Boucle d'or ▿Crowley & Alluka

▿ Date d'inscription : 08/02/2019

Boucle d'or

Tu es au milieu de cette forêt, perdu. Tu tombes sur cette petite maison de bois qui semble déserte. Pourtant, quand tu pénètres à l'intérieur, de la soupe chaude est sur la table. Cet endroit est forcément habité. Tu dois fuir, mais c'est impossible. Trois ours arrivent dans ta direction. Serait-ce leur maison ? Tu n'en sais rien et tu n'es pas sûr d'avoir envie de le savoir. Il te faut te cacher ou prendre la fuite, si tu ne veux pas devoir te battre ou te faire dévorer.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@"Alluka Zoldyick"Je marchais à travers cette forêt interminable, maudissant chaque branche qui se mettait en travers de mon chemin. Pourquoi diable étais-je ici ? Ah oui, une de ces fichues missions. Je trébuchais sur une racine et, levant les yeux, je découvrais une petite maison de bois. Elle avait l'air abandonnée, mais quelque chose me disait que ce n'était pas le cas.
Avec une certaine appréhension, je poussais la porte et entrais. À ma grande surprise, une soupe fumante m'attendait sur la table. "Eh bien, quel accueil," murmurais-je avec sarcasme. Mais quelque chose clochait. Si la soupe était encore chaude, cela signifiait que quelqu'un était là il n'y a pas si longtemps.
Soudain, un bruit sourd retentissait à l'extérieur. Je me précipitais vers la fenêtre et apercevais trois ours massifs se dirigeant vers la maison.

« Oh, génial, » grognais-je « Juste ce dont j'avais besoin. »

Je pesais rapidement mes options. Me cacher ? Pas une mauvaise idée, mais où ? Fuir ? Ces ours avaient l'air rapides. Me battre ? Avec quoi ? Mon charme démoniaque ?
Je décidais de tenter ma chance en me cachant derrière le canapé. Peut-être que ces ours n'étaient que de simples animaux et qu'ils ne remarqueraient même pas ma présence. Ou peut-être qu'ils étaient des créatures magiques et qu'ils me transformeraient en casse-croûte. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas vraiment le choix.

Des ours pénétrèrent dans la maison, reniflant l'air. Je retenais mon souffle, espérant qu'ils ne me découvriraient pas. Après ce qui semblait être une éternité, ils quittaient la maison, laissant derrière eux un silence pesant.

Je sortais de ma cachette, soulagé. « Bon, ça, c'est fait, » dis-je en m'étirant. « Maintenant, comment sortir de cette fichue forêt ? »

J’avais l’habitude de parler à voix haute, de toute façon. Et si ces fichus ours revenaient… peut-être que j’allais devoir faire quelque chose, sérieusement.

Et puis, un bruit attira mon attention. Malgré le départ des ours, je n’étais pas seul.

« Il y a quelqu’un ? »
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▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Je me trouvais dans une forêt toute seule, qu’est-ce que je faisais là ? je l’ignorais et je ne savais même pas comment c’était arrivé. Où était mon frère ? Kirua devait forcément s’inquiéter de ne pas me voir. À force d’être dans mes pensées, je finis par trébucher sur une racine et me retrouver face contre terre.

- Fichue racine ! Dis-je, instinctivement.

Je n’étais pas blessée et je me relevai sans problème, heureusement. Je ne suis pas du tout à mon aise dans ce lieu, j’accélérai le pas pour essayer d’en sortir au plus vite. Au bout d’un moment, je me retrouve face à une maison en bois et je m’arrêtai net. C’est alors que j’entendis du bruit derrière et paniquai, je courais me réfugier dans le logement dans lequel il y avait une soupe chaude. Je n’y prêtai même pas attention et aller dans une autre pièce.

J’y restai sans bouger pendant de longues minutes qui me semblait interminables jusqu’à ce que j’entende une voix. Je ne savais pas trop comment réagir, je ne savais pas qui s’était et ce qui pourrait m’arriver ? Je pesai le pour et le contre avant d’envisager de sortir de la pièce durant quelques secondes avant d’entrouvrir la porte.

