▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il rentrait en début d'après midi après ses cours. Il avait fini par trouver un premier stage universitaire au musée d'histoire naturelle. Bon, il faut dire que porter le nom de Jones, ca aidait beaucoup. Surtout que sa mère travaillait là bas. C'était une bonne chose, Mutt allait pouvoir s'occuper la tête. Il avait prévenu Klaus qu'il partait et allait arriver à la maison. A vrai dire, il avait quand même cette hâte de rentrer, retrouver son foyer, et les bras de l'homme qu'il aime. Il voulait aussi lui annoncer la bonne nouvelle.
A vrai dire avec tous ces derniers aléas, les bonnes nouvelles se faisaient rares mais elles étaient incroyablement bénéfiques. Il voulait aussi lui parler du fait qu'il ait pris l'initiative d'aller voir un psy. Ou plutôt une psy... La fameuse... Mutt ne dira pas son nom, mais il dira qu'il a fait l'effort de le faire et qu'il compte continuer. Celà lui faisait du bien mine de rien.
A côté de tout ça, le seuvrage pouvait être compliqué. Il y avait des jours avec et des jours sans. Pour l'heure, il ne disait pas grand chose à sa mère. Il se faisait distant avec elle, pensant agir pour son bien. Sauf qu'il y avait plusieurs gros problèmes à agir de la sorte: Klaus ne pourrait pas toujours tout gérer... Et Marion allait finir par mal vivre cette situation. Son manque se traduisait par des cauchemars, des insomnies, ses doigts étaient à sang tellement il les mangeait. Il essayait de se concentrer sur ses cours, faire du sport et se dépenser. Beaucoup se dépenser... C'est comme ça qu'il compensait.
Mais pas aujourd'hui, la bonne nouvelle l'aidait à relever un peu la tête. Et il descend rapidement de la voiture en attrapant son sac à la volée. Il ouvre la porte de la maison. Son regard trouve Klaus et il lui fait un sourire victorieux.
" Je l'ai ! " Lui dit-il. " Le stage ! Je l'ai ! Je vais bosser au musée en recherche et restauration. " Ca n'était pas rien pour lui.
Il laisse tomber son sac dans l'entrée, puis il voit débouler comme une balle le chien qui lui tombe dans les bras et manque de le faire tomber. Il perd un peu l'équilibre mais en rit.
" Indy... Merde... " Dit-il par réflexe. Le chien fini de lui faire la fête. Mutt le gratifie de caresses et de mots gentils, pour réussir à avancer vers Klaus. Il passe ses bras autour de l'homme qu'il aime et dépose ses lèvres sur les siennes longuement en guise de bonjour après cette demi-journée bien entamée.
" Mais la meilleure partie de la journée ca reste toujours de te retrouver. " Lui affirme-t-il avec tout son coeur. Car oui, quand il est loin de Klaus, c'est comme une part de lui qui ne peut s'exprimer. Il n'y avait qu'à ses côtés qu'il pouvait être pleinement heureux et il le sait. Et ce, malgré leurs aléas réguliers.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
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You're my sunshine when everything seems to be dark
feat. Mutt
On ne peut pas dire que ces premières semaines post-mariage avaient été les plus douces et les plus sereines qui puissent être. D’autres attendaient généralement plus longtemps pour faire face à la crise, mais ça n’avait jamais été dans leurs habitudes de faire comme tout le monde. Ceci dit, leur couple n’était pas en crise, c’était les circonstances, dramatiques, qui se jouaient d’eux constamment, et on peut dire que vu tout ce qu’ils se mangent dans la tronche, ils ont plus que jamais la preuve d’être sacrément solides. Klaus voudrait réussir à goûter pleinement à cette période de lune de miel tant vantée par beaucoup, mais il a compris que ça attendrait… ça attendrait que Mutt se trouve dans un meilleur état physique et mental, ce que Klaus ne désespère pas de voir arriver un jour.
Certes, il a failli baisser les bras à un moment donné, céder au fatalisme et croire que rien ne s’améliorerait, mais le fait est qu’il voit des améliorations malgré tout. Il sent que Mutt veut aller mieux, et c’est la meilleure des étapes. Par exemple, il est évident qu’il prend très au sérieux son sevrage, et même si ce n’est de toute évidence pas simple tous les jours, il ne rechigne définitivement pas à faire en sorte de s’en sortir… Klaus aurait aimé que Mutt n’ait pas à souffrir de telles addictions, lui qui est bien placé pour savoir qu’on n’en sort jamais vraiment, mais parce qu’il a connu ça, il sait faire avec les réactions parfois impulsives ou disproportionnées de Mutt… Ils sont là l’un pour l’autre, là pour s’épauler et… à l’évidence, ça porte ses fruits. Ce n’est pas évident tous les jours, et ils ont clairement du pain sur la planche, mais en attendant, ils savent qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre quoi qu’il advienne.
Quand Mutt rentre à la maison ce jour-là, Klaus peut immédiatement voir la différence. Il ne lui faut pas longtemps pour remarquer qu’il a une bonne nouvelle à annoncer. Klaus est euphorique, vraiment heureux pour Mutt quand ce dernier lui apprend qu’il est parvenu à décrocher le stage en recherche et restauration du musée d’histoire naturelle qu’il espérait tant.
« Non ??? Mais c’est génial !! Je savais que tu l’au… wow !! »
Klaus veut se précipiter dans les bras de Mutt, mais Indy est définitivement plus rapide. Le chien manque de le faire tomber, apparemment aussi enthousiaste que lui.
« Faut qu’on fête ça ! T’aurais envie de faire quelque chose pour célébrer ça ? On pourrait sortir en boîte ? Oh, ou bien on pourra se faire un resto, on invitera Marion, comme ça. »
Klaus serre Mutt contre lui et l’embrasse avec le plaisir toujours renouvelé qu’il a de le retrouver.
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Celà rendait Mutt plus heureux de voir Klaus heureux. C'est dans ses bras là qu'il savait qu'il avait de la chance. Il ne les échangerait pour rien au monde. Klaus a envie de marquer le coup. Mutt rit doucement. Il avait aussi envie de marquer le coup, mais à chaque fois ca finissait... en queue de poisson. A croire qu'un extrême bonheur en valait une contre partie quasi immédiate. Il rit doucement contre les lèvres de Klaus.
" Ouais. " Annonce-t-il. " Et si on évitait de sortir n'importe où ? " Dit-il en faisant de petits yeux. Il réfléchit. " Bien qu'aller en boite pourrait parler à mon coeur... " Mais beaucoup de tentation. " Mais non... " Et rappelez vous, il évite soigneusement Marion en ce moment. Il sentait les vagues de questions arriver en pleins repas avec elle. " Et le repas avec maman... Ca va finir en interrogatoire. Je la connais. " Dit-il en grimaçant.
