La première fois qu'Evan avait posé les yeux sur la devanture de cette vieille baraque, située sur une rue commerciale d'Hogwarts Place, elle lui avait paru tel une évidence. Il avait conscience que retaper cet endroit sans sa magie - ou si peu en sa possession - allait lui demander de nombreux efforts, voire quelques sacrifices. Néanmoins, il n'était guère le genre d'homme à reculer face à la première difficulté. Il savait que pour bâtir son empire ici, il allait devoir y mettre du sien. Se salir les mains et, probablement au sens propre du terme. Mais il avait conscience également, qu'une fois que cela serait fait, il n'aurait plus à se soucier de grand-chose. Que ses affaires, couleraient de source.
Partant de ce principe, il acheta la vieille bâtisse. Des mois durant, à la sueur de son front et en embobinant un idiot ou deux au passage, il avait réussi à donner à ce lieu, une âme. Et, chemin faisant, il était parvenu à ouvrir officiellement son commerce. Celui-ci, le Rosekiller, avait le don de se présenter, de prime abord, comme étant une boutique d'apothicaire. Une officine, où, en son sein, il vous était possible de trouver un remède à tous vos maux. Mais, en vérité, tout ceci n'était qu'un habile subterfuge afin de dissimuler des activités, on ne peut plus sombres et destinées à une tout autre clientèle... Herbes, champignons, potions en tout genre, cachets, poudres, poisons, livres morbides et autres artefacts... En somme, peu importe ce que vous êtes venus chercher ou ce que vous espérez trouver ici, le Rosekiller peut vous l'offrir.
Occupées à préparer une petite décoction pour une fidèle cliente, l'attention d'Evan fut néanmoins attirées par le retentissement de la sonnette - celle qu'il avait pris soin de fixer au-dessus de la porte d'entrée quelques jours avant l'ouverture officielle. D'une part, parce que celle-ci lui rappelait celle qu'il avait dans son ancienne boutique - oui, il était un brin sentimental depuis son arrivée sur cette île - et d'autre part, parce que cela lui permettait également de se retourner rapidement si nécessaire et ainsi, masquer ses autres activités dont, seuls quelques privilégiés ne connaissait l'existence.
- Bonjour et bienvenue au Rosekiller. En quoi puis-je vous aider ?
Salua-t-il courtoisement en accordant à peine un regard au nouveau venu. Non pas qu'il n'en avait que faire, mais il s'affairait vivement, discrètement à dissimuler sa petite préparation en cours dans le même temps...
She's my everything in this world. No siblings is perfect, we argue, we fight. We even stop talking to each other at times, but in the end, we are a family, and our love for each other will always be there.
☆ Luna ☆
★☆★☆★
❝No matter what happens… They are still my real family.❞
★☆★☆★
★☆★☆★
They become my new family. Family is the ultimate source of strengh and resilience. Together, you can overcome any obstacle and achieve greatness.
★☆★☆★
He was my first crush, my first everything ☆ Cyrus ☆ Cyrus [2] ☆
I used to think a drug addict was someone who lived on the far edges of society. Wild-eyed, shaven-headed and living in a filthy squat. That was until I became one... -- feat. @Evan Rosier
Toujours à la recherche du meilleur plan, non pas qu'il ne fût absolument pas satisfait de la marchandise qu'on lui avait déjà proposée, mais c'était une situation délicate. Il savait qu'il y retournerait un jour ou l'autre. Une fois de temps en temps. Mais y avait-il réellement quelque chose de mal à essayer d'aller voir un peu chez les autres ? Ce qu'il y avait de bien dans les soirées qu'Harlan fréquentait, c'est qu'il entendait tout un tas de choses. D'histoires différentes en tout genre, faisant le tri pour savoir ce qui était intéressant de ce qui ne l'était guère. Et c'est ainsi, qu'en écoutant des conversations d'ordre personnelles, qu'il ne devrait pas écouter, mais avec son ouïe allait-il réellement s'en privé, qu'il finit par avoir ce fameux bon plan. En tout cas sur le papier ça paraissait être un plan de recours juste au cas où. Bien qu'encore une fois son insouciance finirait par le perdre. Il ne savait jamais où il mettait réellement les pieds. Il ne savait pas trop non plus quand est-ce qu'il y mettrait les pieds, justement. Un jour peut-être.
