Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Mer 14 Déc - 17:39
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
Klaus sait que son humour déplacé peut avoir le don de mettre ses interlocuteurs mal à l’aise, surtout à une époque où des blagues de la sorte sont beaucoup moins admises, mais le jeune homme estime que ce n’est pas bien grave s’il réussit à faire rire Mutt… et c’est le cas. Klaus découvre que Mutt a un rire particulièrement séduisant, et en cet instant, il songe qu’il adorerait l’entendre rire encore. Ici, maintenant, plus tard. Son visage est superbe quand il sourit, est-ce qu’il en a conscience ? Sans doute que non, mais une chose est certaine, et c’est que le bonheur lui va bien. A la perfection, même.
Mutt a l’air curieux d’en apprendre le plus sur lui, et Klaus est heureux de voir qu’il a l’air prêt à l’écouter véritablement. Il sourit quand Mutt affirme qu’il lui faudra le temps de tout digérer petit à petit, et qu’il a donc plutôt intérêt d’y aller momo… s’il le peut.
« Une histoire sans envergure, ça n’existe pas. Toutes les histoires sont intéressantes, Mutty », affirme-t-il, lui affublant ce surnom presque naturellement sans savoir vraiment d’où ce surnom lui vient plus exactement.
Il songe déjà à ce qu’il va lui apprendre pour commencer, mais Mutt reprend, il lui parle du fait que ça lui fait du bien, au final, qu’on lui mente pas, après avoir passé dix-neuf longues années à ne récolter que des mensonges. Bon… Klaus se sent d’autant plus l’obligation de tout lui raconter, en espérant qu’il se montrera réceptif à ce qu’il peut avoir à lui apprendre… car tout ce qu’il veut lui adresser, lui, c’est toute la vérité, que la vérité et rien que la vérité… rien d’autre.
C’est forcément difficile de savoir par quoi commencer, mais Klaus se lance. Il lui parle de son cinglé de père, des ses frères et sœur, de l’enfance qu’ils ont vécue, tous ensemble, de la disparition soudaine de Five, de la mort de Ben, de la fin de la umbrella academy, de la réunion de la fratrie après la mort de son père… Il essaie d’avoir l’air cohérent au moment d’évoquer les épreuves traversées au retour de Five, ces histoires de voyages temporels, de valise et d’apocalypse, il se montre particulièrement évasif quand il évoque la case Vietnam, et quand il en a fini, il se sentirait presque essoufflé… Comme s’il venait de courir un marathon. Clairement, il n’avait pas été simple de confesser tout ça… Mais c’est chose faite, à présent.
« Donc, j’en suis là, j’ai pas la moindre idée d’où sont les autres – en dehors de Ben, et j’ai pas la moindre idée de ce que je vais faire maintenant… Mais eh, c’est pas si mal », il ajoute avec un sourire encourageant, avant de déposer une tape tout à fait amicale dans le dos de son interlocuteur. « Bon allez, à ton tour. Je veux absolument tout savoir », affirme-t-elle d’un ton tout à fait sincère. Car c’est le cas. Il veut en effet tout savoir.
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Klaus lui raconte alors son histoire et Mutt l'ecoute avec toute l'attention du monde. Son histoire est dingue, faut le dire. Mais Mutt a décidé de le croire, car après tout, il était bien tombé sur des ovnis non ? Enfin des êtres interdimentionnel comme dirait Oxley mais il ne voit pas la différence. Il n'a pas eu une enfance facile et Mutt se sent un peu coupable de râler sur son père de son côté. Mais on vivait tous nos expériences dans des primes de réalité differente... Enfin de grands mots et qui, en théorie à l'air plus facile à comprendre qu'en pratique.
Puis il comprend qu'il s'est retrouvé seul ici. Au final, il avait bien vu un vortex spacial sous ses yeux alors des voyages à travers des portails temporels.... Bon ça restait dingue quand même.
" Merde... " C'est la premiere chose qu'il trouve à dire. " C'est le gros bordel. Putain, j'sais pas c'que j'ferai si j'étais dans ton cas. " (Et peut être que dans une réalité alternative il l'etait.) " J'suis désolé mec... Tu m'as entendu me plaindre alors que toi c'est 100 fois pire... Et ton assistant invisible c'est Ben du coup ? " Mutt était curieux et il aimerait poser un tas de questions sur le futur. Mais une chose en son temps. " T'aurais du ramener les bons chiffres de la cagnotte au moins. Que ça serve a quelque chose. " Dit il en blaguant, un léger sourire en coin.
C'est à son tour. Mutt se sent un peu pitoyable avec ses histoires d'adolescent au final. Il regarde ses mains d'un air ailleurs.
" Ça n'a rien à voir avec ton délire par contre. Mon père adoptif -que je pensais mon vrai père- était un aviateur durant la seconde Guerre mondiale. Il est mort au combat. Maman m'a élevée seule. C'était pas facile tous les jours mais elle a tenu à ce que je fasse de grandes écoles... Ce genre d'écoles pompeuses qui vous apprend des trucs pénibles. " Il marque une pause, cherchant à savoir comment lui expliquer son enfance sans rentrer dans des détails dont il n'avait pas envie de balancer au premier venu. " Ouais... J'étais juste un pauv' p'tit gars qu'y'avait rien à foutre là. Pas l'nom qu'il faut et pas les médailles paternelles qui vont avec. Du coup, j'étais une proie facile. J'ai été pas mal con, jusqu'à ce que j'comprenne que je devais me battre pour survivre. Puis j'ai enchaîné les renvois... Bref... La belle affaire. " Voilà qu'il arrive à sa rencontre avec son père. " Pis maman a eu des soucis avec les ruskovs... Enfin avec mon parrain Ox'. Elle ma dit d'appeler un type, un certain professeur Indiana Jones. Et dans ce bordel, ma mère m'a dit que c'était mon vrai père. La merde. " Il marque une pause. " Ouais okay c'est là qu'y'a eu les histoires des aliens. Les Russes cherchaient un putain de crâne de crystal avec des pouvoirs... On a trouvé Akator et on a compris que l'crane faisait parti d'une entité commune. Me demande pas de t'expliquer c'est trop chelou. Ils sont partis dans un vortex à bord d'une soucoupe volante et... Bim... " Il imite un bruit avec sa bouche en mimant. A s'écouter, lui même se penserait dingue au final. Il hausse les épaules ensuite. " Et puis... On est rentré. Ma mère s'est mariée avec l'autre la... Comme si de rien n'était alors que... Putain. Elle peut pas faire comme si, j'sais pas... Il s'était pas tiré 19 ans avant... Et depuis qu'il est revenu il veut que j'retourne à l'école, sauf que c'est bien beau, mais il a pas à ouvrir sa gueule. Il... a jamais été là quand il fallait. C'est à cause de lui qu'on en a chié... " On sentait de sacré tourment dans le ton de sa voix et une colère qu'il avait eu mal à dissimuler. " Mais t'facon j'ai compris: quoi que je fasse je serai jamais assez bien pour lui. Alors avant qu'il ne se tire encore... J'ai... Préféré me tirer... "
Des larmes avaient coulé sur ses joues sans qu'il ne s'en rende compte. A vrai dire, cela faisait un moment qu'il ruminait sans en parler à personne. Pour ça qu'il était parti, il n'arrivait plus à supporter l'ambiance à ma maison.
" Mais bon... Comme t'as dit je fais sûrement une petite crise d'ado. C'est pas si grave... "
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Jeu 15 Déc - 17:43
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
Mutt l’a écouté sans l’interrompre, avec curiosité et tout autant d’intérêt. Klaus doit bien reconnaître qu’il apprécie vraiment de constater qu’on lui adresse bel et bien toute l’attention qu’exige une histoire comme la sienne, mais qui est négligée trop souvent. Et même si tout ça doit avoir l’air complètement fou, quand Mutt reprend la parole, Klaus est à peu près sûr que son interlocuteur le croit sur parole. Ouais, ça fait du bien, en fait, de raconter son histoire de bout en bout. C’est une chose que le jeune homme réalise pleinement à présent qu’il en a fini avec son discours. Klaus hoche simplement la tête quand Mutt lui demande la confirmation que son assistant invisible est bel et bien son frère, avant de rire franchement au moment de l’entendre suggérer que s’il avait ramener les numéros gagnants du loto, tout ça aurait eu davantage de sens. Pas faux, pas faux… il y pensera au cours de son prochain voyage temporel (parce qu’on est clairement plus à ça près, pas vrai ?).
