Bon, ça y est, Mutt est d’humeur rageuse. Klaus le connaît assez pour savoir ce que ça signifie. Il pourra faire des pieds et des mains pour essayer de lui rendre le sourire que ça ne changerait absolument rien, et il y gagnerait sans doute seulement de se prendre quelques réflexions blessantes, rien de plus… Il le sait, il sait qu’il est comme ça, et que quand il est comme ça, il faut juste lui laisser le temps de redescendre. Il en a conscience, totalement conscience, mais ça ne l’empêche pas, de son côté, d’insister malgré tout, parce que le temps que Mutt passe à avoir le moral dans les baskets, c’est un temps où Klaus sera malheureux lui aussi. Il ne peut pas le moins du monde être heureux. Il sait que ça va passer, parce que ça passe toujours, mais en attendant, il sent quand même son enthousiasme fondre comme neige au soleil. Et encore, il n’est vraiment pas au bout de ses peine.

Lui montrer la boule à neige, c’était la pire idée du monde. Klaus s’est dit que ça pourrait le ramener à de bons souvenirs, peut-être, mais si c’est le cas, c’est juste pour se rappeler qu’il n’est pas là… Et il lui parle de ses parents, de la souffrance qu’ils doivent avoir de ne pas savoir où il se trouve s’ils ne sont pas là (encore faut-il que cela compte vraiment s’ils ne sont plus dans la même dimension, mais c’est pas le moment de chipoter. Et pendant qu’il lui déballe cette litanie qui laisse entendre à Klaus combien Mutt déteste être ici, il sent les larmes lui monter aux yeux. Oui, il faudrait que Mutt retrouve New York, soixante et un ans plus tôt, et comme ça il serait heureux. Et il ne ferait plus partie de sa vie, mais ce ne serait peut-être pas plus mal, vu son talent naturel pour le rendre malheureux.

Klaus ne dit rien, il ne cherche même pas à retenir Mutt, il baisse juste les yeux et fait de son mieux pour ne pas fondre complètement en larmes. La présence de Tom aide beaucoup. Le pauvre, il n’avait vraiment pas à assister à leur petite scène de ménage. Il relève les yeux de la boule à neige pour poser les yeux sur son sosie et lui adresse un grand sourire, évidemment forcé.

« Oui, il va revenir, t’inquiète donc pas… Et ouais, le cadeau c’est pas une mauvaise idée, on fera le tour des stands une fois qu’on aura acheté nos churros ? Faut absolument que tu goûtes ça, c’est une des meilleures choses au monde ! » déclare-t-il alors.

Il attrape le bras de Tom l’instant d’après pour le conduire jusqu’au fameux stand, sans se rendre compte qu’ils sont suivis, et de très près. Le reste se basse très vite. Une première détonation, et une balle lui effleure le visage.

« Baisse-toi ! »

L’instant d’après, Klaus attrape Tom pour le pousser à se pencher au sol. Merde, qu’est-ce qui se passe, là ?

Mutt continuait à suivre en tenant une bonne distance pour ne pas se faire repérer et il voyait juste. Ces types là suivaient Klaus et Tom. Il voit l'un d'eux glisser une main sous son manteau. Mutt devait agir maintenant.

Et tout se passa incroyablement vite. Mutt vit le bras du type sortir de sa veste, son bras se tendit. Le garçon ne réfléchit pas quand il abattit la canne sur son flanc, dans un coup circulaire. Ce coup fit dévier la balle et éviter à Klaus de se prendre une balle dans la tête. Le mec se plia en deux en se tenant les côtes. Son compagnon se tourna vers lui et allait lui coller le canon de son propre flingue sur la tête.

Tout en tirant le bras de celui plié en deux pour le faire tomber par terre, Mutt dévia le bras du second type en faisant de nouveau tournoyer sa canne, le pistolet alla glisser plus loin sur le sol.

