Shut Your Mouth

A la base, je voyais les runes comme des simples pierres, puis j'avais vue la lumière en elles, dès que j'étais en danger, elles étaient la pour me redonner de l'énergie, évidemment elle n'agissait pas par miracle, c'était aussi à moi d'être optimiste, quand on est toujours pessimiste, puis que l'on refuse l'aide, les runes ne peuvent se charger. Concernant Klaus, je savais que cette rune pourrait être se charger, car celui-ci ne semblait pas s'en rendre compte, mais il dégagé quelque chose de très fort, la preuve, les furies arrivaient même à se taire en sa présence, oh évidemment je pouvais avoir le droit à des commentaires, mais par rapport à d'habitude, c'était différent et je pouvais sentir cette différence, j'étais si bien. Voyant celui-ci prendre soin de la rune, j'eu un sourire "Merci à toi, tu sais, c'est bien la première fois que les furies sont aussi silencieuse" oui, c'était aussi ma façon de lui dire merci, ce silence, ce repos, c'était apaisant, moins de voix et plus de sourire. Puis à la question de Klaus, je lui donné alors la signification de mon prénom, c'était ma mère qui l'avait choisi, ma tendre mère, j'eu un sourire, je ne me voyais pas vraiment comme une guerrière, pourtant Dillion avait affirmé le contraire, tout comme Klaus à présent, alors devais je continuer d'avancer ainsi ? A me mentir ? Mais y a t-il vraiment besoin d'une guerrière dans ce genre de monde ? Pour combattre les furies, c'était un tout autre genre de combat, je n'aurais pas besoin d'épée, j'aurais besoin de lumière, de soutien ... De croire en moi. "Oh mais j'ai déjà vue des hiboux, des chouettes et des corbeaux, ils viennent quand je suis en forêt, mais ils ne restent pas, ce qui est normal, ils sont libres ! petite j'ai appris à être silencieuse, comme ça, je peux voir les animaux de plus près, si tu veux, je pourrais te montrer" , après tout, pourquoi ne pas partager mon savoir ? "D'ailleurs Klaus, que fais tu dehors à cette heure la ? Tu n'es pas fatigué ?" moi je l'étais, mais dès que je l'aurais quitté, j'avais si peur que les furies ne reviennent, que je m'accrochais à lui, le pauvre ... Oh nos chemins finiraient par se séparer, peut-être que je le reverrais ? Je l'espère ... Klaus était si différent des autres, tout comme Alice, il avait quelque chose dans son regard qui me donné avant d'avancer, c'était des petits pas, mais c'était toujours un début, par rapport au passé, ou je ne cessais de m'isoler, je pouvais dire que j'avais progresser. Dans ce monde, j'étais en train de découvrir une nouvelle Senua, comme je pouvais recevoir davantage d'aide, j'allais mieux, c'était encore très compliqué, je n'allais pas me mentir, mais ça faisait du bien de sentir plus intégrée.

Shut your mouth

feat. Senua

Klaus affiche un sourire ravi. C’est pas tous les jours qu’on lui reconnaît une quelconque valeur ou utilité. Il ne le cherche pas spécialement non plus, il faut bien le dire, mais donc, quand il s’avère que c’est le cas, eh bien il faut reconnaître qu’il apprécie, et qu’il apprécie même grandement. C’est la première fois que les furies sont aussi silencieuses, c’est ce qu’elle lui dit, et étant donné le vacarme dont elles ont fait preuve au moment de leur rencontre (du moins c’est ce qu’il devinait à son attitude, il s’en félicite plus que largement. Il l’apprécie, cette fille, et il se dit que lui aussi aurait bien aimé qu’on essaie de lui tendre la main toutes ces fois où il regardait la mort de trop près, qu’il était qu’un gosse et que ça lui faisait peur. Est-ce que ça a beaucoup changé depuis ? Pas forcément, non, mais un peu quand même. Il pourra sans doute pas faire grand-chose pour que les furies se taisent une bonne fois pour toutes mais qui sait, peut-être qu’en repensant à cette conversation, elle se sentira déjà mieux ? Après tout, on sait jamais.

