((terminé)) People never change || Aemond Targaryen

▿ Date de naissance : 14/05/1997

People never change

feat Aemond Targaryen 

La scène s'ouvre sur un appartement de Lockwood Hill en désordre au beau milieu de l'après midi. Le plafond du voisin tremble, la musique est mise à fond. T'es seul cet après midi. T'es souvent seul la semaine, a combattre l'ennui depuis que tu as quitté ce job que tu adorais à l'hôtel Cortez. Tu refais des sauts là haut par moment pour y revoir tes anciens collègues, retrouver cette ambiance ci particulière que tu aimais tant. Tu y reviens justement, et pas les mains vide.

Dans le salon c'est le chaos mais tu t'en moques. Trop pris par l'euphorie du moment, tu danses au milieu de tous ce chantier en sous vêtement. C'est la première fois que tu te sens comme ça. Confiant et plein d'énergie. Tu te sens bien, tu te sens invincible. (a deux doigts d'aller affronter Voldemort //humour//) Non non non, tu restes à l'appartement. Dans ta petite bulle bien à l'abris. Tu augmentes le volume qui n'est toujours pas assez fort pour toi. Un son rock et entrainant comme tu les aimes. ((ici)) T'as fini de faire l'aspirateur avec ton nez. Il n'en reste plus rien. Pas un gramme. Tu ne possèdes pas grand chose de valeur, ton compte en banque est aussi vide que le fond de ton verre. Mais t'as tout de même trouvé le moyen d'acquérir ce petit sachet qui t'a mis dans un état pareil. Aucun de tes sort n'auraient réussi une telle prouesse : couper ton cerveau surmené, perverti par des angoisses grandissantes.

Tu manques bien de faire une chute a force de faire l'imbécile sur le canapé. Tu sens que ça redescend. Que c'est le moment de se calmer et de prendre 5 minutes pour respirer. Tu t'allonges sur celui-ci, essoufflé par toute tes cabrioles. Tu te sentais si haut, si bien.. Et pourtant le sourire finit par s'effacer au fil des secondes. La réalité te rattrape. Tu prends conscience que tout ceci n'était pas réel. Que tu ne te sentiras jamais comme ça, aussi libre. Tu redescends graduellement. Vite, beaucoup trop vite.

Qu'est-ce que tu fous ? T'entends presque plus la musique qui pourtant résonne encore dans tout l'immeuble. T'es là allongé sur le canapé, alors que la solitude t'enlace, sur le point de te dévorer. Et si seulement il n'y avait qu'elle. Tes maux sont nombreux. Tes préoccupations te bouffent. Il n'y a pas que toi en jeu. C'est ce que tu réalises. Le chemin mental pour en arriver là semble long. Et pourtant, il n'a fallu que quelques minutes pour que tes yeux en deviennent humides. L'étau se resserre.

Tout est clair dans ton esprit embrumé et perturbé. Il n'y a pas d'autres solutions. Ton personnage est décris ainsi, tu ne peux pas aller à l'encontre de ta vrai nature. La fuite est ta seule option. Pour toi, mais surtout pour lui. Alors avant que tu sois pris de sanglots tu te bouges d'un pas déterminé. Tu récupères une valise que tu avais subtilisé à un client ingrat. Tu rassembles tes affaires, l'esprit focus sur ta tâche. Tu n'as même pas entendu la porte s'ouvrir, comme tu n'as même pas pensé éteindre la musique. Tout est confus et en même temps très clair.

Le monde semble soudainement s'effondrer quand tu croises son regard alors que tu pliais bagages. Pris sur le fait alors que tu ne voulais pas lui infliger ça. Tu ne voulais pas T'infliger ça, A TOI. Tu trouves pas les mots. T'as pas le courage de lui dire les choses alors que tu voulais fuir comme un voleur. T'entrouvre les lèvres mais rien ne sort. Coupé dans ton élan, presque pétrifié. Tu finis honteusement par baisser les yeux.

