Klaus se fiche pas mal de se reposer là, tout de suite, et surtout, il se sent encore trop fébrile pour l’envisager, mais il doit admettre qu’il est tendu et que se reposer ne lui ferait sans doute pas de mal, bien au contraire, et que ce serait même la meilleure chose à faire, en l’occurrence. Mais pour le moment, c’est surtout Nathan qui l’inquiète, et clairement, c’est lui qui doit se reposer avant tout. Lui, en comparaison, n’a qu’un rôle secondaire dans tout ça. Même s’il va tenter du faire du mieux qu’il le peut. Mais heureusement, il sait que dans l’épreuve, il n’est pas seul.
« Je sais », il fait avec un fin sourire quand Mutt lui assure qu’il est là pour lui, et donc pour eux.
Klaus le sait bien, mais il s’en veut tout de même un peu. Il n’avait pas eu envie d’imposer ça à Mutt. Le pauvre en subit bien assez comme cela sans qu’on lui impose encore cela en plus de tout le reste… Mais Klaus sait aussi qu’il n’a pas son mot à dire, et que s’il le fait remarquer à Mutt, ce dernier le contredira immédiatement. Dans tous les cas, Klaus a beaucoup trop besoin de lui pour savoir se passer de sa présence : vraiment, ce n’est pas quelque chose de concevable pour lui. Oui, il est content d’avoir quelqu’un sur qui se reposer, il est trop soulagé d’avoir l’homme qu’il aime à ses côtés, il ne peut clairement pas se passer de ça, sous aucun prétexte. Là, tout de suite, savoir qu’il peut compter sur le soutien inconditionnel de Mutt, c’est vraiment quelque chose qu’il n’échangerait pour rien au monde, définitivement pas.
« Ouais, t’as raison, ça sert à rien de retourner le truc maintenant, ça va plus nous embrouiller qu’autre chose », admet Klaus un peu à contrecoeur quand Mutt lui fait remarquer que chercher une solution maintenant ne serait pas une manière constructive et fructueuse de faire. Il a raison, bien sûr qu’il a raison.
« D’accord, d’accord », fait doucement Klaus, apaisé par le discours de Mutt. « Je t’aime », ajoute-t-il avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Après quoi il se décide à quitter la pièce pour aller rejoindre Nathan.
« Je vais te chercher un oreiller et une couverture. Notre canap est pas le top du confort, mais il fait bien le boulot », assure Klaus avec bienveillance. « T’as besoin de quelque chose ? »
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