Le souffle court, il laisse son front se poser contre celui de Klaus, avant de sourire, ses doigts glissant finalement dans sa chevelure et se glissant contre lui, il l'embrasse à pleine bouche avec intensité. Il finit par reculer doucement son visage pour regarder longuement les traits de cet homme qui a chamboulé sa vie.

" T'sais quoi ? " Lui dit-il un sourire mutin. " J'retire ce que j'ai dit. " Est-ce qu'il le ressentait vraiment à cet instant ? Est-ce qu'il ne l'avait pas toujours ressenti après tout. Il laisse planer une longue seconde, le regard brillant, les pupilles encore dilatés par l'orgasme qu'il venait de ressentir, les joues rosies par la chaleur ambiante. Son pouce glisse doucement sur la joue de Klaus. Comme s'il cherchait la meilleure façon de le dire, même s'il n'y avait pas trente-six formulations, il finit par lui souffler. " Je crois que... " Il se secoue la tête. " Non... " Il marque une nouvelle pause. " Je t'aime. " Dit-il simplement. Cette phrase s'étranglant dans le fond de sa gorge alors que des larmes lui montent aux yeux. Il prend son visage à deux mains et il lui répète avec plus de force. " Je t'aime. " Il laisse des larmes silencieuses courir le long de ses joues. " T'es tout ce que j'ai un jour attendu dans ma vie et c'est absolument dingue... Alors, je me répète Klaus mais... je ne te laisse plus jamais repartir sans m'assurer que ca ira pour toi okay ? Parce que sinon la prochaine fois, je t'en voudrai à mort, tu m'entends ? "

Il finit de glisser ses bras autour de lui, et il glisse sur le côté pour tenter de se caler dans la baignoire qui n'était pas vraiment adapter pour deux adultes s'enlaçant. Ca les rendait proche, ca les obligeait à se serrer l'un contre l'autre, c'est pas comme s'ils avaient besoin de ça de toute manière pour se retrouver collé l'un à l'autre.

C'était une douce étreinte entre deux personnes qui s'aiment plus que tout. Et Mutt se sentait incroyablement bien. Dans ses bras là, dans cet endroit à l'abris des regards. Juste eux deux. Il n'échangerait pas ce moment pour rien au monde. Il rit doucement quand Klaus lui rétorque que Mutt l'aime trop pour lui en vouloir. Il glisse un doigt sur les lèvres pour qu'il se taise. " Chuuut... Tais toi. Arrête d'avoir raison. " Dit-il un large sourire sur les lèvres.

Ses mains glissent sur sa peau, il profite de la chaleur de son corps contre le sien, et il a l'impression que le temps s'arrête. Mais il lui promet, et il lui dit qu'il ne le laisserait plus repartir. " Ca veut dire que tu vas me séquestrer à vie ? " Dit-il sur le ton de la blague. Son sourire se voile doucement car lui aussi voudrait rester comme ca pour toujours, mais il sait que c'est impossible. Mais cette fois-ci Mutt a le réflexe de se taire. Klaus lui promet qu'il l'aimerait pour toujours. Mutt voit les larmes de Klaus dans son regard, des larmes partagés. Tout en les recueillant il lui dit: " T'as traversé le pays pour moi ? T'as traversé l'espace-temps... Sans savoir ce que t'allais trouver au bout. T'avais pas besoin de me le dire tu sais. Je le savais... " Dit-il avec douceur. " Personne n'a jamais fait ca pour moi. " Il savait que l'amour de Klaus était fort, il le ressentait, et Mutt y goûtait aussi à cet amour.

Il dépose ses lèvres ensuite sur les siennes en partageant un baiser amoureux et puissant. Mutt profite ensuite des minutes suivantes à profiter de la présence de Klaus. Caresser sa peau, glisser parfois une main dans ses cheveux, l'embrasser, le câliner, se sentir proche de lui. Profitant de ce moment proche pour profiter de la présence de l'un et de l'autre. Simplement. Ils n'avaient pas besoin de parler, ils avaient besoin de se retrouver. Lorsque l'eau commence à refroidir, Mutt se redresse et invite Klaus à sortir avec lui. Un large sourire ne le quittant plus.

Il attrape une serviette pour qu'ils puissent se blottir l'un contre l'autre dedans. " On va profiter d'une bonne nuit de sommeil ? On voit ce qu'on fait demain ? " Demande-t-il en tirant Klaus contre lui avec une serviette. " Soit on part du côté des terres, soit on peut tenter de longer la côte. Tu décides ce que tu veux, tout me convient... Du moment que je suis avec toi. " Il sourit. " On s'arrêtera dans un Motel sur le bord de la route ensuite et on fera des folies de notre corps toute la nuit ! " Dit-il en riant et en attrapant ses lèvres de nouveau.

" Ouais t'as raison, c'est le meilleur plan. " Répond Mutt pragmatique. Il voit la lueur dans le regard dans Klaus et ce sourire qui le rend en retour tellement heureux lui-même. Son bonheur est communicatif. Peut être que Mutt vivait un amour fugace ou à long terme. Il ne le sait pas encore, c'est tout nouveau pour lui. Mais la force de ses émotions sont intenses, il ne peut le nier. Et il sait qu'il peut compter sur Klaus. C'est une réalité. Sa réalité. Mutt rit doucement quand il lui dit qu'il a le droit de lui dire qu'il l'aime maintenant. " Tu sais, tu pouvais me le dire quand même. " Dit-il doucement. Car c'était vrai, il aurait pu continuer de lui dire, même si à ce moment précis, ca n'était pas réciproque. De toute manière, Mutt avait bien compris par les actes de Klaus quels étaient la force de ses sentiments.

Il rend chaque baiser de Klaus dans un léger rire quand il lui répète encore et encore qu'il l'aime. " Suffit. " Dit-il en riant légèrement lorsqu'il arrive à en placer une. " Bon au lit ! " Ajoute-t-il sous un faux ton autoritaire, tout en l'emmenant dans la chambre, collé à lui en l'emprisonnant dans sa serviette.

Il le laisse tomber sur le lit pour se coucher sur lui et l'embrasser plus longuement à pleine bouche, en l'enlaçant contre lui. Il finit par tirer les couvertures pour qu'ils se nichent dans les draps l'un contre l'autre. C'est sous ces caresses et cette douce étreinte partagé, que Mutt, épuisé fini par s'endormir. La meilleure nuit qu'il a eu depuis presque une semaine.

Doucement, il revient de ses songes au petit matin. Il est le premier réveillé, mais il ne bouge pas. Klaus dans ses bras, la chaleur de son corps endormi contre le sien. Mutt le regarde longuement dormir paisiblement avant de déposer un baiser doux contre son front. Il prend son temps pour le réveiller en douceur.

" C'est l'heure de se réveiller. " Souffle-t-il tout en glissant ses doigts dans ses cheveux. " On a un week end de folie qui nous attend. " Mutt sourit. " Je pense que je n'ai pas à te demander si tu as bien dormi. " Il glisse son visage dans le creux de son cou et lui souffle près de son oreille. " J'aimerai que tous mes matins soient comme celui-là. " Il se sentait reposé, il se sentait bien, il se sentait à sa place. Il n'échangerait aucune autre nuit contre celle-ci.

Rien ne peut les faire redescendre à cet instant précis... Mutt est simplement heureux; il se sentait bien et entier. Il se sentait amoureux et connecté à cet homme qu'il aimait plus que tout. Quand Klaus propose à Mutt un petit déjeuner du feu de dieu, Mutt rit doucement et lui répond:

" On commence déjà le programme alors... Je valide ! "

Rien ne pouvait entraver leur bonheur ou presque. On toque à la porte et bruyemment. Le sourire de Mutt s'efface il regarde Klaus longuement. Son coeur commence à battre la chamade. Il sent la peur remonter en lui comme une vague déferlante mais son pragmatisme essaye de le rattraper, il dit:

" C'est p'tet juste la femme de ménage ? "

C'était la solution la plus probable. On toque de nouveau fort à la porte. Mutt se redresse rapidement et cherche ses fringues.

" Je vais ouvrir, ca doit pas être grand chose. Rhabille toi... " Lui souffle-t-il alors qu'il trouve un caleçon qu'il enfile tout en criant. " ON ARRIVE ! " Il enfile son jean et alors qu'il passe son t-shirt sur la tête, Mutt va pour entrouvrir la porte. Une sale impression dans l'estomac, il sent que ca n'est pas normal... Et il a peur.

Ca n'est pas la femme de ménage mais deux types. Il voit tout de suite leur uniforme, ce sont des flics. Mutt ravale sa panique et essaye d'avoir l'air le plus naturel possible face aux policiers.

" Bonjour Messieurs. Je peux faire quoi pour vous ? " Demande-t-il innocemment tout en finissant de mettre la seconde manche de son maillot. Les types ne laissent pas le temps à Mutt de faire quoi que ce soit, que d'une main, ils ouvrent la porte. " Hey ho ! " Proteste le jeune homme. " Vous avez un mandat au moins ? "

Il n'a rien le temps de prononcer, qu'on le plaque contre le mur et qu'il se retrouve avec des menottes. " Si j'étais toi, je me la fermerai car je peux bien t'ajouter outrage à agent... " Et Mutt comprend alors il se met à hurler. " KLAUS ! " Il se reçoit un coup derrière le crane pour le faire taire. Quelqu'un les avait vendu... Surement le type de l'accueil... Ou le mec qui lui a donné les glaçons qui c'est ? Ou un visiteur... Tout était possible. Tout ! Mais les faits étaient là... Ils étaient dans de beaux draps. Mutt essaye de se retourner pour trouver Klaus du regard mais l'un des flics le trainent dans le couloir, sans qu'il prenne le temps de ramasser ses affaires. Il n'a même pas le temps d'enfiler ses chaussures.

Et là, Mutt vit clairement une descente aux enfers quand on le traine dans les couloirs et qu'à l'accueil les gens les regardent comme si c'était la foire. Séparé de Klaus on le fout dans une voiture de flics. Mutt commence à leur hurler dessus: " Hey... Vous auriez pu me laisser récupérer mes pompes... Hey... " Un léger regard dans le retro de dégout venant de la part du flic mais il ne lui parle pas. Il ricane. Mutt a peur. Il est terrifié, ce qu'il avait toujours craint était en train de se produire. Et Klaus ? Son esprit se tournait vers lui. Encore et encore. Bien sûr qu'ils allaient les séparer et est-ce qu'un jour il le reverrait ? Mutt se met alors à pleurer. " S'il vous plait... On a rien fait de mal. Je suis un citoyen américain. J'ai des droits ! " Dit-il avec plus de force.

Qu'importe ce qu'il ferait, ce qu'il dirait, ils n'allaient pas l'écouter. On le traine ensuite vers le commissariat, il passe un interrogatoire malsain qui le fout plus bat que terre. On lui annonce ce qu'il sait depuis le début que le coït homosexuel est interdit dans l'état de New-York et on lui annonce qu'il va le payer cher. On finit par le foutre dans une cellule avec d'autres types mais Klaus n'est pas là. Pourquoi il ne l'est pas ? Il revient près des barreaux pour attraper un flic au vol et lui demande:

" Où est-ce qu'il est ? " Le type le détaille du regard, retire son bras et s'en va. Il sent qu'il a de la compassion pour lui mais sent qu'il ne peut rien faire. Et celà renvoi à Mutt toutes ces années derrière lui, où il a fait face à ce genre d'injustice sans rien faire. Il lance quand même derrière lui de manière suppliante. " S'il vous plait... Laissez moi passer mon coup de fil quand même... " Il disparaît derrière la porte.

Mutt se claque le front entre les barreaux et ferme les yeux. Ses parents n'allaient pas s'inquiéter de tout le week end car il a dit qu'il était en sortie avec des potes... Et même Mutt était assez libre de ses mouvements...

