Un homme à la stature imposante s’approche, son chien aboyant avec vigueur contre les souliers hérités d’un facteur que porte Willy. « Tu ne devrais pas dormir ici, tu vas geler dans la nuit ! » le prévient l’homme. Lui sait où le jeune chocolatier pourrait dormir, à l’abri du gel et du vent humide de la capitale. Croyant en la bonne volonté de chacun, Willy accepte de bon coeur l’offre de l’inconnu et sans le savoir se retrouve bien vite coincé dans un contrat impossible !

En effet, Willy ne sait pas lire, aussi n’a-t-il pas pris le temps de lire les petites lignes. Ce n’est que trop tard, qu’il réalise que ce couple d’aubergistes arnaqueurs lui ont facturer à peu près tout et n’importe quoi, l’endettant d’une somme folle qu’il ne peut rembourser qu’en travaillant gratuitement pour leur blanchisserie. Il fait la rencontre d’autres personnes, dont une orpheline, qui comme lui, ont signé ce contrat mal avisé. Willy conçoit alors le plan de vendre ses chocolats en ville afin de libérer ses comparses et ouvrir sa chocolaterie, seulement, il va se heurter au cartel du chocolat qui n’a guère envie de laisser un concurrent s’installer en ville. Traqué par la police et les aubergistes, Willy réussit un temps à vendre ses chocolats grâce à l’aide de ses nouveaux amis convaincus par son plan. Seulement, quand enfin il parvient à louer une boutique à la galerie et que tous ses rêves sont sur le point de se réaliser, ses ennemis complotent ensemble et empoisonnent sa production. La boutique est alors détruite par une foule en colère.

« Si vous quittez la ville, j’offrirais de rembourser les dettes de vos amis. » lui propose le leader du cartel du chocolat d’un ton grave avec un sourire aussi faux que ses poignées de main à vous briser les os. Songeant à ses amis qui ont été repris par les aubergistes tortionnaires, Willy accepte à contre coeur. « Vous ne devrez plus jamais faire de chocolat ! » Ajoute l’homme. Ses rêves l’ont amené jusqu’ici. Seulement, quand il a ouvert la boutique, et cru voir son rêve réaliser, sa mère n’est pas apparue. Aussi, déçu, il accepte. « D’accord. » La mine triste et la mine basse, il prend place dans un modeste bateau dévoré par la glace. La place qu’on lui a attribuée étant sur le pont, face au vent. Il songe qu’il mourra sans doute congelé avant l’arrivée au pôle nord et se dit que ce n’est pas plus mal au fond.

C’est alors qu’il entend le chant de l’Oompa Loompa qui le suit obstinément depuis des années, cherchant à se faire rétribuer le chocolat que à ses yeux Willy lui doit pour avoir voler les 4 fèves de chocolat qu’il surveillait bien mal. Lofty le traite d’imbécile d’avoir accepté l’offre du cartel avant de chausser son masque sur ses yeux et de s’endormir. « Han ! » S’exclame alors Willy en observant dans sa paume la marque de la chevalière du chef du cartel. « Tu as fait Han ? » Willy secoue la tête, mais un second Han réveille définitivement Lofty. « C’est définitivement un Han ! » Willy lui partage alors sa découverte : Noodle est en danger !

Ce n’est pas la seule, puisque le cartel n’avait pas l’intention de laisser Willy partir en vie. Il échappe de peu à une explosion. Il revient alors libérer Noodle et avec ses amis, il met au point un plan afin de voler le livre de compte caché du cartel qui prouverait leur duplicité et permettrait d’enfin être libéré de leur joug. Une fois de plus, le sort se ligue contre eux, le cartel comprend leur plan et les enferme dans une cuve de chocolat. Willy et Noodle sont sauvés in extremis par leur ami de petite taille et réussissent à exposer leurs ennemis. Ainsi, Willy comprend le message caché de sa mère, l’important n’est pas la recette du chocolat mais avec qui on le partage. Il décide d’utiliser l’argent gagné pour investir dans une usine.