Et ce jour arriva finalement plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Comme en proie à un petit manque qu'il devait tenter de dissimuler, de camoufler par un moyen quelconque. Le piège s'était tellement refermé sur lui - sans qu'il ne le comprenne - qu'il y resta empêtré comme si c'était parfaitement normal. Il ne s'en plaignait pas, sûrement car il ne s'en rendait même pas compte ? Il se sentait bien lui. Pourquoi y aurait-il vu, constaté, un quelconque problème ? Et son entourage - pour le moment en tout cas - ne semblait pas voir quoi que ce soit d'étrange chez le jeune Briggs. Ou alors ils pensaient à autre chose ? Peu lui importait. Il avait plutôt l'habitude qu'on n'y prête pas une attention toute particulière. La faute à sa réputation, peut-être bien. Mais là encore, c'était si normal pour lui, qu'il n'y prêta même plus attention. La seule chose qu'il avait désirée, c'était une famille, et qu'on puisse l'aimer comme il était. Quel mal y avait-il à cela ? Et pourtant, il avait l'impression qu'il demandait bien trop.
Pénétrant donc dans cette boutique en apparence tout à fait ordinaire. En apparence seulement, car Harlan avait entendu autre chose à ce sujet. Chance - ou malchance tout dépendait du point de vue - d'avoir une ouïe surdéveloppée, lui permettant d'écouter ce qu'il voulait bien entendre. Alors nul doute qu'il savait très bien que ce propriétaire magouillé autre chose de moins légale. Il jeta qu'un bref regard à cette boutique, ce n'était pas sa recherche première. Se rapprochant de ce gars qui non seulement l'avait à peine regardé, mais qui en plus surprenait quelque peu Harlan, le Jeune Briggs se posta face à lui. Il n'aurait pas cru tomber sur un jeune. Ou en tout cas il faisait assez jeune. Il ne parlait pas de son physique plutôt attirant.
« Je ne suis pas là pour vos affaires légales. »
Allons donc, il devait bien avoir l'habitude non ? Ou alors ça allait le surprendre qu'Harlan puisse savoir ce genre de chose ? Il l'observa attentivement, attendant que ce dernier daigne enfin à lui accorder ne serait-ce qu'un regard. Dans le cas contraire, il pourrait s'en offusquer. Pas sûr qu'il aurait un potentiel client plus charmeur que lui. Il devrait en profiter un minimum.
code & icons by lilie
❛ The wolf cub ❜
❝Wolves are like me misunderstood, beautiful and wild, never able to be tamed, the epitome of freedom. All we want is to be accepted and loved for who we are.❞
« Le problème, c’est que les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal. »
Ne put-il s'empêcher de penser tout en masquant, d'un tour de main, le breuvage de champignon mortel qu'il s'appliquait à préparer. Aussi connu sous le nom de Philtre du Calice de la Mort, en référence au champignon star de sa composition, est - comme son nom l'indique très clairement ; difficile de faire mieux en termes de précaution d'usage - est mortel pour quiconque en boit. Et au même titre que lui, la cliente qui lui avait passé cette commande si particulière, en avait parfaitement conscience. Cela étant dit, il n'avait point cherché à savoir si ce poison était destiné à un usage personnel ou à une tout autre personne. À dire vrai, il n'en avait que faire. Tout ce qui lui importait réellement était la coquette somme que cette décoction allait lui rapporter en fin de compte. Dans son monde, si l'on savait où chercher, il n'était guère difficile de se procurer de l’Amanite phalloïde, le fameux Calice de la mort. Mais ici, l'entreprise s'avérait on ne peut plus compliquer. Il était normal qu'il adapte le prix de ses produits finis en fonction de la rareté de ses ingrédients.
(...)
Un rictus vient se dessiner sur le coin de ses lèvres avant même qu'il ne daigne relever la tête et accorder, on ne peut plus, d'attention au nouveau venu. Ainsi donc, la réputation du Rosekiller n'était plus à faire ? Vraisemblablement, au vu des propos que tenait ce garçon. Un garçon qui, de doute évidence, semblait en savoir bien plus qu'un client quelconque qui entrerait ici pour la première fois. Car Evan en était convaincu, il ne l'avait encore jamais vu auparavant. Il n'aurait guère oublié un si joli minois.
« Et qu'est-ce qui vous fait croire qu'il y aurait quoi que ce soit d'illégal ici, Trésor ? »
Jouait-il au jeune sorcier médusé ?
