(abandonné) I'm not him and I never will be (Klaus & Sparrow Ben)
Invité
Dim 4 Sep - 20:46
Klaus & Sparrow Ben
Ben avait eu de la chance de pouvoir obtenir sa place chez Vought, à lui de ne rien gâcher maintenant en jouant ses pions comme il le fallait pour mettre en sécurité toute la Sparrow même Sloane et Marcus. Même s’il leur en voulait de leur trahison en choisissant de ne pas rallier la Sparrow ici, Ben ne se voyait pas les abandonner à leur sort. Et le jour où ils retrouveraient leur père, Ben pourrait lui dire qu’il avait tout fait pour rassembler la Sparrow et qu’il méritait de retrouver sa place de Numéro 1. Avec ça il arriverait certainement à lui faire oublier l’affaire « Jennifer » qui lui avait valu de perdre sa place au profit de Marcus. Du moins il l’espérait, pour le moment il devait juste faire de son mieux pour prouver sa valeur, qu’il avait sa place autant chez Vought que comme Numéro 1. Aussi il essayait de se montrer sous son meilleur jour chez Vought, une distribution de repas organisé pour parfaire leur image, et Ben qui y allait à moitié volontaire seulement, histoire d’entrer dans les bonnes grâces de Vought. Même si ce jour-là il n’était pas préparé à tomber sur l’autre Ben qui bossait là-bas sans raison lui, contrairement à Ben. Toujours avec l’objectif en tête de rentrer dans les Sept. Ben savait que ça n’arriverait pas du jour au lendemain alors il était patient, avançait ses pions doucement pour y parvenir et ça incluait de se rendre régulièrement chez Vought pour se rendre utile. Montrer qu’il était fiable aussi. Mais aujourd’hui au détour d’un couloir, il tomba sur une personne plus que familière. Evidemment il aurait dû se douter qu’il tomberait sur Klaus si d’autres de la Umbrella se trouvaient dans cette ville. Ben n’aurait pas été fier d’avouer à cet instant que face à Klaus, il eut envie de fuir. Ça semblait l’option la plus simple mais ça n’en reviendrait qu’à reculer l’inévitable parce qu’il finirait bien par le croiser à nouveau. Surtout s’il venait chez Vought. Il est intrigué d’ailleurs de le savoir là, pourquoi, dans quel but ? Lui aussi visait une place dans les Sept pour y placer la Umbrella ? Curieux, Ben décida qu’il était mieux de lui parler mais prit soin de le mettre en garde avant qu’il ne s’approche de trop, voyant déjà dans le regard de Klaus qu’il voyait Ben, son Ben et pas celui qui ne le connaissait presque pas, si on oubliait les soirées où il avait trop bu et s’était rapproché plus qu’il ne l’aurait dû d’un Umbrella. Et hors de question de repasser par la même chose que la dernière fois. La Umbrella qui voulait se lier à lui, surtout Klaus parce qu’ils voyaient leur Ben en lui c’était dangereux pour lui. De se lier à ces gens qui avaient détruit son univers sachant très bien qu’il ne serait jamais leur Ben en plus. « Non ! Je t’arrête toute suite, je ne veux toujours pas te faire de câlin, on est déjà passé par là tu te souviens ? » Il espérait que ce soit suffisant, qu’il se rappelle leur rencontre, ce qui s’était passé même s’il espérait qu’il ait oublié les soirées où Ben avait trop bu. Ça il pouvait clairement l’oublier. Marquant une légère pause pour le laisser enregistrer ce qu’il venait de lui dire, il continua quelques secondes plus tard. « Je ne suis pas ton Ben et je sais déjà que ton Ben était meilleur, vous me l’avez assez répété avant » Donc inutile d’essayer de se rapprocher de lui, surtout quand il avait sûrement déjà pu retrouver son Ben donc il n’avait pas besoin de lui ou de faire semblant qu’il se sentait proche de lui aussi, simplement parce qu’il ressemblait physiquement à l’original.
panic!attack
Dernière édition par Ben Two Hargreeves le Sam 22 Oct - 19:41, édité 1 fois
Chaque fois que Klaus fait un pas à l’intérieur du bâtiment qui abrite cette entreprise hautement machiavélique (mais est-ce que toutes les grosses entreprises ne le sont pas ? Vous avez deux heures), il a toujours le sentiment d’être privilégié, en plus du sentiment évident de ne pas être à sa place. Mais pas grave, il est VIP, il a des entrées que d’autres ne pourraient pas espérer, il a des contacts que d’autres ne pourraient pas envisager, il peut saluer d’un signe de la main des visages devenus familiers tandis qu’il traverse l’un ou l’autre couloir du bâtiment (bon, on lui répond rarement, mais ça c’est pas important) – parce que Klaus Hargreeves est un amie proche d’Annie January, a.k.a Starlight (non, sa meilleure amie, en fait, excusez-mois du peu, et c’est pas lui qui le dit, c’est elle), et que cela lui offre le privilège de venir autant de fois qu’il le peut.
