Alors qu’il recherche frénétiquement son paquet de clopes en faisant mine de savoir faire fi de la présence de Mutt (ce qui est complètement faux – Klaus attend surtout que Mutt vienne à lui, mais semble-t-il que ce n’est pas prévu au programme), le médium ignore le fantôme de papy Jones qui l’appelle depuis la cuisine d’un ton affolé. Il est dans sa bulle, encore trop énervé, envahi de trop d’émotions négatives pour prendre conscience de ce qui se passe réellement.
C’est quand son regard fini par tomber sur son sac, celui qu’il avait négligemment abandonné là au mépris de tous les « trésors » qu’il contenait, qu’il commence à comprendre. Le sac ne devrait pas être là. Le sac ne devrait pas être ouvert. Klaus commence à comprendre, alors qu’il fouille frénétiquement à l’intérieur du sac afin de déterminer ce qui a pu en disparaître. Pas qu’il tienne des comptes très attentifs de ce qu’il consomme ou non, mais suffisamment pour comprendre que Mutt avait touché à ses amphètes… et pas qu’un peu. Il y a de quoi faire une belle overdose avec ce qu’il a potentiellement ingéré.
Le cœur de Klaus s’arrête littéralement de battre alors… et s’il avait fait une connerie ? Une vraie connerie ? Si Mutt avait décidé de se foutre en l’air… à cause de lui ? Le poids violent de la culpabilité, la peur vertigineuse d’arriver trop tard et de le perdre, ce sentiment d’angoisse absolue lui ferait presque perdre pied, mais la voix de papy Jones le rappelle à l’ordre, et cette fois, il accepte de se bouger et de se précipiter d’où elle provient. La colère, le ressentiment, toutes ces émotions qu’il trouve d’un seul coup franchement absurdes se sont évaporées à l’instant où il voit Mutt, affalé contre le frigo, une bière tenant miraculeusement entre ses doigts tandis qu’il fixe le plafond d’un air hagard.
« Mutty ! »
Il se précipite immédiatement vers lui. La première chose « qui le rassure, c’est de constater que même s’il est complètement à l’ouest, parfaitement stone, il est toujours conscient… Pour combien de temps, ça, c’est une autre affaire. Klaus, accroupi près de lui, prend son visage entre ses mains, examine ses pupilles, son pouls.
« Putain, Mutt, qu’est-ce que t’as foutu ? » Ce n’est pas la colère qui transparaît dans son comportement, mais bien son inquiétude. « Ça va aller… ça va aller… », qu’il se répète, plus pour lui-même que pour son interlocuteur. « Est-ce que t’arrives à te rappeler de ce que t’as pris exactement ? » demande-t-il tout en sachant que c’est sûrement en vain et qu’il ne va même pas être capable de l’entendre.
Il est en train d’envisager tous les scénarios possibles et imaginables, là, tout de suite… et forcément, parce qu’il est transi d’inquiétude pour Mutt, il a aussi un peu tendance à s’imaginer les pires qui puissent être. Les commentaires inquiets de papy Jones dans son dos n’aident pas beaucoup non plus au passage. Si ça se trouve, Mutt est juste raide défoncé, et ils en riront franchement quand ils auront laissé cette soirée de merde (enfin… tout n’avait pas été merdique, ceci dit, mais c’est difficile d’y penser, là tout de suite, dans de telles circonstances), mais pour l’instant, tout ce que voit Klaus, c’est que Mutt est dans un piteux état, que c’est de sa faute, qu’il a été con de partir par pur orgueil, et qu’il ne veut surtout pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Il avait l'impression que le monde disparaissait de plus en plus autour de lui. Il était dans sa bulle. Un cocon de bien être en apparence qui l'empêchait de souffrir intérieurement. Puis dans sa douce torpeur il crut entendre Klaus prononcer son nom. La merde qu'il avait pris le faisait planer total.
Il sentit des mains se poser sur lui, le visage de Klaus lui apparaissant devant lui. Mutt essayait de se recentrer mais sa concentration allait dans tous les sens. Il se sentait bien, stone. Est ce qu'il captait vraiment la situation ? Pas du tout. Son esprit avait totalement décollé. De toute manière c'est ce qu'il avait voulu.
Il mit une longue seconde pour trouver le regard de Klaus, puis d'un seul coup il se mit à rire. Un rire ouvert. Un rire nerveux. Aucune moquerie... Il riait simplement parce qu'il était raide défoncer et qu'il pensait qu'il était en train de se taper un sérieux trip. Pour lui, Klaus était parti et il ne reviendrai pas. Jamais. Il était seul et il allait rester seul. Il riait que son esprit puisse s'inventer ce genre de scénario pour combler le vide qu'il ressentait.