- O-Oui… Q-Qui êtes-vous ? Demandais-je très mal à l’aise.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@"Alluka Zoldyick"
Oh ! une rencontre inattendue dans cette forêt maudite, aussi surprenante que désagréable. Alors que la voix tremblante d'une inconnue perçait le silence de la maisonnette, je me figeais, ma nature démoniaque mise à rude épreuve par la situation. Une part de moi, celle qui se délectait des ironies de l'existence humaine, se moquait de l'ironie de notre double intrusion. Une autre, celle habituée à l'isolation de la forêt et à la solitude de mes pensées, se méfiait.

Je me raclais la gorge, ajustais la nonchalance de ma posture, et répondais d'une voix où l'amusement teintait légèrement l'irritation : « Je suis Crowley, un simple... voyageur qui s'est égaré dans cette forêt. Et vous, qui êtes-vous pour vous cacher ainsi ?»

Je m'avançais lentement vers la porte entrouverte, les mains en évidence pour montrer que je ne portais aucune arme - du moins aucune visible.
« Je n'ai pas pour habitude de m'incruster, mais ces ours à l'extérieur ne m'ont pas vraiment laissé le choix,» dis-je avec un sourire ironique. « Et cette soupe... disons qu'elle m'a accueilli bien mieux que ses propriétaires. »

J’observais la pièce autour de moi, cherchant des indices sur la personne qui se tenait derrière la porte.

« Je suppose que vous êtes aussi perdue que moi, » continuais-je. « C'est le sort de cette forêt, semble-t-il, de jouer des tours à ses visiteurs. »

La forêt autour de nous semblait retenir son souffle, comme si elle observait la scène avec un intérêt malsain. Je repensais à la mission qui m'avait mené ici, à la trivialité de ces ordres d'en haut ou d'en bas, et à la manière dont ils interféraient toujours avec les affaires des mortels.

Je me rappelais alors de mon partenaire, Aziraphale, et de nos escapades qui, malgré nos différences, se terminaient souvent par des résultats surprenamment efficaces. Peut-être cette jeune femme pourrait-elle être une alliée temporaire dans ce labyrinthe de verdure.
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▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Cet homme avait l’air inoffensif, du moins c’est ce qu’il montra. Ce dernier s’était égaré dans la forêt tout comme moi, est-ce une coïncidence ? Je ne sais pas, mais il voulait savoir qui j’étais. Qu’est-ce que je devais répondre ? C’était plutôt délicat, je ne me suis jamais retrouvée dans ce genre de situation et j’avais tout de même un peu peur.

- J-Je m’appelle Alluka, je me suis cachée ici à cause des ours… Je suis venue me refugiée pour leur échapper.

Crowley avait vu également ses grosses bestioles et c’était pour les mêmes raisons que moi qu’il était dans cette maison. Celui-ci n’avait pas tort non plus en ce qui concernait la nourriture, ça avait l’air tellement appétissant.

- Vous ne trouvez pas cela bizarre ? Cette maison est vide et pourtant, c’est comme si on venait de cuisiner.

Mon interlocuteur avait aussi vu juste sur le fait que je sois perdue comme lui, je n’avais pas pensé que cette forêt pouvait en être la cause. Comment on allait retrouver notre chemin ? Je ne savais pas prévenir mon grand frère, qu’est-ce que je vais devenir ?

- C’est ça, comment va-t-on sortir de cet endroit ? Je n'ose plus trop sortir dehors, ils peuvent peut-être revenir…

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Alluka ZoldyckJe penchais la tête de côté, observant la jeune Alluka avec un sourire en coin qui se voulait rassurant, mais qui, je l'espérais, ne cachait pas trop mon amusement face à cette situation absurde.

« Charmant. En ce qui concerne cette maison, vous avez raison, c'est plutôt étrange. Mais, » j’eus un haussement d’épaules, « je ne suis pas le genre à refuser un cadeau, même s'il est mystérieusement placé sur mon chemin. »

Je fis quelques pas autour de la pièce, mes doigts effleurant distraitement les objets épars. Les bols de soupe sur la table, les chaises de tailles différentes, tout semblait sortir d'un conte pour enfants, mais avec une touche plus... réelle.
« Ces ours... S'ils sont aussi doués pour la cuisine que pour effrayer les promeneurs, ils pourraient envisager une reconversion. » J'esquissais un geste vague en direction de la fenêtre, où la forêt s'étendait, dense et menaçante. « Sortir d'ici ? Ce ne sera pas une mince affaire… Je ne sais pas vous, mais personnellement, je suis plutôt doué pour trouver mon chemin dans des endroits... peu accueillants.»

