Your story >>> Netflix || Harleen&Peter

▿ Date de naissance : 14/05/1997

Your story >>> Netflix

feat Harleen Quinzel 

Les dernières semaines ont été... Sacrément éprouvante pour Peter. Et c'est un comble pour lui que d'avoir loupé un rendez-vous chez sa sublime psychiatre. C'était un moment qu'il appréciait particulièrement. Et il en avait vu des thérapeutes. Sans doute a-t-il ratissé l'île avant de tomber sur l'indomptable docteur Quinzel. Malheureusement pour lui, il ne put la prévenir d'aucune manière qu'il ne serait se présenter au précédent rendez-vous. A moins que parler rat faisait également partie de ses qualités ? Il y a de quoi avoir un doute.

Il était content de la retrouver. Comme à chaque fois, mais cette fois-ci, il avait comme un sentiment d'urgence. Trop de choses dans la tête et pas assez de méninges pour gérer tout ce foutoir qu'est devenu sa vie. Il se pointa à l'heure (enfin disons plutôt en avance) « Je vous ai pris des pops corn. Et vos bonbons préférés pour m'excuser pour la dernière fois. J'ai eu des problèmes... (comment le formuler ?) de rat. J'espère que c'est bien vos préférés, je me souviens les avoir vu dans la corbeille, l'autre fois. » ((alerte creppyness))

Il était comme ça Peter. Il n'aimait pas à moitié. Encore plus dans ce monde. Il avait conscience de la chance qu'il avait d'être revenu à la vie. Il voulait la saisir, profiter, rattraper le temps qu'il avait perdu dans une quête de pouvoir qui ne le concerné pas. Peter voulait autre chose de cette vie. Mais a trop vouloir être un autre il a fait fuir plusieurs colocataire. Ce qui rendait sa relation avec Aemond (le dernier en date) plus délicate et précieuse. Et encore là on s'y perd. Si bien qu'après s'être installé sur le canapé ici présent, face à sa thérapeute, il se retrouva dans l'incapacité de parlé. (et ça c'est pas courant) « Je sais pas part où commencer. J'espère qu'une heure suffira. » Il semblait détendu, il l'était toujours en présence de sa thérapeute. A la fois intimidé et en confiance. Mais ses ongles eux, racontaient clairement une autre histoire. Il se rongeait tellement les ongles dans ses périodes de stress qu'il ne s'étonnera pas d'un jour avoir un morceau de phalange sous la dent. Il avait réussi a réduire son habitude au fil de ses entrevues avec Harleen. Il reprenait confiance. Elle avait ce truc, toujours les mots pour le booster. Mais aujourd'hui, il retombait dangereusement vers le point de départ. « J'ai fais beaucoup de rencontres ses dernières semaines. Des bonnes... et des moins bonne. » Carrément pas bonnes du tout.

PRETTYGIRL

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feat. Peter

La tête d’Harley oscille de droite à gauche, de gauche à droite, au rythme du tic-tac continu de l’horloge murale, tandis qu’elle attend avec une absence totale de patience l’arrivée de son prochain patient. Est-ce que c’est à ça que ressemble sa vie, maintenant ? Une longue et viscérale attente qui la plonge, dans la plupart des cas, dans le plus mortel des ennuis ? Pas loin… Par certains aspects, elle a parfois l’impression qu’elle s’amusait davantage dans sa cellule à Arkham. Bien sûr, c’est une pensée qui la déserte très vite, au moment de se rappeler l’immense marge de liberté dont elle dispose ici… mais c’est une liberté dont elle ne fait rien, ou pas grand-chose. C’est un peu comme être une enfant qui se retrouverait dans un immense terrain de jeux et préfèrerait pourtant faire de vagues dessins dans le bac à sable. Elle a besoin d’une impulsion, de quelque chose de plus réel, de plus fort… Mais la tant espérée impulsion se fait royalement attendre. Bien sûr, il y a Ivy, et tout est plus fort et plus vibrant quand elle est là. Mais il y a Mr J, aussi… Et tout est plus compliqué, plus douloureux, depuis qu’il est là. A l’abri de son cabinet, elle n’a pas à se poser de questions, elle n’a pas à faire de choix.

