((terminé)) Une peur commune et bien plus || Pettigulus

Une peur commune et bien plus

feat Regulus Black

Hogwarts Place n'était pas le quartier où il préférait flâner. C'était comme rentrer dans la fosse aux lions. Il pouvait tomber sur n'importe qui qui le connaissait de son ancienne vie. Et ce n'est certainement pas une bonne chose. Alors Peter préfère éviter. Mais sa thérapeute du moment lui avait donné l'exercice de se faire violence. Peut-être pas d'aller directement aux Trois Balais. Là où il est certain de faire de mauvaises rencontres. (d'ailleurs il n'a plus été là-bas depuis son adolescence, ou sous forme de rat)

On lui avait donné l'ordre alors Peter finit par s'exécuter. Alors qu'il se trouvait au plus haut point de sa vulnérabilité : sans baguette, sans sa forme animal. Il pouvait toujours s'échapper en prétextant ne pas être celui qu'il est. Une tentative d'esquive assez récurrente mais trop peu fiable.

Ainsi a se faire violence, Peter fit une merveilleuse découverte : le salon de thé Anarvin. Il y resta un long moment a manger toute sortes de pâtisserie en tout genre. Il eût une pensée pour Aemond, son nouveau colocataire. Peut-être que revenir à l'appartement avec quelques pâtisseries lui ferait gagner des points de sympathie.

Mais trop tard, il avait déjà tout manger. Son esprit se mettait à le torturer de nouveau à l'instant même où la table se retrouvait vide. Peter souffla longuement. Il n'avait plus beaucoup d'argent en poche. Le porte monnaie qu'il avait subtilisé à une petite vieille commence a se vider. Peter se trouvait dans l'obligation de bouger pour se trouver un travail. Sinon pas de travail, pas d'argent, pas d'argent, pas de toit, ni de nourriture. Adieu la douce compagnie de sa thérapeute et ses pilules qui lui font tant de bien. D'ailleurs il en prend une petite avant de payer l'addition et de quitter les lieux.

Peter a ses habitudes, il longe les murs comme un rat, la tête basse. C'est là que son attention se porte sur la vitrine d'une librairie. Il y voit d'un premier coup d'oeil quelque chose qui peut l'intéresser. Alors il entre à l'intérieur. La petite cloche sonne son arrivée mais rien ne se passe pour autant. Ce n'est pas plus mal. Peter se dirige vers la vitrine et constate qu'il ne peut pas avoir accès comme il le veut au recueil. Il regarde autour de lui et il semble n'y avoir qu'un seul exemplaire. Il devait donc faire une croix à l'idée de le glisser sous sa veste. Et en plus de ça, si il le voulait vraiment, il se trouvait obligé de se diriger vers le libraire. Chose dont il a horreur.

Bon, respire à fond. Personne ne va te manger. Tout le monde dérange les employés dans ce genre de situation. Il n'y a pas de raison d'être gêné. « Hm, bonjour. Excusez-moi. » Il est de dos, c'est sans doute pas plus mal. Mais l'a-t-il entendu. « J'aimerais voir l'ouvrage qui est dans la vitrine si- si c'est possible bien sûr. » Et là le libraire se retourne et Peter pâlit de manière instantanée. Reconnaissant au premier coup d'œil le visage du frère de son ancien meilleur ami. Un fantôme plus précisément. Pourquoi est-il si surpris ? Lui aussi reviens de la mort. Peter baisse la tête même ci il est trop tard pour caché son visage. Regulus est le frère de Sirius. Une relation conflictuelle. Sirius a eut une relation conflictuelle avec chaque membre de sa famille. A part son oncle. Tout comme lui, Regulus avait rejoint les rangs du Seigneur des Ténèbres. Tout les mangemorts connaissent l'histoire de ce traitre de Regulus Black. Alors au fond, pourquoi avoir peur de quelqu'un qui lui ressemble ? « Cet endroit -cet île- est vraiment étrange » commence Peter maladroitement en relevant le regard vers son vis-à-vis. « Je suis heureux de voir que tu as eu aussi une deuxième chance, Regulus. »

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feat Regulus Black

James et Sirius. Oh oui, Peter les admirait réellement. Il ne s'en cachait pas, c'était flagrant. Ils avaient tout pour eux. Tout ce que Peter n'avait pas. Et pouvoir entrer dans la bande (merci Remus) fut un immense privilège pour lui. Et il ne les lâchait plus d'une semelle. Ensemble tout les quatre ils formaient les Maraudeurs. C'était plaisant pour Peter l'idée de faire parti d'un groupe aussi préstigieux, populaire, apprécié des autres étudiants de Poudlard.

