C’est le froid, un froid glaçant, qui le réveille abruptement, accompagné d’un inexplicable mal de crâne. Regulus se redresse difficilement, le tout pour réaliser qu’il n’est plus dans son lit… Non, le sol est dur, humide sous son dos : en guise de matelas, quelque chose qui ressemble à de la pierre… l’odeur aussi est celle de la pierre, et de l’eau croupie. Une sensation désagréable traverse aussitôt le jeune sorcier, qui immédiatement fait mourir un frisson dans son échine. Il sait où il est… et ça ne peut pas être vrai, ça ne peut pas être réel. Il a le réflexe de se pincer, comme on le suggère dans ces films stupides où se pincer ne marche de toute façon jamais – parce qu’on est jamais en train de rêver. Ce qu’il vit est bien réel… ou est-ce que ça l’est vraiment ? ça a l’air réel, en tout cas, trop réel… Regulus se redresse, et dans la pénombre alentours, seulement troublée par une lumière verdâtre qui elle aussi lui est un peu trop familière, il reconnaît cet endroit. C’est dans cette caverne qu’il est mort… ici, précisément ici, dans ces eaux ténébreuses dont il est impossible de contempler le fond.
Tout est là. Comme dans son souvenir. Comme dans ses cauchemars. Il sont sur l’exact îlot où perdu au milieu de cette caverne oppressante, entourée d’eau accessible par cette barque qu’il cherche du regard sans la trouver. Leur seule issue. Il remarque le bassin, celui-là même où reposait autrefois le médaillon de Serpentard. A la pensée du poison qu’il avait dû ingérer pour accéder à cet artefact et le remplacer, des sensation anciennes le saisissent à la gorge, irrépressible… à commencer par cette soif inextinguible, la sensation que des milliards d’aiguilles vous transperçaient la gorge. Cette puissante, si puissante envie d’en finir tant la douleur était insupportable. Il n’ose pas regarder si l’horcruxe est là. C’est un rêve, c’est forcément un rêve. Oui mais. Une différence notable le saisit soudainement tandis que son pied rencontre une forme molle qu’il ne discerne pas dans la pénombre.
Son premier réflexe et de reculer d’un pas, de tirer sa baguette de sa poche (fort heureusement il l’a sur lui – il ne s’est pourtant pas endormi avec, de ce qu’il sait) un « lumos » prononcé à voix très basse mais qui se répète en écho malgré tout dans toute la grotte dépose une lumière blanchâtre sur un visage familier. Le cœur de Regulus manque un battement. Comment se peut-il que…
« Peter ? »
Aussitôt, Regulus se précipite dans sa direction. Impossible pour lui de savoir ou de comprendre ce qu’il fait ici, ce qu’il sait en revanche, c’est que peu importe qu’ils soient en plein cauchemar ou non, ils doivent s’en aller, et au plus vite. Ils pourront toujours réfléchir à la suite quand ils seront sortis d’ici.
« Peter, faut que tu te réveilles ! » le somme-t-il tout en le secouant pour ouvrir les yeux sur ce spectacle qui, malheureusement, n’a rien de franchement réjouissant.
Code by Laxy
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Mar 5 Juil - 13:26
in the dark of the night
C'est la première fois depuis longtemps que Peter tomba comme une masse dans les bras de Morphée. Il pourra remercier la pharmacienne qui lui a donné ses comprimés. Il n'était pas un grand adepte des solutions médicamenteuse. Sa tante a toujours préféré la médecine des plantes, des huiles.. Pour ce coup là disons que ça restera leur petit secret. Peter n'avait pas besoin de la même quantité de sommeil que les autres personnes de son âge. Mais passé de très peu à rien du tout, même pour Spider-Man c'est usant. Il mettait ses capacités à rudes épreuves. Il avait d'abord essayé d'en prendre un comme il est inscrit sur la notice. Mais avec son métabolisme hors norme il fût bien obligé d'augmenté la dose. Et c'est ainsi qu'il s'écroula pour de beaux rêves.
Il ne tardera pas a regretter de s'être endormi. Car les cauchemars l'assaillaient. Un rire glaçant, des explosions et... « May !? »
Il ouvrit les yeux en sursaut après avoir été arraché de son cauchemar par des secousses. Un cauchemars dans un autre cauchemars, ça sonnait plutôt Inception ? Il mit un temps avant que tout ses neurones se mettent en éveille, que son cœur cesse de cogner douloureusement contre sa poitrine.
Il n'était définitivement pas dans sa chambre. Et la présence de Regulus, cet état de panique dans lequel il se trouvait lui faisait comprendre que l'heure était grave. « Mais on est où là ? Tu connais cet endroit ? » il se releva ensuite, l'esprit embrumé. Incapable de se souvenir comment il est arrivé ici, ni de se qu'il a pu faire avant. Et sans ces informations, impossible pour lui d'imaginer se retrouver dans un rêve. C'était bien trop réel. Et il sentait quelque chose sous ses pieds. L'aura du danger. Omniprésente, étouffante. Mais il n'y avait rien autour d'eux a part de l'eau. « Je suis pas forcément claustrophobe mais je propose de sortir d'ici avant que je fasse une crise » dit-il en s'approchant du bord de l'eau. Hésitant à l'idée de nager dans cette eau qui n'inspirait rien de bon.
En même temps... avaient-ils d'autres options à leur porté ? Et puis surtout, qu'est-ce qu'il y avait a l'extérieur de cette espèce de grotte ? Sont-ils encore seulement sur l'île ?
« Oui, je connais cet endroit », fait Regulus à voix basse, mais pas assez pour que celle-ci ne se répercute pas en écho contre les parois de la caverne…
Un sentiment désagréable de cloisonnement s’empare de lui… Pas besoin d’être claustrophobe en effet pour que cet endroit vous donne des sueurs froides et pour vouloir sortir d’ici… ajoutez à cela un joyeux sentiment de paranoïa de la part de Regulus, et vous obtenez un combo perdant… Et si c’était un piège dressé par le seigneur des ténèbres ? Bien sûr qu’il devait s’agir de cela… De quoi pourrait-il s’agir d’autre ? Il est impossible qu’il soit vraiment ici, n’est-ce pas ? Alors tout ceci ne serait qu’une illusion… Est-ce que ça le rassure ? Pas spécialement non… D’autant qu’il ne comprend pas pourquoi Peter se retrouve mêlé à tout ça.
« Recule ! »
Son ton est catégorique, presque impérieux, quand Peter suggère de s’en aller avant de se rapprocher des eaux croupies. Il n’a qu’un souvenir trop vif de ces bras décharnés qui l’avaient entraîné par le fond… Peut-être qu’ici et maintenant, ils n’ont rien à craindre, mais ce n’est certainement pas un risque qu’il est prêt à courir. Et encore moins un risque qu’il se sent prêt à faire courir à Peter. Sauf qu’il faudra bien sortir d’ici, d’une manière ou d’une autre. Il tente de se raisonner… Il pourra bien tenter de faire transplaner Peter hors de cette grotte, mais il sait d’avance que ça ne marchera pas, comme ça n’avait pas marché à l’époque.
« C’est ici que… » Il déglutit avec difficulté. Il n’a pas du tout envie de parler de tout ceci, et encore moins dans ces circonstances, mais en même temps, il peut difficilement occulter cette information un tantinet primordial, d’autant qu’elle concerne Peter par ricochet. Peu importe la manière dont ils sont arrivés ici, ils y sont arrivés par sa faute. Tout ce qui se passe, ici et maintenant, est de sa responsabilité. « C’est ici que je suis mort. »
Il prend une grande inspiration, fait de son mieux pour se ressaisir le plus rapidement possible. Il n’a pas le droit de flancher, c’est même hors de question. Ils sont ici par sa faute, alors… alors c’est à lui de se sortir de là. Même s’il ne sait pas exactement comment… Il ne s’en était pas sorti la première fois, après tout… alors pourquoi est-ce que ça changerait ?
« Les eaux grouillent d’inferi, faut qu’on fasse gaffe. C’est des… » Il réprime une grimace, il sait qu’il doit le décrire à Peter pour que ce dernier se fasse une meilleure idée de ce à quoi ils ont affaire, mais honnêtement. « Des cadavres contrôlés par magie noire. »
Voilà pour les présentations des plus charmantes, maintenant il faut qu’ils trouvent un plan de secours. L’avantage de Regulus est qu’il est en pleine disposition de ses moyens, cette fois, sans poison qui court dans ses veines, alors…
« Il doit y avoir une barque quelque part… »
Code by Laxy
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Mar 19 Juil - 0:09
in the dark of the night
Indéniablement avoir Regulus à ses côtés lui offrait un certain réconfort. D'autant plus qu'il connaissait les yeux visiblement et par extension : connaître la sortie, pas vrai ? Mais ce n'était pas une caverne comme les autres. Elle était symbolique pour Regulus.
Il se stoppa net.
Donc c'était ici. Dans cette caverne froide et sordide.. « Je suis désolé » dit Peter à voix basse, ne pouvant imaginer une seule seconde la souffrance qu'il a pu endurer. Regulus ne s'était jamais confié plus en profondeur à ce sujet. Ce n'était pas dans son temperrement et Peter avait bien conscience que de lui avoir dévoilé son bout d'histoire était déjà beaucoup. Et les voilà tout les deux dans ce lieu tant si symbolique qu'angoissant. Peter avait de nombreuses questions qui lui parcouraient l'esprit. Il avait besoin d'avoir un maximum d'information sur ce lieu. Il apprend donc que dans ses eaux sombres se trouvent des créatures contrôlé par de la magie noir. « Contrôlé par qui ? » devait-il s'attendre à combattre un ennemi ?
