Brothers who don't know they're brothers [Baron]

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

Quoi de mieux qu'une bonne petite soirée étudiante sans trop de prise de tête ? Avec un petit supplément. À croire qu'Harlan n'arrivait même plus à s'en passer depuis quelques temps. Ce n'était pourtant pas un miracle à tous ses maux, mais cela semblait masquer un vide qu'il serait susceptible de ressentir. Ne plus trop penser à rien le temps de quelques heures, le temps d'une soirée, c'était tout ce dont il désirait. Tout ce qu'il demandait. Il se sentait plus seul que jamais, et pourtant il avait un bon petit entourage, ce n'était à n'y rien comprendre. Comment pouvait-on se sentir seul, tout en ayant du monde autour de soi. De la famille, même adoptive ça comptait, un petit-copain, sa famille de sang avec sa soeur, des amis qu'il avait tout de même réussi à se faire sur cette île. Il n'avait donc pas trop à se plaindre pour une personne d'ordinaire si méfiante. Peut-être était-ce plus profond que ça, et qu'il essayait de le camoufler du mieux qu'il le pouvait ? Comme s'il n'arrivait pas à continuer d'avancer sans ce manque qui lui comprimait le coeur dans sa poitrine.

Son joint pinçait entre ses lèvres, Harlan se fraya un petit passage entre les étudiants se déhanchant au rythme de la musique quelque peu assourdissante. Heureusement pour lui, il gérait plutôt bien son don, sinon il aurait les oreilles en feu. Il se décida à sortir quelque peu de cet endroit, afin de prendre l'air sur le campus. On entendait toujours la musique de la soirée étudiante, mais un peu moins forte. Il fouilla alors dans les poches de sa veste, tâtonnant à la recherche de son briquet. Il mit la main sur un petit sachet, contenant probablement quelques champis, puis trouva ensuite son briquet qui lui permettait d'allumer son joint sur le champ. Tirant une bonne grosse taffe, son regard se perdit sur quelques étudiants, eux aussi désireux de prendre l'air pour diverses raisons. Nous ne parlons pas de ceux qui étaient en train de vomir leurs tripes après avoir fortement abusé des boissons alcoolisées et de comprimés en tout genre. Petites natures qu'ils étaient. Puis son regard se posa sur un jeune blondinet à l'allure fortement constipé. Il n'avait pas l'air de s'amuser, ni même l'air de savoir ce qu'il foutait là. Sa première fois peut-être ? Harlan voyait tellement de personnes différentes, que cela ne le surprendrait même plus de tomber sur un coincé du derrière qui testait ses premières fois dans n'importe quel domaine.

Par curiosité, tout de même, le jeune Briggs s'en rapprocha en ressortant de sa poche le fameux petit sachet.

« Un petit quelque chose pour te détendre ? » Proposa Harlan au type à l'air vachement constipé. Cela ne lui ferait pas de mal de s'essayer à cette petite chose qui ne le rendrait pas accro contrairement à d'autres substances qu'il fallait mieux éviter.. Ouais, lui-même aurait dû se méfier de certaines choses qu'on lui avait proposé avant de tomber dans une certaine addiction.

mad'eyes (code)

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Baron n'était pas à l'aise en société, et ce malgré qu'il ait passé quelques années dans un orphelinat, ou le fait qu'il ait tenté de faire des efforts, il n'arrivait pas à s'y faire. Les gens le mettaient mal à l'aise, on ne savait jamais ce qu'ils pensaient, on ne comprenait pas leurs réactions, ils adorent s'engueuler et se faire la guerre pour un paquet de chips. C'est trop pour lui, alors il se mettait dans un coin, avec un livre et ignorait le reste du monde, il évitait les confrontations et pour cela, rien ne valait mieux que de ne pas parler aux gens. Il était un peu dans son monde, sa bulle, et si personne ne venait l'en sortir alors, il y resterait bien, tout comme il serait bien resté en loup si personne ne l'avait obligé à arriver dans ce monde.

