Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Ven 2 Juin - 17:24
Thérapie de couple
feat. Mutt
« Tu viens me voir par rapport à lui, donc ce n’est pas exactement comme si tu consacrais cette activité en dehors de lui… », observe la psy, qui insiste sur un fait auquel ni Klaus, ni Mutt n’ont envie de faire face.
Est-ce qu’ils peuvent prétendre qu’ils ne sont pas totalement dépendants de l’autre. Evidemment que non. Si Mutt devait disparaître, Klaus n’y survivrait pas, il le savait très bien, de même qu’il se sent dépérir chaque fois que leur relation est en danger ou fragilisé. Pour lui, c’est beau, c’est le signe que ce sont des âmes sœurs, et qu’ils tiennent l’un à l’autre plus que tout au monde… mais dans le fond… dans le fond du fond… si cette histoire concernait quelqu’un d’autre que lui, Klaus serait bel et bien capable de voir et de comprendre le problème… Chez les autres, ouais, il peut capter le truc… Mais chez lui ? Non, il n’a pas envie de se poser des questions… Non, il n’en a pas la moindre envie, même. « Mais l’escrime, c’est très bien, oui », ajoute la psy alors qu’elle comme Klaus peuvent voir Mutt se braquer à vue d’œil.
Contrairement à Klaus, qui se sent terriblement mal dès l’instant où il voit Mutt se renfermer sur lui-même, le docteur Quinzel, elle, semble relativement indifférente. Elle se contente de faire les choses et de le dire sans se soucier de heurter la sensibilité de son patient. Est-ce que c’est vraiment très pro, pour un psy ? Klaus n’en sait foutrement rien, mais il se sent pris entre deux feux.
« Euh… ouais, ouais, je fais plein de trucs », affirme Klaus en mentant relativement effrontément… ou pas. Bouffer des chips devant la télé et sortir le chien, c’est faire des trucs, pas vrai ? Bon… il va s’épargner de poser la question à la psy foldingue, il est pas du tout sûr de vouloir connaître sa réponse, en réalité, donc… Ce qui est sûr, c’est que quand Mutt était à la maison, ils ne se lâchaient pas d’une semelle, mais ça c’est bien normal, après tout, pas vrai ? C’est pas comme si Klaus devait s’en excuser, pas vrai ? Pas qu’il le sache, en tout cas. « Tu n’entends pas ce que j’essaie de te dire, mais je comprends, c’est visiblement encore un peu tôt pour aborder ce genre de sujet », elle affirme, globalement peu convaincue, mais connaissant visiblement Muttt suffisamment pour savoir comment s’arrêter avant que Mutt ne se ferme comme une porte de prison, au point qu’il n’y a plus rien d’important à dire ou à faire.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
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Mutt se braquait. Quand il était dans cet état là il était difficile de le faire entendre raison. Il avait besoin de cogiter, de réfléchir à tout ça. Car non, il n'était pas prêt à se dire qu'il devrait se détacher de Klaus. Quant à Klaus, il reste accroché à lui et le soutient silencieusement. Mais celà n'est pas pour aider le Dr. Quinzel. Mais elle comprend rapidement. Elle commence à connaitre son patient.
Est-ce que c'est tôt ? Non, il n'avait pas envie d'en parler. Jamais même... Il ne voudra pas revenir sur le sujet. Leur vie, ils la faisaient à deux. Et s'ils décident de vivre constamment près de l'autre, c'était leur soucis. C'est leur amour qui est puissant. Ca n'est pas... un truc psychologique à la con. En tout cas, c'est les pensées qui le traversaient mais qu'il ne partageait pas forcément.
" Ouais. " Répond-t-il simplement au Docteur. " On verra... " Elle était d'un grand soutien pour lui, pour eux. " Merci en tout cas. " Il se racle la gorge. " On en a fini ou vous avez d'autres trucs à dire ? " Demande-t-il directement. Autant ne pas perdre de temps.
Mine de rien, ils avaient pas mal bossé durant cette séance et peut être avaient-ils débloqués des trucs ensemble. C'était un premier pas. Mutt allait continuer à essayer de s'ouvrir auprès de Klaus. En tout cas, leurs mains liés restaient une bonne conclusion à leur entretien.
Il regarde Klaus et lui fait un signe de tête. " T'as p'tet un truc à rajouter ou pas ? " A vrai dire, maintenant, il avait envie de se concerter avec Klaus en privé. Il avait besoin de se retrouver car mine de rien, cette séance a été particulièrement intense pour tous les deux. Il espérait intérieurement que Klaus ne lui en voudra pas d'avantage de l'avoir trainé par surprise dans le cabinet du Dr. Quinzel.
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Dim 4 Juin - 9:04
Thérapie de couple
feat. Mutt
Le docteur Quinzel a suffisamment passé de temps en présence de son patient pour savoir pertinemment que ce dernier n’entendra pas raison si facilement, bien sûr que non. Ce serait bien mal lui ressembler… C’est un cas difficile, oui, mais le fait qu’il en soit un fait justement partie de cheses qui font qu’elle a envie d’insister avec lui et qu’il lui plaît beaucoup. Alors ce n’est pas bien grave s’il n’arrive pas à comprendre tout de suite de quoi elle parle et si il prend la nécessité pour chacun de ne pas oublier son individualité comme une injonction à une cruelle séparation. Harley a connu ça, d’être capable de sacrifier sa vie pour quelqu’un d’autre, elle a connu cette relation d’absolue dépendance à l’autre. Elle est bien placée pour savoir que ça finit toujours – absolument toujours – très, très mal. Il comprendra tôt ou tard, elle voudrait seulement qu’il le comprenne avant que les événements ne le séparent de son cher et tendre époux.
« Mais de rien, mon chou », répond la psychiatre comme si elle estimait que ses remerciements étaient sincères. « On a encore un bon quart d’heure devant nous mais tu ne vas plus vouloir me parler donc ce sera probablement du temps perdu pour vous. » Elle hausse les épaules. « Et comme tu as déjà payé la séance complète, c’est ton problème, pas le mien », ajoute-t-elle avec une fausse indifférence, en réalité un peu agacée que l’on décide de la congédier, elle, quand c’est pourtant son rôle à elle de déterminer la fin de la séance.
Elle tourne son regard vers Klaus, mais ce dernier reste silencieux, maintenant. De lui non plus, elle ne tirera plus rien… mais elle pense leur avoir donné suffisamment de matière à parler avec lui à présent, et le débrief de cette conversation a de bonnes chances d’être tout aussi formatrice que cette petite thérapie de couple imposée. Finalement, après un instant, comme s’il réfléchissait à ce qu’il pourrait ajouter ou pas, il finit par faire non de la tête.
« Non, c’est bon, viens on s’en va. »
Klaus n’attend pas vraiment qu’on les y invite une bonne fois pour toutes, il se lève et adresse tout de même un léger regard au docteur Quinzel.
« A bientôt j’imagine ? »
Ce qui est un bon point, donc, c’est que même si l’issue n’a pas été plaisante, Klaus a tout de même su apprécier la nécessité de cette petite séance, et c’est une bonne chose. Klaus attend qu’ils soient sortis à l’air libre pour prendre une grande inspiration en se tournant vers son époux.
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Même s'il restait un quart d'heure, pour Mutt c'était assez. Ils avaient déjà assez fouillé la merde dans cette histoire. Il avait besoin de prendre l'air, il avait besoin de redescendre un peu et non, il ne voulait pas aborder l'histoire de cette dépendance affective. Pas encore en tout cas.