Je m'approchais d'elle, abaissant légèrement ma voix pour que seul un murmure confidentiel nous lie.
« Dites-moi, Alluka, croyez-vous aux contes de fées ? Aux histoires où les sorciers, les anges et les démons jouent des tours aux mortels ?»
Je fis une pause, scrutant son visage à la recherche d'une réaction. Puis, je poursuivis, ma voix prenant une teinte plus sérieuse. « Parce que dans ces histoires, il y a toujours un chemin, une sortie, un moyen de se tirer d'affaire. Et si vous me faites confiance, peut-être que nous pourrions écrire notre propre fin à ce conte bizarre. »

Cependant, cette forêt était un peu trop joueuse à mon goût. Il n’était pas impossible qu’il faille se méfier d’autres créatures que ces fameux ours.

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▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

C’est qu'on ne pouvait pas résister à ce qui s’offre à nous, mais je m’en méfiais même si c’était tentant. Je regardai Rampa faire le tour de la pièce tandis que je restai silencieuse, tout ce dont j’avais envie, c’était de sortir de cet endroit. Mon interlocuteur essaye de détendre l’atmosphère ce qui me fait sourire.

Il avait raison aussi sur un point, ça n’allait pas être facile de sortir de ce lieu et retrouver son chemin ne sera pas une mince affaire. Rampa paraissait confiant pourtant puisqu’il en était capable comparé à moi. Celui-ci me pose une question à laquelle je ne m’attendais pas du tout.

- Il y a bien des choses surnaturelles dans le monde d’où je viens. J’y crois même si je n'en ai pas encore vu sur cette île.

Je ne voyais pas pourquoi il m’avait demandé ça, mais je n’eus pas le temps de poser la question que la réponse était déjà dite. Il y avait toujours un moyen de s’en sortir dans ce genre d’histoire apparemment. Est-ce que je pouvais lui faire confiance ? Je l’ignorais, mais lui seul avait l’air de pouvoir nous sortir de là.

- Je pense que je n’ai pas tellement le choix de vous faire confiance étant donné que je serai incapable de retrouver mon chemin. Comment comptez-vous faire pour qu’on puisse sortir de ce monde ?

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Alluka ZoldyckJe me tenais là, un sourire narquois étirant mes lèvres alors qu'Alluka, avec une méfiance évidente, s'accrochait à chaque mot que je prononçais. Elle avait raison, bien sûr. Faire confiance à un démon, même dans une situation aussi précaire, était un pari risqué. Mais qu'avait-elle à perdre, sinon une chance de s'évader de cette trame narrative retorse dans laquelle nous étions emprisonnés ? Je savais que ma proposition était un appel à l'aventure, un défi lancé à l'ordinaire et au prévisible.

« Bien, ma chère, » dis-je en m'avançant vers la fenêtre, plongeant mon regard dans l'obscurité au-delà. « Le monde extérieur, avec ses mystères et ses périls, attend ceux qui osent le défier. Et nous, ma chère, nous allons le défier. » Je me retournais vers elle, un éclat malicieux dans les yeux. « Vous voyez, je possède une certaine... expertise dans le domaine de l'impossible et de l'insolite. Et j'ai une idée. »

Je m'approchai d'une vieille armoire en bois, son bois craquelé témoignant des siècles écoulés. D'un geste théâtral, j'en ouvris les portes, révélant une collection hétéroclite d'objets anciens et mystérieux, chacun porteur d'histoires oubliées. « Dans cet humble mobilier se trouvent des artefacts de puissance, des reliques qui, bien utilisées, pourraient nous offrir un chemin hors de cette fable. Mais il y a un hic, bien sûr. »

Je pris délicatement un petit objet enveloppé de tissu, le tenant comme si c'était le bien le plus précieux au monde. « Chaque choix a ses conséquences, Alluka. Ce que nous choisirons d'utiliser pourrait tout aussi bien nous sauver que nous condamner. »