Et alors qu'il comptait passer la soirée à la bibliothèque tranquillement, les gars de sa classe avaient visiblement prévu de faire une soirée et s'étaient mis en tête de l'entrainer avec eux, il ne savait pas vraiment pourquoi parce que franchement son niveau de fun était assez bas. À peine arrivé dans cette fête qu'on lui avait foutu un verre dans les mains et qu'il s'était retrouvé avec beaucoup trop de monde autour de lui sans savoir quoi faire. Il avait goûté le verre entre ses mains et avait fait la grimace au goût, il s'était mis dans un coin pour observer les choses sans en faire partie et finit par sortir prendre l'air avec une seule idée en tête : rentrer dans un endroit à lui dès que possible. C'est à ce moment que se matérialisa un mec à côté de lui, bon peut-être pas, mais il ne l'avait pas remarqué avant qu'il ne lui adresse la parole, ce qui l'avait presque fait sursauter. Il leva son regard vers lui.

- Heuuu...

Le temps d'intégrer les paroles de l'inconnu, il observa le petit sachet à sa main et fronça un peu les sourcils, sceptique. Il eut une main hésitante vers le sachet comme si Harlan allait lui taper sur la main, mais c'est juste pour inspecter les champignons de plus près.

- C'est quoi comme champignons ?

Il pourrait certainement le savoir à l'odeur, mais on lui avait dit que c'était bizarre qu'il renifle les choses comme ça, du coup, il avait arrêté, ça ne voulait pas dire qu'il allait se laisser empoisonner non plus. Puis, avec le recul, il se souvint des paroles de l'individu qui n'avait même pas pris la peine de se présenter.

- Attends, comme ça "me détendre" ?

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

Harlan Briggs & @Baron Ramsey

Par pitié, faite qu'il ne puisse pas tomber sur un deuxième gars ressemblant à Everett, probablement avec les crises d'anxiété en moins. Une fois, mais pas deux. C'était rasoir, ça ruinait le délire, et parfois même ça le faisait sortir de ses gonds. Mais par chance, aucune crise d'anxiété qui pointa le bout de son nez, juste un blondinet qui avait l'air totalement paumé. Il venait d'où ce gars sérieusement ? À croire que quelqu'un l'avait kidnappé, isolé pendant de nombreuses années et qu'il s'était enfui, ou qu'on l'avait relâché dans la nature comme s'ils faisaient une expérience psychologique, ou une connerie du genre. Il était un peu long à la détente et il inspectait le sachet de champis hallucinogènes comme si qu'Harlan allait l'empoissonner. Haussant faiblement les épaules, le jeune Briggs plongea sa main dans le sachet et sorti un champignon en le mettant sous le nez du blondinet.

« Un champi hallucinogène, tu veux que ça soit quoi d'autre ? » Répondit-il comme si que cela paraissait parfaitement logique, et surtout totalement normal. « Tu n'en as jamais pris un de ta vie, hein ? »

Encore un adolescent parfaitement rangé ? Qui obéissait à papa et maman, ramenait de bonnes notes à la maison, respectait le couvre feu et tout un tas d'autres conneries de ce genre, lui donnant une mauvais réputation auprès des autres ? Oui, ce genre de personne plaisait rarement et n'aidait en rien à se faire des amis. Parfois même, ça pouvait aller plus loin, comme du harcèlement scolaire, ou dans ce genre là. Mais en regardant cet étudiant, il n'avait pas l'air d'avoir trop subi quelque chose de ce genre-là. Peut-être qu'il était simplement qu'un solitaire n'aimant pas la compagnie des autres. Il n'en savait trop rien. Il se mit légèrement à rire quant à la question du blondie.

