▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Idée de genie ? pas vraiment mais sortant de son cerveau tout fraichement, ca semblait l'être et en plus, Klaus approuvait. Bien sûr qu'il approuvait. Mutt embrassa alors fugacement Klaus sur les lèvres.
" T'es le meilleur. Je t'aime. "
Avant de se dépêcher à se changer et se recoiffer au passage. Il s'en retourna une dernière fois dans la chambre pour s'assurer quand même que son père allait bien. Il lui beugla dessus encore un moment, Mutt ne l'écoutait pas et l'obligea à s'allonger pour qu'il se repose. Indiana ne pouvait vraiment pas bouger. Il récupéra les clefs de la voiture. Après l'avoir border sous un flots de protestation et d'injure, Mutt décampa rapidement jusqu'à la voiture. Klaus était déjà prêt. Mutt glisse derrière le volant, d'un seul coup, cet repas de famille semble vachement plus... léger.
Il regarde Klaus, fout bien entendu ses mains direct sur l'autoradio pour foutre la station qu'il n'avait pas pu mettre. Il recula et sortit de devant chez Klaus pour se mettre en route. Il rit doucement, car oui, il avait des choses à dire à Klaus. Il se marre plus ouvertement quand même en lui soufflant la suite de ses idées de projets:
" D'accord, je t'explique tout. Note qu'en fait je suis en train de me dire: On finit avec cette histoire d'apocalypse et on se tire à Vegas DI-RECT ! Plus rien à foutre, à nous la belle vie ! "
Mutt était encore en train de s'en foutre pleins la tête. Oui quand ils étaient ensemble, c'était un véritable ascenseur émotionnel. C'était comme si Mutt ne pouvait pas faire de demi mesure. Tout devait se vivre à fond, qu'importe les conséquences.
" Alors oui... On était sur cette île et t'as croisé un autre toi, plus jeune d'une réalité alternative. Ouais, c'est possible, ne me demande pas comment. Bon, pour te la faire courte, c'est ton toi si ton vieux t'avait pas embarqué... Enfin si j'ai bien compris vos délires là, parfois j'arrivais même plus à suivre... Quoi qu'il en soit, il s'appelait... s'appelle... " Est-ce qu'il vivait dans une autre réalité ce p'tit gars ou... " ... s'appellera ? Parce que techniquement il est pas... Enfin... on s'en fout. Tu te serai appelé Nathan Young et ta mère bah... c'est Louise. Et du coup, t'as pu la rencontrer aussi et Grace... Grace a fait son apparition aussi. "
Il plissa les yeux en réfléchissant et se demandant si son discours avait un sens ou pas. Il se tourne vers Klaus et se secoue la tête.
" Ouais, c'est un peu le bordel, je sais... Mais vous m'avez fait passer plusieurs soirées plutôt chaotiques tous les deux. Surtout la première où t'as fini par dormir dans le canapé. Je t'avais donné de la thune pour aller faire les courses, t'es rentré torché avec le minitoi aussi déchainé que toi... "
Mutt prend un air exaspéré avant de commencer à sourire et éclater de rire au final. Oui, avec le recul, c'était vraiment n'importe quoi et surement une bonne soirée au final. Bon, c'est Mutt qui s'en ai pris pleins la gueule... Mais il ne regrettait pas. Et puis, c'est les aléas de la vie de couple. Le côté : va dormir dans le canapé... Ca donnait une image particulièrement drôle de la chose.
" De toute manière, j'ai rapidement compris que te laisser aller faire les courses seul était une très mauvaise idée, car soit c'était me confronter à ce que tu ramènes ce genre d'énergumène à la maison soit... tu prenais tout sauf ce qui était noté sur la liste. " Ca n'était pas une remarque méchante, mais ca faisait rire Mutt. Ces souvenirs là qui étaient particulièrement drôles au final. Bon, visiblement, il y avait toujours une boite de capotes avec un goût différent dans le lot déjà, même si ca n'était pas écris dans la liste de course. Mais le summum... " Un jour tu m'as ramené une douzaine de boite de céréales Hello Kitty parce que je cite je voulais trop la broche à paillette en cadeau trop mignonne pour l'accrocher sur ma petite veste vintage. Tu voulais mettre aussi visiblement toutes les chances de ton côté... Résultat des courses ? On s'est bouffé ces putain de céréales pendant deux mois matin et soir, et je pouvais plus voir l'ignoble tronche de ce putain de chat en peinture. "
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
« Il serait temps ! » confirme Klaus en frappant dans ses mains avec enthousiasme quand Mutt évoque à nouveau Vegas et le fait qu’il sera plus que temps qu’ils s’y rendent dès l’instant où ils auront réglé ces histoires d’apocalypse.
Ce qui laisse évidemment suggérer qu’elles sont susceptibles de se résoudre en un claquement de doigts, ce qui est évidemment ce qu’il y a de plus faux au monde. Il n’a pas la moindre idée de ce que sera la nature de ce dîner, il ne sait même pas ce que peut bien leur vouloir Reginald. En revanche, c’est clair qu’il est impatient de revoir tout le monde. Jusque-là, il n’a croisé personne en dehors d’Allison, et clairement, il est impatient, plus qu’impatient, même, de leur parler, même s’il se doute que l’ambiance ne va pas être à la franche rigolade (encore qu’avec lui et Mutt dans les parages et un papounet sous substances, tout devient possible – et ça c’est beau, quand même, avouez). Bref, chaque chose en son temps. Pour l’instant ils y sont pas, aux grandes retrouvailles familiales. A la place, Klaus préfère rattraper encore les quelques wagons qu’il a de retard en écoutant Mutt lui parler de leur vie passée / future et donc de ces deux mères qu’il aurait rencontrées.
Il affiche de grands yeux écarquillés d’incompréhension quand Klaus lui apprend qu’ils connaissaient une version de lui, du genre lui s’il n’avait pas été acheté par l’excentrique milliardaire psychopathe. Et il a rencontré Grace. Et cette femme qui donc s’appelle Louise. C’est super bizarre, et Klaus a un peu du mal à encaisser l’info, pour le coup, malgré tout, et même si c’est super louche, il trouve ça aussi vraiment trop cool, maintenant qu’il y pense. « Je suis sûre que moi et mon minimoi, on a fait honneur à tous mes moi alternatifs », répond Klaus avec amusement quand il lui parle du fait que les deux ont fini par rentrer torchés à l’appartement. Évidemment, c’était couru d’avance, ça. En même temps, qui envisagerait de ne pas se torcher royalement la gueule après avoir rencontré son soi du passé ou du futur alternatif ? « Faudra que tu m’en dises plus sur cette Louise ? Elle est comment ? »
En soi, Klaus ne s’est jamais vraiment intéressé à sa génitrice. Il ne lui semblait pas franchement nécessaire de se poser plus de questions que ça, c’était plus simple de laisser couler, et de juste se concentrer sur tout le reste, mais là c’est pas pareil, parce que Mutt la connaît, il l’a vue, il lui a parlé. Ça fait une immense différence. Ça la rend plus réelle, moins abstraite, en un sens.
« Et j’allais le dire. Si tu me connais même un tout petit peu, tu sais bien que ça sert à rien de me laisser faire les courses, ou alors c’est toi qui caressait le désir secret que je te revienne avec une broche à paillettes Hello Kitty, avoue. » Il se marre franchement, toutes ces anecdotes l’amusent franchement beaucoup, beaucoup trop. « Et je suis sûr que la broche m’allait super bien. Avoue, j’étais sexy avec, allez, avoue-le », il continue de se marrer. « Puis au moins je ramener un truc comestible, ça aurait pu être pire. » Il marque une pause. « Tu m’as donné la dalle avec ces histoires de céréales. Et on a même pas goûté à la barbapapa » Il baisse le regard sur le saladier qu’il garde entre ces mains, pleins de space cakes. Ouais non, mauvaise idée par tellement d’aspect qu’il est préférable de ne pas tous les énumérer. « Distrais-moi ou je vais taper dedans », ajoute-t-il plus pour la blague qu’autre chose. « Tiens, tu sais si c’était prévu au programme, le cou du dîner ? Je t’avais parlé d’un truc comme ça ? »
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Mutt ne peut s'empêcher de rire quand il parle de son autre lui en lui disant qu'ils ont surement fait honneurs à leurs autres versions d'eux. Bon, en fait oui, et malgré le fait qu'ils ait été parfois très insupportables ensemble. Bon d'accord, Mutt l'était aussi quand il était avec Klaus. Nathan avait fait parti de leur vie aussi.
" Clairement. C'était... un gentil garçon. Un peu casse couille parfois, il parlait aussi beaucoup de cul, mais on va foutre ça sur le dos de l'adolescence... Et puis c'est pas comme si tous les deux, on était les plus grands saints de cette planète... Après j'te jure... Il voulait à tout prix qu'on se tape un plan à trois. " Il regarde Klaus avec un sourire en coin. Klaus demanda plus de détails sur Louise. Mutt prit un temps pour essayer de fouiller dans ses souvenirs. " Et bien... Je l'ai pas beaucoup connu mais c'était une femme compréhensive et douce. Mais elle savait ce qu'elle voulait. Disons que... Nathan ne supportait pas qu'elle se trouve un autre mec et faisait tout pour faire chier ses prétendants... C'était pas facile tous les jours pour elle. Mère célibataire. " Il soupire en repensant à sa propre mère qui l'avait été pendant des années. " Ouais... Je peux comprendre ma mère aussi au final... Elle avait les épaules pour... Je parle de Louise... Ma mère aussi mais... Je pense qu'à un moment elle a été démissionnaire et... quand Nathan a eu des ennuies... Ca c'est une longue histoire aussi... Et franchement, faut pas lui en vouloir. Y'a eu un soucis avec les flics, et comme Nathan parlait... aux morts comme toi, qu'ils le voyaient comme un gamin inadapté et violent. Ils ont voulu l'interner. Elle les a laissé faire parce qu'elle ne savait plus quoi faire d'autre. Il a fini par s'échapper, il est venu à la maison et... on a fini par aviser et régler les choses. T'as pris cette histoire vraiment très à cœur. " Il laisse couler une seconde pour que Klaus digère un peu son histoire. " Si ça se trouve, tu as une Louise aussi. Elle doit exister et... je sais qu'on est pas dans la bonne époque, mais si t'as envie de la revoir. Enfin... Je te suivrai. Enfin... La connaître dans ton cas. Et physiquement, vous avez un air... Je dirai même que vous avez les mêmes yeux. "
Mutt prit une autre seconde, il voulait expliquer les choses à Klaus et pas juste balancer une bouteille à la mer. Il voulait lui souffler que ca pouvait en valoir la peine et qu'il connaissait ce sentiment.
" T'sais mon père que tu connais si bien maintenant... " Il sourit. " J'ai attendu mes 19 ans pour le connaître. Et... c'est apprendre plus sur nous, à se construire d'oser savoir. Je veux dire... " Il semble vraiment totalement flou dans sa façon d'expliquer. " On vient tous de quelque part, même si pour toi, c'est un peu spécial, mais... Quand j'ai sût pour mon père et bien... je me suis retrouvé en lui. T'as l'impression de découvrir un miroir de toi que tu ne connais pas. Et peut être que tu sauras... pour cette Louise là pourquoi elle n'a pas pu te garder ? "
D'accord, il soulevait surement des questions existentielles assez profondes, mais Mutt connaissait ce sentiment alors il voulait le faire comprendre à Klaus et que s'il voulait en parler, s'il voulait qu'ils fassent quelque chose tous les deux, il serait là.