Je posai l'objet sur la table, le déballant lentement pour révéler une boussole ancienne, son aiguille oscillant capricieusement.
« Cette boussole ne pointe pas vers le nord magnétique, mais plutôt vers ce que son utilisateur désire le plus ardemment. Ce pourrait être notre sortie de secours, ou notre perte. »

Je fis une pause, laissant mes mots flotter dans l'air. « Mais ne craignez rien. Je suis à vos côtés dans cette épreuve, pour le meilleur ou pour le pire. Après tout, quel serait l'intérêt de cette aventure sans un peu de risque ? »

Je m'éloignai de la table, offrant à Alluka l'espace pour prendre sa décision. « Alors, chère Alluka, êtes-vous prête à suivre le chemin que nous pourrions découvrir ensemble ? À explorer les méandres de ce conte avec moi comme guide ? La décision vous appartient. »

Je savais que les pièces étaient en mouvement, que notre sort était désormais lié. Et dans les profondeurs de mes yeux brillait l'anticipation de notre prochaine étape, quelle qu'elle soit.
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▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Je voulais bien croire ce que disait Rampa, cependant je n’avais jamais vécu cela dans mon monde d’origine. Je ne connaissais que ma chambre, tout ça à cause de Nanika. Je ne la possédais plus sur cette île et c’était une bonne chose. Ce dernier avait une idée et s’y connaissait dans le domaine apparemment.

- Vous savez Rampa, je n’ai jamais connu ça. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre dans mon univers.

Je ne voulais pas rentrer dans les détails, les gens pouvaient prendre peut si je parlais de Nanika. C’est ce que Kirua m’avait bien fait comprendre de ne pas le faire même si je ne la possédais plus. Rampa s’était dirigé vers une armoire dont il arracha la porte et y prenait un objet. C’était une boussole, elle n’était pas banale puisque c’est un artefact.

- Vous pensez que la boussole pourrait indiquer la sortir de cet endroit, mais qu’il y aura des danger ?

Ce dernier essaye de me rassurer qu’il restera à mes côtés pour affronter ce qui nous attend. Je réfléchis à ce qui venait de me dire, je n’avais pas tellement le choix d’accepter de partir avec lui pour retourner sur l’île.

- Je pense que je suis prête à vivre cela. Je préfère vous prévenir que je sais pas me battre au cas où nous rencontrons des ennemis.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Alluka ZoldyckCette maison, quel décor improbable pour un démon tel que moi, et pourtant, il fallait bien composer avec ce que le destin capricieux avait décidé de nous offrir. Les lieux semblaient paisibles, presque trop, et c'est cette tranquillité apparente qui mettait mes sens en alerte. Alluka, à mes côtés, semblait sur le point de découvrir un monde nouveau, à la fois excitant et terrifiant. La boussole ancienne que je tenais dans ma main oscillait légèrement, son aiguille hésitant entre plusieurs directions, comme si elle sentait l'indécision de notre avenir.

Je me remémorais sa confession, ce murmure presque timide sur son passé de réclusion. « Vous savez Rampa, je n’ai jamais connu ça. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre dans mon univers. » Son regard, à ce moment-là, avait parlé bien plus fort que ses mots. Il était empreint d'une mélancolie douce-amère, comme celle d'un oiseau qui n'a jamais appris à voler. Pourtant, là, face à l'inconnu, elle trouvait le courage d'affronter ses peurs. C'était admirable, vraiment, et cela ajoutait une saveur particulière à notre aventure.

Je répondis à ses préoccupations d'une voix calme, presque hypnotique, espérant apaiser ses craintes :
« Alluka, chaque danger est aussi une opportunité. La boussole pointe vers ce que nous désirons le plus, mais elle nous mènera à travers des chemins que nous devons être prêts à affronter. Vous n'avez pas besoin de savoir vous battre, c'est pour cela que je suis là. »

Je marquai une pause, laissant le silence remplir la pièce, un silence qui n'était troublé que par le grincement occasionnel des vieilles planches sous nos pieds.
D'un geste assuré, je rangeai la boussole dans la poche intérieure de mon manteau noir, avant de m'avancer vers une grande cheminée où brûlait un feu presque éteint.
« Nous devons partir bientôt, » dis-je en remuant les braises du bout de ma botte. « La nuit apporte son lot de mystères et de dangers, mais elle cache aussi les horreurs qui se tapissent dans l'ombre. »