C’est alors au tour de Mutt de se confier, et Klaus l’écoute tout aussi attentivement alors que le jeune homme lui parle de sa famille, des problèmes qu’il a rencontré dans son enfance… il essaie de raccrocher certains wagons qui lui semblent un peu obscur, découvre les circonstances dans lesquelles Mutt a découvert l’identité de son vrai père. Mutt redoutait que ses histoires soient plan-plan en comparaison des siennes, qu’il se rassure tout de suite : ces histoires d’aliens, de crânes de cristal, de vortex, de soucoupes volantes et de père caché, c’est un bordel sans nom, et le genre qui rivalise sans aucune difficulté avec les nombreuses mésaventures de la famille Hargreeves.
« Ben putain », souffle d’abord Klaus avec un sourire. « T’sais, concernant ton paternel, j’pense qu’il galère à se rattraper. T’as vécu dix-neuf ans sans père, lui a vécu dix-neuf ans sans fils, tu m’étonnes que ça fasse pas spécialement bon ménage. »
Il ne va pas répéter que Mutt faisait quand même un peu sa crise d’ado (oui, même après tout ça, il continue de le penser un peu, mais après, il y a des crises d’ado qui sont complètement justifiées, aussi.
« T’as parlé de ce que tu ressentais ? Pas à ton père, j’imagine que c’est trop compliqué… mais genre… à ta mère ? Peut-être que ça vous ferait du bien d’en parler, j’sais pas… » Il pousse un soupir… « T’as dû comprendre que pour les conseils familiaux, j’étais pas le haut du panier. Ma mère était super cool et super à l’écoute, mais c’était aussi un putain de robot, alors bon. – Ah oui, je t’en ai pas parlé de ça, hein ? Enfin… vu que je t’ai casé deux mots sur le singe majordome, j’imagine que ça te surprend pas des masses. »
Klaus fouille dans ses poches et y déniche (entre deux préservatifs) un paquet de mouchoirs à peine entamé, qu’il tend à son interlocuteur, qui en a probablement besoin s’il se fie aux larmes qui ont coulé sur ses joues.
« Ça fait pas de mal de prendre l’air, et un peu de distance, cela dit. T’as sûrement bien fait de partir… ça veut pas dire que tu dois pas revenir. Ta mère doit se faire un sang d’encre, non ? »
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Ven 16 Déc - 14:19
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feat. Mutt
C'était la première fois que Mutt se confiait comme ça. Il ne sait pas pourquoi au final. Parce que Klaus, il ne le connaissait pas plus que ca. mais c'était peut être ca aussi: sortir de son entourage, voir une personne ailleurs qui semble s'intéresser un minimum à lui... Celà pouvait l'aider à délier sa langue... Mais pour l'heure, il ne le connaissait pas assez, et certaines choses avaient des limites. La peine de Mutt remonte en même temps que ce qu'il lui raconte. Son nouvel ami essaye de lui faire de la psychologie à deux balles, mais franchement, Mutt n'avait pas envie d'entendre ça. Il grimace.
" Arrête de faire ca putain... Et si... j'ai pas envie de lui pardonner ? " Il était vraiment amer et en colère. " C'est à cause de lui... " Il s'arrête. " Un truc... J'ai pas envie d'en parler. Mais c'est un truc moche. " avoue-t-il dans une moitié de confession. " Et c'est assez grave pour que je lui en veuille encore un moment... Et j'l'ai pas dit à maman, parce que j'veux pas qu'elle... s'en veuille, c'est pas sa faute. Mais c'est son rôle de père de protéger sa famille. Non, il préfère courir après des babioles pleines de poussière et de s'occuper de mecs morts depuis des centaines d'années. Sauf qu'on était là nous... Et en plus, il a fallu que ca soit un putain de prof de merde... En fait non, ca m'étonne pas qu'il s'en foute de nos vies. Fais chier... "
Mutt essaye d'écouter les conseils quand même de Klaus. Quand il lui parle de sa mère robot, il a une sorte de moue perplexe en le regardant. Ouais, bon les robots... le futur... P'tet que c'est... normal ? Il a l'impression d'aller de découvertes en découvertes assez ahurissantes.
" Ha ouais... J'pense pas que tu puisses comparer alors. " Dit-il de nouveau amer. En fait, ses histoires de famille, c'était assez compliqué. " Maman... C'est... Elle veut se mêler de tout. Elle est comme ça. Et quand elle s'en mêle, ca finit toujours par clasher. Elle n'a pas sa langue dans sa poche. Elle est coriace. Déjà, pour ca que j'lui parle pas de tout. Ca part dans des délires t'as pas idée...Tu peux pas l'arrêter, c'est comme ca... " Il a un rire ironique. " Et de toute manière c'est peine perdue, elle est du même avis que lui. J'ai l'impression d'être... " Il hausse les épaules. " Le fils dont on voulait pas... Ou j'sais pas... "
Il a attrapé les mouchoirs que Klaus lui a tendu. Mutt n'aime aps trop quand il lui suggère de rentrer. Oui, il aimait beaucoup sa mère et la voir s'inquiéter ne l'enchantait pas. Mais sa vie... Tout le monde voulait décider de sa vie. Mutt voulait faire ses preuves.
" J'ai jamais dit que j'allais pas rentrer... Et t'inquiètes pas que je sais... Me tape pas une morale à deux balles encore, j'ai l'impression que c'est ta spécialité... J'ai pas besoin de ça là tout de suite. J'veux juste... prendre l'air, me vider la tête... Pour l'instant, revenir à New-York, c'est pas dans mes priorités. Et si j'appelle à la maison pour la rassurer en lui disant c'que j'fais. Car ouais, elle est pire que la GESTAPO et elle est maligne, elle va trouver exactement la question qui va lui donner un indice. " Il hausse les épaules. " Et ensuite, elle va appeler l'armée ou j'sais pas qui pour une mission commando pour me ramener de force à la maison... " Il fait une grimace ironique. " Ou père, elle va envoyer l'ancêtre. "
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Sam 17 Déc - 9:06
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« Hey, c’est toi qui parle de lui pardonner, moi j’ai jamais dit ça », se contente de répondre Klaus, qui comprend rien qu’il parle dans le vide.
En même temps, il aurait dû s’en douter, jouer les psys de comptoir, c’était vraiment pas son truc…. Et c’était pas spécialement ce qu’il avait voulu, au passage. Lui, il avait surtout voulu voir Mutt sourire, parce que tant qu’il sera malheureux, il a l’étrange sentiment que lui non plus ne pourra jamais se sentir bien. Il y a un phénomène d’empathie qui se produit dans tout ça, mais qui dépasse de très loin le cadre de la simple compassion. Il se passe quelque chose de différent quand il est question de Mutt – c’est même l’évidence la plus pure. Klaus aurait eu envie de lui demander plus sur ce truc vraiment moche qu’il a vécu, mais en même temps… c’est pas comme s’il était juste un inconnu un peu louche rencontré dans un bar, mais c’est bel et bien ce qu’il est. Et même s’il lui a raconté sa vie en long, en large et en travers, c’est pas pour autant que Mutt doit se sentir la nécessité de faire pareil. Il obtiendra rien, là, tout de suite. De même qu’il a jamais voulu prendre la défense du père de Mutt, mais Klaus devine que s’il dit quoi que ce soit, ce sera interprété comme ça malgré tout, parce que chaque parole encourageante ou réconfortante que veut lui adresser Klaus, qui cherche surtout à faire qu’il se sente mieux, sera naturellement interprété comme une leçon de morale et rien d’autre.
Il ne lui dira donc pas qu’il aimerait bien, quelque part, lui, avoir une mère surprotectrice qui se mêlerait de tout, et parce qu’il ne connaît pas cette femme, il ne peut pas lui garantir qu’il a raison ou tort quand il affirme penser ne pas être le fils dont sa mère voulait… Il a envie de penser que non, et que sa mère l’aime infiniment tel qu’il est, avec le peu d’informations qu’il a à sa disposition, mais il va arrêter de se mêler. S’il n’a pas envie de rentrer tout de suite, c’est son problème. Il fait sa vie… Le truc, c’est que quitte à faire des choix radicaux pour son existence, autant que ces choix nous rendent heureux, pas vrai ? Et pourtant, Klaus n’a jamais rencontré qui que ce soit de plus malheureux au monde que Mutt Jones. A une exagération près.
