"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Best défiler de ma vie, même si avec Klaus ont avaient pas tenu longtemps. Attention l'alcool est dangereux pour votre santé "mouahahahahahahah" , personne n'a vomi dans les vêtements, donc ça va, par contre, ils sont confortables, oh oui. J'avais allumé la musique pour la mettre à fonds, bien au bout de deux ou trois défilées, des moitiés de défilées ça compte ? Bien ont avait fini par ronfler comme des bienheureux parmi les robes, jupes, manteaux et oui ... Je faisais du bon boulot, c'était du bon, c'était confortable, j'avais juste légèrement baver sur une robe, mais tout va bien. C'est après du café et cigarette (what ?), que j'avais fini par me réveiller, Klaus aussi, d'ailleurs, il avait fait vite à dire "mon homme" et il était parti à toute vitesse, qu'est ce que ça avait été amusant de le voir filer en robe, avec des chaussures à talon, tout de même, la prouesse de filer à une allure de fou sans même tomber ! j'en aurais applaudis, si je n'avais pas encore eu la tête dans le c*l.
Aujourd'hui il y avait eu du changement dans ma vie, en très peu de temps et j'en avais vider des bouteilles de whisky, tout en pleurant, mon eyel liner ayant coulé partout sur mes tissus, ce qui m'avait encore plus fait pleurer. "Mes veeeetements !!!!!!" , après j'étais passé par la phase colère, c'est à dire, accomplir le rituel de brûler toute les affaires de mon ex, en tirant la langue et en parlant latin, alors qu'est ce que j'avais raconté, je n'en savais rien, c'était sans doute du n'importe quoi, breeeeef .... C'était fait, c'était brûlé, ça faisait du bien, ça soulage, sinon je brûle le mec "Estella ... Tu as des idées bizarres toi ? Bizarre, c'est mon deuxième prénom ma chérie". Me remettant doucement, j'avais repris mon boulot et Klaus il me manqué, il m'avait tellement fait rire, j'avais envi de le voir pour rire un peu, pour faire un défiler, puis ce corps ... Ce corps ... Cette taille, cette carrure, il avait tout pour lui, puis même, au niveau du caractère, il avait son caractère et je me sentais moins seule en ce monde. Heureusement que j'avais les vêtements et Buddy, Buddy mon petit chien, je l'avais adopté, le pauvre était dans une poubelle, l'humain est immonde euuurk. Alors j'avais de nouveau allumer la musique, de la musique qui bouge je vous rassure, puis je mettais mise au travail, coudre, filer, tisser et tout ce qui va avec vous savez, c'était revenu aussi vite que c'était parti ! même Buddy avait son pull de saison, oui bien tant qu'à être styliste, j'en faisais profiter mon chien na ! D'ailleurs parlant de Buddy, il se précipita à la porte tout en aboyant et j'eu un rire. "Doucement Buddy, il ne faut pas abîmer les mannequins" dis-je en prenant mon petit chien dans les bras, puis avec sa patte je fis un coucou à Klaus "Bonjour, elle m'a trouvée dans une poubelle tu sais, l'humain il est vilain sloup sloup" dis-je en explosant de rire, pour reposer Buddy "Comment ça va ma crème ?"
Bizarre, comme dans le même temps et sans s’en rendre compte, Klaus et Estella étaient passés exactement par le même état : une rupture douloureuse qui leur avait fait complètement péter un câble et fait faire n’importe quoi. Il semble que, en parallèle, ils se soient l’un comme l’autre remis de leur mal de cœur… Pour Klaus, en même temps, le cœur brisé avait été réparé par le retour de Mutt dans sa vie… et depuis, il va mieux, et même, il est très sain, plus sain qu’il ne l’avait été depuis… trèèèèès longtemps. Il ne fume plus, il ne se drogue plus, il ne boit plus… autant dire que le sevrage n'a pas été simple, surtout au début, et il continue de ne pas être simple. Il lui arrive encore parfois d’avoir des épisodes de crises, des moments de manque intense qui influent sur son caractère, mais il tient bon… et l’air de rien, il est même sacrément fier de lui.
Il a un peu hésité quand Estella lui a proposé de passer dans sa boutique. Pas parce qu’il n’avait pas envie de la revoir, bien au contraire, mais parce qu’il s’inquiétait un peu de ce qu’il serait capable de faire en sa présence. La dernière fois, ils avaient fini dans un état complètement pitoyable, absolument bourrés autant l’un que l’autre. Il n’est pas totalement convaincu qu’ils aient une très bonne influence l’un sur l’autre au bout du compte. Mais en même temps, au-delà du fait qu’elle lui a proposé du boulot et que ce serait quand même pas mal de gagner un peu de temps à autre, il l’aime bien, Estella, et il garde un excellent souvenir de la soirée qu’ils ont passée ensemble. Alors non, il n’a pas eu envie de la ghoster, et quand elle a suggéré qu’il vienne la voir à sa boutique, il a directement dit oui.
Alors qu’il arrive au niveau de la porte, il se retrouve accueillie par une adorable boule de poils qui aboie avec enthousiasme. Tiens, Estella a donc un chien ? Il ne se souvenait pas de ça. Ou bien elle lui en avait parlé et il était trop torché pour s’en souvenir ? Il a envie de croire que s’il avait été là, il s’en serait souvenu quand même ! Estella vient prendre le chien dans ses bras pendant que Klaus ouvre la porte.
« L’humain est monstrueux mais toi tu es un véritable amour, regarde-moi ça ! » s’extasie-t-il en se penchant sur la créature à quatre pattes pour le couvrir de caresses. « Il m’aime déjà, t’as vu ? » dit-il avec un grand sourire.
Il adore les chiens et les animaux, mais évidemment, il n’en a jamais eu – enfin, à part son poulpe portatif, quoi –, il serait franchement heureux d’en avoir un. Il se demande si ça plairait à Mutt, un chien… tiens, c’est bientôt Noël, maintenant qu’il y pense. « Je vais bien. Désolé pour le silence radio, j’ai… géré pas mal de choses ces dernières semaines. » Il la regarde. « Comment tu vas toi ? Quoi de neuf ? T’as de nouvelles tenues à me montrer ? Dis-moi que tu as de nouvelles tenues à me montrer ! Mon corps est prêt ! » décrète-t-il, presque trop sérieusement, en réalité.
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Oh oui Buddy était mon pote ! bon d'accord c'était un chien et alors ? Les animaux sont incroyables et Buddy avait déjà été d'une grande aide ! lors de mes moments de solitudes, à pleurer à chaude larme devant la télé tout en mangeant du chocolat, Buddy venait me voir, il s'allongeait et je dans ces cas la, je pouvais reposer ma boîte de chocolat et prendre Buddy dans mes bras, continuant de pleurer, et lui léchant mes larmes, il était un véritable amour. J'allais mieux à présent et j'avais fait en sorte que ce petit loulou ait tout ce qu'il lui faut. Je fus heureuse de le présenter à Klaus, d'ailleurs Buddy se précipita vers lui et alors que je faisais les présentations, à ma façon évidemment, j'eu un sourire, tout embrassant mon petit chien."Ouiiiiii il est tout content de faire ta rencontre" dis-je en reposant Buddy qui à présent faisait la fête à Klaus. Demandant à ma crème (oui le surnom avec moi, va falloir s'y faire) comment ça allait, celui-ci me répondit, qu'il avait eu pas mal de chose à gérer. "Moooh mon petit chat, tu veux me raconter autour d'un café ? J'ai fermé le bar ... Enfin disons qu'il n'y a plus d'alcool, j'ai tout bu j'ai rien racheté depuis bref ...". Ah oui, après avoir vidé toute les bouteilles, après les gueules de bois et autres misères que j'avais eu, il était hors de question je repense à l'alcool, c'était fermer pour un long moment. A la place, j'avais surtout misé pour du café, cappuccino, thé, chocolat (et bam sur les hanches le chocolat). Puis j'eu un rire aux paroles de Klaus "Ohhh ton body est ready ? Alors oui j'ai des nouvelles tenues, j'ai laissé mon art s'exprimer et j'ai hâte de voir ce que ça va donner sur toi" dis-je toute enjouée applaudissant déjà dans mes mains, puis filant vers mon salon, Buddy aboyant sur mon passage, celui-ci tout content de voir que j'avais retrouvé le sourire. Mais c'est que j'allais devenir gaga de mon petit chien moi." Regarde déjà Buddy ! petit look de noël, il a son pull et quand je le sors, il a même un manteau, il porte tellement avec classe, je crois que je vais aussi me lancer dans une collection animaux, mais je vais déjà m'occuper de l'animal qui est en toi grahou" fis-je en rigolant, tout en fouillant dans les tenues que j'avais crée. "Bon je n'ai pas été aussi créative que d'habitude, tu sais ... J'ai fait un peu n'importe quoi, ensuite j'ai regardé des séries à l'eau de rose, avant de passer à des séries de zombie tout en mangeant du chocolat, puis tadaaaa ! je vais mieux, puis j'avais envi de te voir aussi, tu m'a manqué". Klaus m'avait manqué ? Oui même moi je pouvais être faible, mais chut c'était un secret. Enfin disons que je n'avais pas grand monde ici ... Si ce n'était personne, oh il y avait un Dieu de la discorde et du chaos, blablabla ... Mais ce n'était pas pareil.
