You're my sunshine when everything seems to be dark
feat. Mutt
Klaus se marre franchement quand Mutt suggère qu’il pourrait être jaloux du sapin. Non, il n’y a définitivement pas de quoi l’être. Même si, au final, ils ne se sont pas si mal débrouillés au vu de leur absence totale de concentration, on peut dire qu’ils se sont très bien débrouillés. Bon, il y a des zones clairement moins décorées que d’autres, mais le tout s’équilibre.
« T’inquiète, lui, je suis pas si pressé de le déshabiller, surtout après toute l’énergie qu’on a dépensée pour le décorer », affirme-t-il comme s’il avait vraiment besoin de rassurer son mari vis-à-vis du sapin. Quant au fait d’embrasser ce dernier, même pour le défi, il va finalement passer son tour. En effet, il admet que ce n’est probablement pas la meilleure solution qu’elles puissent trouver.
Mutt ajoute qu’il y a en revanche une autre sorte de déco dont ils seraient plutôt obligés de s’occuper. Quel nom charmant pour parler de ménage. Mais en effet, ils sont parvenus à foutre un sacré bordel en un temps record, il est clairement temps qu’ils s’y mettent… S’ils se débrouillent bien et s’ils ne se déconcentrent plus comme ils ont trop l’habitude de le faire, ils peuvent bel et bien réussir à régler cette crise, et quand Marion arrivera, elle sera éblouie de constater qu’un joli sapin l’attend dans le salon, et qu’en plus, le ménage a été fait… Bon, faut être honnête, elle va probablement se poser de très sérieuses questions, aussi, mais peu importe.
« Essaie pas de me le vendre comme si on allait s’éclater comme des petits fous, chéri, je suis pas dupe », répond Klaus avec un sourire amusé. « Si seulement on pouvait se la jouer à la Mary Poppins… » Il pousse un soupir. « Bref, au charbon ! Espèce d’exploiteur. »
Klaus, de son côté, il décide de nettoyer le plan de travail. En réalité, même si ça a l’air sacrément bordélique à première vue, ce ne serait pas si difficile que ça… non, ils en viendraient à bout en quelques minutes… Après, le défi, le vrai, ce sera de ne pas refoutre le bordel directement après… Et ça, ce n’était pas forcément gagné – en fait, il est même évident qu’il n’y a rien de plus compliqué pour eux, qui ont encore prouvé à l’instant qu’ils sont juste incapables de se tenir, et ça ne semble pas prêt de s’arranger.
« Et après, j’irai prendre une douche, je colle de partout… pas que ça me déplaise forcément, mais… »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
" Quand il faut... Il faut ! " Comme on dit. " Et si on veut survivre à la colère divine maternelle, on est obligé ! "
Alors oui, ils se mettent au travail, et à deux ca va relativement vite. Même si ca n'est pas parfait. Faut pas leur demander la lune non plus... Donc il est possible qu'une trace ou deux persistent encore ou qu'il reste un peu de farine dans un coin. Une fois fait, c'est vrai que Mutt en avait foutu aussi partout sur Klaus et qu'il ne doit pas se sentir le plus à l'aise à cet instant.
Mutt se rapproche de Klaus dans un sourire malin et lui répond, tout en glissant ses mains à la taille pour le rapprocher de lui. " Ecoute, vu que c'est ma faute, tu me laisseras bien m'en occuper sous la douche ? " Bien entendu que c'est le cas. Il rit doucement avant d'embrasser Klaus délicatement sur le bout des lèvres. Avant de tirer Klaus doucement vers l'étage pour la douche salvatrice, il dit:
" Allez... On prend une bonne douche, et je te propose un goûter. " Il fait de petits yeux. " Un goûter innocent en regardant un bon film de Noël dans le canapé. Juste avant que maman arrive. Ca prouvera qu'on peut être des enfants très sages quand on veut. "
Merveilleux programme. Mutt refait tomber ses affaires sales pour aller avec Klaus dans la salle de bain. A vrai dire, la douche s'imposait aussi pour lui. Clairement, entre toute la journée de dingue qu'ils venaient de faire. (même si particulièrement agréable) Une douche salvatrice ne ferait pas de mal. Et c'est vrai que Mutt, après tout ca, avait envie de se poser et comater dans le canapé dans les bras de Klaus. En regardant à moitié un film de Noël totalement cliché pour la saison.
Bon, tout peut encore arriver sous la douche, ca dépendra de nos deux énergumènes aussi et de leur proportion (nulle) à se tenir l'un en présence de l'autre.
Moses.
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feat. Mutt
Heureusement, il ne leur fait finalement pas tant de temps que cela pour briquer la cuisine et le salon. D’apparence, le bordel était remarquable, mais au final, il ne leur faut que quelques minutes pour en venir à bout. Certes, Klaus aurait probablement pu s’appliquer davantage sur certains points, mais bon, vu que de base, il est assez fréquent qu’il oublie son tour de ménage, Marion trouvera probablement l’endroit plus propre que d’habitude. Tellement propre qu’elle risque fort de trouver ça suspect, d’ailleurs.