PRETTYGIRL

▿ Date de naissance : 10/11/2002

people never change

Aemond Targaryen & @Peter Pettigrow

I wake up screaming from dreaming
One day, I'll watch as you're leaving
'Cause you got tired of my scheming

Entre l’école qui vient de reprendre et le travail qui lui bouffe tout son temps libre, le repos est devenu une denrée rare. C’est qu’il s’obstine à tout faire par lui-même, à ne pas dépendre des autres comme peut le faire son frère aîné. Comme il l’a toujours fait, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Difficile de s’arrêter un instant, ne serait-ce que pour faire un tour à l’appartement et s’assurer que tout est en ordre. Et ça, ça l’inquiète beaucoup trop. Plus le temps passe, plus il se fait du souci pour Peter sans trop savoir comment l’aider. Les variables sont trop éparses et il ne les comprend pas toutes, mais ce n’est pas le seul enjeu. Aemond n’a jamais été particulièrement altruiste et dans les rares moments où il montre du souci pour autrui, la douceur est rarement au rendez-vous. Aegon avait souvent payé les frais de cette inaptitude à révéler ses soucis au grand jour, mais c’est tout à fait différent avec le Pettigrow. Pas parfait, certes, mais le Targaryen fait plus d’efforts, allant jusqu’à passer le bien être de son copain avant le sien. Un étonnant sacrifice, peut-on dire.

Normalement, Aemond peut quand même partir la tête reposée. Mais aujourd’hui, quelque chose cloche et il passe la journée à ne pas savoir où pointer. Ça le déconcentre et il finit par fermer son ordi et à sortir de la classe en plein milieu du cours quand il constate que son dernier message n’a pas eu de réponse depuis beaucoup trop longtemps. Il essaie quand même de passer un coup de fil avant de quitter l’école, mais aucune réponse. Aemond déglutit, incapable de comprendre pourquoi Peter semble l’ignorer, lui qui demandait pourtant toujours beaucoup d’attention. L’adrénaline ne l’a jamais pris autant au cœur, tandis qu’il traverse impatiemment le campus, puis le quartier. C’est qu’à ce moment-là, il craint le pire. Des signaux rouges qu’il a vu clignoter trop de fois autour de son frère pour ne pas savoir comment les lire. Alors que son cœur cogne dans ses tempes, le chemin paraît durer une éternité.

« Fuck. », qu’il grommelle entre ses dents en entendant la musique qui se fait de plus en plus forte au fur et à mesure qu’il grimpe les marches deux par deux. Les clés glissent entre ses doigts agités alors qu’il tente d’ouvrir la porte qui dévoile un chaos qui ne le rassure pas. « Peter ? », qu’il appelle, la voix noyée par la musique. Quand il s’attarde au bordel, c’est une petite pochette vide qui attire son attention. Sa mâchoire se resserre. Si c’est ce qu’il croit, il doute qu’il puisse avoir une conversation posée avec lui, mais c’est déjà moins pire que tous les films qu’il a pu se faire. Pourtant, il sent l’angoisse qui prend un peu plus les allures d’une colère qu’il garde bien au fond de lui. Contre lui-même, contre les circonstances. Peut-être contre Peter aussi, parce qu’il en a marre de le voir se renfrogner dans sa crainte qui, pour lui, est synonyme d’une abdication prématurée face à ceux qui en ont contre lui. Aemond comprend autant qu’il ne comprend pas. Il froisse le sachet au creux de sa paume, inspirant pour condenser ce qu’il lui reste de calme.

En déboulant dans la chambre de Peter, sans même avoir pris la peine d’éteindre la musique, ce qu’il voit le prend violemment au ventre, le stoppant dans le cadre de porte. L’image de la valise qu’il voit être remplie ne ment pas et la signification le blesse plus qu’il ne l’aurait pensé. C’est qu’à ce moment-là, il se revoit môme, alors qu’il comprenait pour la première fois que les gens ne restent jamais. La raison même pour laquelle la solitude lui paraît plus favorable. Pour un garçon qui cache bien ses émotions, le trouble se lit trop bien sur ses traits froissés et son iris tremblante. « Tu comptes aller où comme ça, en caleçon ? », laisse-t-il tomber d’une voix nouée qu’il essaie fort de ne pas laisser dérailler. D’un geste un peu sec, il s’empare de la valise, la referme et la glisse d'un coup de pied sous le lit, comme pour lui signifier que non, il ne partirait pas. Le Targaryen ne comprend pas d’où vient une telle impulsion. Il ne savait pas non plus si c’est lui ou sa propre vie que Peter voulait quitter. Les deux options lui tordaient les entrailles. « C’est de ma faute ? », qu’il souffle en espérant presque que son petit ami n’entende pas la question. En s'asseyant sur le lit, Aemond se surprend à arracher les cuticule de ses ongles, comme sa mère avait eu l’habitude de faire. Il n’ose plus le regarder, gêné par sa propre vulnérabilité.