« Oh sérieusement ? Tu sais quoi, ça tombe bien, je bois plus. Plus. Une. Goutte. On se soutiendra dans l’épreuve, comme ça », répond Klaus, étonnamment enthousiaste à l’idée de troquer un bon whisky contre une tasse de café.
C’était une de ses appréhensions à l’idée de revoir Estella. Oui, il l’aime beaucoup, ils se tapent de bons délires ensemble et il n’avait pas envie de la perdre de vue, mais dans le même temps, il ne voulait pas que sa présence le fasse retomber dans ses anciens travers. Il voudrait affirmer qu’il est largement capable de résister à la tentation, mais c’est faux. Il sait qu’il ne lui faudrait pas grand-chose, et il n’a clairement pas envie de tenter le diable.. Il sait qu’il peut facilement être faible dans ce genre de circonstances. Visiblement, elle en a traversé des vertes et des pas mûres, elle aussi, et c’est bien, ils vont pouvoir en parler à tête reposée, sans être encore dans le vif du pire état dans lequel ils pourraient bien se trouver. Là, ils sont de bonne humeur, ils vont bavarder, Klaus va essayer plein de tenues plus belles les unes que les autres, c’est parfait ainsi.
« Ce petit pull est adorable sur lui, c’est le plus adorable des toutous qui aient jamais existé », déclare-t-il avec toute la sincérité et tout l’enthousiasme du monde. « C’est une trop bonne idée, la collection pour animaux. En fait, tu sais quoi ? Je me dis que je devrais prendre un chien, moi aussi, c’est trop bien les chiens. »
En fait, il y pense depuis quelques semaines. Ce Noël, il veut offrir quelque chose qui sorte complètement du commun à Mutt, et quoi de mieux qu’un toutou ? Ce sera leur toutou, une compagnie réconfortante et agréable… Alors oui, c’est des responsabilités et de l’entretien, et potentiellement plus que Klaus n’est capable d’en assumer, mais il est sûr que Mutt serait tellement heureux avec un chien, et lui aussi.
« Tu m’as manqué aussi, Estella, et tu sais quoi, c’est dingue, mais je crois qu’on a vécu un peu la même chose, nous deux. Enfin… Enfin j’espère pas pour toi, mais je me comprends. »
Non, il veut quand même croire qu’Estella ne se sera pas trouvé dans des bouges absolument mal-fâmés, à se laisser mourir en ingurgitant des quantités toujours plus violentes de psychotropes… Mais clairement, elle a quand même vécu une situation qui n’a pas dû être simple, et Klaus pense deviner de quoi il s’agit. A moins de se tromper.
« Il s’est passé un truc avec ton homme, c’est ça ? T’es pas obligée d’en parler si t’en as pas envie », il ajoute avec un fin sourire.
Il n’a pas envie de se montrer intrusif, d’un autre côté, il se dit que s’ils ont un peu vécu la même chose, tous les deux, ça leur fera pas de mal de se confier, tous les deux.
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Tout en regardant Klaus avec un grand sourire, je lui offris une étreinte "Oh oui ! on va dire qu'on est la team sans alcool et hum ... On peut même trinquer avec un jus de fruit, pour rester sobre le plus longtemps possible, attends j'ai mieux ! quand on passe un cap, on a le droit à un cadeau, tu vois genre une semaine, on s'offre un petit truc, puis un mois on s'offre un truc de fou !" j'avais déjà mon imagination qui s'en allait en tout sens, oh oui, je reste sobre une semaine et je m'offre cette sublime robe qui me fait vraiment de l'oeil, ensuite je passe à l'étape supérieur, m*rde ! Klaus n'avait pas le même porte monnaie que moi "Toi tu me demande ce que tu veux, je peux te créer tout ce qu'il y a de plus de beau pour mon mannequin adoré!". Oui, il fallait regarder les choses du bon côté, et si l'on devait dire non à l'alcool, autant s'offrir autre chose, tant qu'à souffrir, autant avoir du réconfort tout de même, sinon serait juste impossible à tenir. Puis toute fière, je présente Buddy à Klaus, ainsi que son sublime petit pull de noël, mon petit Buddy avait été si sage pendant que je prenais les mesures, bon j'avais négocier avec des friandises, enfin c'était un petit chien quoi. Klaus approuva mon idée et je fis des yeux encore plus grand, lorsqu'il me parla d'un chien "Oh oui ! une collection pour animaux et toi, il faut trop que tu aille au refuge d'Ahtohallan, je n'ai pas eu Buddy là-bas, mais savoir qu'il était dans une poubelle ... Enfin la bas c'est le genre de personne qui prenne soin de ce genre de petit loulou, si tu veux, je peux même t'accompagner ?" dis-je sautillante, Buddy en faisant de même devant mon enthousiasme. Comment abandonner des petits bouts pareil ? Et encore, je dis petit bout, mais ça marché pour tout les bouts, bon la on risqué de me perdre par contre, il était temps que je sorte de mes pensées, sinon je risqué de plonger dans quelque chose de très cochon. "Sinon je peux te conseiller de voir Daryl Dixon, il travaille là-bas". C'était fou comme Klaus m'avait manqué, j'étais passé par une étape ... Pffff il était préférable de ne pas y penser, mais du coup, je mettais moi même éloigné des autres, comme ci je me punissais toute seule. Tout en invitant Klaus à s'asseoir sur un canapé bien confortable, je l'écoute "Bien une rupture ... Seulement j'étais un peu trop ... Un peu trop amoureuse je dirais, alors à la place j'ai montré mon amour à l'alcool, j'ai toujours eu un bon coup de bouteille, mais la j'ai battu mon propre record ... Et toi ? Si tu souhaite en parler hein". Non je n'allais certainement pas forcer Klaus, chacun avait ses propres démons, mais avec moi, il pouvait me faire confiance, je n'étais pas une balance, après, lui avait-il envi d'en parler ? Etais-ce encore trop frais ? "Ouais ... C'est plus mon homme maintenant, je me retrouve sur le marché" dis-je avec un léger rire, avant que Buddy ne rejoigne sur le canapé, posant sa tête sur mes genoux. "Mais j'ai mon petit Buddy qui est arrivé au bon moment, bon d'accord ... Il m'a souvent vue vomir le pauvre, hein mon bébé, roooh pas bon l'alcool beurk beurk" dis-je tout en caressant Buddy, qui n'était jamais avare de gratouille, tout en se montrant curieux envers Klaus. "Sinon pendant qu'ont est assis à rien faire, tu veux pas quelque chose ? Non parce que après je te fais défiler mon titi" dis-je avec un sourire en coin.