« C’est le moins que tu puisses faire », nargue gentiment Klaus quand Mutt lui demande de s’occuper de lui sous la douche, puisqu’il est responsable de l’état dans lequel ils se trouvent… comme s’ils avaient véritablement besoin de ça.
Oui, les deux son insatiables, et il est presque impossible que l’un évoque l’idée d’une douche sans que l’autre suive presque immédiatement. C’est comme ça, ils n’arrivent pas à se décoller l’un de l’autre. A ce stade, c’est un peu trop addictif pour ne pas devenir éventuellement problématique un jour, mais ni l’un ni l’autre ne se posent la question, installés confortablement dans leur déni.
« T’es sûr hein ? Parce que ça fait plusieurs heures qu’on doit le prendre, ce goûter », fait Klaus en plissant les yeux de manière exagérée pour se donner l’air suspicieux.
En même temps, il n’y peut pas grand-chose si c’est le cas. Enfin si, il y peut totalement quelque chose, il aurait pu suggérer qu’ils se tiennent sages mais…. Non, hors de question. Ceci dit, il faudra bien que les deux se calment après avoir fait tant d’exercice, et l’idée de regarder un vieux téléfilm de Noël en présence de son mari, blotti contre lui, ça lui vend clairement du rêve, et il ne peut pas vouloir autre chose.
« Mais d’accord, même si ta mère sera pas dupe, hein… elle va trouver ça suspect », ajoute-t-il en plaisantant.
Klaus n’ajoute rien avant de faire chemin jusqu’à la salle de bains, où il devine que Mutt doit le suivre, juste derrière lui. A peine dans la pièce, il fait couler une pluie d’eau chaude dans la cabine de douche tout en retirant le peu de vêtements qu’il a pris le soin de remettre (vraiment, s’il n’y avait pas Marion – heureusement pour elle –, il vivrait clairement à poil, et sans se poser la moindre question). Klaus pousse un grognement ravi au moment de sentir l’eau chaude couler sur lui, rejetant la tête en arrière.
« Où est mon savonneur professionnel ? J’ai besoin de lui ! »
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Si être collé toujours l'un à l'autre était un soucis ? Clairement oui. Ca l'était... A croire qu'ils ne pouvaient clairement pas vivre l'un sans l'autre. Et avec cette impression que plus le temps passait, moins ca s'arrangeait. Certains diront qu'ils vivent leur amour à fond, d'autres diront qu'ils ont un amour toxique. Mais ils sont tellement dans leur délire qu'ils ne sont pas du tout face à la réalité.
Et le soucis, c'est qu'un jour ca risque de poser soucis. Après clairement, la dépression de Mutt ne l'aidait pas non plus. Il se rattachait à Klaus pour ne pas sombrer, c'est ce qu'il pensait.
Il est vrai que l'heure du goûter commençait largement à passer mais Mutt en avait envie aussi. Qu'importe si c'était une heure avant de manger le repas du soir, il voulait son chocolat et sa brioche.
" Taratata... C'est comme ça. On l'aura ! " Dit-il un air malin sur le visage.
Il sait très bien que sa mère n'est pas dupe, mais qu'elle rentre et qu'elle les voit calme dans le canapé, ca va lui faire du bien. Quoi qu'il en soit, Klaus rejoint la salle de bain avant lui. Mutt récupère des affaires propres pour entrer dans la pièce.
" J'arrive, j'arrive... Mais quelle impatience ! " Dit-il sur un ton, tout sauf sérieux.
Il entre dans la cabine de douche avec Klaus.
" On a besoin de moi il parait ? " Dit-il avec un large sourire. Il attrape le gel douche. Il en met pleins sur les mains avant de commencer à glisser ses mains sur le corps de Klaus en le regardant d'une manière coquine.
" On en a assez fait hein ? " Dit-il, pas forcément convaincu de la chose. " Parce que je te trouve incroyablement sexy sous la douche là toute de suite. " Continue-t-il en riant doucement. " Mais si on s'attarde trop, on peut dire adieu au chocolat chaud. "
Moses.
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feat. Mutt
Qu’ils aient ce goûter ou non n’est pas si important dans tous les cas, tant qu’ils restent ensemble. Le reste n’est pas si important, le reste n’est pas important, vraiment, tant qu’ils savent apprécier la présence l’un de l’autre, dans n’importe quelle circonstance, et le fait est qu’ils sont ni plus ni moins des experts dans ce domaine, inégalables en tout point. Alors chaque chose en son temps, pour le moment, ce qu’il veut, c’est prendre une bonne douche et en profiter aux côtés de l’homme qu’il aime. Il ne met d’ailleurs pas très longtemps avant de se mettre nu et de savourer le contact de l’eau chaude sur ma peau nue. Ne manque plus que Mutt le rejoigne.
« Ah, enfin ! Je commençais à avoir froid, là-dedans », prétend Klaus sans chercher à être crédible ne serait-ce qu’un seul instant, d’autant que Mutt l’avait rejoint en à peine quelques secondes, et que l’eau chaude était en train de déjà déposer de la buée sur la paroi de la douche.
Ce n’est pas de leur faute si leurs corps se collent l’un à l’autre, alors. Non, pas du tout, ils n’y sont absolument pour rien. S’ils agissent de la sorte, c’est parce que l’habitacle de douche est particulièrement étroit et qu’ils n’ont pas le choix, tout simplement. Oui, ce sont de pauvres victimes dans l’affaire, vous pensez bien (qui y croit ? Personne ? C’est bien, vous suivez).