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

People never change

feat Aemond Targaryen 

Tu lui avais pourtant fais la promesse. De ne pas l'abandonner, de ne pas être comme les autres. Mais tu ne penses pas un seul instant à ça en remplissant au fur et a mesure ta valise. Ton esprit vascile, il est en ébulition. Tu t'arrêtes. Peut-être ne devrait-il pas mieux trouver refuge chez Bruno sous ta forme de rat ? Tu rejettes rapidement cette idée du revers de la main comme ci il s'agissait d'une poussière gênante sur ton visage.

T'as pas le moindre idée d'où aller quand tes affaires seront rassemblé. Tu n'y penses pas. Tu ne penses pas a grand chose en réalité. Il n'y a que ta peur qui t'anime. Tu ressencce sans cesse les événements passé. Tu imagines le pire. Tu veux éviter tout ça. T'es persuadé que c'est la meilleure solution. T'as aucun doute. Pas un seul instant. Du moins... pas avant de croiser son regard. C'était comme un peu voir un fantôme.

Et pour dire la vérité, tu l'entends a peine tant la musique est forte. Tu n'as de toute façon pas l'envie qu'il se mette en travers de ton objectif. Chose qu'il fait en refermant d'un coup sec ta valise. « Tu ne devais pas rentrer aussi tôt. » que tu finis par rétorquer en attrapant un tee shirt qui traînait sur le lit. Cette fois c'est lui qui évite ton regard alors que tu l'observes fixement. T'as eu le sentiment en cet instant que le temps s'arrête, et que le monde cessait de tourner rond. Tu reconnais parfaitement les signes sur le coup. Mais tu décides -consciemment ou non- de prêter attention sur autre chose. C'est comme ci tu t'éveillais subitement. Tu t'agites. Tu te diriges vers l'armoire, focus sur ta mission. Avec interdiction de le regarder. Car ce serait beaucoup trop difficile. « Je ne voulais pas que tu vois ça. C'était pas ça le plan, pas du tout. » Tu t'empresses de cumuler tes affaires dans tes bras. Tu ne fais plus distinction des tiennes ou des siennes. Tu jettes tout sur le lit a ses côtés. « Je ne serais pas parti comme ça. Quand même tu vois, j'aurais laissé un mot. Disant tout un tas de choses que je ne serais pas te dire. » Tu t'arrêtes sur cette polaire qui n'est pas la tienne. Elle est douce. Son touché t'apaise. Est-ce que c'est du vrai ou du synthétique. Tu la gardes contre toi. Sans réussir a lui faire face alors que tu enfouies ton nez dedans. « J'aurais écris.. a quel point je suis désolé. Désolé d'être aussi faible, aussi lâche. J'aurais écris... qu'au final, tout le monde a raison à mon sujet. Que les gens ne changent pas. Que je ne suis pas capable de changer et que par Merlin, tu serais mille fois mieux sans moi. » Tu parles trop, beaucoup trop, trop vite. Ça ne te ressemble pas et en même temps, tes mots tremblant sont débordant de vérité. Tu ne sais pas sur quel émotion te positionner. Tu souris mais en même temps t'es paniqué, anxieux, surexcité. Tu donnais pas l'impression d'avoir les idées clair et pourtant, tu vidais réellement ton sac. Ce que tu contenais depuis tout ce temps. « J'aurais écris que c'est vrai, que j'ai peur pour ma vie. Mais surtout, j'ai d'autant plus peur qu'il t'arrives quelque chose. Et ça je ne veux pas, je refuse, d'accord !? » C'est a ce moment que tu te décides de lui faire face. T'es même plus capable d'entendre la musique tant ton cœur cogne fort dans tes oreilles. Un voile humide vient soudainement brouiller ta vision, tu passes rapidement ta main dessus avant de renifler. « Je peux pas te protéger contre lui. Ae, tu le sais très bien au fond. Que c'est la seule solution. Et, tu seras toujours mieux avec ta sœur et les gosses. » ainsi tu conclus, les yeux en direction du sol.