Bon, il a bien compris qu’il y avait des privilèges dont il avait intérêt à ne pas abuser, surtout quand ces derniers concernaient les autres membres des Sept, clairement moins aimables que pouvait l’être la merveilleuse Annie, mais si se vautrer dans l’appart de luxe de Starlight est une option, évidemment qu’il va sauter sur l’occasion ! En plus, à l’approche du mariage et avec toutes les emmerdes qui lui sont tombées une à une sur le coin de la figure, il peut bien avouer qu’il est pas contre un genre de break, en ce qui le concerne. L’occasion de se confier, de relâcher la pression, et de repartir de plus belle.
C’est donc dans l’intention de voir Annie et de papoter un peu qu’il était venu la trouver, sans se douter un seul instant qu’il croiserait un autre visage familier en chemin. Son regard et son sourire s’illuminent en reconnaissant Ben, et il a déjà les bras écartés, prêt à faire à ce brave Benny le câlin du siècle quand le frangin, qui s’est visiblement levé du mauvais pied, le retient de faire quoi que ce soit. Il reste là, bras écartés à pas savoir ce qu’il en était. Ouais, ils étaient passés par là parce que Ben était un fantôme et qu’il était difficilement palpable, mais c’est bon, de l’eau a coulé sous les ponts entre deux… Ce qui l’intrigue, ce sont les paroles qu’il prononce ensuite. Je suis pas ton Ben et ton Ben était meilleur… mais qu’est-ce qu’il baragouine.
« J’ai pas pigé un mot de ce que tu viens de te dire mais j’ai retenu le mot câlin. Allez, viens là », fait-il en se rapprochant de Ben pour l’étreindre, de gré ou de force (il était en position, qu’est-ce qu’il était supposé faire d’autre, hein ?). « T’as changé un truc… », remarque Klaus, les sourcils toujours froncés, en palpant le visage de Ben sans son autorisation – ça va sans dire. « C’est les cheveux, c’est ça ? »
Depuis son arrivée ici, Ben n’avait pas manqué d’avancer ses pions pour s’assurer que la Sparrow ne finisse pas détruite comme la dernière fois. Il s’était assuré de se trouver une place chez Vought tout en y faisant placer le reste de la Sparrow, hormis Marcus et Sloane qui préféraient faire bande à part pour l’instant. Et s’il commençait à se familiariser avec les lieux, espérant devenir un visage connu chez Vought ce qui lui vaudrait d’obtenir sa place dans les Sept, il ne s’attendait pas à tomber sur la Umbrella ici. Encore moins sur Klaus qui n’avait pas manqué de le repérer rapidement, à croire qu’il avait un radar pour le repérer lui et son double, s’avançant déjà vers lui pour lui faire un câlin. Ben tenta de le mettre en garde par rapport à la dernière fois espérant que ce soit suffisant mais ce ne fut pas le cas, ignorant ce qu’il venait de dire. En le voyant approcher pour lui faire un câlin, il avait hésité l’espace d’une seconde à faire demi-tour et partir limite en courant. Parce que les câlins c’était clairement pas son truc et leur père avait été loin de les encourager à avoir des gestes d’affection entre eux, jugeant ça inutile. La première fois Ben l’avait frappé, il avait été tenté de le faire à nouveau mais ils se trouvaient chez Vought, et risquait sa place à attirer l’attention comme ça en frappant quelqu’un. Il soupira finalement, décidé à accepter son sort, laissant Klaus lui faire un câlin avant de se détacher peu après. Parce que bon ils étaient en public aussi et il ne voulait pas trop attirer l’attention sur lui. Il leva les yeux au ciel lorsque Klaus lui annonça qu’il était différent sans mettre le doigt dessus et Ben lui n’avait pas le temps de jouer aux devinettes avec lui. « C’est parce que je ne suis pas ton Ben, celui que tu connais, je viens de te le dire… » Il n’était pas certain que ça soit utile de dire ça à Klaus parce qu’il le voyait avant tout comme Ben, son Ben. Et s’il aurait pu ne rien dire et jouer le jeu ça aurait voulu dire que Klaus voudrait être proche de lui comme il l’était normalement avec l’autre Ben. Et ça il n’en avait