« Oui, ça un effet qui détend, plus ou moins. Ils ne sont pas forts, il en faudrait beaucoup pour complètement délirer. » Comme pouvait en attester Harlan qui en avait probablement pris deux ou trois en plus de fumer un joint, d'avoir bu un ou deux verres, et il était encore.. Non, peut-être pas sobre, mais il tenait debout, ne tituba pas, parler encore normalement. En bref, il était juste bien. Il lui tendit alors le petit champi, vraiment un tout petit. « Tu ne veux pas essayer ? »

Bien évidemment, il ne le forcerait pas, ce n'était pas trop son délire, et il ne comptait pas faire mumuse avec lui non plus. Fort heureusement car même s'il ne le savait pas, c'était son frère face à lui. Et ça le rendrait la situation bien plus délicate, et il finirait un jour par en avoir honte. Par conséquent, heureusement qu'il n'était vraiment pas son type. On l'avait échappé belle, n'est-ce pas ? Harlan observa cet étudiant, et il finit par prendre un autre champi, qu'il fourra dans sa bouche comme s'il mangeait un petit bonbon. Ainsi, il lui prouva que ce n'était pas empoisonné, juste au cas où.

mad'eyes (code)

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Oh si Harlan savait à quel point il était proche de la vérité et en même temps si éloigné, comment pourrait-il penser un seul instant qu'il a son frère devant les yeux ? Déjà qu'il ne savait même pas qu'il avait un frère et Baron ne savait même pas qu'il avait une famille alors c'était peine perdue. Mais oui, il était probablement comme un loup solitaire qu'on aurait sorti de sa forêt pour le placer dans un milieu plein de gens, de bruits, de grabuges, d'odeurs qu'il n'arrivait même plus à identifier. On lui avait mis un verre entre les mains et il n'avait même pas aimé le goût, le laissant dans un coin et il était finalement arrivé ici, un peu de calme, moins de monde, il pouvait respirer. Ce n'était pas de l'anxiété, ce n'était juste pas son monde. Il se demandait s'il y avait seulement un livre dans cette maison.

- Hallucinogènes ??

Avait-il répété en comprenant enfin de quoi il s'agissait, mais nettement moins pourquoi Harlan en prenait.

- Non, bah, en principe, on est plutôt censé les éviter.

En tout cas, en tant qu'animal, il n'aurait jamais mangé un truc pareil. Pourquoi les humains le faisaient ? Ils étaient fous ? N'importe quel animal aurait repéré le champignon à l'odeur et l'auraient considéré comme du poison, mais Harlan non visiblement, il le mangeait comme si c'étaient des chips. Trop bizarre. Il savait que c'était du poison, mais il le mangeait de lui-même. Pour ses propriétés relaxantes ? Allez savoir pourquoi, Baron en doutait. Qu'avait-il lu à ce sujet ?

"Les champignons magiques peuvent intensifier les émotions et aiguiser les sens, et les gens peuvent se sentir heureux et créatifs. Elles provoquent des distorsions des perceptions visuelles, auditives, spatiales, temporelles et de la perception que l'usager a de son corps."

- "Les effets et leur intensité dépendent de chaque personne et du contexte dans lequel les champignons hallucinogènes sont consommés. Ils diffèrent également selon la variété de ces champignons, les modes de préparation et de consommation et la quantité de la prise."

Lui avait-il répondu, récitant les passages de son bouquin dont il se souvenait à ce sujet. Il ne comprenait toujours pas pourquoi Harlan continuait d'en prendre, ni même pourquoi il voulait qu'il se joigne à lui.

- Je ne sais pas trop, pourquoi tu en prends ? Tu as besoin de te détendre ? Tu n'es pas heureux ?

Ce n'était pas pour lui faire la leçon, loin de là l'idée de Baron, il cherchait simplement à comprendre pourquoi prendre un tel produit sciemment. Puis, en attardant son regard sur Harlan, il pencha la tête, car quelque chose l'intrigua, même s'il ne savait pas trop quoi. Une impression de déjà-vu furtive et lointaine.

- On ne se serait pas déjà vu quelque part ?