Puis Mutt se mit à rire quant au débat Hello Kitty. - Sachant qu'Hello Kitty n'existe pas encore en cette époque, ceci prouve que Mutt a vraiment voyagé dans le temps aussi - Il lui fait de petits yeux avant de lui répondre sur le ton de la plaisanterie.
" Alors ouais pour ma défense, j'étais soit en cours, soit au boulot donc, je me suis innocemment dit que tu pouvais bien faire ça pendant mon absence... Mais ouais, c'était une idée pourrie. " Il continue de rire de bon cœur à leur discussion. " Elle était en dessous de tes espérances malheureusement et à peine accrochée, tu l'as cassé. Du coup, j'ai dû te consoler comme je pouvais... Enfin... à notre manière... comme tu le sais et... d'accord, cette fois c'était comestible, mais je ne te parle pas de la collection de capotes que j'avais à la maison aussi. Je pense qu'on avait tous les goûts et toutes les couleurs. "
Il avoua que ca donnait bien faim ces histoires là. Et oui, avoir le saladier pleins de gateaux à craquer à porté de main était tentant. Et pas de Barbapapa.
" Hum... J'avoue que j'ai zappé la barbapapa. Mais on se rattrapera... " Il lève un sourcil malin à Klaus en lui disant. " Je te distrairais bien à ma manière mais j'ai déjà le levier de vitesse à m'occuper. On en reparlera plus tard. " Continue-t-il pour la blague ou... avec quand même une arrière pensée prononcée.
" Alors je crois me rappeler que oui et que c'était la merde. Votre père vous a descendu à tour de rôle et je crois que vous avez tous essayé de le convaincre et... c'était la grosse cata ! Mais avec les biscuits moi je dis: c'est du tout cuit. " Il jette un regard vers le saladier et avoue. " C'est vrai que je m'en ferai bien un là tout de suite. Au moins pour me détendre un peu parce que je sens le bordel arriver gros là... "
Céder à la tentation ou pas ? Juste un biscuit, ca ne ferait pas de mal non ?
Moses.
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Entendre Mutt lui faire la description d’un type qui est supposé être une autre version de lui l’amuse beaucoup, dans le fond, parce qu’il a un peu l’impression de l’entendre parler d’un lui adolescent, même si de son côté, il avait d’abord été brimé par l’autorité de papa Hargreeves. « Mais du coup, on l’a fait ou pas, le plan à trois ? » demande Klaus, franchement intéressé.
Mais il devine la réponse. Malgré les circonstances bizarres de leurs rencontres / retrouvailles, Klaus n’est pas totalement sûr d’être capable de partager son mec, même avec lui-même… Mais ça aurait pu se négocier… Mais bon, c’était visiblement un gamin, et avant un certain âge, Klaus se verrait plus ébouriffer gentiment la tête de son autre lui (en espérant qu’il possède lui aussi ses très glorieuses bouclettes) que de faire quoi que ce soit de plus salace avec lui.
Il ne s’étend pas sur le sujet, cela dit, l’histoire de cette Louise, de… sa mère, la vraie, l’intéresse plus qu’il ne l’aurait soupçonnée pour commencer. Quelqu’un qu’on n’a pas connu ne peut pas nous manquer, ça a été sa mentalité pendant un bon moment, mais il commence doucement à réviser sa copie. Apparemment, la pauvre Louise a pas eu la vie facile, et elle a pas réussi à le gérer, puis il lui cause d’histoires avec les flics (ça il connaît mais là ça va un cran au-dessus)… Internement, évasion… Klaus, ça le rassure d’entendre qu’il a quand même pu trouver refuge chez eux, et qu’il a bien su prendre soin, eh bien… de lui-même. Comme quoi, il en est capable, quand il veut. « Ouais, je sais pas… », répond Klaus, quand même assez réticent quand son interlocuteur suggère qu’il pourrait rencontrer cette Louise, et avoir la réponse à certaines des questions qu’il prétend ne pas se poser. Et Mutt sera là pour lui… Sur ce dernier point, Klaus n’a évidemment aucun doute… mais il ne sait pas exactement s’il se sentira capable de rencontrer cette Louise, ou si ça lui apportera quelque chose. C’est plus simple d’éviter d’y réfléchir, en fait… même si c’est sans doute une réaction de planqué.
Alors il aborde plus ou moins des airs indifférents, mais s’il y en a un qui ne pourrait clairement pas s’y laisser prendre, c’est définitivement Mutt, qui le connaît par cœur, ça il l’a bien compris, surtout qu’il a bien dû voir comment il agissait avec une Louise d’une autre dimension. Ceci dit, il a pas trop envie d’y penser plus longuement… C’est plus drôle et plus innocent de discuter broches Hello Kitty. « Je suis sûr que je l’ai cassé exprès pour que tu me consoles », réplique le jeune homme avec un sourire amusé au coin des lèvres. « Et tu vas pas me dire que c’est grave d’avoir un large choix de capotes pour toutes les occasions. J’étais juste super prévenant, en fait », il ajoute en chassant le sentiment étrange – qui ressemblerait presque à de la nostalgie – qui l’a habité au moment de parler de sa mère biologique. Bon, en plus d’avoir faim, ces histoires de capotes l’ont excité par-dessus le marché, mais ils vont oublier… avec un petit biscuit ? Non non non, mauvaise idée ! Mais en même temps… Klaus zyeute sur le saladier avec de plus en plus d’insistance. « Non, c’est un coup à ce qu’on finisse par tous se les enfiler », se ressaisit Klaus. « Déjà, faudra réussir à le convaincre d’en manger, et à part l’attacher à une chaise pour le lui enfoncer dans le gosier… » Il pousse un soupir. « Et j’en connais qui seraient capables de nous en empêcher en plus », déplore-t-il alors. Il laisse passer un temps de silence, voué à la réflexion, avant d’ajouter une remarque sans le moindre rapport. « J’espère qu’il a pas lésiné sur le dîner, le vieux, je serais d’avis de se faire un gueuleton, puis ensuite on agit. » Il tourne la tête vers Mutt, à la manière d’un enfant impatient. « On arrive quand ? »
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Mutt explosa de rire quand Klaus lui demanda s'ils avaient fait ce fameux plan à trois. Il était sérieux ! Bien entendu qu'il l'était. Mutt n'avait jamais été réticent à rien mais la première soirée en compagnie de Nathan et Klaus bourré l'avait refroidi et avec le recul c'était trop bizarre et...
" Non ! " Il lui dit avec aplomb. " Bon ça aurait pu se faire mais non. D'ailleurs j'avais moi aussi un double et bon... D'accord, on a pu doucement fantasmer à un moment mais ce chaotique événement n'a jamais eu lieu. Je suis désolé de te l'apprendre. "
Mutt continua de rire en se disant qu'ils avaient tous un soucis au final. Le plus normal était Sam dans l'histoire. Enfin il n'a jamais rien avoué non plus... Alors bon... Mais il a été traumatisé des la première rencontre avec Klaus.
Il vit que Klaus était pensif concernant sa mère. Ça ne l'étonnait pas. La première fois qu'il a parlé de ça à Klaus, il lui avait dit qu'il ne s'était jamais posé la question. Mais à peine les événements furent tangibles, il a commencé à s'en préoccuper. Et puis... Pour Nathan il aurait fait tout ce qu'il pouvait pour l'aider. Mais il n'épilogua pas. Il préfère le laisser réfléchir.
La discussion se tourne inévitablement sur cette fameuse broche Hello Kitty alors que Klaus sous entend qu'il l'aurait potentiellement fait exprès.
" Est-ce un aveux que j'entends là ? Tu mériterais que je... " Dit il en commençant avant de le chatouiller sur ses côtes en riant doucement. " Pour le peu qu'on a fini par les utiliser... Ca a fini en déco, ou je crois qu'on en refilé quelques boites à Nathan... ou est-ce qu'il nous les a piqué ? J'ai un doute. "
Il grimace en y réfléchissant, pas du tout sérieux. Mais c'est vrai que Nathan repartait toujours les poches remplies de merde quand il venait chez eux. Bon en réalité, c'était comme venir chez l'oncle super sympa qui te refilait toutes les merdes que tu voulais. - l'oncle en question c'était Klaus - Que ca vienne du frigo, en fringue ou en... capote... Bon les sex-toys ca n'était pas au programme, on évite quand même. Peut être un ou deux dvd porno ? Quelques revues... C'est bien possible.
" Je sais pas si finir à poil en dansant la carioca sur la table donnerait une bonne impression à ton père mais j'en doute. Par contre l'image et l'idée me fait marrer et puis bon, je dirai bien que je m'enfilerai bien autre chose mais on va éviter aussi... Enfin... " Il fait la moue en regardant Klaus avec insistance. " Faudrait qu'on les foute au milieu du service de table et à faire tourner. Ni vu ni connu... Bon en espérant fortement qu'il en goûte. " Il rigole en imaginant bien Five l'en empêcher. " Tu parles de Five ou de Luther ? Diego voudra bien lui caler dans le fond de la gorge pour qu'il meurt d'une overdose. Après on peut demande à Allison de... Enfin faire son truc là. "
D'accord, à force de parler de bouffe, ils avaient les crocs tous les deux et franchement foutre les space cake sous le nez de Klaus... Mutt se rappela de ce qu'il avait traversé alors... " Okay... Donne moi ca. " Il tend son bras vers lui et prend le saladier pour le foutre derrière. " On arrive bientôt... " Dit il dans un grand sourire. " Y'a encore deux rues et on se gare sur le parking. " Il regarde l'heure. Ils ont 5 minutes d'avance. " En avance... Ca ne nous ressemble pas dis donc. " Dit il ironique. Il va pour garer la voiture et éteins les phares. Il y a alors un long blanc alors qu'il regarde Klaus sur le côté en faisant une moue avec sa bouche. " Est-ce que c'est abusé si... " Si... quoi ? Attendre gentiment ? Mutt ne laissa pas le temps de finir sa phrase qu'il glisse directement son corps vers Klaus pour lui attraper la nuque et lui rouler une pelle, laissant ses mains se faire pressante contre son pantalon. " Allez... un orgasme, c'est un orgasme... On a le temps au moins pour un... " Il grimpe directement sur Klaus en passant sur le fauteuil passager pour finir comme il le peut à califourchon sur lui. Bien entendu, il n'a pas fait exprès d'appuyer sur le klaxon en passant en prenant appuie avec sa main ce qui était tout sauf discret. Il tire sur la manette du dossier du fauteuil qui bascula d'un seul coup en arrière, pour être plus à l'aise. Mutt avait déjà glissé sa main dans le pantalon de Klaus pour le stimuler sans attendre.
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Bon, pas de plan à trois… Klaus ne saurait pas trop si c’était dommage ou pas, mais il aime voir combien le sérieux de sa question en dépit de sa nature parvient à faire doucement marrer Mutt, et quand il parle du fait que lui aussi avait un double, Klaus comprend que leur charmante relation passionnée et monogame leur a certainement fait passer à côté du plan à plusieurs le plus étrange mais aussi le plus intrigant qu’il puisse imaginer. Bah, il accepte son sort. Il le comprend bien alors même que Mutt vient seulement de faire irruption dans sa vie. Il remplit son cœur pour dix, c’est pas comme s’il avait besoin de grand-chose d’autre ou de grand monde d’autre quand il était dans le coin. « Ça me brise le cœur, vraiment », prétend Klaus d’un ton pas convaincant du tout tant, en parallèle, il se marre. « Donc même pas de plan à quatre du coup… ? » il ajoute d’un ton faussement déçu. « Et… t’es pas en train de dire qu’on avait une réserve infinie de capotes et qu’on les utilisait pas, quand même ? » répond Klaus en faisant mine d’être absolument offusqué par une telle révélation.