« T’as les meilleures idées du monde, tu le sais, ça ? » fait Klaus en affichant un sourire, ravi de l’idée de faire de leur sobriété un jeu. Clairement, c’est pas marrant de renoncer du jour au lendemain à tout ce dont on s’est abreuvé jusqu’à plus soif avant ça, mais l’idée de se fier à quelqu’un qui est passé par là lui aussi, forcément, ça aide. Et ça aide même beaucoup, en réalité. Trinquer au jus de fruit à l’excellente décision de se sevrer de toutes les merdes qui peuvent traîner dans leur organisme, évidemment que c’est une idée de génie : la meilleure des idées, même. « Par contre, faut que le truc qu’on offre nous ai coûté zéro thune, sinon ça va devenir nul », suggère-t-il ensuite d’un ton tout à fait sérieux.
Alors qu’il parle de son envie d’avoir un chien (ça le travaille depuis un bout de temps, et il se dit que c’est le meilleur cadeau qu’il pourrait bien faire à Mutt pour Noël), Estella a immédiatement une adresse en tête : le refuge d’Athohallan, d’accord, d’accord, il est pas sûr de retenir le nom de tête, mais il se dit qu’il devrait réussi à trouver, effectivement. Surtout qu’il aime bien l’idée de prendre l’animal dans un refuge plutôt que dans une animalerie, il aurait le sentiment d’être le bon samaritain d’une boule de poils – plutôt plaisant, comme sentiment, on crache pas dessus.
« Oh bah je dis pas non ! Si t’as une bonne adresse, je te fais confiance », confirme Klaus avec un grand sourire confiant.
Estella lui apprend donc qu’elle a connu une rupture… ça arrive à tout le monde, mais les peines de cœurs peuvent être terriblement dures à gérer… Quand on aime vraiment quelqu’un, quand on l’aime du fond du cœur, plus rien n’est rationnel, alors. Klaus n’était plus du tout lui-même à partir du moment où lui et Mutt n’était plus du tout ensemble. Au fond, là-dessus aussi, Estella et Klaus se ressemblent beaucoup : deux indécrottables romantiques. Et deux incommensurables alcooliques, aussi, manifestement.
« Bon ben tu sais ce qu’on dit, hein ! Un de perdu… Et au moins, Buddy te lâchera jamais, lui… C’est comme un homme mais en mieux, sauf que ça peut éventuellement pisser sur le tapis, mais les hommes aussi, cela dit… »
D’accord, c’est toujours facile à dire, beaucoup moins facile à penser, en revanche, que d’affirmer que quand on perd une personne qu’on aime, on la remplacera facilement.
« Serre-moi donc un jus de fruits et après je te fais tous les défilés que tu veux, ma belle. » Il attend d’être servi avant de reprendre. « Moi aussi, c’est parti en vrille avec mon mec. Mais c’est totalement ma faute. J’ai merdé. Du genre sévèrement merdé. J’ai eu de la chance qu’il veuille encore de moi après ce que je lui ai fait. Après ça, fallait plus me dire deux fois de plus toucher à toutes ces merdes, là. A cause d’elle, j’ai failli perdre l’homme que j’aime plus que tout au monde. »
Et il n’est pas du tout excessif en disant ça, non non.
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Posant une main contre mon coeur, je relève la tête "Oh oui je le sais, je m'approuve et je m'aime" dis-je tout en regardant le plafond avec un air lointain, avant d'exploser de rire, reprenant mon sérieux. "Par contre, en ce qui concerne le cadeau qui va rien nous coûter, tu as parfaitement raison, sinon, ce n'est plus un cadeau ... Humm ... Il faudrait peut-être faire une liste de ce que l'on veut, rêve, tiens par exemple, tu souhaite un chien, pourquoi pas après un mois sans cochonnerie ?" oui, oui, c'était quelque chose de pas mal pour Klaus "Comme ça, ça montre que tu peux être digne d'un futur petit toutou, il faudra pas être défoncer quand il voudra faire sa promenade, puis c'est de la responsabilité", je pouvais parler, j'avais adopté Buddy j'étais encore une alcoolique, mais bon, disons que je l'avais trouvé dans une poubelle, alors que je voulais seulement me débarrasser de bouteilles vides. D'ailleurs parlant d'adoption, je lui parle du refuge en question qui pour le coup, à un nom bien compliqué, alors je rajoute Daryl Dixon, c'était surtout du bouche à oreille, visiblement c'était un nouveau, qui allait se montrer bien plus sociable avec les animaux, qu'avec l'être humain, si il devait rencontrer Klaus, ça risqué d'être comique. "Bien il y a que ce refuge la en ville, par contre je t'avoue que pour le nom ... Il avait pas plus compliqué par hasard ? Non je dis ça comme ça" dis-je avec tout en levant les ciel, faisant comprendre que plus dur à retenir bien tu meurs. Puis tout en parlant de ma rupture, j'en avais encore le coeur en miette ... J'écoutais Klaus parler, puis j'eu un rire à ses paroles avant de poser la tête sur son épaule "T'es le meilleuuuuuuure tu sais ça ?" fis-je avec ma petite moue enfantine "Tu sais que j'ai brûlée ses affaires ... J'ai appelé Satan aussi, enfin je crois ... J'étais bourré ... Mais j'ai cramé ses affaires, la dessus, j'en suis sur" dis-je avec un sourire en coin, fière de moi. Puis je me relevais, tout en écoutant Klaus et allant chercher du jus de fruit, d'ailleurs, je sorti même des verres petit Poney, parce que voila quoi ! j'avais décidé de boire dans des verres petits Poney ! "Tiens prend ton verre et ont trinque oh ... C'est no alcool pas bon l'alcool au revoir les m*rdes ... Buddy tu répètes pas, c'est entre maman et tonton" dis-je avec un rire tout en trinquant et buvant tout mon jus de fruit "Et je me ressers ! tu peux vas-y c'est du bon, c'est du fruit qui vient de ...." , je cherché lire derrière la bouteille, puis je haussais les épaules "bref, c'est du fruit, du sucre et blablabla". Reprenant à nouveau place, j'écoutais Klaus me parler de son coup dur "Tu sais ... Si tu veux m'en parler hésite pas, regarde moi comme une psy ... Quoi que non pas une psy, c'est trop coincé des fesses" dis-je tout en réfléchissant, après depuis quand je voyais des psy moi ? Oui bon, j'avais tenté de me projeter, voila.
Je m’approuve et je m’aime. Ça c’est une belle mentalité que tout le monde, absolument tout le monde devrait adopter. Parce que c’est bien connu que c’est compliqué d’aimer et d’être aimé quand on s’aime pas soi-même, hein ? Même si c’est aussi plus simple de s’aimer soi-même quand on est aimé, surtout si on l’est inconditionnellement, comme c’est le cas pour Klaus.
« Tu sais, dans mon cas, c’est pas un moi sans, c’est toute ma vie sans », répond Klaus avec un fin sourire.
En bon junky qu’il est, et pour être déjà passé par là une fois, il sait que même quelque chose d’aussi innocent qu’un verre d’alcool ou un petit joint pourrait le faire sombrer dans les spirales les plus infernales. Non, même si ça ne le réjouit pas le moins du monde, c’est quand même la vérité : sur le chemin de la sobriété, il n’y a pas d’écart possible, et après la véritable descente aux enfers qu’il a vécue, Klaus a vraiment pas envie de sombrer de nouveau dans ses vieux travers.
« Mais je peux pas attendre, pour le chien, je veux l’offrir à Mutty pour Noël ! Mais on trouvera d’autres cadeaux de motivation, t’inquiète ! Genre des petits mots, des trucs comme ça. Si tu veux je pourrais même te présenter des mecs, il paraît que je suis pas mal, comme entremetteur. »
Ou en tout cas, c’est ce qu’Annie lui avait dit quand il avait décidé qu’elle irait parfaitement bien avec Diego et qu’il allait jouer les matchmakers entre eux. Il est sûr qu’Estella, avec un charme et une personnalité pareille, ne tardera pas à trouver la perle rare. C’est sûr que là, elle a visiblement souffert, mais des gars, y en a des tas, et dans ce tas-là, y a des gars bien, et dans ce tas de gars bien, y en a quelques-uns qui sont hétéros ou bi. C’est sûr que ça limite un peu les choses, mais au moins, à la fin, on est sûr d’avoir affaire à de la qualité.
