(terminé) L'expédition perdue [pv Will Graham & Adrianna Tomaz]

Robin était là, mains sur les hanches, attendant au pieds des marches conduisant au musée. On ne pouvait ne pas le reconnaitre, car aujourd’hui, le forestier avait troquer son habituelle tenue avec protections en cuir et chemise verte,  pour quelque chose de plus moderne et passe partout, un vieux t-shirt avec veste en jean et un pantalon délavé de la même matière. Il n’avait pas spécialement froid en cette saison, mais l’archer, qui s’était privé de son arme fétiche, ne se sentait pas encore habituer dans ces accoutrements. Il n’avait pas l’impression d’être lui-même. Qui imaginerait Robin des Bois en tenue des villes ? Mais bon, il ne voulait pas trop attirer l’attention, faisant un effort, et cela se voyait. Personne ne faisait attention à lui. Hors, quand il était vêtu comme il l’avait l’habitude de l’être, un homme déguisé comme un personnage d’Heroic Fantasy il y en avait toujours qui étaient interloquer par cet « indien dans la ville. »

Robin se tenait là, attendant au pieds des marches un bref instant, sous le regard indifférents des gardiens de pierre qui veillaient sur l’entrée de ce temple du savoir et du passé. Cela lui fit tout drôle. Pour la plus part de tous ces gens, Robin n’était qu’une relique. Sa place serait forcément à l’intérieur. Tout ce qu’il eut connu, était vieux de plus de mille ans à présent. Il avait l’impression qu’il s’apprêtait à rentrer dans une tombe pour voir de vieux souvenirs et pourquoi pas, des compagnons qu’il aurait connus.

Fort heureusement pour lui, il n’était pas seul. Will l’accompagnait. Les deux hommes se sont mit d’accord pour un rendez-vous. Et malgré que Locksley gardait encore du courage face à l’inconnu, il était rassurer et ravis d’avoir son seul et unique ami à ses côtés. Y aller seul ne l’aurait pas enthousiasmer.

"Bon ben nous y sommes. Notre rendez-vous est dans quelques minutes."

Suite à leur dernière aventure, les deux compagnons ont découvert les vestiges d’une ancienne expédition. Là, ils ont mit la main sur un carnet, un journal qui expliquait la descente aux enfers des membres de l’équipe et peut-être lever un peu le voile sur ce qui se passait sur cette île toujours sans nom. Robin avait prit contact avec le musée qui était l’employeur de ces pauvres disparus afin de restituer le précieux journal et peut-être, avoir plus de détails à ce sujet. Donc, voici l’explication de leurs présence ici.
Robin était bien content de voir toujours en forme et remit Graham. Le pauvre homme fut dans un tel état quand ils se sont échapper de ce temple de l’horreur. Il avait bien cru le perdre. Et fut d’autant plus surprit de le découvrir toujours aussi motiver de continuer. N’importe qui, préférerait abandonner, ne voulant pas d’avantage risquer sa vie, ce qui serait compréhensible, mais Will, qui n’avait rien d’un guerrier, se montrait fort et courageux.

"On y va alors. Prêt ? Suis curieux de savoir ce qu’elle aura à nous raconter. Mais je garde à l’esprit que nous risquons de repartir les mains vides. Evitons de trop nous emballer si vite."

Leur rendez-vous pouvez bien ne rien savoir ou alors, garder certaine chose pour elle. Rien ne l’obligez à raconter quoi que ce soit et sortir la carte « Secret d’Etat » ce qui bloqueraient déjà les deux enquêteurs. Mais il ne fallait pas baisser les bras aussi vite.

Adrianna était en plein travail sur la galerie égyptienne. Être conservateur n’était pas un boulot de tout repos. Un peu comme une metteuse en scène, la jeune femme devait faire tourner les pièces à exposées, faire que tout soit bien visible à chaque visiteur, noter et faire réparer d’éventuels dommages, prendre des décisions en temps et en heure. De plus, son métier était quelque peu altérer par de grosses préoccupations. A savoir le vole de la tablette d’ Harpocrate qui était encore très récente. L’enquête ne faisait que commencer et donc, on avait aucune idée de ce qu’était devenue l’objet et qui, aurait put la voler. Le musée semblait vouloir régler l’affaire en interne, mais Tomaz voudrait quand même faire appel au S.T.A.R.S, avis peu apprécier ce qui la contrariait. Et donc, cette histoire la travaillait tellement qu’elle fut à moitié concentrer sur ce qu’elle faisait.