Tous décident de mettre un terme à cet entretien. Klaus passe devant, Mutt est heureux de l'entendre sous entendre qu'il reviendra. C'était une bonne chose. Mutt le suit. Ils passent la porte et il ne peut s'empêcher de sortir son paquet de clopes pour s'en griller une. Il se sent libéré d'un poids malgré tout. Il se rapproche de l'homme qu'il aime et lui en propose une tout en commençant à fumer.
Il observe Klaus d'abord sans rien dire. Ses réactions et comment il se comportait. " Ca a été ? " Demande-t-il finalement afin d'avoir l'avis de Klaus sur cette psy. " Tu sais, je vais faire des efforts, c'est promis. J'ai pas dit ca juste en l'air dans le bureau de la psy... Je suis désolé de... " Il se secoue la tête, il s'excuse de quoi au final. " Laisse tomber, je ressasse la séance. Je t'aime. " Dit-il en l'embrassant à la volée. " J'ai pas envie de rentrer alors si tu veux, on peut aller se manger une glace quelque part ? Ca te dit ? " Demande-t-il à Klaus dans un léger sourire. Ils pourront discuter un peu et il n'avait pas envie de retourner s'enfermer à la maison.
Après il n'a pas envie de parler du dernier sujet qui reste tabou. Il ne sait pas si Klaus voudra le remettre sur le tapis. Mais il doit parler alors il se fait violence à cet instant.
" J'suis pas prêt pour l'autre discussion. Et puis, on a déjà pas mal de boulot à deux là ! " Il n'ose même pas mettre de mots.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Lun 5 Juin - 17:33
Thérapie de couple
feat. Mutt
Klaus doit bien le reconnaître, il est tout de même pas mécontent de quitter cette séance, et de la quitter en avance, qui plus est. Certes, et très objectivement, ça aurait pu se passer bien plus mal que cela, mais ce n’est pas pour autant qu’il aurait eu envie de rester des heures et des heures à poirauter et à attendre que la psychopsy en ait fini avec eux. Oui, elle s’était montré beaucoup plus… appréciable que lors de leur première rencontre, mais c’est pas pour autant que c’est avec elle qu’il irait boire des bière ou quoi que ce soit d’autre. Une fois dehors, ça ne fait pas un pli, les deux se mettent direct à fumer, et ce n’est définitivement pas Klaus qui dira non à une bonne clope, là, tout de suite, au contraire il en a franchement besoin. Il aspire une grande bouffée de nicotine avant d’accepter de faire le bilan de cette thérapie de couple improvisée.
« Je crois que ça c’est pas trop mal passé… Et en vrai, faut ressasser. Si on se contente de discuter de tout ça en thérapie et pas en dehors, on va pas s’en sortir… c’est genre, comme des devoirs à la maison… sauf qu’au moins à la fin on pourra probablement coucher ensemble pour relâcher la pression, ce que je pouvais pas faire quand le vieux nous filait des exos à l’époque », commente-t-il comme s’il réfléchissait à voix haute.
Oui, ça lui va de ressasser, même si de son côté, il a besoin de décanter un peu avant de déterminer véritablement ce qu’il en a pensé lui-même. Ils se sont dit pas mal de choses, et quand il y repense, ça lui semble vraiment fouillis. Vaut mieux qu’il mette un peu d’ordre dans son esprit pour commencer… Même si bon, vu l’énergumène, ça risque quand même de prendre du temps avant que son esprit ne soit véritablement serein, faut quand même le reconnaître.
« Ouais, une glace c’est une bonne idée, en plus je crève de chaud. »
Sûrement parce que cette situation a mis ses nerfs à rude épreuve et qu’il est en train de lentement relâcher la pression.
« Goût Bubblegum avec plein de merdes sur le dessus », il ajoute avant que Mutt ne le prévienne d’avance qu’il n’était pas prêt pour… l’autre discussion. « Hey… J’avais pas l’intention de te mettre la pression ou quoi, on en parlera quand tu voudras en parler… Et de toute manière, là, tout de suite, crois-moi que je suis prêt à avoir aucune conversation un tant soit peu sensée tant que tu ne m’auras pas mis plein de glace chimique dans l’estomac. »
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Mutt n'allait pas en rester là. Il le savait. Mais son soucis de confiance en lui pouvait reprendre le dessus à un instant ou un autre. Il le savait aussi. Il rit doucement quand Klaus lui parler de coucher après leurs exos ensuite. Puis fait une allusion à son père.
" Evite de faire une allusion à ton père quand on parle de sexe. " Dit-il avec légereté. " Mais t'as raison. Je... me fous toujours trop la pression. Je t'avoue que... " Il fume longuement. Oui, il doit lui parler. " J'ai parfois peur de tout faire foirer. C'est constant tu sais. "
Il veut qu'il le sache. Il hausse les épaules. Il se sent con à lui dire ça mais c'était ce qu'il fallait faire après tout non ?
" J'essaye. " Confirme-t-il dans sa démarche.
Aller se prendre une glace pour décompresser est une bonne idée. Mutt finit sa clope avant de commencer à avancer vers un endroit où ils peuvent trouver celà. Ils iront à pieds. Ca leur fera du bien aussi.
" Glace au bubblegum ? " Il explose de rire. " Alors là, je ne te suis pas du tout. " Dit-il moqueur mais ce sont ce genre de petites choses qu'il aime chez sa moitié. Quand il fait ressortir ses goûts uniques.
Il lui affirme qu'il ne lui mettra pas la pression sur d'autres sujets. Il sait comment Klaus peut être. Ca n'est pas méchant, c'est juste qu'il n'a pas de patience. Mutt ne lui reproche pas. Simplement quand ca tape sur des sujets sensibles et douloureux. Comme ici.
" Oui... T'as raison allons chercher cette fameuse glace au goût étrange. " Dit-il en lui prenant la main pour qu'ils trouvent une terrasse pour s'y poser. Ils y arrivent assez rapidement, et Mutt se prend une glace plus coutumière, vanille choco et laisse Klaus tester cette glace bleue fluo dont il a du mal à détourner le regard. " En réalité, comme ça, elle a l'air super bonne. Mais la réalité ne doit pas être la même. " Il rit doucement, profitant de cet instant présent où rien ne semblent pouvoir les atteindre. Ces moments de calme et de complicités. " J'aimerai que ca soit tout le temps comme ça. J'veux dire... On est bien là. Pas de soucis à l'horizon. "
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Mar 6 Juin - 17:32
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feat. Mutt
Se mettre trop la pression, c’est un peu la marque de fabrique de Mutt. C’est une chose que Klaus a appris à réellement aimer, sincèrement aimer chez lui, même s’il devine que cela doit lui rendre la vie impossible au quotidien… Parce que cette pression qu’il se met l’aide peut-être, dans certaines circonstances, à devenir la meilleure version possible de lui-même, mais dans d’autres cas de figure… ça lui fait s’imaginer des choses absurde : comme le fait qu’il pourrait tout faire foirer d’un instant à l’autre alors que c’est totalement faux.