Ses lèvres retrouvent les siennes alors qu'ils s'embrassent encore et encore, ne perdant jamais leur fougue quand ils sont à deux. Ils étaient deux vrais aimants quand ils venaient à se retrouver.
" Pourquoi j'ai toujours... envie de toi comme ca ? " Dit-il entre deux baisers dans un léger sourire. " Faut que t'arrêtes de me faire ça... " Il retire sa veste qu'il laisse tomber au sol et pousse Klaus dans le canapé sur le dos doucement avant de venir sur lui. " Non, j'ai rien dit, t'arrêtes surtout pas d'avoir ce pouvoir sur moi... " Ses chaussures glissent au sol alors que son corps s'appuie contre le sien, et que ses baisers se font plus passionnels, il ne cherche pas à les retenir. Ses mains glissant sous le tissus de son haut. Ses lèvres finissent par trouver le creux de la nuque de Klaus. " A peine quelques heures loin de toi, je suis déjà en manque... On peut déjà fêter ça de cette manière... " Continue-t-il le souffle court.
Il ressentait aussi d'autres manques mais ça, c'était autre chose, mais visiblement, il semblait compenser par autre chose. Ce qui n'était pas si mal, ils se faisaient clairement du bien.
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feat. Mutt
Bon, c’est vrai, ce n’est pas forcément malin pour eux d’aller en boite. Klaus est parvenu à dépasser ce stade où certains lieux doivent être à éviter afin d’empêcher que la situation ne s’envenime plus encore. Il ne dit pas que certaines tentations ne lui font pas des appels du pied constamment, l’appel de l’alcool surtout (parce que c’est quand on n’en boit pas que l’on constate à quel point l’on en trouve partout, en réalité). Donc rester tranquillement à la maison, ce n’est pas une bonne chose… pour ce qui est de l’interrogatoire, il n’a peut-être pas tort. Et même si Klaus apprécie sa belle-mère (il l’aime même beaucoup), ce n’est pas pour autant qu’il a envie de se la coltiner non stop non plus. Alors oui, ça lui va de changer son fusil d’épaules. Du moment qu’ils se font plaisir… Et pour ce qui est de se faire plaisir l’un et l’autre et l’un à l’autre, ils savent y faire, sans l’ombre d’un doute.
« De toute façon, on a de supers amplis et de la bonne musique, pas besoin de sortir chez soi pour danser et s’éclater », confirme-t-il avec un grand sourire.
Cette phrase est interrompue par un baiser passionnée. Il l’embrasse avec force, avec fougue, il l’embrasse comme si sa vie en dépendait ou presque. Il chérit chacun de leurs baisers avec une force et une émotion non dissimulés. Il l’aime à ce point-là, avec force, avec violence, avec fougue, et il sourit contre ses lèvres quand Mutt observe le pouvoir qu’il a sur lui, le pouvoir de lui retourner les sens, de le rendre complètement fou, le pouvoir de lui manquer plus que n’importe qui d’autre. Il le comprend sans mal parce qu’il le ressent lui aussi… chaque fois qu’ils sont loin l’un de l’autre, il réalise qu’il lui manque tout naturellement une partie de lui-même, et c’est insupportable. Oui, c’est une autre manière de fêter les exploits de Mutt, et ce n’est certainement pas une manière qui le dérange, loin de là.
« T’es insatiable », répond Klaus, amusé, et qui ne trouve pas grand-chose à y redire, et pour cause, il n’est pas mieux.
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Klaus est plutôt en train de se marrer alors que Mutt est en train de rager. Il se sent frustré et coupé dans son élan. Et il ne s'en rend pas compte, mais c'est une contre partie du sevrage qui peut le rendre extrêmement instable et susceptible. Une humeur lunatique qui peut éclater à n'importe quel moment. Il suffit d'une petite étincelle.
Mutt soupire, son visage se referme, il se braque. Son sale caractère refait alors surface. Même s'il n'y a pas mort d'hommes. Et que ca n'est trois fois rien. " C'est bon... Ca va... J'ai le droit d'être frustré quand même ? " La bonne humeur s'envole radicalement. Il se rhabille et reboutonne son pantalon. Il ne se rend pas bien compte que Klaus essaye d'enchainer pour ne pas rester sur cette frustration.
" Ca m'a coupé la chique maintenant. J'ai soif... "
Il passe à côté de Klaus en ignorant sa main. Le laissant en plan, et le chien essaye de lui sauter dessus en passant pour tenter de jouer avec lui. Mutt le repousse de son bras.
" Putain dégage ! Tu m'as gavé là ! "
Il n'avait pas de patience avec le chien qui, lui, continuait de suivre son maitre sans l'écouter plus que ça et en continuant de chercher son attention. En attrapant même son jouet au passage pour lui ramener. Mutt arrive dans la cuisine et ouvre la porte du frigo. Il attrape une première bouteille de soda et il boit au goulot longuement avant de la remettre en place.
" De toute façon, c'est pas comme si c'était la nouvelle du siècle. Maman bosse là bas et j'suis sûr que si je ne m'appelais pas Monsieur Henry Walton Jones Troisième du nom... Ils en auraient eu rien à foutre de ma gueule. " Un rire ironique s'échappe de ses lèvres. " Je ne suis pas INDIANA Jones. " Dit-il avec amertume, persuadé de ce qu'il dit dans un défaitisme absolu. " Y'a pas de quoi faire tout un sketch et vouloir fêter ça à tout prix. " Il claque la porte du frigo, trouve une boite de gateaux dans un placard et commence à l'ouvrir tout en s'asseyant à la table et en sortant son téléphone, en se refermant sur lui-même. Il préfère rabattre sa frustration sur la nourriture. Le chien laisse le jouet à ses pieds et le regarde, la bave coulant de chaque côté de sa gueule en voyant Mutt manger et espére récupérer des miettes.
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feat. Mutt
Bien sûr que Mutt a le droit d’être frustré, mais ce n’est pas non plus comme s’ils étaient obligés de tout laisser en plan, ils pourraient très bien continuer dans leur chambre, qui était techniquement un endroit beaucoup plus approprié dans tous les cas… Là, Mutt se frustre tout seul, chose que Klaus s’épargne de lui faire remarquer au risque de mettre encore davantage le feu aux poudres… Il le sait que l’humeur de Mutt peut être changeante, et que ce n’est pas qu’une question de tempérament mais aussi de fatigue et de manque, alors Klaus fait preuve du plus de patience possible… d’autant qu’il n’a aucune envie de se prendre la tête avec son mari à un moment qui devrait plutôt être consacré à la joie et à la célébration… Bon, vu comme Mutt s’est refermé comme une huitre, pour la joie et la bonne humeur, c’est quand même sacrément mal parti, mais on se comprend.