"Tomaz ?! N'oublie pas ton rendez-vous."
"Ah oui c'est vrai."

A croire qu’elle était la seule responsable de disponible dans cet immense musée, on avait confié à la jeune femme de recevoir deux hommes qui disaient avoir quelque chose d’intéressant pour le musée. Elle put contacter l’un d’eux et un rendez-vous fut mit en place. Ceci l’aidera sans doute à se changer les idées et ne plus penser à cette histoire de tablette volée.

Adrianna abandonna donc ce qu’elle avait à faire et se rendit à l’entrée du musée pour recevoir son double rendez-vous. Aujourd’hui il y avait un peu de monde, mais c’était une journée plus calme que d’habitude. Cela rassurait la conservatrice de voir que les gens restaient encore intéressés par l’Histoire et ses trésors. Elle attendit les deux hommes dans son bureau. Une belle pièce de travail, ranger, propre, décoré de nombreux objets en liens avec l’Egypte antique, avec ses statuettes de pharaons ou d’hommes à têtes d’animaux ou de ces stèles colorés représentants des cérémonies religieuses.

Les deux hommes entrèrent et ce qui frappa la jeune femme au tout début, fut le contraste entre eux deux. Par exemple, celui qui se présentait en premier, Will Graham, était bien rasé, bien taillé, bien coiffé aussi, et être vêtue convenablement, bref il ressemblait à un véritable citadin. Le second, qui devait être Robin, celui ayant contacter le musée, avait les cheveux plus en bataille, la barbe d’une semaine et être vêtu comme quelqu’un venant tout juste de la campagne. Adrianna n’avait aucun préjugés, juste qu’elle trouvait ce contraste plutôt amusant, et la menait à se demander comment ces deux hommes ont put se rencontraient. Elle leur sourit.

"Enchantée également. Et vous alors, vous devez être Robin de Locklsey ? Je vous en pries, prenez place." Les invita t’elle en désignant les deux sièges rembourrés devant son bureau.

Adrianna en fit autant en prenant place dans son siège attitré, regardant les deux hommes comme une RH.

"Avant toute chose, vous voulez peut-être boire ? Nous n’avons pas d’alcool, mais le café ou le thé ici est plutôt bon. Ou bien un peu d’eau ?"

Toujours un peu de civilité avant de débuter les choses sérieuses, c’est ainsi qu’on montrait qu’on vivait dans une véritable civilisation avec une bonne éducation.

Les deux hommes furent accueillit par une jeune femme, une des nombreuses conservatrices du musée. Sans doute celle, avec qui Robin avait put prendre rendez-vous. C’était une femme de type oriental, ressemblant un peu à celles qu’il a put rencontrer lors de sa participation aux Croisades en Terre Sainte. Elle avait de jolies traits et une belle posture élégante. Mais cette apparence de professionnalisme, devait cacher sans nul doute, une belle créature. Ce fut Will qui se présenta en premier. Ce qui, contrariait un peu Robin. Pas qu’il était adepte d’un quelconque code de conduite obscure, mais parce que le forestier restait encore un peu charmeur et aurait aimer impressionner la belle conservatrice en se dévoilant en premier. Tant pis, il se contenta du second rôle pour ce coup. Ce n’était qu’un jeu d’enfant.

"Exactement. Heureux d'avoir un visage sur un nom." Dit-il sur un ton un peu mielleux et d’exécuter à la surprise de Tomaz, un baise main plutôt que la lui serrer.

Robin prit donc place avec son ami au bureau de cette dernière qui leur proposa à boire. Graham refusa l’offre, mais Robin lui accepta. "Un peu d’eau je ne dirais pas non."

Cette formalité faite, Robin pensait qu’ils allaient aborder déjà la question du carnet. Mais une fois de plus, Will prit les devants, ouvrant la discussion sur tout autre chose comme si tout cela n’était qu’une banale rencontre où on cherchait à faire passer le temps, qu’on parlait de tout et de rien. Pourquoi pas faire plus ample connaissance oui. Ou bien, Graham cherchait à briser la glace comme on dit. Robin savait son ami assez singulier sur le plan relationnel. Il n’était pas un associable, juste qu’il paraissait moins extravertie que lui, pouvait l’être.

Locklsey resta donc en retrait. Il se disait que des deux, Graham était le plus adapter avec cette époque moderne et savait mieux comment communiquer avec ces gens qui venaient du futur pour lui. Il laissa donc le début de la conversation se faire sans lui.

"Egypte, Proche-Orient en effet. J'ai une certaine affinité avec cette partie du monde." Répondit-elle à sa première question.