" Je vous avais dit de ne pas revenir... " Dit Mutt bien déterminé à ne pas se laisser faire.

Il donna un coup de genou dans le nez de celui qu'il tenait par le bras pour finir de l'assommer. Il aurait pu se baisser pour récupérer le flingue mais celà donnait une trop grande ouverture au type devant lui. Il reprit son arme de fortune et ajusta sa position.

" Tu tombes pas sur un bon jour mec. Et je suis champion d'escrime, viens te battre pour voir... " Le gars regarda du coin de l'oeil son arme sur le côté. Mutt abattit alors la canne sur le haut de sa tête, le type leva un bras et se le prit en pleins dedans, ce qui le fit hurler. Le but de Mutt c'était de le faire reculer de son arme à feu.

Mais le gars en question n'était pas né de la dernière pluie, de sa seconde main, il s'accrocha à sa canne, empêchant Mutt de l'utiliser en retour. Il se reçut un coup dans l'estomac qui le fit reculer. Les deux tenant l'objet en bois sans le lâcher, ils continuèrent de se ruer de coups, jusqu'à ce que l'un des deux tombèrent.

Et ce fut Mutt. Okay, le mec file vers le flingue. Mutt regarde autour de lui et trouve le second Glock près de la tête de l'autre type. Il ne cherche pas et file le récupérer. Il se retourne et met en joue son adversaire, pile au même moment que lui. Une longue seconde passe, Mutt se relève doucement mais reste en garde contre le type.

" T'es foutu. Y'a trop de témoins. Tu t'es fait pister... Casses toi... Les flics ne vont pas tarder. " Il le vit hésiter pendant de longues secondes. Puis, des voitures de patrouilles se firent entendre. Le mec regarda autour de lui avant de baisser son arme, de faire une grimace avant de se tirer entre les passants à toute jambe.

Mutt respira enfin en laissant tomber ses bras. Il cracha au sol un peu de sang, dû à un coup qu'il avait reçut. Il chercha alors du regard Klaus inquiet. Il le trouva et se précipita vers lui avant de le prendre dans ses bras et le serrer fort contre lui.

" Ca va ? Tu vas bien ? T'as rien ? Ho merde Klaus... "

Il recule son visage et l'embrasse avec force. Il avait eu tellement peur. Si les regards étaient tournés vers eux, il s'en fichait vraiment totalement à cet instant précis.

" Je les ai vu... Je les ai suivi... Le principal, c'est que tu n'aies rien... Je t'aime, et je suis désolé... " Il glisse de nouveau son menton dans le creux de son cou en le serrant fort... Enfin pas trop, car il avait quelques côtes douloureuses. Il se tourne vers Tom et pose une main sur son épaule. " Ca va toi ? "

Il voit le flics arriver derrière eux, Mutt leur donne le flingue et montre le type à terre qu'ils devaient embarquer. Avec les témoins, il n'aurait pas d'ennuies et visiblement certaines personnes l'applaudirent comme le mec qui avait réussit à mettre fin à une attaque terroriste. Mutt fit un signe de la main vite fait, un peu gêné. Il n'avait pas réfléchi et si c'était à refaire, il le referait.

" Tu me dois un putain de massage ce soir... " Dit-il en riant alors que des larmes de soulagement commencent à couler de ses yeux.

Le nez au sol, Klaus ignore si l’attaque est ciblée ou s’ils jouent seulement de malchance, ce qu’il sait en revanche, c’est que leurs vies sont en danger… Inquiet, il pense à Mutt. Il l’a perdu du regard après que ce dernier ait décidé de s’éloigner. Est-ce qu’il est à proximité ? Est-ce qu’il est parti ? Est-ce qu’il est en sécurité ? Il ignore le combat que mène Mutt au même instant contre des ennemis qui en ont après lui, mais il ressent, en revanche, cette impression de danger au-delà de tout le reste.