« Bah écoute, si ça t’as fait du bien de cramer ses fringues, moi je dis ! Elles vaudront jamais tes créations, de toute façon. »
Klaus sourit en considérant les verres Petits Poneys dans lesquels ils trinquent tous les deux. C’est clairement les meilleurs verres dans lesquels il ait trinqué à quoi que ce soit, ça ne fait pas un pli.
« C’est gentil, mais si quelqu’un doit parler, c’est toi, pas moi. Moi j’ai déjà l’impression de m’être confié en long, en large, en travers… je te jure que j’en peux vraiment plus, à ce stade… En plus c’est pas comme si ça servait à quelque chose puisque tout va bien, maintenant. J’ai retrouvé mon homme et je le lâche plus, alors tout va bien dans le meilleur des mondes. Ceci dit, moi aussi je fais un putain de bon psy, tu sais. »
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Quand je voyais Klaus, j'avais un rêve la sensation que mon rêve c'était réalisé, j'avais un grand frère ! je savais que lui ne se voyait pas comme un cadeau, mais parce que moi j'en étais un ? Tu peux être junkie, toxico, alcoolique et être un cadeau zut alors ! ma mère était bien une sorte de sociopathe, d'ailleurs elle avait même tenté de me tuer .... Deux fois je crois .... C'est beau l'amour d'une mère mouahahahahaha ! puis aux paroles de Klaus, je lui offris de nouveau une étreinte "Moooh t'en fais pas tu sera pas seul, tu m'a rendu guimauve, je ne sais si c'est grave mais ça fait ça qu'avec toi, j'ai toujours voulu un grand frère en faite, donc ... Tu es l'élu !" dis-je en applaudissant "et ne me sort pas de non je suis pas un cadeau gniagniagnia ma mère a voulu me tuer deux fois et moi aussi d'ailleurs, enfin pas deux fois en ce qui me concerne, j'y suis allé de manière plus ... Plus sournoise, bref je m'éloigne, donc vivons d'amour et d'eau fraîche ! l'amour je te laisse faire de ton côté hein, tu te débrouille très bien avec ton homme" dis-je avec un petit sourire en coin, le regard en disant long. Non je n'avais pas un côté coquin, j'avais un côté taquin, ce n'était pas du tout, mais alors du tout pareil (cache le kama sutra sous les coussins du canapé). De mon côté, je savais que je finirais par boire à nouveau, se serait plus fort que moi, mais je n'irais pas autant boire que lors de cette rupture, voir même avant ... En faite, je n'avais jamais vraiment calculer ma consommation d'alcool, c'était maintenant que je me disais que ça avait été trop. La, j'offrais du repos à mon foie, donc vive le jus de fruit, les vitamines et l'édulcorant, si si si c'était écrit sur la bouteille. Puis j'eu un rire aux paroles de Klaus "Ah non merci, je suis en grève de mec ou qui que se soit ... " je baissé la tête, en faite, j'avais surtout été trop malheureuse lors de cette rupture et je ne voulais pas revivre ça, il était préférable de penser à autre chose, comme la mode par exemple. "J'aime l'idée des petits mots, faudrait trouver des citations, puis tu sais après, on fait genre devant les gens qu'ont s'y connait hyper bien la dedans !" , non je ne suis pas un brin narcissique, mais pas du tout, encore moins égocentrique. J'eu un sourire triste, lorsque Klaus me dit que ça m'avait fait du bien de cramer les fringues de mon ex "Merci ... Boh il se fringué mal de toute façon" dis-je en haussant les épaules, puis c'était vrai, je le penser vraiment, seulement ça avait briser mon coeur et personne n'avait le droit de faire ça, pensais-je boudeuse. Et encore une fois changeant de sujet, et Klaus me prévint qu'il était peut-être temps qu'il fasse le psy, j'eu un rire, avant de m'allonger sur le canapé, les pieds sur les jambes de Klaus "Très bien alors ... D'abord bonjour monsieur le putain de bon psy, si je suis la, c'est qu'un homme a oser briser mon coeur, donc je rêve de le briser, certes j'ai brûlé ses affaires, mais ce n'est pas suffisant, puis comme ma mère était une sociopathe, j'ai bien peur d'avoir hériter d'elle ... En faite elle était monstrueuse, elle ne voulait pas de moi, déjà quand elle était enceinte, il paraît qu'elle me détesté, lorsque je suis née, j'avais une couleur de cheveux étrange, côté blanc, côté noir ... Enfin bref bref ... J'ai été élevé par une autre femme, et lorsque j'avais ce côté méchant qui ressortait, je disais que c'était Cruella qui était en train de parler", je me redressais légèrement pour regarder Klaus "Ouahou c'est vrai que t'es un bon psy, c'est quoi ton secret ?".
« Oh, c’est vrai, tu le penses ? Je peux pas te dire que j’ai toujours rêvé d’avoir une sœur parce que j’en ai déjà deux – et sûrement beaucoup plus, mais je suis honoré, tu sais ! je me montrerai à la hauteur de la tâche », répond Klaus d’un ton ému quand Estella lui assure qu’elle le considère comme un grand frère, ni plus ni moins. L’air de rien, ça le touche bel et bien. Estella est de ces rencontres auxquelles on ne s’attend pas du tout, et qui pourtant change absolument tout. « J’avais pas l’intention de répondre que j’étais pas un cadeau, je sais que j’en suis un », reprend-il avec un large sourire.
Même si, en fait, il le pense peut-être quand même, mais il ne le dira pas plus que ça. Il n’est pas sûr de tout comprendre au sujet de la mère d’Estella, mais il décide de garder ses questions pour lui pour le moment. Il aime bien rester sur sa conclusion : vivre d’amour et d’eau fraîche ? On signe où ? Parce que lui, il ne demande que ça, très clairement. Enfin, en effet, pour ce qui est de l’amour, il se débrouille en effet très bien avec son homme. Certes, leur relation, c’est clairement les montagnes russes, mais l’un dans l’autre, l’amour est là, clairement là, et franchement inévitable à ce stade. Ils auraient voulu l’empêcher qu’ils n’en auraient pas été capables tant ils tiennent l’un à l’autre.
De son côté, Estella fait la grève des hommes. Soit, c’est pas plus mal, parfois, de juste abandonner ces relations beaucoup trop compliquées et attendre que ça nous tombe dessus, ça l’empêchera sans doute pas de passer du bon temps d’une autre manière, la connaissant.
« On va passer pour des génies », se marre Klaus quand Estella suggère qu’ils devraient sortir leurs citations devant les gens pour prétendre être cultivés alors qu’ils auront trouvé ça sur la première compilation de citations qu’ils auront trouvés. « Et tu es sorti avec ce monstre ! » ajoute-t-il avec un ton faussement choqué quand Estella précise que l’homme avec qui l’histoire s’est achevée, et que Klaus n’aura jamais eu l’occasion de rencontrer, s’habillait mal de toute manière.
Quand Klaus dit qu’il est un putain de bon psy, il s’attend pas à ce qu’Estella lui confie tout ce qu’elle lui confie. Bon, le cœur brisé et les affaires brûlées, ça il l’a bien compris, évidemment, mais ça ne s’arrête pas là. Il lui parle de sa mère sociopathe qui ne voulait pas d’elle, de ses cheveux de deux couleurs, du fait qu’elle s’était créé une deuxième personnalité qu’elle appelle Cruella.