« Je suis incroyablement sexy tout le temps, mon chéri… » Il le regarde avec les intentions les moins catholiques dans le regard, malgré tout, il n’initie aucun mouvement déplacé.
Peut-être que Mutt a raison et qu’ils en ont suffisamment fait. Bon, ce n’est définitivement pas ce qui l’arrêterait pour autant, il ne faut pas déconner… mais quand bien même… peut-être que oui, pour une fois, il peut accepter de privilégier un bon chocolat chaud à une partie de jambes en l’air vite fait sous la douche. Tant qu’il a la compagnie de Mutt, le reste n’a pas la moindre importance, c’est du moins ce dont il s’est convaincu une bonne fois pour toutes.
« Ce serait quand même dommage pour le chocolat chaud, tu as raison… » Il marque une pause, agrémentée d’un sourire en coin. « Mais tu as quand même l’intention de me savonner le dos, rassure-moi », ajoute-t-il avec une lueur mutine dans le regard.
Ils peuvent bien décider d’être sages mais pas trop non plus, n’est-ce pas ?
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Le soucis avec ces deux la, c'est qu'ils se ressemblaient beaucoup trop sur certains points. Et qu'ils ne vont certainement pas réussir à se mettre du plomb dans la cervelle. Mais est ce que c'était si grave que ça ? Ils profitaient simplement des plaisirs de la vie. Et ils en avaient bien trop chier de tout ce qu'elle avait déjà pu apporter comme merde alors... Autant profiter de l'accalmie de l'instant présent.
Klaus lui jette un regard qui veut tout dire alors qu'il répond à sa remarque. Mutt lui rend bien son regard. " Tu es l'homme le plus sexy que je connaisse. Personne ne t'arrive à la cheville. Mais te voir le corps luisant ça éveille un peu plus mes sens. " Répond-il alors qu'il commence à le savonner. Klaus continue de le chercher un peu. Alors il passe ses mains sur sa taille pour se coller à lui tout en les glissant dans son dos pour continuer son travail. Ses lèvres sont proches des siennes, il a un large sourire sur les lèvres. " T'as cru quoi ? Que je ferai le travail à moitié ? Et j'ai bien l'intention de te nettoyer dans tous les recoins. " Dit, il glissant ses mains sur ses fesses pour accompagner ses paroles.
Leur corps collés, leurs lèvres proches, son regard connecté au sien, cette douce chaleur. Mutt sait qu'il pourrait passer des heures contre lui comme cela. Il a juste envie de se sentir connecté à Klaus. C'est tout ce qui compte pour lui. Il se sent bien. Il se sent en sécurité dans cette bulle.
" T'as l'intention de me savonner aussi ? Ou est ce que tu vas m'obliger a profiter de ta mousse en me frottant à toi ? " Dit il en se marrant. Son regard amoureux en vaut mille quand il est en admiration devant lui comme cela. Oui même le mot aimer n'est pas assez fort pour représenter ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Mutt baisse alors les yeux. Une pensée vient à revenir à la charge. Une peur alors qu'il se persuade qu'ils seront ensemble toute cette vie. Il a peur de la poser par crainte de briser l'instant.
" Chéri...? T'as déjà pensé à... " C'était idiot. Il se secoue la tête. Si ça se trouve ça n'etait pas comme ça que ça marcherait.
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feat. Mutt
Klaus affiche un fin sourire qui pourrait définitivement se traduire par « Je sais » quand son époux affirme qu’il est l’homme le plus sexy qu’il connaisse. Klaus Hargreeves a toujours eu une foi totale dans son pouvoir de séduction, et plus encore quand il est question de Mutt. Tous les deux ont conscience de s’attirer comme des aimants. C’est dans leur nature, ils n’y peuvent tout simplement rien. Quoi qu’il en soit, oui, il ne fait rien pour arranger les choses, prétextant vouloir rester sage en même temps qu’il accumule les allusions, auxquelles Mutt, au passage, répond bien volontiers.
La preuve quand il affirme qu’il a bien l’intention de nettoyer scrupuleusement chaque recoin de son anatomie, non sans déposer sur son ferme postérieur une caresse moins qu’innocente. Bien sûr que dans de telles circonstances, ils jouent avec le feu. Déjà qu’il réussissent à se sauter dessus quand un des deux pose une guirlande de Noël sur son petit (pas si petit) oiseau, il ne faut définitivement pas s’attendre à des miracles de la part quand la situation en elle-même est déjà particulièrement sexy.
« J’allais suggérer de te savonner, mais finalement… Ta proposition me paraît beaucoup plus intéressante », confirme Klaus, joueur, quand Mutt suggère qu’il le savonne en se frottant à lui.
Ce moment idéal, ce moment est parfait. Chargé d’électricité. Si bien que le jeune homme a bien du mal à imaginer quel peut être le fil des pensées de sa moitié, qui a pris une tournure bien plus sombre depuis quelques secondes. Non, de son côté, il ne se fait pas la moindre idée de ce que le jeune homme peut avoir derrière la tête. Non, lui, de son côté, n’a rien d’autre que des pensées salaces, mais alors qu’il croise le regard, légèrement assombri de Mutt, il songe qu’il a dû se passer quelque chose.
