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small steps || Alec&Bill

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MessageSujet: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptySam 28 Oct - 4:34


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Bill & Alec

« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
La journée est terminée pour toi, alors que tu refermes le dossier sur lequel tu bossais depuis des jours. Une simple affaire de vol dans une petite bijouterie, un braquage amateur et sans agression, où un appel à témoin fut lancé pour vous aider à retrouver la trace du coupable. Ce n’est pas faute d’avoir interrogé le vendeur ou consulté les caméras de sécurité, mais si le premier s’était caché sous le comptoir tout du long, l’autre s’était avérée inutile. Sa seule erreur, finalement, était d’avoir utilisé sa propre voiture. Et votre chance à vous, fut la présence d’un témoin qui a pu vous donner la marque de la voiture, les premiers chiffres de sa plaque, mais aussi, une brève description de l’homme en question. Une chance à laquelle tu ne croyais pas vraiment, pour avoir de nombreuses fois eu affaire à de faux témoignages par le passé, mais la vérité est là : le coupable vous attendait dans son salon, prêt à être cueilli avec son butin, désemparé. Encore un désespéré qui pensait se faire de l’argent facile, dans un monde où les lois semblent fragiles, mais c’est bien pour ça qu’elles subsistent. Tu n’es pas mécontent de rappeler au chaos que l’ordre existe toujours, et il n’y a que par cet équilibre que ce monde te paraît vivable. Tu essaies de ne pas penser aux personnes qui pourraient le rendre parfait, à ces visages qui te manquent et ces sourires qui s’effacent peu à peu. Par chance, tu as toujours une photo de Daisy dans ton portefeuille et elle te donne la force d’avancer, comme si tu pouvais encore la rendre fière. Te voilà perdu dans tes pensées lorsqu’un de tes collègues appelle ton nom, pour te rappeler de rentrer chez toi avec une sympathie dans le regard que tu ne saisis pas. Il n’est même pas dix-huit heures et tu n’as jamais été du genre à respecter les heures de bureau – la lune souvent levée quand tu quittes les locaux, mais pas aujourd’hui semble-t-il.  

Tu regardes le dossier une dernière fois avant de prendre ton manteau et de te lever. Il finira dans la pile des affaires « closes » et c’est un petit encouragement, lorsque tu connais la pile des dossiers « en cours » qui existent dans ce département. Tu as choisis le pire coin de cette fichue ville, mais c’est aussi la raison qui t’anime et qui encense ta passion pour ce boulot. Tu pourrais te plonger dans la lecture de l’une de ces mystérieuses affaires, mais la raison t’a rattrapé et tu allais sortir quand, dans le hall, tu remarques une silhouette familière. C’est le fameux témoin qui vous a aidé, deux heures plus tôt, mais tu es surpris de le voir toujours là. Ce sont les autres agents qui se sont occupés de lui ensuite, toi, tu n’as fait que lui poser des questions et maintenant que t’y repenses, tu n’as pas été des plus agréables. Tu ne le prenais pas au sérieux et ça s’est vu, mais il avait une façon de te regarder aussi… comme si tu avais froissé sa veste impeccable ou marché sur ses mocassins bien cirés. Tu n’as pas fière allure à côté, avec tes cernes et ta cravate desserrée, mais elle te gêne depuis ce matin et tu allais rentrer de toute façon. Du moins, tu le pensais jusqu’à cette seconde exacte, où tu as cru bon de t’approcher de l’homme – William Masters, si t’as bonne mémoire.

On a arrêté le braqueur. Je ne sais pas si on vous l’a dit, mais j’ai pensé que vous voudriez le savoir. Tu ne le regardes pas dans les yeux, mais tu pointes l’extérieur lorsque tu reprends : j’allais me prendre un thé. C’est bien Alec, et maintenant ? Et… je peux vous en offrir un, peut-être ? Pour votre aide. Une façon de montrer ta reconnaissance, bien que tu peines à le formuler comme il se doit. Tu n’es même pas sûr d’avoir parlé assez fort, mais tu attends tout de même sa réponse en te tournant vers les portes.
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William Masters

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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptySam 28 Oct - 20:12


    Son travail était important pour Bill et ça l’avait toujours été. Même s’il avait été rabaissé, si on lui avait dit qu’il était un pervers et non un scientifique, il n’avait jamais baissé les bras. Il s’était toujours battu pour ce qu’il voulait faire et pour les personnes qu’il voulait dans sa vie. Il ne s’était pas toujours battu pour les bonnes personnes, mais avec le temps, il avait compris ses erreurs. Alors, dans cette ville, avec une nouvelle chance de pouvoir mieux faire les choses, il avait décidé de s’occuper uniquement de son travail. Il était doué et s’était sa principale préoccupation. Il ne voulait pas se faire des amis, même si certaines personnes semblaient l’apprécier, ce qui était un concept qui le dépassait totalement. Mais il devait avouer que Libby, les enfants et Betty étaient les personnes qui lui manquait le plus. Sa relation avec son ex-femme n’était pas forcément la meilleure, mais ils avaient fait des progrès et son amitié lui était précieuse. Avec les enfants, c’était pareil. Il était parvenu à passer du temps avec eux et il avait fait en sorte que cela compte. Avec Betty … la dernière fois qu’elle l’avait vu, ils avaient ri, mais surtout pleuré. Bill avait compris qu’il devait profiter de la vie et la nouvelle chance qu’il avait dans cette ville était ce qu’il lui fallait. Enfin, il l’espérait en tout cas.

    Seulement, alors qu’il était en pause déjeuner, il avait vu se dérouler sous ses yeux des évènements qu’il voyait pour la première fois de sa vie : un braquage. Il savait qu’il y avait des criminels en ville, il en avait soigné à l’hôpital, tout comme leurs victimes. Mais cette fois-ci, il avait décidé d’aider. Il avait vu le visage du coupable, sa voiture et avait réussi à retenir les premiers chiffres de sa plaque d’immatriculation. N’ayant pas de quoi écrire sous la main, il avait fait en sorte de faire fonctionner sa mémoire. Il avait ensuite vu la police et avait aidé avec les informations qu’il avait. Aujourd’hui, il avait passé la journée au poste. Il avait alors fait face à inspecteur, Alec Hardy, qui avait été plus que direct avec lui. Bill avait été surpris, ne pensant pas faire face à un tel personnage, mais il avait raconté tout ce qu’il avait vu et ce dont il se souvenait. Mais le pire devait être qu’il avait reconnu Alec. En effet, ce dernier lui avait renversé son café dessus. Bill avait son café à la main, attendant de pouvoir sortir du café dans lequel il se trouvait quand il y avait eu collision entre les deux hommes, laissant Bill attendant des excuses et avec une chemise blanche tâchée de café.

    Malheureusement, il n’avait pas eu d’excuse et encore moins l’identité du policier. S’il l’avait vu, il lui aurait donné sa chemise pour qu’il s’occupe de la laver lui-même. Il avait dû rentrer chez lui pour se changer et était arrivé en retard au travail, ce qui l’avait frustré et il n’avait pas été agréable du tout avec le reste du personnel médical et quelques patients. Mais, il avait répondu au question de l’inspecteur, avant d’être laissé dans les mains d’autres policiers. Bill était prêt à parti, mais il voulait aussi savoir si son aide avait payé. Avait-il retrouvé le coupable ? Il n’en savait rien et il se retrouvait encore là, à attendre la réponse. Il fut donc surpris en entendant une voix qu’il reconnu s’adresser à lui. Tournant la tête vers le barbu, le médecin l’écouta parler. Cependant, il ne pu s’empêcher de hausser un sourcil à sa question.

    Oh … pourquoi pas oui.

    Se levant du banc sur lequel il attendait, Bill attrapa sa veste et l’enfila avant de suivre l’inspecteur.

    J’attendais justement des nouvelles et j’apprécie que quelqu’un me dise enfin qu’il a été attrapé. J’espère que vous avez pu retrouver le butin également.

    Tirant un peu sur les pants de sa veste, Bill devait avouer qu’il était mal à l’aise. D’un côté Alec lui avait renversé son café dessus et n’avait pas été agréable du tout avec lui et de l’autre, il lui proposait un thé pour s’excuser. Non, il n’avait pas parlé d’excuse, il avait dit pour le remercier de son aide. Tournant la tête vers le plus jeune, il se racla la gorge.

    Je ne pensais pas que la police offrait un thé en remerciement. Vous savez en boire proprement ?

    Ca avait été plus fort que lui de poser la question, mais il n’avait pas pu s’en empêcher.



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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyJeu 2 Nov - 12:50


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« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
Il y a un café de l’autre côté de la rue et c’est là-bas que tu comptes te réchauffer en cette fin de journée, parce qu’il est trop tôt pour rentrer et te retrouver seul avec toi-même. Mais voilà, tu as choisi de faire un petit détour avant de sortir. Si tu étais dépourvu de curiosité, tu ne ferais pas ce métier, mais il est rare que tu l’écoutes lorsqu’elle te dirige vers de nouvelles personnes. Le plan était clair dans ta tête : tu voulais seulement informer l’homme que son témoignage a payé et que le coupable a été arrêté. Alors comment diable t’es-tu retrouvé à l’inviter ? Tu ne sais même plus si tu espérais qu’il décline ou si, encore une fois, ta curiosité attendait le contraire. Tu as la vision sur la rue d’en face et tu réalises peu à peu l’effort social que ça va te demander, alors que finalement, tu pourrais bien être un peu plus épuisé que tu le crois. Mais la fatigue que tu ressens n’a rien à voir avec ta journée et tu le sais très bien, car elle se nourrit plutôt de tes nuits.