« Tu sais que tu devrais voir un psy pour de vrai ? Je le dis en toute amitié, hein. Tu veux m’en parler plus, de ta mère ? Et ‘est vrai que t’as les cheveux des deux couleurs ? C’est trop cool ! Tu te les teins, là ? C’est dommage, tu devrais garder les deux couleurs. C’est bête de cacher qui on est. Puis tu sais, on a tous une Cruella en nous, y a vraiment pas de mal à ça. »
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
J'eu un sourire aux paroles de Klaus, deux soeurs, elles ne devaient pas s'ennuyer avec lui. D'ailleurs c'était comment d'avoir une grande famille ? Des frères, des soeurs, des parents ? Je réfléchi quelque secondes, me rappelant des fêtes avec ma mère adoptive, c'était vraiment une femme adorable, mais elle n'avait pas d'argent, alors la vie était rude. "Je me demande comment c'est d'avoir une grande famille, puis de passer des fêtes ensemble ... En tout cas merci et je peux te dire, que tu accompli déjà cette tâche à merveille". Je penche la tête sur le côté aux paroles de Klaus, lui offrant un sourire, il mettait déjà arrivé de le complimenter, puis celui-ci m'avait dit des choses, comme quoi il n'était pas forcément un exemple et j'en passe, et maintenant, j'avais toujours peur qu'il ait ce genre de penser. Bon, au moins cette fois-ci, il m'affirmait qu'il été un cadeau, et j'eu un sourire tout en m'installant dans le canapé, bien contente d'avoir un frère de coeur. Cherchant une idée de récompense, je me dis que rien de mieux, de lire des citations, voir même des poèmes, de retenir les auteurs et de se la raconter devant les autres. Partageant mes pensées avec Klaus, je lui offris un high five mouahahahah "Grave ! les meilleurs !" , reprenant une gorgée de mon jus de fruit, je ne pouvais que pouffer de rire "Tu as vue ? Une honte je te jure, une honte ... Un briseur de coeur mal fringué". Oh oui je lui en voulais encore ... Et je lui en voudrais pour un long moment, un très long, long, long moment. Ce fut l'heure de jouer au psy et à la patiente et je me rendis compte, que j'en avais des choses à dire, moi-même j'en étais étonné ... Ouahou ... "Bien parler à un inconnu ... Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée et ma mère ... Ben c'était un monstre, égoïste, elle ne voulait même pas de moi, même enceinte, c'est son majordome qui me l'a dit, par contre celle qui a était une mère pour moi, c'est vraiment celle que a toujours était la pour moi" , enfin ... Jusqu'à ce qu'elle ne tombe de cette colline, puis que je me retrouve seule avec Buddy à Londres. "Tu sais ... J'ai grandi dans la rue assez tôt, alors vraiment chat si tu un souci, ne reste pas seule s'il te plais, j'ai eu la chance d'avoir des amis, mais parfois on a pas cette chance et oui, moment nostalgie fini" dis-je avec un sourire en coin. "Ouais je teins mes cheveux car sinon je ne passe pas inaperçu, mais j'ai vraiment un côté blanc, puis un côté tout noir ... Je pourrais reprendre ma couleur naturelle ici ... Mais je ne sais pas, j'aime ce roux, il est sympa, enfin il est Estella". L'autre couleur, c'était celle de Cruella, il était préférable qu'elle reste un peu plus caché. "Alors comme ça tu as de la Cruella ? Raconte moi" dis-je avec un sourire malicieux.
Klaus a beau avoir grandi dans une grande famille avec de nombreux frères et sœurs et en avoir techniquement beaucoup plus, il n’irait pas s’ériger en exemple en la matière. Oui, c’était tous les jours qu’ils s’installaient tous ensemble autour d’une même table, et le patriarche en tête de table, mais ce n’est pas pour autant que Klaus prétendrait connaître vraiment les fêtes traditionnelles et les instants familiaux tels qu’on les voit dans les pubs… En même temps, ce qu’on dit dans les pubs, c’est certainement de la pure connerie, mais quand même, à distance, ça vaut quand même toujours pas mal de rêve.
Il préfère laisser couler et parler avec Estella de ses propres problèmes, qui sont loin d’être innocents ou tout simples. Elle en a clairement gros sur le cœur, et elle a manifestement vécu des choses plutôt difficiles. Il se dit vraiment que ça lui ferait du bien de parler à un psy, un vrai, le genre qui sait exactement ce qu’il fait (ce qui n’est définitivement pas son cas à lui qui parle beaucoup mais qui peut être de vraiment, vraiment mauvais conseil). Si, parler à un inconnu, c’était forcément flippant, stressant, mais Klaus pourrait véritablement en retirer quelque chose. Il n’est pas du genre à pousser qui que ce soit à faire quoi que ce soit, et encore moins à obtenir un suivi psychologique quand lui-même refuserait certainement d’en accepter un si on le lui suggérait, mais il continue de penser que ça lui ferait du bien.
« T’as eu de la chance d’avoir trouvé une mère adoptive qui t’aime vraiment, tu sais. On s’en fiche de la personne qui nous a mise au monde, si elle nous élève pas, c’est pas elle, notre vraie mère. »
C’est du moins ce que pense Klaus, ce qu’il a toujours estimé penser, mais il faut qu’il reconnaisse que sa rencontre avec Nathan a remis certaines choses en perspective de ce point de vue. Qu’une mère ne veuille pas de son enfant, même enceinte, peut s’expliquer de bien des manières, et quelque part, c’est même une chance, dans ce contexte, d’avoir su trouver un autre foyer, alors. Lui, il peut pas dire qu’il soit complètement bien tombé dans son foyer d’adoption. Encore qu’il a trouvé ses frères, ses sœurs. Une mère, aussi, en la personne de l’androïde façonnée pour tenir ce rôle, rien que pour eux. Il n’a sans doute pas été le plus à plaindre non plus.
« Si je te dis que j’ai pas de souci, c’est que j’ai pas de souci. C’est promis. C’est derrière moi tout ça ! » assure Klaus du ton le plus rassurant du monde. Il le dit mais il n’en sait rien. Mais il préfère se dire que c’est effectivement derrière lui. Il veut pouvoir tirer un trait sur cette période compliquée de son existence. « Et tu devrais vraiment arrêter de te teindre les cheveux ! « Sinon je ne passe pas inaperçu » hein ? C’est la pire excuse que j’ai jamais entendu. Comme si toi, Estella – Cruella, peu importe – tu en avais quelque chose à faire de passer inaperçu ou pas. » Il laisse passer un temps de pause. « Je sais pas si il y a grand-chose à raconter, c’est normal de pas être tout blanc, ou tout noir. Comme tes cheveux, toi. Et si on était tout gentil tout mignon constamment, on s’emmerderait ferme, pas vrai ? » suggère-t-il d’un ton qui se veut philosophe.
Parce qu’il n’a pas d’exemple précis en tête, mais bien sûr que lui-même n’est pas tout blanc. Son autre nature, c’est sans doute son addiction, celle qui, quand elle prend le pas sur le reste, peut faire de lui une tout autre personne.
« Tu sais, j’ai fait un paquet de trucs dont je suis pas forcément fier, quand j’étais sous emprise. »
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
[font=arial]"Elle s'appelait Catherine, un véritable amour de femme, elle a du supporter mes bêtises, enfin surtout mon renvoi de l'école" , en même temps, ce n'était pas de ma femme sur les autres élèves étaient des petits c*ns, me balançant dans les poubelles, disant que c'était ma place. Moi je n'avais fait que me défendre, puis il y avait pas de mal à donner une bonne droite, seulement il fallait toujours que ces petits c*ns de riches aillent se plaindre à leurs parents, alors ça me faisait des mauvais points. "A l'école j'assumais parfaitement ma différence ! ma mère voulait que je porte un chapeau, bien je le retirais, et j'avais même customiser mon uniforme ... Mais on rejette la différence blablabla, il y a eu de la bagarre et visiblement des petits c*ns de riche, sont allaient se plaindre, car ouais, c'est dur de se prendre une droite par une fille sans argent" dis-je avec un sourire en coin. "Enfin bref, j'ai fini renvoyé et contre toute attente, au lieu de me disputer, ma mère voulait qu'on réalise notre rêve, aller à Londres ! mais elle avait d'abord besoin de voir une amie et j'en passe, puis ça c'est mal passé ... J'ai réussi à m'enfuir et je suis bien allé à Londres, mais sans ma mère ... Car elle a était tuée par ma mère biologique, évidemment j'en avais aucune idée à cette période la, enfin tadaaaa ! ce jus de fruit me rend dramatique tu ne trouve pas ?" , ouais le mieux c'était le whisky, ah non ! j'allais résister, c'était peut-être le verre avec les poneys ? Oh les petits c*ns de poney ! J'écoutais Klaus peu convaincu, secouant la tête, je ne dis rien "Derrière toi ? Je pense surtout que tu ne veux pas en parler, tu peux me le dire, je ne vais pas te forcer, de toute façon il ne sert à rien de force, ça fait du mal plutôt qu'autre chose" , puis si Klaus voulait me mentir, il pouvait le faire, non ne jamais forcer une personne, si celle-ci voulait parler, elle le ferait d'elle même, tout comme je venais de le faire, et pourtant, ça avait mis du temps. "Okay donc ... Je vais envisager de retirer ce rouge, mais j'aime aussi ce rouge, avec le temps on s'y habitue, enfin pour te montrer, rien qu'à toi ma VIP, je vais arrêter, puis ça va reposer mes cheveux", puis aux paroles de Klaus j'eu un rire "Mais grave ! après il arrive que parfois y ait trop de m*rde d'un coup, tu vois le truc, alors ça fait du bien de souffler et de se noyer dans le jus de fruit petit poney, même si je commence à avoir un doute sur les poneys" dis-je en riant. Oh je ne pouvais que croire Klaus, j'hochais la tête "Et tu t'en rappel ? Moi j'étais tellement à l'ouest, parfois je me réveillé et j'étais juste en mode, qu'est ce qui vient de se passer ? Tu sais la grande question, et parfois tu t'en rappel ... Mais tu recommence ... Une fois j'ai dormir dans un centre commercial et j'ai tout vider, j'ai fini à l'hosto tu pense ... J'étais loin de ce monde, et toi ? Enfin si tu souhaite en parler ptit chat".