Peter Pettigrow a vécu par procuration au sein de ce groupe. Il s'était longtemps bercé dans cette illusion d'amitié. Il était heureux. Mais il y avait ces moments sombre où Peter avait le regard dans le vide. Il observait ses amis les uns et les autres a discuter et rire sans qu'aucun ne s'adresse à lui. Oui, Peter avait parfois des moments lucides. Un instant où il revenait sur terre et comprenait que sa présence importait peu dans le groupe. Il pourrait disparaître, même mourir que ça ne changerait rien. (Aah l'adolescence, les débuts de drama queen)

Peter Pettigrow vénérait James et Sirius comme le disait McGonagall. Mais en apprenant à les connaître, de la jalousie est née derrière l'admiration. Ce cocktail nocif l'amena a les trahir, presque sans hésitation pour être tout a fait honnête. Certain d'avoir fait le bon choix, pour sa survis. Pour devenir lui aussi un grand Mangemort. Mais ça ne se passa pas exactement comme il l'avait imaginé.

Il ne pouvait qu'espérer ne pas avoir a revivre les même tourments. Mais les cicatrices sont là. La marque et l'absence de son doigt fera toujours remonter ces souvenirs désagréable d'une vie qu'il voudrait effacer. En y réfléchissant, sans doute que Regulus partage ce même sentiment. Ce n'est pas rien se qu'a fait Regulus. C'était fou, clairement suicidaire. Il n'en demeurait pas moins courageux, Peter n'aurait jamais tenté un tel coup.

Il comprend bien que c'est véritablement lui quand il prononce son nom. C'est encore quelque chose de déroutant pour Peter. Il essaie de tout son possible d'éviter les visages qui peuvent le reconnaître. Malheureusement il ne peut pas avoir de contrôle sur le hasard. La question est : est-ce une bonne ou une mauvaise rencontre ? Peter hoche doucement la tête. Il n'avait jamais eu l'occasion de réellement discuter avec Regulus. Il ne le pouvait pas. Il ne voulait pas d'ailleurs, il était si .. froid, fier, distant comme tout les autres Serpentard. Peter ne l'avait que vainement aperçu quand il avait rejoint les mangemorts car très vite après, son décès a été déclaré.

Ce n'est que dans ce drôle d'univers que leurs chemins se croisent enfin.

« La mort remet pas mal de choses en perspectives, » admet-il. Neutre dans son ton, mais cordiale. Peter n'était pas un méchant garçon. Il était vu comme un traître au sein des mangemorts, Regulus aussi ils avaient là de bien nombreux points communs. Il hésite puis fini par demander à voix basse. « Penses-tu qu'il soit ici, lui aussi ? » Peter faisait son possible pour éviter la communauté magique. Il se cachait au mieux pour sa survis, mais en faisant ça il se coupait du monde. Aucun bruit de couloir rien. Se qui n'empêchait pas sa paranoïa naturel de l'angoisser à l'idée seul qu'il puisse être lui aussi ici.

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Peut-être aurait-il mieux fait de ne rien demander. Peter n'était pas dans l'insouciance mais quand il apprend la nouvelle il peut se dire qu'il était plus confortable dans l'ignorance. Celle de craindre qu'un malheur ne lui tombe dessus, toujours avec cette dualité quelle n'existe peut-être pas. Que le Lord n'est pas dans les rues de cette ville. Ce maigre espoir s'envole. Le jeune homme qui ne l'est pas vraiment devient aussi blanc que son interlocuteur. Le temps semblait s'être arrêté durant de longues secondes. Il peine à sortir de se qui pourrait ressembler à un état de choque. Lui manquer ? Grand dieu que non. « Non je, j'espérais une autre réponse en réalité. »

Bien sûr qu'il le savait au fond de lui. Il avait passé quatre année plutôt sereine si on oublie ses angoisses quotidiennes. Il ne méritait pas de seconde chance. Mais méritait-il vraiment un remake du cauchemar qu'a été sa vie précédente ? On lui avait souvent fait le reproche d'avoir joint les mangemorts uniquement par peur. Est-ce que ça le rendait inférieur ? Irrémédiablement oui et pourtant, il en a fait bien plus que bon nombres d'entres eux réuni.