Oui, oui.. les bijoux étaient tous là. Réponds-tu de façon distraite, mais ton initiative était bienvenue apparemment et tu es ravi d’avoir pu lui partager l’information. Est-ce que tu as seulement été poli en l’invitant ? Tu essaies d’y donner un sens, parce que sa réponse a le don de te froisser et tu hausses les sourcils, franchement étonné. Pardon ? Tu ne sais pas si c’est de la moquerie ou de la condescendance, surtout au sujet de la façon qu’aurait la police de ‘remercier’ les intervenants. Tu ne l’as pas vraiment fait en ce sens qui plus est. Je vous ai invité de mon propre chef, pas au nom de la police. Que tu précises, comme si c’était important. Vous insinuez que les flics ne savent pas faire les choses proprement ? Je ne juge pas les livres à leur couverture, mais il y a des exceptions qui se perdent. Dis-tu en secouant la tête, touché alors que tu prends ses mots pour une insulte dissimulée. T'as surenchéri, par instinct. Lui qui a l’air plutôt soigné et distingué, même, ne te paraissait pas si hautain de l’autre côté de ton bureau. Il n’a sûrement pas apprécié ton attitude, mais alors que tu réfléchis -trop- et que tu ne le lâches pas des yeux, tu as une impression de déjà-vu. C’est étrange et peut-être insensé, mais c’est aussi frustrant, car tu ne parviens pas à mettre le doigt dessus. Vous seriez-vous déjà croisés, avant ?

Je serai en face, si vous n’avez pas changé d’avis. Tu remets le col de ta veste en place et tu plonges les mains dans tes poches avant de t’en aller vers les portes. Tu traverses la rue lorsque l’occasion se présente et tu arrives dans le café, où tu commandes un thé Earl Grey au lait. Puis, tu donnes au barista, la somme équivalente à une boisson de grande taille en lui indiquant qu’un homme à la description de Masters, pourrait se montrer et qu’il n’aura qu’à l’envoyer à ta table. Tu as voulu jouer la carte de la provocation ici ou alors, tu préfères laisser le destin choisir si cette rencontre devait avoir lieu ou non. N’importe qui aurait décampé sans demander son reste et tu n’en attends pas moins ici, car ça t’arrive un peu trop souvent. Tu as le don de faire fuir les gens, mais ne le fais-tu pas un peu exprès, Alec ? Peu importe. Tu es installé contre la baie vitrée, pour apprécier la vue et tu patientes, perdu dans tes réflexions.  
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyLun 6 Nov - 1:49


    Avoir des nouvelles sur l’enquête le rassura. Au moins, il avait pu aider convenablement. Il hocha donc la tête, non seulement pour acquiescer à ce que disait l’inspecteur, mais aussi parce qu’il était content de savoir que le coupable et le butin avaient été retrouvés. Malheureusement, la naturel de Bill revint au galop avec son commentaire. Oh, il voyait déjà Betty lever les yeux au ciel face à ce qu’il venait de dire. D’ailleurs, la surprise qui venait de se peindre sur le visage du policier en disait long sur ce qu’il venait de dire. Cependant, Alec prit la parole rapidement. Bill fut surpris par sa première déclaration, mais il comprit bien vite qu’il n’aurait pas la possibilité d’expliquer pourquoi il avait parlé ainsi. Cependant, ce que le policier venait d’ajouter amena la surprise chez le médecin. Alors qu’il allait parler, Alec lui indiqua qu’il serait dans le café si jamais il changeait d’avis. Se retrouvant là, bêtement, Bill ne pu s’empêcher de grimacer.

    Bien joué, idiot.

    Soupirant, il se passa une main sur le visage. Sortant à son tour, Bill hésita. Il pouvait rentrer chez lui, mais cela voulait dire réfléchir et s’enfouir dans ses pensées, ce qui n’était jamais une bonne chose. Il pouvait aussi aller marcher et voir où ses pas le mènerait. Seulement, cet échange avec le police avait mauvais goût dans l’esprit du médecin. Il ne pouvait pas partir comme ça. Allant dans le café, il alla au comptoir, commanda un thé, avant que l’employé ne lui explique qu’il n’avait pas besoin de payer. Surpris, il l’écouta lui dire que ça avait déjà été fait et il pointa du doigt Alec qui était assit une table. Remerciant l’employé, Bill joua un peu avec son nœud papillon, mal à l’aise, avant de se diriger vers l’inspecteur.

    Merci d’avoir payé pour le thé.

    Là encore il aurait pu juste partir, mais il s’installa en face d’Alec.

    Je suis désolé pour ce que j’ai dit. Seulement, quand je parlais de propreté, c’est parce que vous m’avez bousculé et mon café s’est renversé sur ma chemise blanche. Vous n’avez même pas eu la décence de vous excusez ou même de vous arrêter dans votre élan pour savoir si je n’avais pas été brûlé.

    Autant jouer carte du table. S’il ne s’excusais pas, la situation ne risquait pas de s’améliorer.

    Donc, je suis désolé pour mes propos.

    Il fixa le policier espérant que ce dernier accepterait ses excuses. Seulement, ce que lui avait dit Alec un peu plus tôt lui revint en mémoire.

    Pourquoi m’avoir invité et que voulait dire votre commentaire sur ne pas juger les livres sur leur couverture, avec des exceptions qui se perdent ? Vous parliez de moi pour cela n’est-ce pas ?

    Il n’avait pas haussé le ton, mais il était mal à l’aise. Il ne savait pas quelles seraient les réponses d’Alec face à ses questions, mais il sentait qu’il était possible qu’il ne les apprécie pas vraiment.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptySam 11 Nov - 15:44


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Tu lèves tout juste le nez quand l’homme s’arrête devant toi, peu certain qu’il y aura une suite et donc tu hoches la tête par politesse. Tu l’avais invité après tout et tu tiens toujours parole – ou tu essaies, du moins. Cependant, le vent semble tourner en ta faveur quand le brun s’installe en face de toi, mais t’es tout de même pris de court et tu te redresses rapidement. Tu lui as donné assez de mauvais signaux comme ça jusqu’ici et c’est presque un miracle qu’il soit entré dans ce café, mais tu en comprends aussitôt les raisons lorsqu’il t’explique son point de vue. Et tes lèvres forment un petit ‘o’ à mesure qu’il enchaîne les accusations à ton encontre, mais tu ne peux guère les réprouver quand ta mémoire finit par toutes les valider.

J’ai fait ça ? Que tu commentes d’une voix incertaine et en grimaçant, pour appuyer ta confusion. Tu as l’air désolé et tu l’es, sincèrement, mais les mots ne te viennent pas aussi facilement que ce cher Masters, qui s’est excusé de ses propos envers toi deux fois. Et toi, tu ne penses qu’à l’audace que tu as eu envers lui plus tôt, en te montrant passif-agressif alors que tu étais finalement en tort. Ce n’est pas de la fierté malgré les apparences, mais bien de l’embarras alors que tu ferais bien l’autruche là, tout de suite, pour éviter d’avoir à justifier tes pensées.

Ecoutez, je ne voulais pas- j’ai seulement cru que… Qu’il te jugeait, pour une raison ou une autre. Vous me donnez l’air d’être un homme de bonne famille, qui aurait tendance à juger les types comme… eh bien, comme moi, mais j’ai eu tort. Vous auriez dû commencer par là.

La faute te revient, finalement et tu n’aimes pas trop ce sentiment de gêne coupable qui t’envahit. Tu es toujours sur la défensive lorsqu’il est question de reproches, mais c’est ainsi depuis les jours sombres qui ont fait basculer ta vie. Depuis, tu ne fais plus la différence entre ce qui est légitime d’être dit envers toi, ou non, et tu te défends simplement. Cependant, si tu t’étais souvenu du café renversé avant, tu te serais fait plus discret parce que c’est ainsi que tu te sens à présent : tu aimerais même disparaître, pour ne plus souffrir de son regard sur toi.

Et donc… est-ce que le café vous a brûlé ? Tu amènes la tasse jusqu’à tes lèvres pour souffler sur le thé avant d’y goûter, mais c’est encore trop chaud et tu te brûles la langue tel un retour de karma plus ou moins mérité. Considérez ce thé comme des excuses tardives dans ce cas. Ça se fait, non ? C’est une façon détournée de t’excuser et tu as peut-être trouvé un sens à cette situation, finalement. Mais que faisiez-vous sur mon chemin ? Tu croises les bras sur la table en le fixant d’un air impassible, mais tu ne tiens que quelques secondes avant d’esquisser un sourire discret. Qui êtes-vous, Mr. Masters et où alliez-vous quand on s’est bousculé ? La curiosité a repris le dessus et puisque vous êtes là maintenant, tu ne peux plus te dérober, alors autant discuter.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyMer 15 Nov - 19:10


    Hochant doucement la tête à la question du barbu, le médecin voyait que ce dernier rassemblait les pièces du puzzle. Oui, il lui avait renversé son café dessus et avait continué son chemin sans s’arrêter. Ca avait clairement irrité Bill qui avait gardé ça en lui, puis il y avait eu ce face à face pour l’enquête et ça n’avait fait qu’exacerber ce sentiment négatif qu’il ressentait envers Alec. Mais désormais tout était dit et il espérait vraiment que le policier accepterait ses excuses. En l’entendant avoir du mal à finir ses phrases, Masters fut patient. Encore plus quand il répondit à ses interrogations. Il ne pu s’empêcher de grimacer face à ce qu’il disait.

