(ABANDONNE) This is SO embarassing, OH MY GOD. ((Finnpoe x Mutt))
Invité
Jeu 2 Sep 2021 - 15:36
This is SO embarassing, OH MY GOD.
"Whenever I’m about to do something, I think ‘Would an idiot do that ?’ and if they would, I do not do that thing………Unless you are Mutt W. Jones.
─ Tu ne pouvais vraiment pas le lâcher. Lui non plus d’ailleurs. Difficile de séparer deux êtres destinés l’un à l’autre, surtout quand on sait qu’ils ont échappé à la mort à plusieurs reprises à cause de cette guerre qui avait gangréné toute leur vie. Alors oui, tu rattrapais le temps dont tu avais manqué avec Poe. Tu le gardais jalousement pour toi, laissant à peu de gens l’occasion de le côtoyer puisque tu étais toujours là. Mais ils ne pouvaient pas savoir ni comprendre ce que vous aviez traversé. Les choses semblaient dramatiques dites ainsi, mais tu craignais toujours que Poe t’échappe, que vous retourniez dans votre univers sans que tu n’aies le temps de comprendre ce qu’il se passe et que la guerre vous sépare à nouveau même si vous aviez libéré la galaxie. La moindre seconde avec lui valait donc de l’or et le peu de temps libre que tu avais, ce n’était qu’avec lui que tu voulais le passer. « J’ai terminé mon entraînement de la matinée, tu veux qu’on mange ensemble avant que je retourne au temple cet après-midi ? » Tu n’attendais pas vraiment de réponse directe à cette question puisque tu savais d’avance que ton amant ne refuserait pas un moment passé en ta présence puisqu’il avait les mêmes aspirations que toi au sujet du temps que vous deviez rattraper. Ce message n’était là que pour le prévenir de ta venue et, dans le cas où il ne serait pas disponible à l’instant-T, il n’aurait qu’à te répondre par la négative. Tu rebrousserais alors chemin. Le « oui » ne tardait pas à venir, comme toujours. Mais tu te surprenais encore à avoir le palpitant qui s’envole rien qu’à l’idée de savoir que tu allais retrouver enfin les bras que tu avais quittés à contrecœur un peu plus tôt ce matin.
Vous aviez mangé sur le pouce comme ce n’était pas la raison principale de ta visite. Impossible de résister l’un à l’autre. Vos conversations étaient entrecoupées de baisers volés, de mains prises, de doigts entremêlés, de caresses éparses sur la joue de l’un et de l’autre sans manquer de vous balader à travers l’aérodrome. Tu ne faisais même plus attention à l’heure, à tes impératifs de l’après-midi ; avec Poe tu te retrouvais dans une capsule temporelle où l’infini était la seule unité de mesure pertinente. Tu ne voulais pas t’en échapper, trop happé par le maître des lieux. Et comme à chaque fois avec vous deux, à cause de cet amour bien trop fort entre vous, ça dérapait. Baiser trop passionné dans lequel tu finissais écrasé contre la carlingue du Gulfstream. Être dans un lieu public pour exposer ton amour ne semblait pas te déranger outre mesure. Surtout toi, tout le temps dans la provocation, passant maître dans cet art quand Poe devait en être la victime. Entre deux baisers, il pouvait sentir ce délicieux sourire en coin habiller tes lèvres pendant que tu continuais de couvrir les siennes d’allégresse. Et mêlé à tes soupirs, quand tu sentais ses mains devenir plus baladeuses sous ton haut qui le privait d’une vue bien plaisante, tu murmurais avec amusement sans cacher ton air de défi. « Que de la gueule Dameron. Je suis sûr que t’es pas chiche de me démonter dans le cockpit de ton cher petit Gulfstream. » Tu riais entre ses lèvres avant de t’emparer de celle du bas pour la mordiller avec une gourmandise non dissimulée au cours du dernier baiser que tu lui donnais. Cela étant, tu préférais te faufiler jusqu’à la porte de l’avion, lui assenant une nouvelle fois : « T’es pas chiche. » par pure provocation mesquine.
