▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt était passé à l’appartement pour récupérer quelques trucs pour Klaus pour passer un nouvel an plutôt sympathique. Ils en avaient tous les deux besoins et même s’ils allaient le passer à l’hôpital, Mutt ne voulait pas que ca se passe dans une mauvaise humeur et il voulait se rattraper quant à Noël… Parce que même si Klaus avait un discours parfois incohérent depuis qu’il était réveillé, Mutt gardait en mémoire dans son cœur et dans son esprit, un Noël pas franchement folichon.
Donc, il voulait se rattraper et il voulait faire oublier à Klaus ces mauvais moments-là. Et puis… Mutt était encore tourmenté du fait qu’il n’avait pas pu faire sa demande… Ce qui augmenta son stress d’un cran quant à cela. Peut être que ça n’était pas le bon moment ? Peut-être que… Il préféra ne pas y penser, bien qu’il avait de belles idées noires en tête. Ca en faisait beaucoup pour lui, et il se sentait craquer intérieurement.
Alors oui, il voulait passer cette nuit près de Klaus, se glisser dans ses bras, raconter de la merde, manger n’importe quoi, qu’ils prennent soin de l’un et de l’autre. Mais il n’oublierait pas d’aller faire un tour voir son père aussi dans cette histoire. Car il restait important pour lui. Klaus était hors de danger mais, il avait cette boule au ventre qui n’avait de cesse de grandir depuis sa macabre découverte.
Mutt était aussi passé chez Ben, récupérer le chiot. Ouais… Tentative idiote, mais il allait essayer de le faire entrer en douce. Cela ferait surement plaisir à Klaus et ca lui apportera du réconfort. Il allait surement devoir le planquer sous sa veste mais… il essayerait d’être discret et surtout que si une infirmière passe, qu’elle sera conciliante. Ils voulaient juste passer le réveillon ensemble et dans la bonne humeur. Rien de plus.
Il avait enfourné un paquet de truc dans son sac à dos, dont de la bouffe bien meilleure que celle que l’hôpital fournissait. -faut l’avouer quand même, c’était pas folichon- Des fringues pour Klaus et autres affaires pour qu’il ne s’ennuie pas non plus par la suite. Le sac pleins, il prit un gilet à capuche large, sous sa veste, histoire d’avoir de la place pour planquer le chiot. Proche de l’hôpital, il ramassa le chien et le sermonna gentiment en lui disant d’être sage et de ne pas faire de bruits, tout en le portant contre lui et en faisant glisser la fermeture éclair de son sweat. Le chiot japa un peu. Mutt caressa sa tête en le rassurant. Il laissa sa tête dépasser le temps d’arriver vers l’entrée, il passa devant la femme de l’accueil rapidement alors qu’il poussa la tête du chien pour ne pas se faire capter.
Indy n’était pas très d’accord, et gesticula un peu. Mutt se dépêcha à entrer dans l’ascenseur avant de le laisser respirer un peu. Enfin… Dès qu’il eut la tête de sortie, le chiot se mit à lui lécher le visage avec assiduité. C’était son sport préféré ça, lui lécher la trogne… « Bon chien… On y est presque… » Lui dit il en lui grattant la tête, tout en continuant de le tenir contre lui. Les portes s’ouvrent, Mutt s’empresse de replanquer le chien et file à vive allure, surtout quand il voit une infirmière de garde passer par là. Avec le nouvel an, il y avait moins de personnel.
Mutt arrive à la chambre de Klaus et entre avant de refermer derrière lui. Il jette un œil vers le lit de son copain, avant de lui lâcher un large sourire en captant son regard. « J’espère que j’ai pas été trop long… Mais j'ai été faire un petit saut avant pour... » La bête commence à s’impatienter sous sa veste, et Mutt le laisse libérer sa tête. Le garçon fait un large sourire en continuant à s’approcher. « Je l’ai passé en douce. Ca me faisait de la peine de le laisser chez derrière nous, lui aussi il a le droit d’en profiter non ? »
Il finit par faire glisser sa fermeture éclair pour libérer le chien avant de le poser sur le lit de Klaus. Le chiot venant immédiatement couvrir d’affection son second maitre. Mutt s’approche et se penche néanmoins vers Klaus, prenant son visage et collant ses lèvres avec force contre les siennes. « Moi d’abord, non mais ! » Dit-il dans un sourire malin. « Je t’aime. » Il glisse une main dans ses cheveux, son regard amoureux dans le sien. Indy se faufila entre eux, réclamant de l’affection aussi. Mutt rit doucement en lui caressant la tête. « Oui oui, toi aussi on t’aime. » Il embrasse le dessus de la tête du chiot et le laisse à Klaus, pour déposer son sac à dos.
« Bon, j’ai pris des trucs à manger et à boire pour ce soir. C’est nouvel an bordel… Faut le fêter comme il se doit et c'est pas avec la bouffe merdique de l'hôpital qu'on va se remplir le bide ! » Il sort des ramettes à déguster, et qui n’a pas besoin d’être réchauffé. Genre pavé frais de saumon avec mayonnaise, des conneries comme des chips, et des gateaux apéros. Et il sort une bouteille de sorte de Champagne sans alcool qu’il brandit un large sourire.
« Ouais je sais, ca a l’air moche comme ça… Mais je suis sûr c’est pas mauvais… » Le voyant arriver, et il trouve deux coupes de champagnes qu’il sort aussi et qu’il pose sur la table à côté de son lit. Indy trouve un intérêt certains à ce que sort Mutt de son sac… -on se demande pourquoi- Mais notre garçon a prévu le coup, et sort un bâton à macher qu’il lui tend. Le chiot fini par se caler dans un coin du lit et mâchouille ce que son maitre lui a apporté. Mutt sort d’autres affaires.
« Oui, on peut en mettre des choses là-dedans… Je t’ai pris des trucs à lire si tu t’emmerdes… » Il dépose des livres et des magasines à côté de lui. Il sort un gros gilet, plus chaud qu’esthétique mais Mutt fait un large sourire en le donnant à Klaus. « Mon gilet de l’horreur pour la maison, mais je te l’offre avec plaisir. Il tient super chaud tu verras, et comme ça tu auras un bout de moi quand je devrai m’absenter, tes chaussons… » Il lève un sourcil et sort deux gros chaussons avec des têtes de chats. « Hello Kitty… que je ne plus voir en peinture… Maudit chat de l’enfer et… » Il sort une trousse fuchsia à paillettes, qui est celle de Klaus et qu’il a récupéré dans la salle de bain. « … ton matos indispensable ! Je veux bien te faire les ongles, mais je ne suis pas sûr que ca sera du grand art. » Dit il en se penchant vers lui. Il attrape une nouvelle fois ses lèvres dans un sourire coquin et ajoute à mi-voix. « Mais si ca me permet de m’occuper de toi, alors ca me va… » Il s’assoit sur le lit près de lui et prend son menton entre deux doigts. « J’ai de la chance de t’avoir ce soir avec moi, tu le sais ça ? » Oui, Mutt n’avait jamais ressenti autant ce besoin d’être près de Klaus ce soir. Surtout avec ce qu’il s’est passé. Il a les larmes aux yeux, et il trouve un véritable réconfort près de Klaus. Il finit par glisser ses bras autour de lui et se niche dans le creux de son cou. « J’ai besoin de tes bras, que tu me sers contre toi… J’essaye de faire de mon mieux, mais… ca va pas fort. On ne doit plus rien se cacher hein ? » Enfin… presque rien… Mais Mutt avait besoin d’un calin et ne s’en cachait pas.
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I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
On ne va pas se mentir, il y a plus fou et plus passionnant que de passer son réveillon de Nouvel An dans une austère chambre d’hôpital, mais au final, Klaus estime qu’il n’est pas si mal loti. Les médecins et infirmiers sont aux petits soins avec lui, il est pris en charge dans la mesure de ce que ses troubles et addictions exigent, et aussi, il n’est pas seul. Il reçoit constamment la visite de ses proches, que ce soit sa famille, ses amis ou, bien sûr et avant tout, Mutt, qui est certainement le meilleur petit ami que l’on puisse imaginer dans ces circonstances… Klaus sait qu’il s’en veut, et il sait aussi qu’il a peur, mais il veut croire que ça lui passera, et qu’il finira par comprendre, qu’il comprendra tout de ce que Klaus a lui-même ressenti et réalisé au moment de mourir, littéralement, avant d’être ramené à la vie.
Oui, Klaus, quand il est laissé seul avec lui-même, s’ennuie pas mal, il faut le dire. On lui donne bien de la lecture, mais il n’a jamais été branché livres, et pour ce qui est du programme télé, on tourne vite en boucle. Heureusement, oui, on ne le laisse jamais seul très longtemps. Et ce soir, il sait bien que Mutt sera là, et qu’ils réveillonneront ensemble. Il s’abrutit devant une série à l’eau-de-rose (mais qu’il a fini par suivre très au premier degré) quand la porte de sa chambre s’ouvre. Un large sourire étire ses lèvres en découvrant Mutt dans l’encadrement de la porte, qui n’est pas venu seul.
« Ooooh salut toi ! » Indy posé sur le lit, il lui fait la fête sous le sourire attendri de Klaus qui le couvre de caresses. « C’était la meilleure idée du monde », ajoute-t-elle, n’en ayant pas grand-chose à faire de combien illégale avait été l’entreprise de son petit ami, qui écarte légèrement Indy pour venir embrasser ses lèvres. « Je t’aime aussi », répond Klaus avant qu’Indy ne se tape l’incruste.
Klaus est aux anges. Ouais, un lit d’hôpital, c’est clairement pas l’idéal, mais ça l’empêche pas d’être ravi de cette situation, parce qu’il a tout ce dont il a besoin avec lui. Sa petite famille rien qu’à lui, et bon sang, qu’est-ce qu’il les aime ! Quand on est entouré d’autant d’amour, qu’est-ce qui pourrait aller mal, franchement ? Rien, vraiment rien.
« Ça sent super bon, on va se régaler », commente Klaus en se frottant les mains en considérant tous les délices que Mutt leur a apportés. Il y a de quoi faire un véritable gueuleton de rois. Alors qu’il se coltine l’insipide nourriture d’hôpital, il doit bien reconnaître que la perspective de pouvoir manger autre chose n’est pas pour lui déplaire, loin de là.
Mutt poursuit en faisant l’inventaire de tout ce qu’il a apporté. Les livres le laissent de marbre, mais il s’empare immédiatement du « gilet de l’horreur », qu’il presse contre lui comme le plus précieux des trésors – parce que pour lui, c’en est un.