Non, la vérité, c’est que tout ça, ça l’amuse plus qu’autre chose. Il comprend que leurs vies ont dû être au-delà de chaotiques, et qu’ils ne devaient pas vraiment avoir ce genre de quotidiens que l’on pourrait qualifier de… normaux ? Et il aime penser ça, il aime s’imaginer sa vie de couple avec Mutt, et il a très envie de se donner l’opportunité de revivre ça à nouveau, même s’il ne sait pas trop à quel point ça peut être possible ou non. Après tout, il n’est techniquement pas dans son époque, même s’il commence à y avoir passé quand même un bon paquet de temps.
« Rien que pour voir sa tête, j’ai bien envie de danser la carioca à poil sur la table, mais on a pas besoin d’être déchirés pour ça », affirme Klaus avec un sourire alors que Mutt réfléchit à une manière de faire en sorte que le paternel réussisse à goûter aux gâteaux. Klaus a de sérieuses réserves sur la question, on ne va pas se mentir. Et oui, Mutt a bien deviné, ce ne sont pas Five ou Luther qui vont leur faciliter la tâche là-dessus. Déjà, ce serait plus facile de compter sur Diego. Quant à Allison. « Elle veut plus faire ça… même pour shooter papounet façon Marie-Jeanne, c’est sûr qu’elle va refuser », il répond, assez sûr de ce qu’il avance, en cet instant, étant donné la conversation qu’il a eue avec sa sœur à ce sujet. Sans oublier qu’il est convaincu que toute sa fratrie va trouver son plan stupide. Ou plutôt sera incapable d’admettre que c’est du pur génie.
Mutt finit par bazarder les cookies à l’arrière : ouais, ça vaut sûrement mieux. Et au final, ils sont tout proches, et ils sont même arrivés avec cinq petites minutes d’avance. C’est clair que ça leur ressemble. C’est le moment ou jamais de se mettre un peu en retard, pas vrai ? Quand Mutt arrête la voiture, Klaus a bien envie de lui faire une proposition indécente, mais il n’a finalement pas besoin d’en dire beaucoup, parce que Mutt a déjà pris les devants. Évidemment qu’il a déjà pris les devants, il est parfait. « On peut bien avoir quelques minutes de retard, au pire », dit-il même si, à ce stade, il n’est plus vraiment nécessaire de dire quoi que ce soit en réalité. L’instant d’après, ils se roulent déjà une immense pelle, Mutt positionné au-dessus de lui. Klaus fait abstraction du coup de klaxon peu discret pour l’embrasser de plus belle et en retour caresser l’intimité de Mutt par-dessous son pantalon, le cœur battant, le souffle haletant. Jusqu’à ce que des coups martelés à la fenêtre le face sursauter, faisant forcément bouger Mutt en même temps, ce qui active à nouveau le klaxon.
« Oh bordel ! » tout en tournant son regard vers la fenêtre du véhicule, il voit la silhouette gigantesque du plus colossal de ses frangins. Klaus se redresse, laisse à Mutt le temps de revenir à sa place aussi et daigne finalement ouvrir la fenêtre… « Frangiiiin ! ça fait plaisir de te revoir dis donc ! Je te présente Mutty, Mutty, Luther, mais tu le connais peut-être ? » il demande à l’adresse de Mutt. « Je peux savoir ce que tu fous ? » réplique Luther en les jaugeant l’un et l’autre. « Luther, c’est gênant, là. Tu sais quand deux hommes s’aiment très fort, ils… » Dans un soupir exaspéré, il ouvre la portière de la voiture et le tire par le bras pour l’en sortir, en dépit de ses protestations. « Arrête ça tout de suite. On va être en retard, allez viens. » « En retard ? Mais on est en avance ! » « Je veux rien entendre, dis au revoir à ton petit copain, et on file. » « Mon petit… ah oui au fait, il vient avec nous ! Mutty, oublie pas les space cakes en sortant ! » « Les quoi ? » s’agace Luther. « Non, ton copain ne vient pas avec nous et tu me suis, maintenant. » « Mais… », proteste Klaus tandis que Luther continue de le traîner par le bras avec autant de facilité que s’il était une vulgaire poupée de chiffon. « MUTTY ! »
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" Disons que vu notre proportion à s'en battre les couilles, les capotes ont bien fini par rester dans un coin. " Dit il en riant. Bon, ils avaient fini par faire le nécessaire pour se rendre compte qu'ils n'avaient aucun soucis et antécédent tous les deux, donc ca allait. Ils pouvaient se permettre de laisser ça de côté à un moment donné. Même s'ils ont eu un moment de flottement lorsque Mutt a compris que Klaus se piquait lors d'une de leur séparation et ne savait pas ce qu'il en était de son côté.
" Pas de plan à quatre. Je sais pas si je le regrette ou pas... Après, t'en fais pas, à deux, on a jamais été à cours d'idée de ce côté là. "
Vu leur esprit mal placé et pervers... Parfois Mutt se demandait s'ils n'avaient pas une queue à la place du cerveau. -pardonnez l'expression mais c'est fortement ça.- Il n'avait pas besoin de pousser beaucoup Klaus pour qu'il le croit.
Alors oui, ils pouvaient réfléchir au plan mais au lieu de ça... Pour ces cinq petites minutes d'avance, il était clair qu'ils n'allaient pas les gaspiller non ? Alors bien sûr que Mutt s'était rué sur Klaus et avait bien l'intention de faire ce qu'il avait en tête. Et rien que renouer le contact si proche avec Klaus le faisait totalement partir en vrille. Aussi bien que sa main baladeuse qui l'émoustilla tout de suite.
Mais leur petite sauterie s'arrêta immédiatement quand il entend des bruits au carreau. Mutt sursautant littéralement en voyant la grosse tête de Luther à travers la vitre.
" Fais chier... " Souffle-t-il la frustration prenant possession de son corps et de son esprit. " Ouais, je connais... " Dit Mutt un peu agacé. Il laisse Klaus répondre... Bon Luther ne semblait pas comprendre l'urgence qu'ils ont à devoir finir ce qu'ils ont commencé.
Mutt manque de se casser la gueule, essaye de retirer sa main vivement du pantalon de Klaus à contre coeur.
" Luther... Putain... Il est casse coui... " Il allait sortir, et se rappela oui... les gâteaux. Il les attrape d'une main et sort en claquant vivement la porte derrière lui, en manquant de se casser la gueule. " Putain... Attendez moi. "
Luther ne savait pas qui il était. Et il était en mode tête de con -pour changer- Mutt finit par se positionner devant l'armoire un glace.
" Stop stop stop... Ca sert à rien de courir. Et puis, je suis pas n'importe qui. Tu t'en rappelles pas, mais je suis le fiancé de Klaus. D'ailleurs, on va tout à l'heure à Vegas pour se marier... Enfin non pas la bonne époque... Oui oui je suis au courant de tout le mic mac. "
Luther a un moment de flottement et le fixe du regard, avant de regarder Klaus. Mutt lui fit un signe oui de la tête.
" Du coup je fais parti de la famille, et repas de famille donc... je viens. Tu veux un gâteau ? " Il en tire un du saladier et lui tend. " Ils sont fait avec amour. "
Luther était assez con pour en manger un. Oui, il l'est, il le prend entre ses doigts d'un air... perplexe.
" C'est quoi ce bordel ? - De la pâtisserie. Ca se mange... - Je parle pas de ça. Klaus ? "
Mutt observait Luther avancer le gateau jusqu'à ses lèvres. Puis une voix se fait entendre près d'eux. Oui, l'heure arrivait et d'autres venaient se joindre à la partie. Mutt reconnu la silhouette de Diego.
" Luther... Klaus... " Il observa Mutt une seconde avant de lancer. " Salut... " Mutt lui fit un grand sourire. " Mutt ! Salut Diego, ca me fait super plaisir de te voir. " Diego le pointe du doigt. " C'est qui c'mec ? Tu connais comment mon nom ? " - " Je t'explique maintenant ou je peux résumer en putain d'aléas temporels pour le moment ? " - " Ouais ca m'va... C'est quoi ça ? " Demande Diego en avançant sa main. " Des gâteaux mais... " Il lui dit tout bas " N'en mange pas... " Mutt rattrape le bras de Klaus pour le tirer vers lui. " Pourquoi il en a un lui ? " Luther le balance par terre. " Noooon ! C'était fait avec amour ! " - " Nan mais je sais toujours pas qui t'es et en plus je peux te dire un truc gênant parce qu'on se connaît assez dans ton délire ou c'est trop ? " - " Quoi ? " - " Mec t'as ton fute grand ouvert et j'ose espérer que ce que j'ai cru voir, ca n'est pas un morceau de ton paquet. " Mutt baisse les yeux. " Merde. " Il cale le saladier dans les bras de Klaus avant de rentrer tout ça.
Moses.
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Heureusement, Klaus sait qu’il peut compter sur Mutt pour s’imposer auprès de sa fratrie, Luther ou n’importe qui d’autre, et ne pas rester en retrait, et c’est très bien. Il en a besoin : pour supporter autant les retrouvailles avec le reste de la fratrie qu’avec son paternel, ça va sans dire. Pour tenter de calmer Luther, ou en tout cas de le pousser à l’accepter, il se présente comme son fiancé. Klaus se dit que c’est juste pour la blague, histoire de se donner une légitimité, mais l’aplomb de Mutt ne lui déplaît définitivement pas en cet instant. Luther a l’air de ne vraiment rien y comprendre, sa tête semble encore plus vide que d’ordinaire (désolée pour Luther).
« Il vient de te le dire, c’est des gâteaux. Je crois que y a du chocolat, dedans… », reprend Klaus, plus pour se foutre de Luther qu’autre chose, mais en même temps, ce serait trop long que de lui exposer toute la situation, et Klaus n’en a évidemment aucune envie.
Klaus est suspendu aux lèvres de Luther, qui jette un regard intrigué à Luther. Mangera ? Mangera pas ? A vrai dire, intoxiquer l’ensemble des Hargreeves, ça pourrait bien être le bon plan, du moins du point de vue de Klaus qui, à l’évidence, ne réfléchit plus très convenablement depuis un petit bout de temps (si ça avait été le cas avant ça, du moins, ce dont on est en droit de douter). Mais bref. Luther. Mangera pas, finalement, apparemment, puisque Diego fait son apparition. Et Mutt l’accueille comme s’il l’était depuis toujours. « C’est mon fiancé du futur », précise Klaus avec un aplomb incroyable quand Mutt résume sa situation par « putain d’aléas temporels ».
