[Terminé] All I want for christmas is you ! (Klenry)
Mutt H. Jones
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 08/07/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Noël était là et Mutt était comme un enfant. Celà faisait deux ans qu'il n'avait pas célébré Noël alors cette année, il allait se faire plaisir avec Klaus. -même si une partie de ses économies s'étaient envolé à cause d'une de ses gaffes.- Mutt n'était pas le cuistot du quartier, avait commandé une dinde et des menus que proposaient le commerçant du coin, histoire qu'ils aient un repas adéquates. -les macaronis au fromage pour le soir de Noël, c'était too much quand même-
Il avait profité de sa journée pour tout préparer et se préparer par la même occasion. Il était passé chez le coiffeur pour réajuster ses cheveux qui avaient repoussés assez pour se permettre de tout égaliser. Le barbier. Il était habillé pour l'occasion. Une sorte de costume décontracté mais assez classe pour faire tourner la tête de Klaus. Il ne voulait pas faire les choses à moitié surtout avec ce qu'il prévoyait.
Il avait envie de montrer à Klaus en commençant bientôt cette nouvelle année qu'il voulait qu'il fasse partie de sa vie. Il le voulait sincèrement et en cherchant quoi lui faire comme plus beau cadeau de Noël, il s'était dit que faire une demande officielle serait la plus belle aux yeux de son autre. D'abord, il s'était renseigner pour savoir si ca se faisait et il se rendit compte qu'à cette époque, les mentalités en matière de mariage n'était pas les mêmes. Mutt se dit qu'ils devaient en profiter. Alors oui, peut être qu'il se mettait un peu la pression au final... Mais il ne voulait pas faire tout capoter.
Concernant la taille de la bague, ca avait été relativement simple vu que Klaus avait un paquet de bague à la maison. Il en avait piqué une pour la journée et avait trouvé de quoi faire quelque chose à sa taille. Mutt mit du temps avant de choisir le bon bijou. Et il n'avait pas pris le temps de demander à qui que ce soit car il n'osait pas encore demander aux gens.
Au final, il avait trouvé une bague parfaite pour Klaus, avec quelque chose dans ses moyens mais qui était loin d'être une babiole. Un beau bijou avec une belle bague. Bon, d'accord, Mutt se demanda si ca ne faisait pas féminin, mais en repensant à son petit ami, il s'en foutrait royalement. Et plus c'était clinquant mieux c'était en plus.
La journée arriva vers la fin, Mutt avait embarqué le repas en passant dans des sacs de courses. Il était prêt apprêté et... nerveux. Il ne sait pas ce que Klaus avait fait de sa journée, mais dans leur idée, ils devaient se faire des surprises pour ce réveillon de Noël. Mutt s'étant promis d'aller chercher le repas sur son retour.
Il grimpe au second étage et passe la porte de l'ascenseur, il remonte le couloir jusqu'à chez lui, dépose un sac pour farfouiller dans la poche de sa veste avant d'ouvrir la porte et la pousser.
" Klaus ? T'es là ? " Questionne-t-il mais il fait noir, l'appart est vide.
Il allume d'un coup de coude le salon et va déposer ses sacs dans la cuisine. Mutt se frotte les mains. Il allait pouvoir préparer la table et mettre à réchauffer le repas. Tout ça en essayant de ne pas se tâcher. Il s'affaire donc. Vide les sacs, met les plats au chaud.
Nappe de Noël et toutes les décorations qui vont avec, Mutt prend son temps pour que tout soit parfait. Quelques petites bougies pour rendre le tout plus cosy. Sa main triture alors la boite dans sa poche, il la sort et souffle longuement de manière nerveuse. Est-ce qu'il devait lui mettre d'emblée ou attendre plus tard ? Il entend la porte s'ouvrir, Mutt se dépêche de ranger la boite dans sa poche. Un large sourire s'affiche sur son visage.
" T'en as mis du temps... " Dit-il plus sur un air taquin.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Klaus est absolument surexcité, un véritable gamin. Il faut dire qu’avant ce jour, la perspective de fêter Noël était au mieux fun, au pire absolument barbante, quand il fallait réveillonner autour d’une table au bout de laquelle trônait l’indéridable Reginald. Non, il a vraiment l’impression que c’est la première fois qu’il va fêter Noël pour de vrai, et ça, ça le rend plus heureux que jamais. Une soirée avec Mutt ne peut dans tous les cas être qu’une soirée réussie, mais l’idée qu’ils célèbrent ensemble, se fassent des cadeaux disproportionnés, se mangent un vrai gueuleton, se soulent au champagne, beuglent des chants de Noël et s’envoient en l’air sous le gui (ou ailleurs), ça le rend tout joyeux, si bien que ses idées noires et ses crises de manque, pourtant nombreuses et régulières lui semblent loin, loin derrière.
Il s’est déniché pour l’occasion une robe à paillette de toute beauté (quoi ?), s’est verni les ongles aux couleurs de Noël et a trouvé sur son chemin un chapeau de Santa Klaus pour couronner le tout. Bref, il se sent parfaitement de taille à tourner la tête de Mutt tout au long de cette soirée qu’il veut absolument épique. Sa plus grande fierté, cependant, ce n’est pas tant la tenue qu’il arbore avec un aplomb magnifique, mais la petite chose adorable et toute menue qu’il tient dans ses bras, un petit Saint-Bernard (qui à l’évidence ne le restera pas longtemps) et qui a eu le temps de faire fondre son cœur une bonne dizaine de fois durant le trajet qui le ramenait à l’appartement. Certes, c’est pas mal de se consulter avant de prendre un chien, normalement, mais Klaus est absolument convaincu que Mutt va être absolument dingue de son cadeau.
Une fois sur le palier (depuis lequel il peut déjà sentir une délicieuse odeur de plats cuisinés – ils vont se régaler, ça ne fait pas un pli). Il s’arrête le temps de caser le Saint-Bernard dans une grosse boîte en carton décorée qu’il a achetée exprès pour l’effet de surprise. Une fois à l’intérieur, il pose la boîte au sol et est rapidement accueilli par Mutt, qui le chambre gentiment, ce qui élargit le sourire déjà bien large de Klaus. Peu intéressé par son faux reproche, il l’observe de haut en bas.
« Bordel ce que t’es sexy », dit-il en guise de seules réponses avant d’enrouler ses bras autour de son cou et de venir déposer un long baiser sur les lèvres de Mutt. « Et la table est trop belle, et ça sent trop bon. » Et il est trop heureux, aussi. Dans un moment comme celui-là, il aurait envie d’arrêter le temps sur « pause » pour pouvoir en profiter éternellement. Il se sent diablement bien, mieux que jamais, même, envahi du sentiment si agréable que rien au monde, jamais, ne serait susceptible de l’atteindre. « J’ai un peu de retard, d’accord, mais j’ai une excellente exc… woooh ! »
Impatient, le Saint-Bernard s’est échappé de sa boîte, et le chiot s’est précipité entre leurs jambes à tous les deux en jappant de la manière la plus mignonne qu’on puisse imaginer.