« Ouais, c’est toujours chiant d’avoir l’armée au cul », se contente-t-il de commenter avec un sourire en coin plutôt que de commenter une fois encore et de passer pour le donneur de leçons en chef qu’il ne cherche absolument pas à être – ça foutrait mal à sa réputation d’inviter à une morale qu’il n’a aucune envie d’incarner. « Hey ! » Il fait après avoir laissé passer quelques salvatrices secondes de silence. « Tu connais l’histoire de l’eunuque décapité ? »
A chacun sa manière de détendre l’atmosphère. Klaus, de son côté, a probablement choisi la moins subtile que l’on puisse concevoir.
« C’est une histoire sans queue ni tête ! » complète-t-il en riant à gorge déployée à sa propre blague de merde.
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Mutt agissait surement de manière injuste face à son interlocuteur qui ne voulait surement que l'aider. Mais la vérité, c'est qu'il est à cran. C'est bien pour ca qu'il est parti. Et il n'a pas envie qu'on lui remette le nez dans sa merde. C'était la dernière chose qu'il voulait. Tout ce que disait Klaus, il en avait conscience mais voulait il s'y confronter pour l'heure ? Pas le moindre du monde.
Klaus sent bien que Mutt est tendu et à la place, il finit par lui faire une blague affreusement douteuse. D'abord il fronce les sourcils d'un air perplexe en le regardant sur le côté. Il pourrait se retenir de rire mais en vérité, c'est que sa blague était clairement drôle. Du moins pour notre cher motard qu'il finit par exploser de rire, laissant échapper quelques larmes encore pris au piège dans le coin de ses yeux. Klaus a aussi un rire communicatif. Alors leurs rires se perdent dans ce début de soirée.
Il continue de rire un bon moment avant de dire. " Elle est vraiment con ta blague, je devrai même pas me marrer. " Mais ca lui faisait du bien. C'était ca la vérité. " T'as vraiment un humour de merde... " Dit-il toujours en riant et à ne pas prendre au sérieux. A vrai dire, Mutt aussi pouvait avoir un bel humour à chier quand il s'y mettait. " J'en ai une mais elle pue grave... " Il marque une pause mais sa blague est vraiment pourrie pour le coup. " Nan, elle est trop pourrie, je la dirai pas. Même sous la torture... Ou on dira que j'veux pas t'infliger ça. " Dit-il mutin.
Il se reprend un peu avant d'ajouter:
" Ouais... j'm'excuse, j'suis pas mal à cran en ce moment. " Mutt se tourne vers Klaus et capte de nouveau son regard. Ses yeux s'accrochent aux siens un moment, comme s'il était envouté par sa présence. Qu'il sentait qu'il pouvait tout lui dire au final. Lui faire confiance. Il espère que rien ne transparait sur son visage, il essaye quand même de mettre une barrière. Ses pupilles se dilatent alors que son souffle se fait plus court. Son coeur s'accélère jusqu'à ce qu'il décide de couper ce contact visuel et préfère s'attarder sur ses mains.
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Mar 20 Déc - 18:05
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feat. Mutt
Klaus guette la réaction de Mutt. C’est quitte ou double. Soit le jeune homme se marrera franchement, soit il lui suggèrera d’arrêter ses conneries, et plus vite que ça, et d’arrêter de l’emmerder, en des termes plus ou moins polis. Klaus est plutôt ravi de remarquer que la seconde option l’emporte sur la première. Et Mutt ne se contente pas d’afficher un léger rire de façade. Non, il explose, carrément, au point d’en avoir les larmes aux yeux. Et ce rire est immédiatement communicatif. Il ne faut pas longtemps pour que Klaus se mette à rire à son tour.
Alors qu’il ne quitte pas Mutt des yeux, il a définitivement la confirmation de ce qu’il n’avait que trop présumer : ce jeune homme est vraiment beau quand il sourit, il est irrésistible quand il rit… Klaus n’a pas attendu cet instant pour être sous le charme, il l’a été dès l’instant où il a posé les yeux sur lui, mais chaque seconde qui passe ajoute à ce sentiment et le confirme très clairement. Et il espère bien avoir d’autres occasions de le voir rire de la sorte. L’avantage, c’est qu’à présent, il connaît son point faible – qui devrait être le point faible d’absolument tout le monde, honnêtement : son sens de l’humour tout à fait déplorable. Visiblement, ils ont exactement le même.
« Ah non, non non ! Tu peux pas me dire un truc comme ça et t’arrêter en si bon chemin ! Je veux connaître ta blague qui pue ! Je te promets de te juger très fort et de rire encore plus fort pour compenser », le charrie Klaus quand Mutt admet avoir un blague de type ras des pâquerettes, lui aussi, sans oser dire laquelle pour autant. « Crois-moi, j’en ai connu d’autres, je suis sûr que je tiendrai le choc. »
Pour les blagues très limites et absolument graveleuses, Klaus n’est clairement pas en reste, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est difficilement impressionnable, alors clairement, le jeune homme peut se lâcher, avec lui… et c’est ce que Klaus cherche à lui faire comprendre : il n’a rien à redouter de sa part, vraiment pas… Klaus veut le rendre heureux, il le veut si certainement, d’une façon presque viscérale, que c’en est même assez déstabilisant pour lui, mais oui, c’est ce qu’il veut avant tout. Il veut rendre Mutt Jones heureux, et il veut que ce dernier se sente plus serein, plus en phase avec lui-même, et redoute bien moins de se confier à lui que cela a pu être le cas par le passé. Il est en présence amie : Klaus ne veut que son bien, et ne fera que son bien, il peut être totalement sûr de ça.
« T’inquiète, t’as de quoi l’être », confirme Klaus quand Mutt s’excuse d’être à ce point à cran. Non, Klaus n’a pas la moindre intention de le lui reprocher, surtout pas. D’autant qu’il est totalement en mesure de comprendre. Ce trouble qui les traverse quand leurs regards se soutiennent un peu trop longtemps, Klaus le ressent aussi, mais il fait mine de rien. « Hum. Bon, alors, cette blague nulle ? »
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Mutt riait de bon coeur avec Klaus et celà lui faisait plus de bien qu'il ne le pensait. Le jeune homme ressent alors quelque chose de différent en posant son regard sur lui. Il finit par détourner les yeux, sentant une nouvelle gêne le gagner. Puis Klaus le pousse a raconter sa blague. Mutt a un sourire en relevant le nez.
" Toi tu lâches jamais... "
Il se racle la gorge, se marre doucement à sa prochaine blague, même s'il sait qu'elle est vraiment pourrie.
" C'est l'histoire d'un poil. Avant il était bien, maintenant il est pubien... "
Il a un silence de flottement, regarde Klaus et rigole de nouveau. Bon, oui, c'était mauvais et alors ? Après la blague de Klaus, il pouvait se permettre de faire des blagues limites.
C'est alors que la porte du bar s'ouvre, Mutt est encore hilare avec Klaus. Il le reste un peu. Les trois types qui étaient entré tout à l'heure, viennent à sortir. Mutt les voit poser un regard longuement sur eux. Son sourire se fige et il voit bien que dans leur regard, ils avaient bien envie de les faire chier.
" On devrait... " Commence-t-il mais c'est un peu tard.
" Vous n'avez pas du feu ? " Demande le premier type une clope au bec.
Mutt fait un signe négatif de la tête pour couper court à la discussion. Il se sent d'un seul coup mal à l'aise et incroyablement stressé. Ses deux acolytes le rejoignent et se marre.
" J'vois qu'on passe du bon temps ici... "
Mutt finit par répondre agacé en leur jetant un regard noir.
" On a pas de feu, et veut être tranquille. Besoin de quelque chose d'autre ou ca ira ? "
Ils se regardent et se mettent à rire.
" C'est logique qu'on soit pas convié à une réunion de tapettes... "
Mutt se lève, pris sur le vif et fait plusieurs pas menaçant vers eux.
" Il veut que je lui en colle une le connard ? "
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Mar 3 Jan - 16:22
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Non, en effet, il ne lâche jamais… Ou plutôt si, il lâche souvent, mais pas dans ce genre de circonstances, et en l’occurrence, il estime qu’il a bien fait d’insister, car il voit bien que cela fait vraiment du bien à son interlocuteur. Ne serait-ce que pour l’entendre rire et le voir sourire, il ne peut certainement pas avoir le moindre regret quant à ses choix. Bien au contraire, et il en est plutôt fier. Il est bel et bien parvenu à dérider son interlocuteur, et ce n’était pas forcément gagné d’avance, quand on sait sur quel pied ils avaient démarré tous les deux. La persévérance n’est pas forcément appréciable (faudrait pas frôler harcèlement non plus), mais dans certaines circonstances, ça en vaut clairement et définitivement la peine.