Mutt est peut-être frustré mais Klaus l’est tout autant. Il se redresse sur ses deux jambes, mal à l’aise, et un peu idiot… Klaus, pour se donner une contenance, se tourne vers Indy qu’il comble de caresses. Il comprend que ce dernier n’a pas la moindre idée de ce qui lui arrive, et Klaus voudrait éviter que tout le monde soit triste dans cette affaire. Pour eux deux c’est peut-être fichu, mais pour le chien, c’est une autre affaire.
Klaus veut tout de même tenter de dire quelque chose, mais Mutt reprend en affirmant que finalement, cette nouvelle n’est pas si incroyable que qu’il n’a pas été choisi au mérite mais parce qu’il est le fils de son père… Klaus est convaincu que ce n’est pas le cas et qu’il a été choisi au mérite, parce qu’il est intelligent est exceptionnel, mais vu son attitude, il ne se sent pas forcément d’humeur à le couvrir de compliments.
« T’as raison, ouais, ton père est responsable de tout ce qui t’arrive dans la vie. Quand c’est de la merdre, c’est de sa faute, et quand quelque chose de bien se passe pour toi, c’est de sa faute aussi apparemment… »
Il grommelle ces mots, incapable de contenir un agacement qu’il n’a pas envie de ressentir. Mais la frustration et le défaitisme de Mutt sont palpables et se reflètent sur lui. Klaus n’a pas envie de s’engueuler, il n’a pas envie de voir Mutt en colère ou malheureux – comme d’habitude… mais puisqu’une fois de plus, sa tentative pour le rendre heureux a été avortée et n’en vaut visiblement pas la peine, puisqu’une fois de plus, Klaus a l’impression que ses encouragements et ses compliments ne valent rien, il baisse les bras.
« Je vais promener Indy », décide-t-il alors en voyant Mutt passer sur son téléphone, et visiblement décidé à ne plus lui lâcher un mot et à se jeter sur ses gâteaux à la place. « Allez, viens mon chien », fait Klaus en invitant Indy à le suivre, ce qui n’a rien de concluant, car Indy est bien plus intéressé par les gâteaux que par son autre maître.
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Il ne fait pas attention à ce que Klaus baragouine dans son coin. Il s'est refermé sur lui même. Dans sa carapace. Parce que c'est ce qu'il sait faire de mieux de se braquer et de faire la gueule. Et peut être pousse-t-il toujours le bouchon un peu trop loin avec son entourage. Est-ce pour avoir de l'attention ? Son auto-dénigrement était le résultat d'un soucis plus profond. Plus encré.
Avachi sur la table à manger ce qui lui est tombé sous la main: c'est à dire n'importe quoi les yeux rivés sur son téléphone... Il laisse Klaus faire son cirque à vouloir ramener Indy à lui. Au bout d'un moment, il lève les yeux vers Klaus d'un air las.
" Sérieusement ? " Il se secoue la tête. " T'as définitivement moins d'intérêt qu'un paquet de biscuits. "
Une phrase qui peut être mal interprété, selon la façon dont on la considère. Mutt disait ça littéralement vis à vis du chien, et ne ciblait rien d'autre. Et vu son comportement, tout pouvait être à interprétation... Il repousse ensuite sa chaise pour se lever avec les gateaux dans la main, il finit par le coller sur le torse de Klaus en passant.
" T'auras plus de chance avec ça. Mais vas-y... faire ton tour. " Lance-t-il avec un ton amer.
Il monte ensuite l'escalier quatre à quatre pour s'enfermer dans la chambre en claquant la porte derrière lui. Il décide de se foutre dans le lit en s'enroulant dans la couette, le coeur affreusement serré, l'esprit dans un chaos et un brouillard complet. Il sait ce que ca veut dire, mais est-ce qu'il a envie de combattre ce qui le traverse ? A cet instant, il veut juste fermer les yeux et oublier sa merde. C'était plus fort que lui en ce moment de toute manière. Et Klaus... Il fait ce qu'il veut après tout. Mais pas sûr qu'il veuille encore de lui après plusieurs années.
C'était la dure loi de sa dépression actuelle, le tout aggravé par un état de manque. Il ne prenait même plus ses cachets. Alors ces pensées là pouvaient arriver n'importe quand, à n'importe quel moment. Il suffisait que son manque de confiance en lui remonte à la surface, un désagrément aussi. Il se met alors à pleurer dans son coin, parce que c'était quelque chose plus fort que lui. Et que Klaus aille promener le chien, il n'avait pas à devoir le supporter toujours un peu plus... Ou alors une part de lui aimerait qu'il réagisse à son comportement totalement imprévisible et qu'il vienne le voir. Parce que putain, il pouvait se sentir seul à cet instant. Et le pire, c'est qu'il sait que c'est de sa faute.
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feat. Mutt
« C’est pas une nouveauté, ça », remarque Klaus avec un léger sourire en coin quand Mutt fait remarquer qu’il a définitivement moins d’intérêt qu’un paquet de biscuits.
Il l’entend comme un trait d’esprit, même si en cet instant, Mutt tout comme Indy semblent lui prouver que c’est effectivement le cas, puisque Mutt a préféré se réfugier dans la bouffe et sur son portable plutôt que de faire d’une anecdote amusante ce qu’elle était – une anecdote amusante. Quant à leur chien… ce n’est pas nouveau, dès qu’il y a à manger quelque part, plus rien d’autre ne compte à ses yeux. Son cœur semble situé où se trouve son estomac, et quand on l’accepte, on n’en prend plus ombrage et on se contente de s’en amuser, ce qui est le cas de Klaus, qui ne trouve rien d’infiniment dramatique à cela tout de même. Klaus sent son sourire disparaître cependant quand Mutt, avec amertume, lui colle le paquet sous le nez avant de disparaître dans sa chambre.
Klaus le suit du regard. Bien sûr qu’il est tenté de le rejoindre. Bien sûr que c’est ce qu’il a envie de faire. Malgré tout, il ne bouge pas de sa place. Il n’a pas envie de le rejoindre et d’être encore rembarré. Oui, il sait qu’il doit faire preuve de compréhensivité et de patience, mais honnêtement, la plupart du temps, il n’a pas l’impression d’en manquer. Il n’estime pas forcément juste de devoir constamment endurer les sautes d’humeur de Mutt alors… Tant pis.
« Viens mon chien », souffle Klaus qui n’a étrangement plus aucun mal à se faire obéir à présent qu’il tient une boîte de biscuits entre ses doigts.