Les lieux se refermaient sur nous, chaque meuble, chaque recoin de cette maison semblait chargé d'une histoire que je pouvais presque entendre chuchoter. Nous n'étions pas les bienvenus ici, cela se sentait.
« Les trois ours, » murmurai-je pour moi-même, laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres. « Ce conte a ses propres règles, mais nous ne sommes pas des personnages ordinaires, n'est-ce pas ? »

Je jetai un coup d'œil à Alluka, cherchant à capter son regard.
« Il est temps de sortir de ce cadre narratif et de forger notre propre chemin. » puis j’ajoutai, un éclat malicieux dans les yeux : « Prête à défier les règles, ma chère ? »

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▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Je n’avais pas vraiment cette notion de danger puisque j’en avais été un moi-même à cause de Nanika. Je ne l’avais plus en moi, elle ne sait jamais manifester en tout cas. Rampa voulait me rassurer visiblement, c’est lui qui se bâterait contre les ennemis s’il y en avait. Je n’arrivais pas à comprendre certaines choses.

- Comment pouvez-vous me faire confiance alors qu’on se connait à peine ? Je pourrais être un danger pour vous, Rampa.

Je n’étais pas très chaude à l’idée de quitter cette maison, mais je n’avais pas tellement le choix. Je n’étais plus sur l’île et il fallait que je la rejoigne, j’entendis Rampa parler en lui-même visiblement. Ce dernier se tourna vers moi pour me demander si j’étais prête à relever ce défi.

- Je ne sais pas, mais j’ai vraiment envie de rentrer pour retrouver mon frère sur l’île. Il doit sûrement s’inquiéter de pas me voir.

De quelle façon évoluait le temps entre cet endroit et l’île ? C'était une question à laquelle je suis incapable de répondre malheureusement.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

△ Boucle d’or △

feat   @Alluka Zoldyck  

Je laissai un rire bas et rauque s'échapper, résonnant dans l'atmosphère déjà lourde de cette maison hantée par les ombres du passé. Alluka, avec ses doutes et ses craintes, cherchait des réponses que je n'avais pas l'intention de lui offrir sur un plateau d'argent. La bonté, la bienveillance... Ce n'était pas exactement ce qui m'animait, ni ce pour quoi j'étais connu. Mon rôle ici n'était pas de la cajoler ou de lui tenir la main. Non, si elle voulait survivre, il allait falloir qu'elle le fasse par ses propres moyens.

« Alluka, » dis-je en laissant ma voix traîner comme une lame sur du verre, « je crois que tu te méprends sur la nature de notre... association. Je ne suis pas là pour te rassurer, ni pour être ton chevalier servant. Nous sommes ici par la force des choses, mais ne crois pas une seule seconde que cela signifie que je vais te protéger à chaque tournant. »

Je la regardai droit dans les yeux, le sourire qui se dessinait sur mes lèvres n'avait rien de rassurant, bien au contraire. Il y avait une part de moi qui prenait un certain plaisir à la pousser dans ses retranchements, à voir jusqu'où elle pourrait aller avant de céder à la panique ou à la colère.
« Tu parles de confiance, » continuai-je en jouant négligemment avec une mèche de mes cheveux noirs, « mais pourquoi devrais-je te faire confiance, toi ? Tu es une bombe à retardement, une force brute qui ne demande qu'à exploser. Et si je peux m'en servir, très bien. Sinon... » Je laissai ma phrase en suspens, le silence faisant office de menace implicite.

Je me détournai d’elle, marchant lentement dans la pièce, mes pas résonnant contre le plancher usé. La maison autour de nous semblait se resserrer, comme si les murs eux-mêmes prenaient conscience de la tension qui montait. Chaque objet, chaque recoin suintait une énergie malsaine, et je pouvais presque sentir les murmures invisibles des âmes piégées ici, cherchant une sortie ou une victime à dévorer.