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

Harlan Briggs & @Baron Ramsey

Pourquoi fallait-il toujours qu'Harlan tombe sur des énergumènes pareil ? Des coincés du derrière en veux-tu en voilà. Vraiment pas du tout à son goût et il n'était tellement pas patient avec ce genre de personne. Avec une morale infuse, ou ce genre de chose dont il n'en avait que faire. Dire le contraire ne serait pas très honnête. Et ce blondinet répéta ses propos comme hébété. Oui, il avait bien dit hallucinogène. Il leva les yeux au ciel. Oui, effectivement il était bien tombé sur un spécimen de taille. Là il ne savait pas trop si à côté il ne préférait pas plutôt les sautes d'humeurs d'Everett.

« Tant mieux pour toi si tu es coincé dans une vie de principe. » Répondit-il en avalant finalement le champi qu'il lui avait tendu quelques minutes auparavant. « Quel ennui. » Se disait-il à lui-même.

Il finit par ranger son petit sachet de champis en comprenant que ce gars face à lui ne comptait pas en prendre. Soit, ça lui en fera bien plus pour lui, il n'allait guère s'en plaindre. Il sortit ensuite un joint déjà roulé et le pinça entre ses lèvres avant de fouiller dans les poches de sa veste à la recherche d'un briquet. Il ne tarda pas à y mettre la main dessus, et l'alluma sur-le-champ. Une odeur assez dérangeante s'en échappa à la première taffe qu'il tira. Harlan ne l'écouta que d'une oreille. Le voilà à lui sortir une leçon sur les champis hallucinogènes comme si Harlan n'était pas au courant de lui-même des plausibles effets que ça pouvait avoir. Il n'était pas con, c'était la raison même pour laquelle il en prenait.

« J'en prends parce que j'aime les effets que ça procure, c'est tout. » Lui répondit-il très brièvement. Ce n'était pas son psychologue non plus, il ne fallait pas trop pousser.

Fumant son joint, et parfois jetant quelques coups d'œil furtif à droite à gauche, il reporta toute son intention sur le blondinet qui venait de lui poser une question. S'ils s'étaient déjà-vu ? Non pas qu'il le sache ou qu'il s'en souvienne. Après tout, s'ils étaient tous deux des étudiants, c'était une possibilité qu'ils se soient croisés.

« Non, je ne crois pas. On s'est peut-être croisé dans les couloirs de la fac. » C'était la seule réponse qui lui venait à l'esprit en tout cas. Il ne pouvait pas avoir cette impression de déjà-vu, puisqu'en réalité, il ne l'avait vu que sous sa forme de grand méchant loup. On ne pouvait pas dire qu'il avait le même regard humainement parlant.

mad'eyes (code)

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Il fallait bien avouer que Baron ne comprenait pas du tout la personne devant lui ni pourquoi diable il prenait des trucs qui le rendaient malade et accro qui plus est. C'était un mystère total pour lui, même s'il ne devrait pas être trop surpris étant donné qu'il ne comprenait pas du tout les humains de façon générale. Ils étaient tous aussi absurdes les uns que les autres, les côtoyer lui donnait mal au crâne, c'est pourquoi il préférait rester tranquillement dans son coin avec un livre qui était bien moins compliqué à comprendre, si possible dans la forêt ou un autre coin tranquille où personne ne viendrait le chercher. Si c'était si simple, il se trouverait une cachette et y resterait jusqu'à ce que mort s'ensuive et tant pis s'il ne connaissait jamais sa famille, l'amour ou même le bonheur... au fond, peut-être que c'était ça le bonheur, lui, seul avec un bon livre.

- C'est pas une question de principe, mais de survie.

Il secoua la tête, à quoi ça servait de discuter avec cet allumé aux champignons de toute façon ? Il était déjà accro et même s'il disait qu'ils n'étaient pas forts, qu'est-ce qui lui disait qu'il n'était pas déjà complétement défoncer ? Il ne le connaissait pas et n'avait aucune raison de lui faire confiance, Harlan n'était pas le seul à se méfier des gens en fin de compte, et pour Baron, c'était on ne peut plus véridique. Les humains étaient trop différents de lui, vicieux, pour qu'il puisse vouloir faire confiance à quelqu'un. Il n'avait personne dans sa vie, ni ami, ni famille, personne sur qui compter et ça avait toujours été comme ça, il n'avait aucune raison de changer.

