Attention : Avant de débuter cette biographie, je tiens à préciser qu’on ne connait pas beaucoup de choses sur la vie d’Alastor Maugrey. J’ai donc brodé autour des informations que j’avais en ma possession et apporté ma touche personnelle tout en veillant à respecter la nature de mon personnage.

1) Je suis né dans la ville de Woodstock le 30 novembre 1947 dans le Oxfordshire en Angleterre, dans une famille de sorciers de sang pur. Mes parents étaient Randolph et Evelyn Maugrey et étaient tous les deux des Aurors au sein du ministère de la magie.

2) Malgré notre "sang pur" mes parents n'ont jamais glorifier la soi-disant pureté de leurs origines. Après tout, les criminels peuvent avoir toutes sortes d'origine différente, n'est-ce pas ? Ma mère avait d'ailleurs un esprit très ouvert et était très tolérante. La preuve ? Mon deuxième prénom, Winston, était le même que celui d'un ministre moldu britannique actuel pour lequel elle avait beaucoup d'admiration. Peut-être espérait-elle que je marche dans ses traces ?

3) Ce qui est certain c'est que mon destin était tracés depuis ma plus tendre enfance. Alastor... vous saviez qu'en démonologie Alastor était le bourreau des Enfers ? Celui qui exécutait les sentences de Lucifer ? Il faut dire aussi que je descendais d'une lignée qui comptait de grands aurors. Hors de question que je devienne le mouton noir de la famille. Mon père me l'a très vite fait comprendre. Ce n'était pas un mauvais bougre mon père... mais ne tolérait aucune faiblesse chez moi. C'est d'ailleurs les seules fois où il s'impliquait dans ma vie. J'avais beau tout faire pour lui plaire, Je n'étais jamais assez bon pour lui.

4) A mes 11 ans, j'ai intégré l'école de Poudlard, comme tous les sorciers de mon âge. J'intégrais sans grande surprise la maison de Gryffondor. Je n'étais pas l'élève le plus social qui soit. Mon tempérament n'étant pas des plus avenant et la méfiance des inconnus ancrée en moi depuis trop longtemps ne m'encourageais pas à me lier d'amitié avec eux. Je me contentais donc d'être un élève studieux. Mon objectif étant d'être un auror, je me passionnais avant tout pour les cours de défense contre les Forces du mal.

5) Je terminais mes études à 17 ans haut la main avec 5 A.S.P.I.C avec mention "Efforts Exceptionnel". Je crois que c'est la première fois que j'ai lu un peu de fierté dans le regard de mon père. Je suis entré au ministère quelques mois plus tard pour suivre ma formation d'Auror.... le 24 janvier 1965. Je me rappelle très bien car c'était le jour de la mort de mon homonyme, le fameux ministre moldu ami de ma mère. J'avais retrouvé ma mère en pleurs ce jour-là. C'état tellement rare qu'elle se comporte ainsi, elle qui d'ordinaire était si forte. Je l'ai vue cependant verser des larmes de fierté en me sachant futur nouvel auror. Mon père était mort l'année précédente. Le fait qu'il n'ait pas pu me voir franchir les portes de ministère reste l'un de mes plus grands regrets.

6) Ma formation fut un succès. Sans vouloir me vanter, mes enseignants me distinguèrent dès le départ, persuadé que ma carrière serait prolifique. Et oui, il ne se trompaient pas. Lorsque la première guerre des sorciers éclata, j'étais l'un des membres les plus actifs des aurors. Entre l'Ordre du Phéniy et le ministère de la magie, je livrais une guerre sans merci face auy magemorts et à Lord Voldemort. Je ne reculais jamais, remplissant la prison d'Azkaban et accumulant les trophée. Oh certes, je ne m'en suis pas sortis sans encombre. Dans cette guerre. j'ai perdu ma jambe droite, mon oeil et une partie de mon nez mais le message était passé. Jamais rien n'arrêterais mon combat contre le Mal.

7) Après la première chute de Volemort, je poursuivais mon travail de recherche de ses derniers partisans et plus largement de mages noirs. Je travaillais quelques années avant de perdre mes fonctions... le ministère me jugeant trop paranoïaque et devenu trop dangereux. Ah c'est certain que c'est pas en passant leurs journées le cul sur une chaise qu'ils risquaient de se faire autant d'ennemis que moi. Comment auraient-il pu bien comprendre ? Heureusement que ma regrettée mère ne m'a pas vue quitté le ministère. Comment aurait-elle pu supporter de l'apprendre ?

8 ) Ma retraite aurait dû prendre fin le jour où Dumbledore me demanda de rejoindre les rangs des enseignants de Poudlard. La perspective d'enseigner ne m'aurait pas déplu. J'avais déjà un peu le rôle de formateur à l'époque où je faisais partie du ministère. Mais hélas, je me fis avoir part Barty Croupton Junior. Il m'enferma et pris ma place, me forçant à lui révéler de précieuses informations pour renforcer sa couverture. Je ne retrouvais ma liberté qu'à la fin du Tournois des trois sorciers... le retour de Voldemort.

9) Dès lors l'Ordre du Phénix renaquit de ces cendres. Bien sûr, je ne manquais pas d'être de la partie. Protégeant le jeune Potter à de nombreuses reprises, je menais plusieurs missions au nom de l'Ordre. Ramener Harry sain et sauf au QG avant son procès au ministère pour emploi de magie en dehors de l'école. notre combat aux département des mystères sans parler de la bataille des 7 Potter... Maudite bataille durant laquelle je perdis la vie, tué par Lord Voldemort. Je n'eus pas même l'occasion de participer à la bataille de Poudlard. Je vous parle pas de ma frustration.

10) Et là tout d'un coup boom ! Le retour inexplicable à la vie. Qui aurait pu y croire ? Et tout ça à cause d'une lune rouge. Qui l'aurait cru ? Ce monde sans pouvoir est pourtant si étrange... mais cela ne m'empêche pas du tout de continuer à me battre. Je suis revenu à la vie, plus jeune, mais toujours handicapé. Je porte un oeil de verre. beaucoup moins utile que mon ancien oeil magique, et un prothèse pour m'aider à marcher. Je fais toujours partie des forces de l'ordre mais mes collègues sont bien loin de pouvoir me confier des missions de terrain. Je travaille donc comme profiler. Je forme les jeunes recrues et je donne des cours de criminologie à l'université. Croyez bien que cela ne m'empêche pas de mettre la main à la pâte, dans le dos de mes supérieurs. Il m'en faudrait beaucoup pour cesser tout combat.