« Bon ben on oublie la surprise », se marre Klaus en se baissant pour récupérer le chiot entre ses bras et le tendre en direction de Mutt. « Joyeux Noël, Mutty ! »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Klaus ne tarde pas à arriver. Mutt fait volte face dans un sourire et le détaille du regard dans une tenue que lui seul arrive à porter et qui lui va terriblement bien. Enfin aux yeux de Mutt en tout cas. Il le voit s'approcher et lui fait un commentaire sur sa propre tenue. Alors que Klaus passe ses bras autour de ses épaules, Mutt glisse ses mains à sa taille pour le ramener contre lui.
" Tu sais que j'aurai envie de te manger avant le repas en lui même ? Tu fais de l'ombre à la dinde de Noël là tout de suite, t'as pas honte ? " Dit-il en le chambrant un peu.
Il répond à ses baisers. Il n'en veut pas à Klaus d'être un peu en retard, ca lui avait permis de tout finir de mettre en place. Oui, ils allaient passer une merveilleuse fête de Noël. Une fête qu'ils n'oublieront pas. -ca c'est le cas de le dire. - Sur le coup, Mutt sursauta un peu quand il vit une boule de poils débarquer jusqu'à eux.
Simplement parce qu'il ne s'attendait pas à avoir un chiot débouler comme ça de la boite que Klaus avait laissé plus loin. Il regarda alors Klaus le bouche entrouverte et comprit que c'était son cadeau de Noël. Mutt avait toujours voulu avoir un chien mais sa mère ne lui en a jamais donné l'occasion d'en avoir un à lui. Et Mutt n'y avait plus pensé en grandissant.
Sur le coup il ne dit rien, ce qui peut porter à confusion et peut être mal interprété, mais il prenait le temps d'encaisser la surprise.
" Ho mais Klaus... "
Il se baisse alors que le chiot monte dans ses bras et lui lèche le visage. Mutt ne peut décidément pas se retenir et se met à pleurer. Il garde le chien dans ses bras et se redresse, la boule de poils continuant de lui lécher le visage. " Mais il est adorable... " Mutt le serre dans ses bras avant de se tourner vers Klaus et de l'embrasser longuement pour lui dire merci.
" Tu es adorable. Merci. "
Il passe son bras libre autour de Klaus et le ramène vers lui, et continue de pleurer avec un léger rire d'une émotion qu'il n'arrive pas à contenir.
" Je t'aime... Et j'ai l'air idiot de pleurer comme ça... "
Il se recule un peu et baisse ses yeux sur le chiot.
" Il faut lui donner un nom, hein ? " Il éclate de rire, faisant couler des larmes encore prisent au pièges dans le coin de ses yeux avant de lui sortir son idée. " Je l'appellerai bien Indy. Parce que ca lui va bien et de deux, histoire de faire chier l'ancêtre. Il est pas là, il assume... " Il caresse la tête du chiot. " Ca te va Indy hein ? Il a l'air content... Il remue la queue... " Il rit. " Ouais en fait il remue la queue depuis tout à l'heure, donc je sais pas si c'est un gage d'appréciation de sa part. "
Il sent alors un liquide chaud se rependre sur sa chemise. Mutt écarte le chiot et remarque qu'il est littéralement en train d'uriner sur lui. Il le tient alors à bout de bras, en prenant un air étonné.
" Ho merde... " D'accord ses efforts pour être bien sapé venaient de partir en éclat, mais bon, c'est pas comme s'il allait rester habillé jusqu'au bout de la soirée. Il commence à avoir un sourire et se met à rire. " Bon est-ce qu'on peut dire qu'Indy en pisse de joie ? Ou est-ce qu'il marque son territoire sur ma personne ? Allez zou ! " Il pose le chien par terre pour qu'il fasse le tour de l'appartement pendant que Mutt regarde l'étendu des dégâts.
Moses.
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« Pas une seule seconde », avait répondu Klaus avec un sourire ce qu’il y a de plus malicieux au moment d’entendre Mutt lui assurer qu’il avait bien envie de le manger avant même le dîner.
Ce serait bien dommage compte tenu du fait que le fumet qui s’en dégageait lui donnait l’eau à la bouche, n’empêche que Klaus, parce qu’il se connaît, et parce qu’il les connaît, sait pertinemment qu’ils ne sauront pas attendre longtemps avant de se sauter littéralement dessus. En même temps, si le réveillon de Noël n’est pas un excellent prétexte à cela, qu’est-ce qui pourrait bien l’être, pas vrai ? Klaus aurait envie d’embrasser ses lèvres encore et encore, quitte à oublier de respirer, mais il est interrompu dans son intention par le pauvre chiot qui n’avait clairement pas envie d’attendre qu’ils aient fini de se peloter pour signaler son existence.
Bon, c’est l’instant de vérité. Klaus sait bien qu’il y a de petites chances pour que Mutt le trouve complètement inconscient d’avoir ainsi pris un chien sans le consulter, alors que forcément, ça demande du temps, de l’entretien, blablabla, et qu’ils vivent dans un petit appartement par-dessus le marché. Mais Klaus compte sur le fait que Mutt sera incapable de résister à cette charmante petite bouille, comme lui-même a totalement fondu quand cette petite chose a remué la queue devant lui au refuge, avant de lui lécher le bout du nez quand il l’avait pris dans ses bras. Le long silence qui suit cette découverte laisse présumer tout et n’importe quoi à Klaus. Est-ce qu’il est content, en colère ? Mais finalement, alors que la charmante boule de poil vient le couvrir d’affection, Klaus sait immédiatement que c’est gagné.
« Tes baisers ont un goût de bave de chien, maintenant », se marre joyeusement Klaus après que Mutt l’ait remercié de son cadeau.
Ah ça, c’est sûr, Klaus n’est pas peu fier de son petit effet. Et quand il voit des larmes briller au coin de ses yeux, encore davantage. C’est pas qu’il a envie de le faire pleurer, bien sûr que non, n’allez pas croire une chose pareille, mais ça lui fait plaisir de le voir vraiment heureux, et surtout, il sent que Mutt aime déjà cette petite boule de poils autant que lui. C’était pile ce qu’il leur manquait : un toutou pour les couvrir de toute l’affection qu’ils s’accordent déjà non-stop quand ils sont entre eux, certes.
« Indy, ça lui va bien », confirme Klaus avec enthousiasme. Il veut ajouter quelque chose mais c’est ce moment qu’Indy choisit pour exprimer sa joie de façon tout à fait charmante, en lui pissant littéralement dessus. « Il est vraiment, vraiment content de te rencontrer », se marre Klaus, dont la très bonne humeur ne saurait certainement pas être entachée par quelques gouttes d’urine canine. « C’est dommage pour ton joli costume, t’étais vraiment, vraiment canon dedans. Mais va te changer et prendre une douche, je surveille le repas pendant ce temps-là, et promis, je fais rien cramer. Je te rejoindrai bien mais je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, ajoute-t-il avec un sourire malicieux. Au pire, te rhabilles pas après la douche, ça te fera gagner du temps. Et moi, pendant ce temps… » Il se penche sur Indy pour le couvrir de caresses. « Je vais en profiter pour gagater devant Indy et lui rappeler que c’est moi qu’il préfère. »
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Bon se faire pisser dessus par un chien n'était pas prévu au programme mais il y avait pire, et ils avaient vécu pire. Cela rendit la situation plutôt comique au final. Mutt rit doucement aux remarques de Klaus.
" Je suis sûr tu l'as éduqué pour... Comme ça je me dessape plus rapidement. Et je proteste... Il me préfère moi ! " Il recule en allant vers la salle de bain en déboutonnant les premiers boutons de sa chemise d'un air qui voulait tout dire. Il arriva dans la salle de bain et finit de la retirer en la jetant dans le panier à linge sale. Un large sourire sur les lèvres ne le quittant pas. Avant de retirer ses affaires, il ne peut s'empêcher de glisser ses mains dans ses poches et trouve la boite avec le bijoux. Il soupire longuement en jouant avec l'écrin. Il allait attendre un peu avant de faire la surprise. Que la soirée soit bien entamée et après le repas non ?
Il revint à lui en se secouant la tête et décide de ne pas rester longtemps sous la douche. Ils avaient un repas sur le feu et Mutt voulait profiter un minimum de la soirée, bien qu'il savait fort bien qu'ils allaient finir vite à faire tourner les choses plus intimement. Il finit de repasser dans le salon, en regardant Klaus de coin, avec une simple serviette autour de la taille. Il n'attend pas d'arriver dans la chambre pour tirer dessus et la faire tomber largement devant ses yeux en dévoilant ses fesses. Oui, c'était de la provocation pure et dure. C'était limite un jeu entre eux à ce stade et à celui qui allait craquer le premier. Il se tapote une fesse comme une invitation.
" Si tu la veux celle-là, viens la chercher ! " Ajoute-t-il ouvertement un regard malicieux. " Pour ton information, la chasse est de nouveau ouverte ! " Lance-t-il en sous-entendu, qu'il s'était remis de leur aventure anniversaire depuis peu normalement.
Il arrive dans la chambre en riant doucement, et se choisi de nouvelles fringues pour la soirée. Il lui restait quand même de quoi rester BCBG. Bon, il pouvait s'attendre à tout de Klaus à cet instant et voir s'il savait tenir si bien que ça ses provocations. A moins qu'Indy ait finit par accaparer toute son attention...
Moses.
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Heureusement, l’incapacité du pauvre petit Saint-Bernard à se retenir n’a pas l’air d’entacher la bonne humeur de Mutt, et c’est tant mieux, parce qu’un petit chiot dans un appartement (qui ne resterait pas un petit chiot longtemps), c’est sûr qu’il va leur en faire voir des vertes et des pas mûres, donc autant qu’ils soient mis au parfum tout de suite. Et en parlant de parfum, c’est sûr que pour le coup, Mutt a tout intérêt à se doucher et à éventuellement se changer. Klaus affiche un large sourire qui veut dire « je ne dirai rien » quand Mutt suggère qu’il l’a éduqué dans ce but… non, mais il garde cette idée à l’esprit.
Pendant que Mutt se dirige vers la salle de bain, Klaus lui se rend vers la cuisine pour contempler le plat en train de cuire dans le four, et qui est en train de lui mettre l’eau à la bouche avant de reporter son attention sur le petit Indy, qui ne cessait d’en réclamer encore davantage. Quand Mutt sort de la salle de bain, Klaus est installé sur le canapé, Indt sur ses genoux. Un sourire orne le coin de ses lèvres en constatant que Mutt reparaît dans le salon avec seulement une serviette autour de la taille, en pure provocation, autant le dire. Bien sûr, il ne manque pas de profiter du spectacle. En même temps, c’est clair que Mutt le cherche. Et pas qu’un peu. Quand il retire ostensiblement sa serviette, dévoilant son charmant postérieur, forcément que Klaus a envie de craquer. Juste pour le jeu, Klaus a très envie de rester sur le canapé, comme si de rien n’était. Mais non, il ne sait pas résister. Oui, peut-être qu’ils pourraient au moins attendre d’avoir mangé avant de sauter l’un sur l’autre comme ils le font, mais croire qu’ils sont capables de ça, c’est bien mal les connaître. Quoi ? Il n’est qu’un homme après tout ! Il ne peut pas s’empêcher de faire quoi que ce soit.
Alors, plutôt que de rester tranquillement dans le canapé, il ne résiste pas à l’appel pas du tout subtil de Mutt et ne tarde pas à venir le rejoindre dans la chambre. Ce dernier était en train de choisir sa nouvelle tenue.
« Te dépêche donc pas autant de te rhabiller », dit-il en arrivant dans son dos avant de déposer un baiser au creux de son cou. Ses doigts viennent glisser le long de ses épaules, les masse avec douceur et sensualité, avant de laisser ses doigts s’attarder sur l’avant de son corps. Son torse tout d’abord, avant de descendre finalement plus bas. « On a combien de temps avant que le dîner soit prêt ? Je serais pas contre un petit apéro », dit-il avec malice à son oreille avant de venir mordiller doucement le lobe de son oreille.
On remplace une addiction par une autre. Ce soir, ils ne patienteront pas en attendant le début du repas en trinquant au champagne, mais ça ne veut certainement pas dire qu’ils ne peuvent pas en profiter d’une autre manière.
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« Attends, attends… » Il s’arrête brusquement. Bon, ok, y a un truc qui va pas, il a l’impression qu’il a de la fièvre ou un truc du genre ? Sa poitrine lui fait putain de mal, là, il s’agirait pas d’en faire tout un plat, mais. « Ça va pas trop bien là, désolée… », s’excuse-t-il en décidant finalement de se retirer et de s’écarter. « C’est rien, je vais me chercher un verre d’eau, ça va le faire. » Il dépose un baiser entre les omoplates de Mutt. « Bouge pas, je reviens… »
Il se traîne jusqu’à la cuisine, le cœur au bord des lèvres, pour découvrir un Indy qui a tiré la nappe fièrement dressée et renversé tout son contenu au sol. Avec ses petits airs de chien battu, on continuerait de vouloir lui donner le bon dieu sans confession, à ce petit diable, pourtant.