« Je sais », répond seulement Klaus qui ne découvre rien du tout quand Mutt affirme que c’est un état constant chez lui que d’avoir peur de tout faire capoter. Oui, vraiment, Klaus le sait. Il le sait et il l’accepte, pas comme une fatalité comme il faudrait changer, mais comme une réalité qui exige qu’il s’y adapte, jusqu’à savoir de quelle manière s’y prendre pour apaiser les angoisses de l’homme qu’il aime. « Tu ne feras rien foirer, mais je sais aussi que ça ne sert à rien de te le dire. »
Parce qu’il a beau l’aimer profondément, ce n’est pas pour autant qu’il le croira. Quand on n’a pas confiance en soi-même, c’est difficile d’accorder du crédit à ce que les autres pensent de soi, et c’est un mal dont, en réalité, souffrent à la fois Mutt Jones et Klaus Hargreeves. De ce point de vue-là, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, raison pour laquelle, sans doute, ils ont souvent bien du mal à s’entendre et à se comprendre.
« Tu sais que dire qu’un truc est dégueulasse sans même y avoir goûté, c’est le b.-a.-ba de l’impolitesse », fait Klaus en prétendant prendre personnellement l’insulte faite – à juste titre – à ses choix plus que douteux en matière de parfums de glace. Peu importe, du moment que tous les deux obtiennent leur due… « Puis quand on met de la coco dans sa glace », on se la ramène pas, il ajoute pour le chambrer encore davantage. « Avoue, tu meurs d’envie de goûter à ma glace », ajoute Klaus d’un ton des plus équivoque avant d’agiter son cône sous le nez de son mari, jusqu’à décorer légèrement le bout de son nez de bleu fluo.
Lui aussi aime vraiment beaucoup ce moment, il l’aime même immensément. C’est si beau, si simple. Dire qu’il n’y a pas de souci à l’horizon est probablement faux, sinon ce ne serait même pas la peine d’évoquer ces mêmes soucis présumément inexistants, mais bon sang, malgré tout, qu’est-ce que ça fait du bien de vivre ! Juste ça, vivre.
« On va réussir à ce que ce soit tout le temps comme ça. Quand on y réfléchit… ça dépend surtout de nous, pas vrai ? »
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Oui c'était plus fort que lui, Klaus pourra lui dire qu'il ne fera pas tout capoter, il avait ce goût amer qu'il fera de la merde quoi qu'il arrive. Ce sont ses mauvaises expériences qui l'ont mené à celà Et l'histoire avec Monty n'avait pas aidé à arranger les choses au final. Oui ca ne servait à rien de lui dire mais doucement, ils vont réussir à palier à celà. Pas à pas. " Peut être qu'un jour. " Dit-il dans un fin sourire, l'air faussement rêveur. Il disait celà avec légèreté, mais le sens pouvait être profond. Il pouvait garder l'espoir qu'ils arrivent à dépasser celà.
Mutt ne peut s'empêcher de faire des vannes assez lourdes sur la glace de Klaus. En même temps, rien que le titre de cette glace et sa couleur fluo était un spectacle à elle toute seule. " Ouuuuh ! " Fait-il avec de petits yeux faussement réprobateur. " Est-ce que je sens que tu vas devoir m'apprendre la politesse ? " Dit-il avec un sous entendu coquin pas du tout dissimulé. " Mais ta glace transpire le chimique d'ici. Regarde elle brille ! " Dit-il goguenard.
Klaus lui fout sous, le nez et il essaye de reculer, il s'en retrouver avec un peu sur le bout du nez. Il vient alors le cueillir pour tenter l'expérience et fait une drôle de tête. " Pas pour moi. Tu peux la garder. " Il se marre doucement alors qu'il se moque en retour de son coco sur sa glace. " Ca ? Au moins ca pousse sur des arbres. " Dit-il en continuant à le chercher un peu. " Tiens... " Il prend un bout avec son doigt où il met de la coco et la fout sur sa joue. " Pour la peine. "
Ils rient doucement ensemble. Sous ce ciel ensoleillé. Mutt se sent bien et apaisé. C'était des moments rares mais qu'il appréciait. Puis Klaus dit une phrase qui touche Mutt. Son sourire s'éteint doucement et il soupire tout en disant à mi-voix.
" Ouais... de moi plutôt. " Il sait très bien ce que ses sautes d'humeur font à leur couple. Il pète des cables parfois pour trois fois rien. Son regard s'obscurcit et il ajoute. " J'suis désolé de toujours tout faire capoter à chaque fois. " On est reparti pour un tour... Mais cette fois-ci il s'exprime.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Jeu 8 Juin - 18:06
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« Pas peut-être, un jour », répond Klaus d’un ton rassurant. Parce qu’il veut y croire, il veut croire dans le fait que les choses vont bien se passer, et que même si ça prendra du temps, ils arriveront à dépasser leurs névroses. L’un de leurs gros problèmes, c’est qu’ils veulent griller les étapes, toujours, constamment. Ils doivent arrêter de faire ça et accepter de laisser le temps au temps, parce que c’est la meilleure des choses à faire. Alors oui, un jour, ça arrivera. C’est même certain. Mais il ne faut pas qu’ils s’attendent à ce que ça soit tout de suite. Ce sera probablement l’affaire de plusieurs années plutôt que de plusieurs jours, mais ils tiendront bon… la seule chose est de ne pas perdre le cape.
« Evidemment qu’elle est chimique, c’est ça qui est incroyable ! Et puis, ton Coca il est pas chimique, peut-être ? » réplique Klaus qui soutient mordicus les vertus de la glace fluorescente.
En réalité, il s’en fiche royalement, il aime cette glace parce qu’elle a littéralement un goût de sucre et de bonbon et qu’il a cinq ans d’âge mental, y a pas à chercher plus loin. Klaus se marre franchement quand Mutt essaie de goûter et confirme sa première impression.
« Parfait j’en aurais plus, comme ça », réplique Klaus avant de lécher sa glace d’une manière particulièrement obscène. « Et non, les glaces ne poussent pas sur les arbres, chéri », ajoute-t-il en se marrant franchement, amusé de sa vanne, avant de grimacer quand Mutt lui file de la coco sur sa joue. « Urgh, rien que l’odeur, je peux pas », dit-il avant de se servir d’une serviette pour essuyer sa joue avant de se concentrer sur sa glace.
Klaus aime ce moment, ils se charrient mutuellement, mais ce qui transpire de leur échange et de leur conversation, c’est le fait qu’ils s’aiment et qu’ils sont heureux…. Et ils s’aimeront toujours, donc ils se donneront toujours de nouvelles occasion d’être heureux. Du moins, si Klaus doit arrêter de dire de la merde. Comme d’habitude, Klaus réussit à déprimer et faire culpabiliser Mutt sans le vouloir, et ça le fait se sentir plus bas que terre.
« Je suis désolé de dire constamment de la merde », s’excuse-t-il alors en se rembrunissant et en se concentrant sur sa glace. « J’ai absolument jamais dit que c’était de ta faute, mais une fois de plus, je te déprime… Je suis désolé… »
Voilà, il s’en veut et plutôt que de dire de la merde à nouveau, il se focalise sur sa glace et apprécier le goût ultra-chimique de cette dernière.
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Mutt a un léger sourire en coin quand Klaus lui affirme pas un peut être... Un un jour. Oui, ils ont l'envie de faire les choses bien. C'est ce qui est important au final. Ils ont l'envie de faire les choses bien, ils ont l'envie de réussir à dépasser tout ça. C'est ce qui compte. Cette bonne volonté.
Klaus a le dernier mot dans son histoire de glace chimique. Oui, bon okayyy ! Le Coca est aussi chimique que ça. Il rigole de bon coeur en se secouant la tête et en faisant un " Gnagnagna... " Comme un gosse pour la peine. " Merci ho grand Klaus Hargreeves de m'annoncer que les glaces ne poussent pas sur les arbres. Ton savoir est la porte de la connaissance ultime ! " Dit-il de manière théâtrale. " Bah t'sais quoi, ca m'en fera plus aussi de ma glace. " Dit-il en se marrant.