Oui. Il n'y avait point de méprise à avoir ici. D'ailleurs, l'espièglerie qui animait son regard, n'était qu'une évidence de plus. Et pour être tout à fait honnête, il avait toujours eu un faible pour les hommes allant droit au but. Et celui-ci n'avait visiblement pas froid aux yeux.
She's my everything in this world. No siblings is perfect, we argue, we fight. We even stop talking to each other at times, but in the end, we are a family, and our love for each other will always be there.
☆ Luna ☆
★☆★☆★
❝No matter what happens… They are still my real family.❞
★☆★☆★
★☆★☆★
They become my new family. Family is the ultimate source of strengh and resilience. Together, you can overcome any obstacle and achieve greatness.
★☆★☆★
He was my first crush, my first everything ☆ Cyrus ☆ Cyrus [2] ☆
I used to think a drug addict was someone who lived on the far edges of society. Wild-eyed, shaven-headed and living in a filthy squat. That was until I became one... -- feat. @Evan Rosier
Ce qui qualifiait le plus Harlan était clairement son manque de tact certain. Confiant, comme s'il savait pertinemment ce qu'il valait, usant sans cesse de ses atouts, il n'hésitait jamais à s'élever un peu au-dessus des autres. En l'occurrence des personnes qu'il estimait être un peu bête, un peu bancale sur les bords et qui avait cette fâcheuse tendance à l'irriter au plus haut point. Alors rien de plus normal que lorsqu'il faisait face à quelqu'un qui essayait de le surpasser, cela avait le don d'éveiller en lui un petit côté joueur. Avec lequel, depuis sa venue ici, s'en amusa pleinement. Il tombait parfois sur plus malin et plus fort que lui, mais ça l'amusa bien plus qu'autre chose. Tout comme le fait que son seul désir en arrivant en ces lieux, et le fait de l'avoir mal pris qu'on ne daigne même pas lui accorder un regard, fut de ne pas perdre de temps. D'entrer dans le vif du sujet au risque de se prendre un mur. Ou une insulte ? Ou qu'on le dégage de cet endroit ? Même pas ! L'apothicaire releva enfin la tête, comme très probablement intrigué par sa personne. Par la personne qui avait osé annoncer sa venue pour les affaires non légales qui s'y faisaient dans cette boutique.
Trésor l'avait-il appelé ? Décidément, en ce moment c'était quitte ou double. On lui donnait que des surnoms. Sauf qu'en le regardant fixement, Harlan comprit que son surnom n'avait rien de juste mignon. Que ça cachait autre chose. Comment l'avait-il deviné ? Parce que lui-même pouvait avoir cette lueur dans son regard, quand il était prêt à s'amuser un peu. Le jeune Briggs déposa ses mains contre la surface de ce comptoir en penchant légèrement la tête sur le côté. Les boucles brunes aux reflets roux suivant son geste.
« Dis-moi mon mignon, ai-je l'air débile ? » Répondit-il sans aucun détour. S'il y avait bien une chose qu'Harlan savait faire, c'était d'écouter les conversations, même les plus intimes qui soient sans être dans l'obligation d'être présent. Tout du moins, il pouvait se retrouver dans une autre pièce, qu'il pouvait tout entendre s'il le désirait vraiment. C'était une chose qui lui avait permis d'arriver jusqu'ici. Il avait beau l'air jeune, mais Briggs savait très bien ce qu'il faisait et où il mettait les pieds. Enfin presque. Parfois il se laissait un peu trop prendre dans un jeu, à ses risques et périls, comme il l'avait déjà si bien vécu. Il se pencha légèrement en avant avec un petit sourire en coin. « Alors ? »
Allait-il faire semblant longtemps qu'il ne voyait toujours pas où le jeune étudiant voulait en venir, ou finirait-il par lui proposer quelque chose ? Ou allait-il s'amuser avec lui ? Le connaissant, il ne dirait pas vraiment non à cette petite bouille angélique, mais qui cachait sûrement une personne bien plus calculatrice qu'il n'y paraît. À force de jouer sur ce genre de terrain, Harlan finirait par y laisser des plumes - ou plutôt des poils de loups.
code & icons by lilie
❛ The wolf cub ❜
❝Wolves are like me misunderstood, beautiful and wild, never able to be tamed, the epitome of freedom. All we want is to be accepted and loved for who we are.❞
Contenu sponsorisé
Welcome to the Rosekiller ft. Harlan
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum