Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Est-ce que le rappel à l’ordre de l’infirmière n’aurait pas juste dû les encourager à se tenir à carreaux et à ne surtout pas accumuler de conneries supplémentaires ? Elle était déjà bien sympa de leur laisser un délai afin de leur permettre de réparer leurs conneries… Oui, normalement, ils devraient s’en servir comme d’une leçon pour décider de se tenir à carreau, mais ce serait bien mal connaître nos deux énergumènes qui ne sont jamais à court de conneries à faire, à croire même que c’est une seconde nature chez eux – et oui, c’est plutôt alarmant. D’un autre coté ! Bordel, c’est Nouvel An ! Et puis, ils viennent de se fiancer… ils vont pas fêter ça en jouant au scrabble avec les petits vieux de la chambre 412, faut quand même pas déconner (toutes nos excuses aux petits vieux de la chambre 412, au passage).

Oui, maintenant qu’il a parlé d’un bon burger acheté à l’arrache dans le premier fast food du coin et de feux d’artifices, il ne pense plus qu’à ça, et il n’y a rien qui parviendrait à le détourner d’un tel objectif. Et il s’en fout que ce soit complètement cinglé de faire ça, il s’en moque que ce ne soit pas raisonnable. Le couple peut bien faire quelques efforts, mais au bout d’un moment, il ne faut pas leur demander la lune non plus, alors s’ils décident de jouer les inconséquents de service, eh bien ils joueront les inconséquents de service, voilà tout. Son sourire s’élargit quand Mutt finit par accepter. En même temps, franchement, Klaus savait que son fiancé accepterait forcément.

Vaguement prudents dans toute leur imprudence – qui n’est pas des moindres –, Mutt prend tout de même soin de couvrir Klaus au maximum : gros pull, bonnet et couverture à l’appui. Et en bonus, Indy qui pourrait aussi lui tenir chaud. L’instant d’après, Mutt disparaît dans le couloir. Quand il revient, c’est armé d’un fauteuil dans lequel Klaus va pouvoir être installé confortablement.

« Embarquer les perfs ? » répète Klaus avec une hésitation… Il a honnêtement pas très envie de les embarquer. Ça va être encombrant, forcément, d’un autre côté, pas dit que les retirer soit l’idée la plus géniale qui soit… « Ouais bon, d’accord », accepte-t-il finalement avant de se débrancher. L’infirmière allait peut-être regretter de le leur avoir suggéré, mais il y a des choses qu’il ne faut clairement pas leur dire deux fois, à ces deux intenables énergumènes. Une fois que c’est fait, et encombré de ses perfs, il vient s’installer dans le fauteuil. « Tu sais, si tu veux pas me traîner partout, je suis sûr que je suis capable de marcher ! » il affirme mais sans trop insister parce qu’il sait d’avance que Mutt va insister, et qu’il n’aura très certainement pas tort de le faire, au passage. « Tu crois qu’on peut avoir accès au toit de l’hôpital ? » il demande alors qu’ils progressent à travers le couloir, une fois tout leur barda bien installé. « Ce serait parfait pour regarder les feux d’artifices tranquille », il ajoute, parce que de toute évidence, il y tient, à ses fichus feux d’artifices. « Enfin, si on fait ça, on pourra pas s’acheter à manger, et ça ça craint, je commence à avoir sérieusement la dalle, pas toi ? » fait Klaus avec un fin sourire au coin des lèvres.

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« Parce que t’avais l’intention de me faire courir un marathon ? Tu connais l’expression deux poids, deux mesures ? » s’amuse Klaus à la remarque de son fiancé. « Ceci dit, je t’avoue que c’est pas déplaisant de me laisser traîner comme ça », il ajoute, assez sincèrement, car en réalité, oui, être peinard sur son fauteuil, avec Indy sur ses genoux, bah c’est quand même pas désagréable. Et même, ce n’est pas désagréable du tout, loin de là. Klaus aime bien que Mutt soit aux petits soins pour lui, même s’il essaie de ne pas en abuser, il sait que ça entretient chez lui ce sentiment de tout devoir porter sur ses épaules. C’est vrai qu’en le portant régulièrement, il n’arrange pas forcément grand-chose.

En attendant, il faut se concentrer sur leur dîner, et autant que Mutt, Klaus aussi a clairement la dalle. Toutes ces émotions, là, ça lui a creusé l’appétit, et surtout, avec cette bouffe insipide d’hôpital qu’il se mange à chaque repas, Klaus a surtout hâte de pouvoir manger quelque chose qui ait vraiment du goût. Il rêve d’un burger bien gras et savoureux, très clairement. Et oui, il faut d’abord qu’ils envisagent de remplir leurs estomacs avant tout autre chose, et ils sont bien d’accord là-dessus. Alors que Mutt déroule son plan, il s’interrompt en pleine phrase. Klaus suit son regard et repère l’infirmière en même temps que lui. Il le précipite alors dans l’ascenseur alors que l’infirmière se dirige vers la chambre. C’est pas franchement le moment de se marrer, mais Klaus est bien incapable de ne pas rire aux éclats face à l’absurdité de la situation. On se croirait vraiment dans un mauvais film d’action !

« On va se faire taper sur les doigts », se marre-t-il car, en réalité, lui aussi ne pense pas vraiment que ce soit si grave que cela, au bout du compte, et même, il se dit que ça ne l’est pas du tout. Et puis, si elle voulait pas qu’ils fassent des conneries plus grosses qu’eux, il fallait pas leur suggérer qu’il pouvait se débrancher. C’est écrit sur leurs gueules, après tout, qu’il ne leur faut pas deux secondes pour accumuler les conneries… c’est comme s’ils étaient programmés pour ça. « Mon fiancé rebelle… » ajoute-t-il en tournant vers lui un regard complice. « On s’excusera platement à notre retour », il ajoute avec ce ton de s’en moquer quand même singulièrement.

Là, tout de suite, y a que Mutt qui l’intéresse de toute façon : Mutt et absolument personne d’autre. Une fois au rez-de-chaussée, ils réussissent à rejoindre l’extérieur sans encombre.

« Ou on lui dira qu’on s’est envoyé en l’air partout dans l’hôpital, rien de bien méchant – dommage, il risque de faire froid, sur les toits, sinon je t’aurais bien proposé de terminer ce qu’on a commencé… », suggère Klaus d’un ton lourd de sous-entendu et toujours aussi hilare. Oui, il n’y a clairement pas de quoi en faire un drame. En revanche, il y a définitivement de quoi se marrer. « Si on ne mange pas ce fichu burger tout de suite, je vais en rêver la nuit », dit-il avec un large sourire avant qu’ils ne se dirigent vers le premier fast-food venu. « Hey ! Ils font des burgers au foie gras pour le Nouvel-An ! ça a l’air absolument immonde, je veux impérativement goûter ça ! Oh, et faut qu’on achète quelque chose à Indy aussi ! C’est réveillon pour lui aussi, pas vrai ? »

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Mutt éclate de rire quand Klaus le charrie sur le deux poids deux mesures. Ils n'étaient pas du tout sérieux, aucun des deux mais justement c'est ces moments de complicités que Mutt aimait par dessus tout entre eux. Ils avaient un réel lien et c'était ce qui avait fait pencher au final la balance. Et puis... Depuis qu'il était avec Klaus, il avait l'impression d'être une version véritable de lui même. Une version qu'il avait perdu il y a longtemps.

On ne peut pas dire que Mutt avait évolué dans ses conneries, disons que la stratégie change mais le résultat est le même au final. Mais il s'ouvrait de plus en plus auprès des gens, il avait compris à quel point c'était important au final. Ici, il se sentait mieux, peut être était ce l'époque  ? Ces nouvelles personnes qui l'entouraient ?

Il ne peut s'empêcher de sourire quand Klaus utilisa le mot fiancé. Il le regarde en coin et lui répond. " Pourquoi j'ai l'impression que je vais souvent l'entendre ? Et j'ai aussi l'impression que tu adoooores ça. " Il le taquinait mais il était heureux de voir que Klaus aimait en parler.

Dans la rue et à l'entente des potentiels projets pas du tout sérieux de Klaus, Mutt ne peut s'empêcher de rire en se secouant la tête. " La pauvre en a déjà trop constaté je pense et... " Il rit de nouveau. " Entre nous... On risque d'avoir les couilles ramollis plus qu'autre chose. Mais la proposition est à étudier pour un autre jour... " Il plaisantait ou pas vraiment. Ils étaient bien capable de le faire. C'était mal les connaître que d'en douter. Ces deux la avaient du mal avec les limites à ne pas franchir et depuis qu'ils étaient ensemble, ils avaient plutôt tendance à s'encourager dans leur connerie.

Ils se dirigent vers le premier fast food. Mutt lève le regard sur le panneau qui propose les menus et grimace de dégout face au fameux hamburger au foi gras. " Sur ce coup la je te suis pas du tout... " A son nom le chien lève la tête et jappe de satisfaction. Mutt secoue la tête. " Il nous a bouffé notre repas de ce soir et tu veux lui redonner à bouffer ?... Et ne me dit pas qu'il a vomi derrière... Je te rappelle qu'il a même été jusqu'à remanger son vomi. Et j'ai pas envie qu'il soit malade toute la nuit après ça. C'est non. Il aura ptet juste un bout de nos hamburgers... "

Mutt passe la commande et ils attendent que tout soit servi. Il regarde Klaus avec un petit sourire en coin et lui dit:

" Ça va ? " Au cas où ça n'irait pas. Ils avaient un peu abusé quand même à aller courir à l'autre bout du monde chercher à bouffer et sans autorisation médicale. " T'as assez chaud ? Tu te sens bien ? Tu me dis si ça va pas hein ? "

Après ce qu'il venait de vivre, c'était normal de s'inquiéter après tout non ? Bien sûr que ca ne les arrêtait pas dans leur connerie, mais Mutt ne pouvait pas s'en empêcher non plus. C'était comme il était: souvent inquiet pour ses proches, même s'il pouvait relativement se cacher derrière son sarcasme et sa manie à faire croire au monde entier, qu'il prenait tout par dessus la jambe.

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« Moi ? » répond Klaus en prenant un air faussement offusqué quand Mutt suggère que son fiancé (parce que c’est ce qu’il est) prendra un malin plaisir à répéter encore et encore qu’ils sont fiancés… Forcément qu’il a vu juste.