Si y en a ici qui sont capables de comprendre ce genre de termes, c’est bien eux. Après tout, sans ces putains d’aléas temporels, ils ne seraient pas là. Au moins, Klaus est plutôt arrangeant et décide qu’il se contentera de cette explication avant de se focaliser sur les gâteaux, dont Luther bazarde déjà un des exemplaires au sol. « Tu brises le cœur de Mary Jeanne… », souffle-t-il si bas que personne ne l’entend sans doute avant d’exploser de rire au moment où Diego lui fait remarquer que sa braguette est grande ouverte. Meilleure introduction à la famille qui existe. « On organise un sitting ? » interroge une voix familière. « ALLISON ! » Klaus s’apprête à prendre sa sœur dans ses bras avant de se rappeler qu’il a le saladier dans les mains. Pour constater que Vanya la talonne de près. « Heeey ! J’étais le premier arrivé !! On me félicite pas ? ça me fait trop plaisir de vous voir tous ! Sauf Five ? A tous les coups il est déjà en train de piétiner à l’intérieur. » « Klaus… c’est qui, lui ? » « Mutt mon fiancé du futur, et ça c’est des pâtisseries, ça se mange », répète-t-il comme une chanson qu’il connaîtrait par cœur. « Bon on y va ? On va pas faire attendre papounet, quand même », ajoute-t-il immédiatement pour couper court à tout débat éventuel. Oui, Mutt est de la partie, et non, sa présence n’est pas optionnelle. Et il ne laisse personne avancer le moindre argument avant de se précipiter à l’intérieur, le saladier dans une main et le bras de Mutt dans l’autre. « C’était des conneries, ces histoires de fiancés, pas vrai ? » il lui souffle à l’oreille, peut-être un peu plus curieux qu’il ne le voudrait avant de rejoindre l’ascenseur du hall, dans lequel un gamine cinquantenaire vient tout juste de pénétrer. « FIVEY ! »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Visiblement tout le monde arrivait doucement. Allison était là aussi... Mutt lui fit un signe de la main dans un sourire avant qu'elle demande qui il est. Et Klaus répète tout le baratin qu'il avait annoncé quelques secondes avant. Bon, okay, ca avait un côté un peu stressant cette histoire. Klaus dût le ressentir car il se dépêcha pour le tirer vers l'intérieur. Mutt resta sur ses talons, ne voulant pas le quitter d'une semelle. Klaus souffle dans son oreille si c'était des conneries ces histoires de fiançailles. Mutt eut un grand sourire et se retint de rire.
" Tu veux vraiment le savoir ou tu veux garder le mystère ? Si un jour, ca m'en prend l'envie... Ca serait bête de gâcher la surprise, non ? "
D'accord, il jouait un peu avec les mots et laissera surement Klaus sur sa faim. Mais tout ce qu'il avait vécu... C'était une autre vie non ? Il devait vivre la leur. Il allait continuer qu'en arrivant près de l'ascenseur, une autre silhouette familière fait son apparition.
" Hey Five ! " Balance Mutt. " Ca me fait plaisir de te voir. "
L'adolescent en costume d'écolier fit de petits yeux en fixant Mutt.
" C'est qui ce con là ? Il fait quoi là ? Et comment il connaît mon nom... - Aléas temporels, mais on se connait dans un autre futur... J'suis trop content de te voir Five ! "
Il va pour lui donner une accolade, Five a un mouvement de recul et écarte ses bras d'un air surpris. Il regarde Klaus et lui fit une grimace en mode: Mais il fait quoi ce taré ? Mutt se recule, Five fixe son regard sur lui et le détaille.
" Okay, je peux savoir ton nom avant que tu continues de me tripoter ? Je peux croire à ton bordel et le bordel que Klaus peut engendrer mais... un nom... - Mutt ! Tu te rappelles pas, mais on était super potes. "
Five l'observe en faisant de petits yeux, alors que le reste arrive doucement. Il soupire et regarde la bande arriver un à un.
" Et bien, tout le monde est là, ça fait plaisir ! " Lance-t-il aux autres.
" On fait quoi de lui ? " Demande Luther en montrant Mutt.
Five l'observe des pieds à la tête et fait un sourire en coin en se fourrant les mains dans les poches.
" Je l'aime bien, il peut rester. Et c'est quoi ce saladier ? - Des gâteaux. " Dit Diego. " Et pourquoi t'as ramené des gâteaux ? "
Mutt regarde Klaus longuement en se demandant s'il devait dire la vérité ou pas là dessus. Parce que bon, il savait comment allait réagir certains. Mais Five était pas con et il allait rapidement deviner le subterfuge.
" Disons qu'on sort d'une petite fête et... ce sont des gateaux de circonstance pour passer une bonne soirée et on avait pensé que... Enfin... Ca pouvait détendre tout le monde un peu ? - Y'a de la drogue dedans c'est ça ? - C'est vaguement possible qu'il y ait des ingrédients surprises... - De la drogue... Donnes moi ca Klaus... " Demande Five à son frère en lui tendant les mains pour qu'il prenne le fameux saladier dans un sourire sarcastique. " Pas de gâteau, pas de tout ça... On a une... Apocalypse à arrêter. "
Mutt se met à rire ouvertement.
" Ca on sait, et c'est Vanya qui a la créer cette fois aussi... Du coup, je peux vous expliquer, on arrête là. " Il se tourne vers Vanya qui fronce les sourcils. " Je t'aime beaucoup Vanya mais c'est juste que je préviens. Bon, si vous voulez toujours voir le vieux... Ca me va... Mais au moins j'explique plus ou moins ce qu'il se passe et... "
Les regards se tournent vers Vanya.
" Est-ce que vous pouvez arrêter de me regarder comme ça ? Et ce mec, on ne le connait pas, on devrait le croire ? Je vais pas refaire la même connerie deux fois... C'est... "
Moses.
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Il y avait un sacré contraste entre sa fratrie, qui regardait Mutt de travers, et Mutt qui, de son côté, se sent tout à fait à l’aise avec chacun d’entre eux et leur parle comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Pour Klaus, ce serait presque naturel, comme s’il serait logique, dans le fond, qu’ils le connaissent, et comme s’ils ne faisaient pas autant d’efforts qu’ils le devraient, tous autant qu’ils sont, pour accueillir le jeune homme comme il se doit au sein de leur cercle. Tout ce beau monde réuni n’est clairement ni rassuré à l’idée de revoir le paternel Hargreeves, ni vraiment certain de la manière dont ils sont supposés accueillir Mutt, mais la parole de Five – comme bien souvent – semble faire figure d’autorité, et au passage, Klaus aime pas forcément beaucoup la manière qu’il a de lorgner sur SON Mutty, même s’il se fait peut-être des films, ce n’est pas exclu.
Dans la foulée, on débat concernant les gâteaux en question, et sans surprise, on veut les empêcher de mener à bien leur plan pourtant exceptionnel. On tue leur génie dans l’œuf, et franchement, Klaus ne peut s’empêcher d’afficher une moue déçue quand Five finit par obtenir de lui qu’il lui tende le saladier. Oui, d’accord, ils ont effectivement une apocalypse à arrêter. Eh bien justement, en fait… est-ce que c’est pas le moment où jamais de se mettre une mine au gâteau du bonheur ? Et encore, Klaus quasi-sobre malgré son petit écart éthylique d’il y a quelques heures, n’a même pas l’intention d’y toucher, en ce qui le concerne. Est-ce qu’on pourrait le féliciter, peut-être ? Klaus considère honnêtement qu’il le mériterait. Quand Five évoque l’apocalypse, Mutt n’y va pas par quatre chemins, mais Klaus n’aurait sans doute pas été plus prévenant s’il s’en était chargé de son côté. Oui, ben oui, faut le dire puisque c’est le cas : une fois de plus, c’est Vanya qui sera responsable. « Vanya, Vanya, Vanya », répond Klaus en déposant sur l’épaule de sa sœur une main rassurante. « S’il suffisait d’avoir déjà fait une connerie pour plus jamais la faire, ça se saurait. » Et lui serait un saint. « Si j’ai bien compris, ce sera pas de ta faute, ou pas vraiment. C’est qu’on va te pousser à bout, tu vois, donc ce qu’on peut faire, c’est éviter que qui que ce soit te pousse à bout, et hop, pas d’apocalypse, et on vit tous heureux dans le meilleur des mondes. Tiens, tu veux pas un petit gâteau pour te détendre un peu ? »
Vanya, qui a perdu toute envie de sourire, semble sur le point de se décomposer. « Vous savez ce qu’on pourrait faire ? On se tape rapidement la causette avec le papounet, et après, on file à Vegas tous ensemble, comme ça, on passe un bon moment, on se détend, et on aura plus besoin de penser à l’apocalypse puisque l’apocalypse a pas lieu, c’est pas du génie, ça ? »
Non, c’est stupide. Mais Klaus, une fois n’est pas coutume, est convaincue de ses dires. Bien vite coupé dans son enthousiasme par un Luther de moins en moins patient.
« C’est la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue. Allez on y va, on va être en retard. » « Sinon, on devrait peut-être pas tous y aller, non ? » suggère Klaus en ignorant totalement Luther. « Si Vanya est déjà sous pression, c’est un peu con d’en rajouter avec notre charmant papa psychopathe, non ? »
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Mutt laissa un peu gérer Klaus, car au final c'était sa famille non ? Bon, d'accord, c'est lui qui a lancé la bombe et... ca rendait un peu tout le monde nerveux et suspicieux. Mutt se demanda s'il avait bien fait de balancer ça comme ca d'ailleurs.
Au final, ce fut Five qui prit la parole en levant les mains et en lâchant:
" Stop vous tous là ! Bien... D'accord, j'ai bien compris... Mutt c'est ca ? Tu sais déjà comment l'apocalypse a lieu et pourquoi on doit te faire confiance ? - Voyons Five... On se connait... Enfin non techniquement pas encore... "
Il tourne le regard vers Klaus et hausse les épaules. Il passe un bras autour de ses épaules, l'embrasse sur la joue et ajoute:
" J'ai prévenu Klaus avant et je pense que je lui ai assez prouvé qu'on se connait bien tous les deux et... Je lui ai dit pour l'apocalypse et d'autres trucs... Après le diner, c'est pas le soucis vraiment. Enfin, Reginald va faire son... Reginald... Vous pouvez vous en douter. Mais le soucis, c'est que la CIA a des vues sur Vanya. Elle pense qu'elle bosse pour le KGB et ils vont vouloir l'emmener et c'est là qu'elle va disjoncter... " Il mine une explosion en riant doucement. Vu la mine défaite de toute le monde. " Enfin non, c'est pas drôle... Pardon... Je... Enfin si on évite ça, qu'on évite qu'elle explose le QG de la CIA qui va croire à une attaque terroriste et une atteinte à la vie de Kennedy... Et bien... Pas de guerre, pas de bombes et on est tous sauvé. "
Mutt s'arrête, il y a un gros blanc. Tout le monde se regarde. Mutt tourne son regard vers Klaus et grimace. Il montre Vanya.
" Faut juste pas qu'elle se fasse arrêter et je pense que ça ira. Il faudrait que quelqu'un soit tout le temps avec elle pour surveiller que... que... ca n'arrive pas. Enfin pour la défendre je parle... Pas pour... Et les ptits gateaux... " Il rattrape le saladier des mains de Five. " C'était juste pour détendre l'atmosphère... Un peu... " - " Pas de gâteau Bien... Je sais pas... On va peut être changer un peu le plan. Je vais voir notre père. " Diego s'avance. Five fait un signe négatif de la tête. " JE vais voir notre père avec Luther et ces deux là. Visiblement, il sait des choses. Je suis d'accord sur le fait de ne pas ajouter de pression à Vanya par contre. Diego, tu t'occupes de Vanya, et Allison tu surveilles que Diego ne fasse pas une connerie ? On fera le point après. "
Vanya râle, Diego proteste, Allison acquiesce simplement. Le groupe se divise en deux. Mutt dépose le plat de gâteau dans des plantes près de l'ascenseur. Ils le récupéreront en sortant non ? Il tire Klaus à l'intérieur de la boite et suis tout le monde. Luther secoue la tête et Mutt sent sa désapprobation. Il voit Five ruminer et réfléchir très rapidement. Mutt se sent nerveux et glisse sa main dans celle de Klaus en la serrant doucement. Ils arrivent à l'étage. La salle a un look très... caraïbe. Une grande table siège au milieu du restaurant. Mutt finit par souffler au creux de l'oreille à Klaus:
" T'as vu, ca marche plutôt bien. Dès qu'on sort d'ici, on se casse à Vegas et... "
Reginald fait son apparition dans les lieux et l'atmosphère change radicalement. Il n'avait vraiment rien à voir avec Indiana celui là et Mutt ne l'avait jamais aimé.