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

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Aemond Targaryen & @Peter Pettigrow

I wake up screaming from dreaming
One day, I'll watch as you're leaving
'Cause you got tired of my scheming

« Hmn. », qu’il souffle lorsque Peter souligne qu’il ne devrait pas être là, à cette heure. Ça lui coûte moins cher mentalement que de répondre qu’il s’était inquiété toute la journée, avec raison, et qu’il avait eu peur pour lui. Qu’il aurait dû répondre à ses messages. Aemond secoue la tête, incrédule, une jambe agitée par l’angoisse. Du bout des doigts, il tire sur la lanière de peau au coin de l’ongle de son pouce. À ce moment-là, il ne sait pas quoi dire, quoi faire, si ce n’est qu’essayer de l’écouter malgré la musique et la petite voix orgueilleuse qui lui dit de partir en premier qui frappent en rythme contre ses tympans. Aussi loin qu’il s’en souvient, jamais il n’a ressenti une telle impuissance. Pourtant, une part de lui est très consciente que les émotions de Peter sont exacerbées par peu importe ce qui se trouvait dans le sachet qu’il serre encore dans sa paume moite. Mais une telle détresse ne vient pas de nulle part et, en toute sincérité, ça le blesse plus qu’il ne le voudrait. Ses lèvres se pincent et il lève l'œil au ciel.« Alors, tu serais parti en me mentant ? T’es vraiment ton pire ennemi, Peter… », soupire-t-il avec un fond de bienveillance triste en jetant un regard à la pile de tissu qui s’élève à côté de lui. En presque six mois, le Targaryen avait eu les preuves que Peter a ce qu’il faut pour changer, mais peut-être pas les meilleures béquilles pour le faire. Aemond fait ce qu’il peut pour l’aider, mais il est là son plus grand échec : il ne sait pas faire de miracles. Il se heurte au même mur qu’avec Aegon.

Ça le tue, de le voir comme ça, le nez contre sa veste. Encore plus quand il se retourne vers lui, les yeux bouffis par des larmes qui attendent de couler. Aemond déglutit. Ses doigts se crispent contre la couette pour se retenir de lui tendre la main. Pas qu’il ne le veuille pas, mais Peter a visiblement besoin d’espace. Et lui aussi. « Qu’est-ce que t’en sais, que je serai mieux seulement avec eux ? T’es prêt à les laisser gagner d’office pour une stupide hypothèse ? », qu’il laisse tomber, la voix soudainement enrouée. Encore trop orgueilleux pour lui dire qu’il a besoin de lui, mais c’était beaucoup de mots pour lui passer le même message. Les choses sont plus claires et même si ça ne calme pas son angoisse, ça le rassure de savoir qu’il ne l’a pas blessé ou négligé au point de le faire partir. « Que tu sois près de moi ou non ne changera rien, Peter, et je pense que tu le sais très bien. S’il a une raison de s’en prendre à moi, il le fera, peu importe que tu prennes tes jambes à ton cou ou non. C’est comme ça. », le calme et le cynisme avec lesquels il prononce ces mots sont déconcertants, mais, depuis longtemps, Aemond s’est fait à l’idée qu’il ne vivrait jamais vieux. Il était trop entêté, trop impulsif, pour une vie longue et heureuse. Le monde qui l’a vu grandir l’a désensibilisé face à ce genre de fatalité. Il se souvient très bien des corps pendus à qui on avait promis d’épargner la vie en échange d’une chose ou d’une autre quand sa famille avait mis Aegon sur le trône. Il n’a pas non plus l’esprit assez clair pour peser l’impact de ses mots, autant sur lui-même que sur Peter. «Je sais pas ce que t’as pris, mais c’est pas ce qui va t’aider…», qu’il marmonne en laissant tomber au sol le sachet légèrement abimé par sa poigne.