« Si je peux aider, ça me fait plaisir. Tu vois, finalement, elles valent pas grand-chose, tes furies, suffit que tu trouves quelqu’un qui parle plus fort qu’elles », il suggère avec un fin sourire.

Moins de furies, plus de hiboux, voilà qui devrait être la conclusion de cette conversation. Ceci dit, même si elle n’en a pas à elle, elle lui assure qu’elle a vu des hiboux, des chouettes et des corbeaux, bref, tous les volatiles de la forêt y sont passés, tant mieux, tant mieux.

« Je sais pas si je saurais être assez silencieux pour t’accompagner, mais franchement, je trouverais ça trop cool, et je déconne pas quand je te dis ça », il ajoute avec un sourire.

Pas qu’il ait forcément besoin de le préciser, mais il le fait quand même, parce que bon, c’est vrai, après tout. En soi, errer dans la forêt et aller observer les bêbêtes en silence, il trouve ça vraiment trop, trop cool comme concept. Bon, il se voit faire ça en étant sous meth, s’il doit être complètement sincère, mais il se dit que ça doit être parfaitement tripant, et particulièrement intéressant.

« Fatigué ? Un peu, je t’avoue. Pas toi ? Peut-être qu’on ferait bien de se rentrer, non ? Il est où l’orphelinat où t’habites ? Je peux t’accompagner, peut-être ? » suggère-t-il, plein de bonne volonté. Il a pas très envie d’aller la déranger, la pauvre. Il est là, et il a du temps devant lui, alors autant en profiter pour lui prêter  une main secourable.

J'eu un rire aux paroles de Klaus, il venait de trouver les bonnes paroles, il suffit que quelqu'un parle plus fort, et hop, plus de furies, ça avait un côté amusant vue ainsi. J'en aurais bien rajouter une couche même, j'avais aussi envi de plaisanter, mais j'avais peur de le regretter plus tard, si les furies étaient silencieuses en ce moment, elles pouvaient revenir d'une minute à l'autre, et je ne voulais pas trop tenter ma chance. A la place, je savourais le silence que j'avais dans ma tête, un silence comme j'en avais très peu, disons que moi-même, je n'y étais pas habitué, heureusement, je n'allais pas m'en plaindre. Savourant l'air du dehors, il faisait encore bon, juste un léger vent, pour rappeler que le froid n'allait pas tarder. J'eu à nouveau un sourire aux paroles de Klaus "C'est un apprentissage, mais quand on veut vraiment, on peut y arriver et tu pourrais toujours apercevoir un hiboux, il faut pas partir perdant, je t'emmènerais en forêt passer une nuit avec la faune et la flore, c'est aussi un moyen d'oublier une mauvaise journée ... Enfin ça aide aussi". Avec les furies, puis ma situation, j'en avais passé des nuits à l'extérieur, Dillion m'avait aussi appris à écouter, rester silencieuse, puis regarder, et j'avais été tellement émerveillé en voyant les animaux se rapprocher, il suffisait juste de montre qu'ils n'avaient rien n'a craindre. J'allais tenir ma promesse, mais pour l'heure, peut-être que l'alcool jouer un peu, même si finalement, je supportais assez bien cette boisson, je ressentais la fatigue ... Oh il faut dire aussi que je n'avais pas dormi depuis longtemps ... "L'orphelinat est à Hogwart's Place, tu peux m'accompagner, se serait même avec un grand plaisir, et toi, ou dors tu ?" dis-je tout en penchant la tête sur le côté. Ce n'était pas que de la curiosité, c'était aussi un peu d'inquiétude, même beaucoup, je ne le montrais pas forcément, sans doute parce que j'avais peu l'occasion d'être avec des humains, mais je faisais toujours attention au bien être de l'autre, même si il est vrai, que parfois ça pouvait m'échapper. Comme les furies étaient silencieuses, je pouvais me montrer plus observatrice cette fois-ci, puis plus patiente aussi.