« Le monde n'est pas un endroit gentil, Alluka, et il ne se pliera pas à tes désirs d'enfant perdu. Tu veux retrouver ton frère, c'est ça ? » Je me retournai brusquement pour la fixer à nouveau. « Eh bien, sache que ce ne sera pas une promenade de santé. Il y a des choses, des êtres dans ce monde, qui feraient passer ta peur de l'inconnu pour une simple promenade dans le parc. Et je n’ai pas l’intention de me sacrifier pour te protéger de ces horreurs. »

Je sortis de ma poche une montre à gousset, mais cette fois, au lieu de l’offrir avec une apparente bienveillance, je la lançai négligemment sur la table entre nous. Le son du métal frappant le bois résonna dans la pièce comme un coup de feu.

« Voici ton billet d’entrée pour ce cirque infernal, » dis-je avec une ironie mordante. « Prends-la ou laisse-la, cela m'est égal. Je ne suis pas ton guide, Alluka. Si tu veux sortir de ce merdier, il va falloir que tu te débrouilles. »

Je la toisai un moment, scrutant son visage pour y déceler la moindre réaction. Ce n’était plus une question de gentillesse ou de soutien. Elle devait comprendre que le monde dans lequel nous nous trouvions ne la ménagerait pas, et moi encore moins.
« Tu veux savoir si je vais rester à tes côtés ? » Je haussai les épaules, feignant l’indifférence. « Peut-être, peut-être pas. Tout dépend de toi, de ce que tu es prête à faire pour survivre. Mais je te le dis tout de suite, si tu deviens un poids, je n'hésiterai pas à te laisser derrière. »

Je fis demi-tour, marchant vers la porte de la pièce, mes bottes résonnant lourdement sur le sol de bois craquant. La poignée froide entre mes doigts, je me tournai une dernière fois vers elle, un éclat dangereux dans les yeux.
« Le temps presse, Alluka. Prends une décision. Si tu veux rentrer chez toi, il va falloir te battre, te salir, et peut-être perdre ce qui reste de ton innocence en chemin. Mais ne te méprends pas sur une chose : je ne suis pas ton ami. Je ne suis pas là pour te sauver. Alors soit tu te bats et tu t’en sors, soit tu restes là à hésiter... et tu crèves. À toi de voir. »

Avec un geste brusque, j'ouvris la porte, l’obscurité au-delà semblant presque tangible, comme un gouffre prêt à nous engloutir. Je franchis le seuil sans un regard en arrière, laissant Alluka avec ses choix et ses peurs. Je n’étais pas là pour jouer les héros. Si elle voulait me suivre, elle devait le faire en connaissance de cause : ce voyage ne serait ni facile ni sûr, et à la moindre faiblesse, elle serait laissée pour compte. Les ténèbres nous attendaient, et je savais que ce ne serait pas une question de qui, mais de quand elles finiraient par nous dévorer.

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PRETTYGIRL

(840 mots)

▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Il semblerait que je n’avais bien compris notre collaboration, je devrais me débrouiller de moi-même s’il m’arriverait quelque chose. Je ne savais pas tellement me battre et Nanika ne me serait d’aucune utilité en cas de problème. Rampa n’avait pas tort, je n’aurais pas d’autre choix que de me démerder toute seule s’il n’était pas là.

- Je ne m’en rends pas compte malheureusement. Je ne me suis jamais retrouvé dans ce genre de situation même dans mon univers. J’ai été toujours enfermée dans ma chambre pour certaine raison qui sont un peu compliquées à expliquer.

Il me faisait un peu peur avec son regard qui était loin d’être rassurant, que cherchait-il à me faire comprendre ? Attendait-il une réaction précise de ma part ? Tant de questions qui n’avaient pas de réponse. J’avais engagé un sujet que je n’aurais probablement pas du qui n’était autre que la confiance. J’avais de plus en plus peur de Rampa, je sentais que je n’étais plus en sécurité à ses côtés.

- J-Je suis désolée, je ne suis pas méchante, vous savez. Je veux juste sortir d’ici et retourner sur l’île.

Je commençais à paniquer à en avoir limité les larmes aux yeux alors que je regardais toujours mon interlocuteur. On pouvait penser que j’essaye d’amadouer la personne qui se trouvait devant moi. Je le faisais inconsciemment si c’était le cas. Cela ne dura que quelques secondes d’ailleurs, car Rampa avait détourné le regard et je baissai la tête.

- P-Pourquoi me menacer ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ?