Il lève l'œil vers lui, renfrognant une envie évidente de le serrer contre lui. Il déteste le voir comme ça, mais peut-être que c'est nécessaire. Quel misérable après-midi…

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

People never change

feat Aemond Targaryen 

Autodestructeur tu es et tu resteras. Tu avais toute les cartes pour t'épanouir à Poudlard. C'est ce qu'ils pensent. C'est ce que penses tes anciens amis. Ils pensent qu'ils t'avaient accueilli les bras ouverts dans cette famille. Qu'ensemble vous avez construit une amitié sans faille. Alors que des failles, il n'y en avait beaucoup trop. Ses petites imperfections étaient trop proéminente pour toi. Tu finis toujours par tout gâcher. Le bon comme le mauvais. Tu ne sais pas tenir une relation. Amical ou amoureuse. Comme ci tu étais destiné à vivre seul. Pour pouvoir faire le moins de mal possible. Tu te sens comme un poids pour Aemond. Comme celui qui va le précipiter dans la tombe.

Ae à sans doute raison en soufflant que tu es ton pire ennemi. Plus destructeur avec toi même que Lord Voldemort. Il a raison, encore une fois. Et ton sang vient a n'en faire qu'un tour. Comme ce garçon dans ce vieux film. Comme il s'appelle déjà ce moldu.. ? Ah oui, McFly, Marty McFly. « Tu viens de dire que je suis stupide ? Mais bien sûr t'as raison, comme toujours ! Ce n'est pas comme-ci j'ai passé la moitié de ma vie à ses côtés. Je suis trop bête pour deviner ce qu'il va se passer dès lors que Barty l'aura retrouvé. » De toute ta vie, tu ne t'es jamais senti autant en pétard. Toi qui a toujours été passif en toute circonstance. Cette poudre blanche est incroyable. Elle te fait découvrir une nouvelle palette d'émotions et tu aimes ça, c'est libérateur. C'est ça tout le piège de la chose. Tu te mets a faire des allez et venu dans la pièce, sans savoir ce que tu cherches. Tu ne tenais plus en place. Et la musique commençait sérieusement a te taper sur le système. « Le sang des traîtres coulera au même titre que leur proche. » Que tu marmonnes en finissant par donner un coup dans l'enceinte pour la faire taire. Et le silence tombe d'un coup. Tes bras se croisent sur ta poitrine en constatant les dégâts de ton geste. Comme-ci tu commençais enfin a prendre conscience que ça aller trop loin. Les bras toujours plus plaqué contre ta poitrine ton regard se tourne vers cette petite poche de plastique sur le sol. L'atmosphère semble plus calme sans la musique. Mais elle se trouve aussi terriblement lourde. « Tu te trompes. Je n'ai jamais eu l'esprit aussi clair de toute ma vie. » Tu détournes le regard, pensif. Tu sens ta gorge se nouer douloureusement. Cette pensée te traverse l'esprit. Tu serres la mâchoire. Refusant qu'elle s'échappe de tes lèvres. Mais c'est trop tard. « C'est toi qui devrait partir. » Les mots sont claqué. Sans plus de fioriture. Tes bras se serrent encore plus entre eux. Certain qu'il serra moins en danger sans toi. Sans ce lien précieux qui vous uni. T'es prêt a sacrifié la seule chose à laquelle tu tiennes réellement. Ae a déjà sa famille. C'est là qu'est sa place. Tu ne peux pas être encore le cause du meurtre d'un parent. Tu ne voulais pas mettre en danger cette famille qui a su être bienveillante avec toi en tout point. « Ne me le fait pas répéter s'il te plait.. »

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

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Aemond Targaryen & @Peter Pettigrow

I wake up screaming from dreaming
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Les mots de Peter durcissent ses traits et son regard. Ne pas céder à sa nature réactionnaire lui demande toute la force du monde. Ses lèvres se pincent quelques secondes, retenant à peine un râlement quasi-autoritaire : « Ne me mets pas de mots dans la bouche, Peter. » À ce moment-là, tandis qu’il replace ses cheveux d’un geste machinal et anxieux, il veut lui donner raison, lui dire que oui, il est stupide de s’emporter comme ça, de sauter tout de suite aux conclusions. Cette tendance à mal interpréter les choses, le Targaryen la tolère généralement avec une rare patience empathique, mais cette fois, elle l’agace. Peter n’est pas stupide : ce sont toutes ces pensées qui le sont, cette idée qu’il serait mieux sans lui. Plus Aemond l’écoute parler, plus il comprend que ça ne sert à rien d’essayer de clarifier quoi que ce soit tant que le Pettigrow reste dans cet état. Au fond de lui, c’est la première fois qu’il craint autant de le perdre, peu importe comment. Une sincère tristesse transparaît derrière la sévérité de son iris.