" Klaus... " Il posa ses mains sur le visage de son interlocuteur comme pour essayer de capter s'il pouvait toucher. " Dément... " Lâche-t-il. " Je peux même toucher... " Il pouffa de nouveau en se laissant tomber en avant dans les bras de Klaus qui continuait de s'inquièter. " Alors j'allais pas bien alors j'ai pris un ou deux ou trois ou quatre... Ou... Cinq... Attends... " Il se redresse pour essayer de compter sur ses doigts et fini par regarder Klaus dans les yeux. Il perdit alors le fil. Restant une longue seconde à fixer le visage de Klaus à une distance assez rapprochée. " Tes yeux... Ça me fait oublier tout le reste... On dirait même les vrais... Tu crois que... " Il fronça les sourcils en essayant de se concentrer. " Tu crois que ca peut être assez réel pour qu'on fasse l'amour là tout de suite ? " Il glissa encore ses mains sur le visage de Klaus. Il avança son visage et attrapa ses lèvres avec un peu de maladresse mais avec tout le désir qu'il ressentait. Il fit basculer tout le poids de son corps sur le sien pour grimper sur lui et le fit tomber en arrière. Ses mains se firent immédiatement baladeuses. " J'ai envie de toi là tout de suite... " Il se fichait bien d'être sur le sol de la cuisine et surtout il était à des lieux de savoir ce qu'il foutait... Il attrapa fermement une des cuisses de Klaus pour se caler entre ses jambes et se colla à lui. Ses lèvres retrouverent la nuque de Klaus alors qu'il recommença a l'embrasser.
Moses.
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Bon, d’accord, au moins ça, c’est acté (comme s’il avait besoin de la confirmation de ça, en réalité), Mutt est complètement raide, c’est définitif. Au point de ne pas sembler comprendre qu’il se trouve bel et bien en face de lui. En plein trip, certes, mais au moins il le reconnaît, et on va dire que c’est un début. Enfin… Il le reconnaît en pensant qu’il n’est pas là, mais ça… bref, l’essentiel c’est qu’au moins il se trouve dans un certain degré de conscience qui fait qu’il ne semble, à moins que la situation ne s’emballe, pas en danger immédiat… Enfin, tout est relatif, Klaus sent déjà et sait d’expérience que les prochaines heures vont être particulièrement, longue, et ils sont pas à l’abri d’une emmerde supplémentaire, mais Klaus devrait réussir à gérer ça… Enfin… il suppose ?
Il s’est jamais retrouvé de ce côté de la barrière, mais il comprend un peu mieux ceux qui, eux, l’ont vu dans cet état et ont dû gérer l’épave qu’il était alors. Petite pensée pour Ben qui, en plus d’assister à ce genre de spectacle, ne pouvait clairement rien faire pour lui. Allez, qu’est-ce qui est recommandé, quand on s’est tapé autant d’amphètes que Mutty ? Ah oui, ne pas prendre d’amphètes, et sinon ? En temps normal, quand il voit quelqu’un dans cet état, il s’empresse de le rejoindre et de jouer les épaves avec, mais cette fois, évidemment, c’est hors de question. Il s’en veut déjà bien assez d’avoir laissé la situation déraper à ce point, c’est à lui de rattraper le coup, maintenant.
Difficile pour Klaus de se concentrer sur ce qu’il convient de faire, là, tout de suite, quand Mutt le regarde avec ces grands yeux, là, comme s’il allait le dévorer tout cru. Merde, c’est un peu ça. OK, donc non seulement le Mutty est défoncé, mais en plus il est en chien. Bon bon bon, il va se marrer. Le scénario est peut-être sexy dans la tête de Mutt, qui s’imagine littéralement baiser une hallucination, mais pas trop dans celle de Klaus… bon, une part de lui – qui se le reproche immédiatement – préfère le voir dans cet état là qu’en colère contre lui, mais on ne va pas s’attarder là-dessus, pas vrai ?
« Mutty, arrête ça, s’il te plaît. Arrête, j'ai dit ! » tente-t-il de le raisonner comme si Mutt était capable de l’entendre, là, tout de suite. Avec son gabarit de crevette comparé à celui de Mutt, qui l’écrase de tout son poids, c’est pas vraiment comme s’il pouvait espérer le dominer physiquement (sans son consentement, s’entend). Finalement, puisque Mutt est clairement dans sa tête et ne l’écoute pas du tout et est clairement ailleurs, il se sert de la première chose qu’il trouve à sa disposition, à savoir la bouteille de bière de Mutt, dont il balance le contenu au visage du jeune homme. « Désolé », dit-il quand même avec une légère grimace tout en se redressant. « Je suis là, Mutty » ajoute-t-il comme s’il allait le croire pour autant. « C’est vraiment moi, je suis revenu pour… » Qu’est-ce qu’on s’en fout de ses fausses excuses, là, tout de suite. « J’ai été con, j’aurais pas dû te laisser. » Il pousse un profond soupir, rejette sa tête en arrière. « Fais chier… » Il reporte son attention sur Mutt. « Bon… déjà on va t’asseoir, d’accord ? » dit-il en attrapant les poignets de Mutt pour l’inviter à s’installer sur le canapé, ce qu’il bataille complètement à faire dans des telles circonstances. « Je vais te chercher un verre d’eau. Tu bouges pas de là, OK ? »
Klaus n’y croit pas une seconde lui-même alors qu’il prononce ces mots.