Puis le sujet dérive et il y a de l'eau dans le gaz. A croire que cette manie les tenait au corps avec un peu trop d'aplomb. Mutt se secoue la tête. C'était lui le soucis, pas Klaus. Il n'avait pas à devoir réfléchir à ce qu'il va dire pour ne pas le froisser.
" Non t'as pas à t'excuser. Tu veux pas comprendre ? C'est... mes pensées qui sont comme ca. Que tu le dises ou pas, c'est comme ça. Je vais le penser quand même. Je suis un boulet. Je suis ton boulet, c'est comme ca que je le perçoie et ca vient de moi. Pas de toi. " Il ne sait pas s'il va arriver à faire entendre raison à Klaus mais il soupire et il comprend. " Putain, on recommence c'est ça ? Je devrai fermer ma gueule en fait... " Penser à un retour en arrière au lieu de discuter ? C'est à cause de ca qu'il ne dit rien au final, car il ne veut pas que Klaus pense que ca vient de lui. " Mes paroles peuvent être tranchantes sans que je m'en rende compte... Là tu vois, je me dis que j'aurai mieux fait de m'abstenir car tu vas te sentir mal par ma faute. Et... j'ai pas envie que tu penses que tu me fais du mal et que t'en souffres. La situation est déjà difficile. " Il glisse une main sur la sienne et la serre doucement. Il espérait qu'il le comprenne au final.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Sam 10 Juin - 9:04
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C’est ses pensées qui sont comme ça, mais ses pensées ne devraient pas être comme ça, elles viennent forcément de quelque part, elles viennent forcément de quelque part, et Klaus ne peut pas imaginer ne pas en être responsable alors que ces pensées le concernent très clairement. Il n’aime pas l’entendre lui dire qu’il est un boulet, qu’il est son boulet.
« Mais tu peux pas te contenter de dire que c’est comme ça que tu perçois les choses et que du coup c’est pas grave ! Je devrais être capable de te faire percevoir les choses autrement », soupire-t-il, négligeant sa glace pour de bon. Ça y est, il n’a définitivement plus faim, son appétit l’a complètement déserté, il n’a plus envie de rien, là, tout de suite, il se sent juste triste de cette dégringolade soudaine. « Tu n’es pas un boulet. Comment tu peux même penser ça alors que j’ai jamais été plus fort, j’ai jamais été plus moi-même, j’ai jamais été une meilleure personne que depuis que tu fais partie de ma vie ? Bien sûr que tu n’es pas un boulet. Et d’accord, c’est peut-être juste ce que tu penses, mais je veux être capable de rte faire penser autrement. »
Mais oui, ils recommencent, et c’est compliqué de supporter cette situation qui ressemble fort à une déplaisante régression. Il frissonne en l’entendant affirmer qu’il devrait fermer sa gueule, mais c’est pas du tout ce que Klaus veut.
« Non, non, pardon, excuse. Il faut que tu parles, c’est important. »
Par contre, Klaus, lui, songe qu’il devrait la fermer, sa gueule, si la moindre de ses paroles doit avoir une portée culpabilisante sur son mari. Il voudrait que chaque mot qu’il lui adresse soit source de douceur et de réconfort, rien d’autre.
« Tu sais bien que je suis susceptible, c’est pas en rapport avec ce que tu dis, c’est moi qui pars au créneau trop vite. Je veux pas que tu te dises que tu doives rien dire, mais je veux pas non plus que tu rte rendes responsable de tous les malheurs du monde parce que, j’ai un scoop pour toi… » Il affiche un large sourire. « Tu me rends heureux, juste heureux. Et pour ne pas qu’on s’imagine n’importe quoi sur ce que l’autre pense, c’est encore mieux d’en discuter franchement, pas vrai ? »
Il parle d’un ton plus léger. Il ne veut pas que Klaus entende son discours comme un sermon ou quoi que ce soit de la sorte. Il se contente de se montrer honnête et conciliant… parce que se prendre la tête si vite et pour si peu, ce n’était définitivement pas possible.
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" Klaus tu... me rassures. C'est déjà pas mal et pour le fait de percevoir les choses autrement. " Il lui fait un léger sourire en coin. " Tu crois que tu ne l'as pas déjà fait ? Grace à toi, j'assume qui je suis pleinement. " C'est vrai, s'il avait fait son coming out c'était grace à Klaus. S'il avait déjoué une partie de ses peurs, c'était grace à Klaus. Tout n'était pas encore parfait mais on ne construit pas Rome en un jour. Klaus veut continuer de le faire avancer. Il veut l'aider à ce qu'il ne pense plus qu'il soit un boulet. " Alors ca sera la prochaine étape ? " Dit-il dans un léger sourire mais tout aussi sérieusement. " Et toi... Je veux que tu entendes ce que je te dis quand tu fais bien plus pour moi que tu ne le penses. Ce sont les faits. Regarde nous, il y a deux ans maintenant. On a tellement évolué. Et on est marié. " Il veut montrer à Klaus qu'il est important dans ses prises de décisions, dans tout au final.
Mutt a peur de dire des choses blessantes; il a peur de faire mal les choses. Car il avait l'impression de tout détruire par sa simple parole. Mais Klaus a raison, ils avaient tendance à se taper des films tous les deux en ne parlant pas à l'autre. Ca avait conduit à des catastrophes et ca a bien failli les séparer. Comme cette histoire de drogue (des deux côtés d'ailleurs) ou les petites magouilles de Mutt. Il baisse les yeux et fait un signe de tête.
" Ouais... " Dit-il dans un souffle, l'esprit ailleurs. " Je ne veux pas te voir souffrir Klaus, c'est pour ca que je parle pas. Je ne le supporte pas. Et encore plus quand je te vois triste à cause de moi. J'aimerai aller mieux et plus vite. Mais j'y arrive pas. Et c'est avec le Docteur que j'ai compris que je devais y aller par étape. " Il soupire et relève les yeux vers lui. " J'ai pas appris à parler. Car parler, c'est tout détruire. Me taire, c'est protéger les gens. " C'était ce qu'il avait appris il y a longtemps, par cette histoire de harcèlement scolaire. " C'est ca qu'il se passe en moi. C'est ca la vérité. Et... j'ai du mal à faire autrement. Mais je veux le faire. Pour nous. "
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Lun 12 Juin - 17:56
Thérapie de couple
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Le rassurer, c’est peut-être pas mal, mais c’es pas assez quand même aux yeux de Klaus… Surtout que parfois, il a quand même l’impression d’accentuer ses insécurités plutôt que de les calmer véritablement. Certes, il l’a aidé à s’assumer pleinement, et c’est vrai que c’est beaucoup, surtout quand on voit d’où ils sont partis, mais… Mais il a tout de même l’impression qu’il devrait faire plus, qu’il devrait faire mieux, et il ne peut pas s’empêcher de faire le constat de son impuissance. Il sait qu’il ne doit pas rebâcher ça non plus, ça pourrait avoir pour effet de donner le sentiment à Klaus d’être plus coupable encore qu’il ne se sent déjà l’être… mais il lui est assez difficile de penser autrement, et plus encore d’étouffer ses émotions. Elles font partie de lui, ce n’est pas comme s’il pouvait vraiment se permettre de les ignorer ou faire comme si de rien n’était.