- Il n'y a vraiment que les humains pour prendre ce genre de choses par plaisir...

C'était tellement absurde pour lui qu'il ne savait même plus quoi dire. Enfin, il n'allait pas faire la leçon à Harlan visiblement, il s'en fichait et ne comptait pas dire pourquoi il avait besoin de ça dans sa vie. C'était juste de la curiosité de toute façon, ce n'était pas comme si Baron voulait vraiment savoir. D'un côté, ça aurait pu probablement l'aider à un peu mieux comprendre la nature humaine, mais au fond, y avait-il vraiment quelque chose à comprendre ? Les humains aiment se détruire, voilà tout. Il n'y avait certainement rien à y voir de plus. Pourtant, il y avait quelque chose qui l'intriguait chez le jeune homme, comme une impression de déjà-vu. Harlan lui disait qu'il ne lui semblait pas ou peut-être dans les couloirs de la fac.

- Non... Bien avant d'arriver ici...

Il continua de le fixer en essayer de repositionner une image mentale, il le voyait, beaucoup plus jeune, dans cette forêt.

- Au milieu des arbres.

Chez lui. Il l'avait vu à l'époque où il était encore sous sa forme de loup. Attendez... Cela signifiait que Harlan venait de son monde ?

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

Harlan Briggs & @Baron Ramsey

Les leçons de morales, c'était très peu pour Harlan. Il détestait ça au plus haut point, ça l'énervait qu'on veuille sans cesse expliquer certaines choses, certaines situations, ce qu'il fallait ou qu'il ne fallait pas faire, la différence entre le bien et le mal, et blabla, et blabla. Bon sang, ils ne savaient pas, juste une fois, vivre le moment présent sans jamais se prendre la tête ? Ils étaient tous là dans leur plus grande réflexion du moment : vais-je vivre assez longtemps ? Quel boulot je ferais plus tard ? Est-ce que si je picole trop je serais alors alcoolique ? Ou est-ce que si je prends ces champignons je finirais obligatoirement dans le côté obscur des drogués ? Est-ce que si j'aime une personne du même sexe que moi, ça sera un problème pour mon entourage ? Et tout un tas de questions dont Harlan ne souhaitait pas se poser, ni même connaître les réponses. Il aimait sa vie telle qu'elle était. Il aimait vivre dans l'insouciance. Il ne faisait de mal à personne, alors pourquoi on venait lui briser les noisettes pour une putain d'histoire de champignons ?

« Survivre ce n'est pas vivre ! » Finit-il par répondre d'un ton parfaitement neutre. Et c'était entièrement vrai. Si on était sans cesse en mode survit, par conséquent à se demander quoi faire pour survivre à chaque instant de notre vie, alors non, on ne vivait absolument pas. Encore moins pleinement.

« Méfies-toi des mots que tu utilises dans tes phrases. Ta phrase laisse sous-entendre que tu n'es pas un humain de base. Cela pourrait te porter préjudice, voire devenir dangereux dans un monde tel que celui-ci. » Étrangement, le fait qu'il tienne de tels propos ne l'étonnait plus vraiment. À Los Angeles, il s'en serait méfié, mais ici, sur cette île, à force de rencontrer des tas de personnes différentes, il avait fini par comprendre qu'il n'était plus la seule bête de foire. Cependant, ce gamin face à lui, ne semblait pas trop le comprendre. Et c'était fort dangereux de tenir de tels propos, il le pensait vraiment. Il avait carrément de la chance d'avoir dit ça devant Harlan et non quelqu'un d'autre.