Peter Parker était connu pour avoir un grand sens de l'adaptation. Mais là le lieu est bien différent de l'île qu'il a connu. Le sentiment d'insécurité est omniprésent dans l'air. Sans doute la faute à ses créatures dont Regulus parle. « Si on reste au sec ils ne vont pas nous attaqué.. ? » demanda-t-il avec hésitation avant de reprendre la marche aux côtés de son colocataire. Il disait qu'il devait y avoir une barque mais Peter avait beau regarder autour de lui.. Il n'y avait aucune barque. De quoi faire monter l'angoisse de nos protagonistes en flèche.
Mais Peter se devait de garder la tête froide pour réfléchir convenablement. Céder à la panique serait contre productif. Et c'est là qu'il l'apperçu -un rayon de lumière avait fendu l'obscurité de la cavité pour attiré son regard vers se que Regulus voulait évité- Peter avait joué à bien trop de MMORPG pour passer à côté. Enfin, c'est également sa grande curiosité qui le poussa a monter les marches avec dynamisme pour se retrouver au point central de l'îlot. « Hé viens voir » fit-il « C'est pas ton pendentif ? »
Ce n'est qu'après avoir posé la question que ça fit tilte dans sa tête. C'est dans cette caverne qu'il est mort en tentant d'échanger le médaillon par un autre. Et si il se retrouve ici aujourd'hui.. tout les deux, aussi bizarre que cela puisse être ce n'est pas pour rien. Oui, les points se relier sous les yeux de Peter. Il comprenait l'ampleur de la situation. Des enjeux. Ceux que Regulus dût supporté seul des années avant.
Mais il ne n'était plus seul aujourd'hui. « Comment t'as fais pour le prendre ? » Peter voulait tout savoir et au delà de ça il témoignait de part son regard d'une détermination sans faille. Il était certain du sens de cette quête. Alors qu'il pouvait très bien se tromper et donc les précipités tout deux vers une morts certaines.
Regulus ne répond rien quand Peter lui dit être désolé. Il n’a pas à l’être, mais le sorcier sait que c’est le cas, sincèrement, et cette pensée lui suffit, ce n’est pas assez pour calmer ses angoisses ou pour les sortir de cet endroit… mais assez pour qu’il éprouve ce sentiment plus que rassurant : celui de ne pas être seul. A ce moment précis, il a terriblement besoin de savoir qu’il n’a pas à compter que sur lui-même… même si cette pensée est égoïste. Il aime savoir Peter à ses côtés, et pourtant, par sa présence ici, peut-être est-il en train de le condamner… à moins que tout ceci ne soit rien d’autre qu’une illusion, rien d’autre ? Si c’est le cas, c’est une illusion bien trop réaliste. Il n’arrive pas à se raisonner. Toutes ses sensations, à commencer par ce froid glaçant qui lui gèle les veines, le ramènent à la vérité de cet instant. Le dernier instant.
Regulus ne parvient pas à répondre quand Peter demande plus d’informations sur les inferi et demande qui les contrôle. Les mots restent bloqués au creux de sa gorge, il ne parvient tout simplement pas à le dire, et s’il voudrait le rassurer en affirmant que le seigneur des ténèbres n’est pas là et qu’ils n’auront pas à l’affronter, la vérité, c’est qu’il n’en sait absolument rien. Il serait très probable, après tout, que ce soit là un piège qu’il lui aurait tendu. A ce stade, il ne présume de rien, parce qu’il ne comprend tout simplement rien.
« Normalement non… », parvient à articuler Regulus quand Peter lui demande si les inferi seront susceptibles de les attaquer s’ils restent au sec. Là encore, il ne présume d’absolument rien, en réalité. Il sait seulement qu’ils doivent faire en sorte de rester autant que possible à l’écart de ces créatures… Goûter à nouveau à l’enfer des profondeurs est une perspective impensable, insupportable pour lui. Il ne peut tout simplement pas l’accepter.
Au moment où Peter rejoint le centre de l’îlot, Regulus veut le retenir. Sans succès. Il n’a pas le temps de prononcer un « attends » que, déjà Peter, déjà, a vu tout ce que le sorcier ne voulait pas. Regulus, à l’évocation du médaillon, a un accès d’inquiétude, il porte sa main à son cou pour réaliser que le médaillon ne s’y trouve pas. Est-ce que ce serait vraiment possible ? Non, il ne veut pas y croire… il est incapable d’y croire. Non, la solution ne peut pas être de se replonger dans ce cauchemar, c’est hors de question.
« Le liquide, dans le bassin… », fait Regulus d’une voix blanche. « Il faut tout boire. Jusqu’à la dernière goutte… » Sa voix tremble plus qu’il ne le voudrait.
Il ne précise pas, bien sûr, que le liquide en question n’est autre que du poison. Ce n’est pas nécessaire. Peter en aura déduit ce qu’il faut en déduire sans son aide.
« On s’en fiche du médaillon, Peter, faut qu’on sorte d’ici, c’est tout. Prends mon bras, d’accord ? Avec un peu de chances, je vais réussir à nous faire transplaner hors d’ici… »
Il n’y croit pas une seule seconde.
Code by Laxy
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Ven 22 Juil - 21:01
in the dark of the night
Peter voit bien que Regulus n'est pas dans son état normal. Et il comprenait très bien pourquoi. Ces lieux le ramenaient à un événements clé, le dernier lieu de son existence. Mort dans cette sombre et froide caverne. Etait-il seul ? Peter n'oserait demander plus de détails. Ces maigres questions n'avaient d'ailleurs pas su trouver de réponses. Il n'était donc pas plus avancé, cet endroit resté inconnu, incomparable avec tout se qu'il a pu voir dans sa vie. Et il en a pu voir des choses. Le cinéma moldu était la porte a de bien nombreuses inspirations. Sa culture l'a toujours bien aidé pour sortir de situations épineuses. Aujourd'hui ne dérogerait pas à la règle. Si bien que sans poser plus de questions il rejoint le centre de l'îlot pour prendre connaissance de se qui s'y trouvait.
Il s'agissait du médaillon que Regulus portait à chaque instant autour du cou. Ce médaillon qu'il aurait donc récupéré dans cette cuve à un prix auquel Peter serait incapable d'imaginer. Récupérer le médaillon c'est se que son instinct lui disait. Dangereux, mais dans son sens logique. C'était présenté comme une tâche a accomplir. Mais bien avant que l'idée lui vienne d'attraper l'objet de verre Regulus proposa de faire son truc pour se téléporter. Il le regarda avec incompréhension l'air de dire : « Mais pourquoi tu n'en as pas parlé plus tôt ? » avant de venir s'approcher pour lui prendre le bras.
Et il allait très vite comprendre pourquoi. Le transplanage était impossible dans ses lieux. S'en suivit d'un instant de silence que Peter se décida finalement de briser, la voix basse : « Tu le savais .. ? »
Il ferma les yeux une poignet de seconde alors que tout était limpide dans son esprit. Il n'y avait qu'une seule porte de sortie. Peter le sait. Regulus le sait. Il pouvait s'amuser a rejoindre l'extérieur en escaladant les murs de pierres froides mais qu'est-ce que cela changerait ? Ils étaient prisonnier jusqu'à avoir démontrer assez de courage pour s'en sortir. « Ce médaillon c'est notre ticket de sorti Regulus. » Il était déterminé, sûr de lui en attrapant l'objet de verre. Mais il avait besoin d'informations avant de se lancer dans un projet douloureux mais surtout suicidaire. Alors il le regarda dans les yeux, le confrontant de face et il lui demanda distinctement : « Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement, dans cette caverne ? »
Sans surprise, impossible pour eux de transplaner… bon, il aurait été idiot de ne pas tenter, pas vrai ? Mais donc, ils ne seront pas en mesure de fuir de cette manière : il semble qu’ils n’aient d’autre choix que d’affronter la réalité de cette situation. C’est un cauchemar que l’on demande à Regulus de revivre, ici et maintenant. Ce cauchemar qui a hanté nombre de ses nuits depuis sa mort. Faut-il que l’histoire se répète ? Est-ce la ce qu’on attend d’eux ? Il n’en sait rien, ce qu’il sait en revanche c’est qu’il est incapable, positivement incapable, de revivre cela, c’est tout bonnement au-dessus de ses forces. La seule option qui lui vient à l’esprit est si absurde qu’il refuse de s’y soumettre. Cette idée que lui soumet Peter et que Regulus refuse d’entendre.
« C’est notre ticket d’entrée pour la mort assurée, tu veux dire », réplique Regulus un peu trop froidement, pas parce qu’il veut s’en prendre à Peter, loin de là, mais parce qu’il se sent complètement sous tension, tout simplement. Chercher à récupérer ce médaillon, c’est les conduire à une mort certaine, et si le sorcier ne veut absolument pas endurer cela, il est surtout certain, qu’il ne veut surtout pas faire endurer cela à Peter… Il doit réussir à le protéger, de toutes les manières possibles, quitte à boire ce fichu poison une fois de plus… Mais encore faudrait-il que ça serve à quelque chose. « Tout ce que j’ai fait dans cette grotte n’a servi à absolument rien », reprend-il, défaitiste. « C’est pas la solution. » Regulus se tend au moment d’arriver au niveau de Peter et de le voir se saisir de la coupe qui pourrait lui permettre de récupérer la potion dans le bassin. « Lâche ça », reprend-il en saisissant son poignet dans l’espoir de lui faire lâcher prise. « Je vais t’expliquer ce qui s’est passé, mais lâche ça, d’accord ? »
Il prend une grande inspiration. Il n’a pas envie de revenir là-dessus, encore moins dans le détail. A Peter, il en a dit plus qu’à beaucoup d’autres, mais en occultant néanmoins de nombreuses informations que Peter doit à présent connaître.