Rampa avait l’air de me faire la moral, cette menace servait-elle à ça ? Rampa voulait me faire prendre conscience de quelque chose, mais je n’arrivais pas à comprendre tout ce qu’il me disait. Il m’avertit à nouveau que je devrais me débrouiller toute seule en cas de pépin.

- Oui, je veux retrouver mon frère Kirua, mais je vais vous avouer que je ne sais pas me battre. C’est mon frère qui m’a toujours protégé dans le monde d’où je viens. Je comprends toutefois que vous ne voulez pas prendre sa place, on vient à peine de se rencontrer après tout.

Il n’y avait aucune garantie que je serais toujours avec lui, ça dépendrait de moi apparemment. Je ne répondis pas tout de suite, je réfléchis à ce que j’allais dire pendant quelques minutes. Je ne pouvais pas me permettre de traîner éternellement et je n’avais plus tellement de choix comme décision.

- Je suis déterminée à vouloir sortir d’ici, je ne veux pas mourir ici, du moins pas sans réagir.

J’avançai vers lui d’un pas déterminé vers lui alors que la porte était ouverte où l’on pouvait voir l’obscurité au loin ce qui n'était pas rassurant.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

△ Boucle d’or △

feat   @Alluka Zoldyck  

Je la regardais approcher, ses pas hésitants se transformant en une marche décidée, malgré la peur qui se lisait sur son visage. Son regard, embué par les larmes retenues, essayait de me percer, de comprendre ce que je cherchais à lui faire voir. Le chaos émotionnel qui se jouait dans son esprit était presque palpable. La panique, la confusion... et cette vulnérabilité qui transpirait de chacun de ses mots. C'était fascinant, vraiment.

« Alluka, » je dis en penchant légèrement la tête, laissant traîner ma voix avec un mélange de lassitude et d'amusement à peine dissimulé, « tu te rends compte, n’est-ce pas, que je ne suis pas ici pour te ménager ? Tes excuses, tes tentatives de justification, tout ça... c'est sans importance. Ce que tu étais avant de te retrouver ici n'a aucune valeur à mes yeux. »

Je fis un pas vers elle, réduisant la distance qu’elle avait créée en s’avançant. Mes yeux plongèrent dans les siens, cherchant à percer ce masque de fausse bravoure qu’elle essayait tant bien que mal de maintenir. La fragilité de sa posture trahissait chaque parole, chaque affirmation qu’elle tentait de formuler.
« Tu veux sortir d'ici ? » Ma voix claqua dans l'air comme un fouet. « Tu veux vivre ? Eh bien, je vais te dire un truc, Alluka. Tu es déjà morte mille fois dans cette foutue pièce avec ces pensées de petite fille apeurée. Les larmes, la peur, cette volonté de plaire... ça n'a jamais sauvé personne. »

Je me détournai brusquement d’elle, fixant l’obscurité qui s’étendait au-delà de la porte, un gouffre sans fin où se tapissaient des créatures bien pires que moi. Je savais exactement ce qui l’attendait là-bas, et pourtant, il était inutile de la prévenir. C'était à elle de découvrir cette vérité par elle-même. Mais les règles de ce jeu étaient simples : soit elle apprenait vite, soit elle était condamnée.
« Tu crois que j’ai envie de te menacer ? » continuai-je, une lueur dangereuse traversant mon regard alors que je tournais légèrement la tête vers elle. « Non, je ne te menace pas. Je t’expose une réalité. Ici, personne ne te fera de cadeau, et certainement pas moi. Tu dis ne pas savoir te battre ? Alors apprends, et vite. Parce que personne d'autre ne le fera à ta place. Et si tu comptes sur moi pour te sortir de chaque embuscade, alors tu es bien plus naïve que je ne le pensais. »

Je me tus un moment, laissant le silence s’étirer, amplifié par le craquement des planches sous mes pieds. Elle était là, debout, tremblante, tentant de se convaincre elle-même qu’elle pouvait affronter ce qui l’attendait.