« Indy, tu… » Il aurait sans doute été aussi convaincant en matière d’autorité avec le chiot qu’il ne l’avait été avec Mutt, mais il n’arrive pas à finir sa phrase. Le visage recouvert de sueur, il s’adosse au mur… « Mutty ?! » Et s’effondre au sol.
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Il ressent une petite frustration mais pas au point de laisser Klaus dans un moment de faiblesse. Il le sent se retirer.
" Si tu veux que je t'aide, on peut changer la position. " Lui suggère Mutt qui se laisse tomber sur le côté pour regarder Klaus se relever. " Klaus ? " Il se redresse pour s'asseoir, inquiet. Il avait une mine pâlotte. " Ca va ? Si tu veux on fait une pause... Force pas... " Il lui dit qu'il va boire un verre d'eau. Mutt acquiesce. Il pouvait juste être essoufflé, ca arrivait à tout le monde. " D'accord. " Le garçon le regarda sortir de la pièce, et se laisse tomber sur le dos, en regardant le plafond d'un air distrait.
Il entend Klaus d'abord parler au chien. Bon, vu le bruit, Indy avait du faire sa première bêtise. Puis il entend Klaus l'appeler avec une drôle de voix. Mutt redresse la tête, en fronçant les sourcils.
" Klaus ? " Demande-t-il mais pas de réponse, il entend un autre bruit qui l'inquiéta immédiatement.
Ni une, ni deux, il était déjà sur ses pieds et se précipite vers le salon. Peut être qu'il y avait cette nappe par terre avec tout le bordel que le chien venait de faire, mais c'était au delà de ses soucis. Quand il vit l'amour de sa vie sur le sol inerte, le chiot gémissant qui lui lèche le visage, son coeur s'emballa, la panique l'envahit, les larmes lui montent directement aux yeux. Il repousse Indy pour pouvoir s'approcher de Klaus.
" Klaus ?!? " Il se jette à ses côtés et le met sur le dos. Y'a un truc qui cloche... Un putain de truc qui cloche. Il tapote ses joues. " Putain Klaus réveille toi ? C'est quoi cette merde... " Il remarque alors un truc qui achève sa panique. Il ne respire plus. " Non non non... KLAUS ! Réponds moi ! Ne me fais pas ça... " Il lui ouvre la bouche, comme si ça allait faire quelque chose. " Qu'est ce que je dois faire ? Qu'est ce que je dois faire... " Le cerveau de Mutt était totalement inefficace et il n'arrivait pas à réfléchir. Appeler à l'aide... Ou... Je sais pas, un massage cardiaque ? Il avait jamais fait ça de sa vie... Il finit par hurler en espérant que quelqu'un prenne le relais. " AU SECOURS ! S'il vous plait aidez moi... Klaus... Je suis désolé... Je suis... "
Il laissa échapper un cri quand il vit un adolescent apparaitre devant eux dans le milieu du salon. Mutt le reconnut aussitôt.
" Five... Five... Aide moi... Il respire plus... Je sais pas quoi faire... "
Le garçon posa son regard sur Klaus, son visage se décomposa mais contrairement à Mutt, son regard était plus franc et déterminé. A vrai dire, le fait que les deux soient à poil. -faut quand même le dire- N'était pas la meilleure des situations devant Five, mais y'avait clairement une affaire plus urgente.
Five avait entendu Mutt en arrivant dans le couloir. Après une dispute avec Diego, il avait décidé de finir de passer la soirée chez son autre idiot de frère. De toute manière, il lui devait bien ça... Et pour gueuler et dire de la merde sur Diego aussi.
" Putain de merde... " Dit-il en se laissant tomber à genoux près de Klaus. Il vérifie son pouls qu'il n'a pas. Il n'avait pas de temps à perdre et commença à appuyer sur son torse dans l'espoir vain de faire repartir son coeur. Il dit à Mutt. " Mutt, va me chercher ton putain de portable et appelle les secours... MAINTENANT ! J'ai pas le temps de m'occuper de toi là... " Le garçon tremblant, essaya de se rappeler où il a foutu son téléphone. Il en trouva un, il n'arrivait même pas à dire si c'était le sien d'ailleurs. Son esprit était dans un étau, il était juste paumé, totalement paumé... Il n'arrivait plus à définir les choses correctement. Ses mains tremblaient fortement, il avait du mal à appuyer sur les touches.
Pendant ce temps, Five essayait de faire en sorte que son frère ne rejoigne pas les idiots de macabés dont il avait l'habitude de voir. Entre des massages cardiaques et du bouche à bouche. " Fais chier frangin... ne me claque pas entre les doigts... Je t'en supplie... Si tu captes ce que je dis... Reviens bordel ! Fais un de tes trucs à la con... " Dit-il à mi-voix. " Tu peux pas... Pas après tout ça... "
Mutt revint près de Five, appela les secours en essayant d'être clair, mais entre ses sanglots et son discours parfois incohérents, c'était compliqué mais pas impossible. De toute manière, la personne à l'autre bout du fil compris que c'était urgent. Et du moment que l'adresse avait été donné, c'était le principal. Five ne demanda pas d'aide à Mutt qui était trop secoué pour faire quoi que ce soit. Il lui balance quand même.
" Pas que je t'aime pas. Mais avec la clique qui va passer cette porte, va au moins te chercher un calebute stp... Et trouve un truc pour Klaus aussi... "
Mutt se rendit alors compte que ouais... il était encore à poil... Merde... Il se traina dans l'appartement, oubliant l'espace d'une seconde ce qu'il devait faire et fini par trouver dans la pile de fringues qui l'attendait un sous vêtement. Il en prit un pour Klaus aussi, mais en attendant une serviette fera l'affaire. Il revint les fesses recouvertes, et se remit près de Five.
" Pourquoi il revient pas ? Il est pas... mort ? Dis moi qu'il est pas mort... " Le chien vient se nicher dans ses bras, Mutt le prend et le sert contre lui. " FERME LA BORDEL... " s'emporte un peu Five, pris lui même dans une foule d'émotions qu'il faisait en sorte de garder dans un coin de lui, en attendant. C'était pas le moment... Vraiment pas le moment... " Je... fais ce que je peux alors... Tais toi Mutt... s'il te plait... " Reprit-il en essayant de garder son calme et tout en continuant à s'agiter près de Klaus.
Moses.