« Il sent comme toi », constate Klaus avec un large sourire satisfait avant d’ignorer sublimement sa remarque concernant ses pourtant magnifiques chaussons Hello Kitty (apparemment, la jalousie n’a pas de limites). « Oh tu ferais ça pour moi ? » demande Klaus, attendri, alors que Mutt propose de lui faire les ongles. « Je sais déjà exactement ce que je veux. Tu vas voir, je vais faire de toi un pro du nail art. Par contre, obligation de continuer quand je serai de retour à la maison. » Il ne se départit toujours pas de son immense sourire alors que Mutt poursuit en ajoutant qu’il avait de la chance de l’avoir avec lui ce soir… Avec tout ce que ça implique. « C’est vrai », répond Klaus avec légèreté. « Mais c’est moi le plus chanceux des deux. » Klaus enroule ses bras autour de Mutt tandis que ce dernier enfouit son visage au creux de son cou. Il a vu les larmes dans ses yeux. Il aimerait ne plus jamais le voir pleurer. Mais il sait que ça n’arrivera pas. « On ne se cache plus rien », répond Klaus plus sérieusement, en serrant Mutt un peu plus fort contre lui. « Tu peux tout me dire, tout ce que tu ressens. Je suis là pour ça. »
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Mutt se rendait compte qu'importe l'endroit où il se trouvait, du moment qu'il était avec Klaus, il se sentait bien. -sauf quand ils s'engueulent bien entendu- Il était sa lumière dans cette obscurité oppressante. Il lui faisait penser à autre chose que toute cette merde... Et il voulait profiter de chaque instant à ses côtés. Mutt ne regrettera pas de sa future proposition qui lui trottait bien trop en tête. Il se fit la promesse intérieure que lorsqu'ils sortiront d'ici, il trouverait le meilleur moyen de lui faire sa proposition.
Mutt ne peut s'empêcher de rire ouvertement lorsque Klaus lui dit qu'il fera de lui le pro du nail art. Mutt en doutait sérieusement. " Ouais, alors toi, tu m'as encore jamais vu dessiner. Ca se limite aux bonhommes bâtons et encore... même les hommes de Neandertal étaient de plus grands artistes que moi... Alors du nail art ! Je vais déjà essayer de pas déborder... On en reparlera... " Il sentait déjà la catastrophe arriver, mais ils en riraient bien tous les deux. Le principal c'est de passer un agréable moment ensemble. Qu'importe le résultat. Et il en avait clairement besoin de tout ça.
Alors oui, il avait du mal à se contenir, et il alla se glisser dans les bras de Klaus en glissant son visage dans le creux de son cou. Il profite de bras de Klaus, de sa chaleur pour se réconforter, même si le poids qu'il avait, était encore bien trop lourd. Le garçon finit par relever la tête pour poser son regard dans celui de Klaus. Il lui fait un faible sourire en glissant ses doigts sur son visage.
" Klaus... " Il soupire. " Je... me sens... " Il cherche ses mots, voulant faire comprendre comment il se sentait à Klaus. " ... Fatigué... Je ne parle pas que physiquement. C'est mentalement aussi là... " Il ne lui avait encore rien dit pour son père. Rien... Et il le devait. Klaus avait déjà pas mal à gérer, et Mutt pensa que c'était son seul soucis. " Heureusement que tu es là. " Il lui sourit. " J'ai... J'ai découvert un truc... " Il laisse tomber sa tête en avant. " Fais chier... " Il se remet à pleurer sans pouvoir se retenir, il était clairement exténué, il ne pouvait pas le lui cacher plus longtemps. " J'ai... retrouvé mon père mais... il est ici, à l'hôpital. Je sais pas ce qu'il s'est passé... Il y a eu cette erreur de dossier avec le mien, vu qu'on a le même nom... Et ça m'a mis la puce à l'oreille et... " Il prend une grande inspiration. " Manquer de perdre deux êtres proches à un intervalle si proche, c'est... dévastateur. Ils est dans le coma. Ils ne savent pas grand chose... Juste une sorte de commotion cérébrale, mais... visiblement ses signes vitaux sont okay... Mais il se réveille pas. J'ai essayé de lui parler, de rester près de lui mais... Je sais pas ce qui est pire. Ne pas savoir comme avant, ou... cette putain de situation. Alors, je me sens à bout là... "
Il ne voulait pas non plus en rajouter une couche avec les soucis d'argents qui allaient arriver bientôt. Mutt avait déjà revendu sa moto depuis et quelques affaires. Il ne dirait rien à Klaus là dessus. Il avait dit qu'il allait gérer, il le ferait. Il se mettrait toujours en quatre pour lui. Mais il a été ce garçon qui a été jeté sur cette île dès le départ et il avait pris toutes les responsabilités de la terre sur ses épaules malgré son jeune âge. Et... c'était dans son tempérament d'être comme ça. Le p'tit gars prêt à tout pour ses proches, quitte à se sacrifier lui même, du moment que tout le monde aille bien. Mutt avait son sale caractère, il était lunatique, colérique mais... il prenait les choses surement trop à cœur. Il était juste entier.
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« Tu sous estimes mes talents de professeur », répond Klaus sur le même ton amusé quand Mutt lui fait remarquer que si, déjà, il évite de déborder, ce sera déjà un franc succès à ses yeux. En réalité, Klaus s’en moque, bien sûr, il apprécie seulement l’attention, et ils se fiche complètement de ce que sera l’état de ses ongles après que Mutt s’en sera occupé. Ce qui lui importe, c’est tous les moments qu’ils peuvent passer ensemble, et ça peu importe la nature de ces dits moments. « T’auras même le droit de me dessiner des bonhommes bâtons sur les ongles », il ajoute avec un sourire tendre avant de laisser Mutt se glisser au creux de ses bras.
La chaleur du corps de Mutt contre le sien est une des plus agréables qu’il connaisse au monde. Et il pourrait tout à fait se contenter de ça, juste de ça… et oui, sans forcément avoir besoin d’aller plus loin – même si c’est un peu dans leurs habitude (là, au moins, ils sont bien contraints de se contenir un peu). Et il pourrait juste apprécier cet instant indéfiniment, leur étreinte, et la présence d’Indy, pas loin. Mais Mutt est soucieux. Non, au-delà de soucieux. Quelque chose ne va pas. Klaus le ressent immédiatement, et il a besoin de comprendre ce qui lui arrive. Il laisse à Mutt tout le temps dont il a besoin de lui parler… En revanche, il ne veut pas qu’il garde quoi que ce soit pour lui, même si ce doit être pour le préserver. D’autant que Klaus se sent bien, du moins suffisamment bien pour pouvoir encaisser n’importe quelle information. Mutt ne cesse de prendre sur lui à son profit, et ça date de bien avant son arrêt cardiaque, Klaus estime important que Mutt sache, parfois, mettre de côté ce besoin compulsif de faire passer ceux qu’il aime avant lui-même pour juste s’abandonner à ce qu’il ressent, même si ça doit être difficile, voire sembler impossible.
Mutt accepte donc de se dévoiler, de lui faire comprendre combien il est épuisé, autant physiquement que mentalement. C’est compréhensible, n’importe qui le serait à sa place, mais Klaus ne sait pas tout encore… Il tombe des nues quand il apprend que son petit ami a retrouvé son père. Klaus voudrait ne pouvoir que s’en réjouir. Combien de fois Mutt lui a-t-il parlé de lui ? Si souvent que Klaus a perdu le compte. Oui, ce devrait être un vrai bonheur pour Mutt, sauf que Mr Jones est semble-t-il mal en point, certes en vie, mais dans le coma…
« Je suis tellement désolé… », souffle Klaus avant de serrer de plus belle Mutt contre lui dans l’espoir de lui communiquer le plus de courage possible dans cette situation atrocement chaotique. « Mais eh, il est là, et peut-être que c’est ce qu’il avait besoin pour revenir à lui ? De ta présence ? De sentir que t’étais avec lui ? » Il marque une pause. « Je peux pas te promettre qu’il va revenir à lui, mais je veux y croire, pas toi ? » Il marque une pause. « Tu penses que je pourrais venir avec toi ? La prochaine fois que tu iras le retrouver ? » Il glisse une main dans ses cheveux et les caresse doucement. « Je sais que t’essaies de me préserver, mais t’as pas besoin de faire ça. Moi aussi je veux être là pour toi quand ça va pas, ça marche dans les deux sens. » Il dépose ses lèvres contre les siennes. « De toute façon, quand tu vas pas bien, je vais pas bien, alors c’est tout pareil. »
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Mutt ne peut s'empêcher de rire lorsque Klaus lui dit qu'il le sous estime pour sa manucure. Il savait d'avance que ca allait être une catastrophe. Mais il savait aussi qu'ils allaient tous les deux bien se marrer ensemble. " Hoooo je te mets au défi de garder les horreurs que je vais te faire pendant une semaine au moins ! Et je retiens ça ! Les bonhommes bâtons ! Bon en fait, je vais déjà essayer de pas déborder... "
Puis Mutt se confie. Il devait se confier. Ils étaient là l'un pour l'autre non ? Même s'il allait encore faire comme d'habitude, tout prendre sur ses épaules et assurer. Ca faisait trois ans que c'était comme ça, et il se disait qu'il n'arrivait pas à voir le bout du tunnel. Même si... oui, il a eu de bons moments. Avec Klaus par exemple. Qui l'aurait cru ? Il n'était plus le même garçon que lorsqu'il était arrivé. Il avait mûri et peut être bien plus qu'il ne voudrait l'admettre. Il écoute les paroles de Klaus qui se voulait réconfortantes.
" Je sais pas... " Dit-il avec un pessimisme certain. Il se frotte le visage. " Je sais pas... Je sais que tu dis ca pour me réconforter. J'en ai aussi parlé à Peter, il m'a dit pareil que toi... Mais là... Je sais plus... Je t'ai dit... Je suis fatigué. J'aimerai pouvoir faire une pause de toute cette merde, mais la merde ne t'attends pas pour te rattraper... " Il avait un peu envie de baisser les bras. Ouais, ca pouvait arriver, même aux meilleurs. Il esquisse un sourire quand Klaus l'invite à l'emmener le voir. " Bien sûr. J'avais pensé à... ce qu'on aille le voir ce soir entre deux... J'irai chercher un fauteuil pour t'emmener. Je peux au moins faire ça pour... pour..." Sa gorge se noue, il n'arrive plus à parler. " J'en ai marre... " Il retombe dans les bras de Klaus en sanglotant, laissant échapper toute la tension accumulée. Le chiot revint vers eux pour venir se glisser dans leur bras pour réconforter aussi Mutt. Il en avait besoin, jusqu'à ce qu'il se redresse, reprenne son souffle et essuie ses larmes. " Bon... Je vais essayer de relever l'ambiance, parce que là... c'est pas terrible. " Il pose son regard un peu partout pour essayer de lancer un autre sujet. " Heu... Ouais... Tu veux qu'on mange un bout en premier ? Je te fais les ongles avant ? " Le chien eut la bonne idée de japper en remuant la queue à ce moment là. Mutt fit de gros yeux regarda la porte avant de porter un doigt à ses lèvres. " Chuuuut ! On a dit qu'on aboie pas... Assit ! Pas bouger... " A la place, il n'écouta pas Mutt et préféra commencer à jouer avec la couverture du lit en tirant dessus et en glissant sa tête dessous pour se cacher. Bon, d'accord, c'était incroyablement adorable mais pour le coup, Mutt avait une autorité disons... nulle. Il soupire longuement. " Ouais... Il m'écoute vachement... "
Mutt attrapa la pochette pour la mettre sur ses genoux. Il l'ouvre et la tend à Klaus. " Choisi ! " Son regard se perdit un moment, sa tête ne le laissait pas tranquille. Il pensa à pleins de choses. Que ca soit le pire ou le un peu moins pire. " Klaus... " Dit-il le regard ailleurs. " Tu... Enfin tu viens de l'apprendre mais... Tu l'imagines comment notre vie si... si... " Ses pensées étaient obscures, il se perdait dans sa propre réflexion. " En fait, voilà, si papa se réveille, je sais pas ce que ça va donner... Pour nous... Je veux être franc et... va falloir que je lui dise et je sais pas comment il va réagir. Je t'avoue que j'ai peur de sa réaction. T'sais, il a ses idées un peu préconçues des temps immémoriaux oubliés ! " Il sourit à cette idée en se secouant la tête. " Et j'ai jamais eu l'impression d'être le fils qu'il aurait voulu que je sois... Et il nous a déjà laissé maman et moi alors... " Il se frotte le front en grimaçant. " Je me prends la tête... "
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« Je les garderai, parce que ce sera la plus belle preuve du monde, et même, je serai super fier de montrer mes ongles à tout le monde, et ça même si tu devais me faire de gros pâtés au bout des doigts », assura Klaus en toute sincérité concernant la manucure que Mutt avait l’intention de le faire.
