Everybody loves a good party !

feat. Ben & Five

Klaus affiche une réserve franche et totale quant au fait que Five serait véritablement incapable de buter ce fichu flic… Et c’est clairement pas en braquant les gens qu’on leur prouve notre bonne conduite, mais s’évertuer encore à raisonner avec son frère alors qu’il se trouve dans un état comme celui-ci, c’est compliqué… Klaus essaie tout de même, mais sans réellement de conviction… C’est pas comme s’il avait été un jour franchement doué pour ça. Lui, il est rarement du côté des conciliateurs.

« Justement, t’as plus douze ans, t’es supposé être un adulte raisonnable, Fivey », remarque Klaus, convaincu dans tous les cas dans l’oreille d’un sourd.

Quant à la remarque que Five fait à Ben, Klaus la trouve injuste. Jamais Ben n’a prétendu être le seul à en avoir bavé, et de tous, il est clairement celui qui se plaint le moins alors qu’il aurait le plus de raisons de le faire. Evidemment qu’ils ont tous eu des vies merdiques, évidemment que ça les pousse à faire de la merde. Mais si ça peut expliquer qu’ils se comportent comme des cons, très souvent, ça ne veut pas dire pour autant que leurs actions peuvent être justifiées. Bon, là où Klaus peut donner un point à Five, c’est qu’en effet, les leçons de morale, ça a toujours été le truc de Ben – et personne n'est mieux placé pour le savoir que Klaus –, mais sans ses leçons de morale, qui ne sont pas tou qui ne sont pas tou qui ne sont pas toujours plaisantes à entendre, ils seraient clairement la moitié de ce qu’ils sont.

Et Ben reprend très judicieusement, en trouvant des mots qui auraient manqué à Klaus. C’est bien joli de sortir d’ici par la force et la menace, mais en attendant, s’ils doivent finir par avoir au cul tous les flics de la ville, ils ne seront pas gagnants… et ce serait un tort de juste se dire qu’ils sont plus forts. D’autres personnes ici ont des pouvoirs, et des pouvoirs autrement plus impressionnants que les leurs, pour certains. Ils n’ont pas intérêt à jouer aux plus malins, non, pour la pure et simple raison qu’ils ne sont clairement pas les plus malins, loin de là, même. Puis Ben avance un argument qui touche Klaus direct. Le mariage. Comme s’ils n’avaient pas suffisamment d’emmerdes comme ça.

Benny, jamais en rade de bonnes idées, se sert de ses tentacules pour désarmer Five, sous le regard médusé de l’agent de police, qui le fixe avec de grands yeux terrifiés. Clairement, les pouvoirs de Ben contrastent avec la manière dont il s’exprime, avec un calme et une mesure remarquable.

« Euh ouais… un arrangement, ouais… », fait Klaus pour soutenir le discours de Ben, mais un peu désemparé par le discours de son frère et par toute cette situation. Putain ce qu’il voudrait être chez lui, bien au chaud dans son lit. Les soirées entre frangins, on oublie… c’était la pire idée possible. Il rangera cette idée le plus loin possible la prochaine fois qu’elle l’effleurera, ne serait-ce que ça. « Quel arrangement ? »

Pendant qu’il prononce ces mots, Ben parvient à briser ses menottes grâce à l’un de ses tentacules. Ah, ça fait du bien de ne plus être entravé. Mais ça ne les aide pas non plus des masses. C’est certainement pas ses pouvoirs qui vont calmer l’esprit du policier, sauf si le but est de le faire tomber dans les vappes.