Klaus n’a aucun mal à croire qu’Estella ait été une enfant terrible, il ne l’imagine pas autrement, il se dit qu’elle a dû en faire voir de toutes les couleurs à ses professeurs et à ses camarades de classe, mais ça fait partie de son caractère, un caractère auquel il est facile de s’attacher. Sa mère devait être une femme formidable, ça ne fait aucun doute, et c’est bien qu’Estella puisse en parler pour extérioriser cette situation.
Estella lui apprend qu’elle assumait parfaitement sa différence, à l’école, qu’elle avait customisé son uniforme, qu’elle se trouvait toujours au cœur des conflits, bref une petite rebelle élevée au milieu des gosses de riche. Tu m’étonnes qu’elle ne pouvait absolument pas être dans son élément. Elle a été renvoyée, c’est pas terrible comme situation, mais Klaus a envie de dire que s’ils l’ont renvoyée, c’est qu’ils ne la méritaient pas, fin de l’histoire. La suite de l’histoire en question est en revanche, terrible.
« Ce n’est pas le jus de fruit qui te rend dramatique, ma belle. C’est ton histoire qui te rend dramatique. Et il y a de quoi. » Il marque une pause. « J’espère que cette femme horrible a fini derrière les barreaux pour ce qu’elle a fait subir à ta mère. »
Il n’appellera pas cette odieuse femme « ta mère », parce que même si elle l’avait portée dans son ventre, cette femme n’avait rien eu d’une mère pour Estella, et Klaus est sincèrement horrifié de ce que la pauvre a dû subir, à ce qui a été un trop jeune âge, c’est certain. Malgré tout, il est heureux qu’elle lui ait suffisamment fait confiance pour lui parler de tout cela. Ça n’a pas dû être simple pour elle, mais il trouve qu’elle s’en est bien tirée, au final. Peut-être qu’elle en est ressortie un rien instable, on ne peut pas forcément dire le contraire, mais ça n’empêche.
« Mais arrête de croire que je veux pas te parler, ça devient vexant ! Je t’ai dit tout ce que j’avais à dire, je vais pas commencer à inventer des trucs pour te faire plaisir ! Je vais bien, pour de vrai ! Pourquoi tu veux croire que ça va pas ? »
Et il le pense. Il a merdé, il est revenu sur le droit chemin et tout va bien à présent, ça il le lui a dit. Puisqu’il s’en est sorti, il ne voit pas franchement l’intérêt de lui parler des lieux les plus sombres où l’ont mené ses addictions, ça pourrait clairement le replonger dans ses anciens travers. Oui, c’est derrière lui, pour de vrai. Et parce qu’il le dit, il tient à ce que son amie le croit sans insister.
« Si c’est pour me le montrer rien qu’à moi, je vois pas l’intérêt. T’as des cheveux naturellement bicolore !! C’est absolument incroyable, tu t’en rends compte pas vrai ? Y en a qui paieraient des années de coiffure pour aboutir à un tel résultat, et toi tu le caches !! Comment tu ne peux pas vouloir montrer au monde à quel point tu es naturellement exceptionnelle, je comprends pas ! » Oui, il insiste, mais connaissant le caractère d'Estella, ça l'étonne, en vérité. « Non, enfin à moitié, quand t’es complètement camé, c’est un peu dur de faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui est pas. J’étais à l’ouest mais genre H24 tu sais, dans un état second. Et quand je suis sorti de tout ça, je me suis vraiment demandé si tout était réel. Mais dans tous les cas, quand on est pas soi-même, quand on a pas conscience de ce qu’on fait, ça termine toujours mal. »
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
Réfléchissant, j'haussais ensuite des épaules. "A ce point ?" dis-je tout en arquant d'un sourcil. Puis penchant la tête sur le côté, je réfléchissais à nouveau "Après je dirais que chacun est unique et ... Bien il faut croire que j'ai appris a bien vivre avec, enfin parfois j'ai juste peur de devenir aussi sociopathe que ma mère, d'ailleurs si ça m'arrive, préviens moi ou donne moi un quoi de pelle !" dis-je tout en faisant des gros yeux, rien que de m'imaginer aussi sociopathe que cette saloperie de bonne femme ! puis j'eu un sourire en coin "Ouais elle fini derrière les barreaux, elle tuée Estella, enfin en gros j'étais au même endroit ou se trouvé ma mère adoptive, puis lorsque ma mère a compris que je connaissais la vérité, puis que de plus, j'étais sa fille, elle m'a poussée dans le vide devant tout le monde" , oh ce plan ! ça avait été magnifique à établir, et heureusement j'avais eu de l'aide, la vieille pie c'était grillée toute seule. "Donc Estella est morte, puis Cruella a fait son arrivé pour avoir l'héritage et oui j'avais une jupe qui faisait parachute" dis-je méga fière de moi, oui les filles, nous avons toutes besoin d'une jupe qui fait parachute, ça peut servir. "Du coup elle a bien fini derrière les barreaux pour meurtre, et moi j'ai hérité d'un immense manoir", la classe on l'a ou on l'a pas ... Puis il y avait eu un magnifique hommage à Cruella, envoyer ces colis, les perruques, faire un hommage, la tête qu'elle avait fait ! ça avait été magnifique, un très beau spectacle, pensais-je avec sournoiserie. Puis m'inquiétant toujours pour mon mannequin favoris, je levais les mains "Okay, c'est juste que tata Estella aime s'assurer" dis-je avec un sourire, puis quand on une conversation devient redondante, je pouvais tout à fait comprendre que ça devienne agaçant. Puis tout en écoutant Klaus, j'avais bien remarqué que ici, la mode était différente, jusqu'à la couleur des cheveux. "Bien tu sais Klaus, je viens des années 70 et à cette époque, disons que ce qui pouvait sortir de l'ordinaire ce n'était pas terrible, je devais toujours porter un chapeau, enfin c'était agaçant, justement, je voulais montrer ma différence ! il faut croire que ça m'a passée" , ou que j'étais trop habituée à cette couleur ? Rien que d'y penser, c'était tout de même assez étrange, y avait-il une influence concernant l'époque ? Le fait d'aimer sortir de l'ordinaire ? Ici j'avais complètement zappé ce détails ... Immense oups ... Ah oui ... Les journées et soirées, voir même nuits alcoolisées, comment oublier ? Quoi que oui j'avais du en oublier. Après ça avait durer une période, visiblement, ça n'avait pas été aussi long que Klaus. "Mooooh c'est dur, pour ça je vais te soutenir à fond ! je ne peux pas imaginer ce que ça fait, après ... Tout dépend aussi pourquoi tu as commencé ? Car arriver à ce stade ... " puis je me relevais, ce n'était pas non plus le moment de briser l'ambiance. "J'ai des nouveaux tissus, tu pourra me donner ton avis, ce que tu préfère et blablabla ça me donner une source d'inspiration supplémentaire pour mes futurs créations." dis-je avec un sourire, ayant hâte de créer des prochaines tenues.