La preuve, sans cela, Klaus n’aurait pas été en mesure d’entendre la blague ô combien désopilante de Mutt… Comprendre : non, sa blague est aussi douteuse si ce n’est plus douteuse encore que sa blague de l’eunuque, mais cela doit définitivement leur prouver qu’ils ont le même humour (de merde) tous les deux, car Klaus ne peut s’empêcher de rire de bon cœur à ce qu’il estime être un trait d’esprit tout à fait convaincant et particulièrement délicieux.
« Et dire que j’aurais pu passer à côté de ce chef-d’œuvre d’humour pour le restant de mes jours », commente Klaus avec une émotion fausse en faisant mine d’essuyer une larme inexistante au coin de son œil.
Ce n’est vraiment pas grand-chose, mais clairement, lâcher les vannes et se marrer un bon coup, qu’est-ce que ça fait du bien. D’habitude, ses blagues font toujours un immense flop… Il faut dire que son public privilégié – c’est-à-dire Ben – n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de… réceptif. C’est même tout l’inverse, au point que c’en soit particulièrement frustrant, d’ailleurs. Mutt s’apprête à dire quelque chose quand une bande de petits cons semblent décider à venir les emmerder pour absolument aucune raison, parce que c’est ce que font les petits cons. Les remarques désobligeantes de ces types passent complètement au-dessus de la tête de Klaus, qui s’en carre complètement, mais ce dont il se soucie, en revanche, c’est de la réaction de Mutt qui, lui, prend très, très mal la situation.
« Faut vraiment avoir l’esprit tordu, les mecs. Je suis son grand frère », réplique Klaus l’air très sérieux en regardant la bande d’abrutis comme s’ils étaient les derniers des demeurés (en même temps, il ne les considère pas différemment). « Et je vous conseillerai de vous barrer en vitesse parce que figurez vous que je maîtrise le kung-fu à haut niveau et je n’aimerais vraiment pas devoir vous faire une petite démonstration là, tout de suite », ajoute-t-il, improvisant son mensonge ridicule au fut et à mesure, et toutt à fait satisfait de cette petite impro au demeurant.
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Bon peut être qu'au final, cette histoire était une bonne chose. Mutt est heureux de pouvoir partager ce moment avec ce type. Et c'était fou mais il se sentait bien. Il avait l'impression de se retrouver au final. D'accord, leur première altercation ne s'était pas bien passé...
Mais quand Mutt voit la bande arriver pour les emmerder, il n'a pas le temps de suggérer à Klaus de se tirer qu'ils sont déjà là à leur envoyer la pire des remarques à la gueule. Mutt s'était levé et faisant face aux types, le dos bien droit, le menton relevé, tel un coq prêt à se battre. Klaus intervient une première fois, ce qui fait rire les types. Mutt peut dire qu'il a de la ressource.
Par contre quand il parle de Kung-Fu les types se marrent ouvertement. Mutt serre la mâchoire, regarde Klaus d'un coin des yeux. Peut être qu'il n'a pas envie de se battre. Pas aujourd'hui. Après une longue seconde à échanger un regard avec Klaus, il fait un pas en arrière en faisant un signe de tête à Klaus pour l'inciter à ce qu'ils bougent de là.
Mais à peine a-t-il un moment de recul. Un des types ne semblent pas du même avis et donne un léger coup dans l'épaule de Mutt pour retrouver son attention. Il sait que le blouson noir était à sa limite. Il voulait le chercher jusqu'au bout.
" Hey... Tu t'casses ! On s'marrait bien. - Alors déjà tu m'touches pas. Et visiblement, on ne partage pas le même humour, vous êtes tout seul à vous marrer bande de bouffons... "
C'était plus fort que lui. Il l'avait dit dans la continuité de sa phrase. Le type fait un nouveau pas vers Mutt et lui attrape le col de sa veste; Mutt passe sa main autour de son poignet pour le retenir.
" T'as dit quoi là ? - T'as aussi des soucis d'audition ? " Dit-il en montrant son oreille en prenant un faux air innocent mais bel et bien provocateur.
Le poing du type se serre et il le voit se lever. Mutt est prêt à intervenir qu'un de ses potes retient son bras. " Laisse tomber Jimmy... C'est deux chelous... "
Il le lâche à contre-coeur. Mutt recule et attrape, par reflexe le bras de Klaus pour l'emmener avec lui. Il se penche vers lui.
" Viens on s'casse... " lui souffle-t-il en aparté.
Alors qu'il fait demi-tour, sa tension encore bien haute. Il entend alors le dit Jimmy lancer une dernière attaque, qui aura raison du self control de Mutt.
" Tu diras bonjour à tes p'tits hommes verts le débile ! "
Donc ils avaient bien entendu leur discussion qu'ils avaient eu tout à l'heure. Des rires l'accompagnent et c'en fut trop... Mutt se retourne d'un seul coup, plus rien ne le retenant et il lui colle en premier son poing au milieu de la figure. Il se prend en retour un coup sur la tempe qui le fait perdre l'équilibre et alors que chacun arrivait encore à tenir ses distances, celà dégénéra sur le parking.
Moses.
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Jeu 5 Jan - 18:17
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
Très sincèrement, Klaus se fiche royalement de l’opinion de ces pauvres types. S’ils n’ont vraiment que ça à foutre que de venir emmerder des types qu’ils ne connaissent ni d’Eve ni d’Adam pour se conforter dans leur propre virilité, alors c’est avec eux-mêmes qu’ils ont un problème, et Klaus ne voudrait vraiment pas être à leur place. Non, Klaus ne se laissera pas intimider. Est-ce que ça veut dire, en retour, qu’il s’en prendra plein la gueule ? Peut-être bien, mais il n’est de toute façon pas à ça près, et il a envie de penser qu’il ne s’en est jamais si mal sorti vu les circonstances. Ceci dit, quand Mutt suggère qu’ils s’en aillent, Klaus ne se fait pas prier et accepte, dans un premier temps, de le suivre.
Alors oui, ils vont se casser, et ce serait très bien comme ça, mais malheureusement, l’altercation n’est pas fini : il faut apparemment toujours que ces mecs en fassent plus – c’est vraiment usant à ce stade. Ouais, pas la peine d’en rajouter quand tout peut s’achever en bête joute verbale sans le moindre intérêt. Ces loubards sans aucune envergure trouveront bien un autre os à ronger, et ce sera très bien comme ça, après tout. Klaus se fiche bien du fait qu’ils passent pour deux cons tous les deux, ça n’a pas le moindre intérêt, vraiment.
« Ouais vous rirez moins quand vous vous ferez abducter », leur lance Klaus en jetant un regard en arrière quand un des types commence à commenter leur conversation en suggérant que Mutt passe le bonjour à ses petits hommes verts. Faut vraiment le faire pour être aussi con… et n’avoir vraiment mais vraiment rien d’autre à faire de sa vie. « Bande de crét… wow qu’est-ce que tu fais ?? »
Klaus soupire, exaspéré à la fois par la situation que par le comportement de Mutt quand ce dernier se retourne d’un seul coup et envoie son poing voler dans la figure du mec. Evidemment, le gars riposte et ça finit en baston généralisée. Klaus essaie de calmer les esprits, mais personne ne l’écoute, et il se retrouve lui aussi à terre après s’être mangé un poing dans la figure. Décidément… Klaus a du mal à garder les yeux ouverts, il se sent sonné… il a du mal à comprendre comment on peut en arriver là pour… définitivement pas grand-chose. Du coup de l’œil, il peut contempler le regard mi-réprobateur, mi-inquiet de Klaus…
Ses pouvoirs… Ouais, sauf que Klaus est loin de savoir les maîtriser au maximum, et encore moins quand il se sent à ce point mal. Il essaie malgré tout de se redresser et de rassembler ses esprits afin d’en appeler aux quelques macchabées du coin dans l’espoir d’équilibrer les forces. C’est un échec. Alors que Klaus laisse sa tête retomber sur le macadam, il se demande définitivement pourquoi il n’est pas simplement resté peinard avec sa bande de hippies. Au moins, avec eux, il était pas emmerdé.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
La situation a dégénéré, mais bien entendu qu'elle a fini par dégénérer. C'était même étonnant que Mutt n'ait pas réagit dès les premières paroles du loubard qui était venu les faire chier. Mais il a fallu qu'il y ait la fameuse goutte d'eau et tout fini par partir en vrille. Mutt se prend plusieurs coups, il en donne aussi. Mutt essaye de défendre son honneur, Klaus fini embarqué là dedans. Et notre jeune blouson noir, se retrouve seul contre trois.