    Je ne suis pas vraiment de bonne famille, mais j’avais une bonne réputation à une époque et ça m’a sans doute … retourné la tête. Non ça me l’a vraiment retourné. J’étais comme vous dites, du genre à juger les gens. J’essaie de faire mieux, mais ça ne semble pas vraiment faire effet et vous avez raison, j’aurai dû commencer par là.

    Il grimaça à nouveau, car clairement si Alec avait pensé ça de lui, Bill avait encore beaucoup d’effort à faire.

    Attendez … qu’est-ce que vous entendez par un type comme vous ?

    Fronçant les sourcils, il devait avouer qu’il se demandait comment Alec répondre à cela. Parce que le médecin devait avouer qu’à part cette histoire de café, il n’avait pas de préjugés concernant le policier. Enfin, il n’en avait pas l’impression en tout cas. Mais si c’était le cas, il ferait en sorte de les changer ou de prouver à son vis-à-vis qu’il ne l’avait pas jugé pour autre chose que pour cet accident. Cependant, Bill fut surpris par la question de son interlocuteur.

    Oh euh … non. C’était chaud, mais pas de brûlures, non.

    Il se sentit un peu idiot, parce que c’était plutôt idiot de le dire tout haut, vu qu’au final ça n’était qu’une tâche de café sur une chemise. Mais, il voyait bien que l’inspecteur était mal à l’aise et quelque part il appréciait cela, parce qu’il se sentait un peu bête de son côté. Visiblement, ils avaient vraiment mal commencé les choses entre eux.

    Je pense que oui. Enfin, je ne pourrai pas vous l’assurer. Je ne suis pas le plus doué pour les excuses.

    Seulement à sa question suivante, Bill allait être sur la défensive. Il avait bien vu Alec croiser les bras, mais quand il vit le sourire de ce dernier, il en fut complètement désarmé. Ce fut un sourire discret, mais qui amenait quelque chose de différent chez l’homme. Seulement à sa question suivante, Bill haussa un sourcil.

    Etes-vous en train de m’interroger ?

    Ce fut à son tour de poser les bras sur la table et de le fixer, avant d’esquisser un sourire.

    Pour tout vous dire, je venais acheter un café avant d’aller au travail. Je suis gynécologue obstétricien et chercheur sur la sexualité humaine à l’hôpital. Pour ce qui est de qui je suis …

    Il ne pu s’empêcher de soupirer. Cette question était plus difficile pour lui, mais il n’avait aucun intérêt à mentir.

    Je suis un homme divorcé, par … on peut dire par deux fois. Je suis père de trois enfants, mais je n’ai clairement pas été un bon père. Je suis meilleur dans mon métier qui est sans aucun doute le domaine dans lequel je suis vraiment doué, parce que pour tout le reste … je ne suis clairement pas quelqu’un de sociable. Comme vous avez pu l’attester par vous-même il y a encore quelques secondes.

    Buvant une gorgée de thé, il grimaça. C’était encore chaud et il posa finalement son attention sur Alec.

    Et vous ? Qui êtes-vous, pourquoi étiez-vous si pressé et où alliez-vous quand on s’est bousculé ?

    Il esquissa un sourire amusé en fixant le policier. Ils pouvaient être deux à poser des questions, même si clairement il ne faisait que répéter la même chose qu’Alec.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyJeu 30 Nov - 22:57


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« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
Tu ne sais pas toujours interpréter le langage social, mais tu es plutôt bon observateur et même si l’homme ne te paraissait pas bien méchant, tu l’associais déjà à une vie de prestige. Et tu n’es pas peu fier d’avoir vu juste lorsqu’il te confie avoir un jour tenu à sa réputation. Tu acquiesces d’instinct à ses paroles, mais alors que l’homme s’en veut d’avoir été désagréable avec toi, tu rectifies le tir. Non, ce n’est pas votre faute. J’ai tendance à me braquer facilement. Tu veux bien l’admettre. Et pour sa question, sur l'image que tu te donnes, tu as plus de mal. Vous parliez de bonne réputation ? Disons que j’ai connu la situation inverse, ça laisse des marques. Vous n'auriez pas été le premier à me regarder de haut, ni le dernier. Réponds-tu avec nonchalance, pourtant, tu n’apprécies guère ressasser cette sombre époque. Elle t'a appris l'humilité et d'autres choses moins plaisantes, qui t'ont laissées des cicatrices.

Uh, tant mieux. Ta maladresse ne l’a pas brûlée et vos excuses ont été échangées, même si tu n’as pas vraiment formulé les tiennes – et il n’a pas l’air de s’en offenser d’ailleurs, de quoi te surprendre encore. Il était donc sincère lorsqu’il t’a dit vouloir changer et pour une raison encore obscure, ça te plait. Alors naturellement, tu lui poses des questions pour socialiser et en savoir un peu plus, mais sa remarque te prend au dépourvu. Il faut dire que ton dévouement et tes années d’expérience ont ajouté quelques traits à ton caractère. Ton entourage en a fait un reproche, mais cet homme le transforme en autre chose – de l’humour, oui, mais pas seulement. Ça dépend, vous avez quelque chose à vous reprocher ? Tu t’en amuses et la suite t’impressionne, mais te rend aussi perplexe.

Il est donc médecin et chercheur ? C'est une tête, à n'en pas douter et le sujet de ses recherches doit soulever bien des questions. Ça m'a l’air… important. Que tu commentes en sirotant ton thé. Comme tu le pensais, tu n'es sûrement pas le genre de fréquentation que cet homme devait avoir dans son cercle, avant. Tu n'apprécies pas tellement les médecins toi-même, mais simplement à cause de tes problèmes. Celui-ci s'occupe d'une clientèle bien spécifique, qui ne te concerne en rien et si tu lui confiais tes soucis, il n'aurait rien à redire sur tes excès alors, de ce fait, il te paraît plus sympathique. Même lorsqu'il te confie ses déboires personnels, auxquels tu compatis facilement, parce que finalement tu te retrouves pas mal dans ses mots.

Certains ont tout perdu à cause de la Lune Rouge, mais pour toi et sans doute Masters aussi, ça s'est passé bien avant. Tu ne sais pas à quel point vos expériences ont été similaires ou au contraire, différentes, mais le fond reste le même. Deux pères divorcés qui ont fait passer leur boulot avant la famille et, même si tu as tenté de rectifier le tir ensuite, tu t'es tout de même réveillé trop tard. Quand Masters te retourne les questions en t'imitant, tu y sens une volonté de briser la glace entre vous qui, l'air de rien, fonctionne peu à peu. J'étais attendu sur les lieux d'un crime, et je n'avais pas laissé ma voiture tout près. Pour toi, c'était justifié. Vous savez déjà qui je suis. Tu lui présentes ton badge d'inspecteur à nouveau, comme lors de votre premier échange et tu souris un peu plus, conscient de tricher face au médecin, qui lui s'est montré plus bavard sur sa vie. Tu es un peu plus réticent à partager la tienne.

Ils sont ici avec vous, vos enfants ? Trois, ce n’est pas rien et tu n’imagines pas si tu devais multiplier ta souffrance par ce chiffre. J’ai une fille qui devrait avoir… vingt-deux ans, à présent ? Je ne sais pas si elle est en ville, mais j’essayais de redevenir un bon père lorsque la Lune Rouge m'est apparue. J’étais trop dévoué à mon job et je ne l’ai pas vu grandir. Ça m’a aussi valu un divorce. Que tu partages finalement, encouragé par l’atmosphère confortable qui vous entoure. Déballer nos échecs n’est sûrement pas la meilleure chose à faire lors d’une première rencontre. Et l’envie de rire se fait grande, tant c’est quelque chose qui devrait vous rebuter ou vous mettre mal à l’aise, mais ce n’est pas ce que tu ressens. Tu caches tes émotions derrière ton mug, mais tes yeux pétillent d’amusement. J’devrais vous demander : plutôt thé ou café, chien ou chat ? Mais ce serait d’un ennui… surtout lorsque les réponses sont évidentes. Il n’y a aucun débat pour toi.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyLun 4 Déc - 21:53


    La force de l’habitude ? Ca vient de vous ou plutôt de la façon dont les gens vous traitent ? Désolé, déformation professionnel.

    Il grimaça, se rendant compte qu’il posait des questions qui n’étaient pas forcément agréable. Parlant de réputation, le médecin hocha la tête, comprenant parfaitement ce qu’il voulait dire.

    Oh ne vous inquiétez pas, ma bonne réputation à duré une vingtaine d’années avant d’être entaché par … des accusations qui étaient fausses, mais même si elles l’étaient, tout le monde vous voit quand même coupable.

    Haussant doucement les épaules, il savait que ces accusations avaient été fausses, mais ça avait marqué un tournant dans sa carrière et surtout sa vie. Cependant, dire à un policier les accusations dont il avait été accablé n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Heureusement le sujet changea et ils finirent par s’amusé un peu par rapport au ton de l’autre. Malgré tout, le cinquantenaire d’avouer qui il était vraiment.

    Ca l’est et c’est un travail de toute une vie. Pouvoir savoir comment le corps humain réagit avant, pendant et après l’acte sexuel, mais aussi pouvoir aider des couples à être heureux de ce côté-là à toujours été important à mes yeux.

    On avait souvent dit de lui qu’il était un pervers pou oser se poser des questions sur le sujet, mais il avait réussi à écrire un livre et faire les recherches qu’il voulait vraiment, même si cela avait amené un tas de problèmes dans sa vie privée. Finalement, il voulu en savoir plus également sur son interlocuteur et il haussa un sourcil quand il sortit son badge. Levant les yeux au ciel, il ne pu s’empêcher de sourire en coin. Un petit malin ! Quand il parla de ses enfants, il secoua doucement la tête.