« Je te promets de toujours me promener avec une pelle sur moi, juste au cas où », répond Klaus à Estella avec un sourire goguenard aux lèvres.
La vérité, c’est que Klaus est incapable d’imaginer qu’Estella puisse vraiment être une sociopathe en puissance. Elle a son caractère, et il veut bien croire qu’elle ait eu ses… dérapages. Mais pas un seul instant il ne s’imagine que le « cruelle » de « Cruella » puisse vraiment être signe de tant d’horreur ou de dangerosité que cela : non, il l’associe plutôt à une forme de folie douce qui, il en est certain, convient très bien à son amie, et c’est absolument tout. Elle ne finira jamais comme sa mère, après tout, ce genre de choses, ce n’est pas dans les gènes, pas vrai ? Bon, en fait, il n’en sait rien, mais Klaus décide que non, ce n’est pas dans les gènes : on décide de qui l’on est et de ce que l’on devient, fin de l’histoire. Il y a évidemment des circonstances atténuantes qui peuvent vous pousser dans un sens ou dans l’autre, certes, mais au bout du compte, ça ne change rien au fait qu’on est ce qu’on est, et qu’on ne devient pas un sociopathe sous le prétexte que c’est une chose qui courrait dans nos veines.
« Dommage pour toi d’avoir atterri ici et de même pas avoir pu hériter du manoir ! T’imagines, ça aurait été dément ! »
Tout comme Klaus aurait bien aimé hériter du manoir des Hargreeves en virant juste le paternel, mais apparemment, Reginald Hargreeves est du genre increvable et il ne faut pas trop y compter, et même ne pas y compter du tout. C’est comme ça. Dans le fond, de toute manière, un manoir pour une seule personne, c’est beaucoup trop grand de toute manière, donc ça servirait à rien.
« Ouais pas on y est plus, dans les années 1970, donc tu peux porter tes cheveux sans porter ton chapeau. T’as enfin la possibilité de montrer ta différence ! T’as vraiment pas envie de le faire ? ça te tente pas même un tout petit peu ? Dis pas le contraire, je te croirai pas. »
Avant de revenir au sujet de ses addictions, un sujet compliqué, c’est clair, mais après tout ce qu’Estella lui a confié sur elle, il peut bien faire de même de son côté, c’est même tout naturel, en fait.
« Tu sais, j’ai un pouvoir spécial… et pas franchement joyeux. Je vois des choses que j’ai aucune envie de voir, alors, quand je prends toutes ces conneries, ces choses-là disparaissent, et ça fait un bien fou. Mais bon, tu récoltes d’autres problèmes à la place. Je replongerai pas là-dedans », ajoute-t-il du ton le plus convaincu qu’il a en réserve. « Allez, vas-y, montre-moi c’est tissus, un peu, vends-moi du rêve. »
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
J'éclatais de rire à la réponse de Klaus "Merci ça me rassure tu sais, puis même tu sais il peut arriver qu'on ait des trucs à enterrer, c'est des choses qui peuvent rapidement arriver, on ne sait jamais, d'ailleurs, il faudrait inventer la pelle pliante et portable, simple et efficace, tu vois le truc ?" , j'étais déjà parti dans mes pensées, imaginant cette pelle, ou je pourrais y rajouter de la couleur et pourquoi pas des décorations, dans le genre tête de mort glamour ? Oh oui, des têtes de mort, hum ... Des chaussures à talon ? Non ça faisait bizarre sur une pelle, bon après j'étais styliste, mon cerveau n'était sans doute pas adapter pour customiser des outils, enfin je crois ... Après tout j'avais bien fait une gamme de vêtement pour animaux, alors pourquoi pas pour des pelles ? Ouahou ... J'étais parti loin la, Estella on redescend sur terre, merci. Enfin pour en venir, au fait que j'avais tout de même peur, que dans le fond je ne devienne comme ma mère, un être répugnant et sans coeur ... Puis je ne connaissais même pas mon père ... Peut-être que lui avait été un homme adorable ? Quoi qu'il fallait être idiot pour tomber amoureux de ce genre de peste ... Désolé papa, peu importe ou tu te trouve. Aux paroles de Klaus, je fis une petite moue "Tellement ... Il y aura pourquoi de fête, sans alcool maintenant ... J'ai à peine profité de ce manoir, c'est comme ça hein, au moins j'ai trouvé un toit et je l'aime bien ... C'est pas aussi immense que le manoir que j'avoue, mais c'est bien plus lumineux, tu aurais vue la tête du manoir dont j'avais hérité, un manoir de vampire ... Bon ça aurait expliqué des choses concernant ma mère ... " dis-je tout en continuant de parlant tout haut, réfléchissant à un éventuel lien entre des vampires. "Bref, pour te dire que je suis bien la, c'est mon salon, mon petit bébé à moi, avec mon Buddy et un super mannequin de ouf, qui se montre trop adorable avec moi" , d'ailleurs, il allait falloir que je mette en route la promo du magasin, Klaus avait déjà fait des photos, mais je voulais son accord. Concernant ma véritable couleur de cheveux, j'eu un petit sourire devant l'enthousiasme de Klaus "Okay ! je le ferais, rien que pour revoir mes cheveux et faire coucou c'est moi". Puis pourquoi pas ? ça me ferait sans doute du bien de me retrouver ... Ou pas ... C'était à voir, à tester même. Puis Klaus repris la parole plus sérieusement, m'installant mieux, j'écoutais celui-ci, tout en penchant doucement la tête sur le côté. Puis celui-ci changeant de sujet, je ne pouvais que secouer la tête "Attends attends Klaus, tu as un pouvoir, c'est à dire ? Tu sais je ne vais pas te juger chat, la vie n'est pas simple et j'imagine que la tienne ne l'a pas était non plus, on a des tords, mais il y a aussi des circonstances atténuantes, qu'est ce tu vois exactement ? Tu veux un truc à grignoter ?" , quoi ? Parfois ça faisait du bien de parler, tout en ayant quelque chose à se mettre sous la dent.
« Faut breveter l’idée avant que quelqu’un te la chourre : la pelle pliante portable, c’est l’idée du siècle ! » confirme Klaus avec bonne humeur quand Estella lui fait cette suggestion complètement capillotractée mais qui l’amuse beaucoup. Quand les deux sont ensemble, ils sont capables d’entretenir très loin leurs délires respectifs, et cette situation, très clairement, le prouve encore.
Klaus se prend à rêver de ce manoir dont au final, Estella n’aurait jamais profité. Clairement, ils auraient pu faire des fêtes absolument démentes à cet endroit. Alcool et drogue ou pas, il y aurait eu de quoi s’éclater tout de même, comme ça aurait pu être le cas, d’ailleurs, au sein du manoir des Hargreeves si l’ambiance n’avait pas été si terriblement austère, du genre à absolument tout gâcher. Enfin, l’essentiel, en effet, c’est qu’elle a quand même trouvé un toit, et puis, un manoir pour une seule personne, au final, c’est quand même sacrément triste. Donc franchement, c’est pas forcément plus mal qu’elle en soit pas restée là. Surtout que tout ce qu’elle a maintenant, elle peut avoir la fierté de se dire qu’elle se l’est construit toute seule, et ça quand même, c’est pas rien, c’est même carrément la grande classe.
« Ouais, c’est un endroit qui te ressemble, au moins. Les grands manoirs, c’est bien quand c’est ceux des autres et qu’on peut les squatter sans vergogne, pas vrai ? » suggère Klaus avec un sourire qu’il accompagne d’un clin d’œil appuyé.
Clairement, il pense qu’elle raisonne comme elle, ça sert à rien d’avoir une baraque immense quand on peut avoir le monde à portée de main. Même si quand même, on va pas se mentir non plus, ça reste quand même plutôt cool d’avoir une baraque immense malgré tout.
