▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il faisait encore relativement bon en cette période de l'année. Bien que Mutt savait que ca n'allait pas durer et que l'automne allait bientôt faire son retour. Il avait envie de profiter encore un peu. Comme nos deux amoureux n'avaient pas pu profiter d'une lune de miel comme il se doit, vu qu'ils sont bloqués là. Mutt avait fini par trouver un petit bateau à louer le temps d'un week end. Une sorte de bateau de plaisance. Pas non plus énorme mais avec de quoi passer du bon temps.
Une petite chambre dans les cales, de quoi remplir un frigo et profiter de quelques jours loin de tout au bord de l'eau. Ils en avaient besoin tous les deux.
Mutt n'était pas au meilleur de sa forme. Que celà soit à cause de ce qu'il s'est passé avec Monty. La concentration qu'il doit reprendre dû à la rentrée et sa première année de Master. La préparation du mariage et le déménagement chez sa mère. Mutt avait l'impression que sa vie allait à toute allure et il n'avait pas eu l'impression de se poser un seul instant.
Alors ces deux jours allaient leur appartenir. Et il comptait bien faire la surprise à Klaus. Mutt, entre temps, avait fini par rendre son Ford Raptor. Simplement parce que visiblement ca ne plaisait à personne et puis aujourd'hui, c'était rattaché à de mauvais souvenirs. Il s'était pourtant repris une voiture plus modeste, bien que grande. Un Kuga. Très bien pour balader, emmener le chien, et faire ce dont ils avaient besoin de faire. Il pourrait même bientot se permettre de reprendre une moto à l'occasion. Car oui, ca lui manquait terriblement tout ça.
Mutt arrive devant la maison après ses cours le Vendredi soir pour venir chercher Klaus et lui dit de prendre des affaires pour deux jours, dont maillot de bain. (qui reste en option) Produit solaire et tout ce dont il a besoin pour se sentir au mieux dans ce genre d'aventure.
Mutt a déjà son sac dans la voiture... Et parlons de choses qui fâchent, il n'a pas que ses fringues et quelques médocs dedans... Il prenait toutes les précautions pour ne pas disjoncter à la moindre occasion.
Alors que Klaus arrive vers lui, Mutt lui attrape son sac des mains et vint l'embrasser longuement.
" Joyeux anniversaire. Je te dis rien, tu auras la surprise mais tu me connais déjà. "
Il embrasse sa mère et lui dit quand ils seront rentrée. Pour Marion aussi celà risque de l'apaiser aussi, car avoir les deux tourtereaux à la maison, c'était quelque chose.
" Je te promets un week-end tous les deux et sans mauvaises surprises. " Dit-il dans un sourire. " J'ai quand même pris mon cadeau de St Valentin dans mon sac. " Il se tourne avec un air coquin à Klaus qui sait très bien de quoi il parle.
Il roule alors jusqu'au port où l'embarcation les attende. Il se gare et laisse Klaus sortir. Il montre alors le bateau et lui annonce enfin en lui prenant la main pour le diriger vers celui-ci.
" Toi et moi, dans un endroit paradisiaque sur cette jolie petite chose, pour profiter de l'un et de l'autre... "
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Est-ce que Klaus aurait pu s’imaginer qu’il se réveillerait, au matin de ses trente-trois ans, marié à l’homme le plus beau et le plus exceptionnel du monde ? Certainement pas. Même s’il avait toujours considéré que trente-trois était un beau nombre. Même l’année passée, alors que Mutt et lui filaient le parfait amour, il n’aurait certainement pas imaginé une chose pareille. En même temps, l’an dernier, à la même période, leur couple s’apprêtait à traverser une très grosse crise (le fameux épisode de la patate)… mais ils sont là, maintenant, un an plus tard, plus amoureux que jamais. Alors oui, clairement, tout n’est pas complètement rose pour autant. Mutt est encore traumatisé du meurtre de Monty, et son père ne daigne toujours pas se réveiller de son fichu coma… mais ils sont ensemble, et ensemble, ils bravent les intempéries… et Klaus est beaucoup trop heureux de pouvoir souffler sa trente-troisième bougie en compagnie de celui qu’il considère ni plus ni moins que comme son âme sœur.
Klaus, connaissant Mutt, sait que ce dernier lui a forcément réservé une grande surprise. Il ignore laquelle, et il s’est montré particulièrement insistant ces derniers jours pour en savoir plus, mais Mutt n’a rien cédé. Tant mieux, au fond, il est ravi de découvrir sur le moment ce qu’il attend. Mutt ne l’a jamais déçu, jamais. Il sait que cette fois ne fera pas exception. Il a rempli son sac de plus d’affaires que nécessaires pour ces deux jours promis par Mutt (non parce que concrètement, à quoi bon emporter autant d’affaires alors qu’ils vont probablement passer ces deux jours complètement à poil ?). Il est fin prêt quand Mutt rentre à la maison et l’embrasse en guise de salutations avant de lui souhaiter un joyeux anniversaire.
Oui, il a bien compris qu’il ne lui dirait rien jusqu’au dernier moment, mais ça lui va, parce que maintenant, la surprise est à portée de main. Il dit au revoir à Marion, qui doit être ravie de les voir débarrasser le plancher pour quelques jours, et ils sont prêts à partir tous les deux, en route vers de nouvelles aventures.
« C’est la meilleure promesse que tu pouvais me faire », confirme Klaus quand il lui assure qu’ils passeront un week-end à deux sans mauvaise surprise.
Les connaissant, c’est une promesse qu’ils ne devraient peut-être pas faire trop rapidement, mais ce serait probablement trop leur en demander. Son sourire se fait mutin quand il ajoute qu’il a aussi embarqué son cadeau de Saint-Valentin avec lui. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne perd très clairement pas le nord.
Durant le trajet, Klaus essaie une nouvelle fois de cuisiner Mutt, mais ce dernier tient bon jusqu’au moment de rejoindre le port. Un bateau rien que pour eux pour rejoindre un endroit paradisiaque où ils pourront être seuls au monde.