    Non ou en tout cas, je ne les aient jamais croisés.

    Quelque part, ça lui faisait mal. Seulement, il ne pouvait rien y faire, mais il espérait qu’un jour, il pourrait les retrouver. Face aux révélations du quarantenaire, il eut un pincement au cœur pour lui. Il semblait vouloir rattraper le temps perdu avec sa fille, mais la Lune Rouge avait tout changé. Ils avaient aussi beaucoup de points communs visiblement, en particulier avec leurs divorces.

    J’espère que vous vous retrouverez bientôt.

    Il eut un léger sourire, pensant sincèrement ce qu’il venait de dire. Mais, il ne pu s’empêcher de lâcher un léger rire avec ce qu’il venait de dire.

    Sans doute, mais on devrait compter le café renversé en premier, votre interrogatoire en deuxième, comme ça on peut appeler celle-ci la troisième. Ca vous convient mieux ?

    Toujours un sourire aux lèvres, il fixa le brun. Ce dernier ne semblait pas du genre à parler facilement de lui. Quelque chose qu’ils avaient encore en commun. Cependant, il ne pu s’empêcher d’ouvrir la bouche sous le choc des propos de l’inspecteur.

    Quoi ? Comment osez-vous ? Très bien, allez-y, répondez à ses questions pour voir. Je suis sûr que vous aurez tout faux ou au moins une grande partie. Mais si je devais deviner pour vous, je dirais thé et chien.

    Son air choqué se modifia en un sourire espiègle.

    Thé, parce qu’au vu de votre accent ça ne peut pas en être autrement et chien, parce que je vous vois juste bien apprécier sa compagnie ou aller vous promener sans but précis avec lui.

    Il pouvait clairement l’imaginer sur la plage ou en campagne, tenant son chien en laisse et se promenant tranquille ensemble.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyMer 13 Déc - 17:11


small steps
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Je serai injuste de remettre uniquement la faute sur les autres. Tu n’y avais pas vraiment réfléchi avant la question du médecin, mais il est vrai que tu te braques plus souvent depuis le désastre de Sandbrook. Avant, tu laissais couler plus facilement les remarques désobligeantes à ton encontre, mais force est de constater que tu as perdu confiance en toi depuis quelques années – depuis ton divorce, en vérité. L’instabilité t’a rendu plus nerveux et désormais, c’est devenu un trait naturel chez toi. Tu n’es toujours pas des plus à l’aise actuellement, mais plus la conversation avance entre vous et plus tes nerfs se détendent – serait-ce parce que tu es capable de comprendre ce que cet homme a traversé ? Lorsqu’il te raconte comment sa réputation a basculé pour de fausses accusations, tu lâches un petit rire sarcastique. Il m’est presque arrivé la même chose, mais disons… que j’ai choisi de protéger quelqu’un et que les journalistes n’ont pas été tendres avec moi. C’est incroyable de voir jusqu’où ça peut aller, quand on veut s’acharner sur un coupable. Et tu n’en as jamais voulu à la famille que tu as laissé tomber, mais tu n’avais pas besoin que le pays entier te tombe dessus… c’en était trop, même pour ton mental d’acier.

Pour ce qui est de la branche médicale dans laquelle Masters travaille, elle éveille autant de surprise que de curiosité chez toi et son explication te fait hausser un sourcil. Tu t’imagines bien qu’il existait des études là-dessus, mais c’est autre chose de rencontrer l’un de ces chercheurs pour qui le sujet ne semble, du coup, pas du tout tabou. Oh, je suis d’accord avec vous, bien sûr. C’est juste… est-ce que vous avez étudié la chose… um. J’imagine que ce n’était pas purement théorique ? Allons Alec, tu as passé l’âge d’être gêné lorsqu’on évoque ces choses-là. Pourtant tu esquives les bons mots et ton sourire se fait plus discret, alors que tu fais face à un profil intéressant. Il nourrit ta curiosité depuis votre première rencontre, ou la seconde si tu comptes la bousculade et c’est amusant, parce qu’il l’évoque peu après en faisant de cette rencontre votre troisième. Ça me convient. Oh, et j’espère que vous retrouverez vos enfants aussi. Tu ne peux que compatir.

Et puis, tu t’es mis à lui lancer un challenge à travers une pique inoffensive, alors que tu te sens d’humeur à prolonger ce face à face imprévu. Tes questions sont basiques, mais elles peuvent tout de même en dire beaucoup sur une personne – sur son caractère ou ses habitudes, rien de bien sérieux, mais de quoi mieux se cerner malgré tout. Masters se lance alors sur ce qui te correspond le mieux et tu es surpris par la réponse du chien, car si tu voulais lui donner tort tout d’abord, voilà que tu y réfléchis sérieusement à présent. Trahi par mon accent… mais ça restait évident. Dis-tu en soulevant ta boisson, car tu as tout de même laissé de beaux indices. Et en vérité, je préfère la tranquillité et l’indépendance des chats, mais je crois que j’apprécierais aussi la compagnie d’un chien. Un jour, peut-être.

Tu prends le temps d’observer l’homme aux cheveux grisonnants et tu te lances, après avoir trempé tes lèvres dans ton thé. Pour vous je dirais… le café, noir et sans sucre avec tout de même, un nuage de lait, pour casser cette dureté que vous laissez paraître. Tu marques une pause pour te redresser et prendre un air plus fier pour la suite, comme si t’étais certain de celle-là, au vu des impressions qu’il te laisse. Et pour les animaux : ni l’un ni l’autre. Les poils qu’ils laissent partout vous rendraient fou, sans parler des dégâts immobiliers lorsqu’ils sont mal lunés. Ce sont de braves bêtes, mais finalement, c’est comme élever des gamins. Et c’est bien pour ça que tu y réfléchis à deux fois. Tu ne serais pas contre adopter l’un ou l’autre, car tu t’entends bien avec ceux des autres, mais tu ne te fais pas confiance.  

Mine de rien, la vie suit son cours et j’imagine que de nouveaux enfants naissent régulièrement. Je ne vois que le mal qui habite cette ville, alors que vous êtes aux premières loges de ce qu’il y a de plus beau, tous mondes confondus. Vous donnez la vie, là où j’essaie d’la rendre plus sûre. Mais c’est tout d’même ironique, d’avoir échoué au sein de nos propres familles.

Tu es devenu un peu plus sérieux cette fois, le sourire troqué pour un air plus grave et un regard résigné, tandis que la réalité te frappe à nouveau. Si la vie continue, la tienne semble s’être arrêtée il y a quatre ans et c’est affligeant. Ton regard passe du médecin à la fenêtre, mais tu ne fais pas plus attention à l’extérieur. Tu ne penses pas à grand-chose non plus – tu t’absentes simplement, comme il t’arrivait de le faire il y a longtemps, quand rien n’allait dans ton sens. Les voix alentour sont comme un écho lointain et tu entends tout, mais tu n’écoutes rien.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyVen 15 Déc - 0:29


    Hochant doucement la tête, il savait que le policier avait raison. C’était tellement plus facile de se dédouaner de toute responsabilité. Pendant un temps, il l’avait fait face à sa relation avec Virginia, mais après passer du temps en prison et en ayant tout perdu, il avait dû se remettre en question. En parlant de sa réputation et surtout du fait que malgré son innocence tout le monde le voyait coupable, il fut surpris qu’Alec le comprenne si bien et en même temps soulagé de savoir qu’il n’était pas le seul à penser ainsi. Leurs situations n’étaient pas les mêmes, en tout cas, lui n’avait pas eu à protéger quelqu’un, mais il comprenait parfaitement ce que ce dernier voulait dire. Parlant finalement de son emploi, il était toujours très enthousiaste quand il le faisait. Malgré les problèmes qu’il avait eu avec la justice et avec sa famille, son emploi restait clairement la seule constante dans sa vie. Même ici il avait pu reprendre ses recherches. Face aux propos d’Alec, il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire.

    Vous voulez savoir s’il y avait de la pratique ? J’ai de la place si cela peut vous intéresser d’être un de mes patients ?

    Il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie, juste pour voir si ça allait le mettre mal à l’aise ou pas.

    Il y a eu toute une partie théorique. Beaucoup de livres d’anatomies humaines à lire, beaucoup de recherches à faire sur les personnes qui avaient déjà abordé le sujet, mais pas vraiment creusé plus que ce que je voulais faire moi. Mais oui, il y a aussi eu de la pratique. Au début, avec des célibataires, puis avec des couples et … ce ne fut pas toujours faciles d’avoir des résultats positifs, mais on arrivait quand même à rassembler un tas de données qui nous amenèrent à pouvoir présenter nos résultats. Malheureusement vivre dans les années 50 et 60 m’ont vu être traité de pervers et j’en ai perdu mon emploi.

    Il avait hésité à parler de sa relation avec Virginia et le fait qu’il ait trompé sa femme. A la place, il avait plutôt discuté de son métier et c’était sans doute mieux ainsi. S’amusant de donner cette entrevue comme leur troisième rencontre, il apprécia le fait qu’Alec accepte cela et il apprécia encore plus le fait qu’il parle ainsi de ses enfants. Mais la suite s’avéra particulièrement amusante aux yeux du médecin. S’il commença avec un air outré, il joua le jeu, tentant sa chance. Thé et chien pour Alec. Il donna ses arguments pour ces deux réponses et il esquissa un sourire face à ce que lui disait le policier.