Le pire, c’est qu’il le pense réellement. Il ne s’attend pas à ce que son petit ami se découvre un talent insoupçonné pour le nail art, mais en vérité, il s’en fiche complètement. Parfois, on dit que c’est l’attention qui compte, et c’est en fait un véritable tissu de conneries, là pas le moins du monde, et de toute façon, comme il n’est pas prêt de sortir de l’hosto pour le moment, la tronche de ses ongles importe peu, ce qui importe davantage, par contre, c’était les moments de complicité qu’il peut partager avec Mutt, et qui lui sont, au final, aussi essentiels que de respirer. Et il se dit que ces moments vont peut-être être plus essentiels encore pour Mutt, parce que merde… ce qu’il traverse est pire que tout, et Klaus a l’impression de ne pouvoir prononcer que des paroles dans de telles circonstances. Il veut pourtant que son âme sache parler à la sienne et l’apaiser presque aussitôt, parce que, après tout, elles sont sœurs, pas vrai ? Mais les choses ne se passent jamais comme on le voudrait, n’est-ce pas ?
« Je te dis rien juste pour te réconforter, Mutty », répond Klaus plus sérieusement. « Je te dirais rien que je pense pas, tu le sais ça, hein ? Je dis pas que j’ai forcément raison, mais par contre, je le pense vraiment. »
Il garde pour lui le fait d’être au fond triste que Mutt en ait parlé à Peter avant de venir le trouver pour le confier tout ça. Oh, il sait pourquoi c’est à Peter qu’il s’est adressé pour commencer, pour le ménager, tout ça, tout ça… mais il faut vraiment qu’il arrête de faire ça. Klaus n’a pas envie d’enfoncer le clou, donc il préfère se garder d’une remarque qui serait inutilement déplaisante, et à la place, il écoute Mutt assurer qu’il aurait bien besoin d’une pause, pour échapper à tout ça, et c’est tout ce que Klaus veut lui accorder. Mais est-ce qu’il peut être crédible ? Sans doute pas, parce que, bon, Klaus est quand même dans un lit d’hôpital, là, tout de suite, pas vraiment en position de dire à Klaus que la merde ne les poursuit pas où qu’ils se trouvent, même si c’est une chose qu’il pense très sérieusement.
« Hey… on s’en fiche, t’as pas besoin de relever l’ambiance ou quoi. Si tu veux passer la soirée à pleurer dans mes bras, moi ça me va », remarque Klaus qui lui aussi a les larmes aux yeux. Il s’en fiche, il fera ce qui réconfortera Mutt, et il veut que ce dernier pense à lui-même en priorité, mais ça, c’est perdu d’avance, pas vrai ?
Mais évidemment, il ne faut pas s’attendre à ce que Mutt accepte ça, à la place, il propose la suite du programme. Klaus s’apprête à répondre quand Indy, un peu trop bruyant – même si toujours mignon, risque fort de trahir sa présence. Ceci dit, rien n’a l’air de se passer.
« Bon allez, d’abord on se fait une beauté, ensuite on déguste », décide Klaus en fouillant la trousse pour en sortir tous les vernis qui l’inspirent. « Oh, tu me laisseras faire tes ongles aussi, dis ? S’il te plaît. » Il a tiré un vernis noir, un autre rose à paillettes, un autre violet et un autre transparent. « Voilà, au travail, Picasso ! »
Mais Mutt est préoccupé, et Klaus le constate immédiatement – en même temps, ça n’aurait clairement pas pu lui échapper. Forcément, il pense à son père, et c’est bien normal, vu les circonstances. Si son père venait à se réveiller, forcément, beaucoup de choses allaient changer, et Klaus comprend qu’une histoire un peu trop familière risque de se répéter.
« C’est pas à moi de te dire ce que tu dois faire avec ton père. Si tu te sens pas prêt à lui parler, je comprendrai. Tu pourras prendre tout le temps que tu veux, d’accord ? Je veux pas poser de problème entre vous. » C’est vrai. Ça lui fera du mal, c’est vrai. « Et je pourrais même déménager le temps que ton père trouve un endroit où loger, j’irai squatter Ben, je suis sûr que je lui manque. » Il n’a pas vraiment envie d’en arriver là, mais en même temps, il a bien compris le sous-entendu, Mutt ne sera pas prêt à parler à son père tout de suite, et ces retrouvailles lui tiennent tellement à cœur qu’il n’a pas envie de tout gâcher. « On lui laissera le temps d’apprendre à me connaître, et je suis sûr qu’il finira par m’adorer. »
Bon, il n’y croit pas lui-même. Il y a une différence entre le fait d’avouer à son père d’un autre temps qu’on est homo et lui avouer qu’on sort avec Klaus Hargreeves, ce sont deux choses sensiblement différentes. Klaus serre sa main dans celle de Mutt.
« Quand il se réveillera – et il se réveillera, tu verras –, tout ce que t’auras à faire, c’est de t’occuper de lui, d’accord ? »
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" Haaaaa mais les pâtés, c'est ce qui va surement arriver ! " Dit-il en pouffant de rire légèrement. Il n'avait jamais tenu de pinceau à vernis de sa vie, ca risquait d'être catastrophique. Clairement. Mais il croyait Klaus quand il lui dit qu'il allait le garder malgré tout. Ce n'est pas parce que Mutt blague pourtant qu'il n'allait pas le faire avec attention. Bien au contraire, il va y mettre du sien. Mais sans se prendre la tête non plus.
Oui, il essayait de penser à autre chose, rebondir, mais il se confia aussi à Klaus en pleurant un bon coup dans ses bras. Et Mutt étant... Mutt, il avait beau commencer à parler de ses soucis, mettre des mots sur ses tracas... Il ne voulait pas embêter ses proches. Peut être est ce qu'il croyait Klaus quand il lui disait ces mots rassurants parce qu'il le pensait. Oui, Klaus était d'un naturel franc, quitte à ce que ca lui attire des ennuies. Mais à cet instant, Mutt était vidé, il ne savait pas quoi penser alors bon.
" Je te crois... " Dit-il en faisant un rapide oui de sa tête, mais en gardant la gorge nouée. " Je suis juste... pas bien. " Il soupire avant de reprendre. " Et le doc que j'ai vu m'a donné un truc un peu plus fort là. Je sais pas si je dois les prendre, j'ai pas envie non plus de... filer complètement amorphe. " C'était un aveux, et peut être devrait il penser à prendre ses anxiolytiques le temps que ca passe. Il hausse les épaules et fait un faible sourire. " T'es une meilleure thérapie que ces merdes... " Et non, il n'avait pas encore été voir le fameux psy. Mais sa vie était un sacré bordel là tout de suite. " C'est nouvel an Klaus, t'as pas plus que moi envie de passer cette nuit en broyant du noir. Et un Noël pathétique ca suffit déjà... "
Il avait attrapé le trousse et laissa Klaus choisir, alors qu'il avait le regard dans le vide et pensant à une foule d'autres choses. Mutt prend entre ses doigts la palette de couleur que Klaus lui a sorti en fronçant les sourcils. Quand il lui parle de lui faire les ongles, notre Jones fronce les sourcils, rigole et dit:
" Ouais évite juste le fuchsia alors. Le noir encore ca peut passer. " Il se marre doucement. " Qu'est ce que tu ne me fais pas faire, j'te jure... Enfin... Tu me diras vu ce que je me bouffe d'ongles, doit plus rester grand chose. "
Mutt écoute ensuite ce que Klaus lui répond. Mais il voulait juste lui en parler. Poser les choses. Dire à Klaus ce qu'il ressentait et les craintes qu'il avait au final. Mais il ne voulait pas que Klaus en pâtisse. Et puis... Ouais... Il devait faire sa demande. S'ils étaient marié, son père ne pourrait rien dire non ? Bon, ca aurait le don de le faire définitivement disjoncter mais ça... Mais il sentait une peur sourde naitre dans le fond de ses entrailles à l'idée de cette confrontation.
" Je... ferai de mon mieux mais j'ai pas envie que tu en souffres. " Lui avoue-t-il. " La réalité c'est qu'on est parfois pas vraiment en bon terme... Enfin ca dépend les moments... Et je dois l'avouer, je crois qu'on est un peu trop semblable sur certains points. On a plus tendance à gueuler qu'à se parler... Surtout sur des sujets sensibles... Et je le connais, il va vouloir tout passer sous contrôle... Ma vie principalement... Je sais que c'est pas... méchant mais... c'est souvent à cause de ca qu'on s'engueulait déjà à l'époque. " Il serre la main de Klaus en retour dans la sienne. " Klaus... Ca sera pas ta faute hein ? Et je ne sais pas quel comportement je risque d'avoir... C'est ça aussi le soucis, mais là tout de suite, je peux te dire que j'ai peur. Et quand j'ai peur... " Il prend une grande inspiration. " J'ai ma mauvaise graine qui prend le relais et... tu connais la suite. Je réfléchis plus. " Il se rappela alors de Sam qui avait été attaqué par Monty. Mutt grimace, Klaus n'était pas au courant.
Il posa la main de Klaus devant lui et prend un premier vernis en le dévissant, il prend un temps pour lui balancer cette nouvelle là aussi.
" Klaus gueule pas si... j'ai un autre truc à t'annoncer... " Il n'était pas fier de celle là et il gardait encore les messages furibonds de Brooklynn à son égard. " C'est... Sam... Monty s'en est pris à lui en pensant que c'était moi... Je sais ce que tu penses et ce que tout le monde pense... C'est ma faute... J'ai pas envie que tout le monde en rajoute une couche... Mais tu sais pour mon problème alors... je suis pas fier... j'en ai conscience... "
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« Je peux pas parler à la place du doc ou décider pour toi, mais s’il t’a prescrit ça en se disant que ça te ferait du bien, tu devrais peut-être l’écouter, tu crois pas ? Faut qu’on laisse les autres nous prendre en charge, un peu ? T’as bien vu ce qui se passe quand on essaie de se débrouiller par nous-mêmes », remarque Klaus quand Mutt lui apprend qu’on lui a prescrit des médicaments plus forts et qu’il redoute d’être complètement amorphe. Klaus ne veut évidemment pas ça pour Mutt, en revanche, il veut qu’il se prenne en charge, qu’il accepte les aides qu’on lui apporte plutôt que de s’imaginer qu’il s’en sortira toujours mieux par lui-même. Et puis, il ne supporte pas de ne pas le savoir bien, ça lui arrache le cœur, littéralement. C’est une sensation aussi puissante qu’insupportable : il ne veut surtout pas ça.