« A l’époque, j’étais au service du sei… » Il pousse un soupir. « De ce sorcier qui veut ma peau maintenant. J’avais seize ans, et je voulais… faire mes preuves. Quand il a demandé qu’on mette un elfe de maison à sa disposition, ça semblait facile. J’ai proposé Kreattur, mon elfe… Je ne savais pas ce qu’il allait en faire, je ne savais pas ce qui allait arriver. Il a conduit Kreattur dans cette caverne, il lui a fait boire cette potion et il l’a abandonné là-bas. Il revenait pas alors je… Je lui ai demandé de rentrer à la maison. Il est parvenu à revenir. Kreattur a trouvé la force de transplaner. » Sa voix tremble. « T’aurais dû voir l’état dans lequel il est revenu. C’est à ce moment-là que j’ai compris. Que j’ai su que je pouvais pas… » Il prend une grande inspiration. « J’ai demandé à Kreattur de rester caché, tout le monde devait le croire mort. J’ai réussi à me procurer une réplique exacte du médaillon, et je lui ai demandé de me conduire là-bas. Je lui ai donné l'ordre d’échanger les médaillons quand le bassin serait vide et de partir sans moi, et sans rien dire à personne. Alors j’ai bu la potion. Toute la potion. » Il grimace. « C’était horrible. C’était comme si tout brûlait à l’intérieur de moi… comme si on m’arrachait la gorge. J’avais tellement mal, tellement soif… Je me suis précipité vers l’eau et je les ai sentis m’entraîner vers le fond. » Il marque une pause, réalisant seulement à ce moment-là la présence des larmes au coin des yeux. « S’il te plaît, Peter. Y a forcément une autre solution. »
Code by Laxy
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Sam 23 Juil - 11:58
in the dark of the night
Peter avait bien conscience des nombreux trous dans l'histoire de Regulus. Et il savait très bien -et ce, sans le connaître a ce moment là- qu'il serait inutile d'insister. On ne peut forcer personnes a se dévoiler aussi intimement. Au contraire Peter était du genre a trop se dévoiler. A ne pas avoir parfaitement conscience de ses failles pour les cacher. C'est une erreur qu'il comprendra au fil des ans. Au fil des tromperies et des abus. Il ne réplique de rien quand Regulus affirme plutôt qu'il s'agit de leur ticket d'entrée pour une mort assurée. C'est certainement vrai Peter en avait également conscience. Mais il avait cette mentalité de se dire qu'une vie sauvée en valait mieux que zéro. Il n'y avait pas plus de réflexion à ce faire. C'était limpide. C'est nécessaire par de toute évidence, ils ne peuvent quitter ses lieux par un autre moyen.
Peter finit par sagement reposer la coupe. Un pic de nervosité, d'appréhension monte en lui. Il allait enfin connaître cette histoire dans son intégralité. Du commencement, jusqu'à la fin.
Sa gorge se noue douloureusement au fil du récit. Il comprenait mieux à présent. Sirius lui avait déjà fait comprendre que Regulus n'a pas toujours été dans le bon camp. Et cet acte, ce geste fait dans cette caverne sera son premier et dernier acte de rébellions. Mais tout deux ignores si ce sacrifice a été payant. Et même ci il l'ignorait dans les fait, il était certain que ce geste n'a pas été vain. « On peut ne rien faire » proposa Peter à voix basse, pragmatique dans sa méthode de pensée. Il contourna le bassin pour se rapprocher de son ami. « On peut tenir trois jours en moyenne. Le premier ne sera pas agréable mais certainement le plus facile. On peut ne rien faire et mourir de soif dans les jours a venir, ensemble. » Personne ne viendra les chercher. Pour ça, Peter n'avait aucun espoir là dessus. Ils étaient seul dans cette caverne et le temps qui coulait lentement était précieux. C'était comme ci les parois de la bâtisse s'avançaient lentement les uns vers les autres avant de les écraser. Ils pouvaient ne rien faire, capituler et passé une journée, peut-être plus ensemble avec l'esprit clair. Mais le temps finira par faire son travail et ça deviendra invivable. Ils pouvaient aussi prendre les devant, et sauter dans le lac sans chercher à se battre. Ils n'avaient face à eux que de solutions dramatique où leur vie devaient prendre fin. Aucune solution ne serait les tirer tout les deux d'affaires. Peter sentait à son tour les émotions monter en lui. L'urgence. Le fait de savoir que non, il n'y avait pas d'autres solutions. Lui qui ses dernières semaines a remuer ciel et terre pour trouver d'autres portes de sorties.
Là... il n'y voyait aucune. C'était donc ça ce que Tony a ressenti. 14 000 605. C'était le nombres de sauts temporel qu'avait effectué Strange en quête d'un futur où les Avengers seraient victorieux. Sur 14 000 605 ils n'ont gagné... qu'une seule fois. Et pas sans sacrifice. Il hocha négativement la tête, le cœur lourd, l'esprit en vrac. C'était comme-ci qu'on avait soudainement étant la lumière, sa lumière. « C'était très courageux et.. » il finit par poursuivre. « Je peux pas croire que ça n'a servi à rien. » Ne vous trompez pas. Ce n'est pas de gaité de cœur qu'il faisait ce pas en arrière. Ca n'avait rien de simple, même pour Peter Parker de retourner près de cette cuve effrayante. Il avançait à contre courant de se que son sens araignée lui hurlait de faire : s'éloigner, ne jamais toucher, ne surtout pas boire. « Ce soir on va rentrer à la maison, je te le promet. » Il fera tout pour. Son entêtement était sans faille, surtout lorsqu'une promesse était dite. Il récupéra la coupe et d'un geste vif il récupéra un maximum de contenant qu'il avala cul-sec. Ses sens lui criaient de ne pas le faire et d'un seul coup, il n'y est eut que le silence. Le silence avant la tempête. Le silence avant qu'il ne sente ses entrailles s'embrasaient, se comprimer, épris de milliers de seringues. La douleur était telle que ses jambes le lâchèrent. Que son corps tout entier se retrouvait en état de choc. Il ne pouvait parler, il ne pouvait s'arrêter de trembler. En réalité... la lutte ne semblait plus tenir à sa seule volonté.
Regulus grimace tandis que Peter fait le tour des possibilités qui se présentent à eux, c’est-à-dire presque aucune possibilité, et chacune d’entre elles pire que les précédentes. Ne rien faire ne peut pas être une option non plus, évidemment. Le résultat sera probablement le même, ce sera uniquement plus lent, beaucoup plus lent, beaucoup trop lent, en fin de compte. Non, ils ne peuvent pas décider de rester ici, d’attendre de mourir de soif. Mourir de soif au milieu d’une étendue d’eau. Non, ce n’est pas concevable. Il faut trouver une autre solution. Regulus fait le tour de ses options sans parvenir à en trouver de convenable. Et s’il parvenait à faire venir Kreattur ? Lui serait capable de les sortir de là, lui peut transplaner à cet endroit si Regulus lui en donne l’ordre. Mais comment le contacter ? Comment être sûr, même, qu’il est dans les parages ? Regulus ne sait même pas à quelle époque ils sont. Il ne sait pas s’ils sont dans un souvenir, une illusion, un moment qui n’a pas le moindre rapport… il se sent totalement paumé. Non, attendre n’est pas la bonne option, mais Regulus refuse malgré tout de laisser Peter subir le supplice qu’il a lui-même enduré avant de lâcher son dernier souffle.
« Je te dis que si. Au final, d’autres se sont mis en danger en venant ici sans savoir que le médaillon avait été échangé. Je suis mort pour rien, Peter, pour absolument rien. Je refuse que ça recommence. Je veux pas te perdre, je veux pas que ça arrive par ma f… »
Mais Peter ne l’écoute pas. Il lui promet qu’ils rentreront à la maison le soir même, mais Regulus n’y croit pas une seule seconde. Même s’ils devaient récupérer le médaillon, ils seraient toujours coincés dans cette grotte, ça ne changerait absolument rien, si ce n’est que Peter se retrouverait dans un état des plus lamentables. Non, il ne peut pas l’accepter, surtout pas, sous aucun prétexte.
« Peter… »
Il n’a pas le temps de retenir son geste, Peter a rempli la coupe d’une quantité monstrueuse de poison qu’il avale cul-sec, sans réfléchir. Regulus sent des larmes poindre au creux de ses yeux alors qu’il se replonge dans le souvenir de cette douleur intense qu’il n’aurait jamais dû ni voulu endurer. Quand Regulus voit les jambes de Peter se dérober sur lui, il se précipite directement vers lui pour le soutenir et l’empêcher de s’effondrer.
« Merde… » Qu’est-ce qu’il faut faire ? Qu’est-ce qu’il peut faire ? Regulus se repose sur leur seul avantage. A l’époque, Regulus était avec son elfe de maison, mais il l’avait interdit catégoriquement d’agir, cette fois, ils sont deux, et Regulus sera là pour soutenir Peter. « Ça va aller, d’accord ? Je suis là, je te soutiens, je te lâche pas. Si tu te sens pas capable de continuer, je m’en charge, on s’alterne, ça va aller. »
Même si cette seconde option est sans doute très mauvaise. Il est largement préférable que l’un des deux garde tout de même l’esprit clair.