Mais Mutt est pleins de ressources. Des coups, il s'en mange un paquet et il se demande même s'ils ne vont pas avoir sa peau, mais c'est définitivement l'usage de son cran d'arrêt qu'il arrive à dégainer qui finit par calmer (presque) les esprits. Le souffle court, les cheveux en bataille, le corps enquilosé par les coups qu'il s'est reçut et un fin filet de sang coulant le long de sa narine, Mutt fixe les types, le bras face à lui pour se protéger, et les observe prendre de la distance.
Il prend une seconde pour retrouver ses esprits et il cherche Klaus du regard qui se trouve allongé au sol.
" Merde... Klaus... " Souffle-t-il avant de se laisser tomber à genoux près de lui. Il verifie immédiatement son pouls. Il est vivant, il a l'air surtout sonné. Mutt est encore essouflé. Il jette un regard autour de lui. Que devait-il faire ? Laisser le hippie là et se tirer ? Qu'il le laisse se réveiller et ne se mêle plus de ses histoires ? Ou... Mutt se secoue la tête. " Fais chier... " Il lui tapote doucement la joue mais il a vraiment l'air dans les vapes. Mutt grimace avant de prendre la décision de ne pas le laisser sur le sol du parking. Et Mutt a peur que les types reviennent avec des renforts pour finir le travail.
Notre garçon tire le bras de son acolyte pour le redresser et le passe au dessus de son épaule pour le soulever comme il le peut. Bon Klaus n'est pas bien épais, bien qu'il fallait qu'il le soulève quand même. Il grimace sous l'effort mais l'emmène loin du lieu du carnage. Tout en remontant le bord du Motel, il cherche frénétiquement d'une main libre et avec maladresse la clef de sa chambre avant d'ouvrir, tout en soulageant son dos en laissant le poids de Klaus se répartir contre la porte de la dite chambre.
Il entre en finissant d'ouvrir avec un léger coup de pied dans la porte et fini par laisser tomber Klaus sur le lit là. Mutt retourne claquer la porte derrière lui. " Fais chier... " Répète-t-il en grimaçant.
Il se sent courbaturé. Il sait que cette histoire c'est de sa faute en parti, ils auraient du continuer leur route mais... il n'avait pas envie de les laisser avoir leur dernier mot. Il retourne au chevet de Klaus et regarde s'il respire toujours. (on sait jamais.) Il va ensuite vers la salle de bain, se passer la tête sous l'eau et trouver de quoi arrêter le saignement de son nez.
Puis il retourne s'asseoir sur le bord du lit. Il soupire longuement avant de tourner son regard vers Klaus. Son regard s'attarde sur son visage, sur lui. Il sait ce qu'il ressent. Il le sait quand il a cette sensation qu'il le trouve imperceptiblement attirant et en même temps... Mutt sent cette culpabilité de le voir inconscient et vulnérable. Il finit par détacher son regard de lui, et se secoue la tête dans une exclamation ironique. Il s'était perdu dans ses pensées. Il se lève alors, retire les chaussures de celui-ci et trouve une couverture qu'il glisse sur ses épaules. Il agit instinctivement. Il pourrait simplement le laisser comme ça, mais, était-ce la culpabilité ? Ou le fait qu'il aimait beaucoup Klaus même s'ils ne se connaissaient que depuis peu ?
Il entend du bruit dehors. Il se lève et va voir à la fenêtre sans allumer aucune lampe. Il prend soin de fermer le verrou de la porte. Ils allaient devoir attendre que ca se calme... Il croit voir un des types qui semblent les chercher et bien sûr il a ramené quelques potes en plus. Il croit voir du mouvement du coin de l'oeil, comprenant que Klaus revenait surement à lui.
Il laisse le rideau retomber et retourne vers lui. Il lui dit avec douceur et inquiétude: " Hey... Ca va ? Bouge pas trop, t'as pris un sacré coup sur la tête mon vieux... "
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Ven 6 Jan - 18:08
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
Ça lui apprendra… Klaus a toujours eu un faible pour les mauvais garçons, il fallait que ça lui retombe dessus d’une manière ou d’une autre, et en l’occurrence, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’en mène pas large. Au contraire, même, et Klaus se sent sacrément sonné. Sans avoir perdu connaissance, il se sent quand même largement à côté de ses pompes. Il a envie de s’endormir là, sur le sol goudronné, et attendre que ça passe… il regrette d’être trop sobre pour les circonstances qu’il endure. Cette situation le fout clairement dans tous ses états, et le jeune homme s’en serait bien passé, ça fait aucun doute. Il entend bien la voix de Mutt au-dessus de lui, mais elle lui semble un peu lointaine, comme s’il n’arrivait tout bonnement pas à se dépêtrer d’un mauvais rêve, et il doit fournir tous les efforts du monde pour se tirer de cette satanée impasse. Fait chier, c’est ce qu’il répète. Et clairement, oui, cette situation est emmerdante, pour eux deux. Un moment, Klaus se demande si Mutt ne va pas juste l’abandonner là… Bah ! Au fond, si ça devait être le cas, Klaus comprendrait, il comprendrait vraiment. Après tout, c’est lui qui a foutu la merde, il récolte ce qu’il a semé.
Mais non, Mutt ne l’abandonne pas, à la place, il l’aide à se redresser. Klaus se voit à peine progresser jusqu’à ce qui semble être… un motel ? D’accord, s’il avait su qu’il fallait jouer les grands blessés pour que ce type canon le conduise jusqu’à sa chambre d’hôtel, il se serait essayé à cette stratégie plus tôt. C’est ce qu’il aimerait dire en plaisantant, mais il a comme l’intuition que son interlocuteur ne goûtera pas spécialement à son humour, alors il a plutôt intérêt à se la fermer et à faire profil bas, en réalité. Klaus se laisse tomber sur un matelas inconfortable, frotte faiblement son front du plat de sa main. Il se sent vraiment vaseux, mais il est content d’avoir retrouvé un semblant de calme.
La voix de Mutt le ramène directement à lui, sans qu’il prenne pour autant la peine de se redresser plus totalement au risque de le regretter presque immédiatement – il en a bien conscience.
« Ça va, t’inquiète, j’ai connu bien pire », affirme-t-il avec un fon sourire.
Ce pourrait être juste une plaisanterie pour le rassurer, mais la vérité, c’est que, oui, Klaus a effectivement connu bien pire, et en comparaison, toute cette situation est presque… anodine. Même s’il voudrait qu’elle prenne fin… et en même temps ne cesse jamais, car il se sent bien quand Mutt est à côté de lui, même s’il n’est qu’une source d’emmerdes pour lui.
« Merci… de m’avoir aidé. T’étais pas obligé, tu sais. J’aurais compris que tu me laisses là-bas. » Il pousse un soupir. « Je voulais pas t’attirer d’emmerdes, je t’assure. »
Et il le pense vraiment. Souvent, les conséquences de ses actes l’indiffèrent. Mais en cet instant, pas le moins du monde.
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" Arrête de dire de la merde. " Lui glisse Mutt avec un léger sourire en coin. Il n'avait pas l'intention de laisser qui que ce soit derrière, il n'était clairement pas ce type de mec. Et puis, pour lui, c'est lui qui a foutu son poing dans la gueule du premier type. Okay, il l'avait cherché mais le soucis c'était son self control quasi inexistant. " J'aurai pas dû répliquer. Mais ce genre de connards me foutent toujours en colère... " Il se tourne vers lui. " T'as pas à t'en vouloir. C'est plutôt moi que les emmerdes suivent. "
Il s'assit sur le bord du lit et reste longuement silencieux en regardant ses mains. Il réfléchit à la situation et à la façon dont ils ont pu en arriver là. Lui qui faisait juste un road trip pour se changer les idées, il avait l'impression que quoi qu'il fasse, une foule d'emmerdes le suivait. Il finit par se secouer la tête pour reprendre ses esprits, se tourne de nouveau vers Klaus et lui demande.
" Tu peux rester là le temps que ca aille mieux si tu veux. " Il se frotte le front. " Tu veux que je jette un oeil à ta tête ? Putain... Ca fait chier... J'peux pas sortir te trouver des glaçons mais j'peux te foutre de l'eau froide sur la tempe si ca t'aide. "
Il devrait peut être s'abstenir mais il ne voulait pas que Klaus se tape une joyeuse commotion cérébrale par dessus le marché. Mutt se rappelle d'un truc qu'il avait lu quelque part pour vérifier ça. Il ne réfléchit pas quand il se rapproche de lui et qu'il allume la lampe de chevet. " Attends... J'veux juste vérifier tes pupilles. " Il se marre à moitié. " C'est con, j'ai lu ca... quelque part. C'est juste pour qu'on t'évite une commotion ou une connerie dans l'genre. Même si le premier hosto est à une heure de route, tu serais pas dans la merde. " Ouais, ce genre de lecture chiante pour une personne normale, mais Mutt aimait foutre son nez dans pas mal de trucs chiants pour le commun des mortels. Malgré son allure de loubard, il avait pas mal de ressource. Alors il se rapproche, passe une main sur la tempe de Klaus pour glisser un pouce au dessus de l'oeil de celui-ci afin de vérifier ses yeux. Et il est proche... très proche... trop proche même.