Klaus sait que certaines pensées ont l’effet sur son mari d’un interrupteur, qui peuvent naturellement altérer son humeur. C’est normal étant donné la dépression contre laquelle il lutte constamment. Klaus refourgue donc ses pensées les plus lubriques dans un coin pour s’intéresser plus largement au ressenti de Mutt. Il ne saurait dire s’il est complètement empathique, en revanche, il s’est toujours senti connecté aux émotions de l’homme qui partage sa vie, et il est convaincu du fait que ça ne cessera absolument jamais d’être le cas.
« A ? » l’interroge doucement Klaus en écartant doucement une mèche de cheveux mouillés de Mutt pour pouvoir contempler plus directement son regard. « Tu sais que tu peux tout me dire, chéri, pas vrai ? Qu’est-ce qui te tracasse ? »
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Ils ne peuvent s'empêcher de se faire des blagues salaces. Surtout dans ce genre de situation, il ne leur fallait pas beaucoup en réalité. Mutt se colle donc à Klaus sous la douche mais ca n'est pas comme s'ils n'étaient déjà pas collé l'un à l'autre quasiment en permanence. Au plus grand damne de leur entourage.
Mais les pensées de Mutt s'obscurcissent. Il suffit d'une pensée sombre pour obscurcir le tableau et se mettre à se taper des films et déprimer. C'était comme ça en ce moment, et il devait vivre avec. Bien que les moments passés avec ses proches étaient plutôt à le pousser vers le haut.
Il devrait surement se contenter de savourer l'instant présent, mais il ne peut pas. Klaus lui demande des détails. Mutt lui fait un petit sourire triste et hausse les épaules. Il aime sentir ses doigts glisser sur son front dans un geste tendre pour écarter une mèche rebelle. Puis il vint se glisser dans ses bras pour le serrer contre lui et nicher une seconde son visage dans le creux de son cou.
" Je sais que je peux tout te dire. " Lui souffle-t-il doucement dans l'oreille. " J'ai juste peur du futur. " Commence-t-il à se confier. " Et peut être que je pense de la merde... J'en sais rien. " Il reste contre lui, ferme les yeux pour se sentir le plus proche de celui qu'il aime. Pour se sentir connecté. " Je pense juste à ton immortalité et qu'un jour on se retrouvera peut être séparé. " Finit-il par lâcher. Il marque une pause, sachant pertinemment qu'il balance un sujet sensible mais il avait besoin de le dire maintenant. Il l'embrasse dans le creux de son cou. " Un jour, je vais mourir Klaus. Pas maintenant mais toi ? Je me pose peut être trop de questions stupides en ce moment mais ca a tendance à m'angoisser... " Il savait très bien ce par quoi il passait, et peut être mettait-il aussi Klaus sous pression en balançant ce genre de réflexion à deux balles. Mais il avait besoin d'en parler. Pour voir comment ils s'en sortiront et comment ils viendront à gérer cette crise tous les deux. Même si ca sera surement dans longtemps... Même si Mutt ne comprenait pas grand chose aux pouvoirs de Klaus. " Après si t'avais pas ce pouvoir, je sais qu'il m'a ramené à moi... Et putain je le vois aussi comme un cadeau du ciel. Mais j'ai peur que tu te retrouves seul un jour aussi... "
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feat. Mutt
Klaus aime Mutt. Il l’aime résolument, profondément. Il l’aime plus que tout. Il l’aime assez pour accepter la moindre de ses sautes d’humeur et la moindre de ses inquiétudes. Il l’aime suffisamment pour ne jamais lui reprocher de laisser les pensées les plus sombres obscurcir un moment qui aurait dû n’être que léger. Tout ce qu’il désire, c’est être là pour lui, présent à ses côtés, et de faire tout son possible pour alléger son corps de tout ce qui peut peser sur ce dernier et l’empêcher d’être véritablement heureux. Alors oui, Mutt peut tout lui dire et Klaus est prêt à tout entendre. Pour le bien de leur relation, il est convaincu que c’est ce qu’il y a de mieux. Ils se doivent d’être totalement transparents, et de toujours se dire ce qui leur traverse l’esprit, même quand c’est délicat. La communication est la clé. A force de secrets et de déconvenues, c’est une leçon qu’ils ont apprise. Fort heureusement, ils se connaissent par cœur, tous les deux. En tout cas bien assez pour deviner leurs failles respectives sans que l’autre ait de prime abord besoin de dire quoi que ce soit. C’est ce qui fait leur force. C’est ce qui la fera toujours, quoi qu’il advienne.
Alors Mutt se confesse, il lui parle de sa peur du futur, de son immortalité et de la crainte qu’il a d’être séparé de lui…. Klaus a du mal à savoir à quel moment, entre la douche et le savonnage, il en est soudainement venu à la pensée de sa mort future, mais il comprend immédiatement qu’il doit le rassurer autant que possible. Klaus peut comprendre l’angoisse de Mutt, parce qu’il y a déjà pensé lui-même, ainsi qu’au fait de peut-être finir seul un jour… Mais il connaît la solution à ce problème. Et il pense, par conséquent, pouvoir le résoudre, et même l’accepter.