Ce n’est qu’au moment d’entendre les sirènes de police que Klaus se sent légèrement apaisé. La situation va être prise en mains, et ils vont être tirés d’affaire. Quand il se redresse, après avoir pris la peine de s’enquérir de l’état de Tom, il voit Mutt fondre dans leur direction. Leur dispute de tout à l’heure est clairement oubliée. Klaus le serre aussi fort qu’il le peut contre lui, s’imprègne de son odeur, rassuré de voir qu’il va bien, même s’il semble tout de même un peu amoché. Non, il n’a rien. Ils ont eu de la chance.

Klaus n’aime pas entendre le fait que Mutt ait suivi ces types, ce qui veut dire qu’il s’est mis en danger. Mais cela signifie sans doute aussi qu’il lui a sauvé la vie, une fois n’est pas coutume… Qu’est-ce qu’il ferait sans lui. Il aimerait un jour que le pauvre n’ait pas à se mettre dans des situations impossibles pour lui.

« Ils t’ont pas fait mal, t’as rien, c’est promis ? » il lui demande en le regardant en détail. Il voit bien qu’il n’est pas au meilleur de sa forme, mais malgré tout, il est tiré d’affaires, et c’est ce qui importe. « T’es mon putain de héros », observe Klaus avec un immense sourire, alors que les témoins autour louent, à juste titre, le courage et la bravoure de Mutt, qui le mérite plus qu’amplement. « Je t’offre tout ce que tu veux », dit-il en gardant pour lui le reste de ses inquiétudes. « Vous savez quoi ? Je pense qu’on devrait se rentrer et… » Klaus regarde autour de lui et ne trouve plus Tom. « Bah ? Il est passé où ? » Klaus ne l’a pas vu disparaître. « Tu le vois, toi ? »

Bordel… Bon, peut-être que Tom est juste sonné et a voulu être un peu seul. Ou juste qu’il a estimé que Klaus était un nid à emmerdes qu’il fallait éviter à tout prix. Ça se comprendrait. La première fois qu’ils se sont vus, il se faisait malmener par des dealers qui le confondaient avec lui et il a fini à l’hosto, et maintenant cette fusillade en règles. Le pauvre, vraiment !

« Je crois que c’est lui, là-bas », dit-il en finissant par le repérer dans ce qui ressemble à une sorte de ruelle… « Qu’est-ce qu’il fiche ? HEY TOMMY !! »

Mais Tommy ne l’entend pas. Tout en entraînant Mutt à sa suite, il se rend jusqu’à la ruelle en question, mais le temps d’arriver, il ne voit qu’une silhouette qui s’échappe au loin et Tom, allongé au sol, inconscient. Eh merde !

« Tom ! Tommy ! Réveille-toi, s’teuplaît, réveille-toi ! » l’exhorte-t-il en lui administrant quelques claques qu’il espère efficaces, mais sans trop d’espoir.

Mutt était soulagé de constater que Klaus allait bien et leur petite prise de tête était de l'histoire ancienne. Mutt continua d'observer Klaus pour constater qu'il n'a rien. Mutt prend le visage de Klaus entre ses mains.

" T'en fais pas... Ca va... Juste quelques coups mais rien de bien méchant. " Il fait un sourire en coin malicieux. " Ca te donnera l'occasion de jouer les infirmiers tout à l'heure. "

Mutt n'avait pas réfléchit et avait fait les choses pour protéger Klaus en priorité. Il se fichait bien des honneurs et tout le reste. Il laissait bien volontiers les autorités faire leur boulot. Ils embarquèrent le type qu'il avait assommé. Il demanda à ce pauvre Tom s'il allait bien. Il se trouvait encore dans les parages quand il lui indiqua que oui. Mais son regard retrouva celui de Klaus juste derrière. " De toute manière, le massage était obligatoire pour toute la merde que je viens de me coltiner. " Souffle-t-il dans un sourire malin. Plus pour la vanne qu'étant sérieusement en train de lui faire un reproche.