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Mutt était dans son délire. Complètement déconnecté de la réalité. C'était comme vivre un rêve sans avoir de prise logique sur ce qu'on voulait faire. Il le faisait. Un point, c'est tout et sans se poser de question. Par contre quand il se reçut le contenu de sa bière en pleine figure, cela lui fit l'effet d'une douche froide. Ça pouvait faire ça une hallucination ? Il grimaça en fermant les yeux, faisant une mine plus ridicule qu'autre chose alors que Klaus reprit les choses en main. Non, ça a eu le don de le faire redescendre un peu.
" Klaus... Putain... " Dit il plus franchement à son intention.
Il le regarda avec de grands yeux alors qu'il lui prit les poignets. L'instant lucide ne dura vraiment qu'un quart de seconde car il se remit à rire à gorge déployée. Klaus le tira pour qu'il se lève et se mette sur ses pieds. Il finit dans le canapé alors qu'il continue de rire. Est ce qu'il a écouté Klaus un instant ? Pas du tout... Il avait clairement l'attitude d'un sale gosse qu'on avait du mal à canaliser et ça n'était que le début. Il regarda derrière lui pour chercher Klaus, en se foutant sans une position improbable avant de rouler du canapé sur le sol.
Il se mit à ramper -allez savoir pourquoi- en pouffant de rire et fini par atterrir derrière. Il attendit que Klaus revienne avec son verre d'eau. Le voit le chercher du regard pour sortir de derrière en se marrant. -bon il était clairement tout seul à se marrer.-
" J't'ai eu... "
Il passa au dessus du dossier, le cul en l'air, se bloqua un moment comme ça en jurant avant de réussir à glisser sur le fauteuil. Quand Klaus revint à la charge vers lui, il posa ses mains sur son visage en faisant n'importe quoi. Quant au verre d'eau, il s'en cognait clairement.
" Vas y rigole... Ca fait tout trop bizarre... Regarde... Mes mains... Mes mains ça fait du chiwingum. " Dit il sans arriver à le prononcer correctement. " Chiwingum... Chiwing... " Il se remit à rire... " Tu crois que le corps à de la composition de chewing-gum ??? Pour ça, ça fait bizarre... Parce que si t'es logique... Faut bien que ça colle quelque part sinon on serait pas collé tu vois ? Nan... Enfin je vois que tu vois pas mais c'est pas grave... C'est extrêmement logique... Sinon on fond... Comme... Comme... " Il esquive encore et toujours le verre d'eau. " Comme le jus d'ananas... Tu sais c'est chiant quand tu manges de l'ananas parce que ça coule sur les doigts... Et ça tient pas... Parce que ça manque de consistance du chewing gum... Attends... Attends... Attends... " Dit-il d'un seul coup en se redressant sur ses genoux comme un enfant excité. " J'ai une idée démente !!! T'as déjà vu un parachute en chewingum ? Non parce que personne y a pensé. Klaaaauuuusssss je veux faire du parachiwingum... Viens, viens, viens... On en fait... Allez... Ça va être trop chouette, on va planer total et tu vois j'imagine le truc comme ça... " Il écarte ses bras. RIP petit verre d'eau ou pas. " Comme la grosse bulle et ça gonfle comme ça... Allez faut que ça gonfle. " Il abat ses mains sur les épaules de Klaus en soufflant par la bouche. " Faut souffler Klaus. Souffle Klaus... Allez... Avec moi, comme la grosse bulle... Pffff.... Pffff.... Pffff... " Soufflait il la bouche en cul de poule et en postillonnant grassement au visage de Klaus. " On va s'envoler haut très haut et on ira s'envoyer en l'air, en l'air... Et ça sera comme ça encore plus haut... Et ça sera super chouette... "
Moses.
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Léger progrès (on prend les petites victoires où on peut), le coup de la bière en pleine figure a le mérite de faire comprendre à Mutt qu’il est là, bien réel, en face de lui, et pas juste une vue de son esprit. Ça va pas changer leur situation du tout au tout, c’est sûr, ça va pas faire redescendre Mutt d’un coup et le ramener à la réalité (d’ailleurs le retour au pays de la sobriété va être rude pour le pauvre Mutty, là c’est évident), mais au moins, il a conscience qu’il est là, qu’il n’est pas seul, et dans des circonstances comme celle-ci, il se dit que c’est pas plus mal. Bon, ça continue de vouloir dire qu’il va devoir jouer les adultes responsables, un rôle qui lui va si mal, mais après tout, y a un début à tout, pas vrai ?