Code by Laxy
Invité
Dim 24 Juil - 11:27
in the dark of the night
Ils attendent tous de moi que je sois le nouvel Iron Man mais … Je ne peux pas, je ne suis pas Iron Man. Je n'ai jamais été suffisamment à la hauteur. Et pourtant j'ai toujours essayé, en apportant le meilleur de moi-même. Mais Jameson a raison, où je passe je ne fais qu'apporter le chaos et la destruction. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Je me remémore tout ce chemin parcouru. Toute ces erreurs commise. Offrir sa confiance aux personnes malhonnête. Offrir son cœur. Voir trop grand. Être ambitieux, téméraire, passionné.. Ce que je pensais être des qualités n'étaient en réalité que des défauts. Le problème ne vient pas de ces petites choses. Il ne vient que de moi.
14 000 605, c'est peut-être la seule chose qu'on aura en commun : Une seule porte de sortie en apparence. Un dernier coup de poker a faire. Qu'est-ce que Tony à pu ressentir à cet instant précis, en se retrouvant en possession de toute les pières. Avait-il peur tout comme moi ? Parce que moi... Je suis terrorisé. A le seconde où le liquide s'est immiscé dans ma gorge j'ai ressenti une vague de terreur en plus de toute la douleur physique accompagnante.
J'ai peur d'avoir fait mon Peter Parker. J'ai peur que mon désir de sauver le monde n'apporte encore une fois plus de dommage. J'ai peur que Regulus paie de sa vie mon obstination. Je regrette tout, absolument tout. D'avoir bu cette potion, d'avoir tant insisté pour qu'il reste dans ma vie.
Tony était sur de lui, je suis certain qu'il n'a pas douté de lui un seul instant. Alors que moi... Je ne suis qu'une contre-façon. J'ai envie de pleurer, de recracher se que j'ai ingéré mais même ça j'en suis incapable. Moi tout ce que je voulais... C'était qu'on rentre à la maison. Un chocolat chaud, rien qu'un chocolat avec un film ou une série. J'aimerais revivre ça avec lui rien qu'une fois. Je ne veux pas... je ne veux pas mourir ici dans cette caverne froid et lugubre.
Je veux pas partir, pas maintenant.
J'ai l'impression le temps d'un instant de sortir la tête hors de l'eau après qu'on m'est submergé pendant de longue seconde. Mes doigts se crispent sur les tissus de Regulus comme ci ma vie en dépendait. Et elle en dépendait. Ma tête me fait si mal, mes sens continuent d'hurler au point qu'il en est difficile de resté connecté à la réalité. C'était comme se retrouver au bord de l'évanouissement, et lutter avec rage pour ne pas se laisser sombrer. J'ignore combien de temps il s'est écoulé. Regulus m'aide a me redresser et j'ai cru l'entendre parler... d'alterner. Ma tête hoche instantanément dans la négation tout en luttant aux tressauts incontrôlable de mon corps. Il fallait aller jusqu'au bout.
Car une vie de sauvé en vaux mieux que zéro.
Mais la coupe s'échappe de ma main tremblante. Je veux sangloter, hurler mais rien ne fait. Complétement aphone je ne peux même pas m'excuser auprès de mon meilleur ami. Pour tout. Pour être ce que je suis, un si pitoyable super héros. Qu'il est encore a subir ça. M'excuser pour cette nouvelle promesse que je ne serais pas tenir.
Garder la tête froide, surtout, garder la tête froide. Peter a pris une décision, il a eu ce courage quand Regulus ne se sentait capable de rien. Était-ce une bonne décision ou non ? Seul l’avenir le leur dira. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’ils ne peuvent plus faire marche arrière à présent, c’est tenter le tout pour le tout, et peut-être lamentablement échouer, ou ne rien tenter du tout, et échouer tout de même. Au fond, c’est Peter qui a fait preuve du plus de bravoure. Comme à chaque fois. Regulus, maintenant, doit s’assurer que ce ne soit pas en vain. Alors, malgré la terreur qui l’anime, il doit garder son calme, il doit garder son calme pour deux, et se reposer sur le peu d’avantage qu’il a conscience de posséder. Il est passé par là, il a vécu ce que Peter est en train d’endurer. Certes, lui-même n’y a pas survécu, mais cette fois, c’est différent. Peter n’est pas seul, Regulus est à ses côtés. Il l’empêchera de faire les mêmes erreurs que lui. Il le soutiendra dans l’épreuve, et au terme de celle-ci, ils partiront d’ici…
« Reste avec moi, d’accord ? Tiens bon », tente de le rassurer et de l’encourager Regulus, mais au fond, il n’est même pas certain que Peter soit réellement en mesure de l’entendre. Il a l’air… de s’échapper en esprit, ce qui est peut-être une bonne chose pour endurer la douleur, mais pas pour survivre. Oui, Peter doit rester avec lui, il le doit à tout prix. Regulus ne peut pas se résigner à le perdre. C’est un sacrifice bien trop grand, bien trop violent. Il ne s’en sent définitivement pas capable. Il ne veut pas continuer si Peter n’est pas à ses côtés. Il lui a sauvé la vie de trop de manières différentes pour qu’il ne cherche pas à lui rendre la pareille. « Ça va aller. Ça va aller. Il reste quoi… ? trois fois rien. On va récupérer le médaillon, on va réussir à sortir d’ici, je vais te soigner. Juste… reste avec moi, OK ? »
Regulus récupère la coupe tombée au sol pour la remplir à nouveau à ras-bord de son contenu. Il se déteste de faire ça… Mais ils ne peuvent plus reculer, à présent. Il espère juste ne pas être en train de condamner Peter à mort. S’il devait disparaître par sa faute, si cet instant devait être le dernier qu’ils partageraient jamais, Regulus sait déjà qu’il sera proprement incapable de se le pardonner. Le sorcier dépose la coupe à présent pleine devant Peter afin de l’inviter à boire.
« Encore quelques gorgées. Et on part d’ici. On rentre à la maison. On se gave de pop-corns et de pizzas. Je te le promets. »
Mais il n’est pas en mesure d’être certain de pouvoir tenir une telle promesse, quand bien même il le souhaite plus que sincèrement. Pour le moment, il écoute son instinct, et c’est tout ce que ce dernier parvient à lui dicter.
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Lun 25 Juil - 21:41
in the dark of the night
C'est tout ce que je souhaite en cet instant : rentrer à la maison. Et pas New York mais sur cette île étrange où je me suis révélé. Ile qui m'a fait rencontré bon nombres de personnes fantastiques. Des personnes qui me tardent de revoir. Des personnes que j'aime et que je refuse d'abandonner. J'ai trop de choses a faire , tant a accomplir.
Je ne vois que vaguement cette vasque qui me semble immense, dont le niveau ne semble pas avoir bougé. Je ne sais pas, je ne suis pas sur de ce que je vois, le reste est si flou. Mais je ressens sa présence, je ressens son inquiétude. Je ressens tout les efforts qu'il mets pour garder la tête froide face à cette situation cauchemardesque. Il me donne la force nécessaire pour continuer de boire. Je ne pense qu'à ça, rentrer à la maison, retrouver ceux que j'aime. Tirer un trait sur ce qui empiète mon bonheur. Je me promets en cet instant, si Dieu ou une quelconque entité nous laisse partir... Je promets d'être une autre personne, une bien meilleure personne. Je promets de ne plus jamais me mettre de barrière. Vivre à fond. Donner une chance à Peter Parker d'être heureux. J'étais prêt à toute les promesses du monde pour que nous nous en sortions Regulus et moi. Parce qu'il mérite que ce cauchemar n'en soit plus un. Je veux que cet instant le change tout comme il est entrain de le faire pour moi. Il mérite de tourner la page. Il mérite cette seconde vie c'est pour ça... Que personne ne devait mourir ce soir.
Les dernières goûtent s’écoule dans ma gorge, laissant au creux de la cuve désormais vide le précieux bijou brillé de la faible luminosité. Un minuscule sourire se dessine sur mes lèvres asséché. « On... gagn- » La lutte avait absorbé le reste de mes forces. Doucement je me laisse aller vers le sol pour m'installer. Comment puis-je être assoiffé en ayant bu autant ? J'ai si soif. « Soif.. » Et il y avait cette étendue d'eau qui me tendait les bras. Je n'avais qu'a mettre un doigt dedans pour être soulagé de manière définitive. Ces idées me parasitaient l'esprit alors que mon corps, ainsi que le reste de ma conscience luttait pour rester parmi nous.
Il ne sait combien de paroles encourageantes du même acabit il aura formulées à l’adresse de Peter : sans doute beaucoup trop pour être honnête ou crédible, mais c’est autant une manière d’encourager Peter que de se rassurer lui-même. Il a cette désagréable impression de mener Peter tout droit dans sa tombe. La part de responsabilité, immense, écrasante, qui lui incombe dans cette situation est proche d’asphyxiante, mais il doit tout faire, tout ce qui est en son pouvoir, pour l’aider… Ils peuvent s’en sortir. Les chances sont certes minces, mais elles existent, et si cela doit advenir, ils le devront uniquement à ce qu’ils auront su être là l’un pour l’autre.