Les heures passent, il est sur le sol froid de cette cellule. Il est désespéré jusqu'à ce qu'on vienne le chercher de nouveau. A l'entente de son nom, il se jette sur ses deux pieds. C'est le flic qu'il a croisé.

" Henry Jones... Vous avez le droit à un coup de fil. " Il lui fait un signe de la tête. Mutt a les larmes aux yeux, il aurait envie de le remercier encore et encore. Alors qu'il sort à ses côtés le type continue en aparté. " Votre ami est dans une autre cellule. J'ai pu négocier pour vous, vous n'êtes pas encore majeur. " - " Et ils vont lui faire quoi ? " Il secoue la tête, il ne sait pas. " Passez votre coup de fil. Vous en avez le droit à un seul et faites le bon numéro. "

Mutt se retrouve face au téléphone, ses mains tremblent. Il allait devoir assumer plus vite que prévu mais... Il n'y avait pas 36 personnes pour le sortir de là. Il compose le numéro de la maison. Un voix familière se fait entendre.

" Allô ? " Mutt déglutit. " Papa... " Il l'entend soupirer. " Junior ? T'as une drôle de voix. " Mutt ne peut se retenir de pleurer. " Ho hooo calme toi fiston. Explique moi... " Il le sent d'un seul coup alerte. " T'énerves pas, je suis au commissariat... S'il te plait vient... Je t'expliquerait tout, mais je t'en supplie me laisse pas... " Il entend son père grogner qu'il arrive et il raccroche.

Mutt ne sait pas s'il doit se sentir soulager. On la ramène en cellule, son père arrive un quart d'heure à peine. Il marche d'un pas décidé dans le couloir, et il l'entend hurler sur les flics. Mutt se relève et quand on le sort de sa cellule, il prend littéralement son père dans ses bras.

" Excuse moi... " Indiana le recule, visiblement contrarié et en colère. Il l'observe, observe sa dégaine et hurle sur le premier flic. " Comment ca se fait qu'il n'a pas ses chaussures ? Vous vous foutez de ma gueule ? Vous allez entendre parler du pays... " Mutt a déjà vu son père dans certains états mais celui-ci lui faisait peur. Il attrape Mutt par le bras pour le faire avancer. " Allez viens... Je te sors de là. " Mutt le retient. " P'pa s'te plait... J'ai un service à te demander... Mon ami. " Le regard que lui lance son père, lui fait peur. Il regarde les flics et tire de force Mutt par le bras. " Tu vas arrêter tes conneries deux secondes. Je paye ta caution. Tu vas monter dans la voiture. " Mutt hurle mais rien n'y fait... Indiana fini par le foutre de force dans la voiture.

" Tu te tais. " Il marque une pause. Il réfléchissait. " Comment il s'appelle ton ami. " Dit-il ironiquement. " Klaus... Klaus Hargreeves. " Indiana ferme la porte de la voiture en disant. " Tu bouges pas, je reviens. "

Indiana retourne au commissariat pour régler une bonne fois pour toute cette histoire. Bien décidé à faire ce qui doit être fait. Et demande de payer la caution du certain Klaus Hargreeves. Il a quelques mots à lui dire.

Quand il se retrouve face au type, il le détaille avant de le demander à le suivre dans la rue. Indiana fouille dans ses poches pour tirer une liasse de billets et commence à compter pour le tendre au jeune homme.

" Casses toi. Loin de mon fils. J'aurai pu te laisser là, mais Mutt m'en aurait voulu à vie. "

Indiana observer le jeune homme en face de lui et il le voit accepter sans sourciller et ne veut pas de son argent. L'homme ne se sent pas bien face à cette situation. Déjà parce qu'elle vient bouleverser son quotidien. (mais n'est-il pas Indiana Jones ?) Et que sa réaction première est de protéger son fils envers et contre tout. Un sentiment naturel mais aussi sain au final. Il laisse parler le garçon, il baisse les yeux sur son argent. Même s'il ne laisse rien transparaitre (des années de pratique) il a une foule d'émotion qui le traverse.