Moses.
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Forcément, Mutt se retrouve obligé de leur rendre des comptes à tous. Klaus a presque envie de s’en sentir affligé, mais dans le fond, il doit bien reconnaître que c’est normal, quand même. Lui, il s’est fait à l’idée de qui était Mutt pour lui (ou de ce qu’il sera pour lui, ou peu importe), il est totalement convaincu de ce qu’il affirme, il a aucun doute à ce sujet, mais tout le monde ne va pas se laisser convaincre aussi facilement. D’autant que pour Klaus… bon, il a clairement été influencé par des sentiments qu’il continue de ne pas tout à fait comprendre mais qui suffisent à lui laisser entendre que ce qu’ils partagent est fort et, surtout, réel. Non, c’est impossible que Mutt mente, et il espère que sa bonne foi finira par ne pas faire de doute. Parce que lui-même le croit. D’accord, sa parole a rarement – pour ne pas dire jamais – servi d’exemple, mais au bout d’un moment… à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles… pas vrai ?
Klaus regarde Mutt tenter de convaincre tout le monde, hoche la tête avec conviction à son propos pour bien montrer à tout le monde à quel point il le soutient à cent pour cent. Il voit bien que tout le monde n’est pas convaincu mais… en même temps, on est d’accord que ça s’invente pas, un truc pareil, pas vrai ? Impossible que ça lui soit venu comme ça, comme une envie de pisser. Allez savoir si tout le monde est convaincu, mais y a au moins Five qui a l’air de bien vouloir croire Mutt, et ça, ça rassure quand même largement Klaus : c’est tout ce qu’il voulait entendre. Finalement, ils vont aller voir le vieil Hargreeves à trois avec Five. Bien. Enfin… à quatre, techniquement, parce que Ben lui colle au train (mais est-ce qu’il prendra la peine d’en parler à qui que ce soit en dehors de Mutt ? Vous pensez bien que non). C’est mieux comme ça. Vanya en a assez sur les épaules. Donc Luther surveille Vanya, Allison surveille Diego, et eux… Five les surveille, faut croire.
Le plan n’a pas l’air du goût de tout le monde, mais pas grave… Klaus, lui, est surtout triste qu’ils renoncent à l’idée de faire gouter au moins un gâteau au paternel Hargreeves. Pourtant, clairement, ça leur aurait fait du bien. Mais d’accord, d’accord. Klaus serre très fort sa main dans celle de Mutt tandis qu’il rejoignent la pièce où une table a été dressée à leur attention. Chelou, la déco… Les mots que Mutt lui glisse à l’oreille auraient presque le don de le faire sourire si Reginald n’avait pas choisi ce moment pour faire son entrée. Le sang de Klaus se glace immédiatement. Toute envie de se marrer l’a immédiatement déserté, là tout de suite.
Reginald les toise du regard et s’installe à table, en les toisant du regard comme avec une autorité qui lui fait clairement froid dans le dos. Il avait oublié ce que ça faisait, de se retrouver dans une même pièce que lui… et maintenant qu’il y pense, il réalise que ça ne lui avait pas manqué du tout. Klaus s’assoit en faisant crisser sa chaise contre le sol, presque mu par une force invisible, quand son paternel fait de même. « Vous n’êtes pas au complet. » C’est un constat tout simple. « Y a eu des désistements de dernière mi… » Reginald ne l’écoute pas, il se retrousse les manches et entame son speech comme si de rien n’était. « En plus d’avoir cambriolé mon labo, libéré mon chimpanzé, être rentré par effraction au consulat, et m’avoir traqué et agressé… » « De quoi ? » Klaus l’interrompt, accusant le regard sévère de son père. « On a fait ça, nous ? Qui a fait ça ? » Il tourne son regard vers Five. « C’est toi, avoue. » Puis vers Mutt. « T’étais au courant de ça, toi ? »
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Mutt n'aimait pas le vieux Hargreeves. Il savait de quoi il était capable et rien que sa présence pouvait rendre l'atmosphère très pesante. Mutt le fixe du regard et s'assoit près de Klaus. Vu que le vieux n'était pas au courant des vrais gosses qu'il avait, il pouvait librement s'en mêler sans soulever des interrogations de Réginald.
Il sentait clairement que Klaus était tendu. Comme à chaque fois d'ailleurs. Il laisse filer la conversation. Il était surtout la en soutien à l'homme qu'il aime. Mutt fronce graduellement les sourcils quand Reginald leur informe certains faits. Ha ouais, il avait peut être oublié.
" Peut être... Heu... "
Dit Mutt en haussant les épaules. Five reprit la parole en levant la main vers Klaus et Mutt pour qu'ils se taisent:
" Nous cherchions des réponses simplement. Nous sommes vos enfants... Enfin pas lui... " Il montre Mutt. " ... Du futur... Vous nous avez adopté [...] " Five continue son laïus alors sur Mutt se penche vers Klaus pour lui parler tout bas. " Ça se règle bien cette histoire. Des qu'on sort, on se tire à Vegas. Je pense que mon vieux sera très bien dans ta villa en attendant et de toute manière... " Il le regarde, a un sourire en coin avant de se reprendre. " ... Il comprendra pas. " - " Vous en avez quelque chose à foutre vous deux ? " Mutt hausse les sourcils en attrapant un biscuit apéritif en le balançant dans sa bouche. " Nan nan continue... Mais c'est pas comme si on connaissait pas l'histoire. Blabla fin du monde... Blabla retour temporel... Et Vanya ! Et c'est dans la poche cette histoire d'apocalypse. "
Large sourire, Five soupire et continue sa négociation. Mutt style de rien attrape une paille de son cocktail et commence à jouer avec en la tournant dans tous les sens, l'air particulièrement concentré. Enfin plus concentré que sur la discussion qui se tramait devant eux. Mutt attrape la main de Klaus soudainement l'observe avant de lui rendre et continuer son manège.
" BIEN ! " Finit il par lancer en faisant crisser sa chaise en se levant. " Vu que les plus importants sont au courant et que bon... On se fait un peu chier... Excusez moi Monsieur... Enfin beau papa... C'est pas que je vous aime pas... " Il réfléchit. " Non en fait je vous aime pas. Faut vraiment être salop pour enfermer un de ses gosses dans un caveau toute une nuit. " - " Quelle insolence... De toute manière je ne pense pas que vous aillez été convié. " Mutt se reçoit une cacahuète sur le coin de la figure. Five ? Luther ? Il n'a pas vu de qui ça venait. " Je dis que la vérité moi ! Faut pas le prendre comme ça. "
Il tire Klaus pour qu'il se lève et qu'il le suive. C'est bon, ils avaient largement fait leur quota et l'aura du vieux l'insupportait. " Viens... On s'en va. " Il se penche vers lui. " Avant que ça dégénère. " Bon il ne sait plus trop. On s'en fout. Y a mieux à faire et Mutt a un nouvel objectif la tout de suite. Il tire la main de Klaus jusqu'au couloir un large sourire aux lèvres. Une fois plus loin, il s'arrête et se retourne vers lui. " Ma vie... Notre vie... J'ai appris qu'il ne fallait pas attendre avant que ça dégénère. Et... Je trouve que c'est pas trop mal la tout de suite. Et autant ne pas perdre de temps... On ne sait pas de quoi demain est fait. Genre d'une Apocalypse par exemple... Alors... "
Il pose son genou à terre et lui sort une bague faite avec sa paille qu'il avait passé son temps à triturer tout le temps du repas. Il lui tend.
" Est ce que tu veux m'épouser ? Enfin... Dans la mesure du faisable, mais je suis sûr qu'a Vegas on trouvera bien un p'tit truc pas très legal... Mais t'es même pas censé exister aujourd'hui... " Il fait une pause avec un grand sourire. " T'as déjà dit oui une fois... Non je veux pas te foutre la pression... Bon okay, l'autre bague était mieux et celle la... " Il la regarde. " J'ai fait avec les moyens du bord et... Ouais je sais ça fait que quelques heures que tu me connais... Moi ça fait une éternité maiiiis... Les plus belles histoires d'amour sont les plus folles non ? Et nous on a toujours été dingues, et cette folie je ne veux plus la quitter. Parce que tu es l'homme de la vie et que j'ai envie de passer le reste de mes jours à tes côtés, qu'importe le monde, l'époque... Qu'on soit sur cette planète ou ailleurs... Tu me fais vivre le truc le plus fort et le plus vrai que j'ai jamais vécu. "
Il se pince ses lèvres pour s'arrêter.
" J'espère avoir été assez convaincant. "
Moses.
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Klaus n’a qu’une seule envie, plus forte que tout le reste, et c’est d’être loin, le plus loin possible de cette pièce oppressante, de cette table à la décoration hasardeuse, de ce père adoptif qui réussit à leur gâcher la vie même quand il n’a pas conscience du rôle qu’il finira par jouer pour eux. Sa présence le glace. N’importe où ailleurs qu’ici. Il affiche un fin sourire quand Mutt lui glisse quelques mots à l’oreille pour lui dire qu’ils fileront à Vegas dès qu’ils en auront fini avec cette histoire. Klaus ne risque pas de répondre non… Ils parlent dans le vide, ça sert à rien… Lui, il a envie… de prendre la fuite, ouais. Et pourquoi pas, après tout ? Il est convaincu que sa famille n’a pas besoin de lui pour résoudre ces histoires d’apocalypse, dans tous les cas. Alors autant se la couler douce en attendant, pas vrai ? Et si ça foirait ? Bah au moins il aurait passé du bon temps avant l’apocalypse, c’est pas mal, non ? Quand Mutt prend congé de Reginald avec une effronterie absolue, Klaus ne peut s’empêcher de rire. Toutes les vérités qui lui restent en travers de la gorge, Mutt n’a aucun scrupule à le dire, et ça fait du bien, putain ! Comme ça fait du bien de constater à quel point Mutt comprend immédiatement ce que lui-même ressent, sans avoir à passer par quatre chemins, sans avoir à lui expliquer. Il sait ce qu’il éprouve dans cette situation, de même qu’il sait ce dont il a besoin, là tout de suite.
Il se laisse donc entraîner à l’extérieur sans demander son reste, en adressant juste de larges signes d’au revoir à sa famille, atterrée, évidemment, par son absence de bon sens – mais eh ! Il ne faut clairement pas lui demander d’en avoir en présence de son interlocutrice. Après avoir fait quelques pas dans le couloir, Mutt s’arrête et, sous le regard décontenancé mais en même temps ravi de Klaus, il se met à genoux et le demande en mariage. Ouais, il ne le connaissait pas y a deux jours, et c’est le bordel total dans sa tête, mais quand Mutt lui demande de l’épouser, il n’hésite même pas. C’est sûr qu’ils sont pas dans la bonne époque, mais dans le pire, ils se démerdent, pas vrai ? Ils savent y faire, après tout. L’impossible est possible, quand Klaus est avec Mutt. Le simple fait qu’ils choisissent d’être ensemble envers et contre tout, dans ces circonstances qui ne s’y prêtent absolument pas, pourtant, en dit long à ce sujet. Klaus glisse la bague improvisée à son doigt sans même hésiter.