« Je t’arrête tout de suite, Mutty, t’as pas à t’inquiéter de ça, je te le jure », lui assure Klaus en regardant son mari dans le blanc des yeux, afin d’obliger ce dernier à soutenir son regard et à mesurer sa totale sincérité. « Le jour où tu mourras – c’est-à-dire dans cent ans grand max, et encore, je suis pessimiste… Bref, le jour où tu mourras, alors je partirai en même temps que toi. » Klaus caresse la joue de Mutt avec douceur. « Je décide jamais de partir… Mais je décide de revenir… Quand tu seras parti… Je resterai où je suis, c’est-à-dire avec toi, voilà tout. Vraiment, t’as pas à t’en faire pour ça… Sauf si t’avais l’intention de te taper je sais pas laquelle de tes idoles mortes le temps que je te rejoigne là-haut », ajoute-t-il en pouffant légèrement. « On va vivre ensemble et mourir ensemble… Qu’est-ce qui pourrait plus valoir le coup que ça, hein ? »
Rien, pas aux yeux de Klaus en tout cas, qui s’est suffisamment convaincu de cette finalité pour vouloir à présent en convaincre l’homme qu’il a épousé.
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A chaque fois c'était un nuage dans ses pensées. Celà ne prévenait pas. Ca arrivait comme ça. C'est récurent et il sait qu'il n'est pas au bout de ses peines mais avec Klaus à ses côtés, celà allège sa peine. Comme lorsque sa mère était là. Il avait ses proches pour le soutenir.
Il y avait des questions qui pouvaient le peser. Des questions dont il n'avait pas de réponses. Comme ceux du pouvoir de Klaus. Comment savoir si Klaus et lui pourraient être réuni dans l'au delà ? Klaus lui explique les choses. Il a peur que ca n'est que pour le rassurer. Un léger sourire glisse sur ses lèvres quand il parle de ne pas s'inquiéter. Mutt écoute ses mots doux. Il ne l'interrompt pas.
" Tu ne me dis pas ca pour me rassurer hein ? " Dit-il un peu moins soucieux. " Si c'est ca alors... oui, ca me rassure. J'avais surtout peur que... tu ne puisses jamais mourir. J'y comprends rien à ces histoires de pouvoir. " Il se secoue légèrement la tête. " Ce sont des pensées idiotes. Je sais... " Ajoute-t-il à mi-voix. Il relève le nez et plonger son regard dans celui de Klaus. " Je t'aime. " Il dépose ses lèvres sur les siennes longuement. " Tu es vraiment un soleil dans l'obscurité. " S'il ne l'avait pas, il serait au fond du trou. C'était vivifiant d'avoir cet homme près de lui. Même si Mutt ne voulait pas en mettre autant sur les épaules de Klaus, il sait que c'est réciproque. Ils ont besoin l'un de l'autre, c'est tout.
Mutt regarde l'eau couler et fait une petite grimace. " Ne me dis pas que j'ai bousillé ce moment. Allez... Il va falloir qu'on sorte de là, sinon maman va nous hurler dessus en voyant la facture d'eau... " Dit-il plus légèrement dans un large sourire. Même s'il devait s'écouter, il resterait toute la journée collé à Klaus sous cette douce en profitant de leur douce étreinte, et surement en finissant par glisser des mains baladeuses.
Moses.
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feat. Mutt
« Je te promets que je te mens pas », affirme Klaus avec un sourire tendre.
Oui, bien sûr qu’il s’adresse à lui de sorte à le rassurer, mais son discours n’est pas une invention, c’est la réalité. Mutt n’a pas à s’inquiéter de ce qu’il adviendra de lui ou de ce que son immortalité pourrait avoir de conséquences sur leur relation. C’est vrai qu’ils auraient peut-être dû en discuter avant cela. Mais pour cela, il fallait déjà que Klaus parvienne à apprivoiser sa propre condition. C’est le cas à présent, ou en tout cas, il pense avoir suffisamment saisi la situation pour ne pas s’en inquiéter davantage. Ce n’est pas le plus simple que de faire avec cette situation, surtout qu’ils ne sont pas forcément sûrs de ce que l’avenir leur réserve. Dans tous les cas, oui, Klaus est lui-même rassuré à l’idée de pouvoir mourir réellement malgré tout – en tout cas c’est ce qu’il pense… Dans le cas contraire, cette situation serait très probablement beaucoup plus douloureuse à vivre.
« Ce n’est pas idiot, c’est même normal… et tu as bien fait de m’en parler. Il faut toujours que tu m’en parles quand ce genre de pensée te traverse, d’accord ? » il lui répond avec un sourire en glissant ses doigts dans ses cheveux humides.
Il veut que Mutt lui parle chaque fois qu’une pensée désagréable ou anxiogène le traverse, c’est même terriblement important à ses yeux. C’est ainsi qu’ils progresseront et parviendront à avancer dans la vie de la bonne manière.
« Je t’aime aussi… Et t’as carrément raison, je suis encore meilleur que le soleil. Je suis lumineux et chaud comme la braise », ajoute-t-il avec un sourire pour ne pas se concentrer sur le plus négatif et rendre cette situation plus légère.
