(Abandonné) When nothing is going right, go left! [Klaus & Mutt & Viktor]

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When nothing is going right, go left!Klause & Mutt & ViktorJe n’ai jamais été un grand fan de travailler à l’urgence en général que ce soit de nuit comme de jour. De jour, il y a souvent tout un tas de monde pas nécessairement sympathiques qui sont d’une humeur massacrante et qui vous laisse complètement vider à la fin de votre quart de travail. De nuit, c’est un tout petit peu différent. Il y a bien entendu moins de monde, mais on dirait que c’est tout le temps le plus bizarre qui se présente durant ces heures-là. Je travaille à l’hôpital depuis quelques mois et j’ai fait quelque quarts aux urgences depuis mon arrivée. Chaque fois, je suis ressorti avec une histoire quelque peu abracadabrante à raconter à mes collègues des soins longues durées ou je travaille normalement. Il a bien entendu toujours un type qui se coince quelque chose dans une partie privée. C’est généralement ceux qui sont les plus hilarants, mais aussi les plus répugnants. Je suis content que ça ne soit généralement pas moi qui se retrouve avec ce genre de cas. Ne pas avoir autant d’expérience que les autres au département est pour une fois une bénédiction. Cependant, je crois que c’est surtout parce que la chef infirmière m’aime bien. C’est une femme qui fait se métier depuis presque quarante ans et que la plupart appel Nanny à cause de son apparence de grand-mère gâteau bien qu’elle peut rapidement se transformer en vrai bulldog si on ne l’écoute pas ou dépasse les limites avec ses poussins. Oui, elle aime nous appeler ces poussins… C’est mignon et bizarre la toute première fois, mais on finit par s’y habituer surtout que c’est toujours dit avec zéro mauvaise attention.

La nuit se passait plutôt bien pour le moment, chose que je ne dirais jamais à haute voix puisque c’était toujours après ça que tout devenait compliqué. Les médecins étaient sympathiques, les autres infirmiers de bonne humeur et le patient était peu nombreux donc la mauvaise humeur à cause de l’impatience généralement causée par le temps d’attente à l’urgence n’était pas au rendez-vous. Il faut dire que la pleine lune était il y a une semaine. En général, c’est le pire moment du moins. On dirait que tout le monde se blesse ou font des choses incroyablement stupide. J’avais eu le malheur d’être présent à trois reprises durant les derniers mois. Je ne crois pas avoir vu autant d'accidents de la route ou de membre manquant entrer dans l’hôpital que durant ces trois quarts de travail. Mes expériences récentes passées avant mon arrivée dans le coin m’avait permis de pouvoir regarder des gens perdre du sang ou autres parties diverses d’eux sans vouloir vomir, pas sur le coup tout du moins.

Je revenais de ma pause alors que trois heures moins quart sonnait sur l'horloge principale de la salle d’urgence. Je m’assurai pour la troisième fois que l’appareil dans mon oreille fonctionnait bien ou que je ne l’avais pas oublié encore dans ma case. Je le portais depuis quelques un long moment et pourtant je ne m’y habituais pas pour autant. J’avais l’impression que ça ne faisait pas partie de moi, mais plusieurs personnes m’avaient dit que le temps d’adaptation variait toujours d’une personne à l’autre donc qu’il est possible que ça me prenne peut-être même plusieurs années à m’y faire vraiment. Au moins, je ne l'oubliait plus complètement sur la table de chevet de mon appartement. Avec un problème de surdité déclarer, mes professeurs comme mes patrons semblaient quelque peu plus indulgent surtout quand il s’agissait de temps d’adaptation. Il était étrange de repenser à comment tout ça était arrivé en premier lieu. Je ne crois pas qu’Allison pensait me rendre sourd en tirant si proche de mon oreille à l’époque. Je peux imaginer que tout ce qu’elle voulait c’était m’empêcher de tuer le reste de notre famille, pour ça je lui suis reconnaissant. En fait, je ne crois pas lui en avoir jamais voulu d’avoir tirer. Elle aurait pu me tuer j’en suis très conscient, mais elle avait choisi de m’épargner surtout après que je ce que je lui avais fais. Mon estomac se tord alors que je repense au sang de ma sœur sur mes mains. Puis, je ressens de la colère au souvenir de Leonard et comment il m’avait si facilement manipulé pour me monter contre mes frères et ma sœur à l’époque. Tuer n’était pas quelque chose que j’avais fait avec lui et pourtant je ne me sens pas mal du tout pour avoir causé sa mort en sachant à quel point c’était un gros connard dans le fond. Disons qu’il a vu venir sa fin après tout. J’étais peut-être en colère contre les autres pour m’avoir traîter comme de la merde durant toute mon enfance, je n’avais pas non plus fait beaucoup d’effort par la suite surtout avec le publication du livre. Pas mon meilleur coup, mais bon on fait tous des erreurs dans nos vies. Il faut juste apprendre de celle-ci par la suite.