Étrange de se dire que quelques heures auparavant, l’idée ne l’avait même pas effleurée (surtout parce qu’il ne pensait pas que Mutt serait capable de franchir ce genre de pas, de même qu’il s’était un peu fait à l’idée qu’il ne se marierait jamais, et le vivait plutôt bien en soi), et maintenant, il est incapable d’imaginer son avenir autrement, et déjà son esprit fourmille de mille et une manière d’organiser le mariage de ses rêves refoulés. Dire qu’il est le fiancé de Mutt, c’est aussi essentiel que naturel, au final, et évidemment qu’il a envie de le répéter encore et encore, et sans jamais envisager de s’abstenir.

« Entendre quoi ? Que je suis ton fiancé ? Que tu es mon fiancé ? Tu as peur que je dise trop souvent le mot fiancé, c’est ça ? C’est pas mon genre tu sais. Ce n’est pas parce que tu es le fiancé parfait que moi, ton merveilleux fiancé, je vais m’amuser à répéter à tort et à travers qu’on est fiancé. En tant que mon fiancé, tu devrais savoir que moi, ton superbe fiancé, ne serait pas du tout du genre à faire ça. »

Ah, il peut continuer encore longtemps là-dessus. Et que ce soit dit sérieusement ou non, le résultat est le même. Plus l’idée se fait une place de choix dans son esprit, plus elle lui plaît. Et même, elle lui plaît terriblement. Et même, ça semble évident, en réalité… Enfin, c’est un peu l’histoire de leur vie, au final, leur histoire : où tout semble évident et rien ne semble l’être à la fois. Comme ils ne sont pas forcément toujours convaincus eux-mêmes de limites qu’ils seraient capables de s’imposer quand ils sont ensemble. Et pour cause, il faut bien admettre qu’elles ne sont pas franchement nombreuses, au bout du compte…

Enfin Mutt sait au moins mettre le holà sur le burger au foie gras, ce qui n’est certainement pas le cas de Klaus, bien décidé à goûter à cette curiosité. Il est fort possible que son estomac n’en ressorte pas complètement indemne mais eh, c’est Nouvel An : déjà qu’ils essaient de limites les excès du mieux qu’ils le peuvent, il ne faut pas trop leur en demander non plus. Et pour ce qui est d’être raisonnable, si Klaus a déjà du mal à l’être pour lui-même, il ne faut pas forcément s’attendre à ce qu’il le soit pour Indy non plus.

« S’il a voulu manger son vomi, c’est bien qu’il a faim… », argumente Klaus du ton qu’il veut le plus convaincant possible, mais il fait chou blanc, ou presque. Un petit bout de burger, c’est déjà une mini victoire. « T’entends ça Indy ? T’auras droit à un tout petit bout de foie gras ! C’est la fête, avoue ! »

Ou pas, il faudrait surtout qu’ils envisagent de donner de la nourriture normale à leur toutou, mais ça c’est encore une autre affaire, et ça n’a pas l’air d’être pour tout de suite, visiblement. Alors que Mutt passe commande, Klaus est occupé à couvrir Indy de caresses. Jusqu’à ce que Mutt le rejoigne, et Klaus ressent immédiatement son inquiétude. Forcément, s’il doit se passer quelque chose, il serait mieux dans son lit d’hôpital, et peut-être qu’ils prennent des risques absolument inutiles… Klaus aurait tout intérêt à être le plus raisonnable des deux et à mettre le holà immédiatement, à suggérer d’y aller plutôt que d’insister… Mais Klaus étant Klaus, il n’en a pas l’intention, non. Il faut savoir prendre le minimum syndical de risques pour grapiller quelques instants de bonheur pur, pas vrai ?

« Hey, Mutty ! Mutty mon parfait fiancé. Regarde-moi », fait Klaus en attrapant ses mains dans celles de Mutt pour le pousser à le regarder dans les yeux. « Je pourrais pas aller mieux, c’est promis. Je veux vraiment pas que tu t’inquiètes pour moi. Et si ça va pas, si y a quoi que ce soit, je te promets que je te le dis direct, et tout ira bien. On s’éloigne pas de l’hôpital, de toute manière, pas vrai ? En deux-deux, on y est. Mais il m’arrivera rien. Et je suis heureux comme ça, là, tout de suite », reprend-il avec toute la conviction qu’il est capable de mettre dans sa voix pour rassurer son fiancé une bonne fois pour toutes. Leurs commandes sont finalement prêtes, et Klaus les considère avec appétit. « Et maintenant, on va faire un vrai festin et parler du mariage de nos rêves, ça te va ? »

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Mutt ne peut s'empêcher de se marrer quand Klaus lance sa tirade et n'hésite pas à se foutre ouvertement de lui en utilisant encore et encore le terme de fiancé. Même si Mutt était encore un peu frileux de s'afficher très ouvertement et n'en parle pas à tout le monde non plus. Il était heureux de voir que Klaus le prenait très à cœur cette demande. Et à vrai dire, ca sonnait plutôt bien jusqu'à ses oreilles.

Alors que son fiancé fait une remarque sur le fait que le chiot a remangé son vomi. Mutt fait une grimace pas du tout exagéré. C'était en fait vraiment dégueulasse. Il ne voulait pas non plus rendre leur chien malade et obèse. Enfin ils allaient essayer. " C'est affreusement dégueulasse... Eurk ! " Avoue-t-il. " Et c'est un chien Klaus, ca boufferait même les poubelles du quartier... " Il se secoue la tête. Et ne peut s'empêcher de sourire quand Klaus fait une remarque au chiot. Bon, d'accord, il trouve ca mignon.

Mutt ne peut s'empêcher de s'inquiéter quand même pour Klaus, ce qui est bien normal après tout. Il fallait quand même être un peu conscient de la situation. -oui oui ca lui arrive- Klaus lui attrape les mains, Mutt se laissa tirer et il pose son regard dans le sien. Il ne peut s'empêcher de sourire et lui répondre en le taquinant:

" Parfait je sais pas, mais beau gosse oui... "

Il l'écoute alors attentivement. L'inquiète s'évapore un peu, mais reste quand même en sourdine. Mais il veut croire Klaus quand il lui dit ces mots rassurants. Mutt glisse une main sur sa joue et l'embrasse rapidement.

" D'accord... Mais tu ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour toi. Toujours... " Et c'était parce qu'il l'aimait au final. Comme un dingue. " Je t'aime. Et je suis heureux là tout de suite aussi. " Comme si ca faisait longtemps qu'il ne lui avait pas dit.

Une fois les commandes arrivées, Mutt les récupère et les garde en main pour l'instant, le chiot déjà à l'affût à ce qu'il y avait dedans. " Doucement toi... D'abord nous, toi on verra après. Tu nous as déjà mangé un repas. " Ils se remettent en route. " On mange ça où ? On retourne sur le toit de l'hôpital comme prévu ? Faut pas qu'on se fasse griller, sinon l'infirmière va définitivement me virer et te clouer au lit. " Il rit doucement. " On aime prendre des risques nous. Et parler du mariage ? " Il se penche vers Klaus. " Hum... d'accord. Je suppose que tu as déjà tout imaginé depuis le début de la soirée ! Alors je t'écoute, et on se passera cette année en fantasmant sur ce magnifique mariage à venir. " Il pousse Klaus de nouveau jusqu'à l'hosto et espère ne pas voir les flics les chercher. " On va passer du côté des urgences... Y'a pas mal d'allée et venue, ils vont pas nous pister. Planque juste le chiot. "

Ils entrent en mode ni vu ni connu... Et Mutt se dirige vers un premier ascenseur. Il regarde de temps en temps au dessus de son épaule. D'accord, il restait quand même nerveux pour le coup avec toute cette histoire. " On se fumera une clope en haut... " Il se demanda s'il allait passer voir son père après ça. " Tu crois que... on pourra passer voir mon père après ça ? " Demande-t-il quand même un peu plus sérieusement.

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« Moi aussi je t’aime, mon fiancé. »

Quoi ? Il n’y peut rien, quand il commence, il a du mal à s’arrêter, ce n’est tout de même pas sa faute ! Bon si, peut-être un peu, mais en attendant, il veut croire que c’est un moindre défaut, et surtout un petit jeu qui les amuse autant l’un que l’autre… Le jour où Klaus sera non plus le fiancé mais le mari, il faudra bien inverser la vapeur, pas vrai ? Et il ne fait bien sûr que dire une chose qu’il pense du plus profond de son être. Oui, il l’aime, évidemment qu’il l’aime, même quand ils se prennent la tête à en faire trembler les murs. Et il sait que l’inquiétude qu’il se fait pour lui est symptomatique des sentiments qu’il éprouve à son égard, Klaus se verrait mal le lui reprocher. Par la force des choses, c’est surtout Klaus qui s’inquiète pour Mutt, ce n’est pas pour autant que ces craintes ne sont pas réciproques, parce que Klaus redoute constamment que son fiancé en fasse trop, qu’il s’oublie dans le processus, qu’il ne prenne pas soin de lui-même et de sa santé mentale à force de ne s’intéresser qu’aux autres.

« Et je suis heureux aussi. »

Ce qui est on ne peut plus vrai. Difficile de ne pas l’être, en même temps. Certes, dans ces circonstances particulières, tout n’est pas parfait, il n’est pas au meilleur de sa condition physique, et s’il avait dû décrire le Nouvel An de ses rêves, peut-être qu’il ne l’aurait pas exactement décrit ainsi. Ceci dit, par plusieurs aspects, ça reste conforme à tout ce qu’il aurait pu vouloir, et au-delà, en témoigne la bague de fiançailles qu’il porte très fièrement à son doigt.

« Le toit de l’hôpital, ce sera idéal, et comme ça, on est rassurés tous les deux, s’il arrive quoi que ce soit, on est déjà sur place. »

D’accord, Klaus n’a pas envie de présumer du pire, le truc, c’est qu’avec eux deux, le pire est quand même rapidement arrivé, donc tant qu’à faire, mieux vaut être un minimum prévenant quand même… enfin, dans la mesure du possible. Alors oui, ça demande de ne pas se faire avoir par l’infirmière grabataire, ce genre de choses, mais Klaus a envie de penser que ce ne sera pas non plus si difficile que ça. Ils ont bien assez de boulot comme ça pour pas venir les emmerder, pas vrai ? Manger un bon repas, se fumer une bonne clope, admirer les feux d’artifices et rêver leur mariage idéal… que demande le peuple, franchement ? C’est idéal, non ?

