Viens jouer avec moi [PV Donna Noble]

▿ Date de naissance : 13/05/1984

Viens jouer avec moi

Le Docteur avait entendu une rumeur qui l’avait intriguée et qui lui avait rappelé ce désir profond de chercher la clé du mystère et de partir à l'aventure. Depuis qu'il était dans cette ville, il ne lui était pas facile de trouver des sujets d'aventure. La plupart du temps, le TARDIS ne l'emmenait qu'auprès de chats coincés dans des arbres et à de rares occasions, il avait croisé des choses un peu plus dangereuses dans la forêt. Mais il lui manquait ce petit côté de mystère et d'enquête qui avaient toujours fait partie de ses voyages et de ses aventures.

Alors, quand il avait entendu parler de ces personnes qui affirmaient avoir été attaqués par des jouets, il avait décidé de s'en mêler. D'abord, ce n'était pas vraiment une très bonne idée d'avoir des jouets agressifs à la veille de Noël. Beaucoup de jouets allaient être achetés et offerts à de jeunes enfants et il valait mieux qu'ils restent inoffensifs. Et en plus, si quelqu'un se servait de ses jouets pour blesser des êtres humains, il lui paraissait normal de ne pas laisser faire. Tout était fait pour qu'il se mêle à cette aventure et il n'avait pas hésité un seul instant à prendre ce chemin.

Il avait découvert l'existence d'une boutique qui était celle dont provenaient principalement les jouets. Il l'avait retrouvée dans un des coins sordides de la ville, une boutique sombre qui lui rappelait une femme tout aussi sombre qui avait soudainement disparu sans prévenir. Sa disparition n'était pas forcément une mauvaise chose du point de vue du Docteur, mais il n'avait pas pu s'empêcher de penser qu'il était tout à fait possible que de l'énergie négative soit restée quelque part dans cette boutique et qu'elle donne vie aux jouets d'une manière malfaisante. Il avait toujours pensé que cette femme était malfaisante, alors pourquoi ces résidus ne le seraient-ils pas ? Il se glissa à l'intérieur, il faisait très sombre et il entrevoyait à peine le contenu de la boutique. Soudain un frémissement se fit entendre et il se redressa. Il y avait quelque chose qui l'épiait dans l'ombre, et il se pouvait bien qu'il soit en danger.

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@Doctor Eleven ꕥ “Hello. I'm The Doctor. Basically, run.”

Elle aurait pu se contenter d’une vie de routine tranquille, avant même de retrouver ses souvenirs perdus, mais le mystère qui entourait l’éclipse écarlate et l’existence de cette ville, ont suffi à réveiller son intérêt pour l’étrange. Les histoires d’aliens ou de bonds dans l’temps, c’était du domaine de son grand-père à l’époque ! Or, ces quelques années passées à courir après des rêves lui ont rappelé qu’elle courait déjà après quelque chose, il y a longtemps. Elle a souvent levé les yeux au ciel et compté les étoiles en pensant à Wilfred, fascination nouvelle pour l’Univers jusqu’à ce que la réponse à ses questions vienne à elle en la personne du Docteur. Alors si jusque-là, elle ne faisait que s’intéresser aux affaires bizarres de loin : désormais, elle compte bien se refaire la main en allant sur le terrain !

Et quoi de mieux pour sa première enquête, que des jouets possédés ?? C’est, du moins, ce que leurs propriétaires suspectent et le nom d’une boutique en particulier est souvent revenu dans les témoignages. Les réseaux sociaux sont devenus l’une de ses principales sources pour ce genre d'affaires étranges, mais elle ne s’y fie pas non plus à cent pour cent. Toutefois, en cette joyeuse période de Noël, elle ne serait pas étonnée qu’un cinglé ait décidé de terroriser la ville et c’est tout-à-fait le genre d’enquête qu’elle aurait pu vivre avec Le Docteur, d’ailleurs. Elle aurait pu le prévenir, mais les rumeurs sont peut-être fausses et donc, avant d’enquiquiner son ami, il fallait d’abord qu’elle en ait le cœur net. C’est ainsi qu’elle a trouvé l’adresse du magasin de jouets et qu’elle s’y est rendue aujourd’hui même, le cœur gonflé d’adrénaline.