    Je n’avais même pas songé à la tasse devant vous, je m’étais dit que c’est parce qu’il était tard et qu’un café n’aurait pas aidé à dormir. Je fais un piètre détective.

    Il esquissa un nouveau sourire, avant de hocher doucement la tête.

    Donc un point pour mes déductions.

    Le fixant, il l’écouta donner ses réponses le concernant désormais. Cependant, il en resta bouche bée. Pour le café, il avait totalement raison et encore plus sur le fait qu’il le prenne noir, sans sucre et avec la fameux nuage de lait. Le fixant, il devait avouer qu’il ne savait pas du tout comment il avait fait pour savoir cela. Puis, l’entendant parler des animaux, cette fois-ci, il ne pu s’empêcher de froncer les sourcils.

    Deux points pour vous … Même si j’ai offert un chien à mes enfants. J’avoue que les dégâts qu’il avait faits, j’étais bien content qu’ils ne les aient pas faits chez moi. Mais comment vous faites ça ? Je sais que c’est votre métier, mais je suis si transparent que ça ?

    Il devait avouer qu’il était particulièrement impressionné par tout ce que venait de dire Alec. Cependant, il fut surpris par ce que ce dernier venait d’ajouter. Ca lui brisa même le cœur. Le voir tourner la tête de la sorte et cette réaction lui fit vraiment mal. Le voyant garder la tête tournée vers la fenêtre, le médecin hésita, mais finalement il posa sa main sur celle d’Alec. Ca n’était pas dans ses habitudes d’être tactile avec des personnes dont il était proche, mais encore moins avec des étrangers ou des personnes qu’il ne connaissait pas beaucoup. Il savait que le policier pourrait refuser un tel contact, mais c’était plus fort que lui. Il avait besoin de lui prouver qu’il était là.

    Oui, je vois des naissances tous les jours, je fais de mon mieux pour aider. Mais c’est aussi votre cas. Comme vous le dites, vous faites en sorte de rendre ce monde plus sûr et c’est aussi important. S’il n’y avait pas de personne comme vous, nous serions perdus.

    Il esquissa un léger sourire, voulant lui faire comprendre qu’il disait la vérité. Ils avaient besoin de policiers, mais aussi de personne de la trempe d’Alec.

    Pour ce qui est de nos familles … je ne sais pas ce que vous avez vécu, mais pour la mienne, tout est de ma faute.

    Relâchant la main d’Alec, il savait qu’il aurait dû changer de sujet ou juste le remercier pour le café et partir. Seulement, il s’était montré vulnérable et la cinquantenaire se disait que c’était à son tour de le faire.

    J’ai trompé ma femme Libby. J’ai eu une assistante, Virginia et je suis tombé sous son charme. Elle me comprenait mieux que n’importe qui, mieux que ma femme. Seulement, j’étais un homme marié, je ne pouvais pas avoir une maîtresse, ça n’était pas moi. Alors, j’ai utilisé les recherches pour proposer que nous soyons des sujets à notre tour.

    Fronçant les sourcils, il se passa une main sur le visage.

    Malheureusement le fait qu’elle me comprenne mieux que n’importe qui et que ça soit réciproque nous a apporté plus de problèmes que de bonheur. Nous avons utilisé cela pour nous détruire mutuellement.

    Baissant les yeux, il avait honte. A chaque fois qu’il y repensait, il se disait que Libby ne méritait pas tout ce qu’il lui avait fait subir et même s’il lui avait demandé pardon, il savait que devenir ami avec elle ne serait jamais possible. Buvant une gorgée de thé, il n’osa pas regarder Alec, ne voulant pas voir du dégoût dans son regard ou le fait qu’il pensait l’avoir mal jugé et qu’il préférait partir.

    Ma bonne réputation a dégringolé d’un coup et cela vient aussi de ma relation avec Virginia et notre cabinet. Je ne devrais sans doute pas dire ça à un policier, mais c’est vrai. J’étais trop arrogant et sûr de moi. Je voulais montrer à Virginia qu’étant le médecin le plus qualifié, je savais ce que je faisais, mais je me suis trompé dans les grandes largueurs. J’ai été accusé de proxénétisme et incitation à la prostitution, avec en plus un comportement inapproprié avec un mineur.

    Fronçant les sourcils, le regard toujours baissé, il soupira doucement.

    Le comportement inapproprié n’en était pas un. Mon fils Johnny avait un garçon dans son école nommé Dennis. Il était une brute avec Johhny, mais un jour il est venu me parler, parce qu’il pensait être malade. Seulement ça n’était pas le cas. Il avait juste besoin de réponses et je lui ai montré un livre d’anatomie pour lui expliquer ce qui lui arrivait. Même dit comme ça, je comprends pourquoi la police a pensé que j’avais eu un comportement inapproprié. Mais ses parents ne s’occupaient pas de lui et au lieu de leur dire la vérité, il a menti à tout le monde d’où cette accusation.

    Buvant une gorgée de thé, il aurait bien aimé que ce dernier soit plus corsé, mais non, il ne devait plus boire, ça n’était pas une bonne idée pour lui.

    Pour ce qui est du reste, j’avais mis en place un programme de partenaires de substitution, où des femmes pourraient venir aider des hommes ayant des problèmes dans le domaine du sexe. Seulement, nous ne pouvions pas les payer, car ça aurait été justement pris pour de la prostitution. Dans ce groupe de volontaires, il y avait une jeune femme que j’avais connu des années auparavant, car elle était la fille d’un ancien voisin. Elle avait lu notre livre avec Virginia et elle se débrouillait bien. Puis un jour, j’ai découvert qu’elle dormait au cabinet car elle n’avait pas pu payer son loyer et elle avait été mise dehors. Je l’ai aidé financièrement, espérant que ça pourrait au moins lui permettre de trouver une chambre d’hôtel. Puis un soir, j’étais triste, ivre et elle avait clairement flirté avec moi. Nous nous sommes embrassés et j’ai réussi juste à temps à ne pas aller trop loin. Seulement, elle s’est sentie rejeté, ce que je comprends. Mais ce que je ne sais pas, c’est qu’elle faisait partie d’un groupe qui voulait lutter contre l’indécence en citant Dieu et la Bible. Elle a dit à la police que je l’avais payé contre ses services. A partir de là, j’ai tout perdu. Libby, Virginia, mon cabinet, ma réputation et j’ai même failli perdre la vie en ayant pris le volant alors que je venais de boire.

    Soupirant à nouveau, il devait avouer qu’il n’avait jamais raconté son histoire à qui que ce soit. C’était la première fois qu’il le faisait et quelque part, ça lui enlevait un poids des épaules, mais d’un autre, il se disait que le policier ne voudrait sans doute plus le revoir après une telle confession. Il aurait d’ailleurs dû en rester là, mais il était comme paralysé sur place. Il appréciait Alec. Quelque part, cette compréhension de leurs passés respectifs l’amenait à donner une certaine valeur à ce qu’il pouvait penser de lui. C’était étrange, parce que par le passé, il n’y avait que l’avis de Virginia qui avait compté pour lui. Mais avec Alec, c’était différent. Il ne pouvait pas dire qu’ils étaient amis, parce que leur deux dernières rencontres n’avaient pas été agréable à ses yeux. Seulement, il sentait que si Alec décidait de partir et de ne plus jamais le revoir, ça lui ferait mal. Alors, il resta assis là, les mains autour de son thé à attendre la sentence du policier.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptySam 30 Déc - 1:46


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« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
C’est de ta faute si tu avales ton thé de travers ! Le médecin ne se contente pas de répondre à tes curiosités, mais il te propose carrément une place dans ses recherches particulières. Bien sûr, tu saisis le ton amusant derrière ses paroles et tu en rigoles doucement, mais l’embarras se lit sur ton visage. Tu gardes les yeux baissés sur la table, mais tu acquiesces régulièrement pour lui montrer que tu écoutes le reste. Quand il mentionne l’époque à laquelle il a vécu, tu comprends mieux la délicatesse du sujet et surtout, son importance. Si t’étais mieux calé en culture scientifique, son nom te parlerait sans doute un peu plus, mais tu devines tout de même la valeur de ses travaux. Merde, j’suis désolé. Les années 60, hein ? Vous avez dû briser bien des tabous, mais il en faut, des types comme vous. Et je comprends mieux le… Tu désignes ton propre col avant de trouver tes mots. Le nœud papillon. Pas fan des cravates ? C’est hors propos, mais ça le fera peut-être sourire… Perdre son boulot pour une méprise pareille te désole, mais la société a toujours été prompte à juger les choses qui n’entrent pas dans ses codes.

Au fil de la discussion, tu en apprends autant sur l’homme que tu en dévoiles sur toi-même, mais l’échange n’est pas aussi pénible que tu l’imaginais au départ. Tu finis même par l’apprécier tandis que vous dérivez sur un pari amusant. Un point pour lui, deux pour toi et tu ne caches pas ton air satisfait, victorieux – même si t’es quand même surpris d’avoir tapé dans le mil, pour sa boisson. L’expérience. Réponds-tu avec un soupçon d’insolence, mais tes yeux communiquent une certaine tendresse. J’observe beaucoup les gens… mais je me trompe parfois, alors c’est peut-être un coup d’chance. Peut-être pas, mais tu entretiendras le mystère sur ton chemin de pensée.