« Mutty c’est… » Prodigieux, magnifique, merveilleux. « Parfait. » Il embrasse Mutt à pleine bouche avant de reporter son attention sur le bateau. « Tu sais piloter ces machins, rassure-moi. »
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Le regard, le sourire qu'arbore Klaus ca n'a pas de prix pour Mutt. Il aimait le voir comme ca, ca lui faisait limite oublier tous ses soucis. Il voulait rendre son mari heureux. (car oui ils sont mariés maintenant) Il voulait que Klaus profite à fond de leur vie commune, il voulait lui offrir tout ce qu'il souhaitait. Il avait récupéré l'argent de la voiture (vu que sa nouvelle voiture avait coûté moins cher pour pouvoir leur payer ce cadeau.) Un peu pour se faire pardonner aussi de ne pas avoir été le type exemplaire ces derniers temps.
Quoi qu'il en soit, ils étaient sur le ponton, cette surprise face à eux avec un Klaus qui n'attendait que de voir la suite des évènements. Mutt rend son baiser à Klaus avec une réel intensité.
" Bien sur que je sais conduire ce machin, tu crois quoi ? " Lui annonce-t-il. " J'ai pleins de talents cachés tu sais... Enfin ne me demande pas de piloter genre un avion ou un hélico, sinon ca serait le crash inévitable. " Dit-il en riant et en partant dans son imagination débordante. " Allez grimpe... "
Il avance et lui tend la main pour qu'il grimpe à bord de la petite embarcation. Il pose son sac sur le ponton avant d'expliquer et de faire visiter rapidement à Klaus. Ils avaient une cabine en dessous où se dressait une chambre, une petite cuisine avec un frigo et de quoi se restaurer. Simple mais efficace. Ils pouvaient profiter du soleil sur le toit de l'embarcation sur un bain de soleil et quelques banquettes. C'était un petit hors bord qui faisait son travail en soit pour passer un petit moment agréable.
" On va se mettre en route et profiter de la fin d'après midi et après on jettera l'encre un peu plus loin à l'abris des regards pour y passer une nuit pleine de folie. " Lui dit-il en revenant près de lui, et en passant ses bras autour de sa taille pour ensuite l'embrasser longuement de nouveau. " Allez... Tu peux rester à côté de moi, ou t'installer sur la banquette... Si tu veux, je te montrerai comme ca marche, tu pourras essayer comme ça. Je serai à côté de toi, t'en fais pas. "
Il démarre ensuite le moteur, vérifie que tout est en place, retire l'encre et commence à avancer doucement vers le large. Prend un peu de vitesse en quittant le port. Il demande à Klaus.
" Je peux aller plus vite si tu veux. La mer est clémente. "
Moses.
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Bien sûr, Klaus pose la question pour taquiner son mari plus qu’autre chose. Si vraiment il avait le moindre doute quant à la capacité de sa moitié à piloter ce genre d’engins, il dirait les choses sur un autre ton, et aussi, même s’ils pouvaient parfois être sacrément inconséquents tous les deux – surtout quand ils étaient ensemble –, ils n’étaient pas non plus suicidaires. Mutt ne louerait pas ce genre de bateau s’il ne connaissait pas sur le bout des doigts.
« Et moi qui pensais que je te connaissais par cœur », s’amuse Klaus avec le sourire avant de se laisser entraîner à l’intérieur de l’embarcation.
Non, en vérité, et même s’il aime à prétendre connaître Mutt sur le bout des doigts, il y a encore des parts de lui qu’il ne connaît pas ou pas tout à fait. Peut-être que cela pourrait l’angoisser, en quelque sorte, mais ce n’est pas le cas. Bien au contraire, Klaus prend plaisir à cette situation. Il aime se dire qu’ils auront toujours des chses à découvrir l’un sur l’autre même après des années de mariage, pas parce qu’ils se feraient des cachoteries, mais parce qu’ils évolueraient ensemble et auraient toujours de nouvelles choses à apprendre l’un de l’autre.
Mutt lui fait faire le tour du propriétaire, et Klaus est déjà conquis, notamment par cette couchette dont il s’imagine déjà faire le meilleur des usages le moment venu. Mais chaque chose en son temps. Pour le moment, Mutt lui propose de rester à côté de lui ou de s’installer sur la banquette, forcément, le choix est vite fait, pour lui.
« J’adore te voir en marin d’eau douce, t’es sacrément sexy », remarque Klaus pendant que Mutt démarre le moteur du bateau et que ce dernier prend doucement de la distance avec le rivage. « J’ai le droit de t’appeler capitaine ? » demande-t-il ensuite en déposant un baiser au creux du cou de Mutt. « Plus vite, mon capitaine ! » il suggère alors, avide de sensations.
Il y avait une chance sur deux pour que Klaus se découvre avoir le mal de mer et que leur petite virée vire au désastre le plus absolu, fort heureusement, ce n’est pas le cas, et Klaus se sent parfaitement à son aise, et heureux, toujours un peu plus heureux au fur et à mesure qu’il s’éloigne du port.
« Wouuuuuh !! »
Klaus manifeste son enthousiasme en criant bien fort sa joie de vivre et en levant les bras en l’air. Il ne manque pas de montrer à Mutt que son cadeau lui plaît vraiment beaucoup, et est plus que largement à la hauteur de la moindre de ses attentes. Et encore, il se doute qu’il n’est pas au bout de ses surprises. Avec Mutt, c’est toujours le cas, et c’est une des choses qu’il préfère dans leur relation, même si ça n’a pas toujours été rose pour la peine.
« Dis, on pourra refaire la scène de Titanic ? Dis dis dis ??? Je fais Rose et tu fais Jack !! »
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Cette petite escapade ne faisait pas que du bien à Klaus, en réalité, Mutt en avait besoin aussi. Et simplement pour se retrouver à deux. Passer du temps ensemble, dans des moments complices. Il met les gaz au large, Klaus à ses côtés. Ce qu'il voit, le sourire de son mari, sa façon d'être... La joie de Klaus est communicative. Et Mutt va alors un peu plus vite.
La vitesse est grisante sur ce genre d'appareil. Les embruns de l'océan sur le visage, l'odeur oidé de l'eau, la présence de Klaus près de lui. Il n'échangerait ca contre rien au monde.
" Tu peux m'appeler comme tu veux mon amour... Mais on sait tous les deux que tu ne passes pas une journée sans finir par m'appeler mon mari. " Dit-il mutin.
Klaus a vraiment l'air de s'amuser, et voir Klaus lever les bras et hurler sa joie, laisse échapper un rire de joie aussi à Mutt dont le visage est radieux.