Alors, forcément, quand Mutt lui dit qu’il est une meilleure thérapie que toutes ces merdes, ça le fait sourire de tendresse, et c’est une sensation qui lui plaît, mais qui ne peut pas servir d’excuse, à plus forte raison que dans bien des situations, Klaus pourrait ne pas être capable de venir en aide à son petit ami, et en l’occurrence, avec tous les problèmes qu’il lui ajoute, il est en réalité une motivation de plus à se faire suivre… Forcément, Klaus a envie d’aborder le sujet du psy, qu’il a dit qu’il consulterait, sauf qu’il sait que ce n’est pas le cas pour le moment, et qu’il se cherchera sans doute constamment des excuses, mais chaque chose en son temps, pas vrai ?
« C’est pas un Nouvel An pathétique, puisque t’es avec moi. Je me fiche totalement de la manière dont on va le passer », assure Klaus avec la plus grande et la plus totale franchise.
Mais soit, il ne veut pas lâcher l’affaire, mais il sait aussi qu’il ne peut pas aller à l’encontre de la nature de son petit ami, il tentera toujours de prendre sur lui, même quand Klaus lui assurera que ce n’est pas nécessaire. Quelque part, c’est plutôt frustrant, d’ailleurs, mais c’est une frustration qu’il décide de garder pour lui.
« D’accord, on te mettra du noir, alors, même si le fuchsia aurait été du meilleur effet sur toi… Et comme ça ça t’obligera à arrêter de te bouffer les ongles, en plus, c’est l’i-dé-al ! », observe Klaus avec un grand sourire, laissant un temps leurs préoccupations, mais il faut s’y attendre, ces dernières reviennent très rapidement à la charge, il ne pouvait en être autrement. Et le sujet du père Jones était forcément sensible. « Je t’ai dit que t’avais pas besoin de te justifier, alors te justifie pas, c’est ton père, c’est toi qui décides de comment tu veux gérer la situation avec lui, et moi je m’adapte, je te l’ai dit. Et justement, je sais comment t’es quand t’as peur alors… Ce sera sans doute pas mal si je reste en dehors le temps que tu gères tout ça. »
Sinon, ça va lui faire du mal, et on retour, lui aussi fera du mal à Mutt, et ce sera retour à la case départ. Ils ont tant progressé dernièrement, ce serait franchement con de tout gâcher maintenant, pas vrai ? Pour Klaus, il n’en est pas question. Mutt s’empare d’un nouveau vernis et reprend la parole, et il n’a pas à dire grand-chose pour comprendre que ce qui allait suivre avait peu, très peu de chances de lui plaire. Il ne réagit pas tout de suite, il digère d’abord l’information. Non, il va pas l’engueuler, il s’en doute que d’autres s’en seront déjà chargés. Brooke la première, sûrement. Il ne compte pas en rajouter.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Klaus essayer d'appuyer le fait que le docteur avait peut être raison, Mutt ne voulait pas en découdre, et ca l'agaça aussi un peu sur le coup. Il avait pas besoin de ces merdes. Une pensée un peu limite lui traversa l'esprit et il préféra la chasser radicalement. Un truc comme... Ouais... Je sais m'en passer de ce genre de merde MOI ! Pas comme toi... Il essaya de chasser cette injuste pensée, mais elle lui avait déjà retourné la tête, c'était trop tard. Alors il fit une légère moue de ses mauvais jours. Peut être se braquait-il à tout et n'importe quoi au final. Il ne dit rien, baissant le regard, préférant passer à un autre sujet. Mettez ca sur le dos de la fatigue ou des évènements... Mutt pouvait se trouver parfois radicalement con sur certains points.
Visiblement, ces deux là n'avaient pas la même manière de penser sur la chose. Klaus semblait se ficher des circonstances mais pas Mutt.
" Et bien moi non. " Ouais il était mort et le seul truc qu'il lui avait sorti en revenant c'était qu'il avait passé un merveilleux noël. " Comme notre meilleur Noël de toute notre vie ! " Dit il ironiquement. Il soupire longuement, se demandant si Klaus se rendait compte parfois du monde qui l'entoure. Il vivait bien trop dans sa bulle. L'agacement prenait du terrain, et ça n'était pas bon du tout.
Mutt pouvait être une tête de con quand il s'y mettait... Pas besoin de se justifier ? Mutt voulait juste en parler... Il ne le comprenait pas à cet instant et ca le frustrait. Il voulait juste... se vider la tête et le coeur. Il voulait en parler ensemble mais visiblement, Klaus lui balance aussi derrière qu'il prendrait de la distance. Ouais, c'est bon, il avait compris. Il avait pas envie de le supporter pendant ce moment là.
" C'est bon, ca va... J'ai compris... Je vais m'démerder et gérer tout ça... "
Bon, il avait fait l'effort de ne pas surenchérir sur Monty mais il était déjà agacé alors bon... Il lâche un rire ironique... S'agace aussi sur les ongles de Klaus car il n'arrive pas à rester concentré et faire quelque chose de potable. Il se redresse.
" Tu veux qu'il aille comment après avoir croisé ce gros connard ? J'aurai p'tet dû le finir au Diner... On aurait eu la paix... Bon, j'aurai été en taule mais au moins, il aurait arrêté de casser les couilles à tout le monde. Et j'aurai aussi foutu la paix à tout le monde... " Quand ? Il se mord la lèvre inférieur. " Un peu avant Noël... " avoue-t-il. Oui, il avait attendu tout ce temps avant de le dire à Klaus.
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Klaus ne comprend pas ce qu’il a fait. Ou ce qu’il a dit. Mais il comprend qu’il a fait ou dit quelque chose, parce que rien d’autre, parce qu’il sent immédiatement Mutt se tendre. Bon, d’accord, peut-être qu’il a été maladroit, mais il voulait juste pondérer les choses, faire comprendre à Mutt qu’il n’avait besoin que de lui, qu’il n’y avait pas besoin de se mettre la pression, que chaque moment était parfait s’ils étaient ensemble, mais l’ironie dont fait preuve Mutt ne lui échappe pas, et il s’en veut immédiatement. Il ne dit rien pour ne pas l’agacer davantage, mais à nouveau il s’y prend mal, apparemment, car lors qu’il veut juste faire comprendre à Mutt qu’il pourra faire les choses à son rythme et à sa manière et qu’il ne voulait pas être un poids dans sa relation avec son père, ni que tout ça crée des tensions entre eux, ça y est, les tensions sont en fait déjà là.
Il comprend, en entendant la réponse de Mutt, ce qu’il a pu comprendre de travers. Ce qui le blesse en revanche, c’est que Mutt ait sauté à cette interprétation précise alors qu’il est pourtant évident qu’il ne pouvait pas penser une chose pareille. C’est tout l’inverse.
« T’as rien compris, oui. Ou tu comprends que ce que tu veux comprendre, comme d’habitude. A ce stade, t’imagines encore des trucs pareils, ça me bute. »
Klaus ? Envisager d’arrondir les angles ? Vous pensez bien que non ? Pas alors que Mutt commence à lui prêter des intentions qu’il n’a absolument pas. Est-ce qu’il le connaît si mal que ça ? Oui, il a été maladroit dans ses paroles, mais quand il lui suggérait de ne pas se justifier, c’était une façon de vouloir le rassurer quant au fait que peu importe ses explications, il le soutiendrait, dire qu’il se tiendrait à l’écart, c’était juste lui dire qu’il leur laisserait l’espace suffisant pour renouer avec son père.
« Je te demande pas de te démerder et de gérer les choses tout seul mais toi tu sautes toujours sur l’occasion de donner l’impression que tu devais te démerder par toi-même. Tu me tiens à l’écart de tout, constamment, parce que tu veux pas m’accabler, ou parce que tu dois te débrouiller seul ou je sais pas quelle autre connerie viriliste, là, j’en peux plus de ça. »
Bon, c’est en train de partir en vrille complètement, mais le ton et l’attitude de Mutt n’aident clairement pas Klaus ç agir d’une autre manière.
« Tu peux pas jouer les caïds et les victimes en même temps, au bout d’un moment, c’est chiant. Là je m’inquiète pour Sam et tu te rends compte que tu parles que de ta gueule ? T’es putain d’égoïste en fait. » Il serre les dents en découvrant en plus du reste que Mutt a gardé ça pour lui alors que ça date d’avant Noël… donc en plus d’avant son attaque, donc avant qu’il ait une « bonne » excuse pour rien lui dire. « J’espère que Peter a eu un résumé détaillé de ce qui s’est passé avant moi, hein… »
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Bon d'accord l'agacement devenait de l'énervement qui se transformait doucement en une colère sourde. Enfin non... Ça allait être explosif à ce niveau la. Comment une situation pouvait dégénérer à ce point ? De simples mauvaises interprétations comme d'habitude... Le verbe haut et nos deux énergumenes pouvaient partir dans des échanges partir dans des échanges plutôt abrasifs. Pour un gars comme Mutt, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il s'excuse et passe à autre chose. Il fallait bien entendu qu'il enchéri et même s'il ne pensait que le quart de ce qu'il disait, et qu'il désormais injustement sous le coup de la colère.
" Je déforme tout ? Atterit Klaus... On est pas au pays des licornes... A croire que ta came t'as déjà bien ravagé le cerveau... C'est vrai que si je prends toutes les merdes que les toubibs veulent me donner, je vais devenir aussi con que toi à force. "
Ça allait trop loin. S'il n'avait pas été sous le coup de la colère, il n'aurait jamais balancé ce genre de merde mais autant que ça sorte hein ? C'est lui qui comprend rien... Mais la suite allait encore moins lui plaire et ça le toucha en pleins coeur... Il voulait quoi au juste... Quoi ? Mutt se lève d'un seul coup pour prendre de la distance et se passe une main dans la nuque en faisant les 100 pas dans la chambre, un rire ironique dans le fond de sa gorge.
" Tu te fous de ma gueule ? Rhooo putain je rêve quoi... Je suis l'égoïste de service... Parce que c'est vrai, j'ai pas du mettre une partie de ma vie en parenthèse pour m'occuper de toi ! M'en prendre pleins la gueule pendant plus d'un mois en subissant tes petites crises de merde... Je passe ma vie à m'inquiéter pour tout le monde et... J'ai le droit à cette remarque ? Regarde moi Klaus... REGARDE MOI BIEN ! "
Il avait les traits tirés, son visage couvert d'une barbe naissante, ses cernes, sa tignasse mal coiffée qui d'ordinaire est un monde pour Mutt.