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feat. Senua

« D’accord, marché conclu. Sans déconner, sincèrement, un de ces quatre on organise ça », assure Klaus avec beaucoup d’enthousiasme.

Ce serait franchement mentir que de prétendre que Klaus Hargreeves n’a qu’une seule parole, ce n’est pas qu’il soit un menteur compulsif ou du genre à faire des promesses qu’il n’a pas l’intention de tenir, c’est juste qu’il est trop… exubérant et peu fiable, et la plupart des promesses qu’il peut faire en toute bonne foi se révèlent bien vite oubliées, effacées au profit d’autre chose, une pensée en chassant une autre. Ce n’est jamais mal intentionné mais c’est malgré tout un fait. Aussi, allez savoir s’il ne finira pas par oublier cette proposition de sortie nocturne en compagnie de Senua, mais sur le moment, il pense sincèrement ce qu’il dit, et il est plus que sérieux aussi dans son intention de tenir sa promesse envers elle. Bon, le moment venu, il s’arrangera évidemment pour être le moins sobre possible, mais ça, Senua n’a pas nécessairement besoin de le savoir, pas vrai ?

Lui, il est juste motivé à l’idée de faire quelque chose qu’il n’a jamais fait, et de vivre une expérience qui pour le moment lui a l’air exaltante mais lui paraîtra peut-être beaucoup moins fascinante au bout d’un moment aussi, impossible de le savoir. Alors oui, il est très enthousiaste et, bien évidemment, parce qu’il considère qu’il n’y aurait franchement pas de raisons à cela, il ne s’en cache pas le moins du monde.

Senua lui apprend que l’orphelinat où elle loge est sur Hogwarts Place. Soit, en soi c’est une indication, mais pas complètement non plus. Même en essayant de mettre le nez dans des plans, il serait impossible de comprendre la géographie de cette ville. C’est un peu comme si les rues et les bâtiments changeaient sans cesse, à partir de là, c’est un véritable mic-mac sans fin pour réussir à s’y retrouver ne serait-ce qu’un tant soit peu. Donc Hogwarts Place, ça ne veut pas dire grand-chose, ceci dit, Klaus a remarqué, et heureusement, que les endroits où on a pris l’habitude de se rendre deviennent étrangement faciles à repérer. Ce n’est pas non plus une vérité générale, mais c’est du moins régulièrement le cas, donc Senua devrait facilement retrouver l’orphelinat, et Klaus réussir à rentrer chez lui. Certes, ça ne l’empêche pas du tout de ne plus retrouver son adresse quand il est un peu trop déchiré, mais ça c’est une autre affaire, on va dire.

« J’habite à quelques rues sur Raccoon Square, mais ça me dérange pas de faire le détour, va. Comme ça, tu me raconteras tes meilleurs anecdotes sur les hiboux, avoue que t’en as des tas », suggère-t-il avec un sourire au coin des lèvres.

Il ne se sent pas fatigué, il a du temps devant lui, il peut bien marcher un peu avec Senua avant de prendre congé d’elle. A lui, ça lui permet de continuer de prendre un peu l’air, et à elle, ça lui permet de ne pas être seule. C’est tout bénef, au final.