« T’as été putain de convaincant », confirme Klaus en attirant Mutt à lui pour venir l’embrasser de toutes ses forces avant de le serrer contre lui. « C’est maintenant ou jamais, pas vrai ? Alors oui, évidemment que je veux t’épouser ! » Alors qu’ils rejoignent leur véhicule, Klaus part immédiatement à la chasse aux précisions. « Donc je t’ai déjà dit oui, hein ? C’était comment notre mariage ? Y avait qui ? Le vieux était pas là, j’espère ? Je suis sûre que ma robe était superbe ! Tu crois qu’on va réussir à me trouver une robe, à Vegas ? Je serai trop triste de me marier dans cette tenue. Et pour les noms, on a fait comment ? Le tien ou le mien ? »
Et le trajet jusqu’à Vegas doit se dérouler ainsi, au gré des différentes informations que Mutt le communique au sujet de ce mariage particulièrement agité qui les a unis pour le meilleur et pour le pire (une formule consacrée qui leur va si bien). Quand ils arrivent à Vegas, Klaus a des étoiles plein les yeux et brûle d’impatience de concrétiser leur projet absolument fou…
« Bon, c’est maintenant qu’il faut qu’on la joue fine », déclare-t-il tandis qu’ils explorent la ville en quête de leur Graal personnel. « Ceinture jusqu’à notre nuit de noces, OK ? ça devrait nous encourager à nous trouver de quoi nous marier rapidement ! »
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Bon Mutt l'avait joué très franche et rentre dedans pour le coup, mais il ne voulait plus manquer un moment avec Klaus. Est-ce qu'ils restaient inconscient vis à vis de l'apocalypse ? Totalement. Dans la tête de Mutt, c'était emballé et pesé, maintenant c'était l'heure de s'amuser un peu et d'aller jusqu'au bout de leurs envies.
Klaus accepta. Le sourire de Mutt en disait long sur ce qu'il ressentait, et il glissa ses lèvres sur les siennes avec fougue, en se collant à lui. Il ne voulait plus le quitter, il voulait tout braver pour lui et il se fichait pas du reste. Il était son tout.
" Alors direction Vegas ! " ajoute-t-il excité comme tout, avant de lui prendre la main et le tirer jusqu'à la voiture. Autant ne pas perdre de temps. Une fois dans l'habitacle, Klaus commence avec son flot de questions. Mutt rit doucement. " Hey... Disons que celui-là, on le fera à notre manière ? Je préfère pas te raconter comme ça s'est passé. C'était totalement le foutoir. Le principal, c'est que tout ait bien fini et qu'on est arrivé à bout. A croire qu'on a la poisse quand on est à deux ! Mais cette fois-ci, je veux croire en la chance. " Il met le contact en route et prends la route, tout en continuant de répondre à ses questions. " On trouvera bien un endroit pour te trouver une tenue, et moi aussi... Après niveau des noms, je t'avoue que je voudrai garder le mien, tu fais ce que tu souhaites. Du moment que je suis avec toi, c'est tout ce qui compte. " Dit-il avec totale franchise.
Il y a de nombreuses heures jusqu'à Vegas. Mutt tient le coup à ne pas s'endormir, il tapa quelques pointes avec la voiture afin de ne pas perdre de temps. Puis la ville arrive devant eux et s'éclaire. Un large sourire s'affiche sur son visage. Il fait de petits yeux en regardant Klaus lors qu'il lui dit qu'il faut faire ceinture jusqu'au mariage. " Et pas juste un p'tit peu ? " Dit il amusé. " D'aaaaaccoooord ! Ceinture ! Faut surtout qu'on trouve quelqu'un qui accepte ici. On peut trouver ça maiiiis... Où ? Tiens et si on allait se prendre un bottin et regarder quels sont les endroits qui peuvent nous marier, on prend les adresses et on teste ? "
Il réfléchissait. Il trouva un endroit pour se garer près d'un diner, il devait y avoir un bottin ou un truc comme ça. Ils allaient essayer de trouver toutes les adresses et les faire une à une. Il se tourne vers Klaus et ajoute:
" Par contre, si tu m'obliges à faire ceinture jusqu'au mariage, j'ai pas envie de courir la ville pour une tenue. Au pire, on trouve genre un mariage naturiste ? " Il explose de rire. " Tu crois que ca se fait ? Enfin... On est à Vegas tu vas me dire ! Mais se marier à poil, ca serait la chose la plus incroyable du monde ! "
Il glisse dehors, et retrouve Klaus avant de rentrer dans l'endroit. Il avait besoin d'un café serré et d'un petit déjeuner avant de partir en quête de lieu pour se marier. D'ailleurs, autant garder le bottin sous le coude pendant leur petit déjeuner.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Mutt n’a pas besoin de dire grand-chose pour que Klaus comprenne que leur mariage avait été un bordel sans nom. Klaus est un peu frustré d’accepter qu’il n’en saura pas beaucoup plus. Peut-être que c’est mieux qu’il en sache le moins possible, d’accord, mais il ne trouve pas ça très équitable, parce que, si ça se trouve, et plus que probablement, lui-même ne le vivrait jamais, ce mariage, alors il ne saurait jamais exactement ce qui aurait pu, ce qui aurait dû l’attendre. En tout cas, peu importe à quel point ce mariage a été terriblement chaotique, ça ne dissuade pas Mutt de réitérer. Est-ce qu’ils ne commettent pas une grosse erreur ? Oh, et puis, au pire, on s’en fiche, pas vrai ? Bien sûr qu’on s’en fiche ! Et royalement, même. Ce qui compte, c’est qu’ils en profitent à fond… Et là-dessus, ils seront toujours d’accord.
Il faut de nombreuses heures avant qu’ils atteignent Vegas, à un moment donné, Klaus ne peut s’empêcher de s’endormir, même s’il s’est exhorté mentalement de tenir le coup pour aussi aider Mutt à rester éveillé. Mais il est par contre bien éveillé et au taquet quand il suggère à Mutt de faire ceinture jusqu’à ce qu’ils soient mariés. Est-ce qu’il y croit vraiment ? Il risque de revenir sur sa décision à la moindre contrariété, mais en attendant, il est plutôt sûr de lui. Mutt suggère de récupérer un bottin et de faire le tour des églises jusqu’à toquer à la bonne porte. Ouais, ça semble être le bon plan, même si ça va aussi demander une énergie que Klaus aurait voulu dépenser autrement. C’est vraiment une épreuve de se marier, apparemment, quelque part, heureusement qu’ils sont bien décidés à faire ça complètement en express, et en se fichant royalement de tout.
« Ah non, pas de mariage naturiste. T’as peut-être déjà eu l’occasion de te marier dans un joli costume mais pas moi, je tiens à ma robe de mariée », déclare Klaus avec un grand sourire. « T’inquiète, je trouverai un truc ! » ajoute-t-il, convaincu que c’est pas les boutiques du genre qui manquent à proximité d’endroits qui vous marient en un claquement de doigts. Bon, se marier à poil, ce serait déjà un bon début, mais passons.
Alors qu’ils s’installent à une table de petit déjeuner, Klaus s’occtroie un repas royal tout en examinant le bottin, en commentant chacun des endroits dédiés au mariage qu’il trouve d’indiqués.
« Celui-là non, c’est clairement tenu par des culs-bénis, celui-là c’est thématiques hawaïenne, faut pas déconner. – Oh ! Je savais pas que c’était déjà possible d’être marié par Elvis Presley dans les sixties, c’est cool, ça, c’est traditionnel ! Tu crois que c’est le vrai Elvis ? » demande Klaus avant de boire une très large gorgée de café. « J’ai un plan, t’interroges Elvis en scred et moi je loue une jolie robe pile dans la boutique d’à côté, et hop, le tour est joué ! »
Et hop, pendant ce temps-là, l’apocalypse. Mais pour Klaus Hargreeves, c’est déjà oublié.
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt ne peut s'empêcher de se marrer ouvertement à l'idée du mariage naturiste et à ce que Klaus lui répondit. Oui, d'accord, il marquait un point mais l'idée aurait pu être hilarante néanmoins. Encore fallait il qu'ils trouvent de quoi s'habiller. Il prend la main de Klaus et lui fait un sourire malin en lui disant:
" Chéri je suis fauché comme les blés. T'as pas pris le bon parti ! Me reste la thune de mon père. On va devoir mettre en commun pour le coup ! "
Oui, Mutt voulait toujours tout prendre en charge mais là, ca allait être compliqué. Il n'avait pas récupérer ses affaires vraiment derrière. A moins que son père ait laissé de quoi faire dans la voiture. Il n'aurait pas fait ca non ? Mutt fixe la voiture en faisant de petits yeux.
" Je fouillerai bien la boite à gants quand on remontra en voiture. " Il se tourne vers Klaus. " On sait jamais qu'un trésor perdu s'y cache ! "
Il observe Klaus faire le tour des adresses, posa sa tête sur sa main et en rigolant de ses différents commentaires. Bon visiblement c'est Elvis qui gagne. Lui qui était déjà un stéréotype ambiant de Presley, il allait pas être déçu.
" Alors si c'est le vrai, fais gaffe, je repars avec... " Dit il en le taquinant avant de rire doucement. Mutt, malgré la fatigue de la route, était de bonne humeur. " Je déconne. Moi tout me va, je m'en fous, du moment que je suis avec toi ! Je passe un des meilleurs moments de ma vie... " Il piquait pourtant un peu du nez. " Par contre, je vais te laisser conduire pour aller trouver ces merveilles. Le café ne sera pas assez, et j'avais déjà un cocard au premier mariage, on va éviter les poches. "
D'accord, il venait de balancer une information sur l'autre mariage qu'il n'aurait p'tet pas dû balancer. Il était fatigué et il se laissait parler. Il se passe un main sur le visage et fait un sourire à Klaus avant d'ajouter.
" Longue histoire. Et je sais pas si tu vas te marrer ou pas, mais le jour J, je t'assure que ca t'a pas fait énormément marrer. Promis, je fais pas de connerie ! "
Il prend son café et commence à le boire doucement, ayant bien écouté le plan de son fiancé.
" D'accord Klaus ! On fait tout ça ! Et je t'avouerai tout, mais après la bague au doigt passé... Au fait... " Il fronce les sourcils. " Ils fournissent les alliances ou on doit s'en trouver ? "
Moses.
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« Mettre en commun, ça suggère que j’ai quelque chose, c’est chou », répond Klaus avec un grand sourire quand Mutt lui fait remarquer qu’il est fauché comme les blés et qu’il n’aura définitivement pas de quoi lui offrir la robe de mariée de ses rêves.
En vérité, il s’en fiche, tout est fait à l’arrache et ça lui va très bien. La robe, ils pourront toujours la chourrer en douce et la rendre ensuite, ils ne seront pas à une insanité près, pas vrai. Et lui, de son côté, tout ce qu’il souhaite en cet instant c’est se marier avec ce mec qui a déboulé dans sa vie comme une tornade et l’a changée du tout au tout. Pour le meilleur ? C’est bien possible. Pour le pire ? C’est très probable.
« Dans la richesse comme dans la pauvreté, pas vrai ? » ajoute-t-il avec un large sourire. Il meurt d’envie de presser ses lèvres contre les siennes, mais se retient de justesse.
Klaus hoche la tête quand son interlocuteur lui dit de fouiller la boite à gants, voir s’ils n’y trouveront pas un quelconque trésor inexploré. Effectivement, s’ils le peuvent, autant en profiter. Il fait mine de grimacer quand Mutt prétend qu’il serait capable de partir avec Elvis si c’était lui qui organisait leur mariage.
« Je vaux au moins trois Elvis, déconne pas », répond Klaus avec bonne humeur.