Klaus se laisse entraîner par Mutt du côté des urgences et prend soin de planquer Indy sous ses couvertures. Heureusement, le chiot se montre relativement docile, même si Klaus doit ignorer l’application que met le toutou à lui lécher constamment les doigts. Ils parviennent sans encombre à rejoindre l’ascenseur, et tandis que ce dernier les conduit jusqu’à l’étage le plus haut de l’hôpital, Mutt lui pose une question que Klaus aurait pu attendre, et qui au fond coule de source.

« Bien sûr », répond Klaus avec un sourire. « J’ai hâte de le rencontrer, tu sais ? »

Bon, dans son état comateux, la conversation ne serait évidemment pas grandiose, mais ça n’empêche pas, et surtout, il sait que c’est important pour Mutt, et ce qui est important pour Mutt l’est aussi, tout naturellement, pour Klaus.

Finalement, c’est sans encombre que les deux parviennent sur le toit. Il ne fait pas chaud, c’est clair, mais ça fera parfaitement l’affaire. Klaus libère Indy et dépose la couverture qu’il avait jusqu’ici sur ses genoux au sol afin qu’ils puissent s’y installer.

« On attendra, tu sais. Que ton père soit réveillé, qu’il ait le temps d’intégrer la nouvelle, tout ça, avant de se marier… Faut qu’il soit là. C’est un moment trop important pour qu’il soit pas présent. » Il déballe son burger et mord dedans avant de reprendre. « Évidemment, faut que Ben sera mon témoin, y a personne à qui ce titre aille mieux qu’à lui », se marre-t-il avant de tirer la grimace. « D’accord, d’accord, le burger au foie gras, c’est dégueu. » ça ne l’empêche pas de remordre dedans. « Tu vas prendre qui, toi ? Peter ? Brooke ? »

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Le toit était un bon compromis et ils pourront voir les feux d'artifice, Mutt sera aussi rassuré de savoir Klaus près des secours au cas où et ils pourront prendre l'air en même temps. D'accord, il faisait frais en ce 31 Décembre, mais il ne fallait pas s'attendre à une canicule en plein hiver par ici. Ils arrivent sur le toit, Mutt avoua qu'il aimerait qu'ils passent voir son père. Il sourit à la fois amusé et tristement lorsque Klaus avoue qu'il aimerait bien rencontrer son père.

" Ouais... Parle pas trop vite quand il sera derrière ton cul. Est-ce que je t'ai raconté l'épisode des toilettes ou pas ? Parce qu'il faut que je te la raconte."

Oui, bon un épisode qui le faisait rire avec le recul. Moins sur l'instant à vrai dire. Ils trouvent une bonne place sur le toit; et Mutt peut s'installer sur un petit muret, ramenant ses jambes en tailleur, et faisant face à Klaus. Il déballe son burger à son tour. Il se rendit compte qu'il avait vraiment faim au final. Il écoute Klaus mais ne s'attarde pas, il croque dedans avec délectation. Il comprend ce que Klaus veut dire quand il dit qu'ils peuvent attendre son père pour le mariage. Il hoche la tête de haut en bas.

" Oui... J'aimerai qu'il soit là. " Il lève les yeux vers lui et fait un léger sourire en coin. " Je vais peut être lui présenter les choses une à la fois. Voir comment il va réagir, je t'avoue que... j'ai toujours peur qu'il voit mes choix comme une tentative de le faire chier. " Il roule des yeux. " D'accord... Je l'ai grave cherché à une époque et c'est un peu... plus fort que moi mais... J'ai besoin de... le foutre en colère parfois. Et je sais pourquoi, c'est ça le pire. Mais... je peux pas m'en empêcher. "

Il rit doucement quand Klaus avoue que son burger est dégueulasse. Il peut se l'imaginer. Il se redresse, tire la main de son fiancé pour mordre un bout dedans et effectivement apprécier le carnage de sa commande. " C'est affreux ! Mais c'est toi qui l'as choisi ! " En contre parti, il lui tend son sandwich pour qu'il croque dedans. " Goutte le mien, j'ai pris le Texas, il est bien meilleur, mais me bouffe pas tout ! "

Klaus avait déjà pensé à son témoin, Mutt aussi à vrai dire. Le choix de Ben était forcément le meilleur pour son frère. Mutt répond:

" Peter. Faut que je lui demande d'ailleurs. Je le vois déjà être à fond. Je ne vois pas de meilleure personne. Brooke pourra être demoiselle d'honneur ? Il faudra voir qui on invite. Ta famille, bien entendu ! "

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« L’épisode des toilettes ? Pas que je sache, non, mais je veux tous les détails, maintenant », répond Klaus avec un sourire amusé, bien décidé à encourager cette conversation, parce qu’il sent que parler de son père fait du bien à Mutt et lui donne de l’espoir, aussi.

C’est que, même s’il l’a retrouvé, rien ne garantit pour autant qu’il va se réveiller. Klaus refuse de penser de cette manière, mais il faut tout de même savoir être un tant soit peu pragmatique, et ça, elle en a bien conscience. De son côté, il a envie de croire que c’est possible, que ça arrivera forcément, et ne serait-ce que pour cette raison, le jeune homme estime important de l’intégrer à cette prochaine étape de leur vie. Il faut que le paternel soit présent au mariage, ce n’est pas négociable, un point c’est tout, et forcément, Klaus n’est pas surpris d’entendre son fiancé lui confirmerait qu’il voudrait effectivement que son père soit là. Et il se doute, oui, que Mutt ne va pas tout lui apprendre d’un coup, il s’agirait de ne pas lui filer une syncope pile au moment où il se réveillerait : on ne va pas se mentir, ce serait quand même sacrément contreproductif.

« Il verra bien que t’as changé, que t’es pas juste un gamin qui cherche à le provoquer. Que t’as… » Klaus ne peut s’empêcher de pouffer de rire à sa propre remarque. « …gagné en maturité. »

D’accord, il a du mal à prononcer ces mots sans être hilare, il faut dire que leur seule présence sur ce toit et toutes les péripéties qui ont précédé en disent en vérité long, vraiment long sur le degré de maturité qu’ils sont capables d’attendre à deux. Et pourtant, pourtant, c’est quand même vrai que Mutt a sacrément évolué, et Klaus lui-même a pu s’en rendre compte, avec à l’esprit que c’est en partie grâce à lui et en même temps par sa faute.

« Il est pas con, ton daron, pas vrai ? Il finira par m’aimer, tout le monde finit par m’aimer », décrète-t-il avec conviction avant de daigner mordre dans le burger de Mutt, définitivement bien plus appétissant que le sien, mais non, il ne regrette pas son choix pour autant. Hey, faut tout essayer dans la vie, pas vrai ? Enfin, presque tout… Y a des trucs qu’on a le droit d’éviter quand même.

Mutt lui confirme prendre Peter comme témoin, Brooke comme demoiselle d’honneur, ouais, ça fait sens. Quand il réfléchir à sa liste d’inviter.

« Ouais, la famille, c’est sûr et certain, avec un peu de chances, on aura récupéré les retardataires d’ici-là », remarque-t-il en songeant à Luther et Vanya. Puis il réfléchit à sa liste d’invités. « Nathan, Estella, Annie – Annie je te parie tout ce que tu veux qu’elle viendra avec Diego… » Il grimace. « Erf, va falloir que j’invite Love, pas vrai ? »

Quel nom stupide, sérieusement. Love. Qui s’appelle Love ?

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Mutt rit doucement lorsqu'il se rappelle de ce fameux moment. Bon, d'accord sur le coup il n'en rigolait pas des masses. En même temps, Mutt en avait déjà tellement raconté qu'il ne savait plus trop ce qu'il lui avait dit ou pas. " Bon, tu vas nous prendre pour une famille de barges. " Il rit de nouveau. " Ouais, tu vas ma dire que de ton côté vous n'êtes pas mieux. Mais bien... " Il se racle la gorge et prend un air assuré avant de commencer son discours. " Pour te résumer, mon très cher paternel est parti pendant plusieurs mois en expédition en Nouvelle Zélande je crois ? Ou Australie... Enfin bref... On s'en fout... J'ai décrété que c'était la même chose... Enfin ca l'a rendu cinglé là bas. Bon il l'est déjà de base mais... " Il s'éparpille, mais ce genre d'histoire, devait se raconter avec une certaine légèreté. " Le jour où j'ai appris qu'il rentrait, j'avais refusé de le voir. Ma mère a voulu m'obliger à l'accompagner pour aller le chercher à l'aéroport. " Il s'arrête en rigolant franchement, il ne pouvait pas s'en empêcher.

" J'avais réussit à me faire une réserve de merdes en tout genre dans les chiottes de la maison, en décrétant que j'avais assez pour vivre dans ce minuscule espace pendant les 10 prochaines années. Jusqu'à ce que le vieux clamse quoi. Et que j'avais pas la plus petite intention de voir sa vieille tête de lâcheur. Baaaahhh, j'avais les chiottes, la bouffe, de l'eau... Enfin bref, de quoi vivre jusqu'à la fin de mes jours là dedans. Est-ce que je le pensais vraiment ? Je sais pas mais ca me semblait une idée géniale sur le coup. " Mutt se rendit vraiment compte qu'il y avait été fort sur ce coup là quand même. " L'ancêtre est rentré, bien entendu, il était hors de lui. Je l'ai... un peu cherché. Il a été chercher la hache dans l'abris de jardin et... j'ai réussi à finir les deux pieds dans la cuvette des chiottes quand j'ai vu la lame passer pas si loin de moi. J'ai combattu vaillamment en lançant mes réserves à travers le trou de la porte, je crois que je l'ai même mordu... Ma mère était furax contre nous deux par contre, ca hurlait dans tous les sens, c'était le carnage. "

Il se passe une main sur le visage pour se reprendre. Bon, d'accord, ca n'est pas toutes les familles qui en arrivaient là. Mais avec le recul, il voyait bien le ridicule de la situation. Mais en même temps, il ne la rechangerait pas pour rien au monde. A vrai dire, chez les Jones, ils avaient clairement un mauvais tempérament quand ils s'y mettaient. Et ca pouvait aller crescendo assez rapidement.