Est-ce que ses pupilles sont dilatées ? Il ne sait pas trop. Surement... Il a l'impression que oui. Mutt a son coeur qui s'accélère. Peut être que les siennes aussi se dilatent à vu d'œil. " Je crois qu'elles sont dilatés... " Souffle-t-il. " Je ne sais... " Commence-t-il. " Je ne sais pas quoi faire... " Dit-il alors que sa voix commence à se feutrer doucement. Il sent ses lèvres attirées irrémédiablement par celles de Klaus et son visage se rapproche doucement avec cette sensation que toute raison est en train de le quitter. Il ne sait pas quoi faire ? Pour son état ? Ou vis à vis de cette attirance qu'il essaye de contenir depuis leur rencontre ?
Ses lèvres frôlent celles de Klaus, mais il revient à lui alors que quelqu'un tambourine fortement à la porte. Mutt est pris d'un sursaut, il reprend de la distance. Il regarde la porte et se demande ce qu'il se passe encore derrière celle-ci. Etait-ce les cons ? Quelqu'un d'autre ? Le proprio qui vient vérifier si tout va bien à cause du grabuge ? Un des fidèles qui cherchent Klaus, inquiet ? Quelqu'un qui s'est gourré de porte ? " Fais chier... " Souffle-t-il. Visiblement c'est sa réplique du soir...
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Sam 7 Jan - 9:22
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
« Ce qui est con, c’est qu’à chaque fois que tu te mets en colère, ces cons gagnent. Ils s’en tirent avec un œil au beurre noire où une côte cassée, mais à la fin de la journée, tu leur as donné exactement ce qu’ils voulaient… », soupire Klaus en enfonçant sa tête dans l’oreiller.
Il ne devrait pas lui dire ça, sans doute, ce n’est pas du tout dans l’intention de lui faire la morale qu’il prononce ces mots, d’ailleurs. Il veut seulement que ce garçon, qu’il connaît pourtant si peu, prenne soin de lui et fasse gaffe. Parce que oui, des connards, il y en aura toujours, et la colère est exactement la réaction qu’ils recherchent. Klaus se retient de dire que les emmerdes poursuivent peut-être Mutt parce qu’il les cherche. Il n’a pas envie de le heurter ou de le blesser, pas le moins du monde. Et puis… Pour ce qui est de s’attirer des emmerdes à longueur de temps, Mutt n’en a peut-être pas conscience, mais il a clairement affaire à un expert en la matière, sans aucun doute possible.
Klaus esquisse un fin sourire quand Mutt suggère qu’il reste là le temps que ça aille mieux. Klaus est reconnaissant, parce que pour le coup, il ne se sent pas la force ou le courage d’aller où que ce soit. Quand aux types de sa secte, il se passera bien de leur compagnie un petit moment. Il songe même que s’ils pouvaient le croire mort, ça lui faciliterait quand même grandement la tâche, et par tout un tas d’aspects.
« T’en fais pas, j’ai la tête dure. J’ai juste besoin de me repos… hey ! »
Klaus n’a pas le temps de finir sa phrase que Mutt lui balance la lumière de sa lambe de chevet en pleine poire, vérifier ses pupilles, hein ?
« Je suis pas sûr que me rendre aveugle arrangera mon état », affirme Klaus en se marrant en retour avant que Mutt ne pose ses doigts sur son visage afin de lui écarter les paupières. A cette distance, Klaus peut sentir le souffle de Mutt se déposer sur son visage. C’est agréable… vraiment très agréable… Un instant, il ne pense qu’à ça, à leur proximité, et il se fiche assez royalement de l’état de ses pupilles. « Laisse-toi aller… »
C’est tout ce que Klaus lui conseille quand Mutt lui dit qu’il ne sait pas quoi faire. Il veut ajouter un « Embrasse-moi » qui le braquerait sans doute, mais leurs lèvres sont si proches… Leurs lèvres s’effleurent, un seul mouvement de la part de Klaus, et ils s’embrasseront. Klaus est bien tenté d’initier le mouvement, mais il est rappelé à la réalité quand on frappe à la porte.
« Ne réponds pas », chuchote Klaus, qui n’a vraiment pas envie qu’une tierce personne s’immisce dans ce moment d’intimité. Il ne veut pas d’une nouvelle scène de combat, il ne veut pas avoir à souffrir encore. « Ouvrez, je sais que vous êtes là. » C’est une voix d’homme, caverneuse, qui ne ressemble pas à celle des loubards du parking. « Je vous ai vu entrer à deux dans la chambre. C’est pas un lupanar, ici, votre copine doit payer son séjour, elle aussi. »
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Il est affreusement tendu. Est-ce à cause du geste qui a failli se produire ? De la sensation que ca aurait pu aller plus loin ? Ou de la façon dont on venait le déranger ? Ne pas savoir qui se trouve derrière la porte... Klaus lui dit de ne pas ouvrir. Mutt hésite, baisse la tête. Le truc c'est qu'un tas de scénario peut se produire mais quand une voix parle et lui explique le soucis. Les épaules de Mutt s'affaisse de soulagement et il a l'impression de pouvoir respirer de nouveau.
" Heu... Hum... " Lance-t-il en même temps de se lever. " J'arrive... Deux secondes ! " Il se tourne vers Klaus en lui demandant de se taire. Il va vers sa veste pour tirer des billets. Et il ouvre le verrou pour entrouvrir la porte. Il voit le gérant devant la porte. " Bonsoir... " Fait Mutt. Le type le foudroie du regard. Il se passe une main dans les cheveux. " En fait, c'était pas prévu mais je vais vous payer la part de... " Il lance un regard derrière la porte. " ... ma copine. " Il n'avait pas envie de soulever des interrogations et partir dans des explications à la con. Mutt fourre une liasse de billets dans la main du type et lui dit. " Gardez... la monnaie et excusez nous. " Le type râle, lui fait un cours sexuel dont il n'a pas besoin et il lui fait comprendre qu'il ne sera pas content s'il retrouve la chambre sans dessus dessous.
Mutt réussit finalement par refermer la porte. Instinctivement, il tourne le verrou. Il souffle longuement d'un air fatigué alors qu'il laisse tomber son front contre le cadran de la porte. Il reste plusieurs longues secondes comme ca, les yeux fermés pour se reprendre. Il lui faut un autre temps pour se retourner vers Klaus. Mutt ne sait pas quoi dire alors qu'un silence embarrassant tombe dans la pièce.
Il finit par bouger de nouveau alors qu'il ne retourne pas sur le lit mais un fauteuil pas loin. Il se laisse tomber lourdement dedans tout en disant.
" Tu peux garder le pieu pour la nuit. Je dormirai là. " Il montre la salle de bain. " Tu peux utiliser la chambre. De toute manière j'ai payé pour deux personnes. " Non ca n'était pas un reproche là dessus. Même s'il avait un ton froid d'un seul coup. Mutt se sent perdu à cet instant, il est largué. Il sait ce qu'il a ressenti à proximité de Klaus et ouais, peut être qu'une part de lui avait envie de s'allonger près de lui sans se soucier des conséquences.
Il veut retirer ses chaussures et grimace durant son intervention en se tenant les côtes sous la douleur des coups qu'il a reçu et qui commencent à sortir. Il finit de retirer la seconde en grognant. Il pourrait aller voir les bleues qu'il a, mais il est trop fatigué pour se lever jusqu'à la salle de bain. Il en avait marre de tout ce bordel, il voulait juste se reposer.
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Dim 8 Jan - 10:19
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Klaus, par réflexe, décide de se réfugier sous les couvertures du lit, roulé en boule. Un réflexe sans doute pas très utile, mais il n’a rien trouvé de mieux alors… tant pis. Il laisse Mutt gérer alors que ce dernier se dirige vers la porte et il tend l’oreille afin de savoir ce que le jeune homme pourrait bien avoir à dire. Mutt se défend du mieux qu’il peut, lui dit qu’il va payer sa part, et Klaus se sent soulagé de voir que le gars semble s’en contenter non sans lui faire la morale au passage. Comme si ce motel n'accueillait pas un nombre conséquent de couples probablement adultères. C’est pas un hôtel de luxe, ça doit constamment partir en vrille, dans ces chambres, et il vaut mieux ne pas se poser de questions sur ce qui s’est passé sur ce lit. Bon, l’essentiel c’est qu’il leur fiche la paix.