Tu ne parles pas beaucoup d’ailleurs, mais c’est comme ça avec toi. Tu préfères écouter les autres comme ici, en compagnie d’un homme au vécu plus pertinent que le tien, tu imagines… et c’est parce que tu te rabaisses souvent de la sorte, que tu finis par te laisser submerger par la morosité. Mais alors que tu étais sur le point de sombrer, une main s’est accrochée à toi pour te ramener à la surface.. Oh, si tu t’attendais à ça. Tu as l’air un peu perdu et sur le moment, tu ne comprends pas, mais lorsque tu poses ton regard sur vos mains, la chaleur t’envahit. Et il a le culot de te rassurer, en plus… pourquoi ça vient te troubler ? Sans doute. Merci. Tu n’es pas convaincu, mais t’apprécies le geste.

Le sujet de la famille revient sur la table et tu regrettes la chaleur du contact sur ta main, du moins, les premières secondes. Quand il commence à te raconter de quelle façon il a brisé son mariage, ton regard se jette dans le sien et il n’a rien de tendre, cette fois. Tu serres la mâchoire pour le laisser parler et tes doigts s’occupent autour de ta tasse, mais l’amertume te démange. Tu as comme un déjà vu alors que tu croirais entendre Tess et ses excuses affligeantes, lorsqu’elle t’accusait d’être celui qui l’avait poussé dans les bras d’un autre… Et tu as de la sympathie pour cette Libby, d’un coup. Vous plaisantez… j’espère. Ta voix est petite, un écho dans cette tirade que tu laisses jouer. Masters semble tout de même affecté par ses erreurs et il n’a pas dû souvent se confier à leurs sujets, alors… tu ne lui en veux pas tellement pour ça. Tu te surprends même à compatir lorsqu’il évoque ses contretemps avec un mineur, ou cette religieuse qui l’aurait piégé… Et quand tu replaces le contexte des années 60, tous ses travers prennent sens. La société de l’époque avait l’esprit trop étriqué et encore aujourd’hui, certaines choses peuvent être mal interprétées.

C’est … délicat quand on essaie de remplacer les parents pour aider un gamin… Votre aide était louable, mais parfois, mieux vaut ne pas s’en mêler. Je condamne ce genre de parents négligents. Que tu remarques et si tu restes calme, c’est parce qu’il subit le poids de ses erreurs et que tu le ressens depuis le début. Ça t'aide à ne pas laisser le jugement t’aveugler, au moins pour ça, mais tu ne devrais même pas chercher à le réconforter. Tu fais quoi, là ?! Je suis désolé pour les méprises que vous avez subies. Vraiment, je vous l’assure. Quand j’ai fait échouer la condamnation d’un meurtrier, on m’a traité comme si j’en étais un. Même mes collègues se sont retournés contre moi. J’ai perdu mon mariage dans la foulée et le stress… m’a rendu malade. Je vous comprends, Masters. J’ai aussi failli perdre la vie en ignorant ma santé, contre avis médical. Et tu y mets de la ferveur en plus, idiot. Tu en dis trop.

Ce que je ne comprends pas en revanche, c’est votre fourberie. La voilà, cette colère que tu contiens depuis qu’il t’a parlé de sa maîtresse. Dites-moi, Masters, était-elle une épouse si terrible ? Votre femme. Oh, mais c’est toujours plus facile d’aller voir ailleurs et de fuir la vérité, plutôt que de communiquer, hein ? Qu’est-ce qu’on vous a fait, pour mériter votre mépris ? Je parie qu’elle ignorait à quel point elle ne vous comprenait pas… pauvre idiote. Quel idiot j'ai été, moi aussi, mais comment savoir quand on ne nous dit rien ? J’ai été à la place de votre femme, alors aidez-moi à comprendre. Même ton thé n’est pas aussi âpre, mais ça devait sortir. Tu le bois d’ailleurs en silence, mais tu es tendu maintenant. Tu as les nerfs à fleur de peau et pour cause. Si tu avais su que Tess te trompait à l’époque, ou si elle t’avait confié sa détresse plus tôt encore, vous auriez pu éviter bien des malheurs. Tu pourrais penser que cet homme n'a rien demandé et c'est un peu vrai, car il n'est pas la véritable cible de ton amertume, mais tu ne peux pas dire qu'il ne l'a pas un peu cherché.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyJeu 4 Jan - 0:53


    Evidemment, il ne pu s’empêcher de sourire. Avoir proposé au policier d’être un de ses patients pour ses recherches l’avait perturbé et cela l’amusa. Même si dans un coin de son esprit, le voir participer aux recherches ne serait clairement pas déplaisant. Mais le voir la tête baissée le fit un peu grimacer. Il n’avait pas songé que cela le mettrait si mal à l’aise. Flut ! Cependant, il semblait l’écouter parler et Bill hocha doucement la tête. En effet, les années 60 n’avaient pas été tendre avec lui et ses innovations. Cependant, le médecin fronça les sourcils quand Alec s’interrompit avant de parler de son nœud papillon. Il ne pu alors s’empêcher de lever les yeux au ciel.

    Pourquoi est-ce que tout le monde critique mes choix vestimentaires et en particulier mes nœuds papillons ? Ca n’était pas mon premier choix, mais étant de base gynécologue, avoir une cravate était bien plus difficile à gérer pendant les rendez-vous avec les patientes. Le nœud papillon lui ne se met en travers d’un examen comme celui-là.

    Il était vrai que la cravate n’était pas pratique quand il devait avoir le nez entre les jambes d’une femme pour son travail. Oh, dit comme ça, ça n’était pas particulièrement glamour ou même bien élevé. Mais c’était la raison première de son choix vestimentaire et puis, il avait apprécié les différentes couleurs, les différents motifs et il avait continué à en porter encore aujourd’hui. Il baissa les yeux vers la cravate du policier.

    Elle ne vous gêne pas parfois ? Pour courir après un suspect ou à finir tâché par du thé ou à tremper dans la sauce de votre nourriture ?

    Cette fois-ci, il avait souri, parce qu’il imaginait très bien Alec s’énerver après sa cravate qui aurait été au mauvais endroit au mauvais moment. Si la conversation avait été un peu pesante, le fait de tenter de savoir ce que l’autre préférait allégea l’atmosphère. Cependant, Bill devait avouer que le fait que le policier voit aussi clair en lui le perturba. En voyant son air, le médecin eut un léger rire amusé. Secouant doucement la tête, il comprenait en effet que l’expérience de ce dernier avait dû l’aider. Plissant un peu les yeux, il ne savait pas si c’était un coup de chance ou pas, mais il était vraiment intrigué. Peut-être qu’ils devraient tenter de poser d’autres questions pour savoir s’il parviendrait à y répondre correctement ? Cela devrait attendre car le sujet avait changé et Alec n’allait pas bien. Ca se voyait et même s’il fut hésitant, Masters posa sa main sur celle de Hardy. Ca n’était pas habituel pour lui, mais il voulait montrer son soutien. En le voyant regarder leurs mains jointes et à ses remerciements, Bill esquissa un léger sourire et hocha doucement la tête pour lui dire qu’il n’y avait pas de quoi.

    Mais l’ambiance qui avait été plus légère devint plus étouffante. En tout cas pour Bill. En effet, lui qui n’en avait jamais parlé à personne, se laissa aller à le faire face à Alec. Il fut direct sur ce qu’il avait fait subir à Libby. Il vit d’ailleurs le regard noir du policier face à cela. Mais il était très loin d’imaginer que lui-même avait été trompé par son ex-femme. Face aux paroles du policier, il secoua la tête pour lui dire que non, il ne plaisantait pas. Puis, il continua son récit. Autant être franc et tout dire, mais au fut et à mesure, Bill baissa la tête, parce qu’il avait honte. Tellement honte. Il n’avait pas été quelqu’un de bien. Il avait essayé de se rattraper et il faisait en sorte depuis quatre ans de ne pas retomber dans ses travers. Parfois c’était plus facile à dire qu’à faire, mais se plonger dans son travail lui permettait de ne pas ressasser le passé. Il écouta ce que le policier avait à dire de toute cette confession. Il appréciait ces propos par rapport à Dennis et sa famille. Levant doucement la tête pour le regarder, il l’écouta parler de son propre passé.

    Il avait eu des problèmes dans son métier. Il savait ce que cela faisait. Il le comprenait. Quelque part cela rassura Bill. Mais ce qu’il entendait ne lui plaisait pas. Tout le monde s’était retourné contre lui. Les gens ne cherchent jamais à comprendre. Pourtant l’erreur est humaine et en l’écoutant, il comprenait que ce dernier avait été au plus mal. Même sa santé avait été touché. Face à ces propos-là, Bill espérait qu’Alec allait mieux de ce côté-là. Seulement, il fut surpris par le changement de ton de son interlocuteur et surtout quand il parla de fourberie. La véhémence d’Alec le perturba, mais il comprit mieux quand ce dernier expliqua qu’il avait été à la place de Libby. Oh non !

    Non ! Elle n’était pas une épouse terrible. Oui, elle a décidé d’avoir un enfant alors que je n’en voulais pas et même deux autres par la suite. Mais elle le savait ou plutôt elle a fini par le savoir bien avant que je lui en parle et elle est restée. Elle avait passé une sorte de pacte avec Virginia. Apparemment je pouvais avoir cette liaison et Libby était d’accord avec. Elle a même eu un amant !

    Ok, cet argument là n’en était pas un, quand lui-même avait eu une maitresse pendant des années. Grimaçant, il se passa une main sur le visage. Il s’était emporté et il le regrettait.