Peter fait preuve d’un courage remarquable… la vasque se vide, et tout faible soit-il, il tient bon encore, au moment pour Regulus de pouvoir s’emparer du précieux médaillon. Tout en le saisissant entre ses doigts, Regulus a le sentiment que le métal du bijou lui brûle les doigts, et c’est un bon signe. Il a redouté un instant qu’ils aient fait cela en vain, que le bijou contenu dans la vasque ne soit jamais que la réplique qu’il avait lui-même déposée là dans son autre vie. Mécaniquement, Regulus glisse le collier autour de son cou avant de se focaliser sur Peter. Oui, il s’en est sorti, mais le pire est à venir, parce que la sensation qui submerge alors Peter, Regulus la connaît. Il sait combien la soif est puissante, comme elle semble impossible à contrôler. Il sait aussi qu’aucun aguamenti ne parviendra à étancher cette soif, pas tant qu’ils seront dans cette caverne. Pour résoudre le mal qui trouble Peter, ils vont devoir quitter cet endroit, et le plus vite possible.
« Je sais », souffle doucement Regulus en posant ses mains sur les épaules de Peter pour l’obliger à le regarder et détourner son attention des eaux alentours. « Mais il faut que tu tiennes bon, juste encore un petit peu et… » Son regard s’illumine au moment de voir émerger au bord de l’îlot cette barque qui n’avait pas dénié se présenter à leur regard plus tôt (c’est pas drôle, sinon). « Regarde, Peter, la barque, elle est là. On va pouvoir sortir d’ici. » il en rirait presque de joie, mais un regard en direction de Peter l’en dissuade d’office : si pâle, si faible…. Qui sait combien de temps il tiendra ? « Reste avec moi, hein ? Tu me lâches pas. T’as pas le droit de me lâcher. »
Il invite Peter à passer son bras par-dessus ses épaules et le retient aussi fermement qu’il le peut afin de s’assurer qu’il ne cède pas aux sirènes mensongères qui chercheront à l’entraîner vers le fond. Il conduit Peter jusqu’à la barque, qui s’agite au milieu des eaux troubles. Regulus est nerveux tout au long de la traversée, il retient Peter aussi fort qu’il le peut, comme pour s’assurer qu’il demeure bien avec lui, jusqu’à ce qu’enfin, ils atteignent l’autre rive. Alors qu’ils posent les pieds au sol, ils peuvent entrevoir la sortie, la lumière de l’extérieur, les bruits de la mer agitée tout autour. Ils vont pouvoir transplaner et partir d’ici, si Peter tient le coup jusque-là.
« Regarde, on y est presque », tente-t-il de l’encourager du mieux qu’il peut.
Ce n’est pas le moment de lâcher. Ils sont trop près du but.
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Mar 26 Juil - 22:28
in the dark of the night
Peter connaissait malheureusement bien la mort. Durant les 18 années de sa vie ils ont pu se croiser à plusieurs reprise. Il n'était qu'un petit garçon quand Tony Stark le sauva in-extremis lors d'une attaque de robot à Stark Expo. Avant même que sa mémoire est la maturité nécessaire pour conserver des souvenirs ses deux parents ont disparu suite à un accident d'avion. S'en suivit par son oncle Ben qui avait su prendre place de figure paternelle aux yeux de l’enfant. Mais la faucheuse ne semblait pas vouloir s'éloigner de Peter Parker. Elle rodait toujours autour de ses proches jusqu'à se que son tour n'arrive.
Il a disparu comme la moitié de la population. Il n'y avait aucun critère, aucune catégorie visée en particulier. Le souhait de Thanos était de libéré l'univers d'un poids pour que la partie survivante puisse prospéré. Les disparitions étaient complétement aléatoire. C'était rapide, brutal et sans équivoque, indolore. Sauf pour Peter. Son sixième sens arachnéen l'avait prévenu de la suite des événements. Son corps tenta en vain de lutter, lui offrant quelques précieuses secondes pour s'excuser auprès de Tony. Parce que cette phrase flottait dans son esprit : « Et si tu meurs, ça sera de ma faute. Je veux pas de ça sur ma conscience. »
Oui Peter savait désormais quel était le signal d'une mort imminente. Ce n'est pas un son ni même une petite voix. C'est proprement, indescriptible. Et se qu'il savait alors qu'il essayait vainement de agripper à son ami : c'est qu'elle se rapprochait, la faucheuse. Il se sentait au bord du précipice. Cette soif... Il n'a jamais connu pareille torture. Elle empoisonnait ses sens et le reste de son corps qui était à la fois vide et si lourd a porter. Ses doigts se resserraient sur les vêtements de Regulus. Soulagé d'apprendre qu'ils étaient proche de la fin. « La maison » Sa voix était si faible, épuisé qu'il n'était pas sur qu'il l'est entendu même si sa joue reposait sur l'épaule de son ami. Chaque mot était un nouvel écorchement. Alors aussi fou que ça puisse paraître il préfère se taire pour se préserver. Mais en levant les yeux, il continu de voir cette étendue d'eau qui le torture ainsi que cette image qui n'a rien pour lui de familier. La barque magique ne les avait pas ramené sur leur île ? Il se sentait si épuisé... Si a bout. « On y est pas... » Peter se retrouvait incapable de voir le sortie au bout du tunnel. « Laisse-moi. » C'était sans doute la meilleure solution dans son esprit. Son esprit qui n'avait plus les idées très claires à l'heure actuelle. Si il était un poids pour Regulus il serait sans doute préférable qu'il s'en détache. Et qu'il quitte les lieux le plus vite possible avec le médaillon.
Il avait fait un beau parcours, pour un moldu. Un super-moldu.
Ses paroles peuvent sembler sévères, mais elles sont surtout l’expression de son angoisse et de sa frustration face à une situation qu’il ne maîtrise pas le moins du monde. Ce sont aussi des paroles qui portent une intention réelle. En parlant, Peter use de forces dont il ne dispose pas, et ce n’est clairement pas ainsi qu’il va calmer ce sentiment de soif inextinguible qui aurait tendance à vous pousser aux confins de la folie. Pour avoir connu précisément ces mêmes sensations, Regulus est capable de se mettre à la place de Peter et de comprendre ce qu’il ressent, c’est aussi pour cette raison qu’il se montre aussi autoritaire et ferme, parce qu’il sait que s’il n’y prend pas garde, la situation peut basculer à tout instant : Peter est balloté entre la vie et la mort : impossible de savoir ce qu’il adviendra de lui, et Regulus ne veut le voir prendre aucun des risques inconsidérés qui à lui lui ont coûté la vie. Il en a déjà pris suffisamment comme cela.
« J’irai nulle part sans toi. »
Enfin, ils parviennent à rejoindre l’autre rive. C’est non sans difficulté que Regulus parvient à extirper Peter hors de la barque, en maintenant son bras par-dessus ses épaules, il parvient à le tirer à l’extérieur, le plus loin possible de cette grotte de malheur… Ils peuvent voir enfin la lumière de l’extérieur, celle d’une lune partiellement cachée par des nuages pluvieux (parce qu’on reste en Grande-Bretagne, faut pas déconner).
« Je vais te faire transplaner, ça risque de pas être agréable dans ton état, mais tiens bon, d’accord ? »
Il n’estime pas avoir d’autre choix. Son regard fixe la plage de laquelle ils sont séparés par une mer des plus agitées. Il prend une grande inspiration, ferme les yeux. L’instant d’après, ils se retrouvent sur la plage. Le premier réflexe de Regulus est de vérifier que Peter n’a pas été désartibulé dans le processus, mais il semble en un morceau, toujours pas au meilleur de sa forme… mais ça.
A présent que ses pouvoirs ne sont plus partiellement annihilés par la grotte, il parvient à faire apparaître un récipient qu’il remplit d’eau avant de le tendre à Peter.
« Bois, prends tout ton temps, d’accord. Dès que tu te sentiras un peu mieux, on… »
Où est-ce qu’ils iront ? Il n’en a aucune idée. Le cauchemar ne s’arrête toujours pas, ils semblent ne pas être prêts de retrouver le confort de leur appartement, alors… Il doit réfléchir plus posément. Il ne peut pas rentrer chez lui… il n’a plus de chez lui. Ses amis sont dorénavant ses ennemis, il n’a plus personne vers qui se tourner, à moins… un seul nom lui vient en tête.
« T’as toujours voulu visiter Poudlard, pas vrai ? ça te dit qu’on y fasse un tour tout à l’heure ? »
Ce ne sera pas une visite de santé, et même si Peter est un super-héros, il sera peut-être limité par le sortilège repousse-moldu. Mais en l’occurrence, Albus Dumbledore est la seule personne vers qui Regulus envisage de se tourner.
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Jeu 28 Juil - 19:15
in the dark of the night
C'est étrange, mais ces paroles aussi sèches soient-elles le faisait sourire. Regulus était là avec lui, il était le pillé auquel il pouvait se tenir. Il ne le lâcherait pas. Même ci il se doutait qu'il ne ferait jamais ça l'entendre dire lui fit réellement chaud au cœur. Et c'est ce don il avait besoin mine de rien. Pour pouvoir resté encré à cette réalité il lui fallait quelqu'un, un but réel. Si il aurait été tout seul dans cette caverne il aurait certainement fini comme Regulus. Il n'aurait pas trouvé la force nécessaire pour se battre aussi combatif qu'il est. Ce sentir aimé, comprendre qu'on compte aux yeux de ceux qu'on aime est le boost idéal pour se sortir de toute situation épineuse. Avec notre seul volonté nous sommes capable d'aller loin, mais si nous ne sommes pas seul nous pouvons aller encore plus loin. Et c'est se que Regulus fait en le sortant de cette maudite grotte. En transplanant jusqu'à cette plage où ils étaient enfin tiré d'affaire.