« Eh ! » Aemond se lève d’un bond, synchro avec l’impact du poing de Peter contre l’enceinte, prêt à intervenir si son petit ami ne s’arrête pas là. Quand il n’y a plus qu’un lourd silence qui emplit la pièce, il peut entendre son cœur battre contre ses tympans, jusqu’à ce que les mots de Peter viennent se coller à sa peau comme une plaie ouverte. « C’est toi qui devrait partir. » ; leur arrière-goût est amer de vérité. Peut-être que oui. Peut-être que n’importe quelle personne saine d’esprit verrait Peter comme une cause perdue. Mais c’est bien le problème : Aemond Targaryen ne correspond pas spécialement à la définition. Il préfère défoncer des portes mentales et imposer sa présence. Il a toujours été comme ça. Ses mains viennent naturellement se presser fermement contre les bras de Peter pour le forcer à aller s’asseoir sur le lit. « T’as gagné quoi à défoncer l’enceinte ? Je vois tout sauf un gars à l’esprit clair, là. », qu’il demande avec une pointe de sarcasme. Il faut voir les choses en face: le Targaryen ne sait pas quoi faire ou quoi dire pour calmer la situation. Parce qu’il est un peu trop égoïste, parce qu’il n’a pas envie, pour une fois, de laisser la colère prendre le dessus et dire des choses qu’il ne pourrait pas reprendre. Peter n’est pas Aegon : il ne peut pas le prendre pour acquis, le retenir pour l’empêcher de partir, autant mourrait-il d’envie de l’enfermer dans leur placard pour le garder avec lui, pour ne pas être confronté à une solitude toute différente.

Il s’accroupit face à lui, ses mains retenant ses avants bras. Sa pupille tremble malgré toutes ses tentatives de retenir son trouble, dégoûté par sa propre vulnérabilité. « Peter. », qu’il souffle pour se laisser le temps de rassembler ses pensées. « Tu veux vivre, Peter. C’est une des premières choses que tu m’as dites en me parlant de ta vie d’avant. Mais fuir et te cacher, éviter, c’est tout sauf vivre. Survivre, peut-être. Mais pas vivre. » Ployer devant la peur est un concept qui lui est difficile à comprendre, lui-même étant motivé par celle-ci, mais il doit reconnaître que tout le monde n’a pas la même échine. Ses doigts s’enfoncent contre sa peau, comme s’il craignait qu’il s’évapore devant lui. « Parles-moi, parce que je n’irai nulle part. », qu’il chuchote, la gorge serrée, malgré toutes ses tentatives de rester impassible. Aemond sait très bien que s'il part de lui-même, il ne reviendrait pas, peu importe à quel point il aimait Peter, aussi difficile soit-il de l'admettre.

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

People never change

feat Aemond Targaryen 

Tu sens que tu dérailles. Tout ça, toute cette agitation ne te ressemble pas. Tu sens malgré toi ton sang n'en faire qu'un tour au contacte des mains de ton petit ami. Ce contacte t'oppresse étrangement, tu n'en veux pas. Tu vas partir en crise, tu la sent monter : cette envie de tout détruire. T'essaie de t'extirper de cette emprise mais tu finis bien vite par la force de ton amoureux par t'asseoir sur le lit. Cette rigueur, cette pression sur tes avant bras désamorce in-extremis une bombe sur le point d'exploser. Tu ne bouges plus d'un iota désormais. Incapable d'affronter son regard alors que tout se mélange dans ta tête. T'es comme réduit à l'état d'un enfant qui se fait gronder.

T'hoche la tête de droite à gauche quand Aemond te rappelle ton envie de vivre que tu as pu avoir quelques mois plus tôt. « Putain Ae, pourquoi tu fais semblant de ne pas comprendre ? » que tu souffles difficilement en partageant ton exaspération. Il refuse de partir. C'est beau. Alors pourquoi te sens-tu si agacé, si irrité ? Tes yeux se posent sur ton avant bras où se trouve la marque de ténèbres. Presque invisible à ton arrivée sur l'île. Aujourd'hui le tatouage ressemble bel et bien à une cicatrice gonflé et grisâtre. Il se rapproche..