Le jeune Briggs secoua faiblement la tête. Il ne comprenait pas trop ce qu'il racontait. Il était vraiment sûr de n'avoir rien pris ce soir ? Pas une goutte d'alcool, pas une substance illicite quelque part ? Bien avant d'arriver ici avait-il dit. Oui, Los Angeles. Mais Harlan était très sociable, et il rencontrait beaucoup de monde, même si ce n'était que pour une seule et unique fois. Il ne se prenait même pas la tête de leur demander leurs noms, ni même de donner le sien.

« Non, je ne pense pas. Sauf si tu viens de Los Angeles. C'est quoi ton nom ? » Il serait fixé. Enfin, si toutefois il l'avait déjà réellement vu, s'il connaissait potentiellement son prénom, ou une connerie du genre. Non parce qu'au milieu des arbres... Il y avait rencontré du monde, oui, mais c'était Blake et Everett. Pas très précis son histoire d'arbres là.

mad'eyes (code)

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Ces deux-là n'étaient définitivement pas sur la même longueur d'ondes, malgré tout Baron essayait de comprendre, mais il avait bien l'impression qu'il n'allait pas y arriver. Pourquoi il pensait que ça fonctionnerait mieux avec lui qu'avec un autre d'abord ? Parce que c'est lui qui l'avait abordé ? C'était évident que Baron en tant que loup, avait plutôt appris à survivre, maintenant qu'il était humain, il profitait d'autres plaisirs de la vie, mais il restait sur ses gardes, car rien ne disait qu'il n'allait pas redevenir un loup du jour au lendemain. Il haussa les épaules.

- Il faut bien survivre pour vivre.

Harlan ne le comprenait certainement pas et il ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. C'était toujours comme ça, il ne s'entendait tout simplement pas avec les gens, c'est pour ça qu'il passait son temps à s'isoler du monde et lire dans un coin sans que personne ne l'embête. Si on ne lui avait pas forcé la main, c'est ce qu'il serait en train de faire en ce moment. À la différence de ce jeune homme qui l'avait accosté et qui semblait être comme un poisson dans l'eau à cette fête.

- Je serais loin d'être le premier ici, mais c'est surtout que je ne me sens pas proche de l'espèce humaine. Les êtres humains ont tendance à défier le bon sens, c'est difficile de les comprendre, en tout cas de mon point de vue.

Il est vrai que tout cela pouvait porter à confusion, surtout parce qu'il n'était effectivement pas humain, mais qui pouvait le savoir ou même le prouver ? Dans ce monde, il était juste un adolescent paumé, et même si Harlan et lui se connaissaient d'une façon ou d'une autre, celui-ci ne semblait pas du tout se souvenir de lui, alors pourquoi insister finalement ? En admettant qu'il vienne du même monde, ça changerait quoi ?

- Baron, c'est mon nom. Je ne viens pas d'une ville, mais plutôt d'une forêt... ce n'est pas grave si tu ne t'en souviens pas.

Après tout, il avait l'impression que depuis qu'il était arrivé ici, ses souvenirs avaient été altérés et qu'il ne se souvenait pas de tout. Ce souvenir était-il seulement réel ? Il n'en avait aucune idée.

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

Harlan Briggs & @Baron Ramsey

Harlan ne saurait dire s'il était juste trop défoncé pour avoir ce genre de conversation ? Quoi qu'en temps normal, même sans l'être, il aurait eu du mal à parfaitement tout comprendre. Puis les divergences d'opinion, bien évidemment, ça existait. Par conséquent si lui avait besoin de survivre pour vivre, alors soit. Harlan préférait vivre sa vie d'une tout autre manière. Pourquoi pas après tout ? Il haussa alors les épaules, non pas pour dire qu'il s'en fichait, mais comme pour dire que ça lui allait, si c'était sa façon de vivre alors, d'accord. « Soit, chacun à sa façon de voir les choses, et de toute évidence, de vivre sa vie comme il l'entend. » Tant qu'on ne venait pas casser les pieds - ou les couilles carrément - à Harlan en lui faisant des leçons de morales sur la drogue, il s'en foutrait de ce que font les autres de leur vie. Ce n'était pas bien compliqué.