Après quoi Mutt lui assure que pour sa part, tout lui va. En vérité, c’est assez réciproque, l’essentiel, c’est qu’ils soient ensemble. Oui, mais autant faire en sorte que c’est le mieux possible. Klaus s’apprête à répondre que conduire ne le dérange pas du monde, et que l’essentiel, quand même, est qu’il ne s’endorme pas devant l’autel. En vérité, peut-être qu’ils devraient dormir un peu avant de décider quoi que ce soit, mais Klaus a envie de se précipiter pour tout et de n’attendre pour rien. Ceci dit, il oublie ce qu’il voulait répondre quand Mutt lâche l’info de trop, cette histoire de cocard.
« J’ai quand même le droit de savoir ce qui t’a valu un cocard ou pas ? »
Il n’a pas envie de s’en formaliser, mais ça lui rappelle qu’il y a plein d’aspects de la vie de l’homme qu’il veut épouser qu’il ne connaît pas, plein d’aspects d’une vie supposée être la sienne. Il sait que c’est différent, maintenant, ils partent d’un nouveau pied – et c’est du grand n’importe quoi. Mais quand même.
« Tu sais que promettre de tout m’avouer APRES qu’on soit mariés, c’est super suspect. T’es un baron de la drogue ou ça se passe comment ? Je dois m’inquiéter ? »
Klaus baisser les yeux sur les prospectus pour se renseigner sur ces histoires d’alliance, finalement, il trouve un paragraphe qui les éclaire un minimum.
« Ils les fournissent mais va falloir raquer de nouveau. » Klaus l’observe un moment. « Mutty… Tu veux pas juste me raconter ce qui s’est passé pendant notre mariage ? Je te jure que si tu m’expliques pas, je vais paniquer, je vais penser qu’à ça, et je vais pas réussir à penser à autre chose. »
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt fait un petit sourire quand Klaus lui avoue qu'il n'a rien du tout non plus. Ca n'est pas grave, ils se débrouilleront et ils sont ensemble, c'est le plus important. Qu'importe le mariage qu'ils vont faire au final, Mutt ne changerait jamais rien. Dans son avenir, il ne se voyait qu'avec Klaus.
D'accord, Mutt était parfois un peu trop tatillon pour vouloir offrir le meilleur à son autre. Toujours. Il ne voulait pas que Klaus manque de quoi que ce soit, et il avait cette tendance à vouloir tout gérer. Et ca avait failli tout faire foirer une fois.
" T'as raison. C'est pas grave si on fait avec les moyens du bord. " Il rit à ce qu'il dit pour Elvis en se mordant légèrement la lèvre inférieur, ne pouvant se résoudre à le regarder avec tout l'amour du monde. " Il n'a jamais fait le poids à côté de l'amour de ma vie. "
Mais peut être avait il dit le mot de trop à Klaus et le voilà qu'il commence à cogiter. Mutt ne voulait pas en parler car Klaus n'avait pas toute la situation en tête. Pas ce Klaus là. Et peut être que ses conneries du passé méritaient qu'on les foute dans le placard une bonne fois pour toute non ?
" Tu m'as quand même épousé vrai ? Donc... "
Il essaye de garder le secret mais il voit bien qu'il fout Klaus dans un réel désarroi. Il se secoue la tête, il n'aime pas le voir comme ça. Et puis tant pis... alors qu'il est près de lui, il se penche et passe ses bras autour de lui dans une étreinte forte. " Je t'aime tellement. " lui souffle-t-il doucement à l'oreille. Il laisse glisser son nez un instant dans le col de sa chemise, en s'imprégnant de son odeur, il se recula et prit son visage.
" Bien ! J'ai peut être fait une connerie ou deux. " Il soupire, laisse glisser ses mains dans les siennes. " Disons qu'on était ultra raide et plus les histoires d'hôpital. Je vais pas te faire un topos là dessus. Mais j'ai dû payer les frais et... on était dans la grosse merde financière. Y'a eu ce gars que j'aimais bien qui m'a proposé... de l'argent facile et... j'ai accepté. Je me suis retrouvé dans une histoire de braquage mais... promis ! " Il sert ses mains dans les siennes. " Je fais pas parti d'une mafia ou autre, j'ai juste... déconné une ou deux fois. Et je voulais tellement te faire plaisir et t'offrir le mariage de tes rêves. Sauf que j'ai un pote qui... " Comment lui expliquer. Ha oui, Klaus pouvait comprendre le truc. Il avait été comme Peter. "... Un pote qui était un super qui est intervenu pendant le braquage et qui m'a passé un gros savon, et okay... il m'a cogné pour me refoutre les idées en place... La veille du mariage. " Le braquage ou la beigne ? " Après bon... entre ma famille et ta famille, je ne peux pas te dire que ca a été le mariage le plus calme qu'il soit. Notre chien a bouffé nos alliances la veille aussi. On a dût attendre et fouiller dans la merde du chien... Y'a eu quelques accrochages entre nos pères respectifs aussi. T'as décidé de pourrir aussi une de tes belles sœurs que tu peux pas piffrer... Tu étais insupportable face à elle, et j'ai eu peur que... Enfin... " Il hausse les épaules. " ... la base d'un mariage chaotique mais... fait dans les règles de l'art... "
Moses.
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Au fond, même s’ils doivent se marier en tordant un morceau de serviette pour en faire des alliances, dans le local à ordures d’une église chipos de Vegas, devant un sosie de faux Elvis, Klaus réussirait quand même à y trouver son compte, parce qu’il est seulement heureux de pouvoir se laisser entraîner dans la folie où l’entraîne Mutt… Quand on a fini par atteindre ce stade de déraisonnable et d’inconscience, y a pas grand-chose d’autre qui importe, dans le fond… Ils font les choses comme ils veulent, n’importe comment, et rien ne compte sinon leur folie commune, que Mutt entretient plus fort encore quand il affirme qu’il est l’amour de sa vie.
Sauf qu’il comprend quand même qu’il y a des choses qu’on ne lui dit pas. C’est normal, c’est impossible que Mutt lui ait tout dit en si peu de temps, mais Klaus a quand même envie de savoir, besoin de savoir. Alors même s’il n’a pas non plus envie de gâcher le moment, il a besoin de mieux comprendre la connerie dans laquelle ils se sont tous les deux fourrés lors de leur précédente union… Et il se dit que Mutt lui doit bien ça. Au point où ils en sont, après tout… Et puis, il est convaincu qu’il ne changera de toute façon pas d’avis, qu’il en sera bien incapable, quand il sent les bras de Mutt s’enrouler autour de son cou et qu’il lui glisse à l’oreille qu’il l’aime. Qu’il l’aime tellement.
Il dit qu’il a fait une connerie ou deux, tout en serrant ses mains dans les siennes. Une connerie ou deux, ça peut tout et rien vouloir dire, venant de sa part, en tout cas, Klaus ne va pas mentir, il est clairement curieux… Et un petit peu inquiet quand même. Il pense que rien de tout ce qu’il dira ne changera ce qu’il pense de lui dans tous les cas, mais il a en revanche besoin de savoir. Ils avaient pas un rond, ça c’est pas une surprise, et Mutt s’est laissé entraîner dans une affaire de braquage… Sérieusement ? D’accord, tout le monde peut faire des conneries, mais celle-là, elle est raide, quand même.
« Attends, tu t’es quand même pas amusé à braquer je sais pas quoi la veille de notre mariage, tu déconnes, là ? »
Après, que le mariage n’ait pas eu lieu de façon sereine étant donné les énergumènes de leur famille, disons que ça tombe sous le sens, en revanche. Et ça ne l’étonne pas. Après, ça, ça fait partie du charme de n’importe quel mariage selon lui : il faut que ça se crêpe joyeusement le chignon dans l’assistance, sinon ce n’est jamais qu’un faux mariage, et c’est forcément décevant. Il se détend en entendant l’histoire du chien bouffeur d’alliances. Ça, il trouve ça hilarant, et ça lui fait oublier ces histoires de braquage. Enfin… pas oublier complètement non plus, ceci dit.
« Notre mariage devait être chaotique, c’est la base, mais franchement, cette histoire de braquage… et j’étais au courant de ça, au moins ? » il demande sans savoir s’empêcher de rester bloqué sur ce « détail ».
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
D'accord Mutt se sentait agacé et il savait que ca n'était pas bon et Klaus restait fidèle à lui même. Il savait poser les questions qui avaient tendance à l'irriter. -même s'il l'aimait de tout son coeur- Il faisait la moue, se plongea le nez dans son café. Et qu'est ce que ca pouvait lui faire vu que de toute manière, ca ne s'était jamais passé au final ? Il soupire, il avait pas envie de se prendre la tête.
" Klaus... j'ai pas envie de me prendre la tête. " Il renverse son café sous l'énervement. " Merde... Fais chier... " Il attrape des serviettes pour essuyer la table. " D'accord, oui... Mais c'est pas comme si ca s'était passé et on s'est quand même marié. J'aimerai avoir des preuves de notre mariage mais... non. Je n'en ai pas ! "
Il soupire, finit de retirer le reste de café sur la table et repousse sa tasse. Il se tourne vers Klaus et lui prend les mains. Il soupire longuement et lui fait un sourire.
" T'as toujours eu le chic pour poser les mauvaises questions. " Dit-il franchement mais avec douceur. Il sourit. " Là, on peut se refaire un mariage, sans braquage. " Il rit doucement. " D'accord le notre était plutôt du genre... très organisé, trop organisé. Mais c'est ma faute. J'aime bien quand tout soit carré. Je ne sais pas lequel de nous deux étaient le plus stressé. "
Il fait une grimace, et baisse la tête. Il ne voulait pas lui mentir, il lui avait trop menti par le passé, mais en même temps, il ne sait pas si ce Klaus là allait lui pardonner toutes les merdes qu'il avait commise. Il ne voulait pas qu'il file si près du but et il aurait le coeur déchiré.
" On avait... des soucis d'argent et j'ai été con. Et... Je le confesse, je t'ai menti là dessus pour ne pas t'inquiéter et j'ai suivi les mauvaises personnes. " Il prend une nouvelle inspiration et reprend. " Et si je te dis tout ca maintenant c'est parce que je ne veux pas te mentir et... on s'en fout, ca ne s'est jamais produit et... " Il montre la voiture de location d'un geste de la tête. " Regarde nous, on est toujours aussi fauché. Fauché mais amoureux. Vivre d'amour et d'eau fraiche nous ressemble beaucoup. " Il prend le visage de Klaus entre ses mains. Sent un regard au comptoir. Il se ravise, il n'a pas envie de réitérer le bordel du Diner près de Dallas. " On finit de prendre ce petit dej, et on trouve nos Elvis ? Au final, on s'en fout de... faire ca en grand ou pas, c'est juste nous qui comptons non ? "
Moses.
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Klaus n’a pas spécialement envie de plomber l’ambiance, mais il ne peut pas non plus faire comme si de rien n’était, il ne faut pas exagérer, pas quand cet homme qu’il a semble-t-il aimé avant même de le connaître et qu’il s’apprête à épouser lui apprend que la veille de leur mariage alternatif, il avait commis un braquage. Non, il n’aime pas voir Mutt dans cet état, mais qu’est-ce qu’il est supposé faire ? Se taire et faire comme si de rien n’était ? Eh bien non, il ne se sent pas de faire une chose pareille, il ne se sent pas de faire comme si de rien n’était, quand bien même, quand il voit Mutt ainsi énervé, il a directement envie de l’aider et de le rassurer, c’est plus fort que lui… il est plus instinctif pour lui de chercher à le protéger que de le blâmer… Et il a presque l’impression d’être fautif, au final, dans cette situation.
