« Qu’est-ce que je disais ! » s’exclame Klaus avec la plus grande fierté quand Peter lui-même admet qu’il a plutôt bon goût.
Bon, il est à peu près sûr que ses propos ne sont pas tout à fait honnête, mais en ce qui le concerne, ça lui convient très bien que de se l’imaginer, en réalité. Pas grave, Peter a su exactement comment se mettre Klaus Hargreeves dans la poche, et ça fonctionne à la perfection. Enfin, ça ne règle pas vraiment la question de la chemise. Bon, en vrai, ils peuvent effectivement la laisser, ils s’en fichent, mais Klaus a bien envie de la garder pour lui, lui. Le côté déchiré, il trouve que ça donne un style intéressant – si, sérieusement.
« Ouais, c’est pour ça qu’il faut toujours laver les fringues qu’on vient d’acheter », confirme Klaus, goguenard, qui a du mal à ne pas céder à son tour à l’envie de rire alors que Mutt, de son côté, a de plus en plus de mal à se contenir… Il faut dire qu’avec eux, le respect pour ces pauvres fringues est déjà mort et enterré, très clairement. « Et non, tu m’offres rien, c’est pas la peine », répond Klaus avec un large sourire. « Je suis sérieux, Mutty », ajoute-t-il du même ton que son petit ami avait ajouté à son adresse.
Même s’il apprécie toujours les petites attentions de Mutt à son égard, en revanche, il n’estime pas que celle-ci soit forcément nécessaire. Et en plus, il a fait une fixette précise sur cette chemise justement parce qu’elle est déchirée. On ne va pas affirmer que c’est spécialement logique, mais quoi qu’il en soit, c’est bel et bien le cas, donc les trucs neufs peuvent bien attendre, à côté de ça, ils n’auraient définitivement pas le même charme.
Avant de s’intéresser au jean que porte encore Peter. Le regard de Klaus aussi se tourne tout naturellement vers le postérieur de Peter, qu’il reluque éventuellement un peu trop longtemps. Mais eh, c’est bien la preuve que ça donne précisément l’effet escompté, donc Klaus est absolument du même avis. Il faudrait vraiment qu’ils se reconvertissent dans un métier de personnal shoppers, tous les deux, en conjuguant leurs talents et entre deux parties de jambes en l’air dans les cabines des magasins, ils seraient bel et bien capables de faire de véritables merveilles.
« Grave, ils vont tous tomber par terre, ça te fait un cul du tonnerre », confirme Klaus qui, pour le coup, n’y passe pas par quatre chemins… d’un autre côté, ce n’est pas de sa faute si c’est le cas, pas vrai.
Code by Laxy
Invité
Mer 9 Mar - 16:14
an embarassing moment... feat klenry
Peter regarde l'un, puis l'autre avec interrogation. Bien sûr c'est toujours beau de voir de la complicité chez deux invidivus mais là il y avait quelque chose de bizarre. Ils se marraient pour quelque chose, quelque chose dont il ne connait pas la nature. D'où cette sensation d'incompréhension. Et heureusement, son fort intérieur lui disait de ne pas chercher a savoir. Avec le coup du téléphone, il pouvait imaginer tout et n'importe quoi entre ces deux énergumènes. C'est sur qu'a partir d'aujourd'hui, Peter ne verrait pu son meilleur ami comme avant. Pas a cause de son penchant pour Klaus, mais plutôt par ses éclats de voix un peu trop cru qui vont hanter ces nuits pour les semaines a venir.
Mutt revient avec une nouvelle chemise que Peter se presse d'enfiler parce que, marre de la dégaine d'homme de cro-magnon. Et très franchement, de son côté Peter n'est pas très convaincu. Lui qui est plutôt de style confort et tee shirt de geek. (sisi c'est un style) il était carrément hors de sa zone de confort. Et face aux compliments de Klaus et de Mutt sur son fessier... il se fit une raison et se dit que c'était lui le problème. Qu'il finira bien par s'y habituer. Il jete un œil lui aussi dans le miroir pour constater qu'effectivement, ses fesses déjà bien rebondit son d'autant plus mis en valeur. Contrairement à d'habitude avec ces jeans plutôt large qui ne laissait rien voir.
« Je suppose que si vous le dites... Bon ok je prends ! Mais d'ailleurs je ne vous ai pas demandé, vous allez vous déguiser en quoi tout les deux ? » demanda Peter en retirant ses fringues pour se rhabiller. Avoir laisser les garçons mater son boule avait comme créé une espèce de complicité, une proximité qui faisait qu'il n'était plus tant gêné de se dévoiler. Comme la bande de pote qu'ils sont désormais.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Y'en avait pas un pour rattraper l'autre, surtout quand Klaus renchérit sur le fait de laver ses fringues avant de les acheter. Mutt est obligé de mettre sa main devant la bouche pour essayer de camoufler son exclamation, ne pouvant quand même pas s'empêcher de rire à cette remarque.
Quand Klaus refuse de se prendre un truc, Mutt roule des yeux non sans un petit sourire surtout quand il fait le perroquet en répondant sur le même ton sa phrase précédente. Son sourire s'élargit un peu derrière alors qu'il baisse le nez.
" Comme tu veux. Je ne me battrai pas. " Dit-il simplement en jetant les armes. Mais hors de question par contre de prendre cette horreur arrachée. Il faut le dire...