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Le cœur s’emballe puis s’arrête de battre, puis c’est son souffle qui se brise avant de s’éteindre pour de bon. Il a perdu connaissance, ma sa conscience, tout sauf éteinte, lui paraît plus vive que jamais, comme s’il avait goûtait tout à coup à une pleine conscience non seulement de tout ce qui l’entoure, mais de ce qu’il est, comme s’il pouvait soudainement avoir conscience, pleinement et entièrement, de chaque atome qui le compose et qui compose son environnement. Il n’a pas peur, il se sent bizarrement serein. Cette douleur terrible qui irradiait depuis sa poitrine jusqu’à son corps tout entier n’est plus rien, la douleur n’est plus rien, il n’est atteint par aucune émotion physique, celle qui le traversent sont totalement différentes. Sa vie ne défile pas devant ses yeux comme un flash back en accéléré des moments les plus impactants de son existence, non, il se passe quelque chose d’autre, de plus inexplicable mais de bien plus fort. La lumière dont Ben parlait, il ressent son appel, puissant, violent, mais il reste comme suspendu, comme s’il n’avait qu’à attendre que cette même lumière l’enveloppe.
Il se sent flotter au-dessus de son corps, comme délester de l’enveloppe de chair qu’il occupait jusqu’alors. La voix de Mutt, désespérée, qui recherche sa présence, qui secoue cette enveloppe sans vie et la presse contre son cœur, aussi fort qu’il le peut, n’est pas lointaine, non, mais il ne la perçoit pas comme s’il était tout à côté. Sa voix et partout, sa présence est partout, autour de lui, en lui, c’est comme s’il était une constituante évidente de son être, non, ce n’est pas comme si… Son esprit a si souvent été parasité, par des pensées incessantes, la présence étourdissantes des fantômes que son don appelait, par la brume de toutes ces drogues dans lesquelles il endormait sa conscience qu’il a le sentiment de ne jamais avoir su atteindre à ce point une sensation de clarté si puissante, si vive. En cet instant, il a l’impression de comprendre, de tout comprendre.
Il ne sent pas la pression des mains de Five sur son thorax, mais il ressent son inquiétude. Pas autant néanmoins que celle de Mutt qui lui transperce l’âme en même temps qu’il sait quel immense sensation de perte il éprouve, la même impression d’incomplétude qui le saisira tout autant s’il ne doit plus jamais lui revenir. La douleur et la peur sont si fortes qu’elles imprègnent tout ce qu’il est à présent, ce quelque chose qui n’est ni de chair, ni de sang. C’est pour lui que Klaus veut revenir. Pour l’embrasser, pour le serrer dans ses bras, pour lui promettre de ne jamais l’abandonner, pour lui répéter qu’il l’aime plus que tout au monde et que rien ne saura jamais les séparer, même pas quelque chose d’aussi signifiant que sa mort.
Les secours arrivent rapidement, on s’affaire autour de lui, mais son corps n’est plus qu’un corps que l’âme considère à distance. Mais il ne peut pas rester là, il ne peut pas laisser Mutt, il ne peut pas le laisser comme ça, ni maintenant ni jamais. Le verdict tombe, les secours sont arrivés trop tard, Klaus était probablement mort au moment où Mutt a appelé. Mais non. Non. Ce n’est pas comme ça, ce n’est pas le moment. Il doit vivre, il doit vivre pour lui.
Quels efforts il lui faut pour retrouver cette enveloppe jusqu’ici désertée, pour exhorter son cœur à battre de nouveau, de façon chaotique… Ses yeux s’ouvre. Ses sensations plus tôt si vives, si puissantes ne sont plus que flou, comme si un voile l’empêchait de voir et d’entendre la scène, mais il respire. Il est là, bien vivant, même si sa voix n’est jamais qu’un souffle quand un seul mot s’échappe de ses lèvres.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Le secondes passent et semblent interminables. Rien ne se passe... Rien... Five reste totalement concentré sur sa tâche, refusant de laisser tomber. Mutt pleure à chaudes larmes près d'eux, tenant le chiot dans ses bras qui léchaient son visage dans l'espoir de réconforter son nouveau maitre, empathique à sa douleur.
L'esprit de Mutt était loin, plongé dans la douleur, la panique totale. Il sursauta légèrement quand il entendit les secours passer la porte. Five passa le relais, et attrape le bras de Mutt pour le reculer, voir même de le faire sortir de la pièce.
" NON ! Je reste là ! Je veux pas le laisser... "
Five était aussi désemparé que lui, mais il en avait tellement vu qu'il se contenait. Il passa ses bras autour de Mutt pour le soutenir pendant qu'ils annoncent le verdict. Mutt ne veut pas y croire.
" NON ! Ca allait ! Tout allait très bien... C'est pas possible... On peut pas mourir juste comme ça hein ? On peut pas... "
Il restait encore à lancer le défibrillateur en guise de seconde chance. Mutt essayant toujours de s'avancer, on lui demanda encore et encore de reculer, Five avait du mal à le contenir et il avait du mal aussi à ne pas craquer à son tour. Mais il en pensait tout autant. C'était tellement bête... Trop bête... Un premier coup de jus fut envoyé. Toujours rien... L'espoir s'amenuisait au fil des secondes qui passaient. Mutt commença à culpabiliser. Il commença à se faire un tas de scénarios face à tout ça. Il ne se le pardonnerait jamais... Jamais... Il tomba le visage dans les bras de Five. Une nouvelle décharge...
Une longue seconde passe et... il croit entendre le moniteur se mettre en route. Mutt lève la tête, tremblant. Five retient aussi sa respiration. Il entend son nom alors sortir des lèvres de Klaus. Il se fiche bien du monde affairé autour de lui, il se précipite vers lui pour voir s'il était bien revenu à lui. Si ca n'était pas qu'une illusion de son esprit.
" Klaus... " Il laisse le chien sur le côté et prends son visage entre ses mains. " T'es revenu... T'es revenu... " Il l'embrasse rapidement avant que quelqu'un lui enfile un masque à oxygène. " Je suis désolé... " s'excuse-t-il. " J'ai paniqué... J'ai cru que je t'avais perdu pour toujours... " Vu son état, il ne sait même pas s'il l'entend, s'il le capte. Un secouriste annonce qu'ils vont le transférer à l'hôpital et qu'il est sous observation. Ils demandent à Mutt de reculer, c'est Five qui le tire en arrière pour qu'il se reprenne. Ils vont l'emmener dans une ambulance, il doit être pris en charge immédiatement. On lui demanda s'il voulait monter dans l'ambulance avec eux. Mutt acquiesça.
" Oui... - Vas t'habiller... " Lui annonce Five, conscient qu'il est encore complètement à l'ouest.
Mutt est pris alors d'une nouvelle énergie, il s'empresse d'enfiler un jean, un pull, chaussettes, chaussures. Il attrape sa veste. Five lui colle son téléphone entre les mains, avant de lui prendre le visage entre ses mains pour lui capter le regard.