C'était la première fois que Peter transplanait. Et définitivement, il espérait que ça soit la dernière. Le metro de New York est un moyen de transport très désagréable en heure de pointe mais ça... Il laissa ses fesses tomber dans le sable frais en sentant encore le monde tourner autour de lui. Regulus lui apporte de quoi boire pour étancher cette soif atroce. Il s'empressa alors de boire son contenu, ne désirant plus jamais revivre pareil expérience. -mais vous connaissez le Parker, si il se retrouvait dans cette position, il recommencera- il sentit immédiatement une différence, autant dans son corps que dans son esprit. Il pouvait respiré, heureux et soulagé que le cauchemar s'arrête mais... ils sont toujours dans ce qui semble être le monde de Regulus. Bien sûr Peter s'inquiète et se demande si ceci est définitif et en même temps... il ne peut refuser une distraction après ces mésaventures. Peter faillit avalé de travers quand Regulus lui proposa une escapade à Poudlard. « Tu crois que je peux.. ? » Son regard pétille, nombreux ont été ses amis sorcier a faire mention de cette école. Une école aux milles histoires les plus incroyables les unes que les autres. Reservé aux sorciers qui pouvaient la voir et aux cracmoux. « Mais... on va devoir transplané ? » Même ci il avait toujours le teint plus proche du cadavre que du vivant, cette idée l'emballait beaucoup. Trasplaner par contre un peu moins il n'allait pas le caché. Mais là tout de suite.. « Juste une minute » il s'allongea car une pause s'impose. Il prit une belle inspiration et il se dit que cet air frais ne pouvait définitivement pas être un rêve. Regulus était de retour chez lui. Mais sa présence elle n'avait aucun sens. Enfin, qu'est-ce qui avait dans sens depuis qu'il y a eu cette lune rouge. « On est chez toi Reg. » Oui, c'est une constation que PERSONNE D'AUTRE n'avait remarqué. Il se redressa ensuite sur ses avant bras. « T'es content ? »
La lumière dans le regard de Peter au moment de proposer à ce dernier de se rendre à Poudlard réconforte quelque peu Regulus. Il est encore faible, cela se voit, mais cette étincelle d’enthousiasme qui a éclairé son regard est la preuve qu’il s’en sortira, ou du moins le sorcier se raccroche-t-il à cette idée. Il hoche simplement la tête en réponse. En vérité, il n’en est pas si sûr, car il ne maîtrise pas toutes les variables d’un tel plan, mais il n’a rien de mieux en réserve. Regulus constate tout de même les réticences de Peter au moment de comprendre qu’il leur faudrait transplaner de nouveau. Là encore, c’est très compréhensible. Le transplanage d’escorte n’est jamais quelque chose de franchement plaisant, c’est encore pire quand on est dans un état de faiblesse aussi avancé. Malheureusement, vu les circonstances, Regulus n’est en mesure de proposer aucun autre moyen de transport à son ami si ce n’est celui-ci.
« On a du temps », répond doucement Regulus, en considérant Peter avec la plus grande attention quand ce dernier lui réclame « Juste une minute ». Ou deux ou trois, peu importe : ils ne sont absolument pas pressés. Vu que visiblement, ils sont coincés ici dans tous les cas. Il faut que Peter prenne le temps de se remettre avant toute chose. Même s’il a l’air tiré d’affaire, Regulus est loin de se sentir complètement serein encore, bien au contraire, même. Il reste convaincu du fait que la situation pourrait dégénérer encore… Comment penser autrement quand elle a viré au cauchemar sans prévenir et si rapidement.
Regulus suit le mouvement quand Peter vient s’allonger dos au sol. Même si toute cette situation n’aura pas été aussi éprouvante pour lui physiquement qu’elle ne l’aura été pour Peter, il reste malgré tout épuisé, à bout de souffle. Ça le réconforte d’être alongé là, à même le sable, de sentir la caresse du vent contre son visage, et d’entendre le souffle régulier de Peter à côté du sien. Quand Peter reprend la parole, Regulus détourne le regard du ciel étoilé pour fixer un instant son colocataire. Ils sont chez lui, oui, mais Regulus ne le ressent pas du tout ainsi. Si bien que quand Peter lui demande s’il est content d’être ici, la réponse fuse presque immédiatement, sans qu’il ait nul besoin de véritablement y réfléchir, au fond.
« Non… », confesse-t-il dans un souffle, un peu mal à l’aise. « J’aurais préféré ne jamais revenir », confesse-t-il alors.
Parce que c’est vrai, il n’y a rien qui l’attende ici, et il a pris conscience de combien il avait mis sa vie entre parenthèses avant la lune rouge, avant ce nouveau monde qui lui avait offert une très étrange seconde chance, mais qu’il avait pleinement saisie, même si cela lui avait pris du temps. Dans cette dimension retrouvée, il n’a sa place nulle part, et ne peut espérer que cela change.
« C’est pas chez moi, ici. C’est plus chez moi. » Il se redresse légèrement, appuyé sur ses avant-bras. « Je veux rentrer chez nous. »
Dans cette réalité qui leur appartient à tous les deux.
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Lun 1 Aoû - 21:35
in the dark of the night
Enfin éloigné de cette horrible grotte ils pouvaient enfin respirer. Il y a quelque chose qui n'allait pas dans cette histoire. Sont-ils vraiment pris au piège ? Une deuxième fois ? Le mystère de la lune rouge après trois années reste entier. Mais aujourd'hui, il n'avait aucune idée de l'élément déclencheur. Il était incapable de se souvenir de ses derniers instants sur l'île. Sans doute à l'appartement, où même peut-être en salle de classe, au commissariat ? Il n'en avait pas la moindre idée et honnêtement... Il n'avait pas la tête a chercher des explications. Il avait juste besoin d'une pause. Histoire de recharger un minimum les batteries avant un nouveau transplanage.
Il fermi les yeux, juste le temps de les reposer. Le bruit des vagues étaient agréable après le cauchemar qu'ils venaient tout deux de vivre. Ils étaient donc dans le monde de Regulus. Sans savoir sur quelle ligne temporelle. Etaient-ils en pleine guerre ?
En ayant de nombreux amis de ce monde ci, Peter avait acquis quelques connaissance sur l'histoire du monde des sorciers. Rejoindre Poudlard pourrait les éclairer d'une manière où d'une autre. C'est à cet instant qu'il tilta, peut-être que Regulus désire rester. Car après tout il devait y avoir sa famille, ses amis. Il pourrait reprendre sa vie avant quelle ne se termine tragiquement. Tout ça lui était venu d'un seul coup. Une crainte enfouie sous un léger sourire. Celle de devoir être séparé, ici et maintenant.
C'est surpris et soulagé que Peter finit par ouvrir les yeux à la réponse de Regulus. Il voulut lui demander quelque chose mais il laisse son ami poursuivre. Chez nous. Il ne devait pas avoir conscience de l'impact de ses mots dans le cœur de Peter. Il se sentait honoré et dans un même temps... c'était si triste. « Il doit avoir quelque chose qui nous échappe » songea Peter à voix haute. Après tout la barque est apparu à eux après avoir récupéré le médaillon. Le cauchemar aurait pu s'arrêter là. Alors soi ils sont réellement coincé soit, ils doivent voir, ou faire quelque chose de particulier. Trouver la quête qui leur permettra de rentrer chez eux.
Dans un même temps, Peter ne pouvait pas seulement songer au sujet de rentrer chez eux. Pas en état ici. Dans ce monde-ci. Si les choses auraient été inversé … Peter aurait filé directement dans son appartement délabré du Queens pour y retrouver sa tante. « Mais il n'y a pas quelqu'un que tu aimerais voir avant ? » se décida a demander Peter en tournant son regard vers son ami. Un ami. Ces parents suggéra-t-il sans même d'avoir le dire à voix haute. Parce que c'est se qu'il aurait fait. Il finit par se redresser, le visage reposait sur ses genoux il contemplait l'horizon. « Tu ne m'as jamais vraiment parlé de ta vie ici. »
Regulus est tenté de formuler un « Sans blague » tout sauf à propos quand Peter observe que quelque chose doit leur échapper. Regulus en est convaincu également. En fait, il a la certitude que c’est sa vie entière qui lui échappe à l’heure actuelle : il n’a de prise sur absolument rien, et cela est non seulement déconcertant, mais aussi particulièrement désagréable. Il ignorer ce qui leur échappe, mais c’est évident que c’est un tout : cette situation paraît n’avoir aucun fondement ni aucune logique, elle les plonge dans des abîmes d’incertitude… C’est même sa vie qui lui échappe tandis qu’on lui suggère qu’il serait potentiellement en mesure de la reconquérir, et qu’il n’en a définitivement pas la moindre envie.
Regulus fait simplement non de la tête quand Peter suggère qu’il y a sans doute quelqu’un qu’il souhaiterait voir… De la famille, des amis ? Non. Personne. Quand bien même ils seraient retournés à la temporalité qui avait été la sienne juste avant de mourir, ce n’est pas pour autant qu’il garde le moindre objectif clair ou valable. Il avait su, dans le fond, que cette ultime mission était une mission suicide, il avait su qu’il n’en reviendrait pas, et le fait qu’il n’ait rien ni personne pour l’attendre avait très probablement facilité les choses pour lui, à bien y regarder. Même si, dans les derniers moments, il avait aspiré à la vie plus que jamais, en un ultime élan naturel, humain, qui n’avait bien évidemment mené nulle part.
« Je t’en ai pas parlé parce qu’il y a rien à dire », réplique Regulus en fixant à son tour l’horizon, ravi de ne pas avoir à dire ce genre de choses à Peter en le regardant dans le blanc des yeux.