Il voudrait vraiment être capable de chasser cette obscurité pour de bon. Il sait bien que rien n’est si simple, et que cette obscurité est trop dense et trop profonde pour que cela ne dure pas encore longtemps. Mais il sera patient, il sera présent. Et en faisant preuve de tout le temps et de toute la patience du monde, ils parviendront à aller de l’avant tous les deux.
« Tu ne bousilles jamais aucun moment, mon amour. Tu les rends tous merveilleux », affirme Klaus en collant son front à celui de Mutt avec douceur, avant de voler un baiser à Mutt, long et tendre. « Mais t’as raison, la pauvre Marion a déjà suffisamment de raisons de nous hurler dessus comme ça », confirme le jeune homme en consentant à mettre un pas à l’extérieur pour quitter enfin l’habitacle de douche pour agripper une serviette et se sécher. « Et la bonne nouvelle, c’est qu’on va vraiment prendre un vrai goûter, cette fois. »
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Klaus le réconforte et lui dit qu'il peut lui reparler de ces choses obscures qui lui passent par la tête. Même s'il avait peur que certaines choses puissent lui faire du mal plus qu'autre chose. Il n'avait pas envie de blesser Klaus dans le processus. Il lui rend son baiser, il profite de toutes les carresses qu'il lui porte et qu'il le réconforte. Il lui dit néanmoins:
" J'ai peur que certaines pensées te fassent du mal Klaus... " Autant être honnête. " Elles me font beaucoup de mal. Et c'est pas toi, c'est pas nous, c'est... " Il ne le dit pas, mais il parle bien de sa dépression. C'était insidieux, il ne le voyait parfois pas venir. Même si aujourd'hui, il commençait à distinguer tout ca. " C'est comme tout à l'heure... " Il se secoue la tête. " Je ne veux pas revenir dessus. "
La suite fait éclater de rire Mutt. Surtout le chaud comme la braise. Oui, ca lui faisait du bien d'être auprès de lui. Il avait bien souvent les mots qu'il faut pour lui remonter le moral. En même temps, ils avaient, de base, le même humour incompris par tous.
" Allez monsieur aussi chaud comme la braise. " Il lui donne une petite claque sur une de ses fesses pour qu'il sorte de la douche. " Allons boire ce chocolat chaud. "
Il sort à sa suite et attrape une serviette pour s'essuyer, non sans en profiter pour se rapprocher quand même de Klaus pour l'embrasser à la volée.
" Maman a plus tendance à me gronder qu'à te gronder. " Dit-il parce que c'était vrai. Mais bien parce que Mutt était son fils donc elle se permettait plus de remarques qu'à Klaus. " Je vais finir par être jaloux. " Dit-il sans être sérieux. Une fois son slip et un pantalon de jogging enfilé, il revient vers Klaus pour lui souffler. " On va le prendre ce VRAI goûter, on verra qui n'aura pas les mains baladeuses par contre. " Ca c'était autre chose, mais ca faisait marrer Mutt. " Moi, j'te promet rien. " Ajoute-t-il dans un sourire. " Tu choisis le film et je prépare notre chocolat ? " Finit il comme s'il n'avait pas parlé de choses moins catholiques quelques secondes avant.
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feat. Mutt
« Même si elles me font du mal, je veux les connaître… Surtout si elles doivent me faire du mal, en fait… C’est moins douloureux si c’est toi qui m’en parles plutôt que de te voir être rongé par elles sans rien me dire. »
En bref, le message est toujours le même : il tient absolument à ce que son époux ne lui cache absolument rien, il tient à ce qu’il soit complètement sincère à son adresse et ne le préserve pas en prenant trop souvent sur lui. Oui, ils ont déjà eu cette conversation, mais Klaus préfère l’avoir de nouveau, et l’avoir autant de fois que cela sera nécessaire, jusqu’à ce que son interlocuteur intègre l’information une bonne fois pour toutes. Oui, ce n’est pas simple, oui, ça peut être douloureux, mais ils doivent affronter la tempête ensemble.
Enfin, tout est dit, et mieux vaut laisser place à la bonne humeur – sur ce point, Klaus ne peut qu’être d’accord, et oui, c’est avec le plus grand des plaisirs qu’il partagera ce goûter avec Mutt, en étant parfaitement habillés, pour une fois, ce qui clairement est déjà beaucoup demander de leur part.
« C’est normal, ça », le chambre Klaus quand Mutt remarque que sa mère a plus souvent tendance à le gronder lui que son mari, ce qui s’explique facilement par le fait que Mutt est son fils et qu’il est au fond assez normal que les remontrances de la mère se reportent avant toute chose sur le fils plutôt que sur le gendre… Même si quand Klaus dépassait les limites, Marion osait quand même lui remettre les idées en place. Elle avait toujours fait preuve de ce franc parler avec lui qui avait fait qu’il s’était immédiatement senti chez lui… Et Klaus ne lui serait jamais aussi reconnaissant pour cela… A ses côtés, il se sent en famille, et ce n’est pas rien, clairement. « Je suis beaucoup trop adorable, c’est physiologiquement impossible de me reprocher quoi que ce soit », insiste-t-il, l’air ravi.
