Cinquième jour de cours. Et on venait de sortir de deux heures de mathématiques... Qui avaient eux même suivi une heure de littérature ? Mon cerveau était plus liquide qu'une technique de Suiton ! Le Mizukage pourrait faire du contrôle mental tellement, c'était de la flotte. Pourquoi cette torture ? Au moins, désormais, c'était la pause de midi. J'étais enfin tranquille. Mais là, arrivait le plus gros problème... Leur bouffe était immangeable. Les ramens me manquaient... Ceci dit... Je commençais à retrouver peu à peu espoir. J'avais retrouvé tellement de personnes ici. Hinata était présente, Konohamaru aussi, ainsi que Kakashi-Sensei. Avec de la chance, Sakura et Sasuke étaient aussi présents ! Sans oublier mamie Tsunade et tout le reste du village. J'avais hâte de retrouver tout le monde. Ceci dit, que ce soit Sakura ou Sasuke, il était peu probable qu'ils soient au lycée. Sauf si on les informait que j'étais ici, je les imaginais mal à ce que les force à redoubler une année de lycée en raison de "lacunes académiques". Je ne comprenais toujours pas ce que ça voulait dire, mais comme mon petit doigt me disait qu'eux comprendraient... Du coup, il était peu probable qu'ils soient concernés par ça.
Alors que la cloche sonnait tout le monde sortait pour manger et les rares qui ne sortaient pas sortaient leur bento pour manger en classe. J'étais resté en classe le ventre gargouillant, presque totalement vide. Quand je disais que leur bouffe n'était pas bonne... Ce n'était pas une blague. J'allais devoir retourner voir Kakashi-Sensei pour voir s'il lui restait de quoi manger... Il était hors de question que je teste ce qu'ils appelaient burgers... Quand mes camarades me demandaient si je voulais partager leur repas, je refusais amicalement. Je n'allais pas les délester, car je faisais mon difficile. D'ailleurs difficile, je ne l'étais pas, j'étais même capable de boire du lait périmé ! Cependant, même le lait périmé était meilleur que la cantine de l'école. Je restai donc là à les observer manger pendant que l'on discutait. Chacun parlait de son monde qu'il avait perdu et de ses projets désormais ici. Je n'y avais pas vraiment réfléchi. Déjà, parce que je n'étais pas fan de l'idée de trop penser à un sujet, je préférais quand cela venait naturellement au fruit d'efforts et de luttes... Mais surtout, y penser, c'était comme accepter la fin de l'autre monde. Alors je rigolais, je souriais, mais au fond, je m'inquiétais à l'idée de ne jamais pouvoir regagner mon monde.
Pour détendre l’atmosphère, quand mon cœur s’alourdissait trop par le vide créé par Kurama, je faisais des blagues. Par exemple, là, on parlait de filles et de magazines. «
Pourquoi vous regardez ce genre de choses ? » Je ne comprenais vraiment pas le principe. L'ermite pas net aussi avait tendance à espionner la gente féminine dans les sources d'eau chaude. On avait été banni de plus d'une source à cause de lui. Cependant, je n'étais pas sûr de bien comprendre le principe. Ils m'expliquaient que c'était le meilleur moyen d'en voir. «
Oh ça... J'en ai jamais eu besoin. C'est pour les enfants ça ! Je suis quelqu'un de mature, moi ! » Je laissais une petite pause, grattant sous mon nez, fier de moi. Quand ils allaient savoir ce dont j'étais capable dans mon monde, j'allais devenir la personne la plus populaire du monde. «
Nan, moi, j'étais capable de me multiplier et de me transformer en plusieurs femmes ! Totalement dénudées ! » Alors que j'étais fier de leur réaction, tous très admiratifs, je sentais étrangement une goutte de sueur descendre le long de ma colonne vertébrale... Comme si une aura meurtrière se rapprochait de moi... Impression confirmée par le passage d'admiration à effroi de mes camarades de classe. Quoi ? J'avais dit ça devant une professeur ? Je tournai lentement, presque de manière robotique, ma tête pour voir ce qui leur faisait si peur...
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