" Houuuuuuuuh ! " Lance Mutt avec Klaus, sauf que bien entendu, lui il évite de lever les bras pour le coup. Il rit doucement encore, tout en navigant et commence à ralentir. Klaus est comme un enfant et lui demande s'ils pourront faire la scène du Titanic. Mutt grimace. " Alors tu me parles d'un truc, mais pour moi Titanic, c'est pas le truc le plus reluisant de l'histoire. Je veux bien mais va falloir que tu m'expliques... "
Il continue de ralentir, faisant le tour de falaises. Il tire alors le bras de Klaus dans un sourire et lui dit tout en continuant de tenir d'une main le volant. " Vas-y. Prends les commandes un peu. Je vais t'expliquer. Je te lâche pas. " Il le laisse prendre le place, passe derrière lui pour se coller à lui pour l'aider à se positionner. " Est-ce que j'en profite pour me coller à toi et te tripoter ? " Dit-il en lui soufflant dans l'oreille. " Allez... " Il rit doucement, place ses mains sur les siennes pour le guider. " Le volant... tu sais à quoi il sert, et juste à côté t'as la manette, pour aller plus vite, tu pousses vers l'avant mais doucement. Par contre, si tu veux prendre de la vitesse, il faut s'éloigner des côtes. " Il montre la jauge. " Là t'as la profondeur... Tu vois on a pas mal de marge en dessous de nous. " Il sera là pour guider Klaus mais le laisse un peu gérer. " Et après on va se trouver un petit coin tranquille... pour le week end. " Il l'embrasse dans le creux du cou.
Moses.
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« Pourquoi je m’en priverais puisque c’est vrai ? » répond Klaus d’un ton amusé quand Mutt lui fait remarquer que dans tous les cas, il finira à chaque fois par l’appeler « mon mari ».
Ce qui est le cas. Avant ça, il adorait déjà l’appeler « mon fiancé », mais « mon mari », c’est encore mieux, et ça a une sonorité toute particulière parce que Klaus n’aurait jamais cru qu’il puisse appeler qui que ce soit ainsi. Ce qu’il vit avec son mari, chaque jour qui passe, c’est tellement beau, tellement fort, que ça le rend tout bonnement fébrile et en même temps heureux. Il adore, profondément, résolument cette histoire entre eux qui ne cesse de l’émerveiller. Oui, bien sûr qu’il continuera de l’appeler « mon mari » au moins une dizaine de fois par jour. Et même le temps passant, il ne croit pas qu’il se lassera de ça, il est même sûr qu’il ne s’en lassera pas. Il l’aime beaucoup trop pour cela.
« Je t’ai jamais montré Titanic ? Roo mince, quand je pense avoir fini de refaire toute ton éducation cinématographique, je découvre de nouvelles lacunes. Faut qu’on se cale ça au programmes. Tu verras, Leonardo Dicaprio est beau comme un dieu et les sein de Kate Winslet… » Il affiche un sourire. « Bref, les commandes. »
Klaus s’installe de la bonne manière afin de pouvoir piloter l’engin – pas cet engin-là, enfin –, et il doit bien admettre qu’il apprécie déjà la tournure que prennent les choses, Mutt collé à lui dans son dos, plaçant ses mains sur les siennes pour le guider. Vous pensez bien qu’à ce stade, toutes les scènes les plus obscènes ont déjà traversé l’esprit de Klaus, qui n’a jamais manqué d’imagination à ce sujet dans tous les cas.
Malgré tout, il s’efforce d’écouter Mutt attentivement, même si la chaleur de son souffle dans son oreille aurait plutôt tendance de le mener vers des horizons qui n’ont pas grand-chose à voir avec ce qu’il est supposé apprendre et comprendre, ici et maintenant. Malgré tout, il essaie d’intégrer le plus d’info possible, tout en ne pouvant quand même s’empêcher de pouffer à certains termes particuliers, comme quand il lui demande de pousser ver l’avant ou encore quand il lui parle de « profondeur »…
« Il va vraiment falloir qu’on arrive rapidement parce qu’il est de plus en plus difficile de ne pas arracher tes vêtement, capitaine », déclare-t-il en s’autorisant un regard dans sa direction avant de fixer de nouveau le large.
Ce n’est pas comme s’il risquait grand-chose à s’attarder plus longtemps, surtout que dans cette zone, personne ne semble naviguer, mais il se sent comme au volant de sa voiture, et sur la route, Klaus peut se révéler bien plus prudent qu’on ne le soupçonnerait en fin de compte.
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Oui, ils étaient mariés et c'était la plus belle chose au monde. Mutt n'avait pas voulu repousser le mariage. Et il ne le regrettait pas. Même si cela avait été laborieux. Ils l'avaient fait. Et ils étaient officiellement mariés. Et pour lui, ca restait une source de joie totale.
Titanic. Peut être l'avait-il vu, peut être pas, en tout cas, ca ne disait rien à Mutt pour le coup. Il ne peut s'empêcher de rire doucement au commentaire de Klaus. Il aimait le voir comme ça. Il voulait profiter de ce week end à fond, tous les deux.
Il laisse Klaus au commande, et celui-ci se débrouille plutôt bien. Bon, Mutt en profitait pour se coller à Klaus et il sait très bien ce qu'il se passait dans la tête de son autre à ce moment là. Il en jouait un peu. Pas de trop non plus, car il ne faudrait pas qu'ils finissent dans le décors.
" Tu te débrouilles comme un chef. C'est toi que je devrai appeler mon Capitaine. " Dit-il en riant un peu.
Klaus lui confie qu'il a du mal à se concentrer ce qui fait rire doucement Mutt, qui dépose ensuite un baiser dans le creux de sa nuque, puis vient coller sa joue contre la sienne. C'est vrai que ca devient compliqué, et autant Mutt le cherchait, autant il sentait que ses sens commençaient aussi à en réclamer plus de l'homme qu'il a dans ses bras.
Moses.