Ils se dirigent vers le salon, une fois essuyés et habillés, et pendant que Mutt se propose de préparer leur chocolat, Klaus a la lourde charge de gérer le film, ce qui ne le dérange pas le moins du monde… Même si Mutt risque de regretter assez rapidement de lui avoir confié une mission d’une telle importance… Si vous vous imaginez que Klaus ne va pas user et abuser d’un tel privilège, vous vous fourrez clairement le doigt dans l’œil.
« Je nous ai sélectionné un téléfilm de Noël aux petits oignons, une bonne romance bien gnangnan, tu vas a-do-rer, mon cœur. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il comprend bien ce que Klaus veut lui dire quand il veut que Mutt lui dise tout. Mutt faisait de gros efforts là dessus. Mais parfois, il manquait de tact et il pouvait aussi vriller par la même occasion, ce qui ne devait pas être très agréable pour son entourage. Il le sait mais c'est plus fort que lui. Il espérait juste qu'il n'en fasse pas trop baver à Klaus.
Mais il n'enchaine pas, préférant se concentrer sur leur petit goûter devant un téléfilm de Noël. Mutt se doute des choix de Klaus mais ca lui fait plaisir. Simplement parce qu'il avait envie de lui faire plaisir et qu'il se sente bien. Peut être est-ce à cause d'une culpabilité sous-jacente ? Parce qu'il sait que parfois ses sautes d'humeur pouvait le blesser ? Les moments d'accalmies étaient beaucoup plus nombreux que ces moments difficiles. Mais Mutt en tenait le compte, c'était plus fort que lui.
Alors il prépare leur chocolat avec le plus grand amour au monde. N'hésitant pas à l'agrémenter allégrement de chantilly sur le dessus. (on est gourmand ou on ne l'est pas) Plus des vermicelles de sucre en forme d'étoile. Il était fier de son résultat mais il devait se dépêcher avant que ca ne coule partout.
Alors il arrive, la langue sortie par la concentration qu'il met en portant ce plateau. Il le dépose sur la table basse.
" T'as vu ça, j'ai fait ca bien. " Dit-il en montrant son chef d'œuvre qui commençait doucement à se tasser et à dégouliner autour de leur mug.
Il plisse les yeux pour essayer de voir le titre du film.
" Alors t'as choisi quoi ? " Il se tourne vers lui. " Je te connais, est-ce que je dois prévoir la boite de mouchoir ? " Un rire gras s'échappe de ses lèvres alors qu'il tombe vers lui en le bousculant un peu. " C'est pour les larmes hein ? " Comme s'ils pouvaient avoir ce genre d'idées tordues. " Sinon je prendrais le sopalin. " Blague grasse le retour, ils ne s'arrêtaient jamais. Il essaye d'attraper ensuite sa tasse sans s'en foutre partout. " Je ne vais pas être galant mais démerde toi, je m'en fous déjà partout là. " Il regarde Klaus de travers, dans un sourire malin.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
You're my sunshine when everything seems to be dark
feat. Mutt
« Oh là là Mutty ! » s’exclame Mutt avec une lueur ravie autant que gourmande dans le regard quand Mutt débarque avec deux tasses de chocolat pleines à ras bord et recouvertes généreusement de crème chantilly et de vermicelles en sucre. Oui, on peut le dire, il a fait les choses bien, et ça a l’air délicieux. Après tous les efforts qu’ils ont fournis tous les deux, Klaus doit bien l’admettre, il crève la dalle, il est vraiment ravi d’être récompensé (comme s’il avait besoin d’une récompense) avec ce merveilleux goûter qui a l’air plus succulent encore que tout ce qu’il s’était imaginé.
Mutt vient s’installer à côté de lui et découvre le téléfilm de Noël que Klaus a choisi pour eux. C’est sûr que ça ne va pas voler très haut, mais au moins, ça ne devrait aborder aucun sujet trop grave qui aurait pour effet de leur mettre le moral dans les chaussures. Ils vont vraiment pouvoir profiter d’un moment de détente. Et la boîte de mouchoirs ne devrait pas être nécessaire, à moins… Klaus n’a pas le temps de faire la vanne qui lui passe par la tête que Mutt le devance. Sa blague est graveleuse au possible, mais ça n’empêche définitivement pas Klaus d’en rire de bon cœur malgré tout.
« Non, c’est pas ce genre de film non plus », assure-t-il en souriant en coin. « Quoique… c’est une histoire d’amour, mais je crois bien qu’il soit tout public », ajoute-t-il comme si la question se posait.
Klaus n’ajoute rien avant de lancer le film et de se saisir de sa propre tasse qui elle aussi, en effet, manque déborder à à peu près tout moment. On peut le dire, Mutt a eu la main lourde sur le chocolat autant que sur la chantilly, il semble impossible de le boire sans s’en mettre partout. Klaus, en une gorgée, s’est déjà fait une moustache de chantilly, qu’il lèche distraitement du bout de sa langue avant de reposer sa tasse sur la table et de tourner son regard vers son mari, qui ne s’en sort clairement pas mieux que lui. Klaus se fend d’un léger rire au moment de découvrir une légère pointe de chantilly sur le bout du nez de Mutt.
« Tu bois vraiment comme un cochon », commente-t-il pour le charrier avant de se rapprocher de lui pour recueillir la chantilly en embrassant le bout de son nez.
Il se sent d’humeur détendue et complice, et il profite autant que possible de ce moment, il sait bien que cela peut changer d’un instant à l’autre, et qu’il doit d’autant plus en profiter. Mais en l’occurrence, toutes les conditions sont réunies pour qu’il se sente parfaitement bien. Et il veut que ça dure.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Bon il avait peut être un peu chargé les tasses mais il ne regrettait rien. Sauf qu'il allait finir avec le visage et les mains collants au possible. D'ailleurs Klaus lui fait la remarque qu'il s'en est foutu sur le nez avant d'aller le recueillir avec ses lèvres. Mutt se marre tout en louchant dessus.
" Je peux être un cochon pour tout autre chose... Fais gaffe. Me cherche pas... " Ajoute-t-il malin. " J'avoue j'ai eu les yeux plus gros que le ventre. Mais... ca valait le coup. "
Il fini par reposer sa tasse avant de se glisser vers Klaus pour l'embrasser sur la joue et se nicher dans ses bras. A vrai dire, le remue ménage l'avait épuisé. Ca plus sa matinée de travail, l'ascenseur émotionnel qu'il a ressenti, les achats de noël, la déco et leurs petites parties de jambe en l'air. Il passe ses bras autour de lui. Et enfouie son visage dans le creux de son cou, glisse sa main sous son maillot pour sentir le contact de sa peau sous ses doigts.
" Tu m'en veux pas si je regarde pas le film hein ? " Lui souffle-t-il tout contre sa peau. " Tu m'as fatigué. " Dit-il en riant doucement. Bon il était fautif aussi. Mais il n'y avait rien de mieux que de profiter des bras de la personne que tu aimes le plus. Il se sentait bien à cet instant. Pas de mauvaises pensées à l'horizon. Juste eux, dans un moment de calme et de tendresse. Peut être pour fois, Marion ne les retrouverait pas en train de faire n'importe quoi.
Le son de la télé et la proximité de Klaus le berce doucement, et Mutt n'a clairement pas envie de lutter. Ca ne servira à rien de toute manière. Il pouvait se laisser aller complètement dans ses bras Il sait qu'il est en sécurité.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
You're my sunshine when everything seems to be dark
feat. Mutt
Klaus affiche un sourire en coin quand Mutt lui fait remarquer qu’il serait capable d’être cochon pour tout autre chose… En même temps, ce n’est pas pour rien si le jeune homme avait choisi ce mot en particulier plutôt qu’un autre. Ceci dit, et même si Klaus aura toujours envie de Mutt, il n’a pas forcément envie de remettre le couvert tout de suite. Il aime bien davantage l’idée de commenter ce film absolument pourri qu’ils ontt commencé à regarder en se remplissant de chocolat jusqu’à la nausée. Clairement, c’est quelque chose qu’il préfère très largement à n’importe quelle idée. Le jeune homme sait que dans tous les cas, Mutt n’est pas forcément sérieux. Ils passent leur temps à se faire des sous-entendus sexuels, si bien qu’ils ne seraient même pas capables d’en tenir le compte au final.
« Si t’arrives pas à finir ta tasse, je m’en chargerait. Même pas peur. »
Car oui, Klaus n’a définitivement pas peur de se gaver de chocolat plus que nécessaire. C’est quelque chose qui lui convient très bien. De son côté, il est bien assez gourmand pour ça… qui plus est, ils se sont suffisamment dépensés comme ça, alors ce n’est clairement pas un mal.
« Bien sûr que je vais t’en vouloir ! » réplique Klaus sans être totalement honnête quand Mutt suggère qu’il ne regardera pas le film et se contentera de s’endormir entre ses bras. « Comment je vais faire moi, hein, si tu ne suis pas les passionnantes aventures de Samantha et de Brandon ? Ou Michael… je t’avoue que j’ai pas retenu son nom, en fait », fait Klaus avec un fin sourire d’excuse, de ces sourires que l’on adresse aux autres quand on ne s’excuse pas véritablement, mais que l’on fait semblant. « Espèce de petit vieux, tu ne tiens même plus la cadence », souffle-t-il ensuite avec un sourire amusé.
Mais il ne cherche pas le moins du monde à dissuader Mutt de céder aux sirènes du sommeil si ces dernières devaient le gagner. Il est vrai que la fatigue, autant physique que morale, avait de bonnes raisons de le gagner régulièrement, et Klaus préfère largement que Mutt sache être à l’écoute de son corps (en n’importe quelle circonstance, on se comprend) plutôt que de tirer sur la corde comme il l’avait bien trop souvent fait. Oui, Mutt peut bien s’endormir et profiter de rattraper son sommeil en retard. Klaus, lui, apprécie très bien de regarder son film, qu’il se plaira à résumer dans le détail à son mari quand ce dernier se réveillera (car ce n’est clairement pas parce que ce dernier lui fait le coup de sombrer dans les bras de Morphée qu’il va y échapper. Ce serait bien mal connaître votre serviteur.