« Désolé, je disais pas ça pour te braquer », se sent-il obligé de s’excuser quand même quand Mutt lui parle de leur mariage. « Hum.. pardon pour le jeu de mots, c'était pas volontaire. »
Klaus, s’il doit envisagé de se marier, n’envisage franchement rien d’organisé ou de carré, il serait plus angoissé qu’autre chose à cette idée, mais il veut bien croire qu’il y ait consenti, de son côté,parce qu’au final, ce qui importait, c’était eux, et qu’il se marie avec lui. Est-ce que ce n’est pas encore et toujours le cas, là, maintenant ? Si, bien évidemment que c’est toujours le cas, et ça sans l’ombre d’un doute, vraiment. Si bien qu’encore maintenant, alors qu’il sent bien que Mutt se dérobe et ne parle qu’à demi-mots de ce qui l’a poussé à de telles extrémités, il accepte de ne pas lui en tenir rigueur. Après tout, techniquement, c’est quelque chose qu’il n’a même pas fait, pas vrai ? Comme, pour plus d’équité, il était préférable qu’ils reprennent cette relation que de zéro, puisque dans tous les cas, il n’y a que dans un sens que cette dernière fonctionnait véritablement.
« Exactement, moi ça me va de vivre d’amour et d’eau fraîche. Et ça m’ira toujours de vivre d’amour et d’eau fraîche. »
Klaus affiche un sourire. Quand Mutt prend son visage entre ses mains, il meurt d’envie de l’embrasser. Sur le moment, Klaus a complètement oublié où ils se trouvent et ce qu’ils risqueraient à s’afficher ainsi publiquement… Heureusement, c’est Mutt qui, le premier, prend conscience de ce qu’il y a autour d’eux, et en effet, c’est une bonne chose qu’ils se ravisent. Ils se rattraperont une fois mariés. En attendant, hors de question de vivre dans le « péché », pas vrai ?
« Y a rien qui compte, à part nous », confirme-t-il avec un fin sourire avant de reporter son attention sur le contenu de son assiette, qu’il finit à toute vitesse.
L’instant d’après, ils partent en quête de l’Elvis miraculeux qui leur permettra de se marier en dépit de l’illégalité de la démarche. Quand Klaus découvre un Elvis qu’il devine être gay comme pas deux, il comprend qu’il est bien tombé. Le type leur ait comprendre avec des sous-entendus plus lourds que lui (parce que cet Elvis pèse clairement son poids) qu’il est en mesure de les aider. Parfait, parfait. Dès qu’ils seront prêts, ils pourront se marier.
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Mutt H. Jones
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D'accord Mutt se trouvait agacé mais il ne voulait pas que Klaus se sente mal à cause de ça. Il ne voulait clairement rien cacher mais... a quoi bon ressasser une vie qui n'a jamais existé dans cet espace temporel ? Qu'il n'existait que dans sa mémoire au final. Quand Klaus fait une blague sans le vouloir, Mutt fait un sourire en coin.
" C'était drôle. " Il rit doucement pour le rassurer. " Vraiment ! Et j'ai pas envie d'en parler car on s'est déjà disputé là dessus et j'ai pas envie qu'on remette le couvert. L'histoire est réglée et comme je t'ai dit: elle n'a pas lieu d'être ici. "
L'humeur remonte quand Mutt essaye de faire passer les choses par de l'humour et il réussit bien son coup. Qu'importe s'ils ont un mariage grandiose ou le mariage le plus pourrit du monde. Le principal, c'est qu'ils soient ensemble et qu'ils se lient à jamais pour l'éternité. Même si pour Mutt c'était déjà le cas.
Une fois leur collation terminée, il était temps de se remettre en route pour chopper un endroit pour leur mariage. Ils trouvent alors à cette fameuse adresse avec un Elvis, loin de l'idée que Mutt pouvait se faire d'Elvis, -on va pas se mentir- un endroit pas mal pour réaliser leur désir le plus fou: se marier en toute illégalité. Au final, le type leur propose aussi un package avec les costumes loués pour l'occasion ou plutôt la robe et le costume. Mutt ne fera pas son difficile et quelque chose de simple ira. Ils avaient même le droit à des alliances - bon on est loin de l'or, c'est plutôt en acier inoxydable mais comme ils l'ont dit: ils s'en foutaient et Mutt s'en foutait. Qu'importe ce qu'il aurait au doigt, ca sera son engagement qui comptera plus que tout au monde.
Mutt s'était dépêché à se préparer. Un peu nerveux quand même et attendant dans cette drôle de chapelle, alors que ses yeux se glissaient sur la décoration outrageusement outrageante du king. En plus du Elvis qui faisait aussi prêtre par la même occasion et qui le regardait avec un peu trop d'insistance. Mutt n'attendait qu'une chose, c'est que Klaus rapplique, qu'ils fassent leur petite merde et qu'ils aillent consommer leur nuit de noce dans le motel du coin.
Une sorte de musique retentie et voilà que le Elvis en question se met à chanter. Mutt a un visage figé, en se demandant s'il devait le prendre au sérieux ou finalement fuir à toute jambe. Mais il oublia bien vite cette option de fuite lorsque son regard capte celle de sa moitié...
Moses.
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Klaus a envie de répondre que c’est pas juste, au fond, parce que si Mutt a déjà eu le droit à sa dispute en bonne et due forme à ce sujet, ce n’est pas son cas à lui, ceci dit ce ne serait clairement pas très juste compte tenu du fait que son lui alternatif avait de vraies raisons de se disputer avec Mutt alors qu’en l’occurrence, ce dernier n’a, techniquement rien fait. Ceci dit, il avait pas forcément eu l’intention de se disputer non plus, il avait juste voulu des explications. Parce que même s’il a l’impression de le connaître par cœur, Klaus est quand même obligé d’avouer qu’il ne sait en fin de compte pas grand-chose de l’homme qu’il s’apprête à épouser sur un coup de tête… Mais tant pis, de toute manière, il n’a pas l’intention de changer d’avis. Évidemment qu’il va épouser Mutt. Dans toutes les dimensions où ils se rencontreront jamais, ils se marieront toujours. C’est comme ça. C’est écrit. Parce qu’ils sont faits l’un pour l’autre, un point c’est tout.
Donc d’accord, il accepte de clôturer le sujet, bien plus impatient, dans tous les cas, de faire une nième folie avec celui dont il n’a eu que peu de mal à avoir la conviction qu’il était bel et bien l’homme de sa vie. Alors, dès lors qu’ils ont fini de manger, ils vont trouver leur Elvis providentiel, et le type est aussi adorable que conciliant envers eux : costumes de location, alliances bon marché… ça aurait quand même l’air d’un vrai mariage -parce que rien à foutre que ce soit illégal, ça le sera à leurs yeux, un point c’est tout.
Klaus est ravi d’enfiler une robe d’occasion et un voile qu’il estime lui aller à ravir. Il est surexcité au moment de pénétrer dans la chapelle. Loin de l’angoisse que l’on impute généralement aux jeunes mariages, sans doute parce que l’affaire est trop précipitée pour lui laisser le temps de céder à la moindre forme de panique. La musique imprègne les lieux, ils ont le droit à un petit concert privé d’un Elvis à la voix de crécelle. Vraiment, aucune comparaison possible avec l’originale, mais Klaus s’en fout, au final, il est juste super heureux, et il s’en fout de par qui leurs noces sont officiées ou encore du fait qu’elles sont officieuses. Non, ça n’a aucune forme d’importance. Ce qui compte en revanche, c’est ce qui les unit en cet instant, et à partir du moment où ils s’installent l’un en face de l’autre, et que le regard de Klaus se plonge dans celui de Mutt, tout le reste, absolument tout le reste, ne peut avoir l’ombre de la moindre importance à ses yeux.
La suite se passe comme dans un rêve. Faute de préparation, Elvis-bis leur souffle à l’oreille ce qu’ils doivent se dire et quoi faire… En revanche, au moment de dire oui, il n’y a aucune forme d’hésitation de la part de Klaus, qui formule sa réponse avant même, seulement, que la question fatidique soit formulées. Et au moment d’embrasser le marier, il s’empare des lèvres à lui en arracher le souffle.
« Tu sais ce qui nous attend pour notre nuit de noces », souffle-t-il tout contre ses lèvres.
Une apocalypse, très certainement, parce que tandis que les deux sont manifestement trop occupés à se dire oui, le pire est définitivement en préparation.
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Mutt H. Jones
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▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Le temps semblait alors s'étirer d'une drôle de manière lorsqu'il se retrouve devant Klaus, son regard perdu dans ses yeux, buvant chacune de ses paroles bien qu'elles soient dictés par le fameux Elvis du pauvre. Au final, il était dans sa bulle. Ca n'était pas la première fois qu'il vivait cet instant, mais il pourrait le revivre encore et encore sans s'en lasser tellement il vivait ce moment comme étant précieux. Ils s'échangent leurs vœux avec intensité avant de glisser leur bague et Klaus le surprend à l'embrasser avec une réelle fougue qui lui couple le souffle sur l'instant. Il lui rend le baiser avec force, aillant du mal à décoller ses lèvres des siennes.
Aux paroles de son nouveau mari, il ne peut s'empêcher de sourire. Oui, il savait bien. Ils allaient rapidement se trouver un Motel et profiter comme il se doit de ce mariage fortuit. Il se sentait revivre, son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, il avait des étoiles pleines les yeux et des papillons dans le ventre. Une douce euphorie s'emparait de lui.
Mais pour combien de temps ?
Mutt embarque Klaus vers la voiture de location de nouveau, serrant sa main dans la sienne. Ils allaient profiter de ce moment comme jamais. Il grimpe dans la voiture, sent quand même la fatigue le prendre, alors il glisse ses mains sur l'autoradio.
" On se trouve le premier Motel potable qui passe et on se tape la meilleure nuit de noce de tous les temps... Enfin, faut que je me trouve un café avant ou alors que je dorme une trentaine de minutes pour que je sois le plus performant tout à l'heure. " Dit-il avec un sourire taquin.
Il démarre et se met en route tranquillement, un large sourire aux lèvres, il gare la voiture sur un parking en face d'un Motel plutôt sympa qu'il se rend compte alors des annonces qui passent à l'autoradio.
" [...] Tentative d'assassinat du président Kennedy mais il est sauf. L'armée américaine voit ici une tentative de l'URSS de tuer le président et décide d'envoyer des missiles nucléaires sur la russie... " Mutt se fige, ses mains tremblent, il lève un regard vers Klaus.
" C'est pas... " Il augmente le son mais la suite est tout aussi abominable et il se rend compte qu'ils ont loupé un truc. Mutt finit par appuyer sur le bouton pour éteindre l'autoradio rapidement. Il n'arrive pas à parler, et s'il n'avait jamais ressenti une peur aussi sourde en lui, et pire que celà: Il se sentait coupable. Il dit à mi-voix, une voix tremblante. " ... C'est ma faute... Merde... Si j'étais pas intervenu... " Il pensa à ses parents, à cette vie qui allait s'éteindre, il lève à regard vers Klaus. " Je... nous ai tué... On est condamné... Je... Merde... "
Il ne se sentait pas bien pour le coup, car la fatalité de cette fin du monde n'allait pas tarder et elle allait les terrasser. Il n'y avait aucun endroit pour se protéger. Il ouvre la porte de la voiture, et ne peut s'empêcher de renvoyer son petit déjeuner au sol. Il fallait qu'il se calme et qu'il respire mais plus facile à dire qu'à faire. C'est la chute émotionnelle en l'espace de quelques minutes.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.