Mais c’était mal connaître Poe. Bien sûr qu’il est venu. Bien sûr que tu t’es retrouvé plaqué contre le siège du pilote. Bien sûr que ton torse finit écrasé contre son dossier et tu ne t’en plaignais même pas parce que c’était tout ce que tu avais cherché. Tes fesses tendues vers ton amant, tes gémissements résonnaient à travers le cockpit à chaque fois que son bassin rencontrait ton derrière. Si la plupart du temps, ton front restait collé contre le dossier de la chaise, parfois il arrivait à ta tête de divaguer. Essoufflé, ton regard se posait sur la fenêtre pour observer ce qu’il s’y passait à travers. Tu pâlissais et te figeais en voyant une tête que tu connaissais bien, aussi gêné que toi quand vos regards se croisaient. « Poe… Poe arrête toi… » Est-ce qu’il t’entendait ? Il ne semblait même pas remarquer que tu n’avais plus le même entrain même si parfois tes yeux se révulsaient et que tu n’arrivais pas à retenir certains soupirs. « Poe…Oh…POE !! » Tu étais obligé de lui donner une claque assez forte sur sa cuisse pour attirer son attention et surtout qu’il s’arrête parce que merde, il y a Mutt dehors ! Dès que tu avais toute son attention, bien que tu sentisses un léger agacement de sa part d’avoir été ainsi coupé dans son élan, tu lui chuchotais (pourquoi d’ailleurs ? Il n’y avait que vous deux dans le cockpit, bon sang !), complètement paniqué, après avoir tourné ta tête de l’autre côté pour ne plus voir la fenêtre. « Regarde qui est dehors… Regarde qui est dehors !!! » Tu ne savais pas si tu devais rire ou pleurer de cette situation où Mutt, encore une fois, se retrouvait à l’aérodrome pour dieu sait qu’elle raison (voulait-il encore piquer un avion ? Chercher des poux à Poe ?) pour tomber pile au moment où toi et Poe étiez en fâcheuse posture. Il fallait bien que cela arrive un jour à force de copuler un peu partout. Mais il fallait forcément que cela tombe sur Mutt W. Jones, l’homme aux mouettes et roi des catastrophes. EN-CORE LUI ! Sans trop savoir pourquoi (sûrement à cause de ta nervosité) tu retournais de nouveau ta tête vers la fenêtre, tu observais votre spectateur du jour et… tu le saluais ? D’un geste de la main ? Avec un sourire gêné, mais amical à la fois ? Dans la position où tu étais ? Le moment était déjà assez étrange et gênant comme ça alors un peu plus ou un peu moins…
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
"whenever i’m about to do something, i think ‘would an idiot do that ?’ and if they would, i do not do that thing………unless you are mutt w. jones.
Tout s'arrangeait finalement avec Poe. Enfin... ils n'étaient pas à se jeter dans les bras de l'un et de l'autre mais... Disons qu'il y avait du progrès et les deux parties faisaient l'effort de calmer les choses. Cette histoire avait quand même été loin... Jusqu'à voler l'avion de Poe. Mais Mutt était ainsi, il pouvait avoir de véritables oeillères quand il s'y mettait. Une idée fixe qui l'empêchait de voir concrètement qu'il fonçait droit dans un mur. Il devait tester par lui-même quitte à se foutre en danger.
Pour le coup, il avait emmené des gens avec lui. Déjà Poe en lui piquant son appareil, puis Finn qui visiblement était proche de Poe. -Mutt ne se doutait pas à quel point jusqu'au moment qui va bientôt suivre - Pour se faire pardonner donc, il avait, après son travail été chercher des Donuts à la petite épicerie du coin.
La boite chargée à bloc, prêt à s'en foutre pleins le bide. Au final, Mutt avait hâte d'arriver au fameux hangar. Il avait sur ses oreilles, des écouteurs bluetooth tout neuf qu'il s'était acheté depuis très peu de temps et qu'il avait du mal à se défaire. Comprenant vite la technologie du 21ème siècle et l'appréciant à sa juste valeur, il s'adaptait relativement bien. Puis, ne pouvant se retenir plus longtemps, il avait fini par glisser une main dans le carton et avait commencé à manger son beignet en arrivant près du lieu de rencontre. Il mordit une première fois dedans à pleines dents. Le sucre s'éparpillant dans une légère barbe naissance, et glissant le long de ses doigts, il essaya de s'essuyer la bouche d'un revers de manche en même temps sans vouloir esquinter sa veste.