Le mot clé : discrétion. Difficile cependant, lorsque la boutique s’avère déjà glauque de l’extérieur et plus encore à l’intérieur. Elle n’y voit pas grand-chose, mais lorsqu’elle tombe nez à nez avec une étagère de poupées en porcelaines – en manquant de heurter ladite étagère – elle a un hoquet de surprise. Elle retient aussitôt sa voix, mais elle en a horreur et si l’une d’entre elles veut lui sauter dessus, elle n’hésitera pas à les abîmer. De toute façon, ça reste des jouets… et elle est plus forte qu’eux, non ? À pas feutrés, elle rase les murs et alors qu’elle pense entendre un bruit derrière, elle choisit de s’en éloigner à reculons. Un pas après l’autre, jusqu’à ce que son dos heurte quelque chose – ou quelqu’un ! Et lorsqu’elle se retourne dans un sursaut, elle prend le parti de s’offusquer à voix basse : “bon sang ! Vous faites quoi planté dans le noir ?!” Elle aurait pu avoir une attaque.

Mission infiltration : échec ? Elle réalise que ça pourrait être son suspect, mais elle ne perd pas contenance lorsqu’elle ajoute : “si vous êtes le proprio, j'aurais quelques conseils pour vous. Sur la déco, pour commencer.” Dit-elle sur un ton narquois et en croisant les bras, les yeux braqués sur l’homme. Il ne semble pas y avoir âme qui vive ici, hormis ce type et au pire des cas, elle a plus d’un objet sous la main pour se défendre si besoin.

Codage par Magma.

▿ Date de naissance : 13/05/1984

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S'il y avait quelque chose d'inquiétant à entendre quelqu'un qui bougeait dans le noir, se fracasser sur une personne, toujours dans le noir, faisait un effet de choc. Le Docteur poussa un cri en se heurtant à quelqu'un qui avait eu apparemment la même idée que lui : venir enquêter dans ce magasin de jouets. Comble de la honte, le coup l'avait propulsé au sol et il se retrouvait à quatre pattes par terre. Non seulement il se faisait engueuler, mais dans une position particulièrement humiliante. Il eut une vague pensée pour River avant de secouer la tête, en songeant soudain que cette voix qui se fâchait avait l'air étrangement familière.

« Donna Noble ? »

Il ne savait pas si elle le reconnaîtrait. D'abord, il avait changé de tête depuis qu'elle avait été sa compagne et ensuite, il avait été obligé de lui effacer la mémoire pour éviter qu'elle ne devienne complètement folle et qu’elle ne meure. Il était possible qu'elle en soit à ce stade de son histoire et que se présenter comporte des risques. Il préféra donc ne pas le faire pour le moment. Son physique ne pourrait rien lui rappeler et tant qu'il ne lui donnait pas son identité, il ne risquait pas de faire resurgir un souvenir dangereux.

« Non, je ne suis pas le propriétaire. Je suppose que nous faisons la même chose, à savoir essayer de découvrir ce qui se cache derrière cette histoire de jouets agressifs. »

Ça ne le surprendrait pas de la part de Donna. Elle avait rejeté sa proposition de l'accompagner dans son périple juste après les événements qui avaient eu lieu le jour de son mariage, et puis l'avait retrouvé, furetant et cherchant des informations juste pour le retrouver par la suite. Elle avait dû continuer à faire de même dans ce monde et après tout, c'était ainsi qu’étaient la plupart des compagnons du Docteur. Il avait envie de la serrer dans ses bras, mais il se retint, attendant de savoir ce qu'il en était exactement de ses souvenirs et de sa chronologie.

santa

Joyeux Noël

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Fureter là où elle ne devrait pas, dans une boutique fort étrange et en dehors des heures d’ouverture… devrait la rendre plus alerte, plus fine dans ses propos et surtout plus prudente envers l’individu qu’elle vient de bousculer, mais il n’en est rien. Elle le regarde tomber en retenant un rire, car la scène est des plus comique – elle se sentirait presque fière de lui avoir fichu la frousse. Si c’est le propriétaire, alors il n’est pas aussi effrayant qu’elle l’imaginait et tout ce qu’elle trouve à faire, c’est de lui reprocher la décoration ! Avec impertinence, bien sûr et à la moindre suspicion, elle n’aurait qu’à prétendre s’être trompée de porte… Cela dit, son visage devient pâle lorsqu’elle entend son nom et aussitôt, elle attrape le premier objet à sa disposition : une peluche en vieux tissu tout rugueux, qu’elle pointe vers l’inconnu.