Il est vrai que le bureau est remplit de trésors du pays des Pharaons. Robin n’est jamais aller jusque là-bas. Il ne connaissait que deux pays ou trois. Mais l’Egypte semblait restait une terre de mystère et de fascination à travers les siècles. Même ceux de son époque étaient souvent captiver par cet endroit. "On dit qu’ils vénèrent les animaux surtout. Un peuple proche de la nature on peut affirmer ?" Locksley avait surtout poser la question afin de se faire un peu remarquer de la belle Adrianna plus que rechercher une réelle réponse.

Ce petit échange fait, on allait aborder le moment important. On allait pas faire durer ce rendez-vous sur un exposé de l’Egypte antique, et faire perdre du temps à tout le monde.

"Oui vous auriez découvert un ancien carnet d’expédition envoyé par le musée c’est bien cela ?"

Robin sourit, un peu comme si elle avait répondu juste à une question d’un jeu télévisé, ou de voir qu’elle savait bien de quoi on parlait, et cela semblait bien lui plaire. Bref, le jeune homme sortie donc le fameux carnet, refermer par un lien de cuir qu’il avait rajouter pour remplacer l’ancien usé, dévoilant à Tomaz le petit trésor qu’ils ont découvert.

Les deux hommes furent donc invités à s’installer à son bureau et démarrèrent les civilités. Adrianna n’était pas contre quelques échanges amicaux histoire de mettre en place une ambiance agréable entre eux et faire fondre un peu la glace. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y avait pas d’urgence. De ce qu’elle avait comprit au sujet de carnet, les principaux intéressés ont disparus depuis longtemps et n’importe quel policier dirait qu’il serait trop tard pour secourir. Le musée était surtout intéressé de découvrir ce qui leur était arriver, sans émettre le moindre espoir de retrouver qui que ce soit. En plus, Tomaz était curieuse de connaitre aussi les détails de leur aventure, comment ces deux hommes ont découvert le dit objet, même si elle se faisait une petite idée sur la réponse.

Mais avant toute chose importante, quelques échanges sympathiques comme le compliment de son bureau et un intérêt minime pour son travail. Elle offrit au départ à boire aux deux hommes avant qu’ils n’abordent le thème principal qui décorait son bureau. San surprise, la jeune femme expliqua bien être spécialisée dans la culture orientale, égyptienne et mésopotamienne entre autre. Le « citadin » qui se dénommait Will, parlait plus par convenance. Alors que le « campagnard », Robin qui avait arranger cet entre vue, avait un ton très différends quand il voulu ajouter quelque chose. Ce qui paraissait bizarre, c’était son regard à son égard. Il paraissait plus comme un homme usant de petits stratagème pour charmer, adoptant des répliques quelques peu… On va redire étrange.

"Euh... Oui dans un sens. Après ils n'avaient pas un concept de la nature comme nous en occident ou à l'air moderne je dirais. C'était plus du symbolisme..."

Robin semblait comme méditer sur sa réponse. Ou bien cherchait-il de quoi répliquer pour poursuivre cet échange et attirer plus que nécessaire l’attention de la conservatrice. Fort heureusement pour elle, Will intervint presque de suite en précisant que la raison qui les amenait ici, ne touchait pas à son domaine d’expertise. Il était clair qu’on ne venait pas lui demandait de traduire une tablette antique.

"Oui vous auriez découvert un ancien carnet d’expédition envoyé par le musée c’est bien cela ?"

Ce qui pourrait paraitre étrange qu’on les mette en relation avec une spécialiste qui n’avait rien à voir de près ou de loin de l’affaire qui les concernes. Mais l’explication était d’un peu plus simple.

"Bien entendu, il serait mieux de rencontrer la direction même du musée. Mais la personne à l’époque si j’ai bien compris, responsable ne travail plus ici et ils ne sont pas très disponible. En tout cas, rassurez vous, je fus très bien informer de l’histoire qui vous intéresse."

Les patrons ne s’étaient pas toujours simple. Le musée était grand, assez riche et prestigieux si on puisse dire. Les responsables ne se bougeaient que pour des « visites importantes ». Et encore, on aura laisser Adrianna gérer seule la visite du milliardaire Tony Stark, car venir sans caméra et bourré n’était pas très engageant. Mais cela était une autre histoire. La direction ne voulait trop se libérer pour deux personnes lambdas, mais resta paradoxalement très intéressé sur l’histoire du carnet qu’ils avaient en leur possession.