" J'ai la tête du mec égoïste ? Je m'oublie... J'arrive à m'oublier parce que je suis trop preocuppé par tout le monde . J'essaye juste de sortir la tête Hors de l'eau... Tous les jours en ce moment.. Et ne me claque pas que je me prends pour une victime... J'en peux plus... Donc j'ai pas le droit de m'occuper de moi un peu ? Sinon je passe pour le putain d'egoiste de service ? "
Il ne se rend pas compte que des larmes coulent sur son visage. Peut être est ce qu'il parle un peu fort...
" Et tu me fais un joli clou du spectacle en tapant une crise de jalousie vis à vis de Peter. T'es pas le centre du monde putain... Et j'avais juste besoin d'en parler à quelqu'un avant de t'en parler... T'es pas tout seul Klaus et j'ai besoin de mes amis... Mais t'as besoin des scoops, besoin d'être le premier au courant ! C'est pas comme si je te l'avais caché ! "
Mutt finit se taper du poing sur la petite table à côté du lit de Klaus pour contenir sa colère, ce qui fait trembler ce qu'il y a dessus... Il avait envie de craquer... De hurler... De tout laisser tomber... Ça prenait une trop grosse ampleur et il en avait trop sur les épaules la...
Mutt attrape son sac et le claque sur le fauteuil... Il ne sait même pas lui même ce qu'il fout... Il finit par le laisser tomber.
" C'est bon... J'ai compris. Je me casse. Vu que je suis un putain d'egoiste, je te laisse le package... Sauf que les chiens sont pas autorisés . " Il finit par laisser le sac sur le fauteuil et attrape le chiot sous le bras. Le chiot semble protester mais Mutt n'etait pas enclin à céder aux caprices canins... " Commence pas toi... " Dit il avec colere au chiot qui ne rechigna pas en voyant son maître, pour le coup très énervé. " Ne me remercie pas... Tu verras ce que ça fait de rester en plan tout seul dans un lit d'hôpital... Tu vas voir, c'est l'eclate... "
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Bon, eh bien au moins, ils sont fixés, comme ça, ils vont être capables de carrément ruiner leur Nouvel An, ces cons ! Ce qui avait commencé comme un moment complice et romantique était en train de se transformer en véritable carnage. En réalité, c’est particulièrement perturbant pour Klaus de constater qu’il est possible de se déchaîner si violemment contre une personne que l’on aime si passionnément, mais c’est bien ça le souci : c’est cette passion même qui engendre une telle violence. Non, en effet, ils ne sont pas au pays de licorne, et Klaus est franchement agacé d’entendre Mutt le lui asséner comme s’il n’avait pas conscience de la réalité, comme s’il n’avait pas vu et vécu suffisamment d’horreurs dans sa vie pour ne pas en avoir conscience. Il a vécu la guerre, les affres de la dépendance, la presque-apocalypse, oui, il sait bien qu’il ne vit pas dans le monde des bisounours… quand, en plus de ça, Mutt évoque sa toxicomanie pour le traiter littéralement de con, là, ça fait vraiment, vraiment très très mal. D’accord, ils essaient mutuellement de se blesser, mais Klaus a l’impression que Mutt pense chaque mot qu’il prononce, alors que Klaus lui-même n’en pense pas la moitié, et attaque en réalité pour se protéger. Parce que, en réalité, même s’il a prononcé ce mot, non, il ne pense pas que son petit ami soit égoïste.
Non, en effet, Mutt n’est pas du tout quelqu’un d’égoïste, tout ce qu’il fait, il le fait pour les autres au point de s’oublier lui-même, c’est la vérité. Le problème, c’est que quand ces mêmes autres cherchent à le soutenir en retour, il balaie leurs tentatives d’un revers de la main parce qu’il pense constamment qu’il devrait se débrouiller par lui-même. Et à côté de ça, Klaus a l’impression d’être un incapable qui ne lui apporte rien quand Mutt lui apporte tout. Et ce n’est pas le discours de son petit ami qui y change grand-chose. Klaus n’est même plus en colère, en cet instant, il est juste triste, profondément triste.
Plus Mutt déroule son discours, plus Klaus a l’impression que l’image qu’il a de lui est… celle d’un boulet. Y a-t-il seulement une chose qu’il fasse bien à ses yeux ? Et cerise sur le gâteau, maintenant il décide de s’en aller… Klaus a tant de larmes dans le regard en cet instant qu’il ne voit plus que Mutt à travers un voile un peu trouble. Au fond, c’est sûrement mieux comme ça, il est préférable qu’il s’en aille. Comme ça, ils arrêteront de se faire du mal, et ils reprendront leurs esprits. Mais au moment de voir Mutt se saisir d’Indy et s’apprêter à partir, Klaus est incapable de ne pas vouloir le retenir… Il ne peut pas laisser Mutt dans cet état.
« Attends... » Klaus se redresse sur son lit. « Je le pensais pas, quand j’ai dit que t’étais égoïste. C’est juste que j’ai toujours l’impression d’être un incapable à qui tu peux rien confier, à qui tu montre et dis jamais rien. Mais en même temps, je comprends maintenant. Pour toi je suis juste un camé complètement crétin et doublé d’une diva, le connard qui t’as abandonné à l’hosto… » Il marque une pause. « Je me fiche que t’aies parlé à Peter ou à la reine d’Angleterre, j’aimerais juste que tu me parles. » Il marque un temps de silence. « Pourquoi tu restes avec moi si je t’apporte que des emmerdes, si c’est comme ça que tu me vois… »
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
C'était clairement un dialogue de sourds à cet instant. Aucun des deux ne comprenait ce que l'autre avait à dire. Il n'avait jamais eu l'intention de lui cacher qu'il avait parlé à Peter. Mais Mutt n'avait pas la même vision des choses que Klaus. Sur le coup, il a pas réfléchi, il avait besoin de vider son sac et encore... Il ne lui avait pas parlé du fameux Jackson. Pas encore... Mais Mutt se braquait intérieurement et littéralement par les paroles de Klaus.
" C'est parce que je tiens à toi que je fais ça ! Et... J'allais te le dire bordel ! J'ai juste voulu en parler à Peter... J'avais besoin de sortir de tout ça sur le coup... Et t'es au courant de bien plus de choses que n'importe qui sur moi. Je te trouve injuste là dessus. " Le chien gesticule sous son bras. Mutt le lâche par terre. " Et que je te le dise aujourd'hui ou demain ? C'est quoi le soucis ? Jamais je ne te promettrais que d'autres soit au courant avant toi... Et tu vas faire quoi si... Je sais pas... Mon père sait un truc avant toi ? Tu vas me taper une scène ? "
Et le voilà qu'il déforme encore et toujours ce qu'il dit. Klaus n'avait de cesse que de se rabaisser... Alors que Mutt lui avait déjà dit cent fois qu'il ne le voyait pas comme ça. De toute manière à cet instant, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Après Mutt aurait pu passer la porte à cet instant, mais il avait encore des trucs à dire... Parce que ça le frustrait, ça le mettait en colère que Klaus n'essaye pas de comprendre...
" T'es pas un incapable... Tu... Tu... Comprends rien... C'est incroyable ! J'ai jamais dit ça ! Alors arrête ! Je veux juste... Juste te protéger. Je t'ai ramassé dans un squatte complètement dephasé. T'etais plus que l'ombre de toi même... Je ne te reproche rien j'ai juste peur... Peur de te perdre et la c'est encore pire... À Noël ça a été... Le pire de toute ma vie... C'est comme si on m'avait arraché une partie de moi et je te vois... Tu prends tout tellement au dessus de la jambe... " Essaye-t-il quand même d'expliquer même s'il ne décolérait pas. Et il voulait qu'il capte... Qu'il comprenne... Qu'il se foute un peu à sa place. Il ne lui demandait pas de gérer quoi que ce soit... Juste qu'il comprenne bordel. " Est ce que tu te rends compte de la pression que je subis tous les jours ? Entre le boulot qui me demande des comptes, les exams qui approchent et j'ai même pas pu foutre une seule fois mon nez dans mes livres... Je cours à la catastrophe... Je m'écroule de fatigue quand je rentre... Plus mon père, l'hôpital qui me demande des comptes... Plus... Mes soucis persos.... Et je ne te demande rien mais juste de m'écouter une fois de temps en temps putain... Mais toi.... Direct tu veux te retirer de tout ça ? Tu veux me laisser dans ma propre merde ? Si j'ai choisi d'être avec toi, d'assumer voir même de commencer à l'afficher... C'est parce que putain Klaus je t'aime. Oui, je vais le faire, oui je vais assumer mais pas tout seul... Je voulais juste te dire... Que ça allait être une épreuve pour moi. Mais toi tu me balances que tu veux me laisser seul la dedans ? J'ai pas à me justifier peut être... Mais j'ai besoin d'en parler... De t'en parler... "
Et il se remettait à pleurer sous sa rage. Il n'avait pas besoin de cette dispute mais peut être qu'elle était nécessaire. Mais il y avait une chose qui passait difficilement pour Mutt dans cette histoire. Et oui, il avait pardonné mais il n'avait pas oublié. C'était encore frais et Mutt devait encore gérer certains de ses démons. Il ne voulait pas en parler mais... Sous la colère on pouvait balancer un panel de conneries:
" Par contre t'as pas le droit de me dire de ne pas me foutre en colère pour ce qui s'est passé à l'hosto la dernière fois... Tu m'as abandonné lâchement comme une sale merde. Avec ce connard de médecin... T'as été... Je veux pas y repenser... ... Alors t'étonnes pas que ça revienne souvent sur le tapis... "
Il se secoue la tête, il ne pourrait pas laisser Klaus derrière. Jamais. Rien ne serait plus pareil et il était de ceux qui changeaient votre vie radicalement. Il l'aimait. Profondément et entendre Klaus lui dire qu'il s'en foutait de lui, ça lui faisait mal. Comme si cette déchirure intérieure qu'il avait vécu revenait. Alors il se mit à rire ironiquement:
" Bah ouais autant que je me foute avec une nana, ça réglerait tous mes soucis... Y'en une tonne de pas mal sur le campus et celibataire ! " Dit il ironiquement. " T'es con ou tu le fais exprès la ? Putain est ce que parfois quand je te dis ce que je ressens mes paroles ont un sens pour toi ? Tu crois que ça m'amuse ? "
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Klaus aurait bien des choses à dire et à commenter sur chacune des paroles de Mutt, et dans toute sa spontanéité, il est très tenté de répondre du tac au tac à chacune de ses remarques, mais à la place, il décide de laisser Mutt déballer tout ce qu’il avait sur le cœur, de le laisser s’exprimer avant de réagir trop abruptement. Il sait bien qu’ils sont comme ça constamment, ils réagissent à chaud, et prononcent ensuite des mots qu’ils regrettent immédiatement. Et même s’il est piqué à vif par les réflexions de Mutt, il n’a pas envie de le voir partir, il ne veut pas qu’ils se fâchent, ou pire, il ne veut pas commencer cette nouvelle année avec la certitude que l’homme qu’il aime le déteste.
« Et moi, ce que je te dis a du sens pour toi ? Je crois que tu as pas compris ce que je voulais te dire », répond Klaus qui a baissé d’un ton.