J'eu un sourire aux paroles de Klaus, le fait de le voir parler ainsi, de le voir parler avec autant d'énergie, ça me faisait beaucoup de bien, j'avais besoin, les furies avaient tellement réussi à m'user ... Je voulais moi aussi reprendre assez d'énergie pour vivre, et non errer la nuit, à fuir des voix qui ne cessent de resonner dans ma tête ... "J'aimerais être aussi enthousiaste que toi, tu es plein d'énergie et promis, je t'y emmènerais" dis-je avec un sourire doux, continuant de lutter contre les furies, car je savais dans le fond, qu'elles n'étaient jamais loin et j'en avais peur. Je ne voulais pas mentir à Klaus, je tenais vraiment à cette nuit en forêt, mais pour ça, je devais être aussi bien physiquement, que psychologiquement capable. Il avait comme un regard enfantin, en faite, il y avait un côté qui en avait trop vue, puis un autre qui voulait seulement s'amuser, profiter de la vie, un petit côté perdu aussi ... Oh je n'étais pas forcément la plus doué pour décrire comprendre les autres, mais c'était comme ci je me retrouvé en Klaus, l'énergie en moins ... Ah moins que je sois juste bien trop épuisée moralement et que ça joue sur mon physique, car après tout, je pouvais tenir des nuits sans dormir. J'allais bientôt déménager dans le petit appartement de Alice, pour le moment on avait mis ça en place, le temps de faire ma chambre. J'avais bien hâte d'emménager chez Alice, ça me faisait de la compagnie et tout comme moi, bien elle avait vécu des choses vraiment difficiles, alors ont se comprenaient. Avec Alice, j'apprenais aussi, et je voulais encore en apprendre, je devais me faire à ce monde, peu importe les furies, j'étais une guerrière et mon but et de me battre pour vivre, voir survivre. A la réponse de Klaus, je laisse échapper un rire "Oh tu sais, j'ai toujours aimer être en forêt l'été et ... On va dire que à force de regarder la nature, d'y rester aussi, vue que je ne voulais pas rentrer chez moi, un hiboux a commencer à m'approcher, tout en se montrant prudent, évidemment il allait bientôt faire nuit, vue que ce sont des oiseaux nocturnes ... Puis je suis toujours revenu au même endroit, j'ai commencé à lui tendre de la viande et il est venu jusqu'à moi, je pouvais même le toucher, sans craindre qu'il ne me pince" dis-je avec un sourire fier. Mais je ne devais pas oublier que ici, nous étions dans une autre époque, de même en ce qui concerné cette mystérieuse ville. "Tu ne dors pas beaucoup, tu fais comme les hiboux et tu dors la journée ?" dis-je avec un petit sourire taquin, ce qui était bien rare chez moi, mais je sentais que je pouvais me le permettre avec Klaus. C'était ce qu'on peut dire, un oiseau de nuit.

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feat. Senua

« Donc en fait, t’es en train de me dire que t’es une princesse Disney », résume Klaus d’un ton amusé quand Senua lui apprends qu’à force de se balader en forêt au milieu des oiseaux nocturnes, elle a fini par réussir à apprivoiser un hibou, rien que ça.

Décidément, cette fille est vraiment pas comme les autres. Certains diraient qu’elle en tient une sérieuse couche, entre les furies qu’elle entend dans sa tête et ses hiboux domestiques, mais Klaus est pas du tout de cet avis, en ce qui le concerne. Non, lui, il est plutôt admiratif de sa personnalité, surtout que tout ce qu’elle lui raconte a beau être incroyable, elle le dit avec un tel naturel qu’il est impossible de douter de discours. Au-delà de ça, c’est difficile de pas être attendri par cette fille. Ça se voit, ça se sent qu’elle en a sérieusement bavé.

« J’espère que tu lui as donné un nom, ce serait trop bête, sinon », il ajoute au sujet du hibou en question, très curieux de la relation que la miss peut bien entretenir avec le volatile qu’elle avait adopté à force d’observation – ou qui l’avait adoptée, c’est une question de point de vue.

Il sourit quand son interlocutrice suggère qu’il ne dort pas beaucoup. Il ne sait pas vraiment à quels détails elle déduit ça, si ce n’est qu’ils sont tous les deux debout au beau milieu de la nuit, mais ce serait mentir que de prétendre qu’il ne dort pas beaucoup, parce que si, il dort sans doute bien plus que la normale, en réalité, ou en tout cas il passe plus de temps en position allongée que la plupart des gens. En revanche, elle n’a pas tort de le signaler, Klaus est plutôt du genre animal nocturne : il a tendance à penser que c’est la nuit que les choses les plus intéressantes se passent. Et le jour, en revanche, il n’y a rien à faire et rien à dire, parce que rien ne se passe, et puisque rien ne se passe, autant dormir, pas vrai ?