“...oui ? Euh, non ! Qui êtes vous..?” Pas le propriétaire en tous cas : il la rassure sur ce point, mais il pourrait aussi mentir. Ce serait idiot de confirmer les rumeurs sur les jouets agressifs cela dit, alors elle choisit de le croire. Son regard exprime toujours une certaine suspicion, mais elle abaisse son arme improvisée… et lorsqu’elle remarque ladite arme en chiffon tout laid, elle le jette par terre sans tarder. “Cet endroit me fiche la chair de poule..! Pas vous ?” Dit-elle en baissant le volume, comme si elle craignait de réveiller les jouets du magasin. Ils en sont entourés, les étals sont pleins et la moindre rébellion leur coûterait cher.

Il y en a pour tous les goûts, des jouets vintages aux plus modernes… comme cette voiture télécommandée qui arrive soudain à leurs pieds, butant à plusieurs reprises contre ceux de la rouquine avant de s’arrêter. “Soit quelqu’un nous fait une belle farce… soit cette boutique est hantée. Ou bien, ces jouets ont été exposés à une force magnétique hors du commun… si on préfère se raccrocher à la science.” Elle tente de regarder à travers les étagères pour surprendre, peut-être, une tiers personne, mais elle n’y voit pas grand-chose. “Et nous sommes là pour le découvrir, n’est-ce pas excitant ?” Dit-elle avec enthousiasme.

C’est un peu effrayant aussi, une aventure imprévisible qui lui rappelle déjà des sensations oubliées, qu’elle ne demande qu’à retrouver. Ainsi, elle tend une main vers son étrange partenaire et sur un ton narquois, gentiment moqueur, lui lance : “et si on avançait ? A moins que le sol vous paraisse suspect…” Elle rigole contre sa main, tout de même amusée par cette rencontre imprévue.

Codage par Magma.

Lun 8 Jan 2024 - 1:56

Viens jouer avec moi

Il y avait deux choses dont le Docteur était tout à fait sûr, la première, c'était que Donna Noble ne le reconnaîtrait de toute façon pas pour la simple raison qu'elle n'avait jamais vu ce visage. La seconde, c'était qu'elle avait suffisamment de répondant pour ne pas se laisser surprendre par un inconnu. La seule chose qui le surprit vraiment, ce fut la peluche qu'elle jugea bon d'utiliser contre lui et qui n'avait de menaçant outre un œil à moitié déchiré, ce qui lui fit se demander ce qu'il faisait dans une boutique payante. Ça ne lui sembla pas de bonne augure et il se désintéressa momentanément de ce qu'elle allait pouvoir penser du fait qu'il ne s'était pas présenté.

« Il y a quelque chose de mauvais ici. C'est ce que je craignais, mais je ne pensais pas que ce serait aussi évident. Cela dit, je ne sais pas à quel point c'est dangereux pour nous. Soyez prudente Donna. »

Le fait qu'une voiture se déplacent d'elle-même, fut-elle électronique, ne plaisait pas au Docteur. Il y avait quelque chose de caché là-dessous et Donna n'aurait pas dû se retrouver là, dans cette situation pleine de danger. C'était ce qu'il se disait à chaque fois qu'il avait un nouveau compagnon ou une nouvelle compagne, et pourtant, il ne pouvait se résoudre à être autre chose que heureux de la présence de la jeune femme. Elle lui avait beaucoup manqué comme chacun des compagnons qu'il avait un jour quitté. Au moins, Donna était restée en vie. Ce n'était malheureusement pas le cas de tous.

Il avait oublié à quel point cela pouvait être amusant de vivre ses aventures avec elle. Elle était pleine de vie et d'enthousiasme, et elle ressemblait vraiment à la Donna qui l'avait accompagné durant ses voyages. Pendant un instant, il eut envie de lui révéler son secret, mais il ne fallait prendre aucun risque. Il se contenta donc d'un sourire énigmatique, non dénué d'une certaine tendresse, et certainement empli de compréhension. Ils partageaient à nouveau ce sentiment d'être sur la même longueur d'onde et il était impatient de voir ce que ça allait donner dans le feu de l'action.

« Très excitant en effet. Nous deux contre les jouets fous ? »

Ça aurait pu être un titre complètement farfelu d'une activité quelconque, mais il trouvait plutôt que c'était quelque chose qui leur correspondait bien. Ils étaient ensemble contre les imbéciles et ce n'était pas la première fois qu'il s'en rendait compte. Mais c'était la première fois qu'il en prenait conscience alors qu'elle ne savait pas qui il était. Était-il possible que la reconnaissance puisse être intuitive ? Avec Donna Noble, il le croyait. En attendant, il était à peu près certain qu'elle avait raison et que le plus simple était d'avancer.