Il ne regardait pas forcément ce qu'il se passait en face de lui, le regard collé sur ses mains et sa manche, alors que dans ses oreilles de la musique l'empêchait d'entendre quoi que ce soit. Il finit par relever le regard pour trouver une quelconque présence et se retrouva face à un des avions de Poe...
Occupé... Très occupé... Il se figea. Littéralement. Un geste en suspension, tenant son beignet vers sa bouche mi-ouverte pour croquer dedans de nouveau. Il savait qu'il aurait dû faire demi-tour directement et faire comme si de rien n'était. Mais Mutt se trouvait comme hypnotisé par la scène, son cerveau ne répondant plus du tout sur le coup, il fixa simplement la scène pendant de trop longues secondes... Jusqu'à ce que Finn... Le remarque.
Il cligna des yeux. Merde. Il reprit conscience et se dit qu'il devrait peut être se tirer vite fait. Mutt cligna furieusement des yeux, surtout que visiblement Poe, trop dans l'action eu du mal à s'arrêter. Bon... Se tirer Jones... Maintenant !!! Trop tard. Poe le remarqua... C'était foutu et le pire fut peut être quand Finn lui fit un signe de main.
Doucement... Sans faire de geste brusque, il peut dire qu'il n'a rien vu... Qu'il n'a pas compris... En fait, vu la tête qu'il devait tirer et les joues rougis, ouais... mauvaise pioche... Il tenta de sourire à Finn et leva sa seconde main... Sourire figé pas du tout naturel... Il allait finalement mordre dans son donuts, mais à la vue de celui-ci, il loucha dessus, fronça les sourcils... Très mauvaise pioche surtout avec ce qu'il venait de voir... Il se détourna ensuite tout doucement pour se diriger vers la piste extérieure.
Il ferma les yeux et souffla longuement. Il baissa le regard rapidement vers le bas, comprenant que son entre-jambe n'en faisait qu'à sa tête par la même occasion. Et merde... Il fallait qu'il calme ça rapidement. C'était déjà assez gênant et... Putain pourquoi il bandait au juste ? C'était quoi son soucis ? C'était... dérangeant et... non... Il laissa tomber son reste de donuts dans la boite, tout en continuant jusqu'à passer la porte du hangar et se cacha derrière la paroi très rapidement pour se reprendre:
" Merde... Merde... Merde... " Il retira ses écouteurs expressément, qu'il fourra dans la poche de son jean, avant d'essayer de calmer son service trois pièces qui n'en faisait qu'à sa tête. Glissant sa main comme pour lisser tout ça... Bien entendu, c'était vain et à la place, il venait de faire pire... Etalant du sucre glace sur son pantalon. Ca aggravait les choses. " Putain... Chier... " Continua-t-il sur une belle bordure d'injures fleuries. Puis, il entendit quelqu'un arriver. Il manqua de faire tomber sa boite de beignets, il se tordit pour planquer son mal-être. Histoire de faire passer le truc, il lança:
" Des beignets ? Et non, j'ai rien vu... Rien vu du tout... " Il se mit à rire bêtement et essaya de s'appuyer contre le hangar pour trouver une position naturelle, ce qui fut largement raté, et qui mettait à mal la vision sur son anatomie, le comprenant, il se redressa d'un seul coup en continuant. " C'est pas comme si vous étiez en train de... C'est bien la première fois que je... Mais vous savez... Je sais pas donc... Sinon... Vous faisiez quoi ? "Non. Pas la bonne question. Tu veux pas savoir." HA ! Non, répondez pas... C'est inutile... Rheuummm, des beignets ? "
Impossible pour Poe de répondre par la négative à quelque message de Finn que ce soit. Il n’avait jamais ressenti cela avait de le connaître, ce quelque chose qui tiendrait presque de l’interdépendance, en contradiction totale avec le caractère de Poe, d’ailleurs, qui était autrement particulièrement indépendant, souvent trop d’ailleurs. Ils ont des circonstances atténuantes, cela dit. Ils ont passé plus de deux ans l’un sans l’autre, à ruminer leurs sentiments respectifs sans pouvoir pour autant les exprimer. Forcément, au moment de se retrouver, il fallait bien qu’ils se rattrapent. Et donc oui, tous les prétextes son bons pour cela.