Il le garde en main alors qu’il fait faire à Indy le tour du pâté de maisons, piochant dans le paquet mécaniquement, comme pour s’occuper, pour manger ses émotions rendues particulièrement éprouvantes par des circonstances qui lui laissent douter du fait qu’ils réussiront un jour à être heureux. Chaque fois que Klaus a l’impression de l’effleurer du bout des doigts, tout se bouscule et rien ne va. Klaus n’est bon qu’à rendre Mutt malheureux, ça devient de plus en plus difficile de ne pas le penser quand il ne s’écoule pas un seul jour sans qu’il le mette en colère où ne le plonge dans une profonde tristesse. Toute cette situation n’est pas sa faute, mais il y a tout de même contribué, et il en a bien conscience.
Il s’écoute ainsi plusieurs minutes au cours desquelles Klaus reste seule avec ses pensées, ses gâteaux et Indy. Quand il rentre, le paquet est presque vide, mais il a su déposer sur ses lèvres un sourire de circonstances qui ne laissera pas soupçonner qu’il a pleuré toutes les larmes de son corps auparavant. Une fois rentrée, il décide de rejoindre leur chambre. Il ouvre avec précaution, après avoir bien sûr daigné frapper à la porte.
« Hey… Je voulais juste savoir si t’avais besoin de quelque chose ? Je pense que je vais me faire un chocolat chaud avec la dose de guimauve. Ça te dit pas, ça ? »
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Il reste un peu là comme un con à vrai dire. Enroulé dans sa couverture à broyer du noir. Il entend la porte d'entrée se refermer. Klaus a décidé de faire un tour avec le chien finalement. Ouais, c'était surement lui le soucis. De toute, il n'y avait rien d'autre à dire et à penser de toute manière. Les minutes qui suivent, il les passe à pleurer et chouiner dans son coin. Il ne sait pas combien de temps dure la balade de Klaus mais elle lui semble une éternité.
Quand Klaus rentre, Mutt somnole un peu. Il l'entend à peine frapper à la porte. Mutt ne se retourne pas lorsqu'il lui demande s'il veut quelque chose en lui proposant un chocolat avec de la guimauve. Il laisse passer de longues secondes. La vérité, c'est qu'il ne sait pas comment réagir. Alors il finit par hausser doucement les épaules.
" Je sais pas c'que j'veux... " Finit-il par lâcher car c'était la simple vérité. Il sait pas s'il veut du chocolat, il sait pas s'il a envie de sortir, il ne sait pas... Il ne sait rien... Il pouvait faire ce qu'il veut, c'était cette dure réalité qui venait lui replomber son moral. Il laisse passer de longues nouvelles secondes, pour au final craquer et lui faire un signe du bras pour qu'il vienne vers lui, en pleurant doucement. " Si... J'ai besoin d'un câlin... "
Parce qu'il se sentait vidé pour de la merde, alors qu'il jouait clairement aux montagnes russes émotionnelles. Mutt sait qu'il a besoin de Klaus. Mais il savait que ca n'allait pas être évident après avoir arrêté ses merdes.
" J'dis toujours et j'fais toujours d'la merde... Excuse moi... " Parce que la dernière chose qu'il veut, c'est faire du mal à Klaus et c'est néanmoins ce qu'il passe son temps à faire dernièrement et encore plus en ce moment. Mais c'était plus fort que lui. Et à cet instant, tout ce qu'il voulait, c'est se mettre dans les bras de l'homme qu'il aime pour ne plus ressentir la solitude qu'il ne cesse de s'imposer. " Quoi que je fasse, je me sens comme un minable, et j'en ai marre... Je sais c'que tu vas m'dire, mais c'est plus fort que moi, Klaus... J'suis en colère... En colère contre moi... J'ai l'impression que je vais toujours tout gâcher... " Lui confie-t-il finalement. Car parler et dire ce qu'il a sur le coeur est surement mieux que de continuer à tout garder pour lui, surtout à sa moitié. Il voulait changer, aller mieux pour lui, mais ca ne se fait pas du jour au lendemain, et ce, malgré le fait qu'il voit une psy et qu'il commence à se reprendre en main. " Y'a que quand j'prenais ces merdes que je donnais l'impression que j'pouvais tout encaisser. Mais là, j'y arrive pas... " Une impression, c'est vouloir jouer à l'autruche, se dire que tout va bien alors qu'au final, c'est juste repousser le soucis. Non, ca n'était pas la solution ca ne l'avait jamais été.
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feat. Mutt
Klaus observe avec un sourire qui n’est jamais qu’un mélange de douceur et de tristesse. C’est dur de savoir sur quel pied danser avec Mutt, et il n’est pas toujours irréprochable, mais en l’occurrence, il pense ne pas avoir mal agi… C’était probablement mieux que Mutt passe un peu de temps avec lui-même, même s’il lui reprochera peut-être d’être sorti. Il y a des moments où c’est mieux de conscientiser ses émotions par soi-même que de laisser le point de vue de quelqu’un d’autre influencer notre vision. Alors oui, même si Klaus ne sait pas si ça aura servi, il ne s’excusera pas de l’avoir rejoint tout de suite, il se dit que les nerfs de Mutt ont un peu eu le temps de se calmer, même s’il est évident que le jeune homme n’a toujours pas le moral, loin de là même. Alors Klaus doit prendre sur lui et être patient, mais justement, quand sa patience arrive à ses limites, ce n’est pas plus mal aussi pour lui de s’isoler afin de se mettre dans la position d’aider Mutt.
« Alors tu vas être exaucé », répond doucement Klaus en s’empressant de se rapprocher pour serrer Mutt aussi fort qu’il le peut contre lui, alors que ce dernier lui réclame un câlin.
Il lui apportera toute la tendresse qu’il faudra en cet instant. Il le fait en passant doucement une main dans ses cheveux, et une autre dans le creux de son dos, il le fait en dessinant des spirales du bout de ses doigts le long de sa colonne vertébrale, il le fait en le berçant doucement entre ses bras, afin de lui assurer de sa pleine et entière dévotion.
« Dis pas ça, c’est pas vrai du tout. T’es à bout, c’est normal », se contente de répondre quand Mutt s’excuse de son comportement.
Il sait exactement ce que ressent Mutt parce qu’il l’a ressenti aussi, et pour tout dire, il continue de le ressentir régulièrement. Le fait de se sentir à ce point impuissant à aider l’homme qu’il aime plus que tout au monde n’arrange rien à ce sujet, au passage. La colère, la tristesse, la rage… toutes ces émotions sont parfaitement compréhensibles, et il est normal qu’elles étreignent Mutt et qu’elles lui fassent perdre ses moyens. Mutt a raison de craquer, c’est normal, et c’est justement bien qu’il ne prenne pas tout le temps sur lui, mais ce n’est pas toujours évident à gérer pour Klaus qui ne sait pas toujours comment réagir et qui, pour la peine, réagit donc le plus mal qui puisse être.