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Klaus ne peut pas se laisser avoir par un gémissement qu’il trouve trop appuyé pour être crédible. Klaus connaît Mutt par cœur, il lui a fait l’amour trop de fois pour confondre un vrai signe de plaisir avec un faux… malgré tout, il essaie de mettre de côté cette pensée. Non, Mutt ne simule pas, jamais il ne simulerait, pas avec lui quand même… si ? C’est si mauvais que ça ? Il avait pourtant eu le sentiment qu’ils étaient sur la même longueur d’onde quelques minutes plus tôt ? Klaus essaie de ne pas se laisser distraire… ses caresses expertes se font plus orientées, dans l’espoir d’obtenir le résultat qu’il espère, mais il sent bien que sous ses doigts, la virilité de son amant réagit peu ou à peine. Mutt a beau lui demande de continuer, avant de l’encourager à explorer dans le même temps son intimité. Une telle invitation le rendrait dingue d’excitation en temps normal, mais cette fois, ce n’est absolument pas le cas. A la place, Klaus sonde le regard de Mutt, à la recherche d’un signe, de quelque chose. Est-ce que c’est sa réponse de tout à l’heure qui ne lui a pas convenu ? Il a peut-être trop rapidement occulté ses états d’âme… ce n’était peut-être pas vraiment malin de directement lui suggérer de poursuivre leurs préliminaires… non, il aurait dû faire les choses différemment…
« Attends… » Klaus interrompt ses caresses et se recule d’un léger pas pour observer Mutt plus attentivement.
Il n’arrive pas à se départir du sentiment que ses paroles lui indiquent quelque chose que son corps ne veut pas réellement. Peut-être qu’il se trompe en effet, mais elle n’arrive pas à le croire malgré tout. Il a besoin de comprendre ce qui traverse exactement l’esprit de son époux. Les secrets ne font jamais aucun bien. Ils en ont tous les deux souffert par le passé, ils ne sauraient endurer cela à nouveau, Klaus en est convaincu. Ils ont plus qu’intérêt à se montrer honnêtes et transparents l’un vis-à-vis de l’autre – ce n’est pas un caprice, c’est une nécessité, aux yeux de Klaus qui a bien l’intention d’écouter Mutt jusqu’à ce qu’il ait enfin vidé son sac.
« Qu’est-ce qui va pas ? T’es pas dedans, là, je le sens. »
Sans mauvais jeu de mot. Klaus rapproche ses doigts du visage de Mutt pour y déposer une douce caresse tout en continuant de chercher son regard des yeux. Il a besoin de comprendre de quoi il est question, il a besoin de comprendre ce que Mutt traverse. Dans le cas contraire, il ne sera pas capable de l’aider, et cette idée lui est insupportable.
« Tu peux tout me dire, tu sais. »
A ce stade de leur relation, est-il encre besoin de le préciser, d’ailleurs ? Non, il ne le pense pas, en réalité, parce qu’il a vraiment l’impression qu’il lui cache un truc, et il n’aime vraiment pas ça. Il n’aime pas l’idée qu’ils puissent encore avoir des secrets l’un pour l’autre.
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C'était trop flagrant qu'il n'était pas dedans. Et ils se connaissaient par coeur, mais est-ce que Mutt allait apprendre des erreurs du passé ou continuer dans sa merde ? Klaus le ressent et arrête. Mutt est perdu, il n'a pas d'arguments, il ne sait pas quoi faire... Alors il y a un long silence qui suit ce moment en suspend alors qu'il voit Klaus le détailler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Mais Mutt se sent coupable, parce qu'il gâche encore une fois un moment précieux, et il allait surement gâcher encore une fois son anniversaire. Comme l'année dernière surement... Alors il le fixe longuement du regard, ses yeux écarquillés avec une expression de visage totalement incompréhensible. Perdu entre la peur, le fait qu'il soit perdu, et le manque qui se faisait ressentir dans ses tripes.
" Klaus je... " Les larmes lui montent aux yeux. " Je veux pas gâcher ce moment alors je veux faire ce que tu attends de moi. Je veux juste... " Il dit de la merde, il s'en rend compte immédiatement. " Non non... C'est pas ce que je veux dire. "
Son regard se baisse jusqu'à la porte de la cabine en contrebas. Il en avait besoin. S'il prenait cette foutue drogue, il irait mieux ensuite. Ca marchait comme ca. D'abord c'était pour ne pas gâcher le mariage... Maintenant l'anniversaire de Klaus... Il continue de repousser l'échéance de la merde qui est en train de le rendre totalement dépendant. (si ca n'est pas déjà trop tard)
" Je... Je vais prendre mes cachets... Je reviens... " Des cachets, ca il ne le cache pas. Il se glisse à côté de Klaus pour se redresser, ne lui jetant plus un seul regard, fixant cette porte comme si c'était l'ouverture vers un monde merveilleux. Ses gestes sont fébriles, il n'arrive pas à se maitriser alors qu'il réagit comme un junky en manque.
Dans la cabine, il se jette littéralement sur son sac, et cherche dans les pochettes, avec cette idée fixe de trouver le petit sac de plastique contenant ce dont il avait besoin. Bien sûr qu'il ne s'était pas limité à l'ecstasy, il avait pleins de trucs là dedans, comme la caverne d'Alibaba. Il voulait palier à tout. Pour ne pas craquer, pour ne pas que Klaus se rende compte qu'il était plus bas que terre depuis le mois d'Août et que ca n'allait pas à s'arrangeant. Et il connaissait le passif de Klaus, il ne voulait pas lui imposer ca.
Sous ses gestes fébriles, il fait tomber le paquet avec ses consommations qui s'éparpillent sur le sol.
" Fais chier... " Grogne-t-il. Néanmoins, il se fout un cacheton dans le gosier avant de commencer, en panique, de ramasser toute sa merde pour la jeter au fond de son sac. Il est en sueur, son cœur bat à tout rompre. Klaus ne doit pas voir ca. Alors malgré ses doigts fébriles et peu habiles, il tente de se dépêcher le plus rapidement possible, faisant tout et n'importe quoi. Mais clairement, tout doit disparaître à l'abri des regards.
Moses.