Le léger instant de réalisation est bien vite remplacer par une véritable crise d’hilarité que Klaus ne songe pas vraiment à reprocher à Mutty (de toute façon, à l’heure actuelle, il ne se voit pas lui reprocher quoi que ce soit… c’est pas comme s’il serait capable d’entendre quoi que ce soit dans tous les cas, c’est pas dit qu’il capte un mot sur dix quand il parle, déjà). Klaus avait comme l’intuition qu’il lui suffirait de détourner le regard cinq secondes pour que Mutt ait déjà trouvé une connerie à faire, il ne s’est, à l’évidence, pas trompé.
Quand il revient dans le salon, un verre d’eau à la main, il cherche Mutt du regard et ne le trouve pas. D’un coup, il songe qu’il faudrait sans doute qu’il ferme la porte de l’appartement à clé. Pas qu’il ait très envie d’enfermer Mutt chez lui, mais si ça peut lui éviter de disparaître allez savoir où dans la nature. Enfin, chaque chose en son temps, pour l’instant, il est planqué derrière le canapé et fait légèrement sursauter Klaus qui manque renverser son verre d’eau dans le processus. L’air sévère de Klaus se dissipe un peu alors qu’il regarde Mutt reprendre laborieusement une position assise sur le canapé. Il y peut rien, ça le fait quand même un peu rire.
Klaus s’installe à côté de lui, bien décidé à lui faire boire ce putain de verre, mais pour ça, il doit d’abord se taper le discours typique du mec défoncé, plus spécifiquement du mec défoncé qui découvre les amphètes pour la première fois. Un véritable plaisir (de tous les instants). « T’es vraiment bête quand t’es défoncé », commente Klaus sans chercher à entrer dans les délires de chewing-gums de Mutty. Il aimerait presque savoir ce qu’il y a dans sa tête, là, tout de suite. D’expérience, il en a une petite idée, mais il préfère se taire et regarder avec une exaspération mêlée d’affection. Même si Mutt est complètement stone, il commence à se dire que ça va aller quand même. Il va juste se taper un trip de l’enfer, puis tout ira bien… Sauf que le temps risque d’être très, très long en attendant. Vous aimez pas être la personne sobre à une soirée où tout le monde est bourré ? Petit joueur. Être complètement lucide en présence d’une personne absolument défoncée, c’est un autre lever. « Mais bizarrement mignon. » Klaus s’essuie le visage – couvert de postillons – d’un revers de la manche. « Bois, tout de suite, ça donnera du carburant à ton parachiwingum, tu verras. »
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Vu tout ce qui était en train de lui passer dans le sang, Mutt était en train de se taper un sacré délire. Déjà mieux que lorsqu'il était allongé sur le sol de la cuisine. Mais disons que rien que le fait que Klaus était revenu... Ca le rendait en joie... Même s'il était pété, alors bah... il l'exprimait et... il partait en live. Klaus essayait de lui faire boire son verre d'eau jusqu'à y porter un argument.
" D'accord, mais tu viens avec moi. "
Où ça ? Comment ? C'est un grand mystère mais Mutt en étant convaincu. Il attrapa le verre, et les doigts de Klaus autour du verre -ouais tout. xD- pour le porter à sa bouche et boire quasi d'une seul traite. Il relâcha en faisant un HAAAAAA tout sauf discret derrière.
" Allez... Klaus... On y va ? "
Il passa ses deux bras autour du cou de Klaus, tout en restant à genoux sur le canapé et en le tirant vers lui en riant.
" Allez... On va faire un tour en soucoupe volante... Là haut... Mais attention... Faut pas faire de bruit sinon les extra-terrestres vont nous entendre... "
Il tomba en arrière dans le fauteuil en tirant Klaus avec lui sans le vouloir. Il se mit à rire de nouveau en gardant ses bras autour de Klaus. Il passa une main dans les cheveux de Klaus, tout en continuant de rire doucement en le serrant, sa tête contre son torse. Il posa sa joue sur le haut de son crâne. Son coeur devait battre à tout rompre dans sa poitrine, il respirait rapidement dû à la dose qu'il s'était enfilé. Il finit par déposer un baiser sur le haut de sa tête et respirer l'odeur de ses cheveux. Il s'apaisa un peu pour le coup, même s'il avait diablement chaud. " Je voulais pas dire ça tout à l'heure. " Dit-il toujours à l'ouest mais se rappelant de tout à l'heure. " Mais j'ai eu peur... " Il ferma les yeux. " J'ai jamais fait ça... J'ai jamais... Klaus, t'en vas pas. Je voulais pas dire ça tout à l'heure... " Il se mit alors à pleurer, la peine remontant à la surface. Le canapé avait quand même une allure bien bien instable dans sa tête. " Je voulais dire que je t'aime Klaus. Mais ca me fait peur... "
C'était la vérité. Ca allait beaucoup trop vite, comme cette montée d'amphétamines jusqu'à son cerveau qui l'avait totalement fait vriller. Il ne maitrisait plus rien. Il n'aimait pas ça. Déjà, assumer sa bisexualité était complexe alors se dire que la personne avec qui il était le mieux était un mec ? Ce mec qu'il avait dans les bras ? Qu'il lui avait ouvert son coeur comme à personne d'autre ? Il se mit alors à pleurer bruyamment à chaudes larmes comme un enfant, il se passa une main sur le visage pour essayer de se reprendre... Mais il n'y arrivait pas.