Le petit jeu de Robin ne semblait pas vraiment atteindre la jeune femme. Aurait-il perdu de sa superbe ? A son époque, Locksley attirait bien des femmes, le chef d’une bande de voleurs justicier, solitaire etc. Même avant, il n’avait pas trop de mal à jouer de son charme. La seule personne qui semblait le repousser ou lui donner une douche froide, c’était Marianne. Elle savait le recadrer, le déstabiliser. Pourtant, ils étaient amoureux l’un de l’autre, mais ces petits « jeux » déconcertant qui pouvaient bien agacer l’un et l’autre, faisaient que c’était pour cela que les deux amants s’aimaient. Car ils trouvaient en l’un et l’autre son alter-ego.

Pour revenir à notre histoire, Robin ne se démotiva pas, il ne prit pas rigueur non plus. Il se disait juste qu’il allait faire une pause à son jeu, peut-être aura-t-il une autre porte ouverte plus tard. Non, le plus important était la raison de leur venus. Bon, le forestier se doutait qu’ils n’allaient pas découvrir LA vérité, ni faire de grosses découverte lors de cet entrevue. Mais ils pourront sans doute en apprendre un peu, quelques indices ou au pire, encore plus de détails qui ne feront que compliquer leur histoire. Arriveront-ils de leur vivant à découvrir ce qu’il se passe ? Cette question torturait le pauvre homme.

"Oui c'est bien cela." Confirma Robin tout en sortant le fameux carnet qu'il tendit à la jeune femme. "Nous l'avons trouver dans un vieux campement, au fond d'une grotte déguisé en un sanctuaire, avec des gens fous et des monstres."

Une histoire effroyable, une des plus éprouvantes que Robin eut vécu. Pourtant, ce n’était pas les pièges ou les fanatiques qui l’avait le plus marquer. C’était de voir Will frôler la mort. Il se souvenait encore de son compagnon couvert de sang, devenir aussi pâle que la mort. C’était un miracle qu’il a tenu jusqu’à ce que Robin le ramène chez lui et le sauve. Un peu plus et… Non, il ne voulait pas y penser. Il était en vie, sain et sauf, debout, comme neuf. Il jeta un regard à Graham afin de se rassurer une fois encore qu’il allait bien. Si le jeune homme n’était plus… Robin ignorait comment il aurait réagit.

Le jeune homme débraillé sortie donc de sa veste ou d’un poche de son pantalon, Adrianna n’a pas bien vue, le fameux carnet, la raison de tout cet entretient. D’un geste délicat mais de convoitise, la conservatrice saisit le petit journal. Elle ne répondit pas de suite à Graham, voulant feuilleté le précieux document comme si elle voulait s’assurer que c’était bien celui dont on lui avait parler. Tout en paradoxalement, ne remettant point en cause leur dire. Le carnet paraissait si vieux, le cuire de sa couverture avait bien résister, mais les pages avaient vieillit comme si elles avaient plus de dix ans. Elles lues quelques passages en diagonale, avant d’accorder à ses deux invités ce qu’ils attendaient depuis le début. Même si elle se doutait qu’elle ne leur apportera pas plus de réponses dont ils devaient espérés.

"J’ai bien peur de ne pas avoir grand-chose à vous dire. Cela remonterait bien avant mon arrivé au musée. A l’époque, ils organisaient quelques petites expéditions pour découvrir le plus possible sur l’île et ses secrets. Concernant celle qui vous intéresse, ils étaient partis vers le nord en direction des montagnes. Mais elle ne serait jamais revenue. Leurs communications fut stoppées nettes." Jusqu’ici sans doute, rien de bien nouveau. "Encore, cette équipe était particulière. Ils ne travaillaient pas pour le musée. Mais ils avaient un projet, des preuves que des vestiges se trouveraient non loin dans des grottes, ce qui serait la preuve qu’une civilisation aurait exister ici avant notre arrivée. Ils tombaient à pique, ils furent donc financer." Sans doute un détail intéressant, Tomaz se contentait de juste cité les grandes lignes, mais si les deux hommes avaient des questions à ce sujet, vouloir savoir plus d’infos que pourrait donner la jeune femme, ils n’auront qu’à les demander.

Adrianna poursuivit son examen du journal. Curieuse d’en savoir plus aussi, elle parcourue les pages, lisant le compte rendue de chaque journée. Et au fur et à mesure qu’elle lisait, ses yeux grossissait. Ce n’était pas un journal d’expédition qu’elle lisait, mais un authentique roman d’horreur. A chaque épisode, on décrivait bien le processus de la folie qui se suivait, frappant un à un les membres de l’équipe. Certes, le carnet fournissait de précieuses informations, mais Adrianna ne pouvait s’empêcher de compatir avec horreur du sort de ces hommes et femmes.

