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GOTHAM CITY -- QUATRE ANS AUPARAVANT.
Tu sens un poids contre ton épaule. Tu lèves enfin la tête du livre pour enfant que tu étais en train de lire à voix haute pour remarquer qu'il est désormais endormi. Un petit sourire s'affiche sur tes lèvres tandis que tu refermes ce livre en question et te lève délicatement du lit, venant glisser son doudou contre sa tête. Tu continues de sourire avant de venir déposer tes lèvres contre le front du gamin et de remonter la couverture pour qu'il soit bien au chaud. Et c'est de la manière la plus délicate possible que tu t'extirpes de cette chambre illuminées par les couleurs de la veilleuse. Tu t'aventures dans ce couloir, puis dans ce salon avant d'enfin te poser sur ton canapé. Tu allumes la télé pour avoir un fond musical et tu tombes presque instantanément sur les nouvelles locales. Là, derrière l'écran, Richard, ton pseudo mari ou possible futur ex-mari. Tu sais pas trop comment le qualifier. Ex ? Sans doute. Il s'exprimait ouvertement face à l'évasion de Bruce Wayne qui avait fait parler de lui. Probablement que tu devrais être présente aussi, d'ailleurs, en jetant un rapide coup d'oeil à l'écran de ton téléphone, tu remarques bien que la presse tente désespéremment de te joindre. Tu balances le téléphone à l'autre bout du canapé : si tu étais rentrée avant que toute cette retombée politique arrive jusqu'aux oreilles de la presse c'était volontaire. Tu voulais essayer d'éviter de reproduire les erreurs de ton père. Enfin erreur. Il restait à tes yeux ton héros mais ça ne changeait en rien le fait que tu avais dû grandir principalement seule car toujours trop occupé par son emploi. Reprendre les rênes du GCPD avait pour toi été un honneur, avoir la plaque qui te qualifiait de Commissaire était pour toi le rêve de toute une vie, un accomplissement dont tu avais longtemps rêvé que tu avais cru impossible à atteindre, ce qui expliquait la raison pour laquelle tu t'étais tourné vers les vigilentes. C'était un moyen pour toi d'accomplir cette soif de justice sans que ton père le sache. Mais même si aujourd'hui tu étais souvent retenue ou appeler au beau milieu de la nuit, tu trouvais toujours de rester présente pour ton fils. Puis il fallait dire que la Gotham Terrorist Opression Unit faisait bien son boulot.

Pourtant, Gotham était devenue un cauchemar depuis que celle-ci avait resserée la vis. A l'époque, quand tu l'avais rejoint, tu avais vraiment eu espoir de pouvoir changer les choses. Tu avais vraiment cru que c'était pour le bien de tout. Tu avais même revu ton point de vue sur Jack Napier qui au final avait rendue la ville plus sûre, pendant un temps. Tu avais presque cru aux secondes chances, et Harley en était la preuve. Mais tout avait fini par partir en vrille à sa mort, et le GTO avait fini par ne plus travailler en corrélation avec le GCPD. Tu t'étais levée face à ses restrictions, face aux droits d'l'hommes qui étaient bafouées par les actions militaires menées par celle-ci. Jusqu'à finalement te faire sauvagement renvoyée du GTO sans que personne ne lève le petit doigt. Duke, ça ne t'étonnait pas. Mais Dick qui était restée impassible. Et si ça t'avait énervée, ça n'était rien comparée à ce qui avait suivi.
Parce que si vous aviez toujours réussi à avoir une vie de couple à peu prêt normale malgré les hauts, les bas, les disputes et les réconciliations, le simple fait que lui même ait été promu à la tête du GTO n'a fait que compliquer les choses, faisant doucement imploser votre couple. Parce que vos opinions politiques ont été beaucoup trop mises à mal. Parce que tu reconnaissais plus l'homme dont tu étais tombée amoureuse.
Il fallait avouer que l'ancien Gotham te manquait. L'époque où vous parcouriez les toits en tant que Batgirl et Robin/Nightwing sous l'aîle protectrice de Bruce. L'époque où le crime était totalement à son apogée. Et toi, tu pensais à ton fils qui devait vivre et grandir dans une ville ravagée par un régime totalitaire. Et si tes mains en tant que commissaire étaient aujourd'hui liées à cause des hauts dirigeant et principalement du GTO, toi, tu voyays la libération de Bruce telle la solution à ton soucis. Il allait tout retourner, et toi, tu comptais bien l'aider Barbara. Qu'importe ce qu'il en coûte, quitte à finalement passer les tribunaux pour réellement mettre un terme à ce mariage. La liberté était pour toi bien plus importe que n'importe quelle autre chose.

RACOON POLICE DEPARTMENT -- AUJOURD'HUI.

Tu sais pas comment tu avais attérris ici, tout c'que tu savais c'est que c'était le cas et que y avait pas grand chose à faire. Dire que t'étais pas perdue serait mentir, parce que pour tout dire tu perdais pas mal de repère. Au moins Jimmy était là et ça, c'était tout c'qui comptait. Cette vie était plus calme, plus similaire à celle que tu avais avant le revirement concernant le Joker, avant que toute les mesures politiques drastiques soient prises pour rendre Gotham plus sûre. Le crime était là, sans que ça soit trop abusif. Ton fils grandissait à vue d'oeil et toi, tu prenais peu à peu en âge te rapprochant dangereusement de cette quarantaine fatidique. La présence de Dick était pour le moment inconnue. Tu avais beau l'avoir cherché, tu étais incapable de le retrouver et pourtant, passer sous les radars avec tes aptitudes technologiques ça restait tout de même complexe. Tu réussissais toujours à retrouver ceux qui cherchait à disparaître. Tu avais repris ton costume, retrouvant tes petites ailes de chauve-souris et surtout, tu avais pu reprendre ton poste de commissaire ce qui, à tes yeux, restait particulièrement important. Sans le père de Jimmy, c'était difficile, parce que tu n'as aucun soutiens quelconque. Tu dois trouver des baby-sitters et toute autre choses constamment. Mais tu gères. Plus ou moins. Parce que t'es une Gordon, t'as toujours su gérer Barbara et tu sauras encore et toujours gérer, quoi qu'il advienne. Dans tout les cas, beaucoup de choses ici sont inéxpliquées et inexplicables. Mais tout c'qui t'importe c'est qu'au moins ton fils peut grandir dans un monde où les libertés ne sont pas supprimées.