Mutt allait suivre l'idée de Klaus qui se retourne pour constater que Tom n'était plus là. Klaus le vit déserter vers une ruelle et il commença à se mettre à sa poursuite. Mutt entama le pas à sa suite. Ils trouvèrent Tom sur le sol, Mutt ferme la marche et voit la silhouette s'éloigner. Il laisse Klaus faire le point sur l'état de Tom.

C'était... trop... trop... bizarre... Mutt sentit une suée dans son dos qui ne lui disait rien de bon.

" Fais chier... " Il se baisse et tire le bras de Klaus pour qu'il se lève. " C'est un piège, faut qu'on se tire tout de... "

Il sent le canon froid d'un pistolet se coller dans le creux de sa nuque et on le tire par le bras assez violemment.

" Tu bouges, t'es mort. C'est pas toi qu'on veut. "

Un autre type en face venait de ressortir de sa cachette et les braquait aussi. Mutt ne se laissa pas impressionner et eut un rire ironique avant de répondre.

" Ouais, je sais ce qui vous voulez, et faudra me passer sur le corps pour l'avoir... Arg... " Il lui donna un coup dans l'arrière du genou pour qu'il tombe sur le sol. Mutt se maudit, il aurait dû garder le flingue. L'autre canon était braqué vers le visage de Klaus, le cœur de Mutt battait à tout rompre dans sa poitrine. Il regardait son petit ami avec de grands yeux désespérés. S'il bougeait, il était mort mais s'il ne bougeait pas, c'était Klaus qui serait mort. Il devait trouver une putain de parade. Il vit le doigt du type en face de lui glisser sur la gâchette...

De la merde... Il ne pouvait pas rester sans rien faire. Il se retourna et attrapa le poignet de celui derrière lui qui tira. La balle siffla près de son oreille. La douleur de son tympan le rendant sourd d'un côté, et il perdit l'équilibre. Il se reçut un coup sur la tempe, le gars le plaqua en arrière sur le sol, une main autour de son cou le serrant, le canon se collant entre ses yeux à moitié sonné.

" KLAUS !?! NOOON ! TIRES... " Se mit-il à hurler, n'étant pas sûr de ce qu'il se passait un peu plus loin. L'autre resserra sa prise autour de sa gorge, et il fut incapable de parler. " Tu l'auras voulu ! "

Ouais, c’est un piège, évidemment que ça doit être un piège… Putain ! Klaus avait bêtement cru qu’après l’esclandre qui venait d’avoir lieux, la confédération des cinglés-psychopathes allait leur foutre une paix royale, bah il s’est visiblement fourré le doigt dans l’œil, hein… Et ça le fout mal, parce que s’il faut admettre que c’est les mêmes gars que ceux étaient venus le trouver dans son appartement, alors tout ça, c’est sa faute, et si Tom doit garder des séquelles de ce qu’il a subi (va savoir quelles merdes on a bien pu lui injecter), c’est sa faute aussi.

Puis une voix s’élève dans le dos de Mutt et Klaus se fige. Voilà qu’ils sont braqués par deux types, qui ne cachent définitivement pas leurs intentions envers lui. Klaus sent une rage sourde monter en lui, qui va augmentant quand le type donne un coup à Mutt qui le fait tomber au sol. Deux types armés contre eux trois, affaiblis et, dans le cas de Tom – selon toute vraisemblance – hors service. Ils sont morts, c’est ce que se dit d’abord Klaus avant de se reprendre. Non, ils sont pas morts, et il laissera rien lui arriver, leur arriver. Il peut le faire, il peut réussir à se rendre utile, à se servir de ses putains de pouvoirs à la con pour la bonne cause. C’est pour ça que le vieux Hargreeves l’avait entraîné, pas vrai, pour combattre ce genre de types… C’est pour ça qu’ils en sont là, n’est-ce pas ? S’ils sont mis à l’épreuve, il est peut-être temps que Klaus fasse exactement ce qu’on attend de lui, pas vrai ? Oui, il va le faire, il faut qu’il le fasse. Pour Mutt, il se sent capable de tout, et il n’aura certainement pas mis Tom dans une telle situation pour une telle conclusion. Il en est d’autant plus sûr quand la situation dégénère dans des proportions magistrales. Se concentrer, se concentrer, réussir. Il ne peut pas voir Mutt ainsi, il ne peut pas. Il encaisse sa douleur, il en fait le moteur de sa propre force et alors, alors…