Le moindre temps libre qu’ils se trouvent, ils le passent ensemble, sans même redouter de s’étouffer, sans même redouter que l’autre se lasse. C’est leur dynamique, peut-être s’en lasseront-ils, mais à l’heure actuelle, le pilote voit difficilement comment ce pourrait être le cas, ils se cherchent, ils s’aimantent, constamment, et chaque moment qu’il se consacre lui donne le sentiment qu’ils se retrouvent pour la première fois, ne fait que confirmer le caractère fusionnel de leur relation.
La journée a été plutôt tranquille, Poe l’a passée plus ou moins seul avec son pauvre Gulfstream qu’il tente tant bien que mal de réparer, assisté de BB-8. Une peine perdue tant l’avion a été malmené par le roi des mouettes… et par Finn, que Poe a pardonné avec une facilité déconcertante, au final. C’est bien simple, à ce stade, il semblerait qu’il n’y ait aucune concession qu’il ne soit capable de lui refuser. Bref, ils sont tranquilles, ou se croient tranquille, en tout cas, si bien que l’imprudence cède à l’urgence, celle, constante. N’allez pas croire qu’ils n’étaient pas capables de se contenir.
C’est seulement que… Pourquoi le feraient-ils quand rien ne les y oblige ? Absolument rien. Alors oui, il cède à l’envie, au désir, et donc à la totale imprudence, et quand Finn le met au défi de le prendre là, tout de suite, dans son Gulfstream déglingué, il n’a pas à le répéter deux fois. Parce que Poe est fier comme un paon et cède toujours à la provocation quand il ne provoque pas lui-même. Évidemment que, quand on lui lance un défi, il ne cherche plus qu’à le relever. Et en l’occurrence, eh bien… ce n’est pas comme si ça lui demandait franchement beaucoup d’efforts, bien au contraire.
Alors oui, ce n’est certainement pas les circonstances les plus confortables, certainement pas le lieu approprié, et quelqu’un pourrait surgir à tout moment (c’est rien de le dire), mais Poe s’en fiche finalement royalement. Finn n’a certainement pas le temps de la mettre au défi une seconde fois qu’ils sont déjà à bord du petit avion, nus comme des vers, à s’aimer comme ils savent si bien le faire. Submergé par le plaisir, par l’instant présent, Poe en oublie où il se trouve. Il oublie tout, en réalité, et certainement d’être attentif à ce qui se passe autour de vous. Si bien qu’il lui faut cette claque vigoureuse sur sa cuisse pour qu’il s’interrompe en plein élan. Le regard de Poe suit celui de Finn.
« Bordel, c’est pas vrai… », grommelle le pilote dont, pour le coup, l’excitation est retombée comme un soufflet. En se redressant, il manque se cogner contre le toit de l’avion. Bordel, c’est vraiment pas possible. Il avait accepté de mettre de l’eau dans son vin, avec Mutt, et maintenant… ça. A croire que c’était une obligation cosmique que de les foutre dans des situations pas possibles. Bon, d’accord, il peut admettre que là, il s’est juste contenté de rentrer comme n’importe qui pouvait le faire, et qu’ils dépassaient clairement les limites à faire ça partout comme des lapins. Mais non, il ne faut certainement pas attendre de lui qu’il se montre de bonne foi et de bonne volonté quand il était question de Mutt Jones. « Mais arrête de le saluer, toi », reprend Poe en saisissant le poignet de Finn pour interrompre son geste.