Peter rêvait d'une revanche sur cette vie. Une chose irréalisable présentement. Mais ce n'est pas l'avis de sa psychologue, et ça lui plait. L'idée lui plaît que la roue puisse tourner en sa faveur. Et à la défaveur du Seigneur des Ténèbres. Maintenant qu'il avait la certitude de son existence dans ce monde il devait se montrer encore plus vigilant. Il devait prendre les devant pour se protéger, surtout qu'il était démuni de ses pouvoirs. Beaucoup de sorciers ont retrouvé leur magie, pourquoi pas lui bon sang ? « Et ce n'est pas mon maître » dit Peter avec un aplomb qui s'envole bien vite, il détourne le regard. Il ressemble plus à Sirius qu'ils ne veulent se l'avouer ces deux là. « Laisse tomber pour le livre. C'est pas si important, » éviter que la cible dans son dos ne soit trop voyante, ça c'était le plus important. Et son interlocuteur avait d'ailleurs cette même cible dans son dos. Ils devaient se protéger. Se protéger. Et pour se protéger Peter était obligé de chercher une personne puissante. Qui aurait plus de chance d'être le rival du Seigneur des Ténèbres. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps. » Est-ce qu'une telle personne existe ? Une personne qui n'est pas Albus Dumbledore ? « Je te souhaite bonne chance, on va tout les deux en avoir besoin. »

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Peter avait conscience qu'il ne pouvait pas prouver à son interlocuteur qu'il n'était plus affilié d'une quelconque façon au seigneur des Ténèbres. La marque elle, était toujours inscrite sur son bras, indélébile. Comme un signe d'appartenance qu'on mettrait à un animal. Regulus a beau être lui aussi marqué, après ce qu'il a fait avant de mourir il n'y avait plus de doute sur certaine de ses convictions. Peter lui, n'a jamais eu un tel courage.

Il ne partageait pas le discours des pro-sang pure. Il n'a jamais pris de plaisir a apporter la mort autour de lui. Il était très loin de l'archétype du parfait Mangemort. Tuer ces moldus, tuer Cédric Diggory était un acte nécéssaire pour sa survi. Et sa survi à toujours été l'objectif premier. Mais servir le Seigneur des Ténèbres c'est perdre pour de bon le peu de libre arbitre qu'il s'octroyait. Peter était entré dans une spiral infernal ou seul la mort serait sa porte de sortie. Il ne s'est jamais vraiment senti puissant auprès de l'homme dont on ne doit pas prononcer le nom. Toujours traité comme un larbin par ses pairs. Un moins que rien, un sous sorcier. Et pourtant il était resté.

Avait-il un autre choix ? Bien sûr que non. Peter décide aujourd'hui de faire ce qu'il fait de mieux. Il a toute les raisons de vouloir quitter cette conversation au ton hostile. Mais Regulus le retient. Regulus s'intéresse à lui et ce n'est pas quelque chose qui rend Peter Pettigrow indifférent.

Retourner là-bas, il ne s'y est jamais vraiment prêté ailleurs que dans un cabinet de psychiatre confortable. Malgré tout Peter hésite. Parce que Regulus n'est pas sa belle psychiatre. Parce que Regulus Black est bien capable de le juger. Et Peter ne veut pas subir le jugement des gens. Il sait très bien se flagellait seul. Il porte avec difficulté son passif qui n'est pas en adéquation avec la personne qu'il est réellement. Il n'a jamais eu le sentiment d'avoir cette chance. A part aujourd'hui. « C'est vrai » concède Peter après réflexion faite. Il faudrait bien plus que de la chance pour espérer continuer a vivre avec cette cible dans le dos. Sans le dire à voix haute, Peter fait comprendre par sa gestuelle que cette question le rend mal à l'aise. Il ne fait rien de parfaitement visible mais on peut sentir qu'il est sur la réserve, à deux doigts de se refermer comme une huître.

Ils n'étaient pas si différent.

Peter jette un regard inquiet autour de lui. Il s'écarte du passage dans l'allée pour ne gêner personne. « J'ai continué à le servir des années après toi. » Et il n'en était pas fier. Mais c'était la croix qu'il se devrait de porter jusqu'à sa seconde mort. Il avait tellement à dire. Mais est-ce vraiment le bon endroit, le bon interlocuteur ? « Il … Il m'a offert une main d'argent après que j'ai sacrifié la mienne lors d'un rituel. » C'était un honneur. Mais dès l'instant d'après il revoit cette image violente de cette main hors de contrôle. « Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas pourquoi elle s'est retourné contre moi. » Ce fût si violent, si rapide et long à la fois. Peter n'avait pas la moindre idée de la raison de sa mort. Il avait tout fait, répondu a toute ses exigences il lui aurait tout donné. Pas par plaisir mais toujours par nécessité. Mais ça n'a pas été suffisant. Ca n'a jamais été suffisant. Il n'y avait nul doute pour lui que le Seigneur des Ténèbres soient derrière ça. Mais la raison demeure mystérieuse pour Peter. La mort lui permit tout de même d'en être détaché une bonne fois pour toute. -si on veut.

« Je peux encore sentir cette main glacé sur mon cou. Même après tout ce temps, » confesse-t-il, les yeux bas. Les années n'ont rien effacé . C'est toujours là. Et Peter était amer. Le traitre trahi. Il n'y avait pas meilleur terme pour le définir.