"Vous n’avez trouver rien d’autre à part ce journal ? Pas d’équipements ou la moindre trace des membres de l’expédition ?"

Il est vrai que Robin ne lui avait pas fournit plus de détails, évitant le sujet du culte et des monstres les ayant traquer et manquer de peu de les tuer. Serait-ce prudent d’inquiéter la jeune femme davantage ? Adrianna avait un peu l’espoir que certains membres au moins auraient survécus, et qu’ils pouvaient être encore secourus. Peut-être perdus au fond de ces galeries et qu’une équipe médicale et psychiatrique pourraient les aider à les soigner. Mais une partie d’elle, peut-être la voix de la raison, disait qu’elle était bien naïf et que depuis le temps, il ne devait soit plus rien rester de vivant ou bien d’humains. Tout même, s’il devait rester la moindre chance…

Adrianna n’apportait pas trop de nouvelles informations. Une très grande partie de ses révélations se retrouvaient justement dans le carnet que Robin avait déjà lu. Mais bon, il s’y attendait un peu. Le musée ne pouvait que renseigner sur le contexte du départ de cette équipe. Le reste… Dieu seul sait ce qu’il s’est réellement passé, même si ces pages vieillit apportaient quelques maigres infos. Autant dire que leur propre enquête piétinait. Et si des institutions ayant beaucoup de moyens n’arrivaient pas à en découvrir plus, qu’est ce que deux pauvres hommes n’ayant rien, pouvaient faire ? Locksley se disait qu’ils avaient sans doute plus de chance, mais en quoi ?

Tomaz questionna ses deux invités, voulant en savoir plus, surtout s’ils ont retrouver oui ou non des traces de la fameuse équipe. Ce qui leur est advenu, le journal le mentionnait. Elle l’avait lue sans doute. Elle cherchait surement à savoir si ces membres, même devenu fous, seraient encore en vie et avaient besoin d’aide. Robin ne savait comment l’aborder. Il ne voulait pas inquiéter la jeune femme, ni pousser qui que ce soit dans cette aventure périlleuse où régnait l »horreur et la folie. Sans doute était-elle une femme courageuse qui saura s’équiper de meilleurs moyens pour intervenir, faire venir la police tout cela. Cependant, Will répondit d’une manière bien étrange.
A l’écouter, on aurait penser à deux choses. Soit il balançait un mensonge bizarre pour décourager la conservatrice, soit il n’avait pas comprit que ces cultistes étaient justement les membres de cette expéditions devenus fou. D’ailleurs, on pouvait lire le scepticisme de la jeune femme en écoutant son amis. Robin en profita pour rebondir afin d’arranger les choses.

"Ce que mon ami voulait dire, c'est que on a eut beaucoup de chance de nous en sortir vivant. Toutes les personnes prisonnières la bas étaient folles et voulaient notre mort. Sans compter que tout l'endroit c'est volatilisé juste après que l'on se soit échapper."

Ce temple, pouvait être n’importe où à présent. En plein cœur d’une zone urbaine ou perdu au milieu de nulle part, gardant en son sein des créatures et adeptes mortels vouant leur âme à un dieu occulte. L’idée faisait froid dans le dois. Robin n’osait imaginer les dégâts que cela provoquerait s’ils se retrouvaient au milieu de civils. Mais il avait de la peine pour ces adeptes. Voila des mois, des années qui furent coincé. Ils furent torturer psychologiquement, on leur avait priver de tout espoir qu’un jour, ils s’échapperont. Etaient-ils bel et bien perdus ou pouvaient-ils encore être sauver ? Le forestier voulait garder espoir tout de même pour eux, et pour eux tous.

"Peut-être peut-on prévenir leurs familles ? Rendre le carnet afin qu’ils puissent savoir et mieux faire leur deuil ? Ou rendre un peu d’espoir ?"