Finalement, Mutt semble prendre la fuite. Bon… peut-être que c’est mieux ? Ils le laisseront partir et ils feront tous comme si ce moment absolument embarrassant n’avait jamais eu lieu ? Sauf que bon, si la rumeur circule que Poe s’envoie en l’air partout dans son aérodrome (jeu de mot volontaire), il va se coltiner une réputation infernale par-dessus le marché… Il l’aura cherché, certes, mais passons. Rapidement, Poe renfile son pantalon et sa chemise, qu’il ne prend pas la peine de reboutonner tandis qu’il rejoint Mutt, qui semble dans tous ses états. L’embarras total du jeune homme ferait presque rire Poe si la situation n’était pas ce qu’elle est. « T’es vraiment une catastrophe ambulante, toi, hein », soupire Poe en attrapant tout de même d’autorité un beignet dans la boîte. Il constate bien sûr l'embarras suprême de Mutt, en revanche, il ne devine rien de ce qui se passe au niveau de son entrejambe. Ce qui n'est sans doute pas plus mal. « Ça va, te mets pas dans tous tes états non plus, c’est pas comme si t’avais vu un fantôme ou je sais pas quoi. » Il pousse un soupir. « Qu’est-ce que tu fiches ici, Jones ? T’as pas embarqué ta mouette de compagnie avec toi, cette fois ? »
"Whenever I’m about to do something, I think ‘Would an idiot do that ?’ and if they would, I do not do that thing………Unless you are Mutt W. Jones.
─ Il te fallut bien plusieurs minutes après le départ de Poe pour réaliser ce qui était en train de se passer. Mutt, le SEUL nouvel ami sincère que tu commençais à te faire, vous avez surpris en plein ébat. « Oh putain… Oh putain ! » Maugréais-tu tout seul dans le cockpit de l’avion, totalement saisi par la gêne. Comment alliez-vous pouvoir faire comme si de rien était après ça ?! À la place du jeune homme, tu aurais sûrement hurlé, fui en courant ou souhaité t’enfoncer dans le sol et totalement disparaitre. Le pauvre n’empêche ! Le bougre semblait avoir un karma merdique au point de toujours débarquer quand il ne fallait pas, même quand il venait avec des attentions louables. Puis, une fois la gêne passée, tu te repassais la scène dans ta tête. La tronche de Mutt, ton signe de la main déplacée, Poe en pétard, le ridicule de la situation… Impossible pour toi de te retenir d’exploser de rire, couvrant ta bouche de ta main pour tenter de l’étouffer un peu, en vain. Vraiment… Si tu avais cru qu’un jour une telle situation embarrassante t’arriverait, tu n’y aurais pas cru. Mais tout comme Poe le pensait de son côté, tu étais obligé de reconnaître toi aussi que vous aviez réellement dépassé les bornes en copulant dans son avion et que vous aviez eu de la chance entre guillemets de tomber sur Mutt et pas sur une personnalité importante de l’île qui aurait pu vous faire une réputation d’enfer de dépravés ou de pervers auprès de la population ! Vous aviez juste traumatisé Mutt, mais tu es persuadé au fond de toi qu’il s’en remettra.
D’ailleurs, en parlant de Mutt et Poe, il serait peut-être temps que tu les rejoignes pour ne pas laisser ton compagnon se débrouiller seul avec ce tracas. Bon… Si Mutt était dans l’embarras avec ce qu’il se passait entre ses jambes, tu n’étais pas mieux non plus et te rhabiller s’avérait compliqué. Cette intervention non prévue du jeune homme t’avait bien entendu coupé dans ton élan autant que Poe mais… L’envie avait du mal à se dissiper, elle. Ça finirait bien par redescendre. Il fallait juste la jouer cool, comme si de rien n’était et tu t’auto-persuaderais que personne ne remarquerait quoique ce soit. De toute manière, Poe et toi aviez un problème plus important à gérer que ce petit tracas. Une fois rhabillé et sorti de l’avion, tu les retrouvais assez rapidement dans l’aérodrome, guider essentiellement par la voix du pilote.