pas besoin donc autant mettre les choses au clair dès maintenant avec lui. « Toi et ta famille dans mon univers ? Où vous avez tout détruit au passage ? Ça te rappelle quelque chose ? » fit-il en le fixant attendant un signe de reconnaissance sur le visage de Klaus prouvant qu’il avait saisi de quoi il parlait mais histoire que ça soit bien clair, il continua. « Moi je viens de cet univers-là, je suis bien Ben mais pas ton Ben.. Je suis celui qui t’a frappé au visage durant notre première rencontre ça te rappelle un truc ? Et ça explique aussi que ma coupe de cheveux soit différente… » Il n’était pas sûr que ça soit utile de préciser tout ça à Klaus parce qu’il n’avait pas l’air de se rendre compte qu’il n’était pas son Ben. Or il avait rencontré la Sparrow, il lui avait même dit que son Ben était le meilleur mais c’était à croire qu’il avait tout oublié. Peut-être à cause de la destruction de son univers après le mariage. « Tu t’es cogné la tête durant l’explosion c’est ça ? Ou alors tu essayes de me faire accepter encore que je suis comme ton Ben ? » C’était sûrement l’une des deux explications possibles sachant qu’ils n’étaient pas arrivés ici par hasard. L’explosion avait dû les projeter ici et Klaus en avait oublié son existence. Toute l’existence de la Sparrow on dirait. Sauf que tôt ou tard ils tomberaient les uns sur les autres et Ben tenait à éviter une nouvelle destruction d’univers en confrontant la Sparrow et la Umbrella.
« Tu viens de te le dire mais ce que tu viens de dire n’a aucun sens donc j’ai choisi délibérément de t’ignorer », répond Klaus quand Ben persiste à lui dire qu’il n’est pas son Ben avant de déposer une main affectueuse sur son épaule. Par ce geste, il cherche surtout à écarter autant que possible l’éventualité que la situation soit effectivement aussi tordue que ce que son interlocuteur le prétendait. Il préférait largement occulter cela et fuir une réalité à laquelle il n’a pas envie de faire face – ce qui est définitivement sa spécialité. « Benny, Bennou, Bennynet, Beninouchet. Je sais que ça va pas fort en ce moment, entre ta tarée d’ex-copine et notre cinglé de paternel, mais c’est pas une raison pour divaguer comme ça. Tu restes mon Ben quoi qu’il arrive, tu sais. »
Mais il insiste, à lui parler comme s’il n’était qu’un étranger, et Klaus n’aime vraiment pas ça. Voilà qu’il lui parle de ce que lui et sa famille (sans s’inclure dedans – outch, ça pique) auraient éventuellement détruit sur leur passage.
« Va falloir être plus spécifique », s’efforce de plaisanter Klaus. « On détruit toujours tout sur notre passage, c’est notre spécialité, tu te rappelles pas ? »
En même temps, il n’a pas l’air de se rappeler de grand-chose, ou bien de choses très différentes, clairement. Klaus pousse un soupir, il a pas vraiment envie de se confronter à ce que ce Ben doit lui expliquer, mais il comprend bien qu’il n’a pas le choix… Peut-être que ces Ben ne se ressemblent pas, mais pour ce qui est d’être sérieusement bornés, ils ont quand même définitivement de gros points communs.
« Mon Ben m’aurait probablement frappé au visage un paquet de fois aussi, s’il l’avait pu… d’ailleurs, maintenant que j’y pense, il l’a fait… Enfin je crois… je suis plus sûr. » Il se marre. « J’étais pas mal défoncé », admet-il sans que ce soit spécialement une bonne surprise. « Mais bon, d’accord, j’accepte de te croire. » Il ira plus vite en n’insistant pas davantage sur ce qu’il n’a malgré tout pas envie de tenir pour vrai. « Mais je t’ai jamais rencontré, moi. Je connais qu’un seul Ben, et crois-moi, c’est déjà suffisant. » Il pousse un soupir. « Alors tu peux m’expliquer ces histoires d’explosions et de double Ben, parce que moi, je dois avouer, je suis vraiment paumé. »
Et c’est rien de le dire. Il a clairement besoin que Ben, Ben bis, Ben émo, Ben-choisis-le-surnom-que-tu-veux éclaire sa lanterne, parce que, clairement, il se sent absolument largué, là, tout de suite.