Peter hésite toujours avant de prendre la parole. Il faut dire que l'affinité qu'il a avec son vis à vis ne dépasse pas le zéro ce qui ne rend pas les choses fluides et évidente pour lui. « Est-ce que toi aussi, tu y songes souvent ? »

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Peter partage aussi ce mode de pensée. Enfin, il pense trop. Il cogite trop. Et seul les médicaments sont capable d'apaiser son esprit en constante ébullition. Cette vie, ce cadeau se résume très clairement en une peur irrépressible. Il ne peut pas, il ne pourra sans doute jamais s'en défaire. Il ne peut, qu'essayer de fuir les conséquences de ses actes comme il l'a toujours fait.

Peter est désolé de l'entendre. Une expérience pareille laisse des traces indélébile. Le tout est de continuer d'avancer avec ces cicatrices. Mais c'est tellement plus facile à dire qu'a faire. « Non, je... J'ai retrouvé personne. Je pense même que personne ne souhaite me retrouver de toute manière, » admet-il sans détour. « Ce n'est pas une mauvaise chose. J'ai envie » il hésite « De laisser le passé là ou il est. »

C'est si simple dit comme ça. S'en est presque mignon. Mais c'est un souhait impossible. Parce qu'il est là, on ne sait où. Et peu importe ses plans, si sa route croise celle d'un fidèle qu'il considère comme un traite, il en sera fini de sa vie. « Et toi, tu as retrouvé des visages familier ? » Ce n'est pas facile pour lui de parler avec Regulus. C'est si étrange. Il se sent mal à l'aise et en même temps, il sait au fond de lui que quelque chose de bien plus profond les lie. Il n'a jamais discuté avec Regulus. Et même temps, avec leur trauma similaire ils étaient plus proche que jamais auparavant. Evidemment, en posant cette question, de nombreux noms déplaisant lui vient en tête. Et il est là, scotché a ses lèvres le cœur battant.

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De la chance, il en faudrait beaucoup pour nos deux protagonistes. Avec cette nouvelle qui met un terme à ses spéculations, Peter comprend qu'il faudra bien plus qu'une bonne cachette pour espérer échapper au Seigneur des Ténèbres. Et ce que le révèle Regulus ne fait qu'augmenter ce froid qu'il a dans le dos. Sirius est ici lui aussi. Il n'avait pas réellement envisagé une telle chose. Il était resté tellement focus sur le seigneur des ténèbres et ses adeptes qu'il en avait presque omis la possibilité de refaire face à ses anciens amis.

Peter ne sait pas exactement comment réagir sur le coup. « Sirius est vivant lui aussi. C'est, formidable. » Non mais cache ta joie Peter, c'est flagrant. Son regard se perd sur une étagère pleine de livre comme pour fuir ce sujet au combien désagréable. « Sirius et moi, ce n'est plus vraiment ce que s'était, » justifia-t-il avec brio même ci son interlocuteur devait le deviner. Enfin, est-ce que ça avait été déjà quelque chose de spécial ? Avec le recul, Peter en doute. « On a pris des chemins différent. Alors l'idée de le revoir... Tu le connais, il a la rancune tenace. »

Tout les mangemorts ne sont pas foncièrement mauvais. Prendre cette direction ne défini pas la personne en elle-même. Il s'imagine que Regulus peut le comprendre. Car malgré ce qu'il a pu faire, et grâce a plusieurs séances de thérapie, Peter tente de retirer toute ses étiquettes qu'on lui a attribué.

« Je n'ai pas eu la chance de retrouver mes pouvoirs, » avoue-t-il. Alors que ça fait quatre ans maintenant qu'ils sont ici. Voilà encore une preuve de sa médiocrité. Cette constatation est fort désagréable. Il devait trouver la protection de quelqu'un de puissant. Il ne pouvait pas faire ça en restant terrer dans son trou de Lockwood Hill. Il devait remettre un pied parmi les siens, aussi petit soit-il. « Il faut faire quelque chose de particulier ? »

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Peter ne peut s'empêcher de faire la grimace, pas convaincu. Les années sont passé, il a fait le deuil de ces amis d'enfance. Il ne pouvait pas espérer le pardon. Comme il ne pouvait pas revenir en arrière. Sûr si il aurait eu cette faculté, il aurait fait différemment. Il aurait évité de rejoindre le camp des perdant ça va de soi. Peter ne voulait plus faire cette erreur. Il aimerait pouvoir être son propre camp mais c'est un souhait qu'il ne pouvait toucher. Il n'était pas aussi doué et habile que Sirius. Son estime de lui ne s'est pas amélioré avec les années. C'est pourtant une chose fondamentale, essentiel pour user avec excellence de la magie. Sans confiance en soi, les résultats ne peuvent être qu'a l'image de ce manque d'estime.