" Ecoutes moi... Tu vas avec lui, d'accord ? Tu me donnes des nouvelles, je m'occupe de fermer l'appart et j'embarque votre truc là... " Dit-il en parlant du chien qui n'était pas si fier de la situation au final. " Mutt... Ca va aller... Il en a déjà eu des merdes comme ça. Des overdoses et tout le bordel... Ca va aller... Tu restes près de lui. Si je peux te rejoindre à l'hôpital, je file. "
Mutt acquiesce vivement, l'équipe commence à partir. Mutt s'empresse de les suivre. Putain de Noël de merde... Encore un sur la liste... Mutt glisse sa main dans celle de Klaus jusque dans l'ambulance. On lui donne une place et une couverture de survie, car il se rend compte qu'à cet instant, il est encore tremblant, surement dû au contre coup du choc qu'il venait de vivre.
Ils sont emmenés aux urgences, on oblige Mutt à se détacher de Klaus. Il passe lui même une visite de son côté. Plus un bilan psychologique et Mutt leur avoue qu'il prend déjà des médocs pour un stress post traumatique. On lui dit ce qu'il savait déjà, et avec cette histoire, ca n'allait pas aller en s'arrangeant. On trouva même son dossier.
Il retourna en salle d'attente, où il sentit qu'il n'avait plus de force, se prit une barre chocolaté sucré pour se remettre et un café pour se tenir éveillé. -bien que le café vu son état n'était peut être pas la meilleure solution.- Peut être une heure ou deux heures passèrent... En tout cas, Mutt trouva le temps incroyablement long à tourner en rond là. On l'avait surpris à vouloir sortir une clope dans un couloir... Reflexe, il ne s'en était même pas rendu compte. Il sortit peut être fumer deux voir... non plutôt quatre ou cinq clopes d'affilé pour gérer tout ça, mais jamais loin de l'endroit où le médecin devait revenir le voir.
Puis alors qu'il s'assoupissait sur un fauteuil, il vit la silhouette du médecin passer une porte, Mutt bondit. Il lui annonça que ca allait, qu'il allait s'en sortir mais ils allaient le garder en observation. Qu'il y avait peut être un soucis dans sa prise de sang ou un truc comme ca. Mutt avoua la situation de Klaus... Il devait le faire. Pour lui.
Il finit par être conduit dans la chambre où il dormait. Perfusions et fils en tout genre, il était sous bonne garde. Mutt n'aimait pas le voir dans cet état mais... ca aurait pu être pire non ? Il s'approche de lui, et glisse une main sur son front avant de déposer un baiser. Il s'assoit près de lui, et prend sa main dans la sienne. Il passe plusieurs longues minutes à le regarder jusqu'à finir par s'avachir lui même sur le bord du lit, exténué. Il était en vie, il était hors de danger, alors il pouvait relâcher un peu la pression.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
De retour à un état de conscience tout relatif tant il lui avait semblé l’être bien davantage au moment de ne plus être complètement à lui, hors de son corps tout du moins, il supporte à nouveau les désagréments d’un corps malmené et en souffrance, qui a échappé au pire mais qui n’en demeure pas moins terriblement épuisé. Le nom de Mutt est le seul qui parvient à franchir le seuil de ses lèvres sur le moment, comme un besoin nécessaire de rechercher sa présence, et ce qu’importent les circonstances. Klaus le voit apparaître auprès de lui quelques instants plus tard. Encore sous le choc, encore sonné et diminué, il entrevoit ses traits à travers un voile un peu flou, mais ça n’a pas d’importance puisqu’il est là, et la pression de ses lèvres contre les siennes aurait presque autant d’effet sur lui que le baiser d’un prince charmante adressé à sa princesse endormie. Quand il entend Mutt lui dire qu’il est désolé alors qu’on dépose un masque à oxygène sur son visage, il ne comprend pas vraiment. De quoi veut-il s’excuser exactement ? Il n’a aucune raison de s’excuser, vraiment pas… Et Klaus, pour sa part, n’a qu’envie de le remercier. Parce qu’il est porté par la conviction féroce, à présent, qu’il n’est en vie que grâce à lui. Et pour lui.
Le reste se passe pour Klaus dans un état de demi-conscience. Il se sent brinqueballé dans l’ambulance qui doit le conduire à l’hôpital. Il se laisse conduire et ses yeux se ferme. Pour autant il ne doirt pas vraiment, il est seulement trop faible pour esquisser le moindre mouvement de plus. Attentif à chacune de ces sensations qui le rappellent très sûrement au fait qu’il est définitivement de retour parmi les vivants, et qu’il n’aura plus jamais à s’inquiéter d’une telle chose. A un moment ou un autre, le sommeil doit tout de même le rattraper, car tout devient flou.
Quand il se réveille il n’est plus dans l’ambulance. Son regard s’ouvre sur des murs blancs, immaculés… Il est dans un lit d’hôpital. Il serait infichu de déterminer à quoi servent tous ces fils qu’il voit pendouiller de partout. Il veut se redresser un peu, mais ce simple mouvement veut convoquer en lui une énergie dont il ne dispose pas. Il sent néanmoins la voix de Mutt dans la sienne, ne peut s’empêcher de la resserrer entre ses doigts. Il devrait peut-être le laisser dormir. Après avoir rencontré de telles émotions, il est bien normal qu’il ait besoin de se reposer. Klaus s’en veut de lui avoir fait passer un tel moment mais dans le même temps, il se dit que rien ne les renforcera jamais plus que cette expérience. Il en a tant appris sur lui, sur eux, en quelques minutes de non-vie qui lui ont semblé durer une existence entière.
« Ça reste le meilleur Noël de toute ma vie », parvient-il à articuler, fin sourire au coin des lèvres, à voix tout de même très faible.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il s'était assoupi. Il était exténué de la nuit qu'il venait de passer. Les émotions avaient été puissantes, la pression redescendant, il se retrouvait comme une loque avachi sur le lit de Klaus, sa main continuant de serrer la sienne. Mais le contact des doigts de Klaus bougeant le fit revenir à lui. Mutt ne dormait que d'un oeil.
C'est une tête fatiguée que Mutt relève le nez et voix les yeux de Klaus s'ouvrir. Mutt prend sa main et la presse sur sa bouche pour l'embrasser. Les larmes de soulagement coulant sur ses joues. Il se redresse et s'assit sur le lit près de lui, glissant une main sur sa joue.
Klaus parla péniblement. Avec ce qu'il venait de se passer, c'était déjà un miracle qu'il puisse s'exprimer. Mutt comprend les mots de Klaus et il ne peut s'empêcher de laisser échapper une exclamation entre le rire nerveux et les pleurs.