Tandis qu'Aemond s'accroche à un poids qui va l'entrainer dans la mort. Tu songes un instant à la solution idéale. Après tout, tu n'as qu'un mot à dire. Un sort à lancé pour qu'il t'obéisse et qu'il s'en aille.

Tu restes murer dans le silence alors que cette sombre idée prend de plus en plus de place dans ton esprit. Tu secoues de nouveau la tête, comme voulant chassé cette idée. Tu ne voulais pas user d'un sortilège impardonnable, surtout pas sur lui. « C'était les paroles d'un garçon stupide qui espéré pouvoir vivre sans les fantômes de son passé. Je me fiche bien de vivre. Et si je devais mourir... je préférerai que se soit de tes mains que des leurs. » Tu divaguais. Dans des pensées trop obscures pour ton propre bien. Trop pour le sien. Tu ne te sentais plus du tout euphorique comme quelques minutes plus tôt. Et la descente était trop violente pour être supportable.

C'était la pire des merdes t'ai passé sous le nez. Ta tête se fait lourde tandis que tu viens collé ton front au sien, accentuant cette bulle intime entre vous. Tu murmures : « Tu sais se qu'ils font aux moldus comme toi ? Si ils ne te tuent pas, ils te torturons à en perdre la raison. Ils peuvent s'en prendre à toi, ils peuvent s'en prendre à toute ta famille juste parce que.... » T'as gorges se noue de plus en plus au fil de tes mots alors que les images se construisent dans ton esprit. Des images effroyable qui te donnent envie de disparaître sur le champ. T'aimerais qu'il arrête de faire la forte tête. Qu'il t'écoute enfin.

Parce que tenir ce rôle que tu as présentement est difficile. Il n'est pas en raccord avec ton tempérament égoïste. T'es plus sure de réussir a nager a contre courant bien longtemps. Tu n'y arrives plus du tout désormais. En témoigne ses larmes qui dévalent sous tes yeux. « Je veux que ça s'arrête Ae » supplies-tu. « Les cauchemars, la peur, cette idée qu'il puisse te faire du mal. Je ne peux plus, je n'y arrive plus. C'est trop dur. » Ainsi tu ne peux plus retenir tes sanglots. Tu ne peux plus prétexter vouloir le voir quitter ta vie. Mais à tes yeux, c'est la solution pour le mettre à l'abri du poids de tes erreurs. Tu peines a reprendre contenance. T'es inconsolable. Tes émotions sont décuplé, a fleur de peau que ça en devient ingérable. A l'image de cette nouvelle vie d'or et déjà entaché. Et pour le première fois, même ci ton regard est complétement flouté par les larmes, tu te décides a affronter ce regard.« Stop that and kill me. Please... »

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

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Aemond Targaryen & @Peter Pettigrow

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Les traits d’Aemond s'endurcissent presque autant que ses doigts qui s’enfoncent dans la chaire de Peter, mais ce n’est pas, comme on pourrait le croire, du reproche. C’est de l’impuissance, du désarroi et une envie renfrognée, presque juvénile, de répliquer à l’ignorance qu’il lui attribue. Si le Targaryen insiste, c’est qu’il comprend très bien la situation à laquelle il fait face, les risques et les angoisses qui noircissent chacun des jours de Peter. Et, par conséquent, les risques auxquels il s’expose. Mais s’il a bien retenu quelque chose de Westeros, c’est qu’il faut vivre en ayant conscience que chaque nouvelle journée a quelque chose d’un miracle et que ça ne sert à rien de s’apitoyer sur sa propre mortalité. Pourtant, il aurait beau le dire mille fois, il sent que ça ne rentrerait pas tout de suite dans le crâne de son amoureux. En tout cas, pas dans cette situation où tout ce qu’il peut faire, c’est d’essayer d’être un pilier solide auquel Peter peut s’appuyer.