Mais tant mieux -il suppose- que les frères ont renoué. Difficile pour lui de comparer la situation de Regulus à la sienne. Elle pouvait être similaire de loin mais quand on s'y rapproche... tellement différente. « Je te remercie de garder ça pour toi, » répondit Peter avec un brin sourire soulagé. Il était reconnaissant qu'il lui propose d'office sa discrétion. Tomber sur le serpentard est quelque chose de surprenant, mais pas aussi désagréable. Retrouver son frère par contre... Il préférait s'éloigner de cette possibilité.

« C'est bien vrai, » admet-il dans un sourire. « Mais malgré tout ses désagréments c'est une chance pour nous. » Nous, les morts. Il détourne le regard. Il avait encore du travail a faire en terme de communication. Il ne pouvait s'empêcher de finir par détourner les yeux. Fuyant encore et toujours. « Il faut la chérir, la protéger. S'entourer des bonnes personnes. » Et ça c'est primordiale. Il ne fera pas l'erreur une seconde fois.

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« Je le pense oui, » affirme Peter avec un léger sourire. Du monde est entré dans la vie de Peter ses dernières années. De manière plus ou moins furtive. Il retrouvait régulièrement les même visages dans les bars. Il s'était déniché un appartement plus ou moins convenable en se faisant passé pour un autre. Il avait vu les colocataires défilé. Des amitiés forte qui n'allaient que dans un sens. (je vous laisse deviner lequel) De bonne rencontre comme celui avec mademoiselle Quinzel. De moins bonnes rencontres aussi. Peter avait passé en revu différent thérapeute. Et récemment, Aemond est entré dans sa vie. Il y a quelque chose de différent avec les autres personnes qu'il a pu rencontré. Une entente naturelle, sans qu'il n'est besoin de forcer ou d'user de ruse, de se cacher de faux semblant. Peter voulait chérir cette amitié toute naissante. Elles étaient plus précieuse et différentes parce qu'il n'a eu l'aide de personne. Personne n'a cherché a l'intégrer a quoique se soit. Il faisait son chemin et le fil de ses expériences seul. Ce qui était d'autant plus satisfaisant au bout du compte.

Mais Peter ne parlait pas que de ça. « Je fais de mon mieux pour ne pas réitérer les même erreur. » Rejoindre les mangemorts était une erreur. Est-ce que la seule idée de rejoindre un clan est une erreur ? La réponse est incertaine pour Peter. Il est convaincu de ne pas pouvoir survivre seul. Et dans un même temps, intégrer un groupe c'est accepté tout un tas de choses, une mentalité qui n'est pas en parfaite adéquation à la sienne.

Pour protéger ces personnes qui deviennent cher à ses yeux. Mais surtout pour se protéger lui même il allait devoir encore fermer les yeux sur certaine convictions. Si conviction il a réellement.

« Si il est vraiment de retour, » commence-t-il sur le ton de la confidence. « Non, il est de retour. » Il n'en a que plus conscience en le disant à voix haute. C'était terrible. Ils repartent en guerre. « Je suppose qu'il va falloir choisir un camp. » Parce que se cacher, et il est bien placé pour le savoir, ça ne dure qu'un temps. Il pensait avoir trouvé la cachette idéal dans le foyer Weasley. C'est faux. « Les jeux de cache-cache ne sont pas destiné a durer. Crois-moi. »

Le mal finit toujours par nous retrouver.

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Est-on vraiment capable de changer ? De ne pas réitérer les même erreurs ? Peter veut se convaincre que oui. Il a le sentiment d'être une toute autre personne aujourd'hui. Mais quoi de plus normal après tout : la guerre des sorciers n'est qu'à un stade disons le de presque bénin. Elle se prépare dans l'ombre, prêt à vous péter à la gueule au moment où vous vous y attendrez le moins. Il est libre d'apparence, seul la marque sur son avant bras peu l'affilié aux mangemorts. Il est ici un anonyme pour le plus grand nombre. Il peut se fondre dans la masse, user de supercherie pour se faire passé pour un autre. Les moyens sont multiples pour se cacher.

Nous en revenons donc à la première question. Est-on capable de changer ? Si on regarde attentivement son quotidien on peut dire que non. Le temps que des gens voudront sa mort (et ils sont nombreux) Peter sera dans l'obligation de se cacher. Et d'employer les grands moyens si nécessaire. Toujours dans le but de se protéger. Dans le futur c'est un fait qui lui sautera aux yeux au moment de croiser Lily Evans : son premier réflexe sera de la menacer de le laisser tranquille en pointant sa baguette sur des étudiants. Chassez le naturel, il revient au galop ne dit-on pas ?