Alors il se passe un événement inattendu… mais alors VRAIMENT inattendu. Tom se redresse tout à coup. Klaus prendrait le temps de se rassurer en constatant que Tom va bien si la suite ne le prenait pas de court. Tom, n’écoutant que sa rage ou peut-être l’énergie du désespoir, parvient à retourner l’arme d’un de leurs agresseurs contre lui, et… il l’a abattu.

« Putain ! » c’est tout ce que Klaus parvient à s’exclamer, totalement prise de court par ce qui est en train de se passer…

L’un des types passe un sale quart d’heure, mais celui qui reste en met plein la tronche à Tom. Bon, c’est à lui de jouer alors… Cette fois, il convoque toute l’énergie qu’il peut et met à son service des alliés plus morts que vivants, mais pas pour lui, sa propre équipe de macchabées, à son service. Contre une dizaine de spectres décidés à en découdre, l’ennemi restant ne peut rien et prend ses jambes à son cou. A bout de souffle, vidé par l’effort et la concentration, il se tourne vers Mutt, mal en point. Il semble cependant ne pas aller trop mal au vu des circonstances.

« Faut qu’on se tire d’ici. Allez, on rentre », dit-il en évitant du regard le type effondré au sol.

Cette fois, il en a eu assez, et il est plus que temps qu’ils se tirent d’ici et se mettent à l’abri et en sécurité.

Tout se passe très vite et Mutt ne comprit pas grand chose. Il ferma les yeux et attendit de recevoir une balle entre les deux yeux. Il se voyait déjà mort. Il ne pouvait rien faire. Mais un coup de feu retenti. Et lorsqu'il ouvre enfin les yeux, il voit quelque chose qu'il ne comprend pas. Une vague Ectoplasmique bleue flotter au dessus de lui qui entraîne le type prêt à le tuer. Mutt cligne furieusement des yeux, le souffle court... S'il avait été un peu malmené il ne ressentait pas la douleur, porté par l'adrénaline lié à son instinct de survie.

Son regard se porte sur Klaus, il attrape son bras et se dresse sur ses jambes flageollantes. Il revient à lui, détaille Klaus pour voir s'il n'a rien. C'est lui qui avait fait ça ? C'etait incroyable ! Se tirer... Oui et fissa... Il se secoue la tête.

" Ouais... On devrait se tirer. "

Il ne lâche pas Klaus, serrant sa main autour de son bras, tirant Tom pour qu'il se relève. Ils sortent de la ruelle pour arriver plus à découvert. Une fois fait, Mutt se sentir un peu plus léger. Il passe ses bras autour de Klaus pour le serrer très fort contre lui.

" Klaus... Putain... Je... " Il ne trouvait pas ses mots. A la place, il colle ses lèvres avec force sur les siennes avant de se reculer doucement et prendre son visage entre ses mains. " T'es incroyable ! " Il avait une petite mine... " T'as l'air épuisé et... " Il se tourne vers Tom. " On ne devrait pas traîner dans les parages. On va rentrer.. Tu vas te reposer... Je vais... " Il était encore tremblant. " On va se mettre à l'abris et se reposer. " Il se tourne vers Tom. " Tu devrais aussi rentrer chez toi. On en à assez vu pour aujourd'hui. "

Il tire alors Klaus vers leur appartement et ils rentrent chez eux prendre un bon bain.