« Moi je me ferrais plutôt comme un aigle majestueux », se marre-t-il. « Mais un hibou, pourquoi pas. Et crois-moi que je dors beaucoup, t’as même pas idée. C’est juste que la personne qui a décidé que la nuit était faite pour dormir a pas la moindre idée de tout ce qu’on peut faire une fois la nuit tomber. Et clairement, elle sait pas ce qu’elle loupe », il ajoute avec un large sourire et de faux airs mystérieux.

J'arquais un sourcil aux paroles de Klaus, je pouvais dire que j'en apprenais des choses avec lui, mais pour ce qui était de la princesse disney, la c'était tout un défi, déjà je ne me voyais pas du tout comme une princesse, mais une guerrière, de plus, je n'avais aucun cas l'air d'une princesse ... Maintenant, qu'est ce que c'était que ce disney ? "Une princesse ? Moi, non je suis une guerrière parfois les furies m'approuvent, parfois elles me disent que je ne suis qu'une moins que rien ... Maudite, mais je préfère guerrière" dis-je tout en relevant bien haut la tête, fière de ce que je venais de dire, et que les furies ne soient pas présentes pour me contredire. "Par contre c'est quoi disney ? C'est un pays ?" , hum, pourquoi pas après tout, j'en apprenais toujours plus sur ce monde, à moins que se soit encore un autre "univers" ? Enfin voila, à présent, j'avais bien envi de savoir pourquoi Klaus m'offrait cette référence, sommeil ou pas. En ce qui concerné le volatile qui était venu manger, j'haussais des épaules un petit sourire en coin "Mais pourquoi lui donner un nom ? Il n'était pas à moi, puis il était libre, je savais que j'aurais la chance de la voir qu'une seule fois, alors à quoi bon le nommer ?" dis-je tout en haussant des épaules. C'était comme nommer une biche que je voyais la nuit, puis le lendemain, à la chasse, je retrouve cette même biche et je la tue, alors que je l'avais nommé la veille, c'était triste certes, à chaque fois je remercié la déesse terre de m'offrir un festin, alors ce n'était pas pour nommer cette pauvre bête. Ici je n'allais plus à la chasse, j'en avais plus besoin, heureusement, je n'aimais pas tuer les animaux, je le faisais que pour me nourrir et encore, lorsque j'étais dans mon pays d'origine, c'était mon père qui s'en allait à la chasse, ou parfois nous mangions du poissons, c'était tout aussi bien. Ce hibou était peut-être resté avec moi quelque temps, il avait bien fini par se lasser, rien de plus normal pour un animal sauvage, j'aurais tellement aimé m'envoler avec lui. Klaus, me raccompagnant, j'en vins à cette conclusion que ainsi errer la nuit, il ne devait pas beaucoup dormir, et sa réponse fut tout très intéressante, c'était comme ci il pouvait lire dans mes pensées. "Tu as raison, j'aime aussi la nuit, l'ambiance est différente, l'atmosphère, le ciel ... Il y a quelque chose ... Je ne sais pas ... C'est mystérieux, nous sommes plus tranquille, plus en paix ... Tu sais ... Lorsque j'étais dans mon village, j'avais surtout le droit de sortir au couché du soleil, comme ça les habitants ne me voyaient pas et mon père n'avait pas honte de moi, le soleil, je le voyais surtout à travers une fenêtre de la cave, alors j'ai appris à aimer lorsque celui-ci se cache", évidemment il m'arrivait aussi de sortir en journée, c'était ainsi que j'avais rencontré Dillion, mais c'était assez rire, et j'avais du attendre pas mal de temps, avant que mon père, ne finisse par me laisser davantage sortir. Klaus avait bien dit un aigle majestueux ? "Hum ... L'aigle représente le pouvoir chez moi, c'est vrai que le hibou est davantage comparé à la tristesse, la solitude et la mélancolie ... Ouais quelque part le hibou me représente bien et toi, tu représente bien l'aigle" dis-je avec un sourire.