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« Ce que j’attends de toi… ? » répète Klaus, désemparé par la tournure si brutale que prend leur échange d’un seul coup. « J’attends rien de tout, enfin, je pensais juste que tu le voulais aussi. C’est pas grave… »
Non, ça ne l’est pas. Ce n’est pas grave du tout. En revanche, c’est un peu frustrant, oui, il ne peut pas le nier, surtout parce qu’il ne comprend pas d’où vient ce revirement. L’instant d’avant, ils étaient tout feu tout flamme, et Mutt semblait décidé à lui faire passer le moment le plus excitant de son existence… alors… qu’est-ce qui s’était passé ? Il ne le comprend tout simplement pas. Il n’arrive pas à se l’expliquer, et ça lui déplaît profondément. Alors qu’il regarde son mari, il cherche à sonder son regard, mais ce dernier le fuit le plus obstinément possible… Il ne sait pas quoi penser de tout ça. Il est convaincu d’avoir dit ou fait quelque chose de travers… il est très probable, en fait, que Mutt lui en veuille d’avoir peut-être donné l’impression de négliger sa douleur et ses larmes en voulant repartir à l’assaut de son corps directement.
Klaus suit Mutt du regard quand ce dernier décide finalement de reprendre ses cachets. Klaus pousse un profond soupir, passe une main dans ses cheveux. La tournure qu’est en train de prendre cette situation ne lui plaît définitivement… pas tant parce qu’il est agacé ou frustré du comportement de Mutt que parce qu’il s’agace de ne pas comprendre à quoi imputer ce comportement. Et parce qu’il ne sait pas quoi faire de son attitude, il n’est pas capable non plus d’y réagir de la manière qui serait la plus appropriée.
Klaus décide finalement de suivre Mutt… Pas pour le pister mais parce qu’il a besoin de comprendre mieux ce qu’il se passe. Quand il ouvre la porte de la cabine, il a le temps de voir Mutt fourrer rapidement ses affaires dans un sac… Klaus a connu l’addiction, il bataille encore contre elle, il sait combien notre rapport à la drogue peut être malsain et destructeur, c’est un combat qu’il devra mener probablement toute sa vie s’il veut ne pas replonger. Mais jamais, jamais il n’aurait cru que sa moitié en serait arrivée à de tels extrêmes de son côté… Il n’avait rien vu venir… et au moment de comprendre ce qui est en train de se passer, ce n’est pas vraiment à Mutt qu’il en veut mais bel et bien à lui-même, pour ne pas avoir été capable de faire le nécessaire, pour n’être pas parvenu à faire en sorte de l’aider et le soutenir comme il l’aurait fallu. Pour ne pas avoir remarqué les signes avant ce jour.
« Ça fait combien de temps que tu prends ces merdes ? »
Klaus pose la question, mais dans le fond, il connaît déjà la réponse. Il sait à quand remonte le moment fatidique, il serait prêt à le parier, même. La mort de Monty a forcément été l’élément déclencheur.
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Il y en a partout et Mutt désespère de tout ramasser rapidement... Il a envie de pleurer en même temps mais lorsqu'il entend la porte s'ouvrir et voir Klaus apparaître. Il sait que dans cette pièce exiguë il est vain de vouloir cacher l'inévitable. Comme un enfant prit sur le fait, il s'arrête et regarde Klaus avec de grands yeux perdus. Il lui demande alors depuis combien de temps il prend ces merdes.
Il pourrait mentir mais face au Hargreeves ca serait vain. Klaus connaît trop bien ce qu'était la drogue et il pouvait la reconnaître. Putain, il se sentait coupable. Coupable de gâcher ce moment, cet instant. Son cerveau refuse de répondre sur l'instant, une foule d'émotions plus chaotiques les unes que les autres le traversant. Il ouvre la bouche et dit d'un air paumé, balbutiant presque.
" Je... voulais pas... Klaus... Y'a que ca qui me calme et je voulais pas... " Les larmes se font plus fortes sur son visage et il se met à sangloter. " ... J'ai pas envie de te rendre malheureux... " Concède-t-il à dire.
Il enfouie son visage dans ses mains et se met à pleurer à chaudes larmes. Il avait encore fait le con, il le sait et il avait peur que ca soit la goutte d'eau en trop pour Klaus. Et il connaissait son addiction aussi à ces merdes. Il n'avait pas répondu à la question de son mari. Il essaye de se reprendre malgré les sanglots et attrape la main de Klaus du sol où il était, toujours à côté de son sac et lui explique:
" C'est... Monty... J'y arrive pas... Le mariage... Je voulais pas tout foutre en l'air... Je me suis dit que c'était provisoire... Et quand on rentrera... J'arrête... C'est promis Klaus... J'te l'jure que... "
C'est ce qu'on dit à chaque fois non ? Mais est-ce qu'il avait envie de le faire. Cet apaisement créé par tout ce qu'il prenait. Il avait l'impression que c'était son salut, le seul instant où il pouvait foutre ses merdes de côté. Se sentir comme sur un nuage et profiter de la vie. Il pose son front contre la main de celui-ci en l'attrapant par le poignet.
" Pardonne moi. Je sais en plus tes soucis... Je voulais pas... être un fardeau... encore... Je veux pas être comme çà. Je veux juste te rendre heureux... Mon amour, je t'aime tellement... "
Au final, que ca soit mentir pour l'argent ou ca, c'était la même erreur. La même rengaine. Ca cachait un mal être qu'il n'arrivait pas à gérer autrement.
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Klaus ne cessera jamais de se reprocher d’être responsable des larmes de Mutt. Il ne compte plus le nombre de fois, à présent, où il a senti son cœur se serrer atrocement au moment de constater la détresse de son époux, de le voir en pleurs sans rien savoir faire pour le rassurer, le réconforter. Il le voudrait, il le voudrait vraiment, mais rien n’y fait… tout ce qu’il a le don de faire, en la présence de Mutt, c’est d’alimenter les démons de ce dernier quand il ne demande qu’à les tenir à l’écart… ils ont tant bataillé pour lutter contre ses problèmes d’addiction, et maintenant, c’est Mutt qui se retrouve à plonger dans cette même merde, et Klaus doit se faire violence pour ne pas se réfugier dans ces fichus cachetons et trouver la force de soutenir son mari malgré tout. Mutt affirme ne pas vouloir le rendre malheureux, mais c’est ce nouveau secret, quand il lui avait pourtant promis qu’il n’y en aurait plus, qui le rend malheureux.