Il essaie d’opposer à la colère et à l’ironie cinglante de Mutt un calme qu’il lui est difficile de conserver tant les paroles de son petit ami sont blessantes, mais il se dit que s’ils n’essaient pas d’en discuter posément et de mettre les choses à plat, ça va encore empirer.
« Tu veux bien te rasseoir… s’il te plaît ? » lui demande-t-il, la voix encore tremblante de larmes, pas certain du tout que Mutt acceptera bel et bien.
Il veut faire ce qu’il peut pour arranger les choses, mais chaque mot laisse une trace, une blessure sur un cœur lacéré.
« Je sais que tu fais des efforts pour me parler, et que c’est pas dans tes habitudes, je le sais, vraiment… Et bien sûr que t’as le droit de parler à d’autres personnes. J’ai juste peur que tu me tiennes à l’écart. Parce que tu fais tout pour me protéger, tu le dis toi-même. Et moi, quand je veux être là pour toi, quand je veux te protéger, je… visiblement, j’y arrive jamais. C’est pas vraiment ta faute, c’est moi, ça me frustre. Tu endosses tout, et moi je suis ton poids mort… » Il marque une pause. « Je peux pas imaginer comment c’était dur pour toi à l’hôpital, ou dans ce fichu squat, ou… à Noël. J’ai conscience de tout ce que je t’inflige, Mutt, c’est ça le truc… C’est difficile de me dire que t’y gagnes quoi que ce soit. » Il marque une nouvelle pause. « Je voulais pas dire que je te laissais seul, c’est pas du tout ça que je voulais dire, c’est tout le contraire. Je voulais juste te laisser l’espace de retrouver ton père à ton rythme, sans me mettre en travers, je voulais te laisser du temps, je voulais te soutenir, mais sans ajouter un poids à tous les autres. J’ai envie de t’aider, tu comprends ? Et bien sûr que je veux que tu en parles, c’est tout ce que je veux. » Il s’essuie le visage d’un revers de manche. « C’est ce que j’essaie de te faire comprendre, je veux jamais que tu te sentes seul. Ou pire, être celui qui fait que tu te sentes seul. »
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt piétinait dans la pièce, encore nerveux et à cran. Il ne fallait pas lui demander de ne pas prendre les choses à coeur. Le soucis de Mutt, c'est qu'il prenait ce qu'il se disait à la surface et se faisait sa propre sauce. Ca n'était pas méchant mais juste... problématique. Klaus semblait se calmer... Ou du moins, il le ne voyait plus se mettre en colère. Il le voyait pris par les émotions. Mutt l'était tout autant. Mais autant foutre une bonne couche de colère par dessus pour faire passer tout ça.
Il glisse ses fesses sur le lit de Klaus mais regarde ses mains, sa jambe continuant d'aller frénétiquement en signe de nervosité. Il ferme les yeux à ses premières paroles.
" Putain Klaus... C'est pas... " Il se passe une main sur le visage. " Je ne veux pas te mettre à l'écart, c'est juste que... Soyons clair, tu ne peux rien y faire. Tu peux pas aller bosser à ma place, passer mes examens non plus... Et t'es pas un poids mort, arrête tes conneries... " Il se tourne enfin vers lui, les yeux rougis par les larmes qui avaient versé. " J'ai aussi mon lot de soucis... Et tu peux rien y faire okay ? Tu m'as écouté, et c'est déjà bien ! Et dernièrement... Tu viens de faire un arrêt cardiaque, tu crois que j'ai envie de t'en rajouter une couche ? C'est faute à pas de chance. Je sais que je peux compter sur toi. Je le sais et je sais que tu me rendras toujours cent fois la pareille. C'est pas un jeu à qui va en faire le plus pour l'autre ! Y'a des trucs qu'on peut partager ensemble et d'autres... non... Et puis... Dans la ruelle la dernière fois, t'as bien utilisé tes pouvoirs pour nous sauver. Tu te sous-estime Klaus. " Il lui disait sincèrement, et il le lui montrait. Sa tension baissait un peu. Il arrivait à mieux poser les choses, même si ses mains restaient tremblantes. " Et puis... Je suis comme ça, tu ne me changeras jamais, j'ai besoin de gérer les choses, de protéger mes proches... Et c'est ce que je veux faire pour toi. Juste te protéger, parce que je t'aime. Je pensais pas qu'un truc pareil pouvait te mettre autant mal à l'aise. " Lui avoue-t-il. Le naturel protecteur de Mutt pouvait prendre le dessus sur tout le reste, quitte à, comme aujourd'hui, il le laisse le bouffer clairement et simplement. Par peur de culpabiliser.
" Tu ne m'infliges rien... C'est des foutaises ça... Tu vas me ressortir ton grand discours de: je suis un poison pour toi ? Que tu sois là ou pas les emmerdes, je les cherche. Et si... je prends tout ca trop à coeur c'est parce que je t'aime. Et c'est comme ça que ca se passe. Ne me dis pas que tu sais pas ce que ca veut dire... Tu vas pas bien, je vais pas bien... "
Mutt finit par cacher son visage derrière une main alors que Klaus prononce la dernière parti de son discours et qu'il le termine. Ca lui faisait du mal tout ça, que Klaus pense et ressente ça. Il a toujours tout fait pour qu'il soit important à ses yeux. Il le veut, jusqu'à cette putain de demande en mariage qui a foiré.
" C'est... sans toi... que je me sens seul... Et je te veux près de moi... C'est toi qui me fait tenir. Tu comprends ça ? C'est parce que t'es là que je tiens le coup... Et je veux tout faire pour toi, et te rendre heureux. J'en fais parfois des caisses, mais... j'ai toujours cette peur de me retrouver de nouveau seul. " Il prend une pause, se reprend, et pivote vers lui pour prendre ses mains. " Tu es ma lumière dans cette obscurité. La plus belle de toute. J'ai envie de construire pleins de choses avec toi, pour toi. Je veux nous créer ce bel avenir alors qu'avant j'en avais strictement rien à cirer. Et puis... " Il soupire, il ne voulait pas lui faire comme ça, il avait eu un autre projet en tête, c'était pas prévu mais... Tant pis... " Klaus, je t'ai pas donné mon cadeau de Noël, c'est parce que... " Il prend un temps pour réfléchir, se lève soudainement et va jusqu'à sa veste pour en tirer une boite. Il revient vers le lit, s'assit de nouveau face à lui et lui glisse entre les mains. " Ouvre ! " Il le laisse le temps d'appréhender la chose, avant de lui reprendre une main. " Je veux que toi et moi on soit ensemble jusqu'au bout alors... Je veux qu'on se marie. Je te demande en mariage Klaus Hargreeves, sur ce putain de lit d'hôpital, avec la gueule en vrac, mais je peux pas mieux te prouver que je ne veux pas te foutre de côté. Jamais. Parce que je veux qu'on devienne une famille. Tous les deux. "
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Mutt accepte de s’asseoir, ce qui est une petite victoire en soi, même si sa frustration demeure malgré tout ce qu’il y a de plus palpable, de même que sa nervosité. Il accepte néanmoins de l’écouter de bout en bout sans l’interrompre, et c’est déjà un début. Mais forcément, parce que Klaus est encore secoué par leur dispute, il a bien du mal à exprimer aussi bien qu’il le voudrait ses émotions et le fond de sa pensée… Il espère l’avoir fait suffisamment bien, tout de même, pour que Mutt réussisse à le comprendre.
Il ne peut pas intervenir plus qu’il ne le fait, c’est ça qu’il lui dit, sauf que ça suffit pas à Klaus. Il sait bien qu’il l’a écouté et que l’écoute est déjà un début, mais lui, il voudrait faire beaucoup plus. Mutt lui assure qu’il sait qu’il lui rendra toujours la pareille, et l’air de rien, ça fait du bien à Klaus, parce qu’il a souvent l’impression que c’est une chose que Mutt ne sait pas, et que c’est pour cette raison qu’il décide constamment de tout endosser… Parce qu’il ne veux se délester de rien, ne pas partager un peu du poids qu’il a sur les épaules avec son petit ami.
Quand Mutt lui dit qu’il ne lui inflige rien, Klaus ne sait pas vraiment s’il peut complètement le croire. Il va garder pour lui ce sentiment, réellement, qu’il a d’être un poison pour lui parce qu’il comprend bien que Mutt ne l’entendra jamais de cette oreille. Une part de Klaus continue de le penser, pourtant. Sa vie serait beaucoup plus simple s’il n’était pas là. Plus simple mais peut-être plus malheureuse, aussi ? La vie de Klaus, sans Mutt, ne serait rien d’autre qu’un désert aride. Rien n’avait de sens avant Mutt. Rien n’aurait de sens sans lui.
Ils sont seuls l’un sans l’autre, et c’est définitivement une chose qu’ils doivent réussir à se mettre dans le crâne. C’est leurs propres insécurités qui gâchent souvent leur relation, bien plus en réalité que le sentiment qu’ils ont l’un envers l’autre.
« Je veux pas que tu aies peur de te retrouver seul », dit-il en serrant doucement la main de Mutt dans la sienne. « Je pourrai jamais te laisser seul. Même quand on s’engueule comme des chiffonniers. Je t’ai dans la peau, c’est tout. C’est impossible que je vive sans toi, j’y arriverai pas, et surtout, je veux jamais que ça arrive… Même quand je dis des merdes que je pense même pas. Je t’aime plus que ça, je t’aime plus que tout. »
Quand Mutt reprend en lui parlant du cadeau de Noël qu’il ne lui a pas offert, Klaus l’observe, assez indécis. Il n’avait même pas vraiment prêté attention à ça, au fait que Mutt ne lui ai rien offert. Il a fait un putain d’arrêt cardiaque, alors ce genre de considérations. Mais il comprend maintenant que ça devait être important, en vérité. Et plus important que tout ce qu’il pouvait imaginer. Quand Mutt dépose au creux de ses mains une boîte à la forme éloquente, Klaus hésite presque à l’ouvrir. Est-ce que ça peut vraiment être ce qu’il s’imagine ? Il a terriblement peur de se tromper, et en même temps. Son cœur encore fragile bat à tout rompre tandis qu’il ouvre le coffret.
Cette fois, ce ne sont plus des larme de dépit, de colère ou de frustration qui embuent son regard, mais bien des larmes de joie pure. Mutt voulait le demander en mariage, et même si on pourra considérer que c’est sûrement l’endroit le moins romantique au monde, et les pires circonstances possibles, d’un seul coup, Klaus a le sentiment de n’avoir jamais été plus heureux dans toute son existence.
« Merde… » Klaus affiche le plus grand des sourire, ce n’est pas un juron de colère mais de surprise, il est… médusé. Et en même temps terriblement heureux. « Mutty… elle est superbe. Et t’es…. » Il perd ses mots sous l’effet de l’émotion. « Bien sûr que je veux me marier avec toi », ajoute-t-il en se précipitant dans les bras de Mutt pour le serrer contre lui aussi fort qu’il le peut.
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Est-ce que c'était si compliquer de poser les choses ? Au moins, Mutt savait ce que ressentait Klaus là dessus et peut être ferait il des efforts de son côté. Après, il avait tendance à vouloir tout gérer alors... Bah il ne savait pas trop comment il allait réagir au final. Peut être devrait il écouter les médecins, ou encore aller voir ce maudit psy. Et peut être que faire cette demande alors que les finances étaient au plus mal... Il devrait peut être en parler à Klaus quand même.
Il s'est laissé porté par son instinct en sortant la bague à ce moment précis, son cœur se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine quand Klaus découvrit l'anneau. C'était pas ce qui était prévu mais... Il le voulait et ne voulait plus attendre et si ca pouvait conforter Klaus qu'il ne souhaite pas le laisser derrière alors... Mutt observe son visage, les mots qu'il sort, ses expressions ses larmes. Il retient sa respiration et Klaus lui répond favorablement.
Notre garçon lâche un grand sourire. C'était surement stupide comme idée, certains n'approuveront pas, mais il s'en foutait. Et il ne le mettrait pas de côté. Jamais. Mutt rend l'étreinte à Klaus avec force.
" J'suis un con parfois... Maintenant tu vas devoir me supporter toute la vie. " Dit-il avec plus de légèreté. Il se recule pour poser son regard dans le sien. Il essuie les larmes de Klaus de son visage, prends son temps à détailler ses traits qu'il avait appris à aimer. Puis il pose ses lèvres sur les siennes avec force pour l'embrasser amoureusement. " Je t'aime... " Lui souffle-t-il entre deux baisers passionnés.
Mutt se sent alors porté pas un désir irrépressible de se rapprocher encore plus de Klaus. Comme à chaque fois qu'ils se rapprochaient comme à ce moment précis. Il commence à grimper sur le lit pour se coucher sur lui tout en continuant de l'embrasser à pleine bouche. Ses mains glissant dans le col de sa chemise d'hôpital puis passant derrière son dos. Il se laisse aller pendant plusieurs longues secondes, si ce n'est une minute entière à cette envie grandissante. " Tu... crois que c'est grave si... " Commente-t-il entre deux baisers. Il glisse ses lèvres dans son cou pour l'embrasser, ses mains deviennent un peu plus aventureuses quand il remonte doucement la chemise d'hôpital de Klaus, en écartant ses jambes et en se calant comme ça contre Klaus. " Chambre d'hôpital, c'est sur... notre liste ? " Souffle-t-il. " Je peux m'occuper de tout si tu veux... "
Bon est-ce vraiment une bonne idée après ce qu'il s'est passé ? Mutt pouvait être totalement inconscient si on ne lui rendait pas compte qu'il faisait une connerie. Restait encore à voir si Klaus le suivait dans sa connerie cette fois ou pas.
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Quiconque observerait cette conversation de l’extérieur les prendrait certainement pour des fous. Et fous, ils le sont clairement, si fous l’un de l’autre qu’ils en passent constamment par toutes les émotions qui peuvent exister, et ça sans transition : passer de la colère la plus pure aux déclarations d’amour les plus passionnées, c’est eux tout craché, et oui, ça n’a pas beaucoup de sens, et en même temps, rien au monde n’a plus de sens aux yeux de Klaus. Les larmes qui ont coulé sur son visage sont autant des larmes de colère que de joie intense, mais la rage est passée, Mutt la balaie d’un revers de la main en les lui retirant d’un geste tendre de la main.
Le sourire rayonnant de Mutt, quand Klaus accepte sa demande, vaut tout l’or du monde pour Klaus, qui ne se serait jamais vu dire non. Il n’en est pas capable, certainement pas. Il l’aime beaucoup trop, et il est incapable de s’imaginer le reste de sa vie sans lui. Il avait un peu admis qu’il ne se marierait jamais, mais ça, c’est parce qu’il ne connaissait pas Mutt, encore. Ce dernier a tout changé. Et oui, c’est vrai que Mutt peut être con parfois, mais Klaus tout autant. Ils sont deux cons fous amoureux l’un de l’autre : et au bout du compte, c’est tout ce qui finit par importer, pas vrai ?
« Je t’aime aussi », répond Klaus à Mutt entre deux baisers.
Est-ce qu’ils ont vraiment réussi à tout mettre à plat. Ne demeure-t-il pas dans leur conversation quelques bribes de frustration qui pourraient bien resurgir tôt ou tard et compliquer les choses ? Ils ne peuvent pas dire que ce n’est pas le cas. En fait, ils auraient peut-être besoin autant de voir un psy individuellement que d’aller voir un conseiller conjugal tous les deux, tant ils partent dans tous les sens. Clairement, ils ont mis certaines choses à part, mais peut-être que cette demande aurait dû être faite dans des conditions plus apaisées, plus sereines… ? Oh et puis merde, on s’en fout ! Klaus s’en fout, surtout. Il adore la bague qu’il porte au doigt, il adore retrouver Mutt ainsi qu’il l’aime le plus, un sourire aux lèvres et heureux d’être avec lui.
Les lèvres de Mutt glisse au creux de son cou, ses mains se font plus aventureuses, et Klaus n’a même pas besoin d’entendre ses paroles suivantes pour savoir très exactement où il peut bien vouloir en venir. Klaus, par prudence, devrait dire non. Leur conversation lui a déjà pas mal malmené le cœur, autant que la demande, mais en même temps…
« On y va doucement, d’accord ? » Il devrait refuser, oui, mais il y arrive pas, il y arrive pas parce qu’il en a beaucoup, beaucoup trop besoin. Les mains de Klaus glissent dans le dos de Mutt et se font à leur tour aventureuses, s’insinuant sous le tissu pour caresser la peau nue. « J’ai trop envie de toi, là. »
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Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Leur relation était chaotique. Clairement, et toute personne extérieure et censé pouvait le voir. Ou du moins, rien que d'assister à cette scène qui n'avait duré qu'une demi heure, on pouvait comprendre qu'il y avait un sérieux soucis relationnel entre ces deux là. Mais ils s'en foutaient. Etait-ce bien ou mauvais ? L'amour ne nous faisait pas rendre compte de la vérité des choses. Mais une chose est sûre, c'est que ces deux là vivaient à cent pour cent. Dans leur bulle, rien n'avait plus d'importance. C'était à la fois beau et effrayant à la fois.
Mais le principal soucis de ces deux là, au delà qu'ils étaient des exaltés portés par leur pulsion, c'est qu'ils étaient parfois totalement inconscient. Comme à cet instant et tout pouvait vriller d'un côté à un autre. Mais pour eux, c'était aussi terriblement excitant.
Et il n'en fallait pas plus à Mutt que l'aval de son nouveau fiancé pour devenir donc plus entreprenant. Après il n'était pas idiot, il n'allait pas non plus faire n'importe quoi avec Klaus. Il avait besoin de repos, mais ils avaient aussi besoin de relâcher la pression tous les deux, et rien de mieux qu'une petite partie de jambes en l'air dans une chambre d'hôpital pour ça... C'était un simple besoin, et ils ne se le refusaient jamais.
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" Fais chier... " Il ne peut que comprendre aussi que Klaus n'a pas été jusqu'au bout non plus. Mutt est partagé à finir le travail quand même ou ramasser la merde du chien. Qui a la merveilleuse idée de refoutre sa truffe dedans pour l'avaler de nouveau. Mutt se sentait un peu coincé avec sa main souillée, toujours la tête entre les cuisses de Klaus, il croise son regard... " Attends... Je peux... Je vais continuer... Je ramasserai la merde après... De toute f... "
La porte s'ouvre ? Pourquoi la porte s'ouvre maintenant ? Une infirmiere entre en trombe. Elle a juste le temps de lever le nez et voir la scene chaotique devant elle. Mutt repousse une jambe de Klaus pour s'enfuir rapidement en glissant précipitamment sur le côté derrière le lit si bien qu'il tombe lourdement sur le sol.
" Aïe... Merde... Fais chier... " Lance t il alors qu'il se cogne la hanche au sol. Il se redresse rapidement et tire sur son pantalon pour le refermer comme il le peut et en se frottant le tout sur le caleçon. -tant pis hein ? Mais vous comprendrez. - " On peut tout vous... " Bien sûr le chiot en voyant arriver la dame va lui faire la fête en marchant dans son vomi et en en foutant partout. Mutt se passe la main sur le visage et laisse tomber son front contre le matelas.
L'infirmière finit par lâcher un air de rien. Ou du moins elle essayait avec courage.
" Quand vous venez par ici, vous aimez bien faire parler de vous... La prochaine fois débranchez les appareils, ça m'evitera de penser qu'il y a un soucis..." Mutt lève le nez, et reconnaît l'infirmière de la fois ou il était venu et avait fait une crise lorsque Klaus était parti. " Je... Heu... D'accord... "
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Rien de plus anticlimactique, quand vous êtes sur le point d’atteindre l’orgasme, que d’être coupé en plein élan par votre chien barbouillé qui a décidé de vomir sur le sol avant d’avaler presque instantanément ledit vomi comme si c’était dans l’ordre des choses. Clairement, Klaus a du mal à se remettre dedans en dépit de sa frustration. Quand Klaus croise son regard et suggère de continuer malgré tout, Klaus est tenté de lui demander de se raviser, même si clairement, il s’agace de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout, quand le moment est passé, eh bien… c’est passé, c’est comme ça. Klaus veut prononcer quelques mots, encore essoufflé, quand…
La porte s’ouvre. Oh merde. Le regard de Klaus croise celui de l’infirmière, atterrée par la scène à laquelle elle assiste. Impossible, manifestement, pour eux de dissimuler ce qui vient d’arriver, en dépit des tentative maladroites et impossibles de Mutt de retrouver une contenance. Klaus, abasourdi, n’arrive même à rien dire. Il a presque envie d’éclater de rire face à l’absurdité totale de cette scène. Il veut bien croire que l’infirmière devait être au comble de l’incompréhension en assistant non seulement à une scène qu’elle n’aurait certainement pas eu envie de voir, mais en plus en devant affronter du regard à la fois cette scène et celle d’un chien surexcité ayant vomi partout au sol. Pas la peine d’expliquer quoi que ce soit, la scène parle clairement d’elle-même.
Klaus admire le détachement dont la professionnelle de santé parvient à prendre la parole. Elle a le rouge au joue, et Klaus ne sait pas trop si elle est choquée, embarrassée, en colère ou amusée. C’est l’agitation de l’électrocardiogramme qui l’a alertée. Ah oui, merde. Quand elle suggère qu’ils auraient pu débrancher les machines, Klaus est confus… ils ont le droit de faire ça.
« OK, promis. » Il l’observe un instant. « Dites, vous direz rien, pour le chien et pour… On va tout nettoyer, promis ! C’est Nouvel An, ce serait trop triste pas vrai ? Et puis en plus on va se marier… »
L’infirmière ne semble pas particulièrement intéressé par ce qu’il raconte, Klaus est bien incapable de deviner ce qu’elle peut bien penser, en l’occurrence. Peut-être qu’elle-même ne le sait pas, ou peut-être que c’est lui qui n’y parvient pas, va savoir.