Je soupirai à nouveau, cette fois-ci d’exaspération. « Tu ne m’as rien fait, Alluka, tu n’as pas besoin de t'excuser. Mais je ne suis pas là pour te tenir la main. Tu veux retrouver ton frère, très bien. Mais si tu veux sortir d'ici en un seul morceau, alors tu vas devoir changer. Tu vas devoir arrêter d’être cette petite chose fragile qui attend qu’on la protège. Parce que moi, je ne le ferai pas. »

Je fis un nouveau pas vers la porte, laissant l’obscurité m’effleurer, comme un rappel silencieux que le temps était compté.
« Alors voilà le marché, » dis-je sans me retourner, le ton sec, tranchant. « Tu veux venir avec moi ? Soit. Mais tu devras prouver que tu en es digne à chaque instant. La moindre faiblesse, et je te laisse derrière. Si tu trébuches, si tu hésites, je ne t'attendrai pas. Le monde là-dehors ne pardonne pas, et moi non plus. »

Je laissai un sourire cynique se dessiner sur mes lèvres, sachant pertinemment que mes mots la blesseraient plus profondément que n’importe quelle menace directe. Mais c’était nécessaire. La survie demandait des sacrifices, et elle devait comprendre que rien ne lui serait offert.

« Si tu veux venir, viens,» murmurai-je enfin, mes yeux plongés dans les ténèbres. « Dans ce monde, personne n’est innocent. Et ceux qui croient encore l’être finissent toujours par y laisser leur peau.»

Je fis un pas dans l'obscurité, sans me retourner, sachant qu’elle hésiterait, se demandant si elle devait réellement me suivre. Peu m'importait. Si elle ne le faisait pas, cela ne changerait rien pour moi. Ce n’était qu’un autre chapitre de cette foutue épopée. Elle avait le choix : mordre la poussière ou s'endurcir.
L’air était lourd, chargé de la promesse d’un avenir incertain. L’obscurité autour de moi me rappela ce que j’étais, ce que j’avais toujours été : un prédateur évoluant dans les ombres. Alluka devait choisir. Le ferait-elle à temps ? Peut-être. Ou peut-être que non.
Mais après tout, la vie n’était qu’une suite de paris. Et ce soir-là, j’avais hâte de voir si elle tiendrait la distance.

« J’ai un ami qui se serait sans doute coupé en quatre pour te rassurer et t’aider, mais je suis plutôt du côté obscur. » dis-je, en ôtant mes lunettes de soleil qui révélèrent aussitôt mes yeux de serpent.

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PRETTYGIRL

▿ Date de naissance : 16/05/2008

Boucle d'or

Rampa n’avait aucune compassion pour moi, pourquoi il avait fallu que je tombe sur une personne comme lui ? J’avais vraiment du mal à comprendre pourquoi l’homme réagissait-il de la sorte avec moi ? Le faisait-il pour mon bien au vu de la situation ou bien, j'étais complètement à côté de la plaque ? Beaucoup de questions qui allaient être sans réponse très probablement.

- J’ai bien fini par le comprends au vu de la réaction que vous avez avec moi, même si j’ai toujours des interrogations. Je sais que je n’aurai jamais les réponse de votre part donc à quoi bon les poser. Je parlerai dans le vent sûrement.

Il était dur et choquant avec moi et en même temps, essayait-il de me bousculer ? Rampa allait finir par y arriver à ce train-là. Je voulais sortir d’ici bien évidemment, mais il voulait que je brave les dangers toute seule.

- Est-ce que vous ne me croyez pas à réussir à sortir d’ici parce que je suis fragile ? J’ai quand même réussi à échapper aux ours tout de même, est-ce pas déjà une preuve de courage cela ?

Apprendre à me battre et surtout réussir là maintenant ? Comment j’allais faire en si peu de temps ? Je comprenais notamment qu’il avait raison au fur et à mesure qu’il me parlait. Je n’avais pas tellement de choix que d’apprendre sur le tas. Celui-ci accepta que je vienne avec lui, mais insista bien à nouveau si le fait que je devrais me débrouiller par moi-même pour sortir de cet enfer.

- Je l’ai bien compris. Je ne compte pas rester ici, je suis déterminée. Je préfère mille fois l’île où je vis avec mon frère que cet endroit.

Je le rejoignis d’un pas déterminé cette fois, il est clair que sa manière d’agir avec moi ne pouvais être que bénéfique. J’avais tout de même une question qui me chiffonait l’esprit au sujet de Rampa.

- Pardonnez-moi si cela peut être indiscret, mais qu’étiez-vous exactement dans votre univers ?

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