« C’est pas ton meilleur mensonge, Peter. », qu’il souffle entre ses dents, un regard à la fois troublé et protecteur effleurant le Pettigrew, comme s’il craignait de le voir tomber en morceaux s’il le regardait trop fort. Le jeune homme pourrait prétendre vouloir en finir autant qu’il le souhaite, Aemond continue pourtant de le sentir un peu tous les jours, ce désir de vivre, aussi teinté de lâcheté puisse-t-il être. Alors qu’il écoute la détresse de celui qu’il aime, Aemond se découvre une rare empathie, incapable rester insensible à ses craintes qu’il partage même si lui-même aurait été trop égoïste pour en exprimer de telles, il n’y a pas si longtemps. Il arrive à peine à trouver réconfort dans son souffle qui caresse son visage quand son front se pose contre le sien, par crainte d’un jour ne plus y avoir droit. « Est-ce que tu me penses naïf à ce point ? Que tu sois près de moi ou non, s’ils doivent me tuer, ils le feront, je le redis. And if I’m to choose between one evil and another, then I choose to stay with you. », qu’il souffle avec une dévotion à laquelle seul celui qu’il tient si fort entre ses doigts peut prétendre, son nez effleurant le sien.

Les doigts de sa dextre relâchent l’avant-bras pour aller se loger contre la nuque de Peter, pour le maintenir dans cette proximité, mais leur chemin s’arrête quand il prononce ces mots maudits qui prennent Aemond en plein cœur, par surprise. « Bordel, Peter ! », grogne-t-il, profondément agacé qu’il ose prodiguer une telle commande. Le Targaryen se redresse d’un bond, presque en colère. « C’est la coke qui parle, là. », marmonne-t-il en se passant une main dans les cheveux. Tuer n’est pas la question. Dans beaucoup trop de situations, il pourrait le faire sans cligner de l'oeil, sans penser aux conséquences. Ses mains possessives viennent instinctivement ceindre le visage de Peter pour le forcer à garder les yeux rivés sur lui tandis qu’il le détaille du regard, cherchant à comprendre s’il se moquait de lui. Obtempérer serait l’occasion de lui offrir la paix d’esprit qu’il mérite, certes, mais à quel prix ? « Demande-moi de tuer pour toi n’importe quand, mais je ne veux plus jamais t’entendre dire une connerie pareille. C’est clair ? », qu’il tranche avec autorité, essuyant quelques larmes du bout de son pouce. « You’re half of my soul, you know that ? », laisse-t-il tomber, d’une voix cherchant à être plus calme, plus posée. À peine suffisant pour camoufler le tremblement léger de ses doigts. Il ne se souvient pas avoir un jour partagé à tel point la douleur d’une autre personne que sa mère. C’est horrible.

(c) DΛNDELION

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People never change

feat Aemond Targaryen 

Tu ne ressentais même plus les doigts de Aemond s’enfoncer dans ta chair. Tu ne sentais plus rien en réalité. Tu étais comme pris au piège dans un étau qui se refermé lentement sur toi. Sans échappatoire. Tu perdais notions de tout, tu perdais littéralement la tête. Tu n’entendais que le son lointain de la voix de ton petit ami. « Et qu’est-ce que je vais faire, moi, sans toi ? » Que tu sanglotes, au paroxysme de l’égoïsme. Rapidement, Aemond est devenu le centre de ton monde qui ne valait pas grand-chose. Est-ce que la culpabilité de le voir mort par ta faute est-elle plus forte que l’horrible sentiment de solitude qu’il laissera derrière sa disparition ?

Qu’est-ce que son monde sans son petit ami ? C’est à peine s’il se souvent de ses quatre dernières années sans lui et sa présence réconfortante. La crise a du mal a passé. C’est incontrôlable et même douloureux ce torrent d’émotions qui te traverse. Possessivement, tu vas entourer tes bras autour du cou de ton petit ami. Il est ta bouée de sauvetage alors que vous chuter tous les deux dans le lit. Tu ne garderas qu’un vague souvenir de cette soirée. Des bribes d’images, des phrases sans contexte. Vous n’en reparlerez pas le lendemain. Parce que tu ne te seras pas levé de la journée. Tu respireras encore sous les draps, mais tu ne pourras t’en défaire. Les jours suivant se passeront ainsi. Ça sera comme cohabiter avec un fantôme. Tu seras léthargique pour un temps qui te semblera à toi, à lui interminable. Était-ce vraiment ce sachet comme seul responsable ?

PRETTYGIRL

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