« Félicitations. » Elle n’a pas l’air de le penser. Klaus a presque l’impression qu’elle lui a lancé un genre de… regard noir, ou ? « Je repasse dans une heure, faites-en ce que vous voulez. »
Elle n’ajoute rien et se retourne avant de refermer la porte derrière eux. Klaus est un peu circonspect, ce qui est sûr, c’est que toute envie lui est passée, à présent…
« Euh… ça s’est bien passé ? » suggère-t-il avant de ne pouvoir s’empêcher d’éclater de rire face à l’absurdité de la situation. « Tu savais qu’on pouvait débrancher les appareils, toi ? Ou elle dit ça parce qu’elle espère secrètement me tuer », suggère-t-il en se marrant. « T’embête surtout pas, je vais tout nettoyer, d’accord ? »
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Mutt H. Jones
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▿ Date de naissance : 08/07/1995
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Mutt était rouge de honte face à cette situation et il espérait sincèrement qu'elle ne le vire pas, lui et son chien avec un grand coup de pied au cul. Il y eut un moment de flottement. Klaus prit le relais et l'infirmière leur laisse une heure pour rétablir la situation. Ouais ça faisait short et il avait pas envie de se tirer si tôt un soir pareil.
Elle a l'air froide avec Klaus. Mutt essaye de ne pas calculer. c'était du passé, ils ne devaient pas revenir dessus. Quand elle referme la porte, il soupire en laissant retomber son front contre le matelas. En étant encore à moitié planqué derrière le lit. Il se redresse et finit de refermer son pantalon en se rhabillant un peu. D'accord l'hilarité de Klaus, le fait rire aussi à la suite, bien qu'il ait encore les joues rouges de la situation. " J'en sais rien Klaus..." Lui avoue-t-il ne voulant pas remettre le sujet sur le tapis.
Il fait le tour du lit et grimace en regardant les dégâts sur le sol. Alors que le chien revient à ses pieds en remuant de la queue. Klaus lui dit qu'il va ramasser. Mutt se secoue la tête. " T'es censé te reposer. Dis pas de connerie je m'en occupe. " Il se rappelle alors de leur discussion. " Et je sais ce qu'on a dit... Mais t'es convalescent, abuse pas... " Non, il avait bien entendu ce que Klaus avait dit mais Mutt ne voulait pas qu'il se tape la merde ambiante. Il se tourna vers le chiot et l'attrapa pour le soulever en le tenant les bras tendus. Le chien protesta mais il lui répondit: " Toi j'aurai du te laisser à Ben ! "
Il alla vers le sanitaire et passa son museau et ses pâtes à l'eau. Le chien n'était pas content bien entendu. " T'avais qu'a bien te tenir. " Il l'essuie, l'embarque sous son bras pour le ramener à Klaus. Il le laisse sur le lit " Tiens occupe toi de la terreur pendant que je ramasse. Ça m'évitera de courir après. " Il retourne aux sanitaires pour trouver des papiers pour essuyer toute la merde. Il continua de parler à Klaus. " Avec tout ça on peut dire adieu à notre repas. Après on peut toujours commander. " Il lève la tête. " Ou alors... On se tape une petite escapade rapidos dans le quartier et pas du tout responsable pour palier à ce petit soucis. " Il fait de petits yeux en fixant Klaus. " Mais comme nous sommes maintenant tous les deux des adultes responsables qui vont bientôt se marier, ça ne serait pas... Bien ? " Il pouffe de rire. " Ouais... Okay... Ce que j'en dis c'est que je peux te conduire jusqu'au bout du monde avec un fauteuil roulant, un bon plaid pour te tenir au chaud... C'est moins glam que le tour en moto mais je suis sûr que ça à son charme. Et on évitera l'infirmière revêche. En fait... " Il retourne aux sanitaires pour jeter les papiers et continue en se lavant les mains et en disant bien fort." Je crois qu'elle doit être jalouse de ta bague. Ça fera faire un tour à Indy, toi... " Il revient. " Tu pourras prendre l'air et je te passerai une clope et... Ça nous fera du bien ? " Il s'assit sur le lit. " T'en penses quoi ? Elle a dit qu on pouvait te débrancher de toute manière... "
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Klaus hausse les épaules quand Mutt lui fait remarquer qu’il est sensé se reposer… Oui bon, peut-être, mais il n’était pas exactement en train de se reposer, là, tout de suite… Il a pas juste envie de rester cloué à ce fichu lit pendant que son fiancé (il va le répéter souvent, ça, il adore la sonorité de ce mot : fiancé) se tape tout le boulot. C’est leur chien à tous les deux, leur inconséquence à tous les deux, c’est bien normal qu’ils se partagent les tâches, pas vrai ? Mais Mutt ne voudra rien entendre, et ça Klaus le sait déjà. Le chiot tente mollement de protester quand Mutt s’en saisit. C’est vrai que ça aurait peut-être été mieux de le laisser à Ben mais… très franchement ? Il regrette pas qu’il soit là. Vomi mis à part, sa présence lui donne naturellement le sourire et lui fait du bien : il trouverait dommage de s’en priver, en ce qui le concerne.
Une fois le cabot nettoyé, c’est Klaus qui le garde le temps que Mutt nettoie, ce qui est certainement la corvée la plus mignonne de la création. Klaus ne peut que couvrir le petit Indy de caresses. C’est évident qu’il ne peut être qu’un maître hyper-laxiste : il serait clairement capable de tout accorder à cette petite boule de poils qui le fait sérieusement craquer, et qui le fera sans doute toujours craquer, au passage. Ouais, leur dîner est fichu, mais ça, à la limite, c’est pas la fin du monde.
Puis Mutt a une idée, une idée évidemment particulièrement irresponsable, mais après tout, à ce stade, qui est-ce que ça surprend encore ? Je vous le donne en mille, personnes. Oui, ils sont peut-être proches de se marier, mais pour le côté adultes responsables, on repassera, clairement. C’est sûr que c’est techniquement pas la chose à faire mais au pire… Ils s’en fichent ? Bien sûr qu’ils s’en fichent ! C’est Nouvel An ! Forcément qu’ils ont l’intention de fêter ça dignement, c’est même plutôt normal, pas vrai ?
« C’est vrai qu’elle a dit qu’on pouvait me débrancher », confirme Klaus avec un haussement d’épaules trop appuyé pour être honnête alors que Mutt s’assied sur le lit. Prendre l’air, savourer une bonne clope, c’est un programme auquel Klaus se voit difficilement dire non. Klaus se rapproche de Mutt pour enrouler ses bras autour de lui et déposer un baiser au creux de son cou. « Tu sais ce que j’aimerais ? Voir un feu d’artifices ! Doit bien y en avoir quelque part dans cette fichue ville, pas, vrai ? » Nouveau baiser. « Toi, moi, Indy, l’air frais, un bon burger, une bonne clope et des lumières plein le ciel, dis-moi pas que ce serait pas le meilleur Nouvel An de tous les temps. »
Beaucoup plus sexy que de rester enfermé dans une chambre d’hôpital, ça c’est sûr. Puis il gérerait plus tard, quand on s’inquiéterait d’où il avait disparu. C’était le réveillon, ils auraient déjà à gérer plein de gars bourrés à l’hôpital, c’est pas le fait qu’ils allaient prendre l’air qui allait les alarmer, pas vrai ?
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Mutt H. Jones
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On ne perdait pas de temps pour de nouvelles conneries hein ? Surtout pas avec ces deux là. Et bien entendu, il n'en fallu pas plus à Mutt pour élaborer dans sa tête un nouveau plan de soirée, aussi brillant que catastrophique. - oui oui avec ces deux là, c'est possible. - Sortir Klaus pouvait potentiellement être dangereux, dans le sens que si les médecins ont décidé de le garder en observation tout ce temps, c'était pour de bonnes raisons.
Mais au diable d'être raisonnable ! Et bien entendu, Klaus n'était clairement pas mieux là dessus. Malgré leur différence, ce qui les avait autant rassemblé aussi, était leur ressemblance remarquable. Mutt revint près de Klaus sur le lit, alors que celui-ci répéta la mauvaise excuse toute trouvée, comme si c'était leur porte de sortie. Klaus glisse ses bras autour de lui pour ensuite venir glisser son visage dans le creux de son cou. Notre garçon lui rend son étreinte et prend le temps de profiter de sa présence. Il glisse ses doigts dans les cheveux de Klaus, fermant les yeux. Le contact de ses lèvres sur sa peau le fait frissonner. Il s'imagine déjà la soirée alors que Klaus lui souffle ce qu'il aimerait faire ce soir. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres. C'était dans ces moments là qu'il se rendait compte à quel point il était dingue de lui. Des sentiments qu'il n'avait jamais éprouvé aussi fort pour quelqu'un. Il resserre ses bras autour de Klaus pour le caler contre lui.
" C'est tentant... terriblement tentant... " Il l'embrasse sur la tempe, capte le regard de Klaus, glisse une main sur sa joue. " ... Hummm... Okay... On y va ! Je ne peux rien refuser à mon fiancé ! Tu le sais ! et... On devrait se dépêcher d'ailleurs ! Par contre, tu sors couvert ! "
Mutt appuie ses lèvres avec force sur celle de Klaus avant de se relever. Il attrape son sac, sort des affaires à Klaus.
" Une occasion pour enfiler mon pull que je t'ai ramené, il tient super chaud tu vas voir. " Il laisse Klaus s'enfiler quelques affaires rapidement. Mutt retourne ensuite près de Klaus, prend son bonnet qu'il enfonce sur la tête de Klaus. " J'ai pas envie que tu prennes froid. Je vais chercher un fauteuil, je vais te caler confortablement et bien au chaud et... " Il sourit largement, glisse ses bras autour de Klaus pour lui donner une étreinte tout en l'embrassant sur les lèvres. " Bien... Je reviens... Et Indy... On le planquera sous une couverture sur tes genoux. " Il file a toute allure vers le couloir, fait attention qu'il n'y ait personne en vu, trouve un fauteuil abandonné dans un coin, se dépêche à revenir avec pour rentrer dans la chambre et faire face à Klaus.
" Le carrosse de monsieur est arrivé ! Vous pouvez prendre place ! " Dit-il mutin. Il laisse Klaus s'installer. Il attrape une couverture pour la glisser sur ses genoux, embarque le chiot qu'il donne à Klaus. " On le planque le temps de descendre, on le sortira une fois dehors. " Mutt reprend quelques affaires dans son sac à dos. Enfile sa veste, met le sac sur son dos. " Tout est paré au décollage ? J'ai l'impression qu'on part pour une mission hyper importante là ! Vas y ! Tu peux te débrancher ... Par contre les perfs... Ca serait mieux qu'on les embarque non ? Je suis pas toubib, j'en sais rien moi... "
Est-ce que tout ca sonnait comme une vaste blague ? Clairement ? OUI !
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I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
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Mutt était passé à l’appartement pour récupérer quelques trucs pour Klaus pour passer un nouvel an plutôt sympathique. Ils en avaient tous les deux besoins et même s’ils allaient le passer à l’hôpital, Mutt ne voulait pas que ca se passe dans une mauvaise humeur et il voulait se rattraper quant à Noël… Parce que même si Klaus avait un discours parfois incohérent depuis qu’il était réveillé, Mutt gardait en mémoire dans son cœur et dans son esprit, un Noël pas franchement folichon. 
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