« Bon, t’as raison », répond Klaus avec un fin sourire, parce que c’est réel, ils ont quand même sacrément évolué. Malgré ces circonstances, quand on voit d’où ils partent et où ils en sont à présent, ce n’est certainement pas une chose dont on peut réellement se permettre de douter : c’est un fait. Ils étaient loin, très loin de se douter il y a deux ans qu’ils en seraient là aujourd’hui… Quelque part, ça a été particulièrement vite, si l’on observe les choses sous un certain angle. Encore faut-il véritablement le vouloir, bien sûr. « Je suis ton héros et t’es le mien. »
Il le dit pas pour être ironique, il le dit parce que sur l’instant, et malgré tout ce qu’il a pu affirmer précédemment, il le pense effectivement, et il le pense même très franchement. Bien sûr que c’est la vérité. C’est un fait réel, avéré, incontestable, mais qu’ils ont un peu trop tendance à oublier, parce qu’ils sont susceptibles, parce qu’ils sont fragiles psychologiquement, et aussi bien sûr parce qu’ils ont souvent beaucoup trop peur de tout faire foirer… C’est ce que disait Klaus… Ils sont leurs pires ennemis. Mais mettre fin à ses insécurités, ça n’a pas lieu du jour au lendemain. C’est quelque chose qui demande du temps et une grande résignation. Ce n’est clairement pas donné à tout le monde.
« Je trouve pas que se taire, ce soit protéger les gens. Ça fait juste que tout le monde a mal, mais silencieusement. Et je sais bien que tu peux pas t’en empêcher, et je sais bien que tu veux me protéger. Mais moi j’ai envie que tu te protèges toi, tu vois. Parce que même si j’ai clairement besoin d’aide… Tu en as besoin plus que moi. »
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Mutt a un sourire tendre quand Klaus lui dit qu'ils sont tous les deux les héros l'un de l'autre. Ils s'était sauvé mutuellement après tout. Ils s'étaient relevé ensemble. Mutt sait bien que pour Klaus ca n'a pas été évident non plus. Il se rappelle quand il est venu le rechercher dans ce squat. Il ne veut plus jamais le voir dans cet état pareil. Il pouvait comprendre, comme il comprenait que celà devait être dur pour Klaus de voir Mutt dans certains états.
Il écoute le point de vu de Klaus concernant la question de se taire ou non. Le soucis, c'est qu'il va devoir creuser encore un peu sur ce côté là. Il avait subit un gros traumatisme par rapport à celà. " Ouais... T'as raison... " Dit-il avec lenteur, perdu dans ses pensées. " Mais... " Il soupire et se secoue la tête. " Parfois je fais un blocage... Tu sais... Quand je me suis retrouvé pris au piège à l'école avec cet autre enfoiré... " Il baisse les yeux sur ses mains. " Je devrai peut être en parler à la psy. " Il n'en a pas encore parlé avec elle. C'était un sujet difficile pour Mutt à aborder. Sa langue se déliait petit à petit. " Mais ca va aller Klaus. "Assure-t-il en glissant sa main sur la sienne. " T'as vu ? Elle est pas si terrible que ca ! " Dit-il en parlant de la psychiatre. " Elle m'a... vraiment beaucoup aidé. Je sais elle est brute de décoffrage mais... tu sais cette histoire avec Monty. Je savais pas à qui en parler et ca me bouffait. Enfin... en dehors de toi et maman. C'est juste que j'avais besoin de faire le point. J'étais... " Autant qu'il en parle à Klaus aussi. " Tu sais, j'ai ressenti une sorte de satisfaction quand il est mort et... j'ai eu peur de moi. Je veux pas devenir un cinglé, ou un de ces fils de pute qu'on voit au JT parce qu'ils ont zigouillé pour le plaisir. Ca m'a fait peur. "
Il n'était pas comme ca.
" Mais elle m'a fait comprendre que j'étais en colère et que c'était légitime au final... ce que j'ai ressenti. C'était... du soulagement. Qu'il arrête de nous pourrir la vie. "
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Sam 17 Juin - 8:53
Thérapie de couple
feat. Mutt
Klaus hoche vivement la tête quand Mutt évoque ce qu’il a vécu à l’école… C’est horrible, ça a été traumatisant, ça lui arrache le cœur… Et c’est clairement un des fondamentaux de la personnalité de Mutt, en plus bien sûr de l’abandon de son père, qui a rajouté une couche à tout le reste. Oui, s’il y a bien une chose dont il est important qu’il discute avec sa psy complètement tarée, c’est bien de ça… Mais évidemment, Klaus ne peut pas l’y obliger, c’est à Mutt de faire ce pas, à lui et à lui seul. Et Klaus doit arrêter de penser qu’il pourra à lui seul capable de dépasser ce blocage. Il n’est pas question que de lui, il n’est définitivement pas question que de lui.
« Ouais, dans le genre cinglée, elle est pas si mal », admet Klaus en acceptant de mettre sa mauvaise foi de côté quand Mutt lui fait admettre que le docteur Quinzel n’est pas si terrible que ça, et qu’elle l’a beaucoup aidé par le passé. En effet, elle n’est pas si terrible. Bon, elle a son franc parler, et Klaus n’est pas totalement convaincu du fait que ses manières de faire sont celles qu’elle devrait employer normalement, mais… « Et je te reproche pas d’avoir une psy, j’étais le premier à dire qu’il fallait que tu consultes quelqu’un. C’est juste que bon… Fallait forcément que tu choisisses la plus perchée du lot », il ajoute avec un sourire en coin.
Mais bien sûr qu’il était important qu’il parle de ce qui s’était passé avec Monty. Bien sûr qu’il était important, aussi, qu’il fasse le point. Quant à cette satisfaction qu’il dit avoir éprouvé à la mort de Monty, elle n’inquiète pas Klaus. Le gars venait de le buter froidement, c’était de l’impulsion, de la vengeance. C’était normal, et Klaus trouve honnêtement ça très légitime, pour le coup. Non, il n’était clairement pas un de ces connards qui tuent pour le plaisir de tuer… Mais évidemment, ce n’est pas le cas. Mutt est un mec bien. Mutt est une bonne personne.
Dans le cas contraire, il ne se rongerait pas les sangs, il ne se laisserait pas bouffer par la culpabilité comme c’est le cas à l’heure actuelle. Quelque part, Klaus se sent frustré qu’il ait fallu une tierce personne pour qu’il admette ce que Klaus, de son côté, n’avait jamais réussi à faire comprendre. Mais évidemment, oui, c’est important qu’une tierce personne, une professionnelle, vienne poser un regard vraiment pro sur cette situation.
« Je suis content qu’elle ait réussi à te faire comprendre ça. J’ai presque envie de retourner là-bas et de l’embrasser. Enfin, presque. »
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Il voit bien que ca faisait quand même plaisir à Klaus qu'elle ait pu l'aider. Même s'il la traite de cinglée. Peut être que Mutt est trop naïf dans un sens, mais elle l'a aidé. Elle n'avait peut être pas des méthodes conventionnelles mais même là, ils discutaient plus librement ensemble. Mutt savait qu'il devrait parler de ses démons du passé à la suite de leur séance. Il le sait et il le fera. Ca l'aidera surement beaucoup dans es relations en général aussi. Il faut être honnête. Il explose de rire quand il lui dit qu'il a forcément choisi la plus perchée du lot.
" On est deux grands perchés mon chéri. Alors il faut bien une perchée pour s'occuper de nous. " Dit-il un léger sourire aux lèvres.
