Nasty Valentine Day Surprise

feat. Mutt

Nasty Valentine Day Surprise

feat. Mutt

« Parfaitement bien », répond doucement Klaus à l’adresse de Mutt quand ce dernier lui demande comment il va. Klaus peut directement cerner son inquiétude, mais il refuse catégoriquement de laisser Mutt s’y abandonner…

Il va bien, certes, son cœur bat de façon chaotique, mais au vu des efforts qu’ils viennent de fournir, un cœur mieux portant n’en ferait pas davantage : en attendant, il se porte comme un charme : il a même le sentiment de péter la forme, revigoré par l’instant qu’ils viennent de passer, et qui n’a pas encore laissé à la fatigue le temps de le rappeler à l’ordre. Oui, ils ont clairement oublié de ménager le pauvre cœur de Klaus, mais ce n’est rien. Ce n’est rien du tout, même. Son cœur se remettra bien assez vite, et en attendant, il a pris un pied magistral auprès de l’homme qu’il aime… Il aura tous les prochains jours pour se remettre, et il sent déjà poindre les courbatures les plus violentes concevables, mais en attendant, oui, il tient à ce que son homme ne se fasse pas la moindre crainte. Aucune crainte n’est nécessaire.

Le couple s’installe alors dans la baignoire, et pendant que Klaus lui masse tranquillement le dos, il sent ses muscles se délasser légèrement au contact de l’eau chaude. Ce bain, c’était clairement une idée grandiose : ils en avaient eu besoin tous les deux. Ils arrivent autant au bout de la soirée que de leurs capacités, très clairement… mais on ne pourra pas dire d’eux qu’ils ne se sont pas donnés à cent pour cent pour rendre cette soirée la plus mémorable possible. Il rit doucement quand Mutt l’interroge sur le décompte de leurs orgasmes… Clairement, Klaus n’est pas en état de les énumérer, mais pour le coup, il considère que c’est plutôt bon signe.

« J’ai perdu le compte », se marre-t-il doucement. Ce qui est bien dommage, car il leur sera plus difficile de battre leur record personnel… mais au bout d’un moment, ils ne sont pas surhumains non plus. « Ce qui est sûr, c’est qu’on a clairement battu notre record personnel », décrète-t-il alors avec assurance.

Et ils ont tenu jusqu’au matin. Klaus n’a pas la moindre idée de l’heure qu’il est, mais il est forcément très tard… Ou non, il est surtout très tôt. Klaus passe ses mains autour de Mutt et le serre contre lui quand ce dernier, avachi contre son torse, se laisse doucement sombres dans le sommeil.

« N’y pense pas », répond doucement Klaus en déposant un baiser sur l’épaule de Mutt quand ce dernier remarque qu’il va devoir aller en cours dans quelques petites heures. Klaus lui suggèrerait bien de sécher et de faire l’école buissonnière pour passer la journée à dormir dans ses bras, mais il devine que c’est perdu d’avance, alors au final, il n’insiste même pas, ce n’est pas utile. « Vas-y, dors un peu, tu l’as mérité », reprend-il en fermant lui-même les yeux, savourant seulement la chaleur du moment, rassuré, apaisé.