" Je suis un con Klaus... Un con... Je sais pas dire les choses... Je suis bon à raconter que de la merde... Les parachutes en chewing gum ca existe pas en plus... C'est trop nul. "
Moses.
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Klaus est partagé entre l’hilarité, un fond d’inquiétude et une légère pression aussi, parce qu’il ne sait toujours pas s’il va vraiment être capable de gérer un Mutt sous amphètes, en vérité. Il a l’air d’être le genre à délirer « gentiment », et ses hallucinations ont l’air plutôt inoffensive pour ce qu’on peut en dire, mais ça ne veut pas dire pour autant que ça ne pourrait pas dégénérer, d’une manière ou d’une autre. Bien au contraire. Mutt est bien capable de passer d’un état à l’autre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. L’idéal, c’est qu’il s’hydrate, et qu’il accepte de dormir, que Klaus veille sur son sommeil. Le réveil serait douloureux, mais ça éviterait que Mutt fasse aucune connerie que l’on pourrait qualifier d’infiniment regrettable. Il ne dit rien quand Mutt, tout en passant ses bras autour de son cou, lui suggère de partir pour va savoir où en soucoupe volante. Ah, les petits hommes verts, même dans cet état, il est capable de lui faire l’article dessus… avec quand même moins d’éloquence qu’en temps normal, ceci dit, ça aussi, c’est quand même plutôt bon signe.
Pas de commentaire sur les extraterrestres, par contre, il le serre contre lui, autant pour l’apaiser que ça peut lui faire du bien à lui-même, et il ne peut s’empêcher de sourire en l’entendant revenir avec honnêteté sur leur dispute de tout à l’heure. La vérité sort de la bouche des junkies, c’est bien connu. Évidemment, Klaus songe au fait que Mutt est pas forcément maître de ses paroles, et que demain, il aura absolument tout oublié de ce qu’il vient de dire, là, tout de suite, mais tant pis. Même si c’est pas vraiment dans des circonstances comme ça qu’il s’était attendu à entendre ces mots, il ne les apprécie pas moins pour autant. Au contraire, il n’arrive pas à faire autrement que de se sentir touché. Défoncé ou pas, sous emprise ou non, il sait que ce qu’il dit est vrai. Il sait à quel point il a peur, et il sait que c’est son erreur, à lui, d’accentuer cette peur, parfois, plutôt que de faire ce qu’il faut pour le rassurer. « Moi non plus, je voulais pas dire ce que j’ai dit. Et je vais nulle part », répond doucement Klaus, en pleine conscience du fait, tout de même, que Mutt aura très probablement oublié tout ce qu’il venait de dire, ou regretterait au contraire de l’avoir dire aussi tôt. L’instant d’après – évidemment -, Mutt se met à pleurer. Klaus caresse doucement ses cheveux dans un geste qu’il veut apaisant. « C’est pas parce que les parachutes en chewing-gum existent pas que c’est pas une idée de génie, tu sais. Au contraire, tu vas peut-être révolutionner le monde de l’aéronautique, on en sait rien. » Il se redressa légèrement, tout en gardant Mutt contre lui pour l’obliger à se redresser en même temps que lui. « Je t’aime aussi, Mutty », ajoute-t-il doucement, et le plus sincèrement du monde. Parce que c’est la vérité. Et une évidence, surtout. Bien sûr qu’il l’aime. Il l’aime plus que tout. « Faut que t’essaies de dormir, d’accord ? Je te resserre à boire, et tu vas te coucher. Ça te fera du bien, tu verras. »
Klaus, de son côté, est bon pour faire une nuit blanche, pour le coup. D’un autre côté, même s’il n’avait pas eu à veiller sur Mutt, il ne sait pas trop s’il aurait été capable de trouver le sommeil. Quelle nuit !
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L'esprit de Mutt était tout sauf clair à présent. Mais l'engueulade avait fini par revenir et toute fierté avait volé en éclat depuis longtemps. Les amphétamines faisant totalement leur effet... La carapace n'était qu'un souvenir. Il n'avait jamais voulu que Klaus s'en aille et il se sentait con d'avoir pensé le contraire. Sa fierté était au placard, et à cet instant, qu'importe ce qu'il dirait... Il voulait le garder près de lui. Il ne pouvait expliquer ce qu'il ressentait quand il était avec lui, tout contre lui. C'était une évidence. Klaus le rassura en lui disant qu'il n'irait nul part. Mutt renifla en serrant son étreinte tendrement autour de Klaus. Il n'avait pas envie de le laisser repartir de toute manière.