Klaus avoue qu'elle a fait quand même du bon boulot. Mutt est content. Il est content parce que ca fait du bien à Klaus dans un sens. C'est ce qu'il pense en tout cas... C'est une charge mentale en moins pour eux. Tout n'était pas parfait, il y avait encore du boulot mais en attendant ils progressaient. Ils allaient s'en sortir. Ils devaient juste rester unis. Mutt, en tout cas, souhaite aller de l'avant, il veut le faire pour eux. Même s'il prend des chemins assez tortueux, il arrivera à s'échapper de son passif, même si ca met un peu de temps.
" Naaan, tu ferai mieux de m'embrasser moi plutôt sinon je risque d'être affreusement jaloux. " Dit-il en se penchant vers lui pour attraper ses lèvres avec délicatesse. " T'as le goût bubblegum à la con là maintenant. " Dit-il en riant près de ses lèvres. " Ho et puis qu'importe quels goûts tes lèvres ont, je m'en fous, je n'arrêterai pas de te les embrasser. " Dit-il en les attrapant de nouveau en l'embrassant plus longuement. Il n'échangerait ca pour rien au monde. Eux. Leur vie. " Ca ira, tu vas voir. Et je suis sérieux, je veux notre petite maison. Tout ce dont je t'ai parlé l'autre jour. "
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Dim 18 Juin - 9:14
Thérapie de couple
feat. Mutt
Klaus réagit à la remarque de Mutt par un sourire en coin. Touché. En effet, ils sont tous les deux particulièrement perchés, et à bien y regarder, un psy plus conventionnel n’aurait probablement pas convenu à leurs problèmes. Oui, il aurait probablement été rassurant de faire face au cliché du psy par excellence, avec ses petites lunettes et son joli costume. Mais vu le parcours de vie dément qui est le leur, et les casseroles qu’ils se traînent autant l’un que l’autre, ils avaient probablement, oui, besoin de la tarée de service, même si Klaus continue de se demander si cette prétendue docteure n’aurait pas obtenu ses diplômes dans une pochette surprise.
Peu importe. Ce qui compte, c’est qu’elle les aide à libérer le dialogue, et que Mutt se sent capable de lui parler à cœur ouvert. Ceci considéré, elle ne peut donc être, par conséquent, qu’un excellent choix. Klaus doit bien constater l’influence positive qu’elle a sur Mutt, et ça, ça compte définitivement plus que tout le reste pour le jeune homme, qui par conséquent nagera au gré du courant, sans jamais lâcher la main de son cher et tendre époux, parce que c’est ce qui importe le plus à ses yeux, en réalité.
« Bon, d’accord… », répond Klaus en riant quand Mutt suggère plutôt qu’elle l’embrasse lui, au risque de le rendre jaloux.
Tu parles… Mais Klaus sauterait de toute manière sur tous les prétextes existants pour… sauter sur l’homme qu’il aime. Il apprécie terriblement leurs baisers, qui sont toujours d’une tendresse des plus infinies. Il l’aime immensément, il l’aime profondément. Et chaque fois qu’il sent la caresse de ses lèvres sur les siennes, il se sent un peu plus heureux. Et ses baisers au goût de bubblegum lui paraissent d’autant plus agréables. Dans tous les cas, les baisers qui suivent ces grandes discussions, quand leurs esprits se sont finalement apaisés, sont les meilleurs. Ils ont un goût de perfection pure, et que Klaus ne peut que vouloir apprécier et savourer à cent pour cent.
« Avoue que t’aimes ça. Mes lèvres sont du chewing-gum, c’est merveilleux », se vante Klaus sans détours et avec un immense sourire ravi aux lèvres. « Et je suis sérieux… Moi aussi je veux tout ça. Le vrai petit rêve américain. »
Lui aussi il veut leur petite maison. Lui aussi il veut leur petite maison, il veut leur petit jardin où Indy pourra gambader allègrement. Lui aussi, il veut vraiment qu’ils vivent ce petit rêve d’une jolie famille douce et harmonieuse. Ils y arriveront, ils y arriveront vraiment. Ils ont déjà fait une grande et belle partie du chemin, après tout.
« Avec un grand jardin pour Indy… Et une chambre très bien insonorisée. »
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Mutt secoue légèrement la tête quand Klaus le charie sur le côté bubblegum. " Tu perds vraiment pas le nord toi... Je te dirai oui, parce que je suis fou de toi, et que je te goûterai bien à toutes les sauces. Même au brocoli ! Tu te rends comptes ? " Mais c'est ce qu'il aimait en lui. Ils pouvaient avoir des discussions sur des sujets totalement idiots en étant incroyablement sérieux. Ils ne pouvaient clairement pas le faire avec quelqu'un d'autre. Et bien souvent leur entourage avait tendance à finir par les regarder en coin, s'attendant à la prochaine bêtise qu'ils pourront sortir. Mais entre eux, ils n'avaient pas de retenus.
Mais en attendant leurs lèvres se retrouvent aimantés comme ils savent si bien en profiter. Peut être est-ce indécent de faire celà si longuement en public. Mais une chose est sûre, c'est qu'aujourd'hui, Mutt s'en fout complètement. C'était sa première petite victoire ici.
" Un rêve américain avec toi. " Ajoute-t-il sur sa lancée. Et rien qu'avec lui... " Ouais un grand jardin... Sans fleurs. Maman sera heureuse comme ca et... " Vu que le chien mangeait toutes ses plantes et ravageait clairement son espace bucolique. Mutt étant loin d'être un jardinier averti, ne comprenait pas tellement la furie de sa mère quand elle venait à constater qu'Indy avait creusé des trous partout. Il réfléchit. " Tu crois que ca coute cher de faire insonoriser une pièce ? Parce qu'à ce rythme là, il faudra deux gros murs épais. Sinon on trouve une maison isolée. " Se marre-t-il. Il glisse une main sur la cuisse de Klaus sous la table en guise d'invitation. " En parlant d'insonorité et de choses pas très socialement acceptable dans le coin... On se ferait pas un spécial débrif post-consult, plus... abouti ? " Lui suggère-t-il le regard pleins de sous entendu. Et parce qu'on ne les refait pas après tout. Et puis, il fallait fêter cette petite victoire comme ils savent si bien le faire non ?
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Lun 19 Juin - 17:42
Thérapie de couple
feat. Mutt
« Oh non, jamais je ne te ferais un affront pareil, même moi je ne suis pas suffisamment bon pour endurer le goût brocoli », se marre franchement Klaus quand Miutt lui affirme qu’il est bien assez fou de lui pour tolérer n’importe quelle excentricité de sa part. Si tout ceci n’est bien sûr que de l’humour, Klaus apprécie assez ce que tout ceci sous-tend. Le jeune homme aime l’idée qu’ils sachent, l’un pour l’autre, dépasser tous les préconçus qu’ils pourraient bien avoir tous les deux. Bien sûr, là il n’est question que de bubble-gum et de brocolis, mais cela n’empêche pas le jeune homme, qui a toujours de la suite dans les idées, de vouloir y trouver et y donner un sens bien plus profond, en réalité.
De même qu’il veut voir dans cette volonté d’avoir une jolie maison qu’ils partageraient tous les deux comme un parfait petit couple marié – qu’ils sont – quelque chose qui transcende le simple rêve américain classique et standard. Il rit doucement quand Mutt suggère qu’il n’y ait pas de fleurs dans le jardin… effectivement, ce serait pas trop mal. D’une part parce que cela fera moins d’entretien, d’autre part parce qu’Indy ne laisse absolument pas la moindre chance aux fleurs de ne serait-ce qu’envisager de pousser : il fait un véritable carnage dans le jardin de Marion. Il déterre, il mange, il fait des trous partout.