« Tu ne gâches rien du tout… On ressort plus fort de tout, et y a pas de mal à pas savoir tout encaisser, tu sais. Y a pas de mal à pas toujours réussir… En plus c’est faux, t’es un boss ! T’as vu comment t’as géré ton entretien haut la main ? Et me sort pas que y a du népotisme dans l’affaire, t’as géré, un point c’est tout… » Il marque une pause. « Je sais que c’est tentant de fuir la réalité mais… c’est nul. Y a plein de trucs incroyables dans la vraie vie. Et toi, t’es exceptionnel, t’es brillant, t’es fort… T’arriveras à tout. »
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Mutt se glisse dans les bras de Klaus, glissant son visage dans le creux de son cou. Il ferme les yeux et profite de cet instant retrouvé dans les bras de celui qu'il aime plus que tout. Celà calme un peu ses angoisses. Il sait ce qu'il fait. Il ne s'en rend pas compte sur l'instant, mais il sait qu'il a des réactions parfois disproportionnées et qu'il peut faire de la merde quand il s'y met. Klaus lui souffle qu'il est à bout. Oui, c'est vrai, mais il a tendance à faire payer son entourage, et ca, il le regrette. Il ressert son bras autour de Klaus, son nez glissant dans ses cheveux pour profiter de sa présence.
Il lui avoue ce qu'il a sur le coeur et Klaus lui répond avec sagesse et il le porte vers le haut, comme d'habitude. Bon, Mutt sait qu'il en fait surement des caisses. Il relève le nez pour le regard, le regard encore brillant des larmes qui ont coulé. " Un peu quand même... " Lui répond-t-il dans un sourire. Car oui, il s'appelait Jones. Il serait souvent dans l'ombre de son père. Il aurait peut être dû garder le nom de Williams, mais sa vie a tellement changé depuis, et n'avait plus envie de se détacher de cette famille qu'il a toujours cherché. Entre un sourire et des larmes, il lui répond. " T'es pas neutre dans l'histoire, t'en fais des caisses là chéri... " Il ne le dit pas comme un reproche, même si l'amour que Klaus lui porte doit avoir une répercutions sur sa façon de voir les choses. " Mais t'arrêtes pas. De croire en moi. Parce que parfois j'y crois plus... Et surtout n'écoute pas la tonne de conneries que je raconte parfois... " C'était tout ce dont il avait besoin. Il glisse son visage de nouveau dans le creux de son cou. " Et t'as raison. Ici, y'a toi d'incroyable. Et le chocolat... " Il laisse un silence flotter avant de finir par rire doucement contre lui. " Les pancakes de maman aussi... " Ajoute-t-il. " Ma maman, mais ça, c'est logique. J'ai la meilleure maman du monde. " Dit-il sur un ton qu'on ne peut pas contester.
Il pose sa main à plat contre le torse de Klaus pour sentir son coeur battre sous ses doigts. Il soupire longuement et ferme de nouveau les yeux. Il se dit qu'au final, le bonheur se résumait à peu de choses. Et le bonheur s'accompagnait toujours avec une dose de bonheur.
" Je vais aller mieux... " Souffle-t-il plus sérieusement. " Mais il va me falloir du temps. Et je risque de faire pas mal de merde entre deux. " Il doit lui dire. Pas tout, mais le principal. " Et... j'ai été voir un psy et je vais y retourner. Je sais pas si ca me fait du bien... J'ai l'impression que tous mes démons ressortent quand... je ressors de là mais... Je crois que c'est parce qu'il faut que je les affronte. Mais je veux qu'on soit heureux Klaus. Parce que tu mérites d'être heureux. Et je ne peux pas te le promettre dans ces conditions là. "
You're my sunshine when everything seems to be dark
feat. Mutt
Quelques secondes, Klaus ne fait que profiter de la chaleur du corps de Mutt contre le sien, en espérant de tout cœur que l’apaisement qu’un tel geste lui inspire ce qu’il y a de plus naturellement étreigne tout autant le cœur de l’homme qu’il aime. Il a vraiment envie que Mutt se sente en sécurité, et un peu mieux en sa compagnie. Il n’espère plus qu’il soit heureux, pas pleinement, parce qu’il sait malheureusement que c’est plus compliqué que cela, et que ça demandera du temps, mais il veut tout faire pour l’aider, pas à pas, à cheminer vers une lumière qui lui sera naturellement profitable. Alors oui, Klaus ne veut pas que Mutt s’imagine gâcher quoi que ce soit. Il y a des moments difficiles, c’est vrai, mais dans l’ensemble, ça ne les rend rien d’autre qu’heureux, en fin de compte.
« Et alors ? J’ai besoin d’être neutre, peut-être ? Je te dis ce que je pense, et si c’est absolument subjectif, bah c’est pareil », répond Klaus d’un ton malicieux.
Oui, il en fait des caisses, évidemment qu’il en fait des caisses, mais le fait est que ça ne l’empêche pas de penser tout ce qu’il dit. Klaus ne cessera jamais de mettre son mari sur un piédestal. Et pour cause, Mutt a trop fait pour lui pour que ce ne soit pas le cas. Klaus serait véritablement capable de lui trouver toutes les qualités du monde, il suffit de demander, vraiment. Parce que oui, Mutt est quelqu’un d’exceptionnel, et quand il prendra conscience de cela, quand il réalisera ne pas être un poids mort, beaucoup de choses s’arrangeront par la même occasion.
« Tu vois », sourit Klaus quand Mutt admet qu’il y a plein de choses incroyables, ici, lui, le chocolat, les pancakes… sa mère, bien évidemment. Toutes ces choses qui méritent de ne pas fuir le monde réel pour l’apprécier à sa juste valeur. Ce n’est pas toujours simples, et Mutt doutera sans doute encore beaucoup et à plein d’occasions, forcément, mais Mutt croit en lui, il ne cessera jamais de croire en lui, pour rien au monde.
Klaus hoche la tête, son sourire s’élargissant quand Mutt affirme qu’il ira mieux. Klaus sent bien qu’il est sincère quand il prononce ces mots. Il ne le dit pas sans raison, il le dit bel et bien parce que c’est une chose qu’il ressent totalement, profondément, et Klaus ne saurait que l’encourager à le croire, et le répéter autant que nécessaire afin qu’il ne cesse jamais d’en être convaincu.