Peter ne peut s'empêcher d'afficher de la surprise en apprenant que Regulus à rejoint l'Ordre du Phénix. Avec une menace tel que l'énième retour de seigneur des ténèbres, Peter n'est pas surpris d'apprendre que le camp adverse s'est déjà rassemblé. Le phénix continuera de renaître de ses cendres. Mais Regulus... Oui Regulus était encore jeune au moment de rejoindre les mangemorts. Il est mort prématurément. Si il aurait poursuivit cette voie ténébreuse des dizaines d'années tout comme Peter, il doute qu'un changement de camp aurait été envisageable. Peter, encore et toujours dans la comparaison. « Je préfère pas, » répondit-il peut-être trop abruptement. « Je veux dire, un mangemort repenti, c'est déjà bien. » Peter souffle un peu, ne trouvant pas d'excuse tangible en étant pris de court comme ça. Il avait toute les raisons du monde de ne pas vouloir rejoindre l'Ordre. Mais les dire à voix haute c'est une autre paire de manche. « Si ça ne tenait qu'à moi... j'aurais aimé pouvoir rester en dehors de tout ça. » Oui, et c'est le cas pour beaucoup de monde. Personne ne souhaite subir la guerre, sauf ses puissants qui son caché par des centaines d'hommes et de femmes. Ça le mettait un rogne mais que pouvait-il faire ? Il n'était rien. Il a toujours été insignifiant. On voyait bien qu'il était en pleine introspection a remettre toute sa vie en question. « Peut-être qu'un autre camp existe.. » Peter, si tu souhaites vraiment te racheter. Montrer que tu as changé par le bon, cesse donc de fuir. Cette guerre, que tu le veuilles où non tu ne vas pas pouvoir l'éviter indéfiniment. T'as foutu en l'air la vie d'un bon nombre de personne. Peut-être qu'aujourd'hui, sur cette drôle d'île, c'est l'occasion de changer la donne. De te montrer plus Gryffondor que ce que tu as pu l'être auparavant. « Si je peux aider en quoique se soit.. je le ferai. »

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Peter ne peut qu'hocher la tête, d'accord avec ses propos. Ça n'a jamais tenu qu'à eux. C'est ce qui les différencie des autres. Et Peter prend doucement conscience de ses similitudes. Il a bien conscience également qu'il ne pourra se cacher éternellement. Mais il ignore comment et toujours participé a se qui va être une nouvelle guerre des sorciers. Aucun des deux camps ne l'attirent pour des raisons évidente. Peter Pettigrow a beau être doté par moment d'un culot monstre quand il s'agit d'implorer la pitié d'un orphelin. Il ne se voit franchement pas revenir la queue entre les jambes dans les rangs de Dumbledore. Et ainsi prendre le risque de multiplier les chances de mauvaises rencontre.

Il y avait certainement un autre choix. Un choix plus judicieux. Et en attendant que ce choix tombe du ciel comme un cheveu dans le soupe il continuera à se cacher. Il ne sait jamais considéré comme un bon sorcier. C'est un prétexte idéal également pour ne pas participer à la bataille. Quelle drôle d'idée que d'avoir un poids mort dans ses rangs.

« Quitter un mage noire pour un autre mage noire. Je ne suis pas sûr que ce soit l'idée du siècle, » songe Peter avec un sourire désabusé. Ou peut-être bien que c'était tout l'inverse. Qu'il fallait un mage noir pour en affronter un autre. Peter n'arrivait pas a avoir d'avis fixe. Il ne savait pas où se placer, ni que faire. Il était franchement pommé. Grindelwald serait l'idéal pour lui. Une nouvelle allégeance, de nouvelles possibilités. Mais Peter ne connaissait rien de cet homme. Il préférait alors se cacher que de miser aveuglement sur le mauvais cheval.

Fuir, c'est étrange que ce mot revienne sans cesse quand il s'agit de Peter Pettigrow. Il enfouie ses mains abimé dans les poches de son pantalon. Il fuit parce que c'est toujours plus facile. Il en vient même a se demander pourquoi le Choixpeau a-t-il fini par l'envoyer à Gryffondor. Même après toute ses années, Peter cherchait encore en lui les caractéristiques de cette maison en lui. Sans succès. « Je ne veux pas fuir, je ne veux plus fuir » marmonne-t-il pour lui même plus qu'autre chose. Même ci les années ont passé pour lui, Peter continue à être ce garçon dicté par la peur. Jamais il ne sera de taille pour l'affronter. Du moment qu'il reste seul. « C'est ce que tu fais Regulus, me tendre la main ? » demande Peter quelque peu hésitant. Le regard fuyant -encore et toujours- Il faut dire qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de devenir proche. Ni même de réellement s'adresser la parole. Il aura fallu qu'ils meurent tout les deux dans des circonstances effroyables ; se retrouver des années plus tard sur un île plus qu'étrange pour qu'une telle chose arrive.