Mais il ne veut pas afficher son malheur, il ne veut pas lui montrer qu’il va mal, il ne veut pas lui faire endurer une telle souffrance, alors qu’il souffre déjà tellement… Alors il fait ce qu’il peut. Il sait l’état de détresse émotionnelle auquel est soumis Mutt parce que Klaus, de son côté, a connu exactement le même… Et c’est pour cette raison qu’il fait de son mieux pour l’aider… seulement, il n’est pas le meilleur exemple pour l’encourager… il reste un junky, qui bataille constamment contre ses addictions, et le fait de se retrouver sur un bateau seul au milieu de nulle part avec son mec totalement accro et de quoi se mettre la tête à l’envers. C’est le pire scénario possible pour lui, rendu encore plus douloureux par la tristesse profonde qu’il ressent à l’adresse de Mutt… il aimerait lui reprocher de lui avoir dissimulé sa douleur, de ne pas le laisser être là pour lui, mais le provoquer ou l’accabler de reproches ne servirait à rien.
Il le sait pour être passé par là. Ce qui a sauvé Klaus, c’est le soutien et l’amour inconditionnel de Mutt, et c’est ce que Klaus lui rendra dans l’espoir de ne sauver en retour… en espérant que ce soit un tant soit peu suffisant, du moins. C’est maintenant, en agissant de la sorte, qu’il se pose en fardeau, mais il ne dit rien. A la place, il se rapproche de Mutt et vient le serrer contre lui, lui laissant le loisir de pleurer tout son soul si cela doit lui faire du bien.
« Je t’aime aussi, Mutty… et ça va aller, c’est normal que t’aies craqué. » Il caresse doucement ses cheveux. « On peut pas attendre d’être rentrés. Tant pis pour notre escapade, on rentre à la maison. Et on ira voir un spécialiste ensemble, on ira à des groupes de paroles, on fera tout ce qu’il faut… je te lâche pas… j’ai juste besoin que tu me laisses t’aider. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt s'en veut terriblement. Simplement parce qu'il sait qu'il est en train de tout gâcher. Mais ca aurait pu être pendant le mariage, donc au final, oui, le moment n'était pas bon, mais ca aurait pu tomber à un autre moment fatidique. Il espère juste que Klaus ne lui en veuille pas, car il a recommencé avec ses conneries. Il ne voulait pas lui mentir mais... en attendant, il le maintenait loin de ses démons. Car il voulait que Klaus soit heureux. Rien d'autre. Car il l'aimait et il ne voulait pas le voir aller mal.
Sauf que c'est aussi à double sens. Est-ce que Mutt en a conscience ? Il est un peu trop au fond du trou pour ça. Quand l'homme de sa vie se penche pour le prendre dans ses bras pour le consoler, Mutt passe ses bras autour de lui pour enfouir son visage et pleurer toutes les larmes de son corps.
" Je suis... désolé... Tellement... désolé... " arrive-t-il à lâcher entre deux sanglots. " Je veux pas... " Il essaye de reprendre sa respiration et ses phrases sont entrecoupés à chaque fois. " Je veux pas rentrer... " Il se recule doucement pour regarder Klaus. " Je veux qu'on... le fasse notre week end. S'il te plait... Klaus... Ca me fait du bien. " Il ne mentait pas. Il voyait autre chose, il se sentait un peu plus libre. Même s'il ne maitrisait pas ce qu'il avait parfois dans la tête, ses addictions. L'air du large lui faisait du bien. " S'il te plait... " Continue-t-il suppliant avant de répondre au reste de ce qu'il lui demande. Il se secoue la tête. " Et tu veux que j'aille voir qui ? A qui je peux parler ?... J'ai tué un mec... Si je le dis, je vais aller en prison, Klaus... " Il se secoue la tête vivement. Il ferme les yeux, ses joues ruisselantes de larmes. " Et j'aime pas te voir malheureux. Je t'ai promis un mariage, c'est pas pour que tu doives me supporter... " Concède-t-il à lui dire. Autant lui dire ce qu'il ressentait non ? " J'ai peur... de ce qu'il va se passer si j'arrête tout ça. Et je te dis pas ça pour... me trouver une excuse, c'est que je le sais... " C'est faire des cauchemars, ne plus dormir de la nuit, se taper des crises de paranoïa, parfois peut être des visions. Son esprit tournant à pleins régime tout le temps, se sentir à cran et vide en même temps. Il sait qu'il a atteint le point de non retour. " Je voulais... " Il sanglote et essaye de se reprendre. " ...juste mettre ca de côté, le temps de trouver une solution. Je t'assure... que c'est vrai. Et je... je... voulais pas gâcher notre mariage. C'est tout, je t'assure que c'est tout... ce que je voulais... J'avais pas l'intention de te mentir... " Il acquiesce alors doucement. " Mais t'as raison, faut qu'on fasse ça à deux mais s'il te plait... " Il grimace, les larmes revenant à cette idée là. " Que ca ne te détruise pas... J'ai pas envie de te détruire avec mes conneries... "
Moses.
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Klaus voit bien que Mutt s’en veut. Il est incapable de lui faire des reprocher quand il voit que son mari s’en fait bien assez à lui-même pour commencer. Non, l’accabler ne servirait absolument à rien, et ce n’est définitivement pas ce qu’il veut, pas le moins du monde, même. Ce n’est pas ce qu’il veut, ce qu’il veut, c’est réussir à l’aider, lui apporter le soutien dont Mutt à tant besoin et qu’il ne veut pas qu’il lui accorde, pas par rejet mais de crainte de le faire souffrir. Il lui assure qu’il ne veut pas rentrer, mais Klaus, lui, ne veut pas rester, pas dans ces conditions. Il sera incapable de pofiter de leur week-end dans ces conditions, et même si Mutt est peut-être sincère quand il affirme que c’est bon pour lui et que ça lui fait du bien, il est incapable de l’entendre, vraiment pas.
« Je te parle pas de tout raconter, y a des moyens de t’aider sans que tu passes aux aveux », répond simplement Klaus qui se retient de répliquer qu’il n’est quand même pas idiot au point de l’encourager à confesser un crime. Pour une fois, il ne comptait même pas le pousser à aller voir un psy (même s’il continue de considérer que ce serait une bonne chose), mais un de ces groupes dédié aux addicts à la drogue, bref, il voulait l’encourager à suivre le même chemin que lui, au bout du compte.