Mais au moment où il allait lui répondre, la situation déborda soudainement. Un puissant mouvement se fit sentir dans la boutique et des jouets se mirent à bouger dans tous les sens, créant la folie et la cacophonie autour d'eux. Le Docteur sentit des coups sur ses chevilles et il remarqua une voiture typée armée qui lançait de petits projectiles en plastique sur lui. Inoffensif pour le moment, mais pour combien de temps. Quelques pas plus loin, une poupée au sourire plutôt inquiétant était en train de dépecer un doudou pour bébé, ce qui expliquait sans aucun doute l'état dans lequel se trouvait l'arme improvisée de Donna.

« Mais qu'est-ce que c'est que ce bazar ? » lança le Docteur avec un léger choc.

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D’aucun dirait qu’un magasin de jouets n’a de glauque que l’image qu’on s’en fait. Les œuvres horrifiques sur des poupées tueuses ou possédées n’ont pas manqué d’effrayer les dernières générations, dont celle de Donna. Avant même de tomber sur le Docteur et de croire l’incroyable, elle avait une sainte horreur des poupées en porcelaine. Elles vous observent avec leur sourire figé et leurs grands yeux vides… mais ce serait injuste de juger une boutique sur de simples idées reçues. L’ambiance lugubre des lieux ne justifie pas forcément une malédiction – cependant, l’étrange homme sans nom, lui assure le contraire. Elle devait se faire à l’idée que le paranormal a autant sa place que le reste sur cette île, où de nombreux univers semblent avoir convergé. Cet homme est peut-être un expert en la matière, d’ailleurs ! Il a l’air de savoir ce qu’il dit et surtout, d’avoir déjà vécu ce genre de situations. C’est encore plus excitant. “Nous deux contre la folie des jouets.” Dit-elle en réponse à l’invitation du jeune homme.

Elle a le sourire facile en sa compagnie, mais dans une situation pareille, elle aurait tort de continuer à se méfier. La rencontre était fortuite, mais leur but est similaire : trouver la source de toute cette folie avant que ça ne dégénère. Mais alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la visite des lieux, la boutique s’anime de toutes parts. C’était le calme avant la tempête… comme si les jouets se savaient démasqués et qu’il leur fallait se débarrasser de la menace ! Tandis que son compagnon se prend une rafale de projectiles en plastique, Donna observe la scène macabre entre une poupée et un doudou. C’est exactement ce qu’elle redoutait en mettant les pieds ici. “Evitons qu’elle et ses petites copines nous fassent la même chose !” Parce qu’elle entend des déplacements au loin, l’écho de petits pas rapides au milieu des sons électroniques qui leur brouillent l’esprit.

Dans un élan de survie, elle attrape la main du brun pour l’éloigner de ses assaillants et les mener au plus près d’un mur. Ainsi, ils n’auraient pas à surveiller tous les angles en avançant, car ils devaient continuer malgré le danger… n’est-ce pas ? Les jouets robots qui s’avancent vers eux sont les plus bruyants et quelque chose lui dit qu’ils sont là pour les distraire. Si c’est un maître vaudou qui se cache là-dessous, il va l’entendre ! Pour l’heure, il leur faut se frayer un chemin sûr dans ce qui se transforme peu à peu en champ de bataille. “Attention !” En passant près d’un meuble et au sommet de celui-ci, des ombres les attendaient prêtes à bondir. Donna les a vu trop tard et une peluche aux longs bras s’est déjà accrochée au jeune homme, tandis qu’elle renverse les autres en poussant l’étagère avec force. Elle n’a pas réfléchi sur le moment, mais ce n’est pas plus de bruit qui va changer quoi que ce soit. Ils sont repérés depuis longtemps après tout.

“Lâche-le, sale bête !” Elle attrape alors la peluche et dans sa lutte pour lui faire lâcher prise, alors que le jouet étreint le cou du bonhomme, elle tire malencontreusement sur les cheveux de ce dernier. “Pardon ! Désolée, mais si j’avais.. Ah !” Elle retire la broche qui soutenait ses cheveux en demi-queue et se sert du côté pointu pour piquer la peluche, à plusieurs reprises, jusqu’à lui trouer le tissu. Celle-ci finit par lâcher prise et tomber au sol, inanimée. “Ça va ?? Trouvons un abri et vite. Vous êtes prêts à courir ?” Elle ne peut retenir un rire en dépit de la situation. Puis, la cacophonie cesse d’un coup ; ruse ou retraite temporaire ? Un coup de tambour retentit dans le silence et par réflexe, Donna bondit aux côtés de l’homme, prenant son bras en otage. Elle se sent rassurée à ses côtés malgré la menace qui plane en ces lieux, mais elle est trop sur la défensive pour se demander pourquoi.

