« Friends »

@Peter Parker+@Regulus Black

« Monsieur Stark, je ne me sens pas très bien. » ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pu revécu ses événements dans son sommeil. Sommeil qu'il peinait depuis un certain temps à obtenir. Ces tourments du quotidien, l'absence pas moins réconfortante d'Harry lui fit découvrir les plaisirs des nuits blanches. Alors il repoussait ce moment le plus possible en faisant ses devoirs, travaillant sur des projets divers. Mais quand Morphée vous attrape, elle ne vous lâche plus jusqu'à ce que la violence de vos songes deviennent si violente qu'elles vous en sorte.

Peter eût l'occasion de voyager a travers les divers trauma de sa vie. Trauma qu'il pensait avoir mis derrière lui sans s'imaginer que les cicatrices, même les moins visibles pouvaient toujours lancer. C'est cette nuit dans la caverne qui a éveillé en lui certain moment qu'il mettait de côté. Il était préoccupé par tant de choses qu'il ne savait plus où donner de la tête. Il se revoyait avec Regulus l'un contre l'autre dans le dortoir Serpentard. Avec cette proximité électrisante. Il n'avait qu'a faire un mouvement … Et au moment de faire celui ci il se retrouva dans la caverne. La gorge nouée , les jambes tremblante.

Cette soif.

Si soif. Tellement soif....

Peter s'éveille en sursaut de son lit. Une seule heure était passé, la nuit risquée d'être longue. Mais ce n'est pas ça qui lui traversa l'esprit dans un premier lieu. Il se précipita alors vers la cuisine et attrapa un verre tout en ouvrant le robinet d'eau d'une autre main. Ces mains elles, tremblaient. C'était comme là bas. Il avait si soif. Mais rien ne se passa comme prévu. Tout s'enchaîna comme un série de malheur : par sa force incontrôlée le verre se brisa entre ses doigts et la poignée en fît de même , se retrouvant dans sa main. Bête comme il est il préféra ramasser les morceaux de verre du bout de ses doigts (malin je vous dis) au lieu de s'occuper de son bien être.

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Les choses n'allaient pas en s'arrangeant. Il était déçu, frustré de tout ça mais surtout très fatigué. Il était dans cette phase où il perdait espoir de voir le bout du tunnel. Est-ce qu'il allait resté comme ça toute sa vie ? Vide, brisé comme le verre à ses pieds ?

Il n'avait même pas entendu son colocataire entrer dans la pièce. Il ne faisait que ramasser les morceaux brisés avant qu'ils ne s'échappent de ses mains pour former un tout, comme avant. C'est quelque chose qu'on ne peut pas faire avec les gens. Dumbledore lui avait expliqué. Sans geste de contestation il laisse Regulus prendre son poignet et user de la magie sur lui. Peter était habituellement toujours subjugué par ce genre de pratique. Il adore voir son ami utiliser sa baguette. Mais ce soir... comme beaucoup de soir il était éteint.

« J'aimerais te dire que tout va bien. » Oh ça oui qu'il aimerait. Il aimerait redevenir ce pilier pour Regulus, pour son entourage. Il pouvait se sentir bête, inutile, sans intérêt sans son alter-égo. Mais dans les pires moment il avait son point d'encrage, celui qui avait toujours été là pour lui. « Est-ce que c'est toujours aussi douloureux ? » murmure Peter en relevant enfin les yeux vers son ami. Est-ce qu'on peut se relever quand le sort s'acharne ? Il aimerait dire que oui mais son tempérament optimiste en a pris un sacré coup. Il récupère le verre désormais réparé pour reprendre là ou il en était avant que tout ne se casse. Il boit son grand verre d'une traite dans l'urgence après un temps il raconte : « J'ai refait ce rêve-ce cauchemar. » Ils n'en avaient jamais parlé. « On était dans cette caverne. Celle où tu... » Peter soupir, excédé par tout ce qui pullule son esprit. Il frotte le dos de ses mains sur ses paupières comme pour se réveiller de ce mauvais rêve. « Je sais plus quoi faire Regulus. Pour les cauchemars, pour tout. Comment je peux être un pilier pour ceux que j'aime si je ne tiens... à rien. » A rien. Ce n'est pas réellement le cas. Et il ne s'en rend compte qu'après ses mots, le regard de son ami croisant le sien. Cet ami qu'il voulait protégé à tout prix. Mais comment pouvait-il dans un état pareil ? « Je t'embête déjà suffisamment .. t'es pas obligé de supporter tout ça. De me supporter, moi. »

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Peter a clairement du mal a se laisser aider. Pas vraiment par fierté. Il a toujours tenu le rôle -et ce, avec plaisir- de pilier a qui le veut bien. Il n'aime pas être le centre de l'attention, tout le contraire de Spider-Man.

Ce sentiment de vide, ce n'est pas un sentiment auquel il est accoutumé. Il ne sait pas quoi en faire, il se sent impuissant face à sa propre détresse émotionnelle. Rompre avec Harry ne lui avait pas apporté le soulagement qu'il espérait. Mais au contraire, plus de tourment. Il peinait encore a voir la réalité : malgré l'attachement sincère qu'il lui porte, il n'y avait plus d'amour entre eux. Cette attaque à Baker Street Avenue a donné un violent coup à leur relation. Plus le temps passait, plus elle se craquelait, se morcelait jusqu'à ne plus ressembler à rien.

Il y a tellement de choses qui pullule l'esprit de Peter Parker qu'on pourrait écrire des lignes et des lignes. Ce n'est pas se dont il a envie. Il ne sait encore par quel moyen mais il désire s'en sortir. Peut-être déjà en cessant de se remuer des événements passé.

C'est vrai, Peter ne doute pas une seule seconde de la franchise de Regulus. Il n'hésitait pas a dire ses vérités même ci elles ne font pas plaisir à entendre. On peut facilement se braquer avec un caractère comme celui de Regulus Black, mais ce sont ses petites choses qui ont toujours fait mouche chez Peter. Regulus est quelqu'un de bien. Il a vécu l'enfer, il a fait de mauvaises choses de mauvais choix. Il n'hésite pas a saisir cette nouvelle chance que lui a donné la lune rouge pour rectifier le tir. Et c'est tout à son honneur. Après plus d'un an de vie commune, Peter ne pouvait qu'être fier du garçon qui partage sa vie au quotidien. Rien n'était magique, c'était beaucoup de travail. Et rester sur cette ligne directrice l'est tout autant.

Les mots de Regulus lui réchauffe le cœur. Il aimerait pouvoir le prendre spontanément dans ses bras. Le remercier d'avoir toujours veillé sur lui. D'avoir était sans le savoir ce pilier dans sa vie. Mais comme dit précédemment il ne se sent pas lui-même, dans l'instant, comme hors de son corps. Le deuil, il l'avait toujours combattu en aidant son prochain. C'est de cette manière qu'il avait toujours combattu les moments de doute. Aujourd'hui il ne se sentait capable de rien, comme pris dans des sables mouvant. Il finit par répondre : « Je... j'ai pas très envie de parler. Mais, ça te dérange pas de rester avec moi encore un peu ? »

C'était comme un retour en arrière. Un retour vers un rêve, un événement qui n'a peut-être jamais eu lieu. Seul Regulus a conscience que c'était plus qu'un rêve. Ils s'étaient installé sur le canapé, partageant tout deux un plaid dans ces nuits qui se font de plus en plus froides. Il ne prit pas la peine d'allumer la télévision en face d'eux. En faite, le silence lui convenait très bien, ainsi, que la chaleur de l'épaule de son ami. C'était réconfortant. Très réconfortant. Après le passage de la tempête dans la cuisine, place au calme apaisant dans le salon. « Il nous manque une cheminée » songea-t-il à voix haute. C'est un peu alambiqué quand on rappelle que cet appartement autrefois se trouvait être une petite chambre d'étudiant. Partir pour avoir une cheminée c'est un peu extrême mais l'idée lui plaisait bien. Il se souvenait trop bien du sentiment de réconfort qu'il avait eu en s'installant au coin du feu du dortoir Serpentard. Ils ne se disaient rien de plus. N'allant pas dans un grand débat de ses états d'âme et ça eu le mérite de lui faire d'autant plus de bien. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti ça. Il se sentait bien auprès de Regulus. Il le comprenait dans les bons comme les mauvais moment. Il avait toujours été là et il continuait de le faire malgré le fait que Peter n'était plus que l'ombre de lui-même. C'est un ami très précieux. Mais en levant les yeux vers lui, en sentant son poitrail s’emballait il ressent très clairement que ça pourrait être plus que ça. Il y a cette attraction, cet instant T. Ça lui fait peur. Parce que c'est Regulus, son ami. Son précieux ami. Ils venaient tout d'eux de perdre une relation qui comptait beaucoup. Ce n'était pas raisonnable tout ce qu'il ressentait. Et pourtant, il n'avait pas complétement envie de repousser la seule chose qui l'animait depuis longtemps.

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Regulus parvient finalement à lui décrocher un sourire. « Mais si c'est parfait, » commença-t-il avant qu'une idée ne traverse son ami. Et c'est avec émerveillement qu'il suivit du regard le vase flotter jusqu'à la table basse du salon. Une flamme en jaillit, illuminant légèrement cette pièce qui se trouvait être bien sombre. « Ah là, je trouve que c'est carrément mieux. » C'est décalé, pas dans la norme, un peu comme eux au final. C'est le genre de petite attention qui touche en plein cœur.

Les angoisses , la déprime l'avait énormément isolé du reste du monde. Il s'était rendu compte de ça quand Harry et lui s'étaient rendu à une fête cet été sur la plage. Il avait alors vu des tête familières, précieuses qu'il n'avait pas vu depuis très longtemps. Et il y avait eu son anniversaire. L'anniversaire x 3.

1. Oui il s'était énormément isolé, centré sur ses problèmes, sur Harry. Et une seule personne le supporta, le soutiens tout du long de ses mois pénibles. Les temps tourmentés étaient encore loin d'être terminé certes... Ils pouvaient néanmoins profiter de cet instant de calme. Parce que la nuit rien ne se passe, le monde semble se figer. 2. Ils auront tout le temps du monde de s'angoisser sur leur souci respectif demain matin. Ils pouvaient bien faire l'autruche quelques heures, souffler, respirer. S'extasier devant la danse de cette flamme juste sous leur nez. 3. Il se sent déjà beaucoup mieux dans ce cocon qui n'appartienne qu'à eux. 4. Leur regard finissent par se croiser de nouveau. C'est déroutant ce qui lui traverse. Vous connaissez la règle des 5 secondes ? C'est le titre d'un ouvrage de Mel Robbins, une ancienne avocate devenue animatrice radio. C'est une méthode qui consiste à agir dans les 5 secondes. Au delà de ce laps de temps, le doute s'installe et on peine a agir. 5 secondes pour prendre son courage et peut-être changé le cours de sa vie. C'est avant tout une méthode pour booster la confiance en soi, pour donner confiance à son instinct. 5 secondes c'est rien dans une vie.

Et avant que l'horloge déclare le laps de temps terminé, Peter décide de s'abandonner à cette impulsion avant que les doutes ne le submerge. 4,5 il réduit la proximité. 5. Il l'embrasse. 6. Il se sent drôle. 7. Euphorique. 8. 9. il sent que son ami ne le repousse pas et là, il finit par perdre le compte.

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Peter s'élance spontanément. Ca pourrait très bien tout détruire, il le sait, il y a déjà songer. Cette alchimie, cette attirance ne date pas d'hier. Mais inconsciemment ils l'avaient ignoré. Peter avait ignoré. Ils sont de très bon ami, il ne se serait jamais autorisé a imaginer plus alors que Regulus était épris de Joséphine March. Peter et Regulus avaient cultivé une amitié précieuse, presque fraternelle au fil du temps et des épreuves. Et aujourd'hui, ce soir, Peter pouvait espérait bien plus. Ce baiser que Regulus lui rend le bouleverse. Son cœur palpite à toute vitesse alors qu'il sent les doigts de son ami se glisser dans ses cheveux, sensuel. Il en avait des papillons dans le ventre. Comme-ci il avait attendu ce moment depuis très longtemps.

Et puis leurs lèvres finissent par se séparer. De quelques menu centimètres. Son cœur qui bat à la chamade se fige un instant, comme sa respiration. « Tu trouves ? » réussi à articuler Peter, quelque peu désarçonnait. Lui qui était monté si haut...

Il n'imaginait pas toute les raisons qui allaient dans ce sens mais il avait peut-être raison. Ils s'étaient précipité l'un vers l'autre avec Harry. Et ça n'a pas été d'une franche réussite mais ce soir, nul sortilège (hormis pour leur cheminée improvisée) nul potion n'a été utilisé. Ce qu'il ressentait était aussi réel et brûlant que cette flamme dans ce vase. Il aimerait tant être cette figure virile qui ne perd jamais ses moyens. Mais Peter est ce qu'il est, et alors que son regard était ancré dans celui du sorcier, les siens finissent par se baissent. « Si tu as un doute, ne le faisons pas. » dit-il en sentant les battements de sa poitrine dans sa gorge. Le rejet lui faisait moins peur que l'idée de perdre son ami, c'était certain.  

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L'atmosphère de la pièce retombe. C'est un mal pour un bien il finira par s'en rendre compte. Se précipiter n'engage pas forcément un bon dénouement. Sa relation avec Harry en témoigne. Il ne devrait pas comparer mais c'est ainsi. Harry est pour lui sa première et véritable relation. Une relation qui a été bien au delà de l'amourette d'adolescent. Quant à sa relation avec Michelle.. elle lui semble appartenir à une autre vie.

Difficile de rassurer les inquiétudes de quelqu'un lorsque l'on partage ces même incertitude. Continuer, franchir des terrains au delà de ceux de l'amitié est dangereux. C'est un pari risqué. Il dit qu'il a envie de continuer. Ces mots là l'anime soudainement. Mais qu'un bref instant. Il décide de prendre ses mains dans les siennes en le laissant s'exprimer. Parler soudainement d'Harry.. ça a toujours le don de le remuer, encore plus dans un instant pareil. Où ils se retrouvent si intime. « Et si ça marchait ? » réplique Peter, un brun optimiste. « Hé, -il recouvra sa joue pâle de sa main, les yeux encrés dans les siens- C'est lui qui te ressemble. Et je ne te considère pas comme un nid à problèmes. Je te connais. Et quand bien même, on les a toujours affronté ensemble. Et je ne veux pas que ça change. » Peu importe la direction que prendrait cette soirée il en faisait la promesse silencieuse. « T'as toujours été là pour moi Reg. Je veux aussi continuer à l'être pour toi. » il se sent fébrile à l'idée même de dire ces mots. « C'est se que je veux, c'est toi. » ces mots qu'il dit sans détour. D'une sincérité éloquente mais il ressent à la seconde le rouge lui monter aux joues, le regard fuyant ses propres paroles. C'était d'une niaiserie sans nom. Il ne savait pas comment l'exprimer. Il ne savait pas comment dire qu'il l'attendait depuis longtemps.

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Peter avait foi en cette relation qui commençait a éclore ses bourgeons. A la différence de sa précédente, Peter à la certitude de connaître Regulus. Il connaît ses bons côtés, mais aussi ses défauts, ses travers. Et il l'a toujours aimé pour ces petites choses qui font le garçon qu'il est aujourd'hui. Leur caractère respectif est a des années lumières l'un de l'autre, et c'est peut-être pour ça que ça fonctionne, étonnement. Cette discussion, à le don de réchauffer son cœur qu'il avait senti à l'arrêt. Regulus voit les choses comme lui, que rien ne change. Pour que du positif.

En relevant la tête, il ne peut s'empêcher d'éprouver une infini tendresse pour son ami. Petit ami -et c'est lui qui l'a dit- c'est étrange mais ça sonne bien de sa bouche. D'un geste se voulant rassurant il embrassa les paumes de Regulus qu'il caressait déjà du bout des pousses. Il était juste... magnifique, et bouleversant. « Tu m'apprends rien de nouveau Regulus » répliqua Peter après ça, sous le ton de la plaisanterie. Plus d'un an qu'ils vivaient ensemble déjà. Une première année précieuse, pleine de bons souvenir où ils ont appris à s’apprivoiser. Jusqu'à s'aimer. « Pour ma part je risque d'être un peu collant » poursuivit-il dans ce même ton avant d'être plus sérieux, leurs mains toujours jointe, comme pour sceller ce moment. « Sérieusement si tu paniques, si quelque chose t'angoisse ou ne va pas , n'importe quoi... Ne le garde pas pour toi. » Les omissions calculés, les mensonges .. c'est ça qui détruit une relation. Il le savait déjà, et encore plus aujourd'hui. Il embrasse à nouveau ses mains avant de venir s'emparer de ses lèvres. C'est nouveau, c'est naturel et magique à la fois. Il est, définitivement heureux d'avoir pu brisé cette barrière. Ce statut d'ami qu'il ne supportait plus de voir. Il se sentait libéré, à sa place auprès de Regulus qu'il allonge sur le canapé. A se bécoter comme des adolescents refusant de se séparer.

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Son monde avait fini par se résumer par beaucoup d'angoisse, d'amertume et tant d'autres adjectif peut reluisant. Il n'y avait plus rien de Peter Parker dans son esprit. C'était lugubre, l'obscurité totale. La dépression. Celle qui nous emprisonne, celle dont on ne se sent pas capable de sortir. Une souffrance sans fin, sans solution net.

Sa séparation avec Harry était malheureusement une bonne chose. Sans doute si il se s'y serait pris plus tôt, plus facile il aurait réussi a se relever de tout ses tourments. Tout ça, toute cette situation dans laquelle il se trouvait était d'une complexité sans nom. Être séparé d'Harry n'avait en rien arranger le malêtre qui avait grandi en lui. Il se sentait seul, pris dans cette impasse.

Mais il ne l'a jamais été. Et il ne pouvait que se sentir bête de n'avoir rien vu, du moins rien admis de cette évidence. Il s'était toujours promis, dès les premiers jours de faire sourire Regulus le plus possible. Parce qu'ils étaient beaux, pure. Emprunt d'une retenue, d'une pudeur. Les plus fins soient-ils été un cadeau précieux pour Peter. On ne peut pas ressentir se qu'il ressent pour un ami. Il y avait pourtant eu tant de signes...

C'est agréable se qu'il se passe ce soir. Il a le sentiment d'être enfermé dans un cocon ou rien de l'extérieur ne compte. Regulus se permet même de plaisanter en retour. Ce n'est pas quelque chose d'anodin. Ca pourrait l'être après tout ce temps passé ensemble. Mais Peter avait toujours conscience des instants précieux que lui offrait Regulus. Son cœur gonflait et il comprenait maintenant pourquoi. Il était éprit de son ami. « Tu me mets au défi ? » rétorqua-t-il avec amusement alors que leurs lèvres se retrouvèrent de nouveaux. Enchainant sur une chute de canapé où Peter le surplombait. C'était une promesse de grande importance pour Peter. Au delà de sa précédente relation, il a toujours mis un poids d'honneur sur l'honnêteté. La confiance. « Tu rigoles, c'est tout ce que j'ai toujours voulu » répondit-il avant de le gratifier d'un nouveau baiser. Le garçon qu'il a rencontré dans cette librairie a fait beaucoup de chemin. Ils avaient fait beaucoup de chemin. Et ce n'était que le début. « Mh ? » Regulus semble vouloir lui dire quelque chose d'important. Il n'a pas l'occasion d'approfondir le sujet que leurs lèvres se retrouvent de nouveau. Il se sent flotter, il se sent heureux. Les doigts de Regulus sur sa peau fait frémir son épiderme, battre son cœur à une vitesse anormal. C'était un nouveau souffle de vie que lui offrait Regulus. Il se trouvait être sa fameuse lumière qui perce les sombres nuages.

Les corps se rapprochent plus qu'ils ne l'ont jamais été auparavant. Ce n'était pas calculé, ce désir était instinctif, brûlant. Peter avait l'occasion au fil de leur baiser plus que passionné de découvrir chaque trait de son corps au touché. Les courbes de son bassin finement dessiné, celles de ses côtes qu'il découvre au gré de ses caresses. Le temps ne semble plus tourner de la même manière. Il n'y a plus rien qui compte. « Tu vas devoir refaire des emménagement dans l'appart » fit-il en constat entre deux baiser avant d'ajouter dans un murmure -bien réfléchi- « On peut se contenter de ma chambre ce soir. » Si il le voulait lui aussi si il... C'était pourtant simple et évident dans sa tête. Mais a peine quelques secondes après avoir dit ses mots il se mit a regretter de les avoir dit. Il se mit a bégayer. « Si tu veux bien-sûr. Il y a pas de règle à... On est pas obligé. » Peter tu t'enfonces.. Respire, prend le temps de respirer. Tu veux juste poursuivre cette nuit avec lui, près de lui. Ce n'est pourtant pas si difficile a expliquer.

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C'est au tour de Peter de subir plusieurs tressaut cardiaque. Il s'était imaginé poursuivre leurs embrassades passionné dans l'une des deux chambres mais là, Regulus venait d'offrir une nouvelle dimension à la soirée. Une dimension qu'il ne s'était pas autorisé a penser. -plus ou moins- Ils venaient après tout de franchir une étape décisive de leur relation. Ils pouvaient très bien en rester là mais.. Regulus avait envie, envie de lui. C'est une avalanche d'émotions, de sensations qui le submerge déjà. Et plus que tout encore, il lui faisait confiance. C'est sans doute lors de cette caresse qu'il se permit enfin de respirer. Une certaine pression venait a se poser sur ses épaules pour ne pas l'aider. C'était angoissant, et à la fois excitant. Il ne serait dire si il sera à la hauteur. ((a la hauteur de quoi ? C'est pas une compétition Peter. Puis contre qui ? )) Encore trop inexpérimenté à son goût il n'était pas de ceux qui mènent la danse. Par peur de mal s'y prendre et toute les raisons qui entourent ça. Mais quand il regardait Regulus, il pouvait sentir cette impulsion, celle qui mettrait au placard ses craintes. « Tu peux compter sur moi. » Et ceux pour tout, pour n'importe quoi. Il le lui promettait d'un regard.

Les yeux clos il profite encore quelques instants de la main chaude de Regulus sur son visage avant de repartir à la cueillette d'un baiser savoureux. Il ne serait décrire la saveur de leur échange, ils sont... tout bonnement additifs. On peut voir ça comme une danse mais aussi comme une nouvelle façon de se connaître. D'entrer en osmose. Les deux garçons peinent alors à se détacher le temps de s'installer dans la chambre. En même temps ils sont si bien qu'on aurait presque peur que la bulle ne se brise en se levant. Mais c'est tout l'inverse qui va se produire en réalité. Regulus s'allonge, il le surplombe à sa suite et leurs regards se croisent, emprunt de désir mais aussi d'une infini tendresse. Il lui demande « Ca va ? » il aurait très bien pu s'arrêter là. Mais Peter ne serait pas Peter sans un petit coup de pression infligé par lui même. « T'es sûr t'es bien installé ? Tu veux pas un coussin ? »

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C'est une nuit particulière. Il est sûr de s'en souvenir de longs jours. Regulus venait de lui répondre qu'il l'aimait lui aussi. Il le savait bien sûr. Ils n'en seraient pas là si tel n'était  pas le cas. Mais entendre ces mots-là sortir de sa bouche... ça le bouleverse, ça l'émeut plus qu'il ne le devrait. Il l'embrasse encore candidement. Une fois, deux fois, plus. Ses doigts effleurent sa joue, il se sent.. si appaisé. « Promet-moi que ce n'est pas un rêve » lui demanda-t-il dans un murmure. Cette ville lui en a fait voir de toute les couleurs ces dernières années. Des cauchemars, parfois des situations incongrus et d'autres fois même... la ville avait forcé le destin. Avec ce philtre glissait dans l'eau de toute la ville. Si sur le moment il avait ressenti une évidence. Maintenant il avait du mal a voir ce début de relation d'un si bon œil. Il n'y avait rien de romantique a faire l'amour en étant drogué par un quelconque procédé magique.