« Hey Hargreeves! On a un cas qu’on aimerait que tu ailles voir afin de remplir le formulaire pour le médecin. » Je tournais les yeux en direction Amanda ou Amélia? Je ne me souviens pas vraiment de son nom sauf qu’elle est assez garce par moment avec les autres infirmiers. Elle aime leur refiler des patients de merde alors que c’est elle qui devrait s’en occuper. Je soupire en prenant le dossier. « Bien sûr, quelle chambre? » Son sourire devient plus large signe que je suis sur le point de me faire avoir d’une manière ou d’une autre. « Chambre d'auscultation 2. Ils t’attendent. » Je me lève sans ouvrir le dossier pour autant. « Parfait, à tout à l’heure Amanda. » Je jette la phrase par-dessus mon épaule. Je vois du coin de l'œil son visage se froisser. « C’est Brenda.» Je hausse les épaules en me disant que je n’étais pas loin de son prénom au final. Je pousse la porte de la chambre en question en ouvrant le dossier dans un premier temps alors que je me présente. « Bonsoir monsieur, je suis Viktor, l’infirmier en charge de votre dossier cette nuit… » Je ne finis même pas ma phrase et je me fige à l'entrée alors que je lis le nom du patient. Klaus Hargreeves! C’est pas sérieux! Après trois ans, mon frère finit par se retrouver à l’urgence alors que j’y travaille. Je lève les yeux avant de lever le dossier pour me cacher le visage me sentant rougir. Il y a un autre homme dans la pièce avec Klause. « Bon sang Klaus, remets ton pantalon maintenant! » J’ose à peine me sortir la tête de sous le dossier pour regarder mon frère. Il est clair que je vais avoir du mal à me sortir cette image de la tête. De toutes les personnes, il fallait que ça soit mon frère qui se retrouve dans une position très compromettante. Ce n’est qu’après quelques secondes que je réalise enfin qu’il est possible que Klaus ne m’est pas du tout reconnu après tout, lui se souvient de Vanya, mais de Viktor…

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Merde. Merde. Merde… Dans la tête de Klaus, les pires scénarios défilent à la vitesse de l’éclair. On peut toujours se rassurer en se disant qu’il n’y a pas mort d’homme (en même temps, dans le cas de Klaus, ça a peu de chances d’arriver), mais la mort de son petit oiseau ne serait pas spécialement appréciée pour autant, on ne va pas se mentir. Car oui, dans la tête du numéro quatre, les scénarios les plus improbable et les plus alambiqués ont déjà trouvé une place de choix. Et s’il n’était pas possible de faire autrement que de tout couper… Pitié, non… Mais en même temps… Ils devraient vraiment arrêter d’être si impatient… Ou si con, surtout. Klaus Hargreeves et Mutt Jones en ont fait, des conneries, depuis les balbutiements de leur vie de couple, qui s’était achevée en mariage (yaaay), ils avaient fini aux urgences un nombre incalculable de fois – pour ne pas dire un nombre absolument ridicule. Mais cette fois tiendra probablement le haut du panier des anecdotes les plus humiliantes qu’ils soient en mesure d’imaginer. Comment avaient-ils pu confondre pot de colle et de lubrifiant, alors ça… ? L’impatience est la seule explication… Ah, et le caractère absolument bordélique de nos deux tourtereaux qui avaient pour fâcheuse habitude de ne rien ranger à leur place. Breeeef… Sur le moment, l’expérience avait été très agréable… Puis beaucoup moins agréable, ensuite, quand Klaus avait commencé à ressentir de sévères picotements au niveau de sa…. Et Mutt des picotements tout aussi désagréables au niveau de sa main…

Ils avaient essayé, bien sûr, d’arranger la chose d’eux-mêmes, ils avaient filé sous la douche sans que l’eau chaude n’ait le moindre effet, ils avaient fouillé les forums, qui tous leur annonçaient une mort certaine et la perte imminente des organes génitaux de Klaus. Et ils avaient finalement renoncé. La première humiliation avait été de demander à Marion, la mère de Mutt, de les conduire en voiture jusqu’à l’hôpital, la seconde avait été de se pointer face aux urgentistes… quand bien même ils en avaient probablement vu d’autres. Pour détendre l’atmosphère, Klaus était allé chercher dans son esprit un panel d’expressions et de jeux de mots tous plus lourds les uns que les autres, et finalement… Finalement, l’affaire ne s’est pas révélé si grave que ça… Le couple avait été pris en charge, et Mutt avait retrouvé l’usage de ses deux mains. Malgré tout, ils devaient encore rester en observation quelques heures, afin de s’assurer que le produit utilisé afin de les détacher ne susciterait pas de réaction allergique, entre autres.

« Tu trouves pas qu’elle a l’air plus grosse ? » demande Klaus sans pudeur à Mutt, alors qu’ils sont tous les deux laissés seuls dans une chambre (très mauvaise idée) et que le jeune homme contemple son entrejambes comme s’il s’attendait à ce qui s’y trouve se détache à absolument n’importe quel moment. « J’ai l’impression qu’elle est plus gr… »

Klaus s’interrompt au moment de voir rentrer l’infirmer de nuit… Une voix familière… Si familière… Et un visage plus familier encore. Klaus, pour des raisons assez difficilement explicables, à base de faille spatio-temporelle qui leur avait valu, à lui et à son sosie Nathan (que Klaus prend pour son lui alternatif), avait eu connaissance de la transition de Viktor, sans savoir si tout ceci avait été réel où une sort de bad trip sacrément violent. Il a sa réponse.

« Viktor ! » Klaus – sans remettre son pantalon comme demandé – se précipite vers son frère pour le serrer aussi fort qu’il le peut dans ses bras. « Je suis tellement heureux de te voir, t’as même pas idée… On t’a cherché partout, absolument partout ! J’ai un milliard de choses à te dire et… oups… » En s’écartant, Klaus consent enfin à remonter son pantalon avant de tourner son regard vers Mutt. « Mutt, je te présente Viktor. Viktor, Mutt. Mon mari. »

Et dire que s’il avait attendu juste un tout petit plus, Viktor aurait pu être présent à son mariage !

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When nothing is going right, go left!

Ils pouvaient être les rois des cons quand ils s'y mettaient ! Et celle là était aussi incroyable que leur façon de se foutre dans la merde. Bon, il faut avouer que ca aurait pu être pire et ils auraient très bien pu se retrouver bloquer dans une autre position encore plus compromettante. Est-ce que celà va leur servir de leçon ? Surement pas. Ils avaient essayé de se détacher tout seul avec de l'eau chaude, en vain... Et c'est clairement Klaus qui a été demandé à Marion de les conduire à l'hosto. Mutt était rouge comme une écrevisse, n'osant pas croiser le regard de sa mère dans cette position totalement grotesque et compromettante.

Il n'avait pas été là pour rassurer Klaus. Bien au contraire, dans ce genre de situation, Mutt pouvait facilement céder à la panique pure et simple. Il avait même nourrit les peurs premières de Klaus et il avait fini par pleurer à un moment donné. (mais ca restera entre eux.)

Direction ? Hôpital. Le service commençait à les connaitre. Mutt ne parlait pas tout du long. Au final, la situation n'était pas si grave et sa main avait pu être détaché de l'entrejambe de Klaus. Pour l'heure, ils les gardaient encore un peu en observation. Surtout Klaus, car se retrouver coller à un tel endroit, il peut visiblement se retrouver avec une réaction allergique non voulue.

Est-ce que Mutt fait la gueule ? Pas vraiment, il est juste dans ce moment où il est clairement en train de déprimer. Il est assit les bras croisés, avec une moue boudeuse, comme un gosse. Klaus quant à lui, observe si ses parties intimes ne changent pas de couleur ou ne grossissent pas.

" Chéri... T'en fais pas... Ils nous ont dit que... "

La porte s'ouvre, Mutt se dresse sur ses pieds alors qu'un infirmer vient à entrer. Un infirmier qui semble connaitre Klaus... Et rapidement, Mutt fait le rapprochement. Il grimace en lançant un regard désolé à Viktor quand celui-ci vient à lui faire un calin sans prendre le temps de remettre son pantalon. Typiquement Klaus. Celui-ci fait les présentations rapidement. Mutt tente un sourire et va pour tendre sa main droite au frère de Klaus.
Il se ravise en aillant un rire nerveux.