Codage par Magma.

Lun 29 Jan 2024 - 2:31

Viens jouer avec moi

S'il y avait bien quelqu'un avec qui il se sentait en harmonie pour courir et affronter des jouets tueurs, c'était Donna. Cette chère Donna aux cent mots à la minute qui était capable de le remettre à sa place à chaque fois que c'était nécessaire. Elles n'avaient pas été nombreuses à être capable d'en faire autant et pour la plupart, c'étaient des rouquines. D'abord Donna, ensuite Amy et sa fille River. Mais quand il s'agissait de partir traquer le mal où qu'il se trouve, il n'y en avait pas une pour lui refuser sa compagnie et sa proximité. Il ne savait pas encore ce qu'il allait trouver aujourd'hui mais il en était curieux, curieux de savoir comment les choses allaient tourner.

Il ne mit pas longtemps à le savoir. Tout l'ensemble se mit à s'animer sans prévenir et il ne faisait aucun doute que les conséquences allaient peut-être être morbides. En tout cas, si le comportement destructeur de la poupée s'appliquait aux êtres humains, il y avait de quoi se faire du souci. Donna n'en pensait pas moins, mais le Docteur ne voulait pas arrêter tout-de-suite son enquête et courir tant qu'il n'y avait pas de danger avéré. Il voulait d'abord savoir ce qui donnait vie à ces jouets et si cette vie était dangereuse pour les habitants de la ville.

« Pour quelle raison une poupée s'en prend-elle à un doudou ? » se questionna le Docteur. « Vous croyez que les poupées sont jalouses des doudous parce que les bébés aiment beaucoup les avoir dans leur lit ? »

Alors que le Docteur se posait des questions existentielles, l'efficace Donna les tira à l'abri. Du moins, c'était ce qu'elle croyait. L'animal en peluche un peu trop affectueux qui enlaça le Docteur ne le fit pas avec la tendresse d'un compagnon de nuit. En bousculant l'armoire et en faisant tomber une partie des peluches, Donna fit tomber le Docteur sur le sol qui, dans sa chute, pointa son tournevis en direction d'une armoire qui débordait de jouets et qui heureusement n'était pas en bois. Il parvint donc à la verrouiller, ce qu'il n'aurait pas pu faire sur une porte classique. La rouquine était efficace et elle le débarrassa de son encombrant passager. Elle lui parla de courir mais soudain le silence se fit pesant. Le Docteur jeta un coup d'œil à Donna quand celle-ci se saisit de son bras, surprise par le coup de tambour.

« Ne vous en faites pas, ce n'est que de la musique même si ça n'en a pas l'air. »

Le tambour se mit à battre en rythme et des soldats de plomb s'avancèrent avant de défiler devant les deux amis. Sur le moment, ils furent beaucoup moins inquiétants que les petites poupées. Il se contentait de défiler en manœuvrant comme de véritables soldats au son du tambour mais sans jamais les menacer. C’était presque un spectacle. Pendant un instant, le Docteur cru qu'ils étaient sauvés jusqu'à ce qu'un bruit se fit entendre derrière eux. En se retournant, il constata que les peluches se réunissaient et que les soldats pointaient désormais leurs armes sur l'armée de peluches et de poupées. Donna et le Docteur n'étaient peut-être pas la cible mais ils allaient se retrouver en plein milieu du champ de bataille.

« On ne devrait peut-être pas rester là », dit-il, entraînant Donna à l'écart au moment ou les objets en tissu ou recouvert de tissu pour ce qui était des poupées, commencèrent à se retrouver criblé de plomb.

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Elle aurait préféré être témoin d'un phénomène féérique ou merveilleux, où les jouets ressembleraient plus à Woody et ses petits copains issus d’un célèbre pixar. Or, ce n’est pas trop le cas ici. Elle a plutôt atterri dans l’antre de Chucky et ses amis ! (mais n’exagérons rien non plus). “Qu’est-ce que..? Vous pensez que les poupées en ont eu marre d’être laissées pour compte ?” Les questions de son nouvel ami sont un peu hors propos ou disons, que ce n’est pas le moment d’y réfléchir. Ils sont vite rattrapés par l’urgence de la situation et tandis que l’homme se fait attaquer par une peluche, Donna l’aide de façon abrupte. Pour la discrétion, on repassera.