C'était une drôle de conception de tomber sur des personnes qui limite proclamaient haut et fort qu'ils n'étaient pas humains. Car ce blondinet pourrait dire tout ce qu'il voulait, sa précédente phrase sonnait comme tel. Alors qu'à l'inverse, le jeune Briggs restait parfaitement identique à lui-même, comme il le faisait à Los Angeles. Il n'avait confiance en personne pour dire quoi que ce soit, pour dire ce qu'il était. Il n'était même pas certain d'avoir suffisamment confiance en son propre père adoptif, c'était pour dire. « Tu es contradictoire un peu. Certes tu ne seras pas le premier, mais là c'est clairement un manque total de survie. On ne peut pas faire confiance à n'importe qui, et se lever un matin et en balançant des : salut je suis un loup-garou, un vampire, ou peu importe. T'es pas proche des gens, soit, parfois c'est l'espèce humaine la plus dangereuse. Mais méfie toi à qui tu balances ce genre de choses, c'est tout. » Et ce n'était pas une leçon de morale qu'il lui offrit, mais vraiment un conseil, et probablement par expérience, allez savoir.

Harlan sortit un énième champi de son sachet, cette conversation le mettait à cran, et ça le rendait intérieurement nerveux. Il le fourra dans sa bouche et commença à le mâchouiller jusqu'à qu'il entendit le prénom de ce dernier. Il finit par s'étouffer, et il toussota. Baron, avait-il dit. Oh oui, ce prénom ça lui disait vaguement quelque chose. C'était d'ailleurs la dernière chose qu'il avait entendue de la bouche d'Everett et de Garrett avant qu'il ne soit ici, dans cette ville. « Baron, le loup, n'est-ce pas ? » Quoi ? Harlan prendre des pincettes ? Fallait dire que Baron lui avait tendu la perche depuis le début avec son histoire de ne pas être proche de l'espèce humaine, portant réellement à confusion, plus le fait de dire qu'il venait d'une forêt et non d'une ville. « Je ne suis pas né en ville non plus... » Il n'aimait pas en parler, mais si c'était bien lui, bien le Baron de son monde, et donc potentiellement son frère, il n'avait aucune crainte à le lui dire, puis c'était un moyen également de le rassurer et de s'en savoir davantage. Sauf s'il pensait qu'Harlan lui mentait ou se foutait de sa gueule.

mad'eyes (code)

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Baron n'aurait pas dit mieux, même si au premier abord, il semblait faire la morale, ce n'était pas du tout son intention, c'est juste qu'il ne comprenait pas, mais évidemment que les gens faisaient ce qu'ils voulaient. Ça ne le concernait pas du tout. Du moment qu'il avait ses livres, lui, le monde pouvait bien se mettre à brûler que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Il y avait réellement un monde entre lui et les autres, il n'avait visiblement aucune envie de combler cet écart, contrairement à ce que Harlan semblait penser, il n'était pas naïf au point de penser qu'il vivait dans un monde de Bisounours et qu'il pouvait faire confiance à n'importe qui, c'était même tout le contraire, il ne faisait confiance à personne et c'était bien tout le problème. Il haussa les épaules et soupira à la remarque, beaucoup trop longue à son goût, de Harlan. Il commençait à suspecter fortement qu'il ne soit pas totalement humain non plus.

- On dirait bien que tu sais de quoi tu parles. J'évite de causer aux gens tout court la plupart du temps, mais compris, je ne dois pas te faire confiance.

Il secoua doucement la tête, oui, c'est ce qu'il avait retenu, après tout s'il devait faire attention à ce qu'il dît et à qui il le disait, Harlan en faisait partie jusqu'à preuve du contraire. Il ne savait même pas pourquoi il perdait son temps avec lui alors qu'il pourrait faire la fête avec les autres, pourquoi faire la morale à un total inconnu ? Plutôt marrant, en plus, pour quelqu'un qui ne voulait justement pas qu'on lui fasse la morale. Il n'y avait pas que lui qui était contradictoire finalement ! Il fronça les sourcils alors qu'Harlan lui demandait s'il était un loup, alors qu'il venait juste de lui faire la leçon sur le fait qu'il ne fallait pas parler de ça.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

De toute façon, ici, il n'était qu'un humain, alors il n'avait absolument aucune preuve de cela, et il ne voyait aucune raison de lui confirmer ce qu'il pouvait être. Même s'il avait un souvenir flou de lui, plus jeune, ça ne voulait pas dire qu'Harlan savait qui il était.