C’est sa parade, toujours : il n’a rien à dire, alors il ne dit rien. Mais bien évidemment, c’est trop facile, comme explication – la réalité ne peut être que beaucoup plus complexe, ça ne fait pas le moindre doute. Pour lui, il n’y a rien à dire, mais c’est surtout que rien n’est agréable à dire… Il a envie de s’en tenir là un moment, mais finalement, il décide de parler. En expliquant à Peter ce qui s’était passé dans la grotte, il en avait de toute façon déjà beaucoup trop dit.
« Quand j’ai rejoint les mangemorts, j’avais qu’une idée, c’était de les rendre fiers – mes parents –, d’être le fils modèle que Sirius n’aurait jamais l’occasion d’être. Je devais être brillant, je devais me distinguer. Pour ma famille, y a que ça qui compte. La pureté du sang, l’honneur de notre lignée… Tu sais, ils étaient tellement fiers de moi quand ils ont su que j’œuvrais pour lui… » Il se souvient de la lueur de fierté, infime, fugace, dans le regard de son père. C’était si rare de sa part. Et sa mère qui ne tarissait plus d’éloge à son sujet. Ça l’avait rendu heureux, sur le moment. « J’ai trahi les quelques personnes qui faisaient encore partie de ma vie… Et j’ai déjà perdu tous ceux qui comptaient. »
Bien sûr, il y a Sirius, mais la situation est compliquée. Ils ont mis tant de temps à trouver un terrain d’entente et à se réconcilier… tout ça appartient à leur nouveau monde. Pas à celui-ci.
« Y a rien pour moi ici. »
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Mar 2 Aoû - 22:36
in the dark of the night
Peter n'était pas surpris de la réponse de Regulus. Ca eut même le don de le faire doucement sourire et pour cause : devrait-il penser a mettre devin dans sa liste de pouvoir ? Alors qu'en réalité, ce n'est pas tant que ça un exploit lorsqu'on fréquente le sorcier. Dès qu'on essaie de creuser, de jouer les petits curieux Regulus se referme comme une huître. Comme quelqu'un qui avait quelque chose à caché. Et les paroles de Sirius à Halloween avait su apporté son lot de pièces supplémentaires au puzzle. Peter pouvait être lourd a vouloir mettre son nez partout, a vouloir tout savoir. Mais il ne manquait pas de jugeote, il connaissait les limites et il avait fini par comprendre par lui-même certaines choses. Ils pouvaient très bien poursuivre où aller sur un autre sujet.
Finalement Regulus décide de poursuivre et Peter l'écoute avec attention. Il comprenait ce besoin de rendre fier ses parents. Devoir supporter le poids de lourdes exigences, le poids de deux. D'un naturel empathique, Peter ne pouvait qu'imaginer et encore, il était loin du compte.
« Et tu partageais ce mode de pensée ? » mine de rien, le monde sorcier avait de nombreux et parfois terrible points commun. Des similitudes dans l'histoire et la mentalité général.
Il n'avait jamais parlé plus en profondeur des événements d'Halloween. En même temps, la soirée n'avait pas été de tout repos. Mais il n'avait jamais cherché plus d'explications aux attaques de Sirius. Premièrement parce qu'il pensait toujours ces mots qui étaient que cette personne là n'est plus le Regulus qu'il connaît aujourd'hui. C'était du passé. Mais en même temps... dire qu'il n'était pas curieux serait un bien vilain mensonge.
« Alors dépêchons-nous de rentrer» dit-il en lui donnant un coup d'épaule mollasson avant de se lever d'une manière toute aussi mollassonne. Il n'était pas au meilleur de sa forme certes mais au moins, il avait retrouvé sa langue bien pendante. « Parce que je sais pas toi mais je meurs d'envie d'une pizza et je ne pense pas qu'on en trouvera ici. » Oui il y avait quelque chose qui leur échappé mais quoi ? Est-ce qu'ils allaient trouver réponse à Poudlard ? Et si ils devaient s'éterniser, que devraient-ils faire ? Peter ne voulait pas pensé à ça mais... ce n'est pas comme-ci ils n'avaient pas déjà vécu cette situation : se retrouver du jour au lendemain sans repère. L'idée de devoir recommencer une nouvelle vie semble folle, mais elle reste là dans un coin de sa tête. Il lui tendit la main, prêt a débuter une nouvelle aventure.
Regulus ne sait répondre en mots à la question de Peter, quand ce dernier lui demande s’il partageait bel et bien le même mode de pensée que ses parents. Ce n’est pas une chose simple à dire, et s’il a pu en être fier à une époque, ce n’est à l’évidence plus le cas, mais c’est bel et bien la vérité : il a été convaincu de ces idéaux familiaux, et il les portait même haut et fort. Le sorcier hoche doucement la tête. Oui, il avait été convaincu de tout cela. Regulus n’est jamais que le produit de son éducation. Certes, cette éducation ne fait pas tout, preuve en est de la crise de rébellion de Sirius, qui a eu lieu bien plus tôt que la sienne, rien ne peut justifier ou excuser ce qu’était alors sa mentalité et ce qu’il a fait au nom de cette dernière, mais il ne peut plus y revenir. C’est à présent trop tard quoi qu’il en soit.
« Je pense plus du tout comme ça aujourd’hui », se défend-il tout de même quand bien même ce n’est certainement pas nécessaire. « … à l’évidence », se reprend-il avant de décider de se taire.
Bien sûr qu’il ne pense plus de la même manière, sans quoi il ne se serait jamais rapproché de Peter, il ne se serait jamais mis en couple avec Jo, il ne se serait jamais réconcilié avec son frère. Regulus a fait du chemin, mais c’est parfois tentant de jeter un œil en arrière et certaines habitudes ont la vie dure. Son snobisme et sa difficulté à aller vers les autres ne lui viennent définitivement pas de nulle part.
Le regard toujours fixé sur l’horizon, Regulus se refuse de tourner les yeux vers Peter. En vérité, il a surtout peur de le décevoir avec une telle réponse. Ce n’est pas comme si Peter pouvait ignorer que Regulus avait sa part d’ombre, d’autant que Sirius le lui avait déjà fait comprendre par le passé, mais ce n’est pas la même chose que de le savoir et d’en prendre un peu plus brusquement conscience. Peter, cependant, ne semble pas vouloir lui en tenir rigueur, et suggère plutôt qu’ils ont tout intérêt à rentrer, et le plus vite sera le mieux : il ne peut qu’être d’accord à ce sujet.
« On est en Grande-Bretagne, Peter, pour le salut de ton estomac, il vaut mieux qu’on ne reste pas ici plus de quelques heures », s’autorise à plaisanter Regulus quand Peter suggère qu’ils ne trouveront certainement pas de pizza ici. Oui, ils doivent trouver le moyen de rentrer : en espérant qu’ils accèdent à ce moyen par l’intermédiaire de Dumbledore, si au moins ce dernier se trouve à Poudlard.
Regulus se redresse en même temps que Peter et l’observe avec attention pour s’assurer de son état. A l’évidence, ce dernier n’est toujours pas au meilleur de sa forme, mais Regulus est quand même soulagé de constater qu’il semble capable de tenir debout, et prêt pour tout ce qui les attend.
« Tu es sûr que ça va aller ? » l’interroge-t-il tout de même pour se réconforter. Ce n’est que quand il obtient cette confirmation de la part de Peter qu’il s’applique à les faire transplaner une nouvelle fois, non sans avoir précédé cet acte d’un : « Accroche-toi. »
Alors, ils atterrissent dans ce paysage qui à Regulus est familier : on peut observer les contours de Poudlard au loin, malheureusement, faute de pouvoir transplaner directement dans le château, ils devront faire le reste à pied.
« Tu le vois ? Dis-moi que tu le vois ? » fait-il en désignant le château du doigt.
Code by Laxy
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Mer 3 Aoû - 23:19
in the dark of the night
Il est parfois nécessaire de mettre les mots sur les choses même ci on les sait d'avance. « C'est cool » commenta-t-il finalement pour ne pas laisser un blanc s'éterniser. C'est... cool ? Il n'avait pas trouvé mieux à dire ? C'est mal connaître Peter, il se permit donc d'ajouter en guise de complément : « ça fait toujours un cul en moins a botter sur cette île. » Il adressa un petit sourire complice à Regulus avant de se relever.
Il croyait sincèrement en la rédemption. C'était dans les valeurs qu'on lui a inculqué. Des valeurs très éloignés de celles qu'a pu connaître Regulus. Tout le monde mérite une seconde chance et Regulus témoigne bien que ce mode de pensé n'est pas seulement naïf ou utopiste. De cette nouvelle vie il en a tiré des leçons qui vont l'aider a poursuivre son existence. Et Peter ne peut que se trouver être heureux d'avoir pu faire connaissance de ce Regulus ci. Ils n'auraient certainement pas eu cette relation au temps de Poudlard.
Et en parlant de Poudlard... Après un nouveau transplanage éprouvant ils y étaient : Ce château dont ont lui a tant rabâché les oreilles. Il était bien réel -ça il le savait- mais il l'avait enfin sous ses yeux, c'est ça qui était irréel. « Euh.. oui je le vois, je suis pas aveugle tu sais. Il a l'air sacrément grand » répondit Peter, perplexe face aux interrogations de son ami. Il était si content. Si il le pourrait il serait entrain de courir. Mais pour le moment, il allait se contenter de marché. « Et comment on va faire pour entrer ? Ils exceptent les visiteurs ? On va devoir se faire passé pour des élèves ? J'ai toujours voulu faire une mission d'infiltration. Mais il me faudrait un autre nom, un nom que fait plus sorcier. » il fît mine de réfléchir « Merlin ? Non ça doit être trop commun... Alors ça sera Gandalf. Je suis ton cousin éloigné et je suis un sorcier de feu et, attend une seconde. » C'est que ça fatigue de débiter autant, il ne s'en était jamais rendu compte. Il prit un petit temps pour respirer avant de reprendre la marche, utilisant Regulus comme appuie pour avancer plus facilement.