Nos deux compères observent la nouvelle tenue de Peter et semblent convaincu. On ne soulignera pas le regard un peu trop appuyé sur les fesses, que Mutt finit par détourner avant Klaus pour éviter de foutre Peter mal à l'aise quand même. -même si c'est un peu tard pour se reprendre- Peter retourne alors se changer. Mutt croise les bras et ne va pas chercher bien loin.
" C'est pas vraiment un déguisement, je me remets mon look biker et ca ira bien. " Il regarde Klaus en haussant les sourcils tout en glissant son regard sur lui, laissant trainer la pensée, je sais que tu vas kiffer avant de sourire. C'était toujours tellement très dur de naviguer entre ses peurs et l'envie de montrer à Klaus son affection dans des lieux publics, alors il avait tendance à tout faire passer par le regard. " Je me sentirai bien et dans mon élément. " Il prend un temps, se demandant s'il doit avouer l'anecdote ou pas et dans un sourire, finit par lâcher. " Ca me changera du costume de sapin de Noël que j'ai du porter par le spectacle de fin d'année. Ma mère était aux anges, j'ai pas arrêté de pleurer, même sur scène. J'ai réussit à niquer tout le spectacle et pour info, j'avais quatre ans... En plus, il grattait, c'était infecte. Je suis traumatisé depuis... On se demande pourquoi... "
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
En quoi se déguiserait-il pour cette fameuse soirée ? Klaus n’en a pas la moindre idée, et clairement, il n’aura pas le temps d’y réfléchir… Il est loin d’imaginer à quoi ressemblerait la période à venir pour lui, mais ce qui est sûr en revanche, c’est qu’elle ne l’autoriserait pas spécialement à parader joyeusement dans une quelconque tenue excentrique. Pour l’heure, il n’est pas décidé, et il a plutôt l’intention de se décider au dernier moment.
Il aimerait bien se la jouer hyper gnan-gnan et porter une tenue assortie à celle de Mutt, mais clairement, ce serait trop flagrant, et il préférerait éviter d’entraîner une crise quelconque de la part de son petit ami. Il affiche un sourire éloquent à l’évocation du look de biker de Mutt, il n’est pas sûr qu’on puisse appeler ça un costume d’Halloween, mais ce n’est certainement pas lui qui va s’en plaindre le moins du monde, bien au contraire. Il compte même être aux premières loges pour se rincer l’œil. C’est ce qu’il se dit en tout cas, sans avoir, une fois n’est pas coutume, la moindre idée du fait qu’il n’en aura absolument pas l’occasion.
Quand Mutt évoque cette histoire de sapin de Noël, Klaus ne peut s’empêcher de se marrer largement. Il n’a aucun mal à se figurer le spectacle d’un Mutt enfant dans un ridicule costume de sapin. D’accord, l’idée d’un Mutt gamin en train de pleurer toutes les larmes de son corps, ça ne le réjouit pas, mais il faut quand même admettre qu’il y a quelque chose d’assez risible à cette scène… Oui, ça avait l’air horrible, mais quelque part, Klaus, de son côté, aurait tout donné pour que sa mère – ou son robot-mère, peu importe – lui confectionne un ridicule costume pour participer à l’un de ces innocents spectacles de fin d’année auxquels il n’a jamais assisté, même de très loin.
« Je suis sûr que t’étais adorable tout en verre avec des boules qui pendouillent de partout… Dommage qu’on puisse pas avoir de photos de cette glorieuse période de ta vie », ajoute-t-il, dont la curiosité de voir à quoi Mutt pouvait bien ressembler quand il était enfant s’avère pour le coup tout ce qu’il y a de plus sincère. « Sinon pour le costume, moi, j’en sais rien, je pense que j’improviserai sur le moment avec les moyens du bord », se contente-t-il d’affirmer avec un haussement d’épaules. « Je miserai sur quelque chose de sobre, je voudrais surtout pas vous voler la vedette », reprend-il avec un sourire au coin des lèvres. « Bon, on passe à la caisse ? »
Ils sont mignon tout les deux pensa Peter. Est-ce qu'il aurait décelé de lui même la nature de leur relation si il n'y eut pas ce fameux coup de téléphone. Il ne serait le dire. Mais ce qu'il savait, c'est que ce moment, certes, embarrassant eût le don de faire avancer d'un grand pas leur amitié. Mais surtout Mutt et l'acceptation de soi. En tout cas, Peter avait espoir de croire que cette après-midi lui permettra de s'ouvrir d'avantage. Que cette relation n'avait pas a être un secret, qu'il pouvait vivre une vie de couple lambda. Mutt avait bien trop d'angoisses. En plus d'être nombreuses, elles étaient complexes pour notre jeune Spider-Héros mais il fera toujours son possible pour soutenir son ami. Et son nouvel ami également ! Il n'y réchapperait pas.
« C'est clair, j'aurais aimé voir ça moi aussi » rigola Peter suite à la petite anecdote de Mutt. Sans méchanceté évidemment. Ils n'avaient pas de photos mais au moins, ils avaient la chance de pouvoir partager leur souvenir, bon comme mauvais. Klaus pouvait être très tendancieux dans ses propos mais c'est se qui faisait son charme il fallait bien l'admettre. « Je pense que même avec quelque chose de très sobre tu vas nous faire de l'ombre » répliqua Peter avec un petit sourire avant de répondre à l'infirmatif. Ils allaient pas s'enraciner ici après tout ! Alors ils se dirigèrent vers les caisses. Il profita d'ailleurs de ce moment précis pour les confronter : « C'était sympa de m'avoir accompagné tout ça.. Alors que vous aviez bien d'autres choses à faire. » il ne sous entend rien (a) « On se revoit à la fête alors ? »