" Ecoute mon garçon... " Lui dit il plus conciliant. Il ne veut pas non plus passer pour le méchant de service. " Ne le prend pas personnellement d'accord ? J'ai déjà du graisser la pate aux flics pour laisser un casier judiciaire à Mutt clean. Mais c'est pas l'endroit, pas le moment pour vos... opérations clandestines. Mais tu as compris que c'était le mieux à faire alors merci. " Il fourre quand même la liasse de billets dans la poche de Klaus. " Garde ça, t'en auras besoin. "

Indiana finit par se détourner du jeune homme avec un lourd poids sur les épaules, il ravale son désarroi et retourne vers la voiture. Il arrive et entre dedans. C'est limite si Mutt ne lui saute pas à la gorge.

" Il est où ? "

Indiana soupire mais ne répond pas, il préfère mettre en marche la voiture. Mutt le fixe du regard et se secoue la tête, paumé et sur le qui vive.

" Il est où bordel ? Reponds moi... Ils lui ont fait un truc, ils... "

Indiana se tourne vers Mutt en faisant un signe négatif de la tête et lui explique.

" Il est sorti, il va bien. Mais tu ne le reverras plus. "

Les larmes montent dans les yeux de Mutt et il observe Indiana, le coeur se brisant doucement, et avec cette envie de hurler. C'est ce qu'il fait d'ailleurs en attrapant le bras de la veste de son père. Mutt tremble, l'émotion de sa voix est terrible.

" T'as fait quoi ? Mais t'as fait quoi bordel ? " - " Mutt... " Essaye Indiana. " Mais t'es un enfoiré... " - " ARRÊTE TES CONNERIES DEUX SECONDES BORDEL ! " Mutt se tait, mais il ne peut s'empêcher de pleurer. Indiana montre le commissariat. " Ca c'est rien. C'est rien mon fils... La prochaine fois, ca sera pire... Tu comprends ? " Mutt se secoue vivement la tête et grimace en regardant Indiana avec dédain. " T'es qu'une ordure. J'te déteste... " Et il sort de la voiture en trombe. Indiana n'a pas le temps de le retenir. Il se contente d'hurler la portière ouverte avant de finir par remettre le frein à main et à sortir à la suite de celui-ci. Il connait son gosse, il n'entendra pas raison.

Mutt remonte la rue, le souffle court, en panique totale. Il cherche un visage familier sur toutes les têtes qui passent devant lui. Il a peur, car ca ne pouvait pas se terminer comme ça. Ils avaient toute la vie devant eux... Il tire sur le bras d'un type... Non ca n'est pas Klaus... Il a besoin de lui, de le retrouver ici et maintenant. Il entend et voit son père qui le retrouve. Mutt reprend sa course, il ne veut pas qu'il le rattrape. Il s'en fout des conséquences... Il veut juste le retrouver.

Et c'est contre toute attente qu'il le voit prêt à grimper dans un bus à un arrêt. Mutt se met à courir à toute allure et passe sa main pour arrêter la fermeture de la porte. " Excusez moi... " Souffle-t-il à l'intention de l'homme. Il grimpe ensuite rapidement, cherchant le visage qu'il aime tant. Et il le voit. Le bus démarre, Mutt remonte l'allée et arrive vers lui, qu'importe les regards, il a besoin de lui alors il arrive à sa hauteur, il ne le laisse pas parler et l'attrape par le col. " T'as traversé le pays pour moi et là, t'es prêt à te barrer à la moindre difficulté ? " Qu'importe les regards, il pose ses lèvres sur les siennes rapidement, glisse ses mains sur son visage. " Cette fois, c'est moi qui vient te rechercher. Tu m'as fait une promesse, t'as intérêt à la tenir Klaus Hargreeves... Je t'aime bordel. Je t'aime plus que tout et si on doit s'enfuir, c'est maintenant. "