Il reprit le délire de Mutt juste avant. Mutt qui était encore en mode totalement stone.
" Ha oui ? " Dit il d'une petite voix avant de renifler comme un gosse à qui on venait de rassurer en lui disant qu'il avait la plus belle idée du monde. " Tu crois que ca va voler haut ? Plus haut que les soucoupes volantes ? Je veux pas qu'ils nous retrouvent... J'ai peur qu'ils nous retrouvent... Tu sais... "
Klaus lui avoua son amour en retour. Mutt le regarda mais en même temps, il était à moitié à l'ouest. Il repense à certaines histoires à la con et de ses souvenirs à Akator. Dans sa petite tête totalement défoncé, ca pouvait aller assez loin. Klaus se détacha de lui, Mutt resta allongé un moment sur le canapé avant de se redresser laborieusement... Il attrapa le bras de Klaus quand il revint.
" Klaus... Ils font peur tu sais... Je déconne pas. Ils sont partout. Avec leurs yeux là... " Il se remet à pleurer, partant dans un autre délire totalement différent... " Si ca se trouve, ils vont venir pour nous chercher et faire des trucs sur nous. J'ai lu qu'ils découpaient des humains en morceau pour faire des expériences et après ils les recollent... "
Mutt commença à s'imaginer des trucs... Surtout que Monsieur avait poussé aussi ses recherches complotistes et avaient lu des trucs franchement flippant là dessus. En plus d'avoir pu voir ce qu'il avait pu voir, il était flippé à cette idée.
" T'as fermé la fenêtre ? Faut pas qu'ils viennent Klaus. Faut qu'on... se cache. " Il se releva et le prit dans ses bras en le serrant passablement très fort pour le coup. " Je te laisserai pas te prendre... " Ca veut rien dire en fait... Mais bon, on comprendra. " Je crois que pour moi, je suis foutu. Ils ont déjà fait des trucs sur moi, je le sens... Je me sens bizarre... Je suis sûr qu'ils ont fait des trucs... Je crois... " Il s'arrête, prend une pause, se recule. " Ils ont dû passer une sonde anale pour fouiller dans moi. J'ai encore mal au cul. Tu crois que je vais mourir ? " Il fit une grimace alors, se sentant pas bien... Peut être était-ce cette idée ou peut être que la dose excessive d'amphétamine lui montait trop à la tête ? " Je me se... " Il porta sa main à sa bouche. Grossière erreur car il vomit tout au même moment aux pieds de Klaus et sur son visage aussi en passant... Dans les cheveux...
Moses.
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De retour avec un nouveau verre d’eau, Klaus espère – assez naïvement, on va pas se mentir – que Mutt aura cédé à la fatigue et qu’il le retrouvera effondré sur le canapé, mais ce serait trop présumer de l’état du jeune homme, clairement. Et en cet instant, ce dernier est plus prompt à délirer et à élaborer toutes les théories du complot qui lui passent par la tête qu’à envisager de se reposer. A peine revient-il et dépose-t-il le verre d’eau rerempli sur la table basse que Mutt lui attrape le bras pour lui faire part de ses pensées paranoïaques, vraiment typiques, pour le coup, d’un esprit sous amphète… Quand en plus, on était déjà un peu parano de base, ça ne pouvait rien arranger, loin de là. Klaus s’installe à côté de Mutt, dépose une caresse maladroite dans son dos. Ça ne sert à rien d’argumenter ou de chercher à le rassurer alors qu’il est dans cet état, c’est évident, alors il le laisse parler, prêt à retenir un geste malheureux ou un autre si la situation devait échapper à tout contrôle.
Même paranoïaque, Klaus ne peut s’empêcher de remarquer à quel point il se montre adorable avec lui, c’est pas pour autant qu’il envisage de cautionner ses délires non plus… ou de contre-argumenter. Les débats avec une personne stone n’ont l’air profonds et exceptionnels que lorsqu’on est stone soi-même. Autrement… c’est plutôt d’un ridicule consommé. Et on peut avoir l’esprit le plus large possible et quand même s’en rendre compte. Alors il se contente de le laisser parler sans rien dire en se disant qu’à un moment ou à un autre, il aura épuisé son discours. Et voudra bien le boire, ce fichu verre d’eau. Ceci dit, il est incapable de retenir un éclat de rire quand Mutt remarque qu’il a encore mal au cul. Bon, OK, celle-là le fait franchement marrer, il ne peut pas dire le contraire.