    Je suis désolé. Non, elle n’était pas une mauvaise épouse. Je ne sais pas ce que vous avez vécu exactement et je ne vous demande pas de me le dire. Je n’ai pas été à la hauteur dans bien des domaines et avoir fait du mal à Libby fait partie de mes pires erreurs. J’ai tenté de réparer mes erreurs, mais je sais aussi que c’était trop tard. Le mal était fait. Je … vous avez raison. Communiquer n’est pas mon point fort, apparemment pas celui de votre ex-femme non plus.

    Il fixa Alec, espérant qu’il n’allait pas trop loin en disant une telle chose.

    Me concernant, je sais que j’ai merdé et gravement. Je n’ai pas l’habitude d’utiliser un tel langage, mais ici c’est nécessaire. Je ne peux pas vous aider à comprendre, parce que je donnerai d’autres raisons, mais au final tout reviendrait à cette seule conclusion : j’ai merdé.

    Soupirant doucement, il fixa le policier.

    Je ne … je … je suis désolé.

    Buvant la fin de son thé, il regarda sa tasse avant de fixer Alec.

    Je suis le seul responsable de mes actes depuis toujours et donner des raison, peu importe qu’elles aient du poids ou pas, je suis le seul fautif. Tout comme je le suis ici en voyant à quel point vous m’en voulez. Je pensais que de découvrir si vous préférez une pizza à un hamburger ou lire des romans plutôt que de la science-fiction aiderait, ça n’est plus le cas désormais. Je n’aurai jamais les réponses à ces questions et je comprends. J’ai une nouvelle fois tout gâché. Ca ne devrait pas me surprendre, mais cette fois-ci …

    Il était bien plus touché qu’il n’aurait dû l’être. Fixant le policier, il hésita.

    J’ai l’habitude de voir la déception sur les traits de mes proches, mais le voir chez vous … c’est encore pire.

    Jetant un œil par le fenêtre, il soupira doucement.

    Je devrais vous laisser. Merci pour le thé et désolé d’avoir gâché votre soirée. J’imagine que c’est la dernière fois que nos chemins se croiseront et si jamais j’ai besoin des forces de l’ordre, ne vous inquiétez pas, je ferai en sorte de ne pas vous faire face.

    Il se leva et prit sa tasse entre ses mains.

    Au revoir détective.

    Ramenant sa tasse au comptoir, il remercia la serveuse. Jetant un dernier regard vers Alec, il soupira doucement, avant de sortir du café.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyDim 7 Jan - 20:17


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Bill & Alec

« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
Les réactions du médecin sur ses choix vestimentaires te font doucement rire. Il défend la cause des nœuds papillon si fermement que tu te sens ouvert au débat, alors que tu ne le critiquais pas du tout. Je ne faisais que le remarquer, sans jugement. Dis-tu en levant les mains pour appuyer ton innocence, mais tu ne caches pas ton ironie pour autant. C’est divertissant… et tu ne cesses de sourire entre ton embarras et cette discussion frivole, sur les désavantages à porter une cravate. Vous marquez un point, même deux… bon d’accord je l'admets, elle me gêne constamment. Et pour appuyer tes propos, tu tires encore sur ta cravate, mais tu ne fais rien de bon à part la rendre plus gênante. Tu fais attention avec le thé, mais tu n’es pas à l’abri d’une maladresse. C’est élégant sur vous, c’est juste… original, et tant mieux. Ça lui donne du caractère, en quelque sorte.

Les minutes qui suivent sont rythmées par la curiosité, l’intérêt et un peu d’espièglerie, avant que tu n’apportes un voile de morosité. L’air est devenu pesant et tu rumines tes pensées en silence. On ne prend pas souvent la peine de savoir ce que tu ressens dans ces moments-là, alors tu t’es dit qu’une fois de plus, tu passerais pour l’impoli de service. La solitude t’arrangeait autrefois, mais elle devient plus étouffante chaque jour qui passe, ici. Et tu commences à fatiguer. Le geste du médecin pour te ramener au présent t’a surpris et ses mots t’ont touché, si bien, que tu choisis de ne pas briser le moment. Il y a quelque chose chez cet homme qui te rassure, aussi troublant soit ce constat, mais il fallait qu’il y ait un hic… Alors ton sourire a disparu et ta poitrine s’est serrée en écoutant son histoire, de peine et de colère, de compassion et de déception… Tu laisses tes bons sentiments s’exprimer en premier et tu l’accuses ensuite, parce que tu n’es déjà plus très objectif dans cette affaire.

Sans le vouloir, il a fait remonter l’origine de tes souffrances, mais tu es aussi fautif que ton ex-femme dans tes propres malheurs. C’est ta compassion plus que tes responsabilités, qui t’a poussé à protéger Tess malgré sa trahison et tu l’aimais encore malgré ça, t’étais prêt à lui pardonner… avant que tout ne se brise définitivement entre vous. C’est toi qui nourrissais de faux espoirs, mais tu ne t’es pas accrochée comme l’épouse de Masters, dont tu écoutes les arguments. « Elle a même eu un amant ! » Oh, voilà qui excuse tout alors ! Tout va bien, si elle était d’accord ! Tu es sarcastique et piquant tandis que ton regard pourrait faire fondre l’acier, tant il est ardent.

Au fil des secondes et des remords répétés du plus âgé, tes nerfs se calment et ton impétuosité aussi. Tu réalises petit à petit que tu t’en prends à la mauvaise personne, mais il n’empêche que Masters a merdé, comme il le dit si bien, et que t’es plutôt soulagé d’entendre qu’il le sait. Il aurait pu ne rien te dire ou pire, te prendre de haut, car tu n’es personne pour lui réclamer des explications, après tout ! Toutefois, il l’a fait et mieux encore, tu te rends compte à quel point il s’est ouvert à toi jusque-là, sur sa vie et ses erreurs. Inconsciemment, ça t’a mené à faire la même chose comme si tu lui faisais confiance et c’est dangereux… non ? Te serais-tu ramolli ces derniers temps, pour laisser un pseudo inconnu fissurer ta carapace ? Non, mon ex-femme fuyait plutôt les confrontations… que tu réponds dans la foulée, quand Tess est mentionnée.

Finalement, tu culpabilises lorsqu’il évoque ses derniers regrets et qu’il sous-entend que ceci marque la fin de quelque chose, qui aurait pu commencer entre vous. Ton regard n’est plus armé de colère, mais il reste indéchiffrable. Tu ne sais pas encore comment répondre à tout cela et s’il serait juste de le retenir, mais tu ne vois pas pourquoi il devrait partir non plus… d’accord, ce n’est pas totalement vrai. T’es conscient de l’avoir agressé, mais ce n’est pas ainsi qu’il décrit tes réactions. Pourquoi ton avis l’intéresse autant ? Il aurait dû te répondre d’aller te faire voir, pour rester poli, mais il n’a pas l’air de t’en vouloir. Il ne s’en va pas parce que tu l’as offensé, mais parce qu’il t’a déçu… Oh.    

Ton regard n’est plus si véhément lorsqu’il suit Masters jusqu’à la sortie, le poids de ses mots en écho dans ton esprit. Si vous étiez plus que des étrangers, ça n’aurait été que des paroles en l’air, mais là si tu ne fais rien, tu ne le reverras sûrement jamais. Ce serait bête, tu ne penses pas ? Le temps d’y réfléchir, Masters a disparu et tu te lèves brutalement pour rejoindre l’extérieur en courant, veste en mains. T’as même laissé traîner ta tasse sur la table comme un mal élevé, sous l’empressement.. Tu craignais d’avoir attendu des minutes et non des secondes, mais tu l’aperçois bien vite dans la même rue, et tu te précipites vers lui.

Attendez ! Hé, Masters…! Tu le rattrapes et te mets en travers de sa route, pour être sûr qu’il t’écoute. Je me croyais dramatique, mais j’ai de la concurrence on dirait. Tu reprends ton souffle en faisant de l’humour, alors que cinq minutes plus tôt, tu avais le ton d’un homme blessé, piqué au vif par une offense qui ne t’était même pas adressée. C’est vrai, j’ai été déçu… mais vous m’avez surpris, aussi. Vous avez raison… Tess n’aurait pas les mêmes choses à dire sur ce qu’elle m’a fait. En fait, nos situations ne sont même pas comparables. Je suis désolé de m’être emporté… Tu soutiens son regard avec appréhension, car même si un sujet houleux vient de vous secouer, tu ne penses pas que ça mérite de briser le confort qui commençait à s’installer entre vous. T’as eu l’impression qu’il pouvait te comprendre et pas seulement à cause de tes déboires professionnels, mais en globalité. Ton habituelle indifférence s’est écrasée face à l’intérêt que tu portes au médecin, alors même s’il choisit de partir quand même, tu auras essayé.

Tu peux enfiler ta veste désormais et alors que tu t’assures de n’avoir rien oublié dans le café – portefeuille et téléphone dans tes poches – tu en profites pour donner des réponses auxquelles t’as réfléchi, l’air de rien, au milieu du reste. La pizza et les romans policiers. Agatha Christie est brillante. Dis-tu avec nonchalance. Tu espères qu’il comprendra, parce que ses mots à lui ne sont pas passés dans l’oreille d’un sourd. Est-ce que je dois essayer de deviner vos préférences, ou vous laisser partir ? Tu esquisses un sourire. Vos remords sont sincères et je serais stupide de m’attarder sur le négatif alors que… que j’vous apprécie. Bref. Tu te racles la gorge en ajustant ta cravate, que tu resserres pour te donner meilleure allure, mais ça te coûte quelques efforts d’admettre pareille chose. Il faut savoir faire preuve d’audace parfois, même si on le regrette aussitôt.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyDim 7 Jan - 23:52


    Il haussa un sourcil interrogateur face à la remarque du policier. Etait-ce vraiment une remarque et non un jugement ? Il n’en savait rien, mais il avait senti l’ironie dans son ton. Au sourire du barbu, il leva les yeux au ciel à nouveau, avant de sourit à son tour.