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feat. Senua

« Les princesses peuvent être des guerrières, surtout les princesses Disney, faut pas être réducteur comme ça », répond Klaus avec un grand sourire alors qu’il comprend bien que son interlocutrice ne voit pas très bien à quoi elle fait référence. Soit, ça ne l’empêchera pas pour autant d’en plaisanter, bien au contraire. « Disney, c’est une corporation maléfique dirigée par une souris à la dent longue, mais c’est aussi un studio qui produit plein de dessins animés super chouette », résume-t-il alors qu’elle lui confirme qu’elle ne connaît effectivement pas Disney. « Je te montrerai un de ces films, un jour. On ne peut pas mener une vie complètement décente tant qu’on n’a pas vu la Petite Sirène. »

Et pendant ce temps, ils continuent de marcher, et quand Klaus lui parle de donner un hibou au volatile qu’elle est parvenue à apprivoiser, Senua s’en étonne comme si c’était quelque chose absurde. De son côté, Klaus estime que quand on a suffisamment d’affection pour une bestiole, on lui donne un nom, ne serait-ce que pour la distinguer de toutes les autres bestioles. A ses yeux, c’est absolument naturel.

« Tu peux lui donner un nom pour qu’il sache quand tu l’appelles ? Nos parents nous donnent des noms, c’est pas pour autant qu’on leur appartient. Enfin mon vieux c’était l’inverse mais on se comprend. » Lui ne s’était pas embarrassé à leur donner des noms, ce qui n’empêchait pas les gamins Hargreeves d’appartenir corps et âme à la Umbrella Academy et à elle seule, donc à Reginald Hargreeves, pas le choix. Leur émancipation avait déjà commencé par le fait d’avoir des noms rien qu’à eux.

Senua lui apprend qu’elle aime la nuit elle aussi, parce que l’ambiance est différente. Il est d’accord, il y a la nuit une atmosphère particulière, singulière, qu’on ne sait pas retrouver autrement. Ça ne s’explique pas vraiment, mais c’est un fait. Et il apprécie se trouver en présence de personnes qui le comprennent. En règle générale, ce genre de personnes et lui sont faits pour s’entendre. Entre oiseaux de nuit, en somme. Le mystère, le calme, la paix. Oui, tout ceci avait naturellement un effet sur lui, et sur Senua, il le comprend. Même si la nuit, il la passe bien souvent entre quatre murs malgré tout, quatre murs délabrés, souvent, mais rarement dans le calme réconfortant de la nature, plutôt dans un brouhaha ambiant qui lui fait oublier tous les bruits extérieurs.

« Dans ma tête, le hibou, c’est l’intelligence, donc ça te va bien aussi. Pour le pouvoir, je sais pas, entre ça et la victoire du peuple, tu me vois vraiment pas de la même manière que tout le monde », remarque Klaus du ton le plus amusé qui puisse être.