« Je suis tellement fier de toi Mutty si tu savais. »
Savoir que Mutt est allé voir un psy, et qu’il compte même y retourner, ça lui met véritablement du baume au cœur. Forcément que c’est compliqué de faire face à ses démons, mais c’est une chose nécessaire pour les vaincre enfin et passer à autre chose.
« Toi aussi tu mérites d’être heureux, et ce sera le cas, tu verras. Ça prendra le temps que ça prendra, c’est tout. » Il caresse doucement ses cheveux en un geste rassurant. « Je t’aime tellement si tu savais. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt n'échangerait ces moments de complicité pour rien au monde. Ce moment de repos en suspend, l'espace d'un instant dans les bras de l'homme qu'il aime. Il n'avait peut être pas besoin de plus. Avec cette certitude que Klaus sera toujours à ses côtés et qu'il ne laisserait jamais. Ils s'étaient trouvé, et impossible pour eux de se défaire l'un de l'autre. C'était leur destinée.
Klaus essayait de le soutenir et de l'encourager. Il sait que parfois, ca n'était pas évident. Quand il dit qu'il est fier de lui d'avoir été voir un psy, Mutt a un fin sourire. " La route est encore longue. " Lui confie-t-il. Car non, il est encore loin de la ligne d'arrivée. Il avait encore un long chemin à faire, mais Klaus le portait. Parfois, il se demandait s'il méritait autant d'amour. Mais il ne pouvait plus imaginer sa vie sans.
" On sera heureux à deux alors. Je te le promets. " Lui souffle-t-il dans le creux de son cou. " Ho si j'en ai une idée... Parce que je t'aime tout autant... " Il se redresse et fixe son regard au sien en se redressant un peu. " Et puis... J'ai pas fait tout ce chemin pour en arriver là et baisser les bras. T'es pas d'accord ? " Car oui, il revenait de loin. Tous les deux d'ailleurs. Ils se portaient vers le haut ensemble. Parfois, se tirait vers le bas dans des disputes et des hurlements. Si bien que même leur entourage vienne à se demander si leur couple n'allait pas rompre. Mais il n'y avait rien de plus solide. C'était une promesse. Simple mais puissante.
Mutt finit par glisser ses lèvres aux siennes après cette longue contemplation de ce regard au combien amoureux. Ses doigts glissant sur le visage de son mari, son tout. Ils l'embrasse délicatement d'abord avant que ses lèvres deviennent plus aventureuses. Une de ses mains glissant dans les boucles de Klaus.
Non ces lèvres là avaient un goût particulier et il ne s'en lasserait jamais. Il ne vivait que pour les embrasser encore et encore. Celà réveillait en lui cette puissance, et cette certitude que leur futur serait beau et heureux. Car ils étaient portés par le sentiment le plus simple et le plus puissant au monde: l'amour. Un de ses mains glisse sous son maillot alors qu'il remonte doucement la ligne de ses abdominaux pour venir glisser sur ses pectoraux. Ses doigts s'attardant sur les courbes de Klaus et ce qu'il désirait à chaque instant.
Moses.
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feat. Mutt
Oui, la route est encore longue, mais quand on y regarde de plus près, ils ont déjà parcouru un sacré chemin, tous les deux. Certes, de nouveaux obstacles n’ont pas tardé à se présenter sur leurs routes, mais Klaus préfère les considérer comme des étapes de leur histoire en commun. Alors clairement, il se doute que tous les couples n’en passent pas par là – et heureusement, mais il ne considère pas que ce soit un problème, loin s’en faut. Parce que de toute manière, ils n’ont jamais été comme tout le monde. Avec leurs parcours de vie complètement cinglés, il fallait forcément s’attendre à ce qu’ils sortent de la norme, et ça avait été le cas effectivement, cela ne rend leur histoire que plus belle, parce que unique en son genre. Et Klaus croit sans mal à la promesse que Mutt lui fait d’être heureux à deux, avec lui. Comment ne pas y croire, en même temps. Pour toutes les fois où Mutt l’a bel et bien rendu heureux, il n’a aucun doute en ce sujet. Il n’a d’ailleurs jamais été plus heureux qu’en sa présence, et ça c’est une absolue certitude.
« Exactement », confirme Klaus avec un sourire en coin quand Mutt observe que, tout de même, il ne peut pas avoir fait tout ce chemin pour finalement baisser les bras si près du but. Klaus est totalement d’accord avec ça, il estime lui aussi que c’est totalement impossible, pour ne pas dire absolument inenvisageable.
Oui, clairement, il ne va pas baisser les bras, parce que Mutt est obstiné et persévérant, et que c’est une des choses que Klaus a toujours préférée chez lui. Et oui, il l’éblouira, et oui, il lui prouvera, d’une manière ou d’une autre, qu’il est capable de remonter la pente, parce que c’est le cas. Alors c’est tout ce sur quoi Klaus veut se concentrer, sur ça et sur la chaleur et la douceur de ses lèvres tout contre les siennes tandis que Mutt l’embrasse tendrement, amoureusement, une main glissée dans ses cheveux.
Klaus, tout naturellement, prolonge ce baiser en même temps qu’il apprécie la caresse des doigts de Mutt sur la peau de son ventre… Il sourit contre ses lèvres en même temps qu’il se laisse caresser, un doux frisson déposant une chair de poule sur son épiderme en même temps qu’il apprécie à leur très juste valeur les attentions toujours plus agréables et délicates de son amant.
« Qu’est-ce que tu dirais d’avoir ta récompense, maintenant ? » lui demande-t-il, une lueur mutine dans le regard, en même temps qu’il laisse ses mains se frayer tranquillement, sensuellement, un chemin entre ses jambes.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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C'était si facile de glisser vers cette envie de plus en plus soudaine. Quand il se retrouvait dans les bras de Klaus, il n'arrivait pas à se détacher du désir qu'il ressentait. Il l'aimait dans le sens le plus profond du terme. Lorsque ses lèvres rencontrent les siennes, c'est toujours une explosion de ressentis. Il le désirait, de tout son coeur, de toute son âme. Et chaque instant passé avec lui et contre lui était précieux. Et il savait que c'était partagé. Ils vivaient le grand amour.
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Mutt reste un moment sur le dos, pantelant. Klaus revient vers lui, et il l'aide à remonter, alors qu'il savoure le baiser puissant qu'il lui donne et que Mutt lui rend avec autant d'ardeur. Glissant ses mains sur les siennes. Il passe ensuite ses bras autour de Klaus quand il vient se nicher contre lui, posant ses lèvres sur son front, ses mains glissant sur son dos. Ses doigts commençant à tracer des lignes délicates et imaginaires.