Adrianna était quelque peu songeuse avec tout ce qu’on lui racontait. Néanmoins, cette histoire avait un quelque chose d’inquiétant. En effet elle avait lue le passage traitant de la folie qui s’est emparer de ces gens, puis de ce mystérieux culte. Elle pourra tout à l’heure étudier plus en détail ce mémoire de la déchéance humaine. Tomaz aurait espérée qu’il soit encore possible de porter secours à ceux qui restaient encore de l’équipe. Mais à les entendre, c’était peine perdue. Non seulement, tout le monde semblait être devenu fou, mais l’endroit se serait volatiliser tout simplement en emportant avec lui, ses pauvres victimes comme s’ils n’étaient que des jouets entre les mains d’une force sadique. Adrianna en avait de frissons rien qu’en y repensant. Peut-être qu’un jour, ce lieu réapparaitra quelque part et ils pourront agir. En attendant…

"Leurs proches fut naturellement prévenus lors de leur disparition. Et s'ils en ont encore aujourd'hui, ils le seront sans doute." Ou pas. Peut-être que le musée, voir les autorités, préféreront leur cacher que leur père, frère, fils, fille et sœur, soient encore en vie, mais dont la raison leur fut dérobée et ils sont perdus dans la nature. Afin de les protégés de tout envie de risquer leur propre vie pour les retrouver et sauver malgré tout. En tout cas, cela ne concernait plus Adrianna, qui même aurait aimer aider quelques vies, n’était disposée d’aller apporter de si affligeantes nouvelles. Elle referma le carnet comme si c’était un vieux dossier devant elle.

"Bien… A moins que vous n’ayez d’autres questions, j’aurais besoin d’en savoir un peu plus sur les circonstances de votre découverte. L’endroit, comment vous êtes tomber dessus. Cela pourrait nous aider à y voir plus claire et décider si ce dossier devra être fermer ou non."

Bien que curieuse aussi, Adrianna fut vite fait briefer sur les attentes du musée sur cette question. Tout le monde voudrait en savoir plus, mieux connaitre les conditions, afin d’y voir plus claire comme elle disait et mieux juger de la situation. Will et Robin pouvaient ne rien apporter de plus, raconter une histoire de ballade entre amis et qu’ils ont trouver par terre tout bêtement le carnet. Que ce soit vrai ou non ce qu’ils allaient raconter, il n’y aura pas d’enquête dessus, cela servira à juste cocher une case sur son papier pour son rapport avant que ce ne soit archiver.
Prévenir le S.T.A.R.S pour ces événements ? Il est vrai que cela touchait un peu leur domaine. Au moins les prévenir qu’un culte se téléportant un peu n’importe où pouvait débarquer en ville. Mais déjà que le musée faisait trainer l’affaire de la disparition de la tablette, repoussant à chaque fois d’appeler les autorités. Cela devenait de plus en plus étrange pour la jeune femme d’ailleurs.

Les proches seront donc prévenu, voila qui plaisait à l’homme des bois. Même si cette histoire n’avait rien de rassurante, sans doute que les familles aimeraient connaitre la vérité pour avancer. Peut-être bien que le musée évitera justement certains détails. Enfin, Locksley n’allait pas dire comment faire. Pour lui, il avait fait de son mieux en fouillant un endroit aussi dangereux et manquer de se faire tuer en rapportant ce carnet. Si par hasard il tombait sur un proche dans la rue et que ce dernier, comprenant le rôle qu’aurait jouer l’archer, lui demanderait plus de précision, la peut-être que Robin lâcherait une bride ou deux d’informations. En même temps, il espérait ne pas avoir à le faire. Dire que votre proche est devenu fou à ce point…

La conservatrice voulait en savoir plus sur les circonstances de cette découverte. Sans doute pour établir un rapport détaillés et aider à savoir quoi faire par la suite. Will raconta en résumé le pourquoi du comment. Narrant que c’était le forestier qui avait découvert le lieu en premier, qu’il fut indiquer par une série de panneaux étranges. Arrivant au moment de la course poursuite, le profiler marqua une pause. Même, il coupa son discours au beau milieu. L’homme des bois pensa comprendre le comportement de son ami. Hélas, il s’était déjà bien lancer et se doutant qu’il y avait quelque chose, Adrianna interrogea le jeune homme du regard pour connaitre la suite. Se sentant bloquer, Locksley prit la suite pour décharger son ami de ce fardeau.

"Par une sorte de gros loup. Je n'ai jamais vu pareille bête. Il semblait jouer avec nous pour nous pousser à entrer dans cette église occulte." Peut-être que parler de juste d’un gros loup, bien plus imposant qu’il ne devrait l’être, passerait mieux que le terme de « monstre surnaturel ». Ceci-dit, Robin ne pouvait s’empêcher d’ajouter encore un élément qui risquait de rendre tout ce récit peu croyable. "Et encore il y avait cette chose… Dans les tunnels qui a… Enfin désolé, ce serait difficile de vous décrire, il n’y a pas de mots dans le langage de l’homme pour ça." Robin était partager entre prévenir et se garder d’en dire trop pour ne pas passer pour fou.

