Toute ta famille t'a été arrachée de force. Et tu culpabilises de ne pas être à ses côtés, comme si c'était par pur choix. Alors qu'en réalité, c'est le destin ou le connard de ce nouveau monde qui te l'a retirée.
De toutes les ordures que tu as combattues, celle-ci est de très loin de la pire espèce. Si elle se métamorphosait sous forme physique, tu la démembrerais jusqu'à la faire fondre dans de l'acide et avouer à ses proches que c'est toi qui l'a assassinée.
Non tu n'irais pas jusqu'à massacrer la sienne, même si au plus profond de toi tu en es véritablement capable. De toute ton existence la pire chose qu'on ait pu te faire, c'est bien faire disparaitre ta famille en un clin d'œil.
Même le seigneur tout puissant, ne ferait jamais cela à son propre enfant. Aucun père digne d'être aimé, ne causerait du tort à sa progéniture.
Au contraire, il chérirait son enfant et lui donnerait tout l'amour du monde. Tu ne dirais pas qu'il faut le couvrir de cadeaux à en gerber, cependant tu es d'accord pour dire qu'il faille trouve un équilibre.
Plutôt qu'une surenchère de présents couvrant un manque d'affection et d'expérience à propos de l'éducation de son propre enfant.
Rien ni personne, ne pourra t'enlever ta ténacité, ta persistance à vouloir d'arrache pied : retrouver les tiens.
Tu as la ferme impression, que ton temps avec eux était bien trop court.
Comme si la vie compliquée que tu as menée était bien trop belle pour durer.
Il faut croire que les humains n'est pas l'espèce la plus cruelle de ce monde.
Les dieux aussi sont de sacrés crevures ...
Alors pour te réconforter tout en recherchant éperdument les tiens, tu fais un tantinet le tour de ce centre commercial nommé The Groove.
Et que fut ta surprise, lorsque tes iris d'anti-héros sublime ont croisées celles de ton paternel.
Tes yeux n'ont cessés de pleurer depuis cet instant.
Des larmes coulent continuellement de tes iris, sans qu'un mot n'émane de tes lèvres.
Néanmoins tu as quand même la force de t'approcher de ton seul et unique père. Tu le prends même dans tes bras, rassurée d'avoir pu le retrouver sain et sauf.
<< Papa ... Je te cherchais depuis tellement longtemps, tu es enfin là ... >> Tu n'arrives pas à prononcer davantage de mots, donc tu te contente de profiter de l'instant présent.
<< Qui d'autre est avec toi ? Edmond et Josephine sont là ? Je ne les ai pas retrouvés depuis que je suis arrivée ... Tu n'aurais pas vu mon fiancé ? >>