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Peter ne connaît rien de Gellert Grindelwald. A Poudlard certaines histoires sont sciemment caché sous le tapis. Et même ci tel aurait été le cas Peter Pettigrow n'était pas un élève assidu en classe. Il a toujours été à la traîne avec d'immenses difficultés. Et au lieu de travailler pour tenter de rattraper son retard il préférait faire les quatre cent coup avec ses amis. Qui eux, n'avaient pas besoin d'étudier pour réussir. (les détestables)

Peter n'avait fait que suivre la marche en rejoignant l'Ordre de Phénix. Il n'avait aucune conviction héroïque. Il n'avait personne a protéger hors que sa propre vie à cet époque. Il a commencé à se rendre compte de tout ça, qu'il agissait à contre cœur. Il ne voulait pas se battre. Il ne voulait pas mourir au nom d'une noble cause. Ses amis eux, étaient tellement dévoué à l'Ordre et à Dumbledore qu'il avait l'impression d'avoir affaire à des fous. Ce qui ne fit qu'accroître sa peur. Ils venaient tout juste de sortir de l'école, ils n'étaient encore que des enfants. Des enfants qu'on jetait sciemment en première ligne dans une guerre sans fin. Peter avait eu peur de mourir. Et aujourd'hui encore, il se retrouvait de nouveau dans cet état d'alerte.

Peter baisse les yeux aux paroles de Regulus. Si il n'y avait pas de troisième camp, ou pouvait bien être sa place ? Lui qui a trahi les deux premiers. Peut-être devait-il se rendre à l'évidence que sa place est nul part. C'est d'une tristesse et l'idée est en même temps réconfortante de se dire qu'il n'a rien a faire dans ce dessin. C'était assez gênant de mettre les mots, mais Peter avait peur de mal comprendre. Il est bien tenté de prendre la fuite. Car prendre cette main, celle de Regulus où d'un autre s'est se jeter dans l'inconnu. Et quoi de plus effrayant que l'inconnu. Pourquoi s'infligerait-il une telle angoisse ? En sachant bel et bien que cette main lui sera retiré le jour où il apprendra la vérité sur son histoire. Bien malgré leurs différents, Peter peut aisément supposé que ça ne fera pas plaisir à Regulus d'apprendre qu'il est le seul responsable de l'envoie de son frère à Azkaban.

Mais le temps qu'il ne sait pas, il peut bien la prendre cette main ? « C'est.. -il cherche ses mots- c'est très gentil de ta part. » Cette personne qu'il avait devant lui paraissait similaire et différente à la fois. Il faut dire que la mort, et ce nouveau train de vie à su remettre les choses en perspective. Peut-être que lui aussi finirait-il par changer. Et ne plus être guidé par la peur. Il en vient a regarder autour de lui distraitement. « Tu finis bientôt ? Je veux dire- si tu n'as rien d'autres de prévu » il s'emmêle au point d'en oublier se qu'il voulait dire au départ. « On pourrait continuer de discuter ailleurs. »

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feat Regulus Black

T'aquiesse dans un sourire. La sitution continue d'être improbable mais t'as pas le temps de te poser plus de questions. Tu te laisses porter les choses. Ce n'est qu'au moment de te retrouver seul dans le rayonnage que esprit s'agite dans tout les sens. T'essaie de faire le point avec toi-même.

C'est rassurant d'avoir un allié. Ça tu ne peux pas cracher dessus. Mais c'est le frère de Sirius. Et ils n'ont plus l'air d'être en mésantante comme quand ils étaient enfants. Et ça c'est un problème pour toi. T'es pas tranquille et ça t'agace. T'es toujours partagé entre tes angoisses et ce lien que t'es le premier surpris à construire avec le plus jeune des Black.

Cette rencontre t'enfonce encore plus dans le doute. Tu ne te souviens plus de l'heure à laquelle tu as pris ton dernier cachet mais tu décides d'en prendre un autre avant de quitter la boutique. Tu songes à ce que vous vous êtes dis. Rejoindre l'Ordre. Affronté Sirius, le regard de Dumbledore et tout les autres. T'as beau retourner la chose dans ta tête, tu ne t'y vois pas. Tu te vois mal quémander une nouvelle chance. Ils seront les premiers a crier que tu ne l'as mérite pas. Mais alors que faire ? Sous quel jupon se cacher ? Le nom de Grindelwald restera dans un coin de ta tête. C'est certainement pas l'idéal. Mais si il t'accepte, ça sera toujours une protection de taille de gagner. Ton cœur balance entre des issus qui ne te convienne pas. Et t'es soulagé de le revoir dans ton champs de vision. La solitude a toujours trop tendance a souffler sur les braises de ton anxieté. Alors que dans un même temps, t'es pas un grand social, va chercher l'erreur. T'attend qu'il ferme boutique pour dire : « Je te suis. » Avec un petit sourire sympathique. Le café choisit n'est pas très loin mais tu profites tout de même de la marche pour demander : « Tu m'as dit tout à l'heure que tu as rejoint l'Ordre. Mais, tu n'es pas eu trop de problèmes ? » Tu t'étais pas dis en changeant de camp qu'on allait t'accueillir les bras ouvert. Mais t'as tout de même été surpris de l'extrême froideur des autres mangemorts. C'était un énorme risque que tu prenais, changer de camp, vendre tes amis. T'as fais ça, certes, pour ta survis, mais tu pensais également avoir ton laissé passé droit. Chose que tu n'as jamais eu. T'as jamais réellement était des leurs, à leurs niveau. Un elfe de maison, toi, les deux revenaient à la même chose. « Comment s'était ? Et, t'as vraiment pu voir Dumbledore ? »