" T'es con quand tu t'y mets... " Il ne sait pas s'il blaguait ou s'il était sérieux. Mais Mutt ne le prendrait pas comme tel. Il était totalement à l'ouest et affaibli. Il lui caresse les cheveux doucement. " J'ai jamais eu aussi peur de ma vie. " Lui avoue-t-il. " J'ai cru que... " Sa gorge se noue, il a du mal à parler. Les larmes affluent en abondance. Le contre coup était encore bien . Il éclate en sanglots et laisse glisser sa tête sur son torse. " J'ai cru que je t'avais perdu pour toujours... " Il laisse alors les émotions découler. C'était juste par soulagement. Pas pour faire culpabiliser Klaus. Sa peur avait été terrible et il avait vu le pire devant ses yeux. Il avait vécu le pire. La pression s'envolait aussi par la même occasion. Klaus était en vie et là. Il pouvait entendre son coeur battre dans sa poitrine. Peut être un peu fatigué mais il était vivant. " Je suis désolé... Je savais pas quoi faire... Je savais pas quoi faire... Si Five n'était pas arriver... Je sais pas... Je sais pas... " Il n'arrive plus à articuler, sa crise de pleurs prenant le dessus et il se demandait si c'était une bonne idée de balancer tout ça à Klaus mais Mutt ne réfléchissait pas beaucoup à cet instant. La culpabilité reprenant le dessus.
Moses.
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C’est vrai que sa remarque n’a définitivement rien de bien adaptée aux circonstances, pourtant, il le dit en le pensant carrément. Pas juste parce que Noël avec Mutt, même à l’hôpital, même à l’article de la mort, peu importe, restera forcément et toujours le meilleur Noël de son existence, mais parce que tout lui semble clair à présent, il savoure d’autant plus le bonheur d’être auprès de celui qui s’est assoupi à son chevet qu’il sait à présent, dans ce qu’il estime être son entièreté et sa limpidité la plus totale, ce qu’il représente pour lui et ce qu’ils représentent l’un pour l’autre. Quelque chose de si puissant que la mort est presque une bagatelle à l’échelle de leurs sentiments.
Il parvient à sourire en retour à Mutt, même si ce sourire reste quand même sacrément douloureux. Il savoure la caresse de ses doigts dans ses cheveux, moins qu’il ne savoure ses paroles, même s’il sait très bien qu’il est tout à fait sincère en cet instant. Oui, il la senti, qu’il avait eu la peur de sa vie, que l’angoisse qu’il a éprouvée à l’idée de le perdre, il n’en a jamais ressentie de telle de toute son existence, c’est une chose qu’il observe, qu’il constate, concernant laquelle il n’a pas le moindre doute, de même qu’il sait aussi qu’il a cru l’avoir perdu pour toujours.
« Pleure pas », répond doucement Klaus en faisant en caressant doucement la joue de Mutt, du mieux qu’il le peut dans la position où il se trouve, espérant pouvoir éponger ses larmes en quelques mots seulement. « Tu me perdras jamais, tu peux pas me perdre, c’est impossible. Même mort, j’étais avec toi et t’étais avec moi, tu comprends ? »
Non, il ne peut pas comprendre, enfin pas tout de suite, il faut qu’il lui explique, il faut qu’il réussisse à mettre les mots justes et les plus adéquats sur ce qu’il a vécu et ressenti, ce qui n’est clairement pas une mince affaire, loin de là. C’est si fort, si singulier… c’est au-delà de tout. Il n’avait jamais rien expérimenté de tel, avant, et c’est vraiment difficile, voire impossible à complètement définir, mais puisqu’il sait qu’ils s’aiment tout autant, puisque ça fait partie d’eux, il se dit qu’il va forcément réussir à comprendre.
« Et t’excuse pas, t’as absolument aucune raison de t’excuser, tu sais », il ajoute avec la plus grande douceur. « C’est normal… Je t’en veux pas, je veux que tu te mettes bien ça en tête, je peux pas t’en vouloir, surtout pas pour ça. Ce qui aurait pu se passer, ça a pas d’importance, de toute façon. Je suis là, maintenant. Je suis avec toi. Et je vais absolument nulle part. T’es avec moi quoi qu’il advienne, et je suis avec toi quoi qu’il advienne. »
Il doit certainement donner l’impression de délirer plus que sérieusement en cet instant, mais chaque mot qu’il prononce, il le pense si fort, si vivement ! C’est pas juste quelque chose qu’il dit pour rassurer Klaus. C’est une chose qu’il éprouve au plus profond de lui-même. Et bon sang ce que ça peut faire du bien de ressentir ça !
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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La tension que Mutt avait ressenti se relâcha d'un seul coup. Et bien entendu qu'il pleurait à chaudes larmes. Il relâchait toute cette pression qu'il avait ressenti jusqu'à cet instant. Il avait cru qu'il ne reverrait jamais Klaus. Qu'il était mort et qu'à cet instant, il s'était retrouvé seul. Et il avait paniqué. Il n'avait pas réagit, il n'avait rien fait. Son corps s'était figé, son esprit aussi... L'angoisse avait pris le pas sur la raison. Lui qui normalement gérait toute situation de crise, cette fois-ci...
Il sent le geste de Klaus sur sa joue et ses paroles. Pleurer... Il ne peut pas s'en empêcher comme les soubresauts qui fait sursauter son corps. Il relève doucement le nez, les yeux rouges et embués, le visage humide, le nez qui coule. -très glam hein ?-
" Je comprends pas... " Dit Mutt la mine un peu perdu, le nez clairement bouché. Il se frotte le visage et essaye de reprendre son souffle. " Klaus... Si t'es mort... On est plus... T'étais peut être un fantôme mais moi, je les vois pas Klaus... Alors ca sert à quoi ? On aurait été côte à côte mais on aurait jamais plus se voir vraiment... "
Il se redresse pour se chercher quelque chose pour se moucher, se frotter le visage. Il cherche dans ses poches en se levant pendant que Klaus continue son discours. Il revient s'asseoir sur le lit près de Klaus et lui reprend la main. Il la porte vers sa bouche et l'embrasse avec force, alors que des larmes coulent de nouveau sur ses joues.
Il voulait croire Klaus mais avec ce qu'il venait de se passer... Il ne voulait plus revivre ça. Plus jamais. Il se secoue la tête. Klaus était sous antalgique, il devait divaguer encore.
" Klaus... Je t'ai perdu ce soir... Ca n'était pas juste un de nos délires amoureux de je t'aime pour toujours... Même si... Je le pense... Je t'aimerai pour toujours et je te veux à mes côtés jusqu'à la fin de mes jours. Je ne peux pas le concevoir différemment. " Il prend une grande inspiration et reprend. " Mais... faut aussi être réaliste. Faut qu'on arrête nos conneries, tu comprends ça ? Je dois te dire que... j'ai tout dit au médecins, ils veulent te prendre en charge, mais je reste avec toi... Et il va falloir qu'on se calme sur nos ébats à répétition. "
Est-ce ca qui a chamboulé son coeur au point d'en faire une crise cardiaque ? Il ne sait pas, ils ne le sauraient jamais mais c'était aussi toute cette merde qu'il avait pris qui avait provoqué ça. C'en était même sûr.