Klaus ne se redresse pas immédiatement, pas le moins du monde, même, il attend de ne plus entendre aucun bruit, et que les pas de l’homme se soient éloingés pour se redresser et tourner son regard vers Mutt, qui s’est laissé tomber dans le fauteuil à proximité. Il lui adresse un regard de gratitude. Il sait que cette situation est délicate pour lui, il n’a pas voulu l’exposer à tant de contrariétés. Klaus lui adresse un grand sourire.
« Merci. J’te rembourserai, je te le promets. Bon, là j’ai rien sur moi, mais… »
Mais, même s’il a tendance à ne pas régler ses dettes, avec son interlocuteur, il veut faire cet effort. Klaus se sent attaché à Mutt, il n’a pas envie de lui voir arriver le moindre mal, surtout pas. Il a envie de passer du temps en sa compagnie, il a envie de partager quelque chose avec lui. Au-delà des mots. Au-delà de tout.
« Dis pas de bêtise, c’est ta chambre, je vais pas commencer à accaparer ton lit. Et puis… » Il sait comment ses propos vont être interprétés. En d’autres circonstances, il s’en moquerait et il en jouerait, mais vu les circonstances, il décide de prendre les choses d’une manière bien différente. « Le lit est bien assez grand, tu sais… »
D’accord, ce n’est pas très malin ni très subtile de lui proposer de partager le même lit, mais en même temps, ni l’un ni l’autre ne sont dans l’obligation de dormir sur ce fauteuil qui n’a pas l’air bien confortable, pas vrai ?
« Promis, je serai sage, ou je dormirai au bord du lit, t’as pas à t’inquiéter. »
Il ne ment pas, il ne tentera rien si Mutt ne le veut pas. Mais en vérité… il en meurt d’envie, et il a du mal à le cacher. Surtout qu’il sent bien qu’il se passe quelque chose entre eux.
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Klaus lui promet de le rembourser. Mutt fait un mouvement de la main comme pour lui dire qu'il s'en fichait. Ca n'est pas grave sans pour autant commenter. La vérité, c'est qu'il s'en fichait vraiment. En temps normal, ca l'aurait emmerdé et il l'aurait dit à la personne, mais pour Klaus... C'était limite naturel.
Mutt ne s'attend pas à ce que Klaus lui propose une place dans le lit. Après avoir retiré sa seconde chaussure, il relève le nez et le regarde longuement. Son coeur s'accélère malgré lui. Il sait que Klaus ne tentera rien. Mais le soucis, ca n'était pas le hippie mais lui... C'est lui qui a bien failli l'embrasser tout à l'heure. Mais commencer à faire des histoires, ca serait qu'effectivement, il y a quelque chose entre eux non ? Alors qu'il n'y a rien. C'est ce que se dit Mutt.
Il finit par détourner son regard de Klaus et se secoue la tête en se frottant le front. " Ouais... T'as raison... " Annonce-t-il en se relevant et en posant ses fesses sur le bord du lit. Il reste dos à Klaus avant de finir par s'allonger et se glisser sous les couvertures. A vrai dire, s'allonger lui faisait du bien aussi. Il laisse échapper à soupir d'aise.
Allongé sur le côté, il essaye de trouver le sommeil en fermant les yeux. Mais son esprit s'égare vers le côté de Klaus, captant sa chaleur corporelle pas si loin de lui. Et bien entendu, ca l'empêche de dormir. Est-ce que Klaus dort actuellement ? Etait-il en train de penser à ce baiser manqué ? Que se passerait-il demain ?
Il avait envie de se retourner. Dans ce sens, il avait l'impression d'être réfugié dans un coin et il sentait que c'était ridicule. Il n'arriverait pas à dormir. Il peut... se mettre sur le dos non ? Mutt gesticule pour s'allonger sur le dos, dans sa manœuvre, son bras touche le dos de Klaus et son pied trouve son pied aussi. " Excuse... " Souffle-t-il à mi-voix. Il ramène son bras sur lui. Quant à son pied... Son pied ne peut s'empêcher de glisser sur le sien. Et doucement sa jambe vient se coller à lui. Son esprit essayait de se trouver des excuses, comme quoi, c'était un road trip. Que se taper un type dans un Motel avant de repartir et ne plus jamais le croiser, pourrait faire parti de l'expérience. Personne n'en saura rien... Et il reprendrait le cours de son existence. C'était excitant, et il avait envie de se laisser aller par cette simple pensée. Il s'imaginait, passer un bras autour de son corps, glisser son nez dans ses cheveux, se coller à lui et déposer ses lèvres dans sa nuque. Trouver du réconfort dans ses bras, et que leurs lèvres se rencontrent enfin.
Le souffle de Mutt se fait court, il ouvre les yeux et regarde longuement le plafond. Il essaye de se détacher et revient en arrière dans son combat contre lui même au final. " On a pas l'droit... J'ai pas l'droit... " Finit-il par souffler en se redressant pour s'asseoir dans le lit et en arrêtant ses conneries. Il sait que Klaus sait, il l'a bien senti prêt à l'embrasser aussi. " En plus, si j'fais ça... Mon père va définitivement me renier... " Dit-il un léger rire amer sortant du fond de sa gorge. Même si en réalité, il n'en sait rien. " J'suis flippé... "
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Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Lun 9 Jan - 17:26
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Klaus ne s’attendait pas forcément à ce que Mutt accepte si facilement de partager son lit. Il aurait imaginé plutôt que le jeune homme inventerait l’une ou l’autre excuse qui pousseraient finalement Klaus à dormir sur le sol pour s’assurer que Mutt, de son côté, passerait bien sa nuit sur un matelas bien doué. Oui, d’accord, quand Mutt prend place à côté de lui, Klaus ne peut pas prétendre que les pensées les plus folles et les plus obscènes ne lui traversent pas la tête, mais il s’efforce de les mettre en sourdine, autant que possible du moins.
Bientôt, le silence s’installe tandis que l’un et l’autre cherchent à trouver le sommeil. Est-ce que ça fonctionne ? A l’évidence pas vraiment. Le jeune homme est bien incapable de s’abandonner aux bras de Morphée quand ceux de Mutt lui font terriblement de l’œil. Bien sûr qu’il a envie de tenter quelque chose… mais en même temps, il n’ose pas. Il admet qu’il ne doit pas s’abandonner à de telles pulsions… il doit modérer son tempérament, il doit faire ce qui est juste, il ne doit pas succomber à cette douce tentation.
Mais l’agitation de Mutt à côté de lui n’arrange rien. Leurs peaux ne cessent de se toucher, de s’effleurer… Toujours accidentellement, mais à chaque fois, c’est le même frisson que déclenche le moindre contact, et le jeune homme n’arrive pas à passer outre… C’est… presque rien, et pourtant, c’est une sensation grisante, comme Klaus en a rarement ressentie. Il est difficile pour lui d’exprimer à quel point, avec une facilité déconcertante, Mutt est capable de le faire se sentir bien, mais c’est le cas. Klaus répond par un simple « C’est rien » lorsque Mutt s’excuse, mais en vérité, il a surtout envie qu’il continue, que ce soit par envie ou par maladresse… parce que putain, cette proximité, il la veut, il la réclame. Klaus n’a pas le souvenir qu’aucun homme l’ait jamais attiré autant que lui. C’est assez déconcertant, mais il n’échangerait définitivement cela pour rien au monde – certainement pas.
Klaus se tourne vers Mutt au moment où ce dernier ose exprimer sa culpabilité dans un souffle embarrassé. Il n’a pas le droit, c’est ce qu’il dit. Entravé par la loi, par la morale, par le regard de son père, par le comportement de tous ces crétins qui l’attaqueraient sans raison, pour tout ce que la société trouve d’indigne à quelque chose qui n’est jamais que naturel, et beau.