Mais qu'est ce que c'était que ce Disney ? De plus, j'étais loin d'être une princesse, alors aux explications de Klaus, je me contentais de hausser des épaules. Non je n'étais pas une princesse, j'étais une guerrière, enfin je voulais en être une, c'est que je pouvais me montrer boudeuse lorsque j'en avais envi, ça me fit sourire, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas réagit ainsi. Puis Klaus m'explique ce qu'est Disney, j'eu un rire à son explication, car à présent, je savais que le brun aimé rajouter son petit grain de folie, puis à nouveau je fus curieuse, mais qu'est ce qu'un dessin animé ? Klaus fut le plus rapide, et après ses paroles, j'eu un immense sourire à la limite de sautiller sur place. "La petite sirène ? Vraiment ? J'ai hâte de voir ce qu'est un dessin animé Disney, je ne connais pas et ça semble chouette" pour reprendre les paroles de Klaus. Puis il n'y avait qu'à voir son regard, sa façon d'en parler, pour comprendre que ça n'avait rien de malsain. Ici, j'allais de découverte en découverte, et ce Disney m'intrigué, d'ailleurs ... Disney était une souris, c'était mignon les souris, sauf quand elles viennent courir sur toi pendant que tu dors, je savais de quoi je pouvais parler. "J'aime bien les souris, tu crois qu'on peut le rencontrer ce Disney ?", une souris qui fait des dessins animés, c'était tout de même fort intriguant, à moins que Klaus ne me raconte n'importe quoi ... Ou je n'avais pas tout compris, ce qui pouvait être aussi fort possible, ce monde mettait tellement inconnu. "Tu sais pour ce hibou, je n'avais juste que siffloter et il venait, après je resté très silencieuse, je ne voulais pas l'effrayer, déjà il était méfiant envers le moindre de mes mouvements" dis-je tout en me rappelant de ce petit hibou, qui m'avait accordé pendant quelque temps, sa confiance, c'était tout de même gratifiant. "Lorsque tu parle de ton vieux ... Tu parle de ton père ?" si je disais ça, c'était surtout parce que lorsque je penser à mon père, je me disais surtout "le vieux", il avait été tellement infect avec moi, comment pouvais je encore le nommer père ou papa ? Il avait tué ma mère, et il me voyait comme maudite ... Le pire dans tout ça, c'est que je lui avais tout de même offert ma confiance, je l'avais écouté, j'avais grandi selon ses règles, jusqu'à ce que je rencontre Dillion et que je savoure enfin ma liberté, malheureusement, il y avait encore quelque chose de brisé en moi. Puis à nouveau j'eu un léger sourire aux paroles de Klaus "Peut-être que je te vois de façon différente, parce que tu me vois aussi de façon différente ? Après tu n'es pas obligé de te fier à mon jugement mais ce que je sais, c'est que grâce à toi, j'ai découvert des choses, j'ai envi d'en savoir plus sur Disney et ... Même les furies ne sont plus la, pour moi c'est quelque chose de fort, crois moi ... C'est une victoire". Dis-je d'un ton apaisé, ce qui venait à changer de mon caractère ou j'étais toujours méfiante.

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feat. Senua

« Oh, tu verras, je suis sûre que tu vas adorer, faut pas avoir de cœur pour pas aimer les Disney », affirme-t-il avec un grand sourire quand son interlocutrice constate que ça a l’air effectivement chouette… Bon, ça n’empêche pas la corporation maléfique et tout le toutime, mais on a le droit de rêver un peu malgré tout, pas vrai ? Et Klaus trouve que c’est pas si mal, de se trouver des moyens d’évasion, et des façons de se plonger un peu dans son propre imaginaire, surtout quand on sait comme cette situation peut être compliquée. « Par contre, je crois pas que tu pourras rencontrer monsieur Disney, il est mort depuis un bail, encore que ça veuille pas dire grand-chose ici, apparemment », observe Klaus dans un haussement d’épaules.

En ce qui concerne le hibou qu’elle a réussi à apprivoiser, Klaus ne sait que se montrer impressionné par les compétences de Senua, qui n’a même pas l’air de comprendre en quoi elle a accompli ce que Klaus estime être un vrai prodige. Clairement, lui, il n’a pas ce genre de don, mais ça n’ôte pas grand-chose au fait qu’il aimerait bien. Alors oui, c’est beau ce qu’elle a réussi à faire. Lui aussi il a envie d’apprivoiser des hiboux qui viendraient à sa rencontre juste parce qu’il sifflotait, mais il sait d’avance qu’il ne serait jamais capable d’une telle patience. Au moins est-il raisonnablement conscient de ses limites, ce qui de sa part n’est déjà pas si mal.

« C’est ça, mon vieux, mon père, c’est la même. »

Et le brave Reggie mérite à ses yeux davantage d’être qualifié de vieux que de père, car vieux, il l’était effectivement, c’était inscrit sur sa tronche, alors que père, même si Klaus avait appris à le qualifier comme tel, il ne pouvait pas franchement estimer qu’il avait tenu ce rôle comme tout bon père se devrait de le faire. Non, il n’était un père qu’en apparence, mais il ne méritait pas réellement ce titre. Ça restait un vrai connard, qui visiblement dans ce monde ne s’est pas amélioré. Certains cons restent cons toute leur existence, c’est aussi simple que cela.