En tout cas, il était soulager. Tout semblait être dit et les éléments les plus noirs et inquiétant furent raconter surtout par le carnet. Enfoncer dans son siège, Locksley attendait la réaction de la jolie jeune femme. Allait-elle les croire ou non ? Après, ils avaient le journal, donc l’histoire de deux hommes qu’on accuseraient d’alcoolisme pour raconter pareille chose ne devait avoir guère d’importance non ?

Adrianna écouta donc soigneusement l’histoire qu’on lui déballait, en essayant de raccorder la partie raconter par Will, et celle de Robin. Et ce n’était pas simple, tant leur histoire était invraisemblable. Mais en même temps, qui n’était pas témoin de choses étranges ici ? Du plus petit phénomène curieux jusqu’au spectacle le plus incroyable qui vous rendrait fou rien qu’en regardant. Du coup, elle n’avait aucune raison de remettre en question ce qu’ils lui racontaient, de toute manière, elle n’était pas de la police. Tomaz nota juste que tout moyen de retrouver l’endroit et sauver qui que ce soit serait quasi impossible et qu’il vaudrait mieux prévenir les autorités compétentes au cas-ou.

"Très bien je comprends. Ceci devrait compléter le rapport dans ce cas je vous remercie." Dit-elle, refermant tout ce qu’elle avait devant elle, signe que cet entrevue devait toucher à sa fin. "Je crois que nous avons toutes les informations dont nous avons besoin je vous remercie beaucoup messieurs." Mais avant de se lever, elle resta assise, mains sur le bureau comme si elle allait faire une prière, annonçant la conclusion de ce rendez-vous. "Je n’ai donc plus rien à demander, si l’un de vous a des questions bien entendu, je me ferais une joie de vous répondre si possible." Sans doute qu’après tout ce qu’ils ont vécus, ils auraient quelques interrogations à l’esprit. Le musée n’était pas tenu sous le secret de l’Etat, du moins le pensait Adrianna, aucune information sensible n’était à cacher. Et de toute manière, la jeune femme ne connaissait pas tout, concernant cette histoire. Cela c’était passer avant son arrivée au musée et on ne lui a apporter que les grandes lignes en sommes. Mais peut-être que ces messieurs voudraient l’interroger sur autre chose que cette affaire, en lien avec le musée ou bien l’île explorée par leurs nombreuses équipes ?

Visiblement, la jeune femme croyait en leur récit, ou du moins ne le remettait pas en doute. Peut-être qu’elle se contenterait de tout rapporter à ses supérieurs et leur laisser la responsabilité de décider de quoi faire et s’il faut accorder crédit ou pas à leur histoire fantasque. Pour Robin, cela lui convenait. Il n’avait pas envie de crier sur tous les toits comme un fou qu’une église maléfique se téléportait avec des monstres et tenter d’y retourner, du moins, pas aussi préparer que la dernière fois. Le forestier avait une envie de tourner la page sur cet épisode. En temps normal, il aurait tout fait pour sauver des gens en détresse, mais là, les victimes étaient devenues folles et dangereuses.

Cela sonnait la fin de cet entrevue et Robin ne dirait pas non pour retrouver l’extérieur et sa forêt. Que faire après ? Peut-être pourra t’il proposer à Will une sortie ? Visiter, se balader, ou bien trouver un endroit sympa pour discuter de la suite de leurs projets, faire un topo de la journée et voir ce que cela leur aura inspiré. Adrianna cependant, laissa la porte ouverte pour toutes questions. Robin se doutait qu’elle n’aura pas les réponses qu’il espérerait sur cette histoire et laissa donc Graham le plaisir de les poser, sans doute aurait-il al curiosité sur des points qui échappait à l’homme du moyen-âge.

Une équipe envoyée ? Pourquoi ? Will devait fortement s’inquiété pour les gens coincés et souhaitait sans doute leur venir en aide malgré la malédiction qui les frappait. Locksley appréciait le bon cœur de son compagnon et se disait qu’il eut de la chance de croiser la route de son ami. Laissant donc à Tomaz le temps de répondre, Robin posa à son tour une question sur le coup d’un sursaut comme si un souvenir important venait de rejaillir dans sa tête et devait connaitre impérativement la réponse.