" Ca fait longtemps que je ne lutte plus. " Répond-t-il dans un sourire. Klaus lui demande ce qu'ils peuvent faire maintenant. Mutt se cale contre lui, pouvant poser son regard dans le sien. Il continue de glisser ses doigts dans son dos tout en déposant un long baiser sur sa joue. " On peut déjà profiter pour se câliner. Après, comme Noel arrive, on peut penser à préparer tout ça. En plus j'ai pas encore décidé du cadeau de maman. Tu vas m'aider. " Dit-il dans un sourire tout en fermant les yeux. Il voulait profiter de ces moments d'accalmie au combien régénératrice pour eux. Des moments simples parfois, mais des moments lourds de sens et d'amour. Ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon d'amour. " Je t'aime tellement. " Lui dit-il a mi-voix comme une promesse éternelle. Il l'aime, il ferait absolument tout pour lui. Et quand il lui faisait du mal, il se faisait du mal. Il ne voulait que des moments d'apaisement comme ceux-ci pour eux deux. Il se faisait cette promesse là intérieurement.
Il continue ensuite de l'embrasser encore et encore avant de lui souffler dans le creux de l'oreille. " Si tu veux je peux te faire une petite gâterie aussi avant qu'on aille conquérir le monde. " Ses lèvres se déposent dans le creux de son cou, une de ses mains glisse le long de la courbe de ses fesses pour glisser sur sa cuisse et passer une jambe au dessus de lui. Autant qu'ils profitent aussi un peu que Marion ne soit pas rentrée pour se laisser aller niveau sonore, sans se soucier de qu'elle entendrait ou pas quand ils s'envoyaient en l'air ou quand ils se tripotaient en douce. (ce qui est particulièrement souvent, on ne va pas se mentir. Et tous les prétextes étaient bons.)
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feat. Mutt
Klaus affiche un sourire en coin quand Mutt reconnaît qu’il a cessé de lutter depuis longtemps. Autant contre son pouvoir d’attraction que contre le plaisir qu’il est capable de lui procurer. Effectivement, tout ça, ça appartient au passé, et à présent, ils peuvent juste pleinement profiter du plaisir que l’on éprouve quand l’on se donne l’un à l’autre. Il aime chacun de ces moments de partage et de sensualité, qui lui donnent le sentiment d’être vivant, plus vivant que jamais. Klaus se sent euphorique à ses côtés, et il veut faire éprouver la même euphorie à l’homme qu’il aime plus que tout, au point même d’avoir décidé de l’épouser.
En attendant, oui, il peuvent en profiter pour se caliner… Klaus fronce les sourcils quand Mutt lui parle de Noël, il ne sait pas d’où lui vient cette association d’idée, en attendant, tout ce qui sera susceptible de rendre Mutt heureux sera bon à prendre, et rien de mieux que de s’imprégner totalement de l’esprit de Noël pour obtenir des résultats dignes de ce nom. Klaus affiche un grand sourire tout en répondant à Mutt, l’air aussi enthousiaste qu’un enfant le jour de son anniversaire.
« Tu m’as eu au mot « Noël » », lui confie-t-il avec un immense sourire avant de venir déposer sur ses lèvres un baiser doux et sincère. « Moi aussi je t’aime, je t’aime plus que tout. »
Et il le dira et le répétera autant de fois que nécessaire pour que Mutt n’ait jamais aucun doute à ce sujet et, surtout, ne l’oublie absolument jamais. Klaus l’aime plus que tout, il l’aime à la folie, il l’aime au-delà des mots, et il l’aimera pour le restant de ses jours. Ce ne sont pas des paroles en l’air, c’est bel et bien ce qu’il éprouve au plus profond de lui-même. Et ce sont là des sentiments qu’il veut montrer et démontrer encore et encore à son mari, afin que ce dernier ne doute jamais de sa pleine et entière dévotion à son adresse, il l’aime plus que tout.
« Conquérir le monde ou acheter des guirlandes, même combat », s’amuse Klaus, forcément émoustillé par la caresse des lècvres de Mutt au creux de son cou. Malgré tout, quand il reprend la parole, ce n’est pas pour encourager Mutt à davantage. « Tu sais quoi, on devrait y aller là, de suite, parce que je nous connais, si on part comme ça, les magasins auront fermé depuis belle lurette avant qu’on se décide à mettre le pied dehors », constate-t-il avec une sorte de sagesse qui lui ressemble très peu. « On reprendra où on s’est arrêté à notre retour », ajoute-t-il d’un ton mutin.
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Parler de Noël, bien entendu que celà parle à Klaus. Il sait bien quel est l'attrait de Klaus pour cette fête. Même si l'année dernière, celà ne leur a pas laissé un si bon souvenir. Mais cette histoire est derrière eux, et s'ils avaient su pour les pouvoirs de Klaus avant. Peut être que celà se serait passé différemment. Mais cette année ca sera différent et Mutt avait sa mère à ses côtés.
" Hummm... " Fait-il mine de réfléchir en se redressant un peu et en fixant son regard dans celui de son époux. " D'accord. " Dit-il des étoiles dans les yeux un air enfantin sur le visage. Parce que oui, Noël ca reste une raison valable pour courir jusqu'au magasin. Profiter des décos de Noël, savourer la saison et dépenser ses sous dans des décos et acheter des cadeaux à ses proches. Mutt aimait cette période.
Il se redresse sur le lit tout en choppant ses fringues. " C'est pas que la ballade à poil ne me tente pas mais... je risque d'avoir froid. " Dit-il en déconnant tout en enfilant ses affaires. " J'te préviens quand tout ca sera fait, ca va être ta fête aussi. " Dit-il dans un sourire avant de l'embrasser longuement de nouveau. Un peu trop longuement mais leurs lèvres sont aimantés, que voulez vous ? Il finit par se reculer à contre coeur et a glisser sur ses pieds, il attrape la main de Klaus pour aller en bas et prendre de quoi sortir. " Centre commercial ? " Demande-t-il dans un petit sourire. " Alors si on s'démerde bien, on peut refaire la déco avant que maman rentre du travail. "
Il attrape les clefs de la voiture, fait une caresse à Indy qui ne tient absolument pas rigueur des sautes d'humeur de son maitre. Et il embarque Klaus dans la voiture jusqu'au centre commercial. Cette sortie allait lui occuper l'esprit. Et avec Klaus, c'est encore mieux qui plus est. Il va falloir aussi qu'il pense au cadeau de Klaus aussi. Il n'a pas encore eu d'idées mais il finira bien par trouver. Bon, ils n'avaient pas encore eu de vrais lunes de miel mais vu le résultat de la dernière sortie, Mutt a envie de mettre cette idée pour quand ca ira mieux.