Dans la confusion, elle entend le son familier d’un appareil sonique, mais son esprit ne relève pas la singularité de ce fait. Elle se sent juste assez en confiance pour ne pas prêter attention au reste, lorsqu’elle délivre l’homme de son assaillant. C’est inconscient, mais elle n’a pas le sentiment de devoir se méfier de lui, aussi étrange soit-il. Quand les premiers coups de tambour ont sonné, elle craignait le pire, mais ce n’est pas si terrible finalement. Elle se surprend même à sourire devant le défilé des soldats de plombs qui, outre leur nombre, n’ont pas l’air si menaçants. Mais ça, c’est jusqu’au moment où ils s’arrêtent et se tournent vers eux, fusils en joue. Avant de comprendre quoi que ce soit, Donna se fait entraîner à l’écart et ce n’est qu’après, qu’elle comprend la situation – ou presque.

“Ils se battent entre eux ? C’est curieux. Si les humains n’ont pas été pris pour cibles, alors, c’est peut-être que l’endroit est juste maudit.” Elle n’a pas vraiment d’expérience en la matière, mais il y a un début à tout. “Vous êtes un chasseur de fantômes ou quelque chose comme ça ?” Une image lui vient alors en tête et elle s’imagine l’homme en combinaison ou célèbre tenue des fameux Ghostbusters. “Who you gonna call?” Chante-t-elle alors. Mais si ça se trouve, ils sont juste deux amateurs en quête d’adrénaline. Dans tous les cas, ils sont dans de beaux draps.

Codage par Magma.

Ven 15 Mar 2024 - 2:53

Viens jouer avec moi

Le Docteur regarda Donna avec un air qui montrait qu'il n'en était pas sûr mais que c'était une idée et pourquoi pas après tout. Le Docteur faisait souvent des hypothèses fantaisistes qui se révélaient erronés jusqu'à ce qu'il ait la bonne, sans que ce soit pour autant une excellente nouvelle. Sa façon de raisonner pouvait être compliquée parfois. Donna aurait dû y être habituée et en soi, sa question ne donnait pas d'informations à ce niveau, mais il était possible qu'elle soit encore amnésique et si tel était le cas, le Docteur ne savait pas si ce serait sécurisé d’ouvrir les vannes.

« Pourquoi pas ? » demanda-t-il simplement, sans plus de preuves.

Elle était impressionnante, quand-même, Donna. Voilà qu’elle lui sauvait la mise exactement avec la même dextérité qu’à l'époque où ils parcouraient l'univers ensemble. Cette femme était une héroïne. Mais l'ambiance dans ces lieux laissait penser au Docteur qu’être un héros ne suffirait peut-être pas à s'en sortir en un seul morceau. Il n'en était pas à paniquer pour rien, contrairement à elle qui s'excita à-cause d'un bruit de tambour, mais il n'était pas rassuré pour autant. Il fallait dire que, dans l'armée, les tambours précédaient généralement le combat. Il n'y avait pas de signe comme quoi les jouets pouvaient réellement leur faire du mal, mais ce n'était pas une raison pour vouloir se retrouver au milieu d'un combat.

Lorsqu'il aperçut les rangées de jouets s'aligner, le Docteur espérait grandement que ce n'était pas lui et Donna qui étaient menacés et ce fut la raison pour laquelle il tira la jeune femme à l'écart du champ de bataille. Comme effectivement, les jouets se faisaient face, il semblait que le combat qui se préparait soit entre les jouets eux-mêmes. Le Docteur préférait cela mais il ne pouvait s'empêcher de se demander pour quelle raison ils avaient décidé de se battre. La remarque de Donna sur la malédiction était une piste à suivre, et même s'il n'avait jamais réellement cru à la magie. Dans cette ville, elle était effective, il avait pu le constater.

« Voilà qui est excitant. Dans mon monde, et je n'ai jamais eu l'occasion d'être confronté à une vraie malédiction. Cela dit, on ne peut pas être sûr qu'ils ne sont pas en train de choisir les champions qui vont décimer l'humanité. Il ne vaut mieux pas partir du principe que tout est sous contrôle. »

Il sourit quand-même quand elle parla de chasseurs de fantômes et se rappela avec émotion le moment où ils avaient atterri dans un manoir où il y avait apparemment un fantôme avec Clara. Il fut happé par l'enthousiasme de la rousse, comme il l'avait toujours fait avec elle, d'ailleurs.

« Ghostbusters ! » chantonna-t-il avec enthousiasme.

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