"j'aurais une question aussi à posée. Enfin, plutôt une suggestion. Serait-il envisageable que nous restions en contact ? Enfin, surtout si nous avions d'autres demandes ou trouvions quelque chose d'aussi important que ce carnet et que nous pourrions en discuter ?" On pourrait penser que Robin était sérieux sans doute dans sa proposition, quelque chose d’assez professionnel et se dire qu’intégrait quelqu’un du musée à leur affaire serait une bonne idée… S’il ne l’avait demander de manière un peu enjôleuse.

L’entretient était terminer, Robin se disait alors pourquoi pas en profiter pour trouver un moyen afin de rester en contact avec cette conservatrice qui lui à taper dans l’œil. De la où il venait, les femmes succombaient facilement à son charme face à l’assurance du jeune homme. Et puis, quelqu’un étant connu pour être un ancien seigneur combattant l’injustice à la manière d’un justicier, il y avait de quoi faire rêver sans doute. Mais il ne connaissait pas encore le genre qu’était Adrianna.

Ils arrivèrent donc à la fin de cette entrevue, et pour bien la clôturer, Tomaz offrit à ses deux invités la possibilité de poser quelques questions, tâchant d’y répondre au mieux. William fut le premier à s’y lancer, demandant si oui ou non, une équipe sera envoyé là-bas. Vu qu’il s’agissait d’un lieu pouvant se déplacé et qu’il ne se trouvait plus à l’endroit indiquer par les deux hommes, on pouvait e douter. Mais peut-être qu’on pouvait penser que le musée enverrait quand même des gens pour enquêter, ou dans cette église quand elle sera de nouveau localisée, ce qui serait d’ailleurs difficile à organisée. Déjà qu’envoyé une équipe de fouille sur un lieu archéologique était limite jouer contre le temps…

"Ce sera au musée d'en décidé, la direction verra ce qu'il sera le mieux à faire. Personnellement, je pense que ce sera peu probable, que tout reviendra aux mains des autorités." Les missions de sauvetages, ce n’était pas pour le musée, ce qui se décidera et fera ne la concernera déjà plus. Triste à dire, mais Adrianna n’était qu’une simple humaine n’ayant aucune capacité, ne pouvant rien faire et le musée, malgré ses moyens, ne pouvait pas jouer les policiers ou équipe de sauvetages. Enfin, ils verront ce qu’il sera décidé.

C’est alors que Robin en profita pour poser une question. La jeune femme sourit, comme d’un air amusé, mais aussi gêné, car elle comprit immédiatement le sous entendu. Elle avait déjà de quoi lui répondre.

"Bien entendu, vous pouvez contacter directement le musée pour prévenir de toutes nouvelles découvertes du genre qui nous mettra en relation si c’est nécessaire."

Après avoir couper tout espoir chez Robin, elle pouvait se concentrer sur le plus important.

"Bien, si vous n’avez rien d’autre à demander, le musée vous remercie de votre aide messieurs. Vous avez rapporter quelque chose d’important. Je vais vous raccompagner jusqu’à la sortie, si vous avez d’autres points que vous voudriez aborder encore."

Elle se leva, guidant les deux hommes de la main vers la sortie du bureau.

Tout le monde fut donc reconduit jusqu’à l’extérieur. Plus personne n’avait la moindre question à posée et de toute façon, quoi demander de plus ? Tout devait être dit à présent et comme Locksley si attendait, en plus de n’avoir rien apprit de plus, la jeune femme resta fermer à ses approches. Robin n’allait pas plus insister, comprenant le message et se montra sage jusqu’à ce qu’ils arrivent dehors, saluant et remerciant une fois de plus la conservatrice, avant de se retrouver à leur case de départ sur les marches du musée. Retrouver le monde extérieur et l’air frais faisait plaisir au forestier. Il préférait cela qu’à rester enfermer dans un bureau.

"Elle était plutôt mignonne non ?" Robin n’oubliait pas que Will avait une certaine préférence, mais le forestier avait envie d’exprimer la sienne concernant la conservatrice.

Détail passé, Locksley s’étira un bon coup, heureux de pouvoir bouger un peu et faire de l’exercice ainsi. C’était un homme qui n’aimait pas trop rester sur place. Revivre dans son ancien manoir n’aurait pas été aussi simple au final après sa vie dans les bois. Tout sourire quand même, il posa une main amicale sur l’épaule de Graham.
"Bon ! Ca te dit qu’on aille manger un morceau quelque part et qu’on en parle de tout ca ou d’autre chose ou tu préfères rentrer directement ? Moi je ne dirais pas non pour grignoter quelque chose."