C’est tout penaud que tu t’approchais d’eux. Tu étais à la fois déconcerté, mais rassuré par l’aplomb avec lequel Poe s’adressait à Mutt, comme si rien ne s’était passé. Toi tu en étais tout bonnement incapable, te repassant la scène en boucle dans ta tête et si tout à l’heure, elle te faisait plutôt rire, fasse au principal intéressé, tu n’en menais pas large et étais presque aussi embarrassé que lui. Tu avais surpris l’échange de donut entre eux. Le malaise était encore plus grand quand tu devinais alors par ce geste que ce pauvre Mutt était probablement venu pour présenter des excuses ou quelque chose de ce style à Poe. Il avait malheureusement mal choisi son moment, mais comment aurait-il pu le savoir le pauvre ! Néanmoins, tu ne pouvais pas t’empêcher de froncer les sourcils quand tu entendais la manière avec laquelle Poe s’adressait à Mutt — abrupte, irrité (on comprenait totalement pourquoi) et loin d’être sympathique. Maintenant que tu étais à leurs côtés, tu ne te gênais pas pour intervenir, malgré le malaise ambiant. « Poe, doucement, lui parle pas comme ça non plus ! Il y peut rien. » Tu fronçais les sourcils lorsque tu lui parlais. Tu étais un peu plus doux quand ton attention se tournait vers Mutt. C’était plus fort que toi, mais tu ne pouvais pas faire abstraction de ce qu’il venait de se passer. « Mec, je suis désolé de ce que t’as vu. On ne pensait pas que… quelqu’un viendrait alors… bref, désolé. » Tu lui adressais un sourire maladroit, lui tendant la main pour dire que vous partiez sans rancune, mais… tu la rangeais bien vite en te rappelant ce que tu avais fait avec elle il y a quelques minutes. Ton rictus se transformait en grimace maladroite. C’était de pis en pis.
▿ Métier : Il est en seconde année de Master en histoire et archéologie à l'université. / En stage universitaire au musée d'histoire naturelle en recherche et restauration.
▿ Quartier : Lockwood hill avec sa mère Marion, et Klaus Hargreeves
"whenever i’m about to do something, i think ‘would an idiot do that ?’ and if they would, i do not do that thing………unless you are mutt w. jones.
Mutt n'était pas que gêné, c'était... embarrassant Vraiment embarrassant ! Il n'y avait pas d'autres mots et s'il avait pu devenir quelqu'un d'autre à ce moment précis, il l'aurait fait. Disparaitre oui... C'est pas mal aussi. Mais il ne pouvait pas fuir, pas comme ça et puis ils avaient bien vu sa tête. Putain... Poe allait encore plus lui en vouloir après ça.
Lorsque ses amis revinrent vers lui, il ne savait plus ou se foutre et même son discours était décousu. Et putain de merde, est ce qu'il... bandait ? Fais chier... C'était quoi son soucis ? Pourquoi il se tapait ça à cet instant surtout qu'il s'en foutait que les deux autres s'envoient en l'air dans un cockpit. Bon... Okay... Mutt n'aura plus envie de monter dans un des avions de Poe durant les prochains siècles voir plus.
Le premier qui déboule est bien entendu Poe. Il voit déjà dans son regard qu'il n'est pas content. En même temps... C'était normal non ? Enfin... De son côté si on l'avait surpris à s'envoyer en l'air avec quelqu'un d'autre, il aurait pas été bien. Sur le coup, ca agaçait quand même un peu Mutt que Poe le prenne ainsi et puis bon... il essayait de contenir autre chose.
" Ouais bah la prochaine fois, évitez de faire ça comme ca dans un cockpit. J'en savais quoi moi ? " Et il en avait des bonnes lui. Et puis bon, deux mecs en train de faire des choses à deux, c'était pas un spectacle qu'il avait eu l'occasion d'observer dans sa vie en réalité. Il va pour répondre à la suite sarcastique de Poe que Finn intervient.
Mutt fit une moue et regarda les deux alternativement ensuite plusieurs fois. Il avait encore les joues rouges, il arrivait relativement à calmer son entre-jambe maintenant, mais bon, il restait gêné. Il ne s'était pas attendu à ça en vrai et... c'était troublant pour lui.