Ceci dit, il se rend bien compte que ça ne sert à rien. Il n’était pas stupide au point de s’être imaginé que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que Mutt ne souffrait plus de ce qui s’était passé, mais il pensait que les choses allaient mieux – il s’en était persuadé parce que de nombreux indices avaient pointé dans cette direction, et parce qu’il s’était persuadé que Mutt lui parlerait de tout. Mais à nouveau, il avait tout gardé pour lui, et Klaus se sent laissé sur le bas côté de leur relation, alors même qu’il avait insisté sur le fait qu’il ne voulait plus jamais vivre ça.
« Bien sûr que te supporter ça fait partie du mariage, c’est tout l’intérêt du mariage, se supporter mutuellement, se soutenir dans les épreuves, ça va pas que dans un sens, tu le sais, pas vrai ? »
Mais à quoi bon discuter de tout ça maintenant ? Il ne remet pas en cause les intentions de Mutt. Mutt est le type le plus adorable et le plus généreux qu’il connaisse, il sait qu’il n’a jamais voulu intentionnellement le blesser – il s’est réellement persuadé du fait que c’était la meilleure chose à faire. Il sait qu’il a pensé bien faire, sauf que ce qui le détruit, ce n’est pas ce que Mutt lui cache, mais le fait qu’il lui cache des choses.
« On fera ça à deux… mais on peut vraiment pas rester là. Mutty… je peux pas passer deux jours complets ici en sachant que t’as tout ça dans tes affaires, je vais pas réussir à penser à autre chose. Faut qu’on rentre et qu’on… avise. T’as réussi à me sortir de tout ça, peut-être que j’arriverais à faire pareil ? » Même s’il estime qu’il n’est pas aussi fort que Mutt. « Mais s’il te plaît. Faut vraiment que t’arrêtes de me cacher des choses. »
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Il sait qu'il venait de tout gâcher. Il le sait. Et en plus le jour de l'anniversaire de Klaus. Encore une fois, ca finissait en fiasco le plus total. Il aurait voulu que ca soit un jour spécial pour Klaus mais dans le bon sens. Peut être que Mutt faisait un peu sa mauvaise graine, mais le soucis, c'est que s'il devait se confier sur ce qu'il se passait, cacher la moitié de la vérité... C'était comme faire le travail à moitié. Il ne répond pas à Klaus. Car il sait qu'il est trop paumé pour le faire. Mais s'il le faut, ils iront à deux à une de ces foutus réunions. (Ca sent le RP xD)
Mutt avait tendance à tout garder pour lui et ca n'était pas nouveau. Pas dans le but de nuire mais de protéger son entourage. On ne pouvait pas reprogrammer des années de mauvaises habitudes si facilement. Mutt faisait des efforts. Sinon, il n'aurait rien lâché. Il aurait encore gardé les choses pour lui mais il sait comment ca se termine s'il vient à réfuter l'irréfutable. Ca n'était jamais bon.
Alors peut être devrait-il se reposer sur Klaus. Mais le fardeau qu'il avait déjà sur les épaules était incroyablement lourd et il avait peur que Klaus ne s'effondre avec lui.
" Je sais... " Dit-il en acquiesçant vivement aux paroles de Klaus. " Mais, c'est la dernière chose que je veux... de te faire souffrir. " C'était évident la raison pour laquelle il agissait comme ça. Il continue de pleurer doucement, les yeux baissés quand il continue de lui mettre la vérité dans la figure. Gentiment. Mais Mutt sait qu'il a encore merdé, et il a peur de ne jamais pouvoir s'en sortir à force. " Oui... " Dit-il dans un souffle. " C'était juste ta soirée d'anniversaire... Je voulais pas... tout gâcher... Excuse moi... " Il ne peut s'empêcher de s'excuser. " Mais... on va faire comme tu dis... D'accord... " Il allait laisser les commandes à Klaus. Du moins, qu'il décide ce qui est le mieux pour eux deux à cet instant.
Il glisse ses bras autour de l'homme qu'il aime et l'embrasse avec force avant de nicher son visage longuement dans le creux de son cou, ses bras se refermant autour de lui, et ses doigts s'agrippant sur sa peau.
" Je t'aime. " Il marque une pause. " Tu diras rien à maman dis ? " Finit-il par demander à Klaus. Elle se faisait déjà assez de soucis. Est-ce qu'il recommençait ? Peut être que le problème venait déjà de là. " S'il te plait... On va gérer à deux, ca ira... Ca fait pas si longtemps que... Ca va aller... "
Moses.
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« Même en faisant beaucoup, beaucoup d’efforts, tu serais bien incapable de me faire souffrir, Mutt Hargreeves Jones », affirme Klaus en déposant une douce caresse sur la joue de son époux. « Tu me rends beaucoup trop heureux pour ça. »
La vérité est sans doute plus complexe : c’est justement parce qu’il l’aime si profondément que Mutt pourrait être capable de le faire souffrir si violemment, mais Klaus se refuse à observer les choses sous cet angle. Bien au contraire, il est déterminé à ne voir les choses que sous l’angle le plus positif possible. La situation est déjà suffisamment triste, dangereux et chaotique comme cepa pour ne pas en plus du reste céder au défaitisme. Mutt ne le rend pas malheureux dans tous les cas. Et s’il s’avère qu’il le rend malheureux, ce n’est jamais pour les raisons que ce dernier daigne invoquer. Le silence et les secrets lui font bien plus de mal que tout ce qui lui est dissimulé. Bien sûr, ça ne lui fait pas du bien de savoir que Mutt est au plus mal, mais puisqu’il l’est dans tous les cas, autant être au courant, pas vrai ? A quoi leur serviraient leurs vœux de mariage s’il ne pouvait même pas être présent pour lui dans ce genre de moments ? La réponse est évidemment très simple, et des plus évidente : à absolument rien du tout.
« On se rattrapera à un autre moment, t’inquiète pas pour ça », affirme Klaus en déposant un baiser sur le front de Mutt.
Ce serait mentir que de prétendre que son escapade d’anniversaire n’a pas été gâchée par les événements, mais en l’occurrence, Klaus ne pourrait pas s’en foutre davantage, de son putain d’anniversaire. Tout ce qui compte pour lui, c’est que Mutt se sente mieux, et pour cela, il faut intervenir le plus vite possible. Cet épisode aura au moins servi à ça – grâce à lui, Klaus a découvert toute la vérité, et il peut maintenant intervenir en conséquence. Ou essayer d’intervenir, dans tous les cas, parce qu’une part de lui ne peut tout de même s’empêcher de songer que si Mut ne lui a pas parlé, c’est aussi qu’il a estimé d’office qu’il ne pourrait rien pour lui. Qu’importe que ce soit vrai ou non, il ne peut s’empêcher d’y penser.