« J’allais le dire, pas besoin d’insonoriser les murs si on vit dans une petite maison paumée au milieu de nulle part », dit-il d’un ton complice. « T’imagines ? Pas de voisin… on pourra le faire dans absolument toutes les pièces de la maison… », précise-t-il avant de lui adresser un clin d’œil.
Comme s’ils se privaient, en temps normal, de n’en faire qu’à leur tête quoi qu’il en soit. Mais cette pensée l’amuse tout de même beaucoup… Il aime l’idée de pouvoir pousser les décibels plus loin encore qu’ils n’avaient eu l’habitude de le faire jusque-là. Ce serait forcément un vrai plaisir, et même un plaisir constamment renouvelé.
Et bien sûr, tout ceci a le don de les émoustiller tous les deux (comme s’ils avaient besoin de quoi que ce soit pour ça)… Oui, il en a évidemment très envie lui aussi, et le regard qu’il adresse à Mutt, pétillant autant de malice que de luxure, en dit particulièrement long à ce sujet. Il ne fait aucun doute, définitivement aucun doute, que tout ceci ne pourra tout naturellement que mal finir.
« On entame le débrief direct dans la voiture ? » suggère-t-il, d’humeur particulièrement impatiente et aventureuse (comme d’habitude, quoi).
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Mutt éclate de rire. Oui, les connaissant s'ils vivaient au milieu de nulle part, ils seraient encore moins tenable que d'ordinaire. (ils ne l'étaient déjà pas.) Mais ces deux là n'attendaient pas d'être hors de porté auditive pour se laisser aller à leur frasque sexuelle. Soyons honnête. Leurs anciens voisins s'en rappellent encore et Marion... Bon, ils essayent de ne pas faire endurer celà à la mère de Mutt mais parfois... c'était compliqué.
Mais en parlant de s'envoyer en l'air. Ils finissent par doucement craquer et quand Klaus propose à Mutt de commencer un débrief dans la voiture... Et bien... Le sourire de Mutt qui s'affiche sur son visage en dit long sur ce qu'il en pense.
" Et bien. Je pense qu'il ne faut pas perdre de temps. On a beaucoup à faire. " Dit-il d'un air faussement sérieux. Empressé d'un seul coup, il glisse l'argent sur la table avant de se lever avec Klaus en le tirant par la main pour revenir à la voiture. Avec cet objectif en tête. Rien que celui-là.
Commencer par se tripoter dans la voiture et plus si affinité. Le meilleur débrief au monde pour nos deux énergumènes.
D'ailleurs, à peine la porte fermée, Mutt se tourne vers Klaus, il laisse planer une seconde avant de glisser sa main derrière sa nuque et l'embrasser avec vigueur et sans détour et que sa main commence à glisser sur l'entrejambe de celui qui le rend dingue de lui.
Bon d'accord, ils auraient pu attendre... Changer de parking... Surtout un parking aussi voyant et en face du cabinet du Docteur. Mais voyez... Il y a certaines urgences qui ne peuvent attendre et celle-ci en est clairement une.
" J'ai envie de toi... " Souffle-t-il chaudement à Klaus tout en glissant ses lèvres dans le creux de son cou. (et comme si ca n'était pas déjà clairement évident)
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Mer 21 Juin - 17:53
Thérapie de couple
feat. Mutt
De leur part, il ne faut pas croire, mais avoir tenu aussi longtemps avant de passer à l’action tient du miracle pur et simple, clairement. Oui, ils ont probablement un vrai souci de libido, et il serait sans doute intelligent de leur part de s’en préoccuper davantage, mais… Disons que ce n’est absolument pas prévu au programme. Et en attendant, ils font les choses comme bon leur semble, ils se prennent comme cela leur plaît… Car après tout, pourquoi passeraient-ils outre leurs envies alors que ces dernières ne cessent de les appeler du pied. Ils en ont toujours envie en même temps, ils sont parfaitement consentants… Il n’y a définitivement pas de quoi se cacher, pas vrai ? C’est en tout cas ce dont la jeune femme a décidé de se persuader autant que possible. Oui, ils ne doivent surtout pas perdre de temps. Oui, ils ont à l’évidence beaucoup à faire… Et il est donc plus que temps de se mettre à l’ouvrage (on dirait qu’ils partent au charbon).
Ils quittent donc les lieux après avoir payé leur consommation, bien décidés à engager les hostilités directement dans la voiture. Ce n’est clairement pas raisonnable (mais quand le sont-ils ?), d’autant qu’ils se sont déjà fait épingler pour avoir fait des cochonneries sur un lieu public, mais… On ne se refait pas, c’est un fait. Et là, vraiment, Klaus a super envie, il a l’impression que cela fait des heures qu’ils n’ont pas été intimes, qu’ils ne se sont pas touchés… (alors qu’objectivement, ça doit faire à peu près trois heures).
A peine la portière de la voiture est-elle fermée que Mutt se jette littéralement sur les lèvres de son époux, et ce n’est définitivement pas ce dernier qui va le retenir. Bien au contraire, même, il intensifie ce baiser avec une immense fougue et plus de passion encore, le cœur battant à tout rompre. Il prend à peine le temps de respirer. Ses mains partent à l’assaut de tout ce qu’elle peuvent caresser, masser… Il veut s’approprier son corps, encore et encore, avec toujours plus de force et de vigueur, avec toujours plus de plaisir et d’envie.
« Moi aussi t’as même pas idée », affirme Klaus, un sourire mutin et complice aux lèvres, quand Mutt lui affirme avoir envie de lui, dans un souffle chaud qu’il vient déposer tout contre ses lèvres. C’est un désir complètement réciproque, c’est rien de le dire, et que Mutt illustre en débouclant sa ceinture afin de donner à son amant un accès privilégié à sa virilité déjà franchement sollicitée et encouragée par ses caresses. « Vas-y, comme ça, exactement comme ça… », commente-t-il, au rythme des caresses franches de son époux… Les yeux fermés, il ne remarque pas immédiatement la présence du docteur Quinzel sur le trottoir d’en face. En fait, il ne remarque sa présence qu’au moment de l’entendre toquer à la vitre, avant de lever les deux pouces en l’air et de leur adresser un clin d’œil, ce qui vaut à Klaus de pousser le cri le plus suraigu qui puisse être.
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Dans le domaine de la retenue, ces deux là étaient très loin de savoir se gérer. Et il suffit d'un contact visuel pour que tout parte en vrille. (même pas physique. Juste être proche l'un de l'autre) Et ca faisait clairement trop longtemps qu'ils ne se sont pas jetés l'un sur l'autre comme ils le faisaient à l'instant.
Mutt ne constate pas que le Docteur Quinzel les avait vu et était en train de les mater. Il était trop occupé disons le franchement. Il entend légèrement toquer à la porte mais c'est le cri de Klaus qui fait sursauter Mutt qui se prend le pare soleil sur le haut du crane en se redressant vivement.