    Ah ! Vous voyez !

    Il n’avait pas pu s’empêcher d’avoir cet air arrogant de gagnant en disant cela. Le regardant tirer sur sa cravate, Bill eut un léger rire. Il avait donc vu juste et cela l’amusait quelque part un peu. Cependant, il fut surpris par les paroles de l’homme et il se passa une main sur la nuque, signe qu’il était un peu mal à l’aise. Oui, les compliments et Bill, ça faisait deux.

    Merci.

    Malheureusement la situation devint plus tendue. Dire toute la vérité avait ses avantages, mais au vu de ce qui se disait, cette fois-ci, c’était sans aucun doute l’inverse. Si le médecin avait pu tout déballer de son passé ou en tout cas la grande majorité, Alec avait été compatissant, avant de ne plus l’être du tout. Bill n’avait pas pu s’empêcher de hausser le ton, trouvant de nouveaux prétextes pour ne pas prendre ses responsabilités. Il l’avait fait pendant des années, ça n’allait donc pas changer du jour au lendemain. Seulement, il grimaça à la remarque du brun. Alors, le gynécologue s’excusa à nouveau. C’était tout ce qu’il pouvait faire désormais. Il ne pouvait pas changer le passé, mais au moins il pouvait s’excuser de façon sincère. En entendant Alec dire que pour son ex-femme c’était les confrontations qu’elle fuyait, il comprenait cela. Virginia était pareille. Si elle allait à la confrontation c’est parce qu’elle pensait avoir raison sur toute la ligne, même quand ça n’était pas le cas. Autrement, elle prenait la fuite aussi.

    Comprenant qu’il avait déçu le policier, il s’excusa une nouvelle fois, comprenant que leur entrevue n’irait sans doute pas plus loin. Bill espérait ne pas trop avoir gâché sa soirée malgré tout et il lui souhaita finalement au revoir. Il ne pensait pas qu’ils se reverraient et il comprendrait si c’était le cas. Après être sorti du café, il remonta le col de sa veste pour essayer de rester au chaud et mis les mains dans ses poches. Etant venu en taxi jusqu’au poste, un peu plus tôt dans la matinée, il allait devoir rentrer à pied. Il n’habitait pas loin, mais il savait qu’il allait ressasser cette conversation et qu’il allait s’en vouloir et clairement, réfléchir n’était pas la chose à faire. Cependant, il fut surpris d’entendre quelqu’un l’appeler, mais en reconnaissant la voix du policier, il continua de marcher. C’était sans doute puéril, mais il n’était pas certain de vouloir savoir ce qu’il voulait lui dire. Seulement Alec arriva face à lui et Bill dû s’arrêter.

    Fronçant les sourcils face à ses propos, il ne dit rien. L’écoutant reprendre la parole, le médecin resta immobile. Il ne savait pas à quoi s’attendre. Plus le policier parlait et plus Bill fut surpris. Alec parlait de son passé et il l’écouta avec encore plus d’attention. L’entendre s’excuser le surpris. Il ne s’était clairement pas attendu à cela. Le voyant enfiler sa veste, le chercheur haussa les sourcils de surprise quand Hardy répondit aux informations dont il avait parlé quelques minutes auparavant. Il tenta avec force de ne pas sourire, mais face à sa question et son sourire, Bill craqua en secouant doucement la tête et souriant à son tour. Mais face à ce qu’il ajouta, le plus âgé le fixa, surpris, mais avec grand intérêt.

    Vous voyez qu’une cravate n’est absolument pas pratique.

    Il esquissa un nouveau sourire, comprenant aussi qu’Alec était mal à l’aise de lui avoir fait un tel aveu et il décida donc de ne pas s’y attarder, mais il hocha doucement la tête pour lui faire comprendre qu’il avait bien entendu cette information.

    Agatha Christie est vraiment brillante, je confirme.

    Il avait vécu à son époque ou en tout cas, quelques années avant sa mort et s’il avait pu la rencontrer, il l’aurait fait volontiers.

    Pour répondre à votre question, vous allez pouvoir deviner mes préférences. Vos talents de détective m’intriguent, mais nous devrions marcher, parce qu’il fait vraiment trop froid pour moi. Sauf si vous n’allez pas dans la même direction.

    Il devait avouer qu’il aurait bien croisé les doigts pour qu’Alec aille dans le même sens que le sien.

    J’habite par là-bas et je dois rentrer à pied, je suis venu en taxi au poste ce matin.


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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyMer 24 Jan - 13:07


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« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
Vous êtes passés d’un débat inoffensif à des aveux difficiles sur vos passés respectifs, mais ceux de Bill t’ont offensé malgré toi. Si tu n’avais pas été victime des fourberies de ton ex-femme, tu aurais sûrement pris la chose différemment. L’amour, c’est déjà assez compliqué comme ça, mais c’est aussi subjectif. Chaque histoire est différente et tous les problèmes de couple ne se résolvent pas de la même façon. Tu ne connais pas assez bien Bill Masters pour juger si son mariage aurait pu être sauvé ou s’il était condamné depuis le début ; tu t’es seulement emporté parce que tu te sentais coupable d’avoir échoué à sauver ton mariage du naufrage. L’important, c’est d’avoir réalisé ta bêtise avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, t’as rattrapé le médecin pour lui présenter ton point de vue et tes excuses sur ton comportement – même si au fond, tu ne cautionnes tout de même pas ce qu’il a fait. Tu apprends juste à relativiser.

Je m’en passerais bien, mais la cravate pour un inspecteur, c’est presque un code vestimentaire. Que tu réponds à sa boutade. Le ton est léger et la tension retombe entre vous, ce qui te met déjà plus à l’aise. Le commentaire de Bill sur Agatha Christie te rappelle qu’il a vécu à son époque. Vous ne l’avez pas rencontré, tout de même ? Demandes-tu avec intérêt. Finalement, il accepte de rester en ta compagnie et même si tu t’étonnes de son indulgence envers ton attitude, tu n’es pas mécontent de ce dénouement. Il est vrai que le ciel s’assombrit et que le froid s’impose de plus en plus, alors tu t’engages dans la direction indiquée. Ça tombe bien, j’allais aussi par-là. Alors, ce n’est pas tout-à-fait vrai, mais il n’est pas obligé de le savoir. Tu n’es pas très dérangé par le froid, mais sans doute que le Royaume-Uni accorde une résistance naturelle à ses natifs – en tous cas, ça t’amuse de le croire.

Alors… je dirais qu’entre les deux, vous préférez les burgers, mais ceux qu’on sert dans les restaurants avec un steak à point et des couverts. Dis-tu en souriant, mais tes talents d'investigation n’ont rien à voir là-dedans. Tu l’imagines raffiné, mais pas exigeant non plus et donc, tu le vois apprécier toutes sortes de plats. Vous êtes sûrement plus tourné vers le concret que la science-fiction, peut-être un goût pour l'Histoire ? Mais si vous aviez grandi dans les années 80, vous en auriez une autre vision croyez-moi. Je ne suis pas très lecture, vous savez, mais pour ce qui est du cinéma… c’est une autre affaire ! Derrière tes airs impassibles, tu es capable d’apprécier beaucoup de choses que tu ne partages pas avec tout le monde, c’est tout. Sauf Daisy bien sûr, qui connait pas mal de références grâce à toi.
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MessageSujet: Re: small steps || Alec&Bill   small steps || Alec&Bill EmptyMar 20 Fév - 21:13


    Vraiment ? J’en connais certain qui se fiche bien d’en porter, avec juste l’ouverture du col de quelques boutons.

    Mais la cravate vous va bien. C’était quelque chose qu’il avait failli lui dire, mais il s’était retenu de justesse. Mais la question d’Alec l’amusa et il eut un léger rire.

    J’aurai pu la rencontrer, mais ça n’a jamais été le cas. Ce qui est dommage, parce que ça aurait été une histoire que j’aurai pu vous raconter du coup.

    Esquissant un sourire amusé, il indiqua alors qu’il était venu en taxi jusqu’au poste et apparemment Alec allait du même côté. Il en fut surpris, mais il apprécia le fait qu’ils puissent marcher ensemble. Il écouta alors le détective répondre à sa question. Il était vraiment intrigué par ses talents de déduction et il fut attentif à ce qu’il disait. Tournant la tête vers lui, il vit son sourire et il s’en amusa, avant de l’écouter reprendre la parole.

    Un troisième point pour vous détective Hardy.

    Quand il parla ensuite de concert et science-fiction, il hocha doucement la tête, comprenant comment il arrivait à sa conclusion le concernant.

    Et un quatrième point. Je sens que vous risquez d’avoir raison pour beaucoup de choses me concernant. Pour ce qui est de l’Histoire, il est vrai que j’en apprécie une partie. Mais me voilà intrigué par vos paroles. Parlez-moi de ces fameuses années 80 qui m’auraient donné une autre vision. Que devrais-je savoir ? Oh et dites m’en plus sur le cinéma également. Vous avez un genre que vous préférez plus qu’un autre ?

    Pour le coup, Bill avait vraiment envie d’en savoir plus et ce que Alec venait de lui dire le rendait curieux. Alors, il serait attentif et peut-être que cela lui permettrait aussi d’en découvrir un peu plus sur le policier.


Science by itself has no moral dimension. But it does seek to establish truth. And upon this truth morality can be built.
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