" Heu... Ouais... Salut ! Je vais éviter de te serrer la main... " Dit-il sur un ton qui voulait être blagueur. " Enchanté. "

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When nothing is going right, go left!Klause & Mutt & ViktorSoudainement, j’aurais aimé être devenu aussi aveugle que sourd parce que s’il y a quelque chose que je n’espérais jamais voir dans ma vie c’est bien ça. Bien entendu il n’y a que Klaus pour se retrouver à l’urgence à cause d’un problème avec ses parties intimes. Déjà ça en partant… Je ne vais pas le cacher, je ne suis pas réellement surpris, par contre, je suis pris au dépourvu en le trouvant le pantalon aux chevilles avec un autre homme à ses côtés. Pourquoi moi seigneur? Pourquoi fallait-il que je revois mon frère ainsi? Le seul soulagement dans cette situation très gênante c’est que bon… c’est Klaus et avec lui même ce genre de moment finit par devenir presque comme si de rien n’était. Il sait comment mettre fin à un malaise, je vais lui donner ça. Par reflex, je me suis rapidement caché le visage alors que je deviens aussi rouge qu’une tomate derrière le dossier de mon frère. « Viktor ! » Je sursaute en entendant crier mon nom comme si c’était la chose la plus normale du monde. Je m’attendais à une méprise ou à ce qu’il me demande qui je suis parce que bon comme je l’ai si bien souligné, j’ai fais quelques changements dans ma vie depuis notre dernière rencontre.

Bien que ça soit déconcertant de l’entendre aussi facilement m’appeler, le fait qu’il vienne me faire un gros câlin sans prendre le temps de remettre son pantalon est encore pire. « Je suis tellement heureux de te voir, t’as même pas idée… On t’a cherché partout, absolument partout ! J’ai un milliard de choses à te dire et… oups… » Je sursaute loin en regardant partout sauf mon frère. « Est-ce que tu peux remettre ton pantalon avant de continuer cette conversation qui est déjà… vachement malaisante ? » Mes yeux tombent à quelques reprises sur l’homme qui accompagne mon frère. Je suis heureux de voir que celui-ci relève finalement son pantalon. « Je suis content de te voir aussi, surpris, mais content. » Je sais que je suis clairement toujours rouge alors que j’offre un sourire déséquilibré à mon frangin. Puis soudainement quelque chose me frappe et je fronce les sourcils. « Tu as dis on? Qui est là autre que toi? » J'étais à la fois heureux, mais aussi nerveux de savoir quel membre de notre famille se trouvait dans le coin.

Finalement, Klause me présente à l’homme se trouvant dans la pièce avec nous en ce moment. « Mutt, je te présente Viktor. Viktor, Mutt. Mon mari. » Et bien Klaus ne manque pas de surprise. Un mari? Wow, je n’aurai pas imaginé que mon cher frère se marié, mais je suis définitivement très heureux pour lui. Il méritait d’être heureux plus que tout après toutes les épreuves qu’il avait bien pu traverser dans sa vie. Je leur offre donc un grand sourire. Mutt fait un geste pour me tendre la main, mais se ravise que je suis un peu content de ça surtout en sachant où se trouvait sa main en question il y a peu de temps avant mon arrivée. " Heu... Ouais... Salut ! Je vais éviter de te serrer la main... Enchanté. " Je hoche la tête dans sa direction. « Ravi de te rencontrer même si les circonstance… sont un peu bizarres. Mais sinon, hum, je vous dois des félicitations pour le mariage. Je suis désolé de l’avoir manqué. » Je regarde le dossier dans mes mains réalisant que comme le patient est mon frère, je ne vais pas pouvoir faire la consultation ce qui m’arrange un peu vu ce que semble être le problème en question. « Habituellement, si le patient est de la famille, c’est un conflit… donc je vais devoir faire venir un autre infirmier pour s’occuper de ton… hum, problème sensible. » Je grimace un peu en disant ça.

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When nothing is going right, go left!

A présent qu’il a retrouvé Viktor, plus rien, absolument plus rien n’est susceptible d’atteindre Klaus Hargreeves. C’est même tout l’inverse… Il est tellement heureux d’avoir enfin retrouvé son frère manquant que même la mauvaise humeur de son mari – qu’il avait décidé d’ignorer, sachant que ça finirait par aller mieux dès lors qu’ils auraient quitté cet endroit – ne parviendrait certainement pas à lui entamer le moral… S’il avait su que Viktor était bel et bien Viktor ici, il aurait probablement gagné du temps et aurait su plus vite où le chercher, mais tout ceci n’a pas la moindre importance. Ils sont réunis à présent, et en pensant à la réaction du reste de la fratrie au moment de le retrouver, il ne sait faire autrement que de sourire d’une oreille à l’autre.