Bon la suite de ce que Klaus lui balança, ne l'aida pas à calmer son fou rire. Bien au contraire. Surtout avec ce qu'ils venaient de faire. Mutt fit de gros yeux à Klaus lorsqu'il parla de maturité, avant de lever une main pour prendre la parole.

" D'accord, d'accord ! C'est négociable comme point de vu MAIS... je suis quand même devenu plus sage non ? " D'accord, ca ne colle pas. Il se reprend à rire. " Au moins, j'ai repris mes études hein ? Et l'appart est encore debout. C'est pas trop mal. "

Il continue de manger doucement en écoutant Klaus se demander si son père allait l'aimer. Il haussa les sourcils, et leva un regard en coin à Klaus. Est-ce qu'Indiana Jones allait aimer Klaus Hargreeves ? Ca restait à vérifier. Klaus est vraiment adorable. Après... il représente le chao et il emmène bien souvent Mutt avec lui lorsqu'il a une idée à la con en tête. Ou inversement. Mutt finit par sourire après réflexion.

" Il lui faudra peut être du temps, mais il a bien t'aimer, t'en fais pas là dessus. Le truc, c'est qu'il aime avoir le... contrôle sur ce qu'il pense lui appartenir. Donc j'en fais parti depuis qu'il sait que je suis son fils. Evite juste de l'appeler beau papa dès qu'il se réveille et tout se passera bien. Enfin... après une hache enfoncé dans une porte, peut être un frigo explosé... Ha oui, parce que papa aime le bricolage parfois, mais il sait pas... bricoler. Et appeler un réparateur alors qu'on peut le faire soit même c'est une perte de temps... C'est vrai que finir à l'hosto à cause d'un frigo, c'est pas une perte de temps par contre. "

Il espérait aussi retrouver sa mère pour le coup. Il l'espérait sincèrement. Que sa mère soit ici, saine et sauve avec eux. Mais où pouvait elle être ? Mutt ne savait pas quoi en penser. Il relève le nez quand Klaus lui parle de la liste des invités.

" Nathan ? Tu veux vraiment inviter Nathan ? Oui, je me rappelle encore de votre petite soirée "fun" " Il fait de gros yeux avant de se plonger le nez dans son soda. " J'ai pas envie que notre mariage soit la foire ! Bon... " Il ne voulait pas se disputer de nouveau. " Je vais y réfléchir... Du coup, de mon côté, Peter et Brooke, ca va de soit. Sam et Leia aussi. Finn et... Poe... S'il veut bien ne plus me faire la gueule. Anna... et Hannah... Ca en fait un paquet de monde et j'espère n'oublier personne... " Il entend bien le commentaire sur Love, Mutt se secoue la tête. " Je la trouve sympa. Pourquoi tu réagis comme ca ? Enfin... Je peux comprendre. " Il baisse la tête. " Quand ma mère a retrouvé mon père, j'étais un peu jaloux et c'est aussi pour ca que... je l'ai fait pas mal chier. Tu devrai lui donner une chance. Ton frère a le droit d'apprécier sa nouvelle vie retrouvé. Tu crois pas ? "

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Klaus adresse à Mutt un regard qui pourrait se traduire par « Sérieusement ? » quand ce dernier suggère qu’il va les prendre pour une famille de barges. Même pas la peine de le spécifier pour que ce dernier l’admette… s’il veut jouer au concours de la famille la plus barge, il va rencontrer une sérieuse concurrence avec Mutt, ça ne fait pas le moindre doute. Mais ça ne le rend pas moins curieux. Plus les histoires sont barges, plus ça lui plaît, même s’il a quand même une préférence, à choisir, pour les histoires qui finissent bien, malgré tout. Et donc il écoute ce récit qui le fait marrer franchement. La réaction de ce dernier le fait franchement marrer alors qu’il apprend que Mutt avait décidé de planquer dans les chiottes plutôt que de se retrouver dans les chiottes… Le pire, c’est que Klaus devine que pour commencer, son fiancé avait considéré la chose très sérieusement, et n’aurait certainement pas reconnu à quel point c’était effectivement absurde. Bon, alors le coup de la hache, c’est quand même bien cinglé. L’exaspération du paternel d’accord, mais il aurait pu blesser son fils, le bougre ! Bon, comme il y a manifestement eu plus de peur que de mal, Klaus ne sait que rire à gorge déployée de ces aventures… Décidément, les Jones, c’est quelque chose.

« Bon d’accord, je confirme, vous êtes totalement cinglés », confirme Klaus qui en pleurerait presque de rire. « On va essayer d’éviter que ton vieux nous fasse un remake de Shining, c’est promis », il ajoute.

Avant que le sujet de la maturité de Mutt ne soit mise sur le tapis, ce qui ne devait pas spécialement les aider à contrôle leur fou rire. Klaus va finir à avoir mal aux côtes à force de se marrer à ce point.

« Mais oui, tu es beaucoup plus sage. »

Klaus se marre tellement qu’il est difficile de dire s’il est sérieux ou pas, mais c’est pourtant le cas, il est effectivement sérieux… c’est sûr qu’il gagnera pas le prix du mec le plus sérieux et le plus rigoureux, on va pas se mentir, mais il prend ses études à cœur, il prend soin de lui, il prend soin de leur appartement… C’est déjà vraiment pas mal, franchement.

Pour le reste, seul le temps leur permettra de découvrir si Indiana Jones sera susceptible de l’aimer ou non. Même si Klaus ne le connaît pas, même s’il est parfois à côté de la plaque, il pense en avoir entendu suffisamment au sujet du père de Mutt pour avoir cerné le personnage. Et il se doute qu’ils ne vont pas devenir les meilleurs amis tout de suite…

« J’attendrai pour l’appeler beau-papa alors. Un jour ou deux, ça le fait, tu penses ? » demande Klaus en se marrant copieusement… « Il va bien finir par m’aimer, je suis sûr que ce qu’il veut, c’est que tu sois heureux, pas vrai. Et je te rends heureux, hein ? » il demande en rendant son burger à Mutt avant de détourner le regard pour déposer des caresses sur la tête d’Indy.

Il le rend heureux sauf quand il le rend malheureux et aux trente-sixième dessous.
Bref, il ne s’attarde pas là-dessus. A la place, il dresse sa liste d’invités.

« Évidemment que j’invite Nathan, je suis obligé de l’inviter. Et ça va, il se tiendra à carreau. De toute façon je pourrai pas boire, je serai sage comme une image. »

Pour lui, la présence de Nathan n’est pas négociable… ceci dit, il ne peut s’empêcher d’afficher un sourire franchement amusé à l’évocation de leur soirée chaotique, celle de leur rencontre. Si, c’était quand même une super soirée. De son côté, Mutt donne d’autres noms, certains qu’il connaît bien, d’autres moins. Clairement, Mutt s’est fait plus d’amis que Klaus, ce dernier a déjà beaucoup à faire avec sa propre famille, faut dire… et puis… ça a pas toujours été le genre de type fiable avec qui on pourrait s’imaginer construire une amitié de longue durée. Klaus pousse un soupir en ce qui concerne Love. En vérité, il n’a pas de vraie raison de la détester – et le pire, c’est qu’elle fait des pâtisseries à tomber par terre, la garce – mais il y arrive pas. C’est pas très juste de s’octroyer une telle possessivité pour Ben quand ce dernier n’avait jamais rien redit de sa relation avec Mutt mais bon…

« J’ai pas dit qu’il avait pas le droit d’apprécier sa nouvelle vie, encore heureux qu’il l’apprécie, il le mérite. » Mais il ne veut pas qu’il s’éloigne, il a du mal avec le fait que Ben ne dépende plus de lui, puisse tout à fait vivre sans lui. Évidemment que c’est de la possessivité mal placée… Mais n’empêche. « Laisse tomber, déjà je veux bien qu’elle soit là, c’est pas mal déjà, non ? » Il pousse un soupir avant de se reprendre. « Bon ! Buffet ou service à table ? Orchestre ou DJ ? Extérieur ou intérieur ? Robe ou costume ? »

Allez, on reste sur le même sujet mais on enterre les points qu’on veut pas aborder.

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

D'accord avec le recul, ils étaient de très grands cinglés chez les Jones mais il fallait voir leur passif. Aussi bien du côté de Indiana que de Mutt et même... De Marion. Déjà avec leur caractère ça l'aidait pas et puis Mutt avait tendance à savoir appuyer ou ça faisait mal chez son père et pas qu'un peu. A chaque fois qu'il le cherchait, il pouvait voir quand la jauge atteignait une phase critique dans son regard et il savait bien qu'il avait deux choix dans ces cas la: la dépasser ou se calmer. Mais je ne vais pas vous faire un dessin quand je vous dis que Mutt connaissait difficilement les limites. Et autant que son père, il pouvait relativement monter en pression rapidement et même arriver à en regretter ses actes.

Mutt riait pourtant à cette histoire improbable comme à bien d'autres. Les courses poursuites dans la rue ou dans le bahu pour toute sorte de merde. Note qu'Indiana tenait beaucoup mieux la course que ce pauvre Hermann qui avait fini  à l'hosto de son côté. Il tient encore à préciser aujourd'hui que ça n'est toujours pas de sa faute. " Oui bon... On est un peu dans les extrêmes dans la famille. Que ça soit mon père, ma mère et moi... Vraiment, y a pas photo, je suis bien le foutu gosse de mes parents. " Klaus fait encore une référence qu'il ne connaît pas. " Je te crois, je sais pas ce que c'est. Je sais je sais... Toute une éducation à refaire mais j'ai pas eu trop le temps de m'avachir devant la télé. "

Plus sage ouais ouais... Disons qu'il avait appris à ne pas compter sur papa et maman sur ses conneries et au delà de ça. Monsieur s'était relativement calmé sur les fêtes en tout genre. Il foutait moins le bordel partout où il passait. Il ne voyait plus l'intérêt de sortir tous les soirs. De une parce que la mentalité étudiante avait fini par l'agacer et il en avait assez vu. Certains l'avaient bien fait chier. Et au final, il avait tout ce dont il avait besoin. Il se projetait dans un avenir plus certain que ce que ça avait plus l'être depuis qu'il avait rencontré Klaus.

