1. L’histoire avait mal commencé. Dès mon plus jeune âge, j’avais été un véritable vagabond. J’aurais pu ne rien faire de bon de ma vie, mais ce ne fut pas le cas. J’ai pu entrer à l’académie ninja à l’âge de 6 ans et par la suite, devenir un gennin, élève de Sarutobi, le troisième Hokage de Konoha. J’ai alors fait équipe avec Tsunade et Orochimaru. Nous étions tous trois de caractères très différents, mais notre équipe fonctionnait plutôt bien. J’ai toujours eu un petit faible pour la belle Tsunade, surtout quand elle a commencé à avoir de jolies formes. Mes coéquipiers et moi sommes connus comme étant les « Sannin », les trois ninjas légendaires de Konoha.

2. J’étais encore bien jeune lorsque je découvris les techniques d’invocation. Sarutobi nous enseigna les techniques, à nous trois, ses élèves… et comme je m’étais découvert une affinité avec les crapauds et les grenouilles, j’ai pu, à force d’entrainement et d’abnégation, parvenir à invoquer Gamabunta, le chef des crapauds du Mont Myôboku, avec qui j’ai signé un contrat.
J’ai toujours aimé remplir des missions, peu importe leurs rangs. Bien sûr, j’étais plus impétueux étant jeune et je voulais brûler les étapes… mais mon sensei était assez ferme pour me pousser, comme les autres, à apprendre étape par étape… même si nous avions tous les trois une immense soif d’apprendre.
Plus tard, j’ai fait partie des forces spéciales, mais cette vie ne me convenait pas vraiment, alors j’ai changé de chemin.

3. Les crapauds et moi, nous avons toujours eu un lien étrange et important. Outre Sarutobi, je peux dire sans mentir que ce sont les crapauds qui ont participé à ma formation. C’est grâce à leurs enseignements que j’ai pu apprendre la maîtrise de moi-même, mais également des techniques assez inédites. Le mode ermite est un dépassement de moi qu’il ne m’aurait jamais été possible d’atteindre sans l’aide et les enseignements des crapauds.
De plus, ce sont eux qui m’ont fait part de la prophétie, celle qui parlait d’un enfant que je devais former et qui pourrait mener au salut ou à la destruction du monde. Trois de mes élèves pouvaient correspondre à cette prophétie : Nagato, Minato Namikaze et Naruto Uzumaki.

4. L’écriture m’a assez vite permis de ne manquer de rien. Si mon premier roman a été un véritable échec commercial, cela m’a appris à trouver les thèmes et les mots qui plaisent, ceux qui sont agréables à écrire, à lire et qui, quelle chance pour mon compte bancaire, se vendent plutôt bien : Icha Icha. Je ne manque donc de rien… même pas d’inspiration : ma série « Batifolage » se vend et je publie assez régulièrement de nouveaux tomes. Cependant, mon ancien élève, Minato, a beaucoup aimé mon premier roman, à un point tel que c’est de là qu’il a tiré le prénom de son fils à naître : Naruto.

5. J’ai beaucoup voyagé. Vraiment beaucoup. De village en village, de région en région, de pays en pays… La marche est le moyen de déplacement que je préfère : cela permet, je trouve, de laisser les pensées être libres, on peut réfléchir, écouter la nature, s’arrêter de temps en temps pour prendre un bain avec des filles… Je prends parfois des notes lors de mes déplacements, car il m’arrive de trouver l’inspiration n'importe quand et n’importe où.
Au cours de mes nombreux voyages, j’ai travaillé à récolter beaucoup de renseignements, mettant en pratique les enseignements reçus sur l’art de s’infiltrer. J’ai ainsi accumulé des informations sur de nombreux ninjas et de nombreuses organisations.

6. J’ai appris au fil du temps à maîtriser des techniques de ninjutsu : j’ai une affinité avec le Doton (Terre) et le Katon (Feu). Je suis capable de transformer mes cheveux en lames, pour attaquer ou pour me défendre, je peux aussi créer un « marécage des limbes » pour engloutir ce qui doit l’être et, évidemment, le Rasengan, technique inventée par mes soins, n’a aucun secret pour moi. Je peux aussi matérialiser autour de moi un estomac de crapaud géant qui peut être très utile ou créer une barrière de détection.
Je maîtrise aussi le senjutsu, ce qui, avec le mode ermite, me permet d’être plus fort, plus rapide, plus puissant… tout cela, sans puiser dans mon chakra. Mais je dois, pour être le plus efficace en senjutsu, invoquer Fukasaku et Shima, pour fusionner avec ces deux crapauds.
Le taijutsu n’est pas en reste, mais, honnêtement, ce n’est pas ce que je préfère. Je pense que c’est au niveau du genjutsu que je ne suis pas vraiment bon. Je me débrouille, mais ce n’est pas mon point fort.
Je peux poser des sceaux de différentes sortes, c’est également bien pratique pour contenir, par exemple, un démon renard à neuf queues…

7. Koharu Utatane et Homura Mitokado m’avaient choisi pour devenir le cinquième hokage… mais autant dire que vu mon goût pour le voyage, ma préférence pour la tranquillité et la liberté, mais également mon besoin de ne pas me fixer, il valait mieux que je décline cette proposition. J’ai conseillé alors que Tsunade devienne la 5e hokage. Ce qui fut accepté. Et pour Konoha, c’était sans aucun doute le meilleur choix possible !

8.  J’ai toujours aimé les femmes. Beaucoup. Peut-être trop. Ou sans doute trop… Au fond, une seule a toujours compté, mais je n’ai jamais su comment lui faire comprendre… ni comment m’y prendre pour lui montrer où pour lui dire. Résultat ? Des coups de poings et de pieds de la part de la belle… mais la colère, ça lui va tellement bien ! Faut dire, d'ailleurs, que Tsunade a un fameux revers !

9. La lune rouge a été un événement étrange dans ma vie. Ou dans ma mort. Parce que, oui, j'étais mort... Après m'être battu vaillamment contre Pain, les kunais ont eu raison de moi, en plus du reste, et j'ai coulé... Comment la lune m'a ramené, je n'en sais rien. Elle était aussi ronde que les melons de Tsunade... et aussi rouge que le sang. Une belle lune comme on n'en voit jamais... Et puis, voilà, je suis arrivé sur une île étrange, dont je n'ai pas encore réussi à faire tout le tour alors que j'y suis depuis quatre ans. J'essaie de récolter des informations sur le lieu, c'est toujours bon de se renseigner, et je ne désespère pas : si je suis là, Tsunade s'y trouve peut-être aussi...

10. Sur cette île, difficile de vivre en ermite itinérant, mais je marche toujours beaucoup. J'ai le physique d'un homme normal, c'est sans doute ça qui m'a le plus interpelé au début, mais je sens bien que mon chakra est là. Il me reste à le réapprivoiser... En attendant, je trouve cette île intéressante et peuplée de pas mal de jolis spécimens. Toutes ces filles sont toujours de bonnes sources d'inspiration pour mes romans.