Bien entendu, Mutt engage sa playlist Elvis dans la voiture. A force, Klaus devait la connaître par cœur aussi. " Tu penses que t'as des frères et sœurs qui voudront venir au repas de noël ? " Demande-t-il à Klaus. " Par contre... Je te préviens... " Il le montre du doigt. " Pas de séjour à l'hosto cette année. " Dit-il sur un ton amusé pour faire passer l'info, sans trop y mettre d'importance. " De toute, le coup de la crise cardiaque, ca prend plus, je connais ton secret... " Finit-il en l'embêtant d'une main en le décoiffant tout en conduisant. Il rit doucement mais se reprend et lui dit plus sérieusement. " On se fera des beaux souvenirs cette année. "
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feat. Mutt
Klaus affiche un sourire en coin accompagné d’un « j’espère bien » quand son mari affirme que ce sera sa fête à son retour… Oui, il l’espère, mais en même temps, ce n’est pas si important… Ce qui important, c’est que Mutt soit heureux, et pour ça, quoi de mieux que de s’imprégner de l’esprit de Noël ? Oui, on ne peut qu’être heureux quand l’odeur de sapin baigne l’air, quand des guirlandes éclairent la ville, quand on peut retomber en enfance – même si les Noël que Klaus avait passés durant son enfance n’avaient pas été des plus conviviaux : mais raison de plus pour se rattraper. Oui, cette expédition va leur faire un bien fou à tous les deux. Et puis, ça va leur permettre de sortir tous les deux, et à ce sujet, ni l’une ni l’autre ne devraient probablement dire non, pas vrai ? Oui ! Vrai, absolument vrai, bien sûr. Alors ils s’habillent tous les deux et décident de se diriger vers la voiture.
« Oh ça lui fera une bonne surprise ! Elle préfère quoi ? Laisse-moi deviner… Elle ça doit être les Noël bien tradis, pas le délire guirlandes rose fluo, pas vrai ? » se marre-t-il.
Dans tous les cas, il se dit que ça peut être une bonne idée. Marion fait beaucoup de choses pour eux, ce sera aussi une bonne occasion de la remercier que d’installer un peu d’esprit de Noël à la maison… Elle en a probablement autant besoin qu’eux, d’ailleurs. Elle le montre pas forcément, et c’est pas toujours simple de comprendre ce qu’elle pense, ais Klaus ne pense quand même pas se tromper à ce sujet : elle encaisse beaucoup, la pauvre, et elle doit donner l’air de rien afin de garder un semblant de contenance. C’est sûr que ça doit pas être simple tous les jours pour elle, Klaus en est convaincu. Alors s’ils peuvent lui faire un petit cadeau dans la foulée, ce sera pas mal.
Ils rentrent dans le véhicule, et Klaus réfléchit quant aux membres de sa famille qui pourraient être heureux de se rendre au repas de Noël. C’est vrai que tant qu’à faire, ils pourraient faire les choses en grand, surtout que Marion a rencontré les Hargreeves durant leur mariage, et ça ne s’est pas si mal passé, pas vrai ?
« Ben sera ravi de venir, Alison a peut-être prévu un truc mais si c’est pas le cas, je suis sûr que ça lui fera super plaisir de venir avec Claire. Five j’en sais rien… » Il grimace et rejette cette idée presque aussitôt après l’avoir formulée. « Bref, je te dirais ça, mais c’est une super idée. » Il sourit. « Et promis, cette année, je fais gaffe. »
Il n’a pas envie de remuer le couteau dans la plaie en revenant sur des sujets un peu trop sinistres… Il n’a pas envie de remettre le coup de la crise cardiaque sur le tapis, même si Mutt arrive à le prendre avec humour.
« D’ailleurs, tu m’as pas dit ce qui te ferait plaisir, comme cadeau… ça va être dur de faire mieux qu’Indy, je t’avoue. »
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" Je t'avoue que le Noel traditionnel, c'est sacré dans la famille. Surtout quand on a la moitié de la famille qui court à droite à gauche. Se rassembler devient difficile. " Dit-il en riant doucement. C'est vrai qu'en temps normal, on avait Indiana qui courrait les aventures, et Mutt qui avait tendance à se sauver de la maison. Rassembler tout le monde pouvait parfois être compliqué.
Dans la voiture, Mutt demande si des membres de sa famille veulent se joindre au repas de Noël. Autant qu'ils fêtent tout ca ensemble après tout. Car oui, ils formaient une grande famille maintenant. Ca pourrait être sympa de faire ca tous ensemble et pas chacun dans leur coin. Ben et Allison avec sa fille. Ca serait déjà pas mal.
" On leur demandera mais ca serait chouette. " Il lui sourit. " Autant qu'on rassemble notre famille. C'est important. Ca me fera plaisir en tout cas. " Mutt avait hâte de toute manière. Même si l'absence de certain vont encore se faire sentir. Il y pense encore et toujours... Même s'il ne le dit pas à voix haute. Parce que ca serait rabâcher tout le temps la même merde. Son père restait absent. Son esprit s'égarant, il soupire longuement, son regard s'assombrit mais il essaye de mettre ca bien vite de côté. Parce que ca faisait un an pour le coup qu'il avait retrouvé son père dans ce sale état. Un an d'attente à se demander si Indiana allait se réveiller un jour.
Klaus lui demande alors ce qu'il voudrait pour Noël. Mutt a un sourire en coin. Il n'y avait pas pensé à vrai dire. Il s'en fichait. Il voulait sa famille, il voulait l'homme qu'il aime près de lui. Il glisse sa main dans la sienne dans un sourire et lui répond:
" A vrai dire, j'en sais rien. " Il rit doucement. " Je sais j't'aide pas. Mais je me dis que j'ai déjà tout ce qu'il faut. Ce que j'veux vraiment est irréalisable. " Son père, qu'on lui efface une partie de ses souvenirs. Peut être revivre cette évènement totalement irréaliste qu'ils ont vécu. Passer encore un peu de temps avec son père, même si ca ne semble qu'une illusion. Mais il sait que ca n'est pas bien. Mutt renifle doucement tout en s'essuyant une larme qui a glissé sur sa joue. Il efface rapidement sa tristesse et se tourne vers Klaus pour lui adresser un sourire et se reprend: " Un mari avec ses multiples objets de plaisir dans un attirail sexy de Noël... Je dis pas non. " Dit-il en blaguant à moitié. Car il sait que Klaus serait capable de lui proposer et il n'attend pas Noël pour le faire. Il ajoute. " Je ne sais pas quoi t'offrir cette année non plus. Y'a quoi après la demande en mariage ? "
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