Ce soir ci il n'avait pas de raisons de douter. C'était réel et puissant, il le sentait au plus profond de ses tripes. Ainsi toujours proche, ne pouvant plus en faire autrement ils se laissent aller plus facilement vers les bras de Morphée. Ce soir là aucun cauchemar mais seulement une paix intérieur qu'ils n'avaient plus ressenti depuis longtemps. Il n'entendit même pas son réveil sonné.

En même temps, il ne se trouvait pas dans sa chambre. Il eut cette angoisse d'ouvrir les yeux et de comprendre que cette nuit passée n'était pas réel. Il sentit son cœur bondir en voyant cette chevelure sombre qu'il connaissait si bien contre lui. Il n'y avait pas meilleur endroit. Il ne changerait sa place pour rien au monde. Emprisonné dans cette bulle qui n'appartienne qu'à eux il ne pensa pas un seul instant aux cours qui avaient déjà commencé depuis quelques heures déjà. Il se plaisait caresser sa chevelure en songeant à quel point il avait été aveugle toute cette année durant. Ils venaient de franchir un cape. Le relation ainsi mutait, pour quelque chose de merveilleux, de plus beau. Rien n'allait changé il en était certain. Même ci dans un autre sens.. c'est inévitable.

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Son cœur cru bien manquer un battement quand Regulus lui demande en retour si il avait déjà fais ce genre de rêve. Il sentit le rouge lui monter aux joues comme pas possible alors pour palier à ça il l'embrassa de plus belle. Il n'a pas le souvenir d'en avoir fait de tel mais il aimerait en faire beaucoup tiens. Il voudrait prolonger cette magie jusqu'à l'aube. Et encore plus loin. Il ne voulait pas quitter ce cocon qui était le leur. Il voulait rester à cette place avec Regulus, celle où il se sent définitivement heureux.

Les yeux de Regulus finissent par s'ouvrir et pendant quelques secondes ils laissèrent le temps en suspend. Ils n'avaient pas besoin de parler, leur regard enamouré parlé pour eux. Malheureusement il fallait bien qu'ils sortent du lit pour affronter le monde extérieur. Mais plus rien ne les empêché de le faire ensemble. Comme ils l'ont toujours fais. « Avec une montagne de pancake, je vote pour » répondit-il avant un baiser fugace de son nouvel amoureux. L'idée de l'attirer de nouveau dans le lit lui avait effleuré l'esprit comme ces lèvres. C'était fou ce qu'il se passait. Déroutant. Et ça le rendait définitivement heureux.

Après s'être tout les deux préparé les deux garçons quittèrent l'appartement avec un tout nouveau statut. Statut que Regulus aurait pu changé ci celui-ci possédait au moins un réseau social. Peut-être que.. ? En tout cas, c'est un tout autre sujet qui lui tiqua l'esprit en voyant des élèves décorer les couloirs du bâtiment pour Halloween. « Dis-moi que tu vas te déguiser cette année » La nouvelle dimension qu'empruntait leur relation ravivait son corps et son coeur au point tel qu'il semblait : enfin éveillé après des mois d'hibernation. Il se sentait tout excité à l'idée de participer à un bal. Faire des activités halloweenèsque avec son petit ami. (tout mais pas dans la forêt) En réalité... tout et n'importe quoi serait capable de le rendre heureux. « On pourrait se déguiser en sorcier. Ou non ! J'ai mieux : je serais un sorcier et toi tu seras Spider-Man. » Tout naturellement il attrapa sa main dans la sienne. C'était si naturel.. il poursuivit : « Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt d'ailleurs. »