" Ça ira... De toute manière il n'aura pas le choix. " Dit il en reprenant son sérieux. Il lui prend la main, passe un doigt sur la bague qu'il a offert à Klaus. " Je t'ai fait une promesse. Car oui, pour moi, c'est une promesse. " Il baisse la tête une longue seconde. Il voudrait promettre que le futur sera bien mieux que toute la merde qu'ils ont accumuler mais ça serait mentir. Il ne savait pas de quoi était fait le futur et encore moins comment il allait réagir. Il était aussi imprévisible pour lui que pour les autres.
" Et non tu ne me rends pas heureux. " Dit il d'abord un sourire en coin. " Tu rends ma vie exceptionnelle. "

Ça pouvait sembler niais à souhait ou... Mignon. Un peu des deux. Mais Mutt le pensait réellement et le ressentait dans tout son corps. Au plus profond de son être. Il ne pouvait pas le nier. Il était heureux de faire ce mariage. Plus que tout. Mutt savait qu'il ne pourrait pas aller contre l'envie de Klaus a inviter Nathan.

" D'accord mais je le fous entre Five et Diego a table. Il aura besoin de se faire chaperonner un peu. Et parle os trop vite sur l'alcool. C'est notre mariage, on verra si on peut faire un petit excès pour l'occasion. " Dit il avec un sourire en essayant de trouver une solution à cela. Un bon compromis. " D'accord je laisse tomber... Pour le moment. " Ouais il ne voulait pas qu'il finisse définitivement de s'embrouiller avec Ben pour une histoire de nana. Ben l'avait largement accepté de son côté. " Tu vas trop vite... " Dit il en riant un peu. " J'ai pas envie de m'emmerder avec un orchestre alors... DDdjay  ? C'est ça ? Buffet... Rhooo je sais pas Klaus. " Dit il en riant. " T'en penses quoi toi ? ... Sinon je vais me trouver un costume. J'ai bien envie de me faire plaisir. Et ça dépendra de la saison pour dehors ou dedans... Tu crois pas ? Après c'est bien d'avoir une solution de secours s'il pleut. Ça évite les mauvaises surprises. "

Il aurait bien voulu avoir sa mère pour le conseiller la tout de suite sur la préparation d'un mariage. Et mine de rien, ça commençait à un peu le stresser... Il y avait tellement de choses à penser... En plus de ce qu'il devait penser...

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

C’est rien de le dire, oui, qu’ils sont un peu dans les extrêmes dans la famille Jones. Est-ce que c’est surprenant ? Pas spécialement, non, parce que Mutt à lui seul correspond à cette définition, et ce tempérament chaotique lui vient forcément de quelque part. Au moins, au sein de la famille Jones, on ne s’ennuie pas, et clairement, Klaus n’aurait pas pu aimer un Mutt plus calme, et qui partirait moins dans tous les sens. Certes, à certains moments, ça rend leur histoire absolument impossible, mais la plupart du temps, c’est quand même ce qui rend leur relation unique et qui fait que Klaus l’aime à ce point. Alors que Klaus note mentalement de faire découvrir Shining à son interlocuteur (entre autres nombreuses autres références), Mutt revient sur son père, et le fait qu’il faudra bien que ça aille et qu’il accepte leur relation. En effet, il n’aura pas le choix dans tous les cas.

Le sourire de Klaus s’élargit quand Mutt lui assure que sa demande en mariage tient lieu de promesse… et il sait ce que vaut cette promesse. Il sait que ce n’est pas dire qu’ils n’accumuleront pas les emmerdes, mais qu’ils seront ensemble quoi qu’il arrive, et qu’ils resteront ensemble quoi qu’il puisse advenir. Et quand il lui assure qu’il ne se contente pas de le rendre heureux, mais rend même sa vie exceptionnelle, Klaus se sent encore plus heureux qu’il ne l’était déjà… Il pense exactement la même chose, et il le ressent très exactement de cette façon, sans aucune forme d’équivoque, possible. Alors oui, rendre la vie de l’autre exceptionnelle, ça peut aller dans les deux sens, et en ce qui les concerne, ça part dans les deux sens, carrément, mais en même temps, eh bien… on ne va pas se mentir, c’est grisant. Alors peut-être que c’était niais, mais alors, on s’en moque. Faut être cynique pour trouver niais ce qui est beau et romantique… au bout d’un moment, il faut savoir apprécier les choses comme elles sont, et c’est tout.

Alors, Klaus préfère s’intéresser aux préparatifs du mariage. Et oui, pour lui, la présence de Nathan n’est pas négociable, mais ça ne le dérange pas de le voir se retrouver entre Five et Diego. Au contraire, même, c’est une perspective qui a plutôt tendance à bien le faire marrer. Quant à la présence de Love… mouais, il aura pas envie d’en reparler plus tard que maintenant… Pour la pure et simple raison qu’il n’a pas de vrais bons arguments, dans le fond. Alors, forcément, ça ne sert à rien de discuter, il va être en boucle sur des arguments de type « c’est comme ça, c’est tout ».

« Un D-Jay, c’est bien, mais je gère la playlist, j’ai pas foi dans tes goûts musicaux passés les sixties », le chambre gentiment Klaus. « Pour la bouffe, je sais pas. J’aime bien l’idée d’une immense table avec plein de bouffe, et tout le monde se sert comme il veut… en s’installant où il veut. Et un grand jardin avec des fleurs, des jolis bancs… » ça, il sent que ça pourrait bien ne pas passer auprès de Mutt. « Pour la saison, j’en sais rien du coup… j’ai envie de te dire que je veux t’épouser le plus vite possible. »

Mais ça ne dépend pas que d’eux, pour le coup. Il faudra attendre le réveil du paternel Jones, puis qu’ils prennent leur mal en patience le temps qu’il les accepte – en espérant qu’il finisse bel et bien par se réveiller…

« Mais bon, on pourra faire les choses de façon or-ga-ni-sée. Ça me changera, tiens », ajoute-t-il avec amusement.

Au loin, elle entend un premier « boum », sans doute le début du feu d’artifices.

« Je crois que ça commence ! »

Il zyeute sa montre, il reste vingt bonnes minutes avant 2022, mais…

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Bien, Klaus ne proteste pas lorsqu'il parle de mettre Nathan au milieu de Five et Diego. Ca irait bien comme ça et il demanderait à ses deux futurs beaux frères de garder un œil sur lui. Ca ne pouvait pas déraper non ? Klaus a l'air visiblement de se foutre de sa gueule par rapport au DJ. Déjà en l'imitant lorsqu'il a du mal à prononcer le nom. Parce que les DJ ca n'existait pas encore vraiment à son époque. Ou si... mais le terme n'a été inventé que fin des années soixante. Après Mutt, à force de faire des soirées, avait appris ce que voulait dire ce nom.

" Te fous pas de ma gueule. Et j'ai de très bons goûts musicaux. T'y réchappera pas de toute manière. " Il fait un sourire en coin. " Et depuis, j'ai agrandi mon panel musical, ca fait trois ans quand même que je crèche dans ce trou. Enfin... " Il ne devait peut être pas utiliser ce terme. Ca
n'était pas tout à fait vrai. " C'est un joli trou quand même. " Il se marre de sa propre connerie, qui avait un double sens involontaire.

Bon pour la suite, Mutt n'était pas du même avis que Klaus et il avait besoin que tout soit sous contrôle. Ca n'était pas étonnant le connaissant. Il pouvait dire quelque chose de son père d'ailleurs. Il fronce les sourcils et réponds: " Ouais je préfère que les gens ont leur place, j'ai peur que ca soit le bordel. Et je t'ai dit: Nathan entre Five et Diego. Pas négociable. "

Klaus était impatient à ce qu'ils se marient, Mutt aussi, mais pas n'importe comment. Il veut que ca soit bien fait et en attendant, ils restent quand même fiancés. Et Mutt n'a pas l'intention de le lâcher, il ne se l'imagine pas. " Tu es d'une impatience mon cher fiancé ! C'est mieux quand il fera plus beau et puis si tu veux que mon père soit présent. Il va falloir un peu de patience, monsieur Hargreeves... Jones ? " Il se penche vers lui, pose la question et dépose ses lèvres rapidement sur les siennes.

Un Boom se fait entendre et tout comme Klaus, Mutt lève le nez vers le ciel, puis Klaus lui informe qu'il reste vingt minutes. C'était... bizarre. Notre garçon aillant vu sur la porte leur permettant de descendre, vint à constater que celle-ci venait de claquer. Mutt saute sur ses jambes précipitamment.

" Ho merde ! " Lâche-t-il avait de se diriger vers celle-ci.

Il posa sa main sur la poignet et tira dessus. Fait chier. Ils auraient du mettre un truc pour bloquer la porte, mais quel con. Il s'acharne un peu sur la porte en finissant par donner un coup de pied dedans.

" Putain... On est bloqué. "

Mutt commence alors à s'inquiéter et retourne vers Klaus.

" La porte a claqué, on est bloqué sur le toit. " Il prend les mains de Klaus en s'inquiétant pour lui, surtout s'ils en venaient à rester bloquer toute la nuit là. " Ca va ? T'as pas froid ? "

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

« Ça fait trois ans mais tu sais toujours pas prononcer le mot « DJ » et t’as toujours pas vu Shining », le chambre gentiment Klaus. « Je dis ça, je dis rien. » Il se marre encore plus franchement quand Mutt évoque le trou dans lequel ils se retrouvent coincés. « Ouais, c’est pas mal, comme trou, tout compte fait, spacieux, confortable… », il reprend en ne pouvant évidemment s’empêcher d’insister quant au double sens involontaire que l’on pouvait très clairement donner aux paroles de son fiancé.

Quand il expose à quoi il voudrait que ressemble son mariage, c’est-à-dire à la bonne franquette, classe d’accord, mais sans chichis, il voit bien que Mutt n’est pas de cet avis, et ça ne l’étonne pas franchement… Il s’inquiète que ce soit le bordel si chacun choisit sa place, Klaus a envie de dire de son côté que c’est souvent plus le bordel quand on choisit à la place des gens, mais il a pas spécialement envie non plus de vraiment débattre du plan de table, là, tout de suite. Il aime certes fantasmer sur leur futur mariage, mais il a quand même pas envie de se prendre la tête pour autant, il ne s’agirait pas d’abuser non plus. Donc il ne dit rien à ce sujet, mais il sent déjà que ça va être un casse-tête. C’est un lieu commun de dire que la répartition des tables est toujours prise de tête dans ces cas-là, et ça risque pas de faire exception dans leur cas. Certes, ils ne seront pas si nombreux que ça, mais vu les phénomènes qu’il faut prendre en ligne de compte, ça revient clairement au même, au final.

« Eh, j’ai plutôt intérêt à me dépêcher de t’épouser tant que tu veux encore de moi », répond Klaus avec un fin sourire, sans le penser franchement (même si leur relation a connu suffisamment de bas pour que Klaus sache pertinemment qu’il y en aura d’autres – il sait qu’à la fin, ils se retrouveront toujours, et que c’est ce qui compte). « Klaus Jones, ça sonne bien, c’est classe », il reprend avec un sourire.

Forcément, il y avait jamais pensé avant ce soir, mais même si le nom Hargreeves est ce qui le rapproche de sa fratrie, c’est aussi le nom de son crétin de père, et au final, il sent qu’il serait plus important pour Mutt que Klaus porte son nom que l’inverse. Il veut ajouter quelque chose quand il entend ce grand « boom ». Il imagine le début du feu d’artifices… sauf qu’il n’est pas minuit, et le ciel est désespérément vide de tout feu d’artifice.

Mutt, le premier, a l’instinct d’aller jusqu’à la porte pour découvrir que celle-ci est verrouillée, et qu’ils sont coincés sur le toit… Bon, c’est pas idéal, mais Klaus trouve ça plus drôle qu’alarmant.

« Mais oui, ça va très bien, t’inquiète… Puis t’en fais donc pas pour la porte, quelqu’un va finir par ouvrir, et au pire on appelle l’hôpital pour qu’ils viennent nous chercher, on a nos portables au moins », reprend-il, pas spécialement inquiet. « Mais si on fait ça ils vont te virer fissa, donc autant attendre que le feu d’artifice soit déjà passé, hmm ? » Bon, peut-être qu’il devrait se sentir un rien plus stressé, mais il n’a pas envie de gâcher leur soirée en crise de panique. « Et s’il faut, on demande à Five de rappliquer et de nous téléporter, et le tour est joué », reprend-il en imitant son idée d’un claquement de doigts.

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

" Gnagnagna... Moque toi tiens ! Je me démerde pas mal pour un mec d'une autre époque là. Bon tu m'aurais vu au début avec un smartphone... " Dit il en faisant une grimace grossière et en rigolant à moitié. " Et puis, faudrait qu'on pense à regarder le prochain film plutôt qu'à... visiter des trous... " Okay, elle était fameuse celle là et il manqua de recracher son soda derrière. Ils se laissent tous les deux porter par leur crise de fou rire qui leur faisait un bien fou.

Mutt passait un excellent moment. Il était simple et c'est tout ce qu'il aimait au final. Du moment que Klaus était à ses côtés, tout irait pour le mieux. Mutt roule des yeux quand Klaus lui balance qu'il a intérêt à se dépêcher de l'épouser. Il lui prend la main et lui répond:

" Si tu veux, on fait un pré-mariage, genre pas un vrai, mais presque... " Il regarde Klaus en coin. " Tu seras mon mari non officiel, mais ce qui compte c'est toi et moi. " Klaus propose alors de lui-même à prendre le nom de Mutt. Et oui, ca sonnait pas mal. " Comme tu le ressens. Je ne veux rien t'imposer. Après, de mon côté je tiens à garder mon nom de famille... Mais tu connais la raison... Je veux que tu te sentes le mieux. "

Puis ce fut la catastrophe quand la porte claque et Mutt panique un peu sur le coup. Panique qui fut rapidement calmé par Klaus qui fut plus pragmatique que lui sur ce coup là. Mutt glisse ses mains sur les siennes et soupire longuement.

" Désolé, je stresse pour un rien en ce moment et t'as raison. On a nos portables. Parfois j'oublie qu'on a des téléphones dans nos poches. " Dit il dans un sourire. " Mais ouais, ils risquent de me virer derrière. " Bon pour le coup, il ne va pas trop aimer. " Tu crois pas que ton frère ne va pas en avoir marre de nous à force ? " Dit il dans un sourire. C'est vrai qu'à chaque fois c'est Five qui ramassait les pots cassés. " Et tu peux rien faire avec ton pouvoir ? " Demande-t-il innocemment. " J't'ai vu faire un truc dément l'autre jour là... Enfin... Moi je pige pas grand chose. "

Mutt glisse de nouveau sur son muret, il veut inviter Klaus à venir dans le creux de ses bras pour le coup, il appuie son dos contre un des murs derrière lui, et passe ses deux bras autour de celui qu'il aime, le cale entre ses jambes pour le nicher contre lui, et qu'il puisse s'installer confortablement. Il glisse la couverture sur eux. Le chiot se blottit sur ses genoux. Indy piquait du nez, il avait eu une journée épuisante.

" Là tu pourras pas dire que tu as froid, et j'ai envie de passer cette nouvelle année avec toi dans mes bras. Surtout si on en vient à me foutre à la porte avec un gros coup de pied au cul... Indy avec... "

Il serre ses bras autour de lui, glisse son menton dans le creux de son cou. Il ferme les yeux, profite de l'instant, de la présence proche de Klaus, de sa chaleur contre lui. Et dire qu'il avait failli le perdre à Noël. A cette pensée, il resserra un peu son étreinte.

" Je t'aime. Je t'aimerai toujours... " Dit il avant de déposer un baiser sur sa joue. " Au final, on aura quand même bien réussit notre nouvel an. Même si... Je n'ai pas réussit à te faire grimper au rideau tout à l'heure. " Il rit doucement. " Je dirai bien que je peux toujours essayer là maintenant, avec subtilité, mais je me vois mal faire ça avec Indy sur tes genoux... " Provocation... quand tu nous tiens... Il ne peut pas s'empêcher de glisser ses lèvres dans le creux de son cou pour l'embrasser délicatement, encore et encore.

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Clairement, Mutt s’est très bien adapté aux progrès du vingt et unième siècle, mais ça n’empêchera jamais Klaus de le railler gentiment, surtout quand il doit constater ses lacunes sur des sujets qui lui paraissent, à lui, absolument naturels. Sur certains points, Mutt se démerde mieux que lui, notamment en matière de réseaux sociaux, maintenant qu’il a pris le pli, mais le jour où Klaus cessera de chambrer son fiancé n’est pas encore arrivé, sans oublier que ce dernier le lui rend bien, alors au nom de quoi Mutt s’en priverait-il, hein ?

« Pas notre faute s’il y a tant de trous à explorer, et certains à des endroits qu’on ne soupçonnerait même pas », renchérit Klaus qui, s’il doit être question d’une blague salace, ne va certainement pas être celui qui va être un terme, mais plutôt celui qui va en rajouter une couche. Il vous dira qu’il n’y peut rien : il semblerait que ce soit plus fort que lui, écoutez… Oui, argument discutable, mais puisque Mutt n’ira pas le lui reprocher, de toute manière… « Le pré-mariage, c’est pas con, comme idée, comme ça, au moins, on aura une cérémonie un peu tranquille avant le grand barnum. Encore que si tu veux mon avis, même à deux, on est pas à l’abri d’un vrai carnage », reprend Klaus, que cette pensée fait doucement marrer.

Même si ça ne l’empêche pas d’apprécier l’idée de prémariage. Évidemment, il a envie de se marier en présence de leurs proches, mais il doit quand même reconnaître qu’une cérémonie confidentielle et intimiste pour précéder le tout ne lui déplaît pas le moins du monde. Ce serait même tout l’inverse, en réalité. Enfin, ça, ça restait encore des détails et des considérations auxquelles ils pouvaient se laisser le temps de réfléchir, comme pour le coup du nom de famille, de toute façon. Car forcément, c’est pas vraiment une chose à laquelle Klaus a pris le temps de réfléchir, pour commencer, alors que ça en vaudrait peut-être la peine, l’air de rien. Et ce n’est pas maintenant qu’ils vont en discuter, étant donné que la porte qui claque brusquement les tire précipitamment de toutes leurs considérations… Pour Klaus, ce n’est pas la fin du monde (contrairement aux vraies fin du monde qu’il a connues et qui ont été évitées de justesse… enfin il croit), mais il n’a pas non plus envie que Mutt se stresse inutilement.

« Je pourrais utiliser mes pouvoirs, mais j’ai pas envie qu’une tribu de macchabées se tape l’incruste et plombe l’ambiance, alors si on pouvait éviter », réplique Klaus avec un haussement d’épaules… « Et Five en a déjà marre de nous, ça changera pas grand-chose », ajoute-t-il en haussant les épaules.

S’il peut s’épargner d’utiliser ses pouvoirs, surtout si ça doit être juste pour ouvrir une porte, il préfère éviter… D’accord, si vraiment c’est leur solution de repli, il y pensera, mais envisager la manière de quitter ce toit, c’est penser au moment où il faudra partir, et pour le moment, il est bien, là, en compagnie de Mutt et d’Indy, sous le ciel étoilé… Il a pas spécialement envie de prêter attention à quoi que ce soit d’autre. Ils auront tout le temps de réfléchir à une solution ensuite. C’est pas comme si les solutions manquaient dans tous les cas. Blotti contre Mutt, leur chien sur les genoux, il a plutôt envie que ce moment s’éternise. Et lui aussi veut entamer l’année comme ça, dans les bras de Mutt, et le reste peut bien attendre.

Klaus ferme les yeux et savoure juste le moment dans une grande inspiration, rouvre les paupières quand Mutt lui répète qu’il l’aime et qu’il l’aimera toujours avant de déposer un baiser sur sa joue. Puis au creux de son cou, le tout agrémenté de paroles invitantes, séduisantes… Klaus sourit, le dit rien mais agite les jambes si bien que, d’inconfort, Indy finit par sauter des genoux de son maître pour se dégourdir les pattes au sol.

« Oups… »

Indy n’est plus sur ses genoux. Du coup….

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

" Tu me caches des trous... Heu... des trucs Klaus ? " Ne peut s'empêcher Mutt sur cette même lancée. Bon, p'tet qu'on devrait arrêter les blagues vaseuses, ou pas... Ca faisait du bien de ne pas se prendre la tête et raconter de la merde comme ça. C'était ce qui les avait rapproché au final. Cette complicité sur de si petites choses. Que tout le monde ne comprenait pas forcément. Mais l'idée d'un pré-mariage en petit comité plaisait bien à Mutt, et c'était une occasion de célébrer leur union. " Je crois que... " Dit il en souriant. Il prend une pause pour garder son sérieux un minimum. " ... C'est notre destin... Et que le monde devra s'y faire. C'est tout. C'est pas négociable. "

Il était quand même incroyablement sérieux sur ce coup là. Il ne voyait pas sa vie sans Klaus de toute manière. Et il savait que c'était réciproque. S'il s'était imaginé qu'ils en arriveraient là tous les deux, dès leur rencontre.

Calé aussi confortablement qu'ils le pouvaient l'un contre l'autre, en se tenant chaud, dans une étreinte amoureuse, Mutt ne peut s'empêcher de chercher Klaus. Bien sûr, il savait que celui-ci allait répondre présent à celà, sans broncher. " Ecoutes, on verra pour se sortir de là après... qu'on en aura assez d'être ici... " Lui souffle-t-il à l'oreille malicieux.

Klaus n'hésite pas une seconde à faire en sorte que le chien aille vaquer à d'autres occupations. C'est qu'ils pouvaient se donner bien souvent les moyens lorsqu'ils voulaient se faire plaisir. Bon d'accord, ils avaient peut être un grave soucis de libido quand ils se retrouvaient à deux. Clairement. Mutt rit doucement dans le creux de son cou, et comprit le message de Klaus. Il continua de glisser ses lèvres sur sa peau, sa propre respiration s'accélérant à l'excitation de ce qu'il s'apprêtait à faire.

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Le feu d'artifice venait de commencer, ainsi que cette nouvelle année. Le rire de Klaus fût communicatif, si bien que Mutt se mit à rire à la suite. Ils étaient sûrement fous tous les deux, là sur ce toit à faire n'importe quoi mais putain... C'était tellement puissant. Ils vivaient vraiment quelque chose de spécial tous les deux. Mutt le savait et Klaus aussi.

" Bonne année à mon fiancé. Et  la prochaine année ça sera avec mon mari. " Dit il avec la plus belle conviction du monde, le regard brillant. Glissant ses bras autour de lui, venant poser son front contre le sien un instant. Il leva les yeux au ciel, vers les lumières colorées que leur offrait ce feu d'artifice. Il n'avait jamais autant apprécié un moment autant que celui-ci.

Notre chiot parti en cavale sur le toit fini par revenir vers elle la queue entre les pâtes  visiblement effrayé par les détonations. Mutt tend un bras vers le chiot pour l'attraper et le caler contre eux pour le rassurer.

" C'est rien... viens ici p'tit père... On va te faire une petite place. " Un peu tremblant, Mutt le rassure. " On est pas bien là ? Tu sais que je me dis que je m'en fous si je passe la nuit ici... Mais c'est sûrement pas raisonnable pour toi. " Il dépose un baiser sur la joue. " J'ai hâte qu'on puisse rentrer à la maison. Tous ensemble. Peut être que je te préparerai une surprise... Je sais pas encore... " Lui souffle Mutt d'un air malin. Le final retentit alors qu'ensuite doucement le calme revient. Mais Mutt n'a pas envie de bouger. Il ferme les yeux, glisse sa joue sur la tempe de Klaus, il resserre son étreinte englobant Klaus et la mignonne boule de poil.

Bye bye 2021, hello 2022!

feat. Mutt

Pour rien au monde, Klaus n’échangerait ce qu’il vit avec Mutt. C’est inexplicable tant c’est fort, et pour cette raison, c’est aussi fou que c’est puissant, et il devine que beaucoup les estimerait nuls autres que cinglés. Il s’en moque royalement, ils sont fous, ça c’est clair et net, ça ne fait même aucun doute, mais puisqu’ils sont fous l’un de l’autre, Klaus a envie de dire que c’est pour le meilleur, et c’est clairement quelque chose qu’il n’échangerait pour rien au monde, parce que quand ils sont ensemble, peu importe qu’ils s’abandonnent à leurs pulsions les plus charnelles ou savourent uniquement le fait d’être ensemble, c’est juste magique. Et les lumières qui explosent à présent dans le ciel, et que Klaus admire avec bonheur, c’est comme le point d’orgue de tout. Klaus voit franchement difficilement comment il pourrait être plus heureux encore. Ah si, bien sûr, en épousant Mutt ! Et c’est prévu au programme. Quand il pense à tout ce que leur promet l’année à venir, il se sent terriblement enthousiaste. C’est sûr qu’il y aura sans doute quelques bas en plus de tout un tas de haut, mais il s’en fiche.

« Et dire que l’an dernier, on se connaissait même pas, t’imagines ? »

En fait, Klaus l’imagine à peine tant c’est absolument insensé à ses yeux, en réalité. Il a l’impression de connaître Mutt depuis toujours, de l’avoir connu et aimé avant même de le rencontrer, et dans le fond, il est à peu près sûr que ça a été le cas. Aucune preuve pour avancer ça, mais ça ne l’empêche pas d’en être totalement et intimement convaincu pour sa part. Ils étaient faits pour appartenir à la vie l’un de l’autre, et ils ont fort heureusement très bien su rattraper le temps qu’ils ont passé l’un sans l’autre, et qui n’aurait clairement jamais dû exister. A se demander pourquoi le temps a mis autant de temps à réunir deux personnes autant faites l’une pour l’autre. Mais on pouvait fort heureusement compter sur eux pour se rattraper, et dans les grandes largeurs : sur ce point, ils n’ont pas perdu de temps, comme on pourrait d’ailleurs affirmer qu’ils ne perdent pas de temps en se fiançant si vite. Il s’en fiche. Face à la perfection de l’instant, il ne sera jamais désolé de quoi que ce soit. Juste heureux d’avoir cette opportunité que personne d’autre au monde n’aura jamais.

Mais si l’instant est idyllique, Indy, lui, apprécie moins, inquiété par le vacarme des feux d’artifices. Qu’à cela ne tienne, ils ne tardent pas à le garder contre eux. Et Klaus savoure. Oui, lui aussi il a très envie de passer la nuit là, mais faut pas déconner non plus… Le froid est supportable pour l’instant, mais dans sa condition physique, faut quand même au moins éviter un peu les conneries. Ou éviter d’en faire encore plus en tout cas.


« Non, vaut mieux qu’on retourne à l’intérieur après, mais pas tout de suite. » Il affiche un sourire. « Si par surprise tu entends toi à poil au milieu du salon avec un ruban sur le paquet, je prends », ajoute Klaus d’un ton goguenard. Avant d’admirer pour de bon le feu d’artifices, et savourant tout ce qui les entoure, ce moment qui n’appartient qu’à eux. A eux et à eux seuls. « On me laissera bientôt sortir, tu verras. Et tout redeviendra comme avant, sauf que ce sera en mieux. » Il tourne son regard vers Klaus avant de l’embrasser. « De bonnes résolutions pour cette nouvelle année, mon fiancé ? »

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feat. Mutt

Leur histoire était étrange, sorti de nulle part même. Enfin... Pour Mutt il y avait eu ce côté totalement imprévisible... Ce côté qui lui était tombé dessus sans qu'il ne le voit arriver. Mais Klaus était arrivé pile au bon moment dans sa vie. Plus tôt ? Ca aurait été peut être un autre discours. Plus tard ? Il ne saurait dire... A son époque ? Il n'aurait jamais eu l'ouverture d'esprit de tenter quoi que ce soit avec un mec... Quoi que... Mais ca aurait été plus difficile.

Trois ans ici... Il avait énormément évolué. Il n'était plus le même gamin. Il ne se sentait plus comme un gosse même... Même si... Parfois, il aimerait retrouver cette candeur d'une vie familiale, où il n'avait pas à s'occuper des factures, de préparer de quoi manger, de faire son ménage - un peu pas trop non plus faut pas déconner - ... Et penser à quoi serait fait demain. Il s'était retrouvé seul ici. Complètement seul. Mais il était un Jones et il avait une capacité d'adaptation exceptionnelle. Il avait appris certaines leçons, même si on ne pouvait pas lui retirer ce petit côté imprévisible et totalement casse cou. Il en avait besoin. Il ne pouvait pas avoir une vie normale au final.

" Oui... " Dit-il pensif. " Mais je pense que toi et moi, on s'est rencontré pile au bon moment. "

Ce moment quand Mutt se sentait désespérément seul. Ce moment où il enchainait les fêtes étudiantes en cherchant quelque chose ou quelqu'un à qui se raccrocher et il était apparu. Et aujourd'hui, il se sentait compris et complet.

" Je ne sais pas il y a un destin, je ne sais pas si... on peut en arriver à créer son destin par la force des choses mais... t'es simplement apparu, pile au moment où j'avais besoin de toi. "

Comme un appel à l'aide d'une âme à une autre. Klaus était entré dans ce bar. Pas celui d'à côté non, cela où Mutt était... Quant à Mutt ? S'il n'avait pas bousculé Klaus en allant se rechercher un verre... Ils s'étaient attirés l'un vers l'autre.

Dans les bras, l'un de l'autre, profitant de leur chaleur corporelle à chacun, Mutt ne voulait pas que cet instant se termine. Mais Klaus avait raison, ils allaient devoir rentrer à un moment donné. Mais non... Pas tout de suite. Là tout de suite, ils vivaient pleinement leur amour, leurs retrouvailles comme jamais et cette promesse qu'ils resteraient ensemble dans cette vie et peut être bien d'autres encore.

A l'histoire de la surprise, Mutt ne peut s'empêcher d'éclater de rire ouvertement. " T'es con putain... Mais ne me cherche pas... Tout peut arriver. Et si ca peut te faire plaisir. " Dit-il enchainant sur la blague.

Mutt ne peut que croire Klaus quand il lui dit que tout irait encore mieux par la suite. Il lui sourit amoureusement avant de lui répondre. " J'espère bien que tu rentreras bientôt ! Je me sens affreusement seul à l'appartement. Si ca ne tenait qu'à moi, je me cacherai sous ton lit d'hôpital pour ne jamais te quitter. " Ses lèvres lui rendent son baiser, puis il lui demande quels sont ses bonnes résolutions pour la nouvelle année. Mutt fait mine de réfléchir. Il n'y avait pas pensé. " T'sais c'est ce genre de promesses qu'on fait en début d'année que l'on tient jamais. " Il rit doucement." Sérieusement ? Déjà réussir mes partiels cette année parce que j'ai pris un retard de dingue, mais je m'en fais pas. Je demande pas à être major, tant que ça passe, je m'en fous... Je suis pas l'intello de la classe, je ne le serai jamais. " Il se tourne vers Klaus, glisse une main dans ses cheveux. " J'aimerai te dire: du sexe encore plus de sexe, mais je crois qu'on en abuse déjà beaucoup et... tu dois te ménager. Sinon... Rien d'autre, j'aime bien vivre au jour le jour aussi. " Surtout en ce moment... Mais il ne le dit pas. " Ho ! Si le mariage ! Préparer un mariage ca va être quand même quelque chose. "

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feat. Mutt

Oui, ils se sont rencontrés au bon moment, c’est même certain. Plus tôt, ça aurait été trop tôt, plus tard, peut-être que ça aurait été trop tard. Peut-être, évidemment, ils n’en savent rien. Parce que Klaus se sent complètement destiné à Mutt, il ne peut que se dire que dans tous les cas, peu importe le contexte où ils se seraient rencontrés, ils auraient fini par se trouver… parce qu’ils s’aiment, point. Et étaient faits pour s’aimer.

« Il y a un destin », répond Klaus, sur de lui. « T’es mon destin et je suis le tien. »

Est-ce que c’est terriblement niais de dire une chose pareille ? Bien sûr que ça l’est, mais ça lui est complètement égal. Il continuera d’être niais, parce que ça ne l’empêche pas de penser que c’est vrai. C’est une chose qu’il présumer avant de… eh bien, de mourir, littéralement. C’est une chose dont il est absolument certain à présent qu’il se retrouve parmi les vivants. Il est convaincu, vraiment convaincu du fait que leurs âmes étaient faites pour se rejoindre, parce que leurs âmes sont sœurs, tout simplement. Il est arrivé pile au moment où Mutt avait besoin de lui, tout comme Klaus avait besoin de Mutt, à cette époque et encore maintenant… C’était… nécessaire. Comme ils sont nécessaires l’un à l’autre, définitivement nécessaires l’un à l’autre.

Klaus, pas peu fière de sa blague basse de plafond ne risque pas d’y revenir quand il voit Mutt s’y marrer franchement. Lui, il est prêt à se laisser surprendre de toutes les manières possibles. Et clairement, Klaus considère que toute surprise qui met en scène un Mutt complètement nu avec un ruban sur le paquet ne peut être qu’une bonne surprise…. Mais en vérité, toute surprise qui concerne Mutt est de toute façon une bonne surprise sur le principe. C’est comme ça que ça fonctionne.

Mais pour savourer quelque surprise que ce soit, il faut déjà qu’il rentre, et Klaus est clairement impatient de pouvoir enfin sortir, oui, de pouvoir retrouver le confort de leur appartement, et ce petit cocon de tendresse qui, tout naturellement, lui manque terriblement, et dont il a besoin pour se sentir vraiment, vraiment mieux. Lui aussi, il voudrait que Mutt puisse se cacher sous le lit d’hôpital de Klaus, parce qu’il n’aime pas ces moments qu’ils passent loin l’un de l’autre, même s’ils ne sont jamais si nombreux, bien loin de là. Alors plutôt que de faire des suggestions impossible, Klaus demande à connaître les résolutions de son fiancé.

Réussir ses partiels, Klaus le lui souhaite. Il se rend bien compte qu’il n’a pas franchement aidé Mutt à s’en tirer honorablement dans ses études, mais il le soutiendra. Et puis, Mutt est très intelligent, il est totalement capable de tout s’il s’en donne les moyens. Pour ce qui est du sexe, ils se connaissent, il n’y en aura jamais trop – même si oui, il faut qu’ils se calment –, disons qu’il y aura pile la dose de sexe qu’il faut, ni plus ni moins.

« C’est pas mal, comme résolutions », fait Klaus en caressant distraitement Indy derrière les oreilles, tout en réfléchissant à ses propres résolutions. « Moi pour cette nouvelle année… je promets… » Il réfléchit. « De prendre soin de ma santé. D’être le plus beau putain de marié que ce monde ait jamais vu. D’être hyper-sobre, même pas une goutte d’alcool, rien. » Il laisse passer un temps de pause. « De bosser, aussi, pour que tu portes pas tout sur tes petites épaules toutes mignonnes. Et d’être le meilleur mari du monde, évidemment. »

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feat. Mutt

Mutt ne peut que sourire à ce que Klaus dit. Oui, bon, celà pouvait sembler niais pour quiconque les écouterait à cet instant précis mais ils étaient tellement amoureux l'un de l'autre que pour eux c'était une évidence. Et même si Klaus pouvait partir dans de drôle de délires depuis qu'il était revenu à la vie, Mutt ne pouvait qu'affirmer qu'ils vivaient quelque chose de spécial et très fort. Un destin ? Peut être... C'était peut être la raison qu'ils s'étaient retrouvé ici tous les deux au final.

Mais se poser des questions étaient au delà de ce qu'ils vivaient. Mutt ne voulait pas s'y attarder, il voulait juste vivre le moment présent avec Klaus. Comme cet instant magique où il se sentait pleinement lui, et à sa place au final.

Mutt expliqua ses résolutions à Klaus, mais c'était plus une projection qu'une résolution. Il voulait réussir à avoir une belle vie au final. Pour eux deux. Et il avait beaucoup grandit depuis qu'il avait quitté son ancienne vie.  Et dire qu'il avait repris ses études pour courir après une prof à la base et le voilà en train d'essayer désespérément de décrocher ses diplômes pour son avenir avec ce type à ses côtés. La vie était ironique, mais elle était pleine de belles surprises. Il écoute Klaus, ses grands yeux doux admirant amoureusement les traits de son visage dans un léger sourire. Sourire qui s'agrandit perceptiblement quand il parle du mariage.

" Alors, je vais veiller sur toi. Laisse moi veiller sur toi. " Lui dit il tout bas. " Et tu es déjà la plus belle chose à mes yeux. Même avec un sac à patate en guise de tenue de mariage, c'est toi que je verrai en premier. Toujours. " Il le pensait, il aimait Klaus entièrement et même lorsqu'ils se prenaient la tête et qu'ils se reprochaient certaines choses, Mutt ne pouvait s'empêcher de le trouver quand même parfait. " Mes épaules ne sont pas petites. " Dit il avait de l'embrasser. " Mais il va falloir que je retourne à la salle pour les garder fortes. " Il glisse une main dans ses cheveux pour repousser une mèche tombant sur son front derrière son oreille. " Fais comme tu le sens Klaus. Je ne veux plus te reprocher ce qui m'a failli ne plus te revoir. " Il sourit. " Même si... une rentrée d'argent supplémentaire ne serait pas de refus. " Car oui, les frais d'hôpitaux et tout le reste n'allaient pas se payer tout seul. D'ailleurs à cette idée là, le regard de Mutt s'assombrit l'espace d'un instant alors que son estomac se sert d'inquiétude.

Le chiot sur leur genoux commence alors à bouger et montrer son mécontentement de rester si longtemps à cet endroit. Mutt soupire longuement, se doutant qu'ils ne pouvaient passer la nuit ici.

" On appelle Five ? " Il se secoue la tête. " Ou quelqu'un d'autre... "

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feat. Mutt

« Seulement si tu me laisses veiller sur toi », répond Klaus avec un léger sourire quand Mutt lui demande de le laisser veiller sur lui.

Qu’il le décide ou non, ça ne change pas grand-chose dans tous les cas, en réalité, Klaus connaît bien assez Mutt, à ce stade, pour savoir que, dans tous les cas, c’est définitivement plus fort que lui : Mutt serait bien incapable de ne pas veiller sur lui, de ne pas prendre sur lui, comme il est dans sa nature de vouloir constamment être là pour les autres au point d’oublier d’être là pour lui-même. C’est à la fois sa plus grande qualité et son plus gros défaut, car trop souvent, Mutt est capable de se négliger dans le processus. Mais, justement pour cette raison bien précise, Klaus ne veut que d’autant plus être présent pour lui, d’une façon ou d’une autre, et surtout, se tenir à cette résolution sans échouer, comme il a eu trop souvent le sentiment que c’était le cas.

Il ne peut s’empêcher de sourire de plus belle quand son fiancé ajoute qu’il est déjà la plus belle chose à ses yeux. C’est entièrement réciproque : quoi qu’il advienne, ils n’auront jamais d’yeux que l’un pour l’autre, et c’est absolument tout ce qui importe.

« Oui, mais jamais de la vie je me marie dans un sac à patates, par contre, c’est absolument hors de question. »

Pas de commentaire en revanche sur les épaules que Mutt devrait entretenir à la salle, Klaus n’a vraiment pas envie de dormir sur une montagne de muscles, il se fiche royalement de ça, mais bon, il sait que ça fait du bien a moral de Mutt, soit… quand bien même Klaus considère qu’ils font bien assez de sport de chambre pour que tout le reste soit naturellement superflu.

Pour ce qui est de son intention de contribuer aux frais du ménage en cherchant un travail, il se contente d’afficher un fin sourire quand Mutt lui assure qu’il doit faire comme il le sent. Klaus est convaincu qu’il le pense quand il lui dit qu’il ne veut plus lui reprocher ce genre de choses, mais même s’il ne le veut plus, ça ne veut pas dire que cela ne finira pas par arriver… c’est même assez certain que ça arrivera forcément de nouveau. Et puis, il ne le fait pas que pour Mutt, il le fait pour lui aussi… Il avait l’excuse de vivoter quand il n’avait rien ni personne… Mutt lui donne envie de fournir des efforts qu’il n’aurait faits pour personne d’autre, même s’il voit mal qui pourrait bien vouloir l’employer. Et puis, ils sont d’accord, ils auront bien besoin d’argent en plus, surtout que les frais d’hôpitaux vont clairement leur coûter une blinde.

« J’appelle Five, il va râler mais on s’en fout », consent Klaus quand ils ont tous les deux décidé qu’il était grand temps pour eux de quitter ce fichu toit.

Klaus se saisit de son téléphone et parvient, au terme de négociations houleuses, à convaincre son frère de les chercher et de les téléporter dans la chambre de Klaus. Au final, ils auraient pu s’en tirer à bien pire compte. Et quand Klaus se retrouver finalement seul dans sa chambre pour savourer un sommeil bien mérité, il songe que cette nouvelle année ne pouvait pas mieux commencer.