- Ah ouais ? Et tu es né où ?

▿ Date de naissance : 22/06/2003

Brothers who don't know they're brothers

family [fam-i-ly] n. the people you live for, laugh with and love most. -- feat. @Baron Ramsey

Harlan porta une de ses mains à son cœur et eu l'air faussement choqué par les propos de ce cher Baron. ❝Wow, c'est fou, en général on ne me fait pas confiance quand quelqu'un me présente son mec.❞ Et non pas parce qu'il avait voulu donner un conseil. Certes, Harlan ne semblait guère amical, mais ce n'était ni la faute de Baron, ni celle d'Harlan, car dans le fond, il était comme lui, à ne jamais vouloir faire confiance aux autres. Il haussa faiblement les épaules, à la finalité, il n'allait pas lui en vouloir pour tenir de tels propos à son égard. En revanche, il avait évité la première partie de sa phrase qui consistait à lui dire qu'il semblait savoir parfaitement de quoi il parlait. Oui, forcément qu'en tant que loup-garou, il savait de quoi il parlait, au strict minimum. Mais là où ils étaient si semblables tous les deux - en dehors du fait de ne pas savoir qu'ils étaient frères - c'est qu'ils n'avaient nullement confiance en qui ce soit, et donc pas envers l'un ou l'autre. Harlan ne serait même pas certain de se faire confiance lui-même, c'était pour dire.

Ils étaient mal barrés pour avancer s'ils ne se disaient pas les choses. Mais Baron ignorait une chose, visiblement, c'est le fait qu'Harlan était comme lui et qu'il avait en sa possession une ouïe surdéveloppée et sans aucune once de gêne, Harlan se mit à pencher légèrement la tête et se mit à écouter. Oh le vilain petit mensonge. Un sourire apparut sur ses lèvres. ❝On ne peut pas mentir à l'un de ses congénères.❞ Il le fixa de son regard tandis qu'il venait de remettre un champi dans sa bouche et qu'il le mâchouiller comme un loup pourrait mâchouiller son os à moelle. Sans faire de bruits dégueulasses avec la bouche bien évidemment. Et puis, au moins ce fut une façon subtile de lui dire certaines choses, sans le dire de vive voix à cause de potentielles oreilles indiscrètes. Par conséquent, théoriquement, seul Baron comprendrait, s'il ne faisait pas l'autruche.

❝C'est tordu de dire ça...❞ De dire qu'il était né dans une forêt. Non vraiment, qui pourrait croire ce genre de choses ? Sauf si effectivement, Harlan ne s'était absolument pas trompé depuis le début. Il préfèra tout de même se méfier de ceux qui pourraient les entourer, et il se pencha vers l'oreille du blond. ❝Dans la forêt de Los Angeles.❞ Puis il se redressa afin de l'observer, lui et sa plausible expression. ❝Avec ma sœur. Ma jumelle, je veux dire.❞ Une autre petite précision, juste histoire de lui faire comprendre qu'il ne se jouait pas de lui. Puis comment il pourrait inventer ce genre de chose ? À moins d'être un vrai psychopathe et vouloir avoir autre chose en tête. Mais non, promis, rien de tout cela. Et s'il y avait une chance, même infime que ça soit lui le frère ? Le fameux Baron dont il n'avait que le nom, car lui, contrairement à Everett, il ne l'avait pas vu, donc ignorait à quoi il ressemblait. Il ne pouvait donc que tâter le terrain.

code by lilie

Harlan Briggs

**Contenu sponsorisé**