" Ouch. Mais quoi ?!? " S'exclame-t-il avant de constater en se retournant la présence de la jeune femme. " Ho merde... " Dit-il en retirant sa main vivement et ayant l'obligeance de tirer le pantalon de Klaus pour lui remettre tout de manière descente. Mutt ne sait pas comment réagir alors il la regarde avec de grands yeux, rouge écrevisse et lui fait un sourire tendu. Il souffle à Klaus. " On fait quoi dans ce genre de situation ? Pourquoi je sens que ca va être le sujet d'une nouvelle séance ? Je fais coucou ? Ou je fais pas coucou ? " Il lève une main timide, avec toujours ce sourire tendu qui ne le quitte pas.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Mar 27 Juin - 21:31
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feat. Mutt
Klaus est bien trop focalisé sur l’instant présent, sur le plaisir qu’il prend en compagnie de son amant à l’heure actuelle, pour réellement s’intéresser à autre chose qu’au plaisir qu’il ressent à la simple idée de savourer la texture de sa peau lisse, que ce soit sous ses doigts ou sous ses lèvres, du moment qu’il peut le ressentir comme jamais, avec la certitude que tout ça, leurs baisers, leurs étreintes et… Le reste… n’est jamais que la preuve indéfectible de la passion qui les anime, de l’amour puissant et viscéral qui les unit et les unira toujours, peu importe les circonstances, qu’importe le temps qu’ils passeront loin l’un de l’autre. Pourvu qu’ils sachent s’aimer malgré tout, le plus fort et le plus longtemps possible…
Alors oui, plus rien d’autre ne compte, ou du moins ils décident que tout le reste est accessoire, mais ce n’est pas parce qu’ils font le choix égoïste que la terre pourrait avoir cessé de tourner autour d’eux que c’est le cas pour autant. Ils doivent bien vite être rattrapés par l’évidence la plus pure et la plus stricte. Ils ne sont pas tout seuls. Et à force de l’oublier, ils vont bel et bien finir en tôle pour exhibitionnisme, avec leurs conneries.
« Oh bordel ! »
Quand on cogne à la vitre du véhicule, le cœur de Klaus fait un bond des plus monumentaux dans sa poitrine, et le jeune homme redoute un instant qu’il ne finisse par exploser. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y attendait pas, à celle-là (naïf), et quand il voit la psy de l’autre côté de la vitre, il sait pas trop s’il a envie de se réfugier sous le siège ou de rire aux éclats tant cette dernière semble en avoir rien à battre.
« Tant que tu l’invites pas à nous rejoindre, ça devrait le faire », répond Klaus avant de lever à son tour son pouce en l’air en direction de la psy qui, fort heureusement, ne les dérange pas plus longtemps avant de tourner les talons. Son rire se laisse entendre distinctement, pas un rire moqueur, juste un rire amusé. « J’aimerais bien te suggérer qu’on ne la revoie plus jamais de notre vie mais… » Il finit par relâcher la pression et par rire sincèrement. « C’est probablement la seule qui acceptera de nous reprendre un coup pareil. » Il se racle la gorge. « Hum… on rentre à la maison, du coup ? »
Non, parce que clairement, pour le coup, l’envie s’est envolée, là. Enfin… Très temporairement quand même, il ne faudra probablement pas grand-chose pour qu’elle fasse son grand retour, au grand galop, il n’a pas beaucoup de doutes là-dessus.
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" Hahaaaaa... " Fait-il en riant deux octaves plus aigues faussement avec un sourire toujours tendu. " C'est pas dans mes projets t'en fais pas. Même si c'est toi qui m'a soutenu que t'irais bien l'embrasser tout à l'heure. " Dit-il taquin.
Finalement la psy décide de tracer sa route et c'est tant mieux. Mais la prochaine séance risque d'être incroyablement difficile à tenir, sans éprouver un quelconque malaise et connaissant la psy, elle risque de mettre les deux pieds dans le plat.
" Déconne pas, j'en ai besoin, même si la prochaine fois, je te raconte pas le malaise. " Assure-t-il. " Ouais, je veux même pas savoir ce qu'elle va me sortir à la prochaine séance. Mon dieu, j'ai honte avant même de l'avoir recroisé. "
Bon cette histoire lui avait aussi coupé la chique. Il faut pas se mentir. Mais en réponse au fait de rentrer à la maison, il finit par exploser de rire et se chopper un fou rire magistral. En même temps, il n'y avait que eux pour se foutre dans des situations pareilles. Il démarre le moteur.
" Ouais rentrons à la maison. On sera... plus à l'aise. Un débrief manqué n'est pas un débrief raté. Je tiens à le préciser. " Dit-il philosophe. " Ce qui m'étonne par contre, c'est que maman ne nous ait pas encore surpris. " Il marque une pause. " Parait qu'on fait du bruit. Tu crois qu'on fait du bruit ? Mais j'suis sûre qu'elle a un radar pour nous éviter. Elle a des super pouvoirs, et elle ne me dit pas. "
Il commence à prendre la route jusque la petite maison familiale de banlieu.
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Sujet: Re: (terminé) Thérapie de couple (Klenry) Jeu 29 Juin - 17:57
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« Faut admettre qu’elle est canon », observe Klaus d’un ton mi-amusé, mi-provoquant quand Mutt remarque que non, l’inviter à partager leur lit n’est clairement pas dans ses objectifs, et que c’est lui qui avait affirmé plus tôt qu’il irait bien l’embrasser.
Il avait déjà oublié avoir dit une chose pareille mais… il veut bien le croire, c’est son genre après tout. Et s’il devait vraiment retenir toutes les choses qui lui passent par la tête, il n’en aurait clairement pas fini tant il est capable de pondre dix réflexions déplacées à la seconde. Celle qu’il vient de formuler en est une autre, d’ailleurs, car Klaus Hargreeves est définitivement le plus heureux des monogames depuis que sa route a croisé celle de Mutt, et il ne ressent clairement pas le besoin de combler quelque manque que ce soit avec qui que ce puisse être. Mutt est son univers tout entier, il le comble très largement, et il n’a certainement pas besoin d’autre chose.
La psy est partie, mais Klaus tout comme Mutt savent qu’ils n’ont pas fini d’entendre parler de cette histoire. Vu le tempérament de leur psy, il ne faut absolument pas s’attendre à ce qu’elle laisse les choses couler l’air de rien. Oh non, elle va très certainement prendre le plus malin des plaisirs à le leur répéter à de nombreuses reprises, et eux ne pourront rien faire d’autre que de hocher la tête et que d’attendre que ça passe, d’une façon ou d’une autre.
« T’inquiète, la clé, c’est de lui faire croire que t’en as rien à battre, et ça passera tout seul », suggère-t-il en sachant bien évidemment que c’est plus facile à dire qu’à faire. Enfin… pour Mutt surtout. Klaus n’aurait probablement pas de difficulté à discuter en détail de l’épisode qui vient de se passer, mais il n’a certainement pas envie de mettre Mutt mal à l’aise. Tout ce qui est susceptible d’embarrasser l’homme qu’il aime l’embarrasse aussi par extension. C’est comme ça, il n’y peut rien, c’est plus fort que lui. Et ça a peu de chances de changer, au demeurant.
Autant ne pas y penser pour l’instant et se contenter de rentrer histoire d’en profiter plus largement. Klaus ne sait s’empêcher de se marrer doucement quand Mutt ajoute d’un ton proche de philosophique que, selon lui, un débrief manqué ne serait pas un débrief raté.
« Chéri… je veux pas casser le mythe mais y a de fortes chances qu’elle nous ait déjà surpris et qu’elle ait fait comme si de rien n’était pour pas nous mettre mal à l’aise. Ah, et oui, on fait beaucoup de bruit, vraiment », ajoute-t-il, goguenard, alors qu’ils reprennent la route jusque chez eux.
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