" Je savais pas que vous... " Commence-t-il. " C'est pas que je suis contre. Je m'en fous, je connais des homosexuels chez moi. Enfin non, j'en connais pas vraiment et... on va pas se mentir, ils évitent d'en parler. Mais j'en parlerai pas d'accord ? Ca reste entre nous. Je... "
Le monde de Finn et de Poe était relativement différent du sien, et Mutt avait un discours qu'il aurait pu avoir avec une autre personne de son monde. Car dans les années soixante le monde était plutôt fermé à celà. Enfin... Sans se douter que par la suite, lui même allait finir par sortir avec son colocataire mais pour l'heure, on était encore loin de celà. Ca ne lui effleurait même pas l'esprit. Pour couper la gêne, il revint à ses beignets en ouvrant la boite sous le regard de ses amis.
" Des beignets ? Vraiment... Ils sont super bons... Et avant qu'une mouette ne nous les pique, ca serait dommage non ? Enfin... " Ouais bon il ne voulait pas savoir où leur main avait trainé non plus. " ... Prenez en un et éviter de les tripoter. " Il se râcle la gorge.
Poe n’avait pas eu le sentiment d’être si virulent que ça, ni dans ses propos ni dans le ton de sa voix. S’il avait véritablement voulu faire la morale à Mutt ou même le virer, il se serait contenté de le faire. Non. Évidemment, il est légèrement embarrassé (encore que franchement, au final, ce n’est pas si grave), il est pas non plus hyper-heureux de voir Mutt vu leur passif, mais il n’avait pas non plus eu l’intention de se montrer désagréable. Ses paroles étaient davantage une manœuvre pas très fine destinée à détendre l’atmosphère, mais soit, Finn y parviendrait sans doute mieux que lui, après tout, pour une raison qui échappe à la raison, les deux sont amis.
« J’ai pas dit que c’était de sa faute… », se défend comme Poe pour la forme, mais il n’insiste pas. Dans cette situation, de toute façon, ce n’est pas vraiment la question.
Il est ravi de laisser Finn s’excuser à leur place à tous les deux, malgré tout, parce que de toute évidence, Poe Dameron et sa fierté légendaire n’a pas l’excuse facile. Et puis bon, là, on parle de Mutt Jones, c’est à la fois la pire et la « meilleure » personne sur laquelle ils pouvaient tomber dans de telles circonstances. A l’évidence, les choses auraient pu prendre un tournant bien plus déplorable, voire plus dangereux pour lui et sa carrière s’il ne s’agissait de lui (à moins que Mutt ne s’amuse à le dénoncer pour atteinte à la pudeur ? Non, probablement que non, surtout que ce n’est pas comme si Mutt ne lui en devait pas une pour ne jamais l’avoir dénoncé pour le saccage de son Gulfstream – quand bien même l’implication de Finn dans l’affaire n’y est évidemment pour rien).
« Merci du conseil », réplique Poe avec un léger fond de cynisme quand Mutt lui fait remarquer que la prochaine fois, ils auront qu’à mieux choisir leur endroit. A l’évidence, c’est le cas, oui… ceci dit, et même si l’épisode a mal terminé, Poe ne regrette qu’à moitié ce qui vient de se passer (l’autre moitié attendant toujours qu’ils finissent leur petite affaire une fois que Jones aura décampé).
Bref, dans tous les cas, il laisse Mutt poursuivre, étonné en vérité de tous les détours qu’il prend pour évoquer leur homosexualité. Il a cru comprendre que ça avait pu être un tabou sur terre, mais à mille lieues, pour ainsi dire de ses conceptions… Si bien qu’il est plus surpris et honnêtement décontenancé de son discours qu’autre chose.
« Tu sais, c’est pas un secret, hein ? Te sens pas obligé de le cacher à la terre entière. Enfin, la partie de jambes en l’air, oui, d’accord, on apprécierait que tu gardes ça pour toi - évidemment », reprend-il avant de récupérer un des beignets de la boîte, en prenant même soin de ne rien toucher d’autre que son beignet… pour le coup, pas très hygiénique, tout ça… mais Poe estime ne plus être franchement à ça près. « Merci pour les beignets. » Il mord dedans. « T’as toujours pas expliqué ce que tu faisais là. »
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