« Alors, pour ton mal de cul, j’ai éventuellement une explication très simple… »
Sauf que Klaus n’a pas l’occasion de se marrer bien longtemps. L’instant d’après, Mutt est pris d’un haut-le-cœur. La gerbe. Manquait plus que ça. Bon… Quelque part, c’est pas plus rassurant. Vaut mieux ça, même… Mutt devrait se sentir mieux après ça… N’empêche qu’en attendant, c’est pas exactement le spectacle le plus sexy du monde… Heureusement pour Mutt, Klaus en a vu d’autres. Il s’est sans doute vomi dessus (et fait vomir dessus) beaucoup, beaucoup trop de fois pour une seule personne. « Eh merde… Bon, ça devait sortir, hein ? » Il observe le carnage autour d’eux. Entre le sang, le vomi, l’appart en bordel et le Mutt paranoïaque, il qualifierait sans doute la situation d’apocalyptique s’il n’était pas le plus grand expert en matière d’apocalypse. « Allez viens, on va te désaper et te décrasser. Mais après ça, je veux rien entendre, tu bois ton fichu verre d’eau et tu dors, va pas m’obliger à t’attacher au lit », ajoute-t-il avec un sourire au coin des lèvres tout en passant le bras de Mutt au-dessus de son épaule pour le conduire jusqu’à la salle de bains. « Allez, retire tes fringues », dit-il tout en faisant couler l’eau. « Tu sais plus quoi inventer pour te foutre à poil devant moi, avoue. »
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Bon quand ca doit sortir, ca doit sortir comme on dit... Et celà l'avait pris d'un seul coup mais en même temps, il avait prit pas mal d'Amphétanimes et fallait bien que ca finisse par le rendre malade aussi. Mutt, toujours à l'ouest, regarda le carnage exploser par terre puis ses mains comme un gosse, ne sachant pas quoi en faire et pas quoi faire de ce qui était resté collé dessus.
" Je crois que j'ai vomi. "
Sans blague Einstein. Et il avait pas fait ça à moitié. Klaus prend les devants (encore) et lui dit qu'il va devoir se décrasser. (entre nous, entre le sang, la bière et le vomi, oui, je pense qu'on peut en arriver à cette conclusion là.) Alors que Klaus le tire, Mutt ne sait toujours pas quoi faire de ses mains sur le coup, il arriva dans la salle de bain. Il regarde Klaus faire couler l'eau. S'il n'avait pas l'air d'un grand gaillard d'un mètre soixante quinze avec du poil au menton, on aurait presque d'un gosse de trois ans qui venait de se vomir dessus. Klaus lui demanda de se déshabiller. Mutt baissa la tête. Il finit par retirer ce qu'il avait, non sans manquer de se péter la gueule au passage. Il rit à ce que Klaus dit. Bon, il était un peu moins stone avec ce qu'il venait de régurgiter.
" Ouais... " Il continua de rire dans sa barbe alors qu'il monta dans la douche, il s'appuya sur la paroi et laissa l'eau couler sur lui, ce qui retira le trois quart des saletés avant de se frotter le visage rapidement. Il finit par se tourner vers Klaus en continuant de rire, une idée à la con en tête et il tira le bras pour le foutre sous l'eau. Oui, il était habillé mais il s'en foutait. C'était juste pour le faire chier. Il tira même le pommeau de douche vers lui. Il continuait de rire. Il regarda Klaus trempé.
" Ouais, je te cherche... Viens, j'suis trop défoncé pour me savonner... J'ai besoin de mains expertes en la matière. " Il claqua la langue dans la bouche en signe de provocation en faisant de grands yeux. Déjà, il reprenait conscience qu'il était stone, ca voulait dire qu'il était moins stone. Il se remit à rire en se collant de nouveau l'épaule contre la paroi. " Allez... Sinon, je continue de te mouiller. " Il reprit le pommeau pour lui envoyer encore un jet d'eau dans la figure. " Et après... Promis, je ferai ce que tu me dis... Bien que ton obligation de m'attacher au lit, ça me donne des idées. " Mutt restait hilare. Il était clairement mort de rire.
Moses.
HJ: J'avais pas pu m'empêcher et la remarque de Klaus, je suis écroulée de rire autant que lui.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Klaus ne peut s’empêcher de pouffer légèrement quand Mutt lui sort un « Je crois que j’ai vomi » presque innocent qui le rendrait presque mignon s’il n’avait pas, justement, du dégueulis plein les cheveux. Non, clairement, si l’idée était de tester les sentiments de Klaus, là, tout de suite, ben c’est réussi, parce que Mutt lui a rarement semblé aussi peu attirant, et pourtant, ça l’empêche pas de vouloir faire des pieds et des mains pour lui, bien au contraire. Clairement, se décrasser va pas être du luxe, et à bien y regarder, Mutt en aurait tout autant besoin que Klaus, mais chaque chose en son temps. Déjà, il apprécie de voir Mutt faire docilement ce qu’il lui demande, preuve qu’il est peut-être un peu redescendu, ce qui est sans doute pas plus mal. Désapé, il rentre dans la douche, non sans manquer de se péter la figure, et Klaus attend patiemment, vigilant quand même, parce qu’on sait jamais ce qui pourrait arriver malgré tout…
Mais même en étant aussi vigilant qu’il le peut, il ne peut quand même pas empêcher Mutt de l’attraper par le bras et de l’entraîner sous la douche – tout habillé en ce qui le concerne, donc. Klaus ne trouve même pas le cœur de se plaindre, déjà parce que le rire de Mutt est communicatif et qu’il peut pas s’empêcher de se marrer en retour, ensuite parce qu’au final, avoir les fringues mouillées, c’est un peu le cadet de ses soucis, là, tout de suite. Donc au pire… Par contre, se prendre le pommeau directement en pleine figure, c’est une autre affaire. « Je vais finir par croire que t’es plus stone du tout », remarque Mutt en souriant alors que Mutt lui demande de le savonner sous le prétexte qu’il serait trop stone pour ça, en menaçant de continuer de le mouiller autrement, le tout d’un ton parfaitement hilare, qui plus est. « A moi aussi, ça me donne des idées, mais on gardera ça en tête pour plus tard », qu’il ajoute en attrapant le pommeau de douche des mains de Mutt pour qu’il arrête de l’éclabousser avec.