« Je t’aime aussi. Et t’en fais pas, on en parlera pas à Marion. »
Du moins, il n’en parlera pas à sa belle-mère tant qu’il estimera que la situation peut être gérable – il n’a aucune envie de l’inquiéter avec tout ça. Mais si les choses doivent empirer, alors là, ce sera clairement une autre paire de manches, par contre. Enfin, il ne va pas angoisser Mut avec ça tout de suite.
« Allez, en route, on rentre au bercail ! » décrète Klaus d’un ton décidé, mais alors qu’ils veulent se remettre en route afin de rentrer chez eux, ils sont surpris par un bruit pétaradant, suivi d’absolument rien du tout, plus aucun son. « C’est normal, ça ? » s’enquiert Klaus, pas très rassuré.
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Les intentions de Mutt n'avait jamais été mauvaise, il voulait juste protéger les siens, envers et contre tout. Comme toujours. Quitte à se perdre lui même... Il se rend compte à quel point il est chanceux d'avoir Klaus près de lui à cet instant. Mutt reste fébrile, mais oui, ils devaient rentrer et il est déterminé à mener à bon port la petite embarcation.
Au moment de se redresser, les mains accrochées à Klaus, ils entendent alors une sorte d'explosion et un silence qui s'en suit. Mutt interroge Klaus du regard avant de s'essuyer le visage. Puis ca lui vient: Le moteur. Est-ce qu'il avait arrêté le contact alors qu'ils étaient arrivé ? Ou est-ce qu'il avait laissé tourner le moteur ? Empressé par leurs effusions, Mutt avait zappé une parti de ce qu'il devait faire. (et aussi à moitié dans le coltard à cause de ce qui circulait dans ses veines, il faut le dire aussi.)
" Merde... " Mutt renifle, essaye de se reprendre alors que d'un geste fébrile il sort de la cabine pour jeter un regard sur le pont et trouver le moteur à l'arrière. Il voit de la fumée. Il se jette alors sur l'engin et voit une trainée d'essence derrière eux. (bon merci l'écologie) Un vent de panique monte en lui doucement, il revient aux commandes et remet le contact pour voir des signaux rouges s'allumer partout. L'encre n'a pas tenu bon. Il aurait dû vérifier bordel. Il tape du plat de la main sur la console, avec cet espoir que celà puisse réparer les choses mais il sait que c'est vain. " Mais quel con... "
Il se tourne vers Klaus et lui demande. " Trouve moi une lampe de poche s'il te plait. Je vais jeter un coup d'oeil au moteur. " Le soleil était déjà hors de l'horizon et la lueur rougeâtre du ciel, ne leur donnait plus trop le loisir de voir correctement. Mutt ramène l'encre et essaye de la repositionner mais l'encre ne trouve pas de fond... Mutt regarde alors autour de lui et voit qu'ils ne sont plus dans la crique où ils sont censés être.
" On est où ? " Dit-il totalement impuissant, en se rendant compte qu'avec ses merdes... S'il n'avait pas été autant distrait ou défoncé, ca ne serait jamais arrivé. Il se remet à chialer et commence à doucement paniquer...
Moses.
Pair: dérive Impair: coincé sur place
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Klaus n’est certainement pas un grand connaissance en matière de bateaux. Bon, en fait, il n’y connaît absolument rien, surtout, c’est l’évidence même, il n’empêche qu’il n’a certainement pas besoin d’être le plus grand connaisseur qui soit pour savoir qu’un bruit pareil ne peut certainement pas présager quoi que ce soit de bon. Un moment, il est tenté d’éluder la question, d’ignorer ce bruit pour ne surtout pas devoir gérer un problème supplémentaire alors qu’ils sont déjà loin d’avoir résolu celui qui se présente à eux à présent, mais il ne fallait certainement pas trop espérer.
Klaus suit Mutt quand ce dernier quitte la cabine pour rejoindre le pont. Il y a de la fumée qui s’échappe du moteur, et ça, clairement, ce n’est pas une bonne chose du tout… Et c’est encore pire quand ils constatent la traînée d’essence qu’ils laissent sur leur sillage. Ça sent vraiment, vraiment, vraiment pas bon. Klaus a envie de demander à Mutt à quel point la situation est grave, mais il n’a pas besoin de le faire en réalité pour s’en faire une bonne idée. Il lui suffit de constater sa fébrilité soudaine, les tremblements dans sa voix et l’expression de son visage. En un mot comme en cent, cela ne peut clairement vouloir dire qu’une seule chose : ils sont dans la merde. Ça ne le rassure clairement pas, mais alors pas du tout, mais il est bien contraint de faire avec ce constat.
Klaus jette un regard hagard autour de lui. S’il est supposé y avoir une lampe de poche sur ce fichu rafiot, il n’a pas la moindre idée d’où la trouver, mais il accepte de ne pas se laisser démonter et surtout de ne pas perdre de temps. Il active la fonction « lampe de poche » de son téléphone et éclaire les gestes de Mutt afin que ce dernier puisse mieux comprendre de quoi il retourne…
C’est là que la réalité de leur situation le frappe de plein fouet. Ils ne se retrouvent plus dans la crique où ils étaient installés, ils ne sont plus… où que ce soit de connu, et ce qui l’inquiète encore plus, c’est qu’il ne voit définitivement plus aucune terre à l’horizon.
« Bon attends, attends… pas de panique. » Il aurait un peu trop tendance à le répéter pour être véritablement convaincant, mais il essaie lui-même de ne pas paniquer. Il ferait peut-être moins d’efforts en temps normal, mais après ce qu’il vient de découvrir des fragilités de Mutt, il ne peut clairement pas se permettre de céder directement à l’angoisse. « Y a bien une carte, un GPS, non, sur le bateau, pas vrai ? » il suggère en posant sur Mutt un regard désemparé.
Il ne va pas être d’une grande utilité en la circonstance, malheureusement, et il le sait pertinemment. Il ne peut qu’espérer que Mutt sera capable de garder son sang-froid, mais dans une situation pareille, ce n’est jamais donné.
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