Une peur commune et bien plus

feat Regulus Black

T'as jamais eu d'objectif louable en rejoignant l'Ordre du Phoenix pour la première fois. C'est d'ailleurs bien parce que tu n'en avais aucun que tu as suivi le mouvement. T'as fais ça toute ta vie, suivre les trace de James et Sirius. Ils étaient tes idoles. Tu leurs vouais un véritable culte. Et de l'autre côté il y avait cette jalousie dévorante. Ils avaient tout et toi tu n'avais rien. Ils étaient les acteurs, les héros de leur propre histoire et toi tu n'étais qu'un spectateur. Une personne tellement secondaire qu'elle pouvait être coupé au montage. T'as du vivre avec cette dualité constante. Ce que tu pensais ressentir, la naïveté d'être simplement admiratif envers tes camarades. Et la réalité : la jalousie, l'envie, le mépris, la colère. Il se passait bien des choses dans la tête de cet empoté de Peter Pettigrow. Le retournement de veste n'est peut-être pas si inatendu que ça. Si on aurait prêté attention aux signes. Mais qui se soucié de ta présence ?

Bien sûr avec le recul il n'y a pas de quoi en être fier. T'as pu retirer aucun bénéfice de cette trahison. Une vie plus longue, sous la forme d'un rat majoritairement. T'espères autre chose pour cette nouvelle vie. Arriveras-tu seulement a faire les bons choix ?

Vous finissez par vous installer et commander avant de reprendre le fil de votre conversation. T'as aussi ressenti cette vague de déprime en rejoignant l'Ordre contre ton gré. Ils avaient tous l'air de fou a se penser capable de vaincre le seigneur des ténèbres. Et aujourd'hui encore nous en sommes encore là. T'ignore si cette guerre a pris fin après ta mort. Il faut dire qu'en arrivant ici tu as fait tout ce qui été en ton pouvoir pour éviter de croiser des sorciers. Au final, t'es pas certain qu'une réponse où l'autre soit capable de te rassurer. « Il est plus jeune aussi ? » que tu soulèves dans un faible sourire qui s'envole aussitôt. T'es pas à l'aise de devoir replonger dans tout ça après près de quatre ans à te cacher du reste du monde sorcier. Tu déchires le petit sachet de sucre pour l'ajouter à ton café. Il a eu le soutiens de Dumbledore. Toi, tu ne l'as jamais eu. Un sous sorcier tu te souviens ? C'est les mots que tu avais entendu à la volée dans un couloir. T'étais qu'un gosse. Et t'aurais préféré subir le sortilège doloris plutôt que d'avoir ses mots gravé à l'esprit le restant de ta vie.

T'essaie de chassé ses pensées parasite. Elles sont les restes d'une adolescence pleine de complexes. « Et vous avez.. un plan ? » Que tu demandes par curiosité avant d'apporter ta tasse à tes lèvres. Ça t'agace de ne pas savoir comment t'exprimer. De ne pas trouver exactement ou se trouve la limite. Car quand tu regardes Regulus, tu ne peux t'empêcher d'y voir son frère et ton ancien ami. « Quand j'étais dans l'ordre j'avais le sentiment.. d'être envoyé à la mort à chaque mission. Les -le terme a plus de mal a quitter tes lèvres- mangemorts aussi ont son lot de danger. Et, dans les deux cas je me suis demandé : qu'est-ce qu'ils fonds pendant qu'on risque nos vies ? » Tu baisses les yeux sur ton café. C'est pas ainsi que tu vois la guerre. Tu te trompes peut-être. C'est sans doute ton envie de voir l'un des plus grand tomber qui parle. Tu ne serais pas dire. Tu ne t'es senti à ta place nul part dans ce tableau. « J'ignore tout des événements après ma- mort. Est-ce que tu sais si.. il a été vaincu ? »