Déjà que l’appartement est dans l’état le plus chaotique que l’on puisse imaginer, il ne manquerait plus maintenant que, en plus du reste, ils se mettent à inonder la salle de bains. A ce titre, c’est pas juste une plainte du proprio qu’ils vont recevoir, mais l’ordre de plier bagages immédiatement. Klaus remet le pommeau à sa place et récupère le gel douche entre ces mains.
« Va pas t’imaginer que je t’obéis, j’aime juste te peloter », plaisante-t-il quand même en acceptant donc le caprice de Mutt.
On va pas se mentir, il y a quand même pire dans la vie que de savonner son mec complètement nu (et parfaitement bien foutu, disons-le tout net sous la douche). Bon, lui-même oublie qu’il est encore tout habillé et qu’il aurait également besoin d’une vraie douche, mais il verra ça quand Mutt sera couché. Il est pas sûr que lui-même sera capable de grand-chose d’autre sinon que de s’effondrer sur le lit à côté de lui à ce moment-là, mais chaque chose en son temps. Il ne s’attarde pas trop non plus. Pas que la chose soit déplaisante, mais justement, il essaie d’éviter de dévier de son objectif initial.
« Allez, tu sors de là, tu bois ton putain de verre d’eau et tu files au plumard, je te surveille. »
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Entre nos deux énergumènes, la situation pouvait vite tourner dans ce sens là. Bon, Mutt était redescendu un peu, mais il restait encore pas mal stone. La dispute n'était pas qu'un souvenir. Il savait qu'ils allaient avoir quand même une vraie discussion là dessus mais en attendant. Ca n'avait aucune importance. Il se fichait bien des conséquences.
Alors oui, il cherchait Klaus en le tirant dans la douche et tous les deux finirent trempé. Bon, ca donnait aussi des idées à Mutt tout ça mais il se laissa faire. Il en profitait aussi pas mal, mais Klaus se dépêcha. Mutt se contente alors de sourire en le regardant d'un air niais et en lui caressant la joue. Avait il un jour vécu un moment si proche et avec une alchimie comme ça avec quelqu'un d'autre ? Jamais... Les amphètes devaient aussi jouer sur sa vision des choses. Il se mit à rire de plus belle quand il le sermonna de sortir, boire son verre et d'aller se coucher.
Mutt sort et attrapa une serviette, il ne peut s'empêcher d'enrouler quand même Klaus dedans en premier dans un geste protecteur. " Retire moi tes fringues aussi toi, tu vas attraper la crève... " Ouais, c'était assez redescendu pour le coup. Vomir et la douche, ca lui avait remis un peu les idées en place même s'il était encore très loin de la réalité. Il prit une autre serviette, la passa dans son dos et attrapa Klaus de ses bras pour le couvrir et le ramener contre lui. Il ferma les yeux, resta un moment comme ça dans cet acte de tendresse avant de lui poser un baiser sur la joue et de se reculer.
La serviette sur les épaules, il alla trouver le fameux verre d'eau qu'il but d'une traite. " T'as vu, je sais aussi obéir... Mais crois pas que ça sera toujours aussi facile... " Dit il taquin à Klaus en rappel de ce qu'il lui a dit tout à l'heure sous la douche. En réalité, Mutt sentait bien la fatigue arriver à cet instant. Il se frotta le visage, avant de prendre la direction de la chambre avec Klaus. Il se laissa tomber littéralement dans le lit en tirant Klaus avec lui. Il ne voulait pas dormir seul. Il ne voulait plus dormir seul. Il avait dormi seul pendant trop longtemps dans cet endroit. Avec Klaus, il ne se sentait plus seul. Il savait que tout n'était pas gagné et qu'il avait aussi ses démons à affronter mais en attendant... Il se sentait bien et il ne changerait ça pour rien au monde...
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.