« Parfait ! Et te défile pas ! Tu verras que t’auras encore plus de succès avec tes cheveux, et moi je veux absolument voir ça ! » affirme Klaus, absolument ravi d’être parvenu à emporter ce débat capillaire. Avant de se rendre compte qu’il a beaucoup parlé et lâché au passage des informations dont sa pote Estella n’avait pas la moindre idée. « Arrête de te mettre en tête que je vais avoir peur que tu me juges, je me fiche totalement de ce que les gens pensent. » C’est pas tout à fait vrai, il y en a dont l’opinion compte, Estella en fait partie, mais dans l’ensemble, ça reste quand même un peu le cas. « En fait, je vois les morts, et ils peuvent être sacrément lourds et casse-pied, quand ils s’y mettent… Pas forcément ravi d’avoir clamsé, tu vois le genre. » Il marque une pause. « Mon cinglé de père, quand j’étais petit, il m’enfermait dans une crypte pour me laisser en tête à tête avec une assemblée de macchabées ultra-vénère, tu saisis l’esprit, un peu ? »
Il affiche un sourire, il arrive à en parler avec une certaine distance, maintenant, mais ça a pas toujours été le cas.
"L'amitié est le trésor le plus précieux et le plus rare de la vie. Un véritable ami partage mes plaisirs et mes peines ; il tolère mes défauts, et n'a point de lâche complaisance pour eux." Jean Jacques Rousseau
J'eu un sourire en coin, avec un clin d'oeil, lorsque Klaus me dit de bien garder l'idée de cette pelle pliante, un peu oui ! oh moins je me faisais des bonnes barres avec Klaus, j'avais retrouvé le sourire, c'était autre chose que la tête que j'avais eu pendant plusieurs jours. En faite, cette fois-ci on pouvait enfin voir une femme et non un zombie, un zombie alcoolique eurk. D'où venait déjà ce délire de la pelle ? Bof j'en savais rien, mais c'était une très bonne idée, il allait falloir que je l'ajoute à ma liste, pensais je en m'étirant.
Pour ce qui était du manoir ... Oh ouais ... Il y en aurait eu des fêtes ... Un peu trop de fête même, après il n'y avait jamais trop de fête, du moment que la musique est la, puis qu'il y a toujours de quoi boire et manger, en faite, il fallait surtout éviter ceux qui avait ce don de vomir partout, ah non ! pas de vomi dans mon manoir ... Mon manoir, j'eu un sourire en coin, mais non ici je ne l'avais plus et c'était tout aussi bien, moins de ménage, oui, il faut toujours regarder le bon côté des choses. Puis aux paroles de Klaus, j'eu un petit rire "Toi tu es en train de lire dans mes pensées, en faite, les manoirs c'est super pour squatter, puis quand c'est pas toi qui fait le ménage, qui paye et tout mais le reste ... Boarf ... C'est grand, trèèèèès grand et il était sombre, en faite il était aussi lugubre que ma mère, il y aurait eu tellement de travaux à refaire" j'eu un soupire rien que d'y penser. Oui il ressemblait aussi pas mal à ma mère, il était froid, lugubre, sans vie, moi j'y aurais ajouté une touche de rock, mais comment ? Enfin je n'allais pas penser travaux, alors que le manoir n'était même pas dans cette ville, puis j'aimais l'endroit ou je vivais, c'était tout moi ! un bar, sans alcool (pour combien de temps), des vêtements, de quoi filer et tisser ... Mon chez moi rien qu'à moi, ma boutique, ma création, j'étais toute fière. Il y avait du chaud, du froid, du punk et du rock et Buddy ! pensais je en voyant Buddy arriver vers moi pour m'offrir une léchouille à l'oreille gratuite ... Okay, il allait falloir revoir certain truc dans son éducation. A nouveau j'offre un sourire à Klaus "Promis, la prochaine fois tu me verras au naturel, je ne vais pas me défiler, j'aime trop relever des défis et tu le sais bien" dis-je tout en arquant un sourcil, voulant défier qui pourrait dire le contraire. Puis aux paroles de Klaus j'eu un petit sourire, léger "Mooooh t'es trop gentil" oui c'était même trop choux, Klaus faisait peut-être des c*nneries, il avait bon coeur. Puis vint le moment de parler de son paternel, des pouvoirs de Klaus aussi ... Pendant un moment je resté sans voix digérant l'information "Mais quel f*mier ton père ! ... Je ne comprendrais jamais, mais alors jamais ce genre de penser, ni de fonctionnement ... En matière de parent, y a vraiment des cas qui craignent je te jure" qu'est ce que je pouvais dire ? Que je voulais assommer son père avec une pelle ? Oui c'était tentant, mais j'allais plutôt penser à Klaus qui venait de me confier qu'il avait un don pas très cool. "Je vois le truc chat, ça doit pas être cool de vivre avec ça, pour la peine je te fais une attaque de câlin" dis je en sautant sur Klaus, mode ninja, avant de rire, j'offris à Klaus une étreinte, même si je n'étais pas du genre très démonstrative ... Puis je me relevais, en faisant une petite danse "je vais chercher les tissus, tu pourras me dire ce que tu en pense comme ça, et go le défilé!".
Y a des rêves, comme ça, qui ont tout intérêt à ne rester que des rêves, parce que quand ils se concrétisent finalement, on réalise que ce n’était pas aussi incroyable qu’on l’aurait présumé, tout compte fait. Un grand manoir, par exemple, de loin, à contrejour, c’est classe et ça a de la gueule, mais quand ça vous appartient, que c’est à vous de gérer tout le bordel et de faire péter le chauffage pour ne pas y crever de froid dans une atmosphère si lugubre qu’elle ferait pâlir ce brave Dracula d’envie, là, tout de suite, ça devient beaucoup moins fendard, il faut le reconnaître. Enfin, ce n’est donc plus à l’ordre du jour. Faute de manoir, Estella a sa boutique, à présent, et il faut dire ce qui est, elle en jette sacrément, et elle est à la hauteur de ses talents de créatrice. Au bout du compte, c’est bien tout ce qui importe, pas vrai.
Il y a plein de choses que Klaus trouve plus intéressantes chez Estella, de toute manière, qu’un manoir ou il ne saurait quelles autres richesses : par exemple, il est vraiment curieux de la découvrir au naturel, avec ses cheveux bicolores. Il est clair que ce sera du meilleur effet sur elle. En tout cas, c’est ce que pense Klaus. Il faut qu’elle sache se présenter dans toute sa spécificité, et sous un jour à la hauteur de sa folie : après tout, c’est comme ça qu’on se fait un nom, pas vrai ? C’est en tout cas ce que pense Klaus, et on lui fera difficilement changer d’avis, en l’occurrence. Lui, quand il lui dit ce qu’il pense et ce qu’il a sur le cœur, il n’a pas le sentiment d’être trop gentil. Il se contente de dire ce qu’il pense, ni plus ni moins et sans aucune forme d’ambiguïté.
Le sujet devient évidemment moins léger ensuite, quand Klaus lui parle davantage de lui, et aussi de ce que lui a fait subir son père. Et oui, Klaus ne saurait être plus d’accord avec lui. Oui, son géniteur était un véritable fumier, et Klaus ne parviendrait jamais à se mettre à sa place.
« Tu sais quoi, ça me rassure ! Pour réussir à penser comme des gens aussi tordus, faut être tordu soi-même, je vois que ça », répond Klaus non sans une certaine conviction. C’est bel et bien ce qu’il pense, en effet. Et il ne le pense pas qu’à moitié. Des gens tordus, il en a croisé beaucoup trop pour sa propre santé mentale. « Tu sais, on s’habitue, hein, on s’habitue à tout, et même j’suis pas à plaindre, j’ai jamais été aussi heureux que ces derniers temps, alors bon. »
Il sourit et accepte l’étreinte d’Estella avec grand plaisir, la resserrant même. C’est bien, dans des situations comme celle-ci, de réaliser qu’on est pas seul, qu’on est soutenu. Oui, ça fait du bien de savoir qu’on a une amie sur laquelle on peut compter.
« Merci », fait-il avec un léger sourire au coin des lèvres avant que, dans une petite danse, Estella ne parte en quête de tissus pour le faire défiler. « Allez, au travail, madame la créatrice ! »
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