« Hey… » Klaus rapproche avec douceur ses doigts de la joue de Mutt pour la caresser doucement. « Y a que toi et moi ici… personne n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit. » Il marque une pause. « Enfin, j’veux dire… on peut très bien ne rien faire, tu sais… mais si t’en as envie, si tu penses que t’es prêt… moi, j’en ai très envie. Mais je veux pas te forcer. C’est seulement si tu veux, seulement si tu penses que tu le regretteras pas. »
C’est ça le souci, Klaus devine que Mutt le regrettera forcément.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
Mutt ressent un frisson quand les doigts de Klaus glisse sur sa joue. Qu'est-ce qu'il a envie ? Qu'est-ce qu'il risque de regretter ? Il sait que cette soirée continuerait de hanter ses nuits quoi qu'il se passe. Il reste longuement silencieux, perdu dans son combat intérieur, cherchant quoi décider. Mis à part, se lever et quitter la pièce, ca allait être compliqué de ne pas céder à ses pulsions. La main de Mutt fini par attraper celle de Klaus pour venir appuyer son geste.
" Y'a personne qui est censé... savoir... " Répète-t-il en tournant son visage vers le sien. Son regard glisse sur ses traits, il le trouve tellement attirant. Il sait ce qu'il a ressenti quand il l'a vu entrer dans le bar. Il le sait. Il a fallu que ce type s'obstine et voilà qu'ils se retrouvent là tous les deux. Il essaye d'apporter ses arguments oralement. Se trouver des excuses. " Ce road trip est censé être une expérience. " Oui, qu'il se focalise là dessus, car il pouvait voir la chose comme ça. Une expérience dans un Motel avec un mec presque inconnu. Il y pensera bien sûr, mais il sait qu'il pensera à cette soirée quoi qu'il arrive. " Je sais pas si je suis prêt. " Se confesse-t-il quand même, perdu dans ses pensées. Toujours avec cette confrontation interne entre deux parts de lui qui se confrontaient sans cesse. Car au final, l'expérience en elle-même est peut être aventureuse, qu'aller jusqu'au bout lui fait peur. Son coeur s'emballe un peu trop vite et il ne sait pas si c'est de l'excitation ou de la peur.
" J'ai besoin... Je reviens... " Souffle-t-il avant de se détacher de Klaus finalement et de sortir du lit d'un seul coup sans se retourner pour aller dans la salle de bain en fermant la porte derrière lui.
Il avait besoin de se retrouver avec lui même et de comprendre son conflit intérieur. Il reste plusieurs secondes dos à la porte, se regarde dans le miroir longuement, à se demander à lui même qui il est vraiment. Il sait par quoi est portée sa peur... Il le sait, il en a conscience. Il passe ses deux mains sur le visage, se redresse et se secoue la tête pour reprendre ses esprits. Juste prendre son courage à deux mains et arrêter de réfléchir. De laisser aller son impulsivité... Simplement.
Il ouvre de nouveau la porte, fixe Klaus longuement sans rien dire, une sorte d'air impassible sur le visage. Dans un geste, il décide de retirer son t-shirt pour le laisser tomber au sol. Ce qui est clairement cette invitation à faire ce contre quoi, il luttait depuis tout à l'heure. Il revient vers Klaus en grimpant de nouveau dans le lit et cette fois, il ne veut pas hésiter. Sa main glisse dans le creux de sa nuque et il attrape ses lèvres avec les siennes.
Est-ce qu'il a un jour ressenti ça ? Jamais. Il se demanda alors pourquoi il avait lutté jusqu'à présent. C'était une réelle délivrance et au delà d'une frustration qui aurait pu être grandissante, c'était la délivrance de toute une vie. Celà se ressentait surement par la force d'un baiser qu'il n'avait jamais porté à personne au final. Klaus ne lui faisait pas simplement de l'effet, il comprenait qu'il faisait naitre un feu puissant en lui.
Moses.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface.
Don't know what you're expecting of me Put under the pressure of walking in your shoes.
Sujet: Re: (terminé) Once upon a time a hippie and a greaser... (Klenry) Mar 10 Jan - 17:43
Once upon a time a hippie and a greaser...
feat. Mutt
Klaus ne fait aucun commentaire quand Mutt se réfugie derrière l’idée de ce road trip. Il ignore pourquoi l’idée l’incommode autant alors que ce n’est clairement pas la première fois qu’il « pervertis » de jeunes hommes qui ont eu avec lui leur première expérience sexuelle. Mais avec Mutt… C’est difficile à expliquer, mais il ressent comme une sorte de connexion émotionnelle, si bien que n’être pour lui que le type qui lui permettra de vivre une expérience un peu fun avant qu’il ne retourne à son quotidien de loubard hétéro, ça le blesse un peu. Il garde cette pensée pour lui malgré tout… inutile d’en faire tout un plat de toute façon. C’est à peine s’ils se connaissent tous les deux, et clairement, Mutt ne lui doit rien. C’est plutôt Klaus qui lui doit beaucoup, lui qui a pris sa défense et qui l’a accueilli dans sa chambre d’hôtel malgré les circonstances.
Mutt lui confesse ne pas être sûr qu’il est prêt. Klaus n’est pas vraiment surpris de l’entendre. Il hoche la tête sans faire de commentaire. Il comprend, et il n’a certainement pas envie de forcer les choses, ou de faire cette première expérience une mauvaise expérience. Aux yeux de Klaus, l’attirance sexuelle est indéniable, mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit se concrétiser… Klaus s’en voudrait honnêtement de se jouer des attentes, des envies et des peurs d’un gars qui ne serait pas sûr de ce qu’il veut. Oui, même s’il y pensera probablement toute la nuit, il préfère quand même largement qu’ils soient sincères l’un avec l’autre sur ce point.
Klaus le laisse faire quand Mutt, sans réellement inventer de prétexte valable, va se réfugier dans la salle de bains. Lui-même reste dans le lit et s’allonge sur le dos, fixant le plafond dans un profond soupir. Inutile, clairement, de le brusquer ou d’aller frapper à la porte de la salle d’eau pour inviter Mutt à en sortir. Ce dernier peut bien prendre tout le temps qu’il voudra, et même décider qu’il préfère ne rien faire du tout. Klaus veut le laisser maître de ses choix quoi qu’il en soit.
Alors il attend, patiemment, jusqu’à ce que, finalement, la porte s’ouvre. Klaus se redresse légèrement afin de croiser le regard de Mutt, sans trop savoir ce qu’il doit s’attendre à y lire. Mais certains gestes valent mieux que des milliers de mots : quand Mutt retire son T-shirt, le message devient ce qu’il y a de plus clair. Klaus ne dit rien, il le laisse prendre les devants, et l’embrasse en retour quand les lèvres du jeune homme viennent se déposer sur les siennes. Il l’embrasse avec fougue, avec passion, il l’embrasse avec le sentiment de n’avoir jamais rien éprouvé de plus fort. Quand leurs lèvres sont ainsi jointes, c’est comme si leurs corps se chargeaient d’électricité. Le sentiment qui l’anime alors est incomparable, unique… et particulièrement grisant.
Prudent malgré son envie de plus en plus prégnante, Klaus glisse ses doigts le long de la ligne des abdominaux à présent découverts de Mutt, savourant le contact de sa peau là, juste sous ses doigts. Il descend plus bas, toujours plus bas, s’arrête au niveau de sa ceinture, dans l’attente d’une autorisation : celle d’aller plus loin.
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Il est en train de perdre pied petit à petit. Il ne sait pas ce qu'il est en train de foutre, mais il s'en fiche. Cette pulsion, ce plaisir est si intense qu'il lui échappe. Les baisers que lui rend Klaus sont sulfureux. Cette attraction ils la ressentent aussi fortement l'un que l'autre. Ils n'ont pas besoin de mots pour ça, tout passe par les gestes.
Les doigts de Klaus glisse le long de son ventre alors qu'un frisson lui parcoure l'échine. Ses sens sont décuplés. Il veut qu'il continue de descendre, de partir à l'aventure de ses parties intimes. Il en a envie, son corps le réclame. " Attends... " Souffle-t-il en détachant ses lèvres un instant des siennes. Non sur un ton qui veut l'arrêter, son regard dit clairement le contraire. Mutt glisse ses mains sur le tissus que Klaus a gardé sur ses épaules pour lui retirer. " Pas de jaloux. " Dit-il en le repoussant dos au matelas pour venir à califourchon sur lui. Il a l'impression de ne pas se reconnaitre dans cette fougue, mais est-ce que ca avait de l'importance ? Il n'y avait personne pour regarder, personne pour juger.
Il retire la boucle de sa ceinture, incitant Klaus à descendre. Il le regarde droit dans les yeux et lui souffle. " Après ça, plus de retour en arrière... " C'était un fait, quand ils auront attaqué les choses sérieuses, ca scellerait leur relation d'une nouvelle manière. Et ils étaient à la limite de franchir la frontière, bien qu'elle s'effritait déjà à vue d'oeil.
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