« J’aime bien la façon dont tu me vois, je pense que je vais le garder en tête », observe Klaus quand Senua remarque que peut-être qu’elle ne le perçoit pas de la même manière que les autres, ce qui ne veut pas forcément dire qu’elle le perçoit de la mauvaise manière, après tout. « Et t’as pas tort, je suis content d’avoir pu t’aider, pour le coup », confirme Klaus avec un sourire, alors que leurs pas les a doucement mené vers ce qui semble être l’entrée de l’orphelinat. « C’est ici que tu habites ? » demande-t-il en considérant les lieux avec curiosité, lui qui se demande s’il est seulement déjà passé à côté de cet endroit.

Il a vécu longtemps à la rue, et ce n’est pas pour autant qu’il aurait été capable de prétendre connaître la ville comme sa poche. Incapable dans une ville pareille.

"Bien nous verrons bien, tu sera mon conseiller en disney si tu veux" dis-je avec un sourire, car je devais admettre que de mon côté, je ne connaissais rien, en même temps, d'après ce que m'avait dit Klaus, soit ça ne venait pad de monde ou plutôt de mon époque ... Ici, j'avais des siècles d'évolution devant moi, c'était étrange, quelque part j'étais heureuse, mais il y avait aussi des petites choses simples, comme la médecine des plantes, qui venait à pas mal me manquer. Se reposer en pleine nature, savourer et profiter, il y avait des valeurs que les humains semblaient avoir perdu avec le temps, et c'était triste. En ce qui concerné ce cher monsieur Disney, bien il n'était plus de ce monde, enfin le monde des vivants et comme le disait bien Klaus, ici cette ville était pleine de surprise.
En écoutant la façon dont Klaus venait à parler de son père, voila que je me reconnaissais en lui, alors j'hochais la tête à ses paroles "Les vieux ... Heureusement que le mien ne sait pas que je suis en train de le nommer ainsi" dis-je avec un petit sourire victorieux, car oui, le nommer ainsi, c'était un peu comme une victoire, me venger de ce qu'il m'avait fait subir, quoi que le nommer vieux, n'allait sans doute pas changer grand chose, c'était même faible comme mot, pas suffisant même ... Avec Klaus j'en apprenais toujours plus, que se soit des mots ou des expressions, j'étais assez fière, je devais l'admettre.

Et alors qu'ont parlaient de la façon dont ont se voyaient, je ne pouvais que parler par logique. Tout deux, ont se voyaient de manière différente, et j'eu un sourire à sa réponse, oh oui, pour moi j'allais continuer de le nommer Victoire du peuple, pour moi, ça lui allait très bien. Il m'avait d'ailleurs beaucoup aider cette nuit, sans doute pourrais je gagner des heures de sommeil ? Si seulement ... "Oui c'est ici, j'habite avec Alice, c'est elle qui gère l'orphelinat" et avoir rencontrer Alice, avait été pour moi le moyen de rencontrer une autre guerrière, toute deux, ont pouvaient se comprendre, même par le silence, un peu comme une jumelle de combat, même si c'était un tout autre combat, nous n'étions pas rentrés dans les détails, mais comme je l'avais penser, nous nous étions comprises, c'était le but après tout. Puis j'offris une étreinte à Klaus "Merci de m'avoir aider et dès que le temps s'y prête, promis, je t'emmène en forêt et je vais tenter de te faire venir un hiboux ou une chouette" dis-je avec un sourire, voulant vraiment tenir ma promesse. Puis revoir Klaus, je ne dirais pas non en attendant, je ne pouvais lui souhaiter que des bonnes choses, il avait du coeur. "Je te souhaite des bonnes choses Victoire du peuple, rentre bien", j'avais le coeur serrer, mais je savais que je pourrais le revoir, après tout, cette ville n'était pas bien grande.