Peter avait bien réagi à ce qui était pour Regulus un aveu d’échec autant que de faiblesse. Qu’importe qui il est à présent, il ne pourra jamais complètement nier ou occulter celui qu’il a été… et si l’on peut arguer que tout homme a droit à l’erreur, il est des erreurs plus facilement pardonnables que d’autres. Un simple sourire en coin avait accueilli la réflexion de Peter quand ce dernier avait simplement observé que ça faisait toujours un cul en moins à botter sur l’île. Ce qui n’est sans doute pas plus mal, il y en a suffisamment à botter comme ça pour commencer. Enfin… encore faut-il qu’ils y retournent, sur leur île. Même si Poudlard semble être à Regulus l’étape la plus logique, il n’a aucune garantie quant au fait que l’on pourra quoi que ce soit pour eux là-bas.
C’est un soulagement pour Regulus de constater que Peter est bel et bien capable de voir le château. Peter ne comprend pas le sens de sa question – et c’est bien normal, au fond, car s’il voit la même chose que lui, il est impossible de passer à côté d’un édifice à ce point imposant. Mais normalement, un moldu moyen ne devrait voir là qu’une vieille ruine sans intérêt et ressentir l’envie irrépressible d’aller voir ailleurs s’il s’y trouve. Va savoir pourquoi Peter peut voir Poudlard. Parce qu’il n’est pas un moldu moyen, peut-être ? Ou parce que, puisqu’ils se trouvent dans ce qui paraît être littéralement un souvenir de Regulus, certaines lois logiques du monde des sorciers ne s’appliquent pas en la circonstance ? On s’en fiche, ils y sont, c’est ce qui compte.
« Gandalf mon cousin le sorcier de feu ? » répète Regulus quand Peter essaie déjà de peaufiner sa couverture. Regulus ne peut s’empêcher de se moquer gentiment. « Oublie ça, on va se présenter comme on est, ce sera largement suffisant », fait Regulus en ouvrant la marche. « Faut qu’on trouve Dumbledore – en espérant qu’il soit là. Lui, il saura quoi faire. »
Ou pas. Mais il n’a pas mieux à proposer, là, tout de suite, donc il faut espérer que oui. Ils ne rencontrent pas de souci particulier quand ils arrivent à Poudlard, mais Regulus réalise en revanche quelque chose le frappe directement quand ils pénètrent la grande bâtisse. Un silence presque oppressant. Il réalise très vite le pourquoi du comment : c’est la fin de l’année scolaire – les élèves sont tous rentrés chez eux. C’est sans trop d’espoir qu’il traîne Peter jusqu’à la haute tour où se situe le bureau du directeur, lui laissant à peine le temps de contempler ce qu’il y a autour. Par chance, Dumbledore est là, un Dumbledore que Peter peut découvrir bien plus âgé qu’il ne l’a connu, avec sa longue barbe blanche et tout le toutime (c’est pour le folklore). Regulus lui expose rapidement la situation. Malheureusement, Dumbledore semble très incertain quant à la démarche à suivre. Il leur demande tout de même de l’attendre au château le temps de faire… quoi ? Va savoir… Quand leur entretien s’achève, Regulus s’efforce de dissimuler son désarroi derrière un sourire de façade.
« On dirait bien qu’on a Poudlard pour nous tout seuls », fait-il alors. « Qu’est-ce que tu veux voir en premier ? »
Code by Laxy
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Jeu 11 Aoû - 22:30
in the dark of the night
Peter ne cacha pas sa déception en apprenant qu'il n'y avait pas d'histoire d'infiltration furtive. Lui qui se faisait une joie d'être dans la peau du cousin Gandalf, le puissant sorcier de feu. Mais son air boudeur ne dura qu'une poignet de secondes tant il se retrouvait émerveillé par tout ce qu'il avait sous les yeux. Il y avait les tableaux qui bougent, et même des fantômes ! Pour une raison qu'il n'expliquait pas Peter pouvait voir les fantômes de Poudlard. Et il sentit par dessus le marché la désagréable sensation d'un fantôme qui te passe à travers. Ils montèrent jusqu'au bureau du directeur : Dumbledore. Comme celui qu'il connait mais une version plus âgé. Il en conclut donc qu'ils se sont retrouvé dans le futur, visiblement ? Mais rien n'était sur. En tout cas, en quittant le bureau Peter était confiant et rassuré. C'est bien connu, les vieux monsieur à barbe blanche ont réponse à tout, comme le père noël. Peter ne doute pas d'Albus Dumbledore, il va trouver un moyen de les ramener chez eux. Mais en attendant... Pourquoi ne pas visiter ?
Ou pourraient-ils aller en premier ? Il posa une main sous son menton d'un air songeur. Cherchant a se remémorer les pièces qui lui sont à sa connaissance. Il finit par suggéré d'aller à la grande salle. Sirius lui avait vanté le mérite de ses tables gigantesque rempli de nourriture.
Bon certes il n'y avait pas d'élèves... mais si ils pouvaient récupérer à muffin après toute ses émotions ça serait pas de refus. Peter était comme un gamin dans un parc d'attraction ainsi agrippé au bras de Regulus. Il poussait des wouah, des wouahou dans tout les sens s'en serait presque agaçant. Et voilà qu'ils pénètrent la grande salle, encore décoré au couleur de la maison gagnante de la coupe des quatre maisons. « Wouahou mais c'est gigantesque ! » il faisait même écho. « Ah c'est dommage... j'aurais adoré prendre des photos. » il passe du coq à l'âne en poitant du doigt le blason sur les bannières de couleur rouge. « C'est le symbole de ta maison ? » Il finit par se détacher pour avancer dans l'allée. C'était si grand, si impressionnant qu'il se sentait tout petit. « Je me demande quel genre d'élève était Regulus Black.. » songea-t-il amusé à voix haute en arrivant à la hauteur de se qui ressemblait à une pupitre. Un magnifique pupitre doré en forme de hibou qu'il toucha du bout de ses doigts. Il ne pouvait s'en empêcher, il voulait mettre ses doigts partout. « Imagine j'aurais été un sorcier, tu penses qu'on aurait été dans la même maison ? »
L’émerveillement affiché de Peter ne manque pas de faire doucement sourire Regulus, enfin, un sourire à la Regulus tout de même, donc discret, mais quand même. Il ne se souvient plus vraiment de ce qu’a été sa propre réaction quand il a découvert Poudlard. Il devine que lui-même avait dû être particulièrement ému et enthousiaste, même s’il avait très probablement affiché des faux airs blasés pour faire mine que l’endroit ne lui faisait ni chaud ni froid. On peut considérer, à rebours, que c’est franchement gnangnan que d’entendre tout le monde affirmer que Poudlard est une deuxième maison, mais Regulus l’avait finalement ressenti comme tel aussi, même s’il n’avait pas forcément voulu l’admettre pour commencer. Car en évoluant entre ces murs, il a effectivement le sentiment d’être chez lui, à sa place.
Cela dit, ce sentiment n’est rien en comparaison de ce que lui inspire chaque réaction affichée par son colocataire à mesure qu’il découvre les lieux. Il ne peut s’empêcher de se sentir attendrie par ce qui ressemblerait presque à de la candeur. A le voir ainsi, lui prendre le bras et s’extasier sur absolument tout à grand renfort de « wouahou » (appropriés), Regulus songe qu’on a peine à croire que son meilleur ami avait frôlé la mort un peu plus tôt. Le voir ainsi le soulage franchement. I8ls ne sont clairement pas tirés d’affaires pour autant, loin de là, et rien ne leur garantit que Dumbledore trouvera une solution (c’est bien gentil de tout lui mettre sur le dos et de ne pas en foutre une, hein), mais plutôt que d’angoisser quant à la suite des événements… autant… profiter ? Chaque fois que Regulus lui avait parlé de Poudlard, même si comme à son habitude il ne disait pas grand-chose, il avait vu le regard de Peter s’illuminer. Cette fois ils y sont, et c’est encore mieux, au fond.
Une fois dans la grande salle, Peter s’extasie de plus belle. Regulus ne dit rien, il laisse à son ami l’occasion de profiter, il n’a pas envie de gâcher son moment avec des anecdotes qu’il estime stupides sur l’école, et qui intéresseraient peut-être pourtant son ami au premier degré.
« Non », répond Regulus, soudainement mal à l’aise, quand Peter désigne le blason des rouge et or comme celui de sa maison. « Ça c’est le blason de Gryffondor, la maison de Sirius. Celui-ci… » Regulus désigne le blason des vert et argent. « C’est celui de ma maison… » Regulus perd définitivement son sourire quand Peter lui demande s’ils auraient été dans la même maison si Peter avait été un sorcier à Poudlard. Pour Regulus, la question ne se pose même pas. Ils sont si différents. « Impossible. Toi t’aurais été à Gryffondor. Ou Poufsouffle à la limite. Certainement pas à Serpentard », ajoute-t-il dans un haussement d’épaules. « Si on avait été à Poudlard en même temps, tu m’aurais détesté. »
Et réciproquement, probablement. Ou en tout cas, Regulus aurait fait mine de détester Peter ne serait-ce que par principe, ce qui n’est pas franchement mieux.