« Oups », fait Klaus, pas du tout embarrassé quand Viktor lui fait remarquer que de préférence, il serait mieux qu’il remette son pantalon.

Klaus ne se sent pas particulièrement gêné, à plus forte raison que son absence manifeste de pudeur a obligé les membres de sa famille à supporter de le voir à moitié à poil plus de fois que cela ne devrait être tolérable et toléré. C’est sûr que la situation est ce qu’on pourrait qualifier de malaisante, mais il s’en fiche, il s’en fiche parce qu’il a retrouvé son frère, après quasiment quatre années de silence, alors les pantalons et les conventions peuvent aller se faire voir.

Bon, quitte à ce que Viktor fasse la rencontre de son cher et tendre époux, Klaus aurait préféré que ça se fasse dans un cadre un peu différent… pas forcément formel, mais pas à l’hosto, en tout cas, mais à ses yeux, ce n’est pas bien grave, au final. Parce que, dans tous les cas… Ils sont réunis, à présent…

« J’aurais tellement voulu que tu sois là », enchaîne Klaus en ne laissant qu’à peine à Viktor le temps de respirer tout en lui parlant de ce mariage auquel son frère n’avait pas pu assister. « C’était y a quelques semaines, on était à ça… », fait-il, à peine rhabillé. « Mais on va se rattraper ! Déjà, tu vas venir dîner à la maison, et puis on rameutera tout le monde. Parce qu’ils sont tous là, tu sais ? Même Ben ! » Bon, voilà, il sourit tellement qu’on dirait que sa mâchoire va se décrocher. « Et son double maléfique, aussi. Tu dois le savoir, toi, qu’il y a un deuxième Ben dans la nature, pas vrai… et même pas de deuxième Klaus, quelle tristesse ! »

Il serait vraiment temps que quelqu’un le fasse taire, mais tant que personne ne s’en donnera la peine, il continuera clairement sur sa lancée.

« T’es sûr ? Tu peux pas faire une exception ? » fait Klaus avec une moue boudeuse quand Viktor lui fait comprendre qu’un collègue devrai prendre la relève. « Bon… tu termines de travailler quand ? On te kidnappe dès que t’as fini, pas vrai Mutty ? »

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Klaus est heureux, Klaus est surexcité. Il y a de quoi et Mutt le voit clairement. Il faut être aveugle pour ne pas le voir... ou l'entendre, et quand il est en roue libre comme ça, mieux vaut le laisser parler. Mutt glisse une main dans le dos de son époux mais il sait que c'est vain. Il se calme doucement face à autant d'enthousiasme et de bonheur partagé. Mutt n'était pas mieux quand il s'y mettait. (ne le lancez pas sur les théories conspirationnistes ou les histoires d'aliens. vous le perdrez forcément) Mutt a un léger sourire en coin et regarde Klaus avec bienveillance. Il essaye de caler un " Merci. " Du bout des lèvres, laissant l'énergumène finir de tout expliquer de sa propre manière: C'est à dire... n'importe comment.

Mutt commente par des mimiques ce que Klaus raconte et fait derrière son dos en mimant sur ses lèvres. " Je t'expliquerai s'il faut. " Il sourit à Klaus qui semble reprendre son souffle et l'embrasse sur la tempe. " Si t'as Nathan en double. " Lui dit-il en grimaçant, en se rappelant toutes les visites de son minilui... insupportable. " Moi, j'm'en rappelle bien. Et ma boite de coton tige aussi. "

Viktor les informe qu'il ne peut pas s'occuper d'un membre de sa famille. Ce qui est logique. Klaus prend un air boudeur. Mutt a une idée simple. " On est marié, donc essaye de passer le dossier sur mon et du coup, notre autre nom de famille: Jones... " Il passe une main dans les cheveux de Klaus dans un geste tendre. " Je suis un génie, ne me remerciez pas. Après normalement, tout va bien, heureusement que tu nous as pas vu genre 30 minutes avant... Là ca aurait été gênant... C'est juste pour éviter d'éventuelles crises d'allergie, une sorte d'observation... Et je pense qu'on a bien observé. Surtout Klaus. " Dit-il avec humour. Il regarde Klaus et lui demande assez naturellement. " Ca va ? Ca ne te gratte pas mon chéri ? " Il lève la main droite en cause d'un faux geste solennel, mais plus pour montrer sa paume qui semblait normale. " Je confesse que moi ca va. Tout va bien. " Bon il aurait envie de faire une blague sur le fesse de confesse et la façon dont ils se sont retrouvés là. Une blague qu'il aurait fait en face à face avec Klaus, mais il n'allait pas obliger Viktor à les écouter se faire des blagues ras la pâquerette. L'histoire du pantalon était déjà assez gênant en soit. Il y a une possibilité que Klaus relève néanmoins, car entre nous... On ne se demande plus pourquoi ils sont ensemble ces deux là.

Klaus parle déjà de la fin de service de Viktor. Mutt trouve ca touchant. " Laisse le respirer le pauvre. Et laisse le te répondre aussi. Je suis sûr qu'il n'y a même pas besoin de le kidnapper en plus. " Finit-il en faisant un clin d'oeil complice à Viktor.

Il se reprend ensuite, en prenant un faux air innocent, comme pour affirmer qu'ils peuvent sortir dores et déjà et en appuyant la suggestion de Klaus. " T'façon on va boire un coup ensemble, si ca va pas, il est infirmier, il saura quoi faire j'en suis sûr ! " Comme s'occuper des parties intimes de son frangin en urgence en public ? Bien sûûûr !!! " Après si ca gêne, je peux foutre les mains à ta place. Tu m'diras juste quoi faire. " Bon il l'a fait. Pourquoi est-ce qu'il la fait en fait ? Il se retient de rire et grimace.

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When nothing is going right, go left!Klause & Mutt & ViktorJe ne vais pas caché que voir Klaus après autant de temps est toujours un choc bien que ça soit aussi un soulagement puisque c’est de loin le frère qui risque de vouloir m’arraché la gorge sur place pour une raison ou une autre. Il n’a jamais été violent, au contraire, donc c’est quand même franchement agréable de tomber sur lui même si la situation actuelle est… au mieux bizarre. Mais bon, quand on connaît le numéro quatre, on n'est pas vraiment surpris. Je suis bien heureux quand il remet finalement son pantalon. J’ai peut-être vu Klaus plus d’une fois nu dans ma vie à différent stade de la sienne, mais ce n’est pas pour autant que la vue n’est pas gênante à chaque fois. Quelque chose que j’aimerais clairement pouvoir oublier, c’était d’ailleurs un souvenir qui, pour une raison quelconque et malheureusement, avait été dans les premiers à me revenir sur lui. À croire que ça faisait partie du personnage à un point tel que ça m’avait marqué même si tout ce que je ressentais était un profond sentiment de mal à l'aise intense. Finalement, je ne peux que sourire alors que je vois Klaus interagir avec son mari. Wow! Je n’arrive toujours pas à croire qu’il se soit cassé, mais c’est tellement génial! Cet endroit semble avoir un bon effet sur lui et surtout lui avoir apporté la bonne personne afin qu’il puisse goûter au bonheur qu’il mérite après toutes ses années de merdes causés par notre père, la vie ou bien, sans méchanceté, les préjugés parfois un peu désagréable du reste de la famille. Le truc quand tout le monde vous ignore et arrête de prêter attention à votre existence, c’est que vous entendez souvent tout ce qui ce dit. Je peux vous dire avec certitude que je me souviens clairement de certaines choses pas agréables qui sont dites dans le dos des uns des autres. La seule personne qui était plutôt silencieuse était Ben. Il ne disait jamais de mal des autres et quand il disait quelque chose ce n’était jamais parce qu’il voulait causer du mal. Est-ce que certains de mes frères me manquent plus que d'autres, oui, je ne vais pas caché que j’avais plus de facilité à rester dans la même pièce que certains étant enfant. C’est toujours comme ça dans les grandes familles semble-t-il. On ne peut pas bien s’entendre avec tout le monde, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas tout faire pour éviter les conflits inutiles non plus.

Je reviens rapidement au moment présent alors que j’écoute l’échange entre les deux époux devant moi avec un petit sourire en coin heureux de voir que Klaus est complètement habillé à nouveau. « Ça aurait été un plaisir d’être présent aussi. Ça sera un plaisir de dîner ensemble. » Je suis content de savoir qu’il m’aurait voulu là malgré notre passé parfois chaotique et les épreuves que nous avons vécu.L’invitation est suivie d’une grande explication qui me laisse confus. Je vois Mutt par-dessus l’épaule de Klaus me dire qu’il va m’expliquer et je hoche simplement la tête tout en écoutant l’explication. Mon frère commence rapidement à me balancer des informations comme quoi il y a deux Ben dans ce monde… et qu' un des deux serait une version diabolique de notre frère qui a toujours été la personne la plus douce au monde même s’il avait littéralement une entité monstrueuse en lui. Wow… c’est quelque chose ça. Klaus aussi semble avoir un double qui s'appelle Nathan… c’est bizarre j’aurais jamais pensé trouver des doubles de membres de ma famille dans le coin. Je vais devoir m’adapter à cette nouvelle. « Wow… je ne sais pas ce qui me fait le plus peur… un double de toi ou que tout le monde soit là. » Je ne vais pas cacher que même si je dis sur un ton de plaisanterie, revoir tout le monde me rend carrément nerveux au point où je ne peux m’empêcher de tripoter mon appareil auditif.

Je dois malheureusement les informer que je ne peux pas m’occuper de Klaus parce qu’il est mon frère et que ça devient un conflit, mais Mutt propose alors de le mettre sous son nom. J'ai réfléchi quelques secondes avant de finalement lentement hocher la tête. Je ne crois pas que ça soit une bonne idée de laisser quelqu’un d’autre s’occuper de mon frère et surtout je risque d’en entendre parler pendant je ne sais pas combien de temps si quelqu’un apprend notre lien, mais aussi la raison derrière sa visite. Je peux déjà entendre les pires blagues venir et ça me fait frissonner. « Je vais faire une exception, mais il ne faut surtout pas le mentionner sinon et bien mes patrons risquent de me passer un savon… d’ailleurs si une fois qu’on sort on pouvait juste oublié ça ? Ça serait bon pour ma santé aussi… » S,il y a quelque chose que je veux bien oublier délibérément c’est bien ça sans offense envers Klause. Je me mets rapidement au travail espérant pouvoir mettre fin à la partie médicale de cet échange aussi vite que possible.

Alors que je finis de remplir les papiers nécessaires, Klaus parle de me kidnapper à la fin de mon quart de travail ce qui me fait rire. Leur couple est aussi non traditionnel qu’adorable. Le sourire sur mon visage malgré mon malaise est amusé alors que je les écoute. J’ai toujours été plutôt du genre à écouter dans les conversations qu’à réellement participer ce n’est pas quelque chose qui a vraiment changé chez moi il faut dire. « Très franchement, l'idée de me faire kidnapper n’est pas si mal surtout que vu avec qui je travaille cette nuit. Plus sérieusement, mon service finit dans moins d’une heure. Vous risquez d’être mes derniers patients du coup on pourra aller prendre ce verre après j’imagine. » Je tire un chariot avec l’équipement et les gangs vers moi alors que je dépose les papiers. Je suis presque tenté d’accepter quand Mutt propose de se mettre les mains à ma place, mais je sais que je ne peux tout simplement pas accepter. « C’est une suggestion que j’aimerais bien prendre, sauf que si je te laisse faire et que ça va mal.. je perds mon boulot et ton mari perdra sa capacité à lever son ami pendant un long moment donc… » Je grimace en disant ça en essayant vraiment de me dire que ce n’est pas Klaus en face de moi mais juste un autre patient tout ce qui a de plus d’ordinaire. J’espère que la petite blague ne sera pas mal vu par les deux hommes.

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When nothing is going right, go left!

« Ouais, bon, d’accord », reconnaît Klaus quand Mutt lui fait remarquer qu’il a bel et bien un double lui aussi, en la personne de Nathan. « Mais Nathan c’est pas un double maléfique, donc ça compte pas. »

C’est même pas vraiment un double, selon lui, puisque c’est lui, mais il va peut-être éviter de se perdre dans ce genre d’explications alors qu’il vient juste de retrouver son frère… Quelque chose lui dit qu’il lui refile déjà pas mal d’informations à encaisser d’un coup sans encore en rajouter une couche de cette manière. Non, ils vont essayer de garder un tant soit peu le fil de la conversation. Je dis bien « essayer », parce qu’avec Mutt et Klaus, les conversations ont souvent tendance à dériver dans tous les sens sans même qu’ils s’en rendent compte. Ceci dit, ça permet parfois des saillies remarquables, comme quand Mutt suggère de passer son dossier sous le nom de Jones afin de ne pas créer de conflits d’intérêt pour Viktor. Klaus trouve ça brillant. Pas dit que ce soit bien légal ou honnête, comme procédé, mais Klaus s’en fiche, en cet instant, il est bel et bien admiratif de l’intelligence de son époux. Lui-même n’y aurait clairement pas pensé.

« Mutty, t’es un putain de génie ! » Et comme Viktor a l’air de cautionner, tout est clairement pour le mieux. Klaus est absolument ravi, si cela peut lui permettre de passer plus de temps avec son frère. Il n’aurait pas aimé devoir couper court inutilement à leurs retrouvailles à cause de raisons purement administratives. « Merveilleux ! Et promis, c’est motus et bouche cousue, on dira absolument rien. Et même si c’est une anecdote hilarante que tu devrais absolument raconter à tes futurs enfants, c’est d’accord, on fera comme si c’était jamais arrivé. »

Tout se goupille plutôt bien, au final, et même pas besoin de kidnapper Viktor pour passer le reste de la soirée en sa compagnie. Ce dernier semble ravi de passer la soirée avec eux, et en plus de ça, son service finit dans moins d’une heure, et s’ils lui tiennent la jambe suffisamment longtemps, ils pourront être ses derniers patients.

Klaus rit très franchement à la réflexion de Viktor quant à la suggestion de Mutt d’y mettre les mains à sa place… Il doit bien reconnaître qu’ils ne l’ont pas volée, celle-là… C’est ce qu’on appelle des retrouvailles mémorables, et même si on pourrait y ajouter un caractère un rien honteux, Klaus, qui estime être né bien avant la honte, n’y voit certainement pas matière à rougir ou à s’enfouir six pieds sous terre.

« Laissons faire le pro, et si on en a fini avant la fin de ton service, on te retiendra plus longtemps pour que tu prennes pas de patient avec nous, ça te va ? »

Que ça lui aille ou non, dans la tête de Klaus, c’est déjà tout décidé, de toute manière.

@Viktor Hargreeves & @Mutt H. Jones

KoalaVolant

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▿ Date de naissance : 08/07/1995

When nothing is going right, go left!

" Je dirai plutôt double casse couille mais ça. " Il tousse en même temps dans une fausse mimique pour faire passer l'information. " Et oui, je te confirme ça fait peur. Enfin non... Tout ne fait pas peur mais retrouver son conjoint avec un double de lui plus jeune se fourrer des cotons tiges dans tous les horifices de la terre avec pour prétexte le on fait des tests adn... " Il grimace et se secoue la tête. " Je ne veux plus me rappeler de ça en fait. "

Mutt fait un large sourire en croisant les bras d'un air fier quand Klaus lui répète qu'il est un putain de génie. Viktor est moins enthousiaste mais valide la combine. Au moins, il n'y aurait pas de soucis là dessus et d'ici quelques mois, l'histoire sera enterrée de toute manière. Sauf s'ils venaient à se faire une nouvelle visite fortuite durant ces derniers mois... Tout peut arriver avec eux, il faut le noter. Il laisse Klaus répondre qui part dans un début de discours sans queue ni tête de petits enfants probables. " Je ne suis pas sûr que les petits enfants de Viktor veulent savoir ce que leur tontons venaient faire à l'hosto. "

Mutt laisse les deux frères discuter quant à la suite du programme. Mutt était heureux pour Klaus. Il voyait que son cher et tendre était vraiment heureux de retrouver un membre de sa famille et ca le rendait aussi heureux en retour. Il faut le noter. Notre jeune Jones grimace quand Klaus parle du fait qu'il pourrait y avoir des conséquences intimes s'ils ne font pas gaffe.

" De toute façon tout va bien... Ca va aller... Faut y aller pour pas que sa conscience spirituelle s'élève. " Dit-il en se marrant à moitié de sa blague vaseuse mais la situation était déjà assez cocasse pour qu'on puisse en rire et en rajouter.

Oui, ils devaient laisser Viktor terminer son service pour ensuite pouvoir aller boire un verre. Mutt glisse doucement près de Klaus.

" Tu me dis si vous souhaitez être à deux. Je veux pas être de trop. "

Il connaissait déjà la réponse. Ils étaient des inséparables tous les deux et parfois celà pouvait être fatiguant pour leur entourage. Et Klaus aura envie de partager ces retrouvailles avec sa moitié. Mais il ne voulait pas empiéter sur le moment qu'ils pouvaient passer ensemble.

@Viktor Hargreeves & @Mutt H. Jones

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I'm tired of being what you want me to be.
Feeling so faithless, lost under the surface.

Don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes.

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(Abandonné) When nothing is going right, go left! [Klaus & Mutt & Viktor]

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