Moses.
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Il sait que Mutt ne le comprend pas. C’est normal, il ne peut pas comprendre, il ne peut pas comprendre parce qu’il n’a pas expérimenté ce que lui-même a expérimenté… Et il ne le souhaite pas bien évidemment, mais il espère qu’il sera capable, d’une autre façon, d’une manière ou d’une autre de lui faire vivre ce qu’a été le meilleur de son expérience. Parce que s’il était fort des mêmes convictions que celles qu’elle éprouve maintenant, il comprendrait immédiatement de nombreuses choses, à commencer par l’émotion qui l’étreint à présent, et qu’il a bien du mal à lui expliquer.
« Je suis là, arrête de t’inquiéter de ce qui aurait pu se passer », lui demande Klaus comme si ça pouvait être si simple.
Il est mort, il est vraiment mort, bien sûr que ça ne pouvait pas si bien passer pour Mutt. Et est-ce qu’il peut lui promettre qu’il n’en sera pas autrement ? Non, il ne le peut pas, pas avec ce qui vient d’arriver. Il ne s’était pas attendu à cet arrêt cardiaque, il ne l’avait pas vu venir, il ne peut pas prétendre qu’un autre événement similaire ne se produira pas. Il ne le peut surtout pas, ce serait mentir, ce serait tricher avec la réalité, et cette réalité, lui, il a surtout envie de l’embrasser pleinement, en ce qui le concerne, parce que pour sa part, il ne la trouve plus si terrible. Bien au contraire, même, il a appris à la trouver belle.
« C’est ça que j’aimerais que tu comprennes, tu m’as pas perdu, tu peux pas me perdre. Je fais partie de toi et tu fais partie de moi, tu comprends c’est… transcendantal. »
Forcément que Mutt ne comprend pas, non. Klaus peine à trouver ses mots pour l’exprimer, et il comprend tout à fait que son interlocuteur, de son côté, se montre réticent à l’écouter. C’est bien normal, après tout. Les circonstances ne se prêtent pas vraiment à savoir vivre la chose d’une autre manière. Et s’il estime son discours très réaliste, s’il se considère comme plus réel que réel. Il sait qu’il doit y aller progressivement, attendre que Mutt dépasse le choc initial, le laisser intégrer doucement la situation et s’en remettre, mais il lui est difficile de garder ses émotions pour lui malgré tout, parce qu’il l’adore plus que tout.
« T’as raison, on va être sage, et c’est normal que t’aies tout dit, c’est… bien. » Il affiche un sourire. « Ça va être dur de résister à l’envie de te sauter dessus à longueur de temps mais ça ira, t’inquiète pas. Je suis là, tu es là… Tout va bien se passer. Je pourrais passer ma vie à juste rester avec toi, même s’il devait rien se passer, et je serai heureuse quand même, parce que je t’ai et que je t’aime, et ça me suffira… » Il marque une pause. « Bon, si on faisait rien du tout, ce serait clairement très dur, mais… T’es plus important que tout… »
Il a envie de le lui dire et de le lui répéter de mille manières possibles, parce qu’il l’aime plus que tout au monde, c’est aussi simple que cela.
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Mutt était encore retourné et oui il avait vécu une des pires peurs de sa vie. Et Klaus... Semblait serein. Il ne le comprenait pas. Enfin... Il venait de frôler la mort donc au final, il devait voir les choses d'une manière moins dramatique. Il était sous Médoc aussi et ce qu'il devait avoir dans la perf devait pas aider. Mutt se moucha -plutôt bruyamment- et se reprit en se remettant sur son lit face à lui. Il reste quand même attentif à ce qu'il dit. Il pouvait comprendre une partie. Ils étaient dans cette situation, ils étaient amoureux et peut être qu'au moment de sa mort, il avait cru ressentir quelque chose. Un truc... Enfin y a des études la dessus que le cerveau peut créer des illusions étranges et inexplicables au moment de la mort. Sauf que... Klaus lui avait prouvé plus d'une fois que la mort n'existait pas vraiment. Qu'il existait une vie après. Mais...
" Ouais... " Lance-t-il en premier. Il se secoue la tête. " Non... Enfin je pige rien Klaus. Je sais pas ce qu'ils t'ont foutu dans ta perf' mais je comprends que dalle. "
Il prend sa main la serre dans la sienne avant de la ramener vers son visage et y déposer longuement ses lèvres. Son regard se perd un moment, il esquisse un fin sourire aux nouvelles paroles de Klaus. Il relève son regard fatigué vers lui, gardant le dos de sa main contre son visage en tenant fermement sa main dans la sienne. " Je ne nous demande pas de faire abstinence non plus, on en sera incapable de toute manière. On est pas sage... Tu le sais bien... " Il arrive à rire doucement de leur propre connerie. " Mais on a un peu abusé ces dernières semaines. Enfin... Plus que d'ordinaire alors qu'on était déjà bien chaud. " Il ferme les yeux, prends un temps. Il était aussi lui même exténué par cette soirée. Les paroles de Klaus lui réchauffe le coeur comme à chaque fois. Et Mutt pouvait se rendre compte à quel point ce qu'il ressentait était aussi puissant que les paroles qu'il prononçait. Et l'horreur de l'avoir perdu ne serait ce que quelques minutes. Les minutes les plus longues de toute sa vie. Il se retenait pour ne pas fondre de nouveau en larmes. " Moi aussi je t'aime Klaus. " Dit il d'une voix étranglée. " Je te promets que je prendrai soin de toi quoi qu'il arrive. Je ne te lâcherai pas. Je me rends compte que... J'ai vraiment besoin de toi. Mais en attendant. " Il se penche, glisse une main sur son visage, lui fait un sourire tendre. " Tu dois te reposer. Je reste là... Je bouge pas. On pensera... " Il rit doucement. " ... A l'abstinence ou bien... Au putain de kamasutra gay qu'on aura pas fini jusqu'au bout. " Il éclate de rire. Un rire un peu nerveux alors que les larmes qui étaient restés coincées finissent par couler le long de ses joues. Entre deux rires, il l'embrasse. Il reste près de lui comme ça, ses yeux parcourant son visage, sa main glissant sur sa joue, jouant avec ses boucles brunes. " Dors... " Dit il doucement et avec tendresse. " Je veille sur toi. T'as raison, on est à deux et tout va bien se passer... "
Mutt finit par se laisser glisser près de lui, en continuant longuement de glisser ses doigts sur son visage, dans ses cheveux. Son regard observant la respiration régulière de Klaus comme pour se rassurer que tout allait bien, porté aussi par le rythme constant du moniteur le rassurant définitivement sur les battements de son coeur réguliers. Il était bel et bien exténué de cette nuit et doucement il glisse vers Morphée.
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