux courses débarque pour les interrompre.
« Non, non, non », répond Klaus en se rapprochant d’elle. « C’est… tu vois. C’est un rite particulier, c’est… Ecoute, je peux te faire confiance, n’est-ce pas ? » Elle hoche la tête avec ferveur. Avoir la confiance absolue de son gourou est certainement une des choses les plus importantes à ses yeux. « Tu vois, Mutt le sage ici présent n’est pas comme nous tous… Je dois… communier… avec lui pour… accomplir… le grand… rituel ? » Il cherche ses mots et son discours n’a franchement rien de convaincu, donc de convaincant, mais la pauvre miss boit quand même ses paroles. « Alors j’ai une grande mission pour toi. Tu vas rester de l’autre côté de la porte, et veiller à ce que personne ne nous dérange pendant le grand rituel, d’accord ? »
Elle semble presque honorée d’un tel privilège, elle lui assure qu’elle fera tout ce qu’il lui demande avant de refermer la porte derrière eux. Klaus attend quelques secondes avant de se rapprocher de Mutt et de reporter toute son attention sur ce dernier.
« Bon, on en était où, là ? »
Pas besoin de réponse, bien sûr, la seconde d’après, il a glissé ses mains dans ses cheveux et l’embrasse à pleine bouche.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt l'écouta quand il parla de se faire repousser la barbiche. Des tas de choses avec ? Il ricana alors que son imagination débordante se mettait déjà en route. Il en fallait peut à Mutt qui pouvait partir radicalement dans des idées limites loufoques... D'ailleurs dans ses discours, celà s'entendait plus facilement.
En parlant d'idée, il était déjà reparti à l'assaut avec une flopée d'idées plus coquines les unes que les autres concernant Klaus. Il fut arrêté dans son élan pourtant par une des fidèles de Klaus qui entra... Et visiblement, elle pensait assister à leurs ébats. Klaus prit le relais, Mutt fit un pas en arrière et observa la scène, les sourcils releva, l'air ébahi. Il essaya de retenir un sourire sous la manigance de Klaus. Quand elle passa la porte, Mutt pouffa de rire et lui répondit:
" Communier ? Le sage ? Grand rituel ? Tout ça en même temps ? Moi, ca me va... "
Klaus revint vers lui à la charge et répond immédiatement à ses baisers. La température qui avait baissé l'espace d'un instant remonta en flèche. Bon, cette fois, ils n'allaient pas le faire au savon et le lubrifiant ne serait pas de refus. Il finit retirer son pantalon -qui fut un soulagement d'ailleurs vu son état- et tira la chemise de Klaus. Il le poussa doucement vers le lit et le poussa pour qu'il s'allonge. Il eut un sourire coquin en se mordant la lèvre inférieure.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il l'embrassa sur ses lèvres, dans sa nuque, sur son visage avec autant de passion. Il savait qu'il pouvait rester des heures, tout contre lui comme ça, à sentir sa présence, sa peau contre la sienne. Puis il finit par reculer son visage, glissa sa main pour repousser les cheveux de Klaus et le regarda longuement. Il se mit ensuite à rire:
" On ne sait vraiment pas se tenir hein ? Et tu sais quoi ? Je m'en fous... On s'en fout... Avec nous, l'apocalypse n'a qu'à bien se tenir... " Dit il en rattrapant ses lèvres.
Est-ce qu'il entend le remue ménage derrière la porte ? Pas du tout et lorsque la porte s'ouvrit à la volée, Mutt sursauta en attrapant un coussin qu'il cale sur ses parties intimes en balançant une vers celles de Klaus. Surtout quand il vit la tête de son père, furibond entrer comme une furie, la pauvre fidèle essayant de l'arrêter en vain.
" Qu'est ce que t'as pas com... Ho putain Junior... "
Dit-il en détournant le regard du lit d'un seul coup. Mutt démarra au quart de tour.
" Tu frappes jamais aux portes... JAMAIS ! C'est pas faute de te l'dire... - QUOI ? "
Il se retourne quand même, même s'il lève le regard pour ne pas constater ce qu'il se passe devant lui.
" Je t'ai demandé de rester à l'hôtel et je te retrouve dans cet endroit à... " Il voit le tableau et fronce les sourcils, avant de faire une remarque à mi-voix. " ... perturbant... " Et reprendre. " à... Je veux pas savoir en fait... "
Mutt explosa littéralement, il se redressa sur ses genoux, toujours le coussin caler pour quand même planquer sa dignité. Quoi que son père n'était plus à ça près de toute manière. Mais il y avait la fidèle qui observait la scène et qui était prête à taper une crise de larmes.
" Tu veux pas savoir ? Quoi ? Que je m'envoie en l'air avec un autre type ? - Je pense qu'on en a déjà parlé... Et... c'est pas le soucis là tout de suite ! Je t'ai demandé quelque chose et tu n'as pas écouté ! - Parce que oui bien sûr tu me vois encore comme un gosse irresponsable. Mais je suis plus un gosse. - Tu ES irresponsable ! - Hoooo commences pas sur ce terrain là... On en parle du fait que t'as laissé ma mère pendant 19 ans ? Tu veux jouer à ça on va jouer à ça... "
Le visage d'Indiana vira au rouge écarlate, alors qu'il vit ses lèvres se dessiner dans un léger rictus. Bon, d'accord, c'était la remarque de trop.
" Je vais t'attraper par la peau des couilles et te foutre une fessée devant tout le monde ! Ca t'apprendra le respect... Tu dépasses les bornes là... "
Comme si la situation n'était pas assez chaotique, Indiana se jeta en avant pour essayer d'attraper Mutt. Le garçon comprit, il se glissa hors du lit, tenant toujours le coussin magistralement et se mit à l'esquiver comme il le pouvait. Indiana ne se démonta pas et se mit à courir après lui. Mutt finit par pousser la nana à la porte et prit la poudre d'escampette dans le manoir. A poil bien évidement, sinon c'est pas drôle.
" JUNIOR REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! "
Et Indiana sur ses talons...
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
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