Elle cherche toujours l’étincelle, ce qui pimentera sa journée, constamment, et espère parfois la trouver auprès de ses patients. Après tout, pourquoi pas ? C’est bien parmi eux qu’elle avait, autrefois, trouvé matière à amusement… y compris avec le Joker, en dépit de toute la rancœur qu’elle lui tient mais réussit souvent, malgré tout, à se teinter d’une légère nostalgie. Mais pour y trouver son compte, peut-être aurait-elle dû directement se faire embaucher en asile psychiatrique. Ça avait été tentant, mais c’était un coup à s’y retrouver entre quatre murs capitonnés – elle en sait quelque chose – alors elle avait finalement préféré ne pas tenter le coup et ne pas prendre ce risque…

Elle n’a pas forcément à se plaindre. Elle s’est trouvé quelques patients intéressants, et même quelques-uns auxquels elle a fini par sincèrement s’attacher. C’est le cas de Peter Pettigrow, qu’elle avait regretté de ne pas voir au cours de ce qui aurait dû être leur dernière séance. Elle n’aime pas franchement qu’on lui pose des lapins (en plus c’est plutôt un comble de la part d’un rat), mais parce qu’elle l’aime bien et qu’il a une vie rocambolesque comme on les aime, elle a quand même hâte de le voir… Et heureusement, cette fois, il est bien là, et pile à l’heure qui plus est.

« J’avais l’intention de te foutre à la porte, mon chat », prétend-t-elle en souriant avant de s’emparer des pop corns et des bonbons qu’il a ramenés, et qui sont effectivement ses préférés. « Tu es pardonné. Pour cette fois. » Elle l’invite à s’installer sur le divan et elle-même prend nonchalamment place sur son fauteuil en éventrant le paquet de friandises. « Allez, je t’écoute, raconte-moi tout dans le détails, et ça a intérêt à être croustillant, sinon je change d’avis. »

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

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feat Harleen Quinzel 

C'est drôle à dire, mais tes rendez-vous régulier chez Miss Quinzel t'apportent l'équilibre et le réconfort dont tu as besoin. C'est le meilleur endroit que tu as su trouvé en quatre ans et t'es pas prêt de la lâcher. Parce que tu te sens bien avec elle. Et ces personnes se font rare, toi qui a rapidement tendance a te refermer sur toi-même au moindre couac. T'as toujours été un outsider dans ton ancienne vie. Même parmi les maraudeurs, tu ne collais pas au décor. Tu ne te sentais pas à ta place. T'aimerais pouvoir changer la donne dans cette nouvelle vie. T'espère pouvoir un jour prendre le dessus sur cette peur qui a toujours su pourrir ta vie en prenant des décisions à ta place. C'est pour ça que tu es ici. T'es motivé par l'idée de changé. C'est même devenu urgent et vital avec les danger qui te collent aux fesses. T'as pas tenu deux secondes face à James sans te sentir comme un minuscule vermisseau. Tu ne veux plus les laisser te marcher sur les pieds. Tu ne veux plus a avoir a supporté leur jugement. Tu veux devenir plus fort. Même qu'ils te craignent. Parce que tu ne cherches pas leur pardon. Tu préfères mettre ton énergie dans cette quête de développement personnel plutôt que de te perdre en vagues excuses. Les années sont passé pour toi, tu n'as pas le même recule que James et Lily. Pour eux, cette trahison remonte à quatre ans seulement. Pour toi l'eau a coulé sous les ponts. Tu désires passé à autre chose mais malheureusement, le passé fini toujours par nous rattraper. Tu t'installes donc sur le divan sans trop savoir par où commencer. Parce que ta tête est pleine. « Je pense que je n'ai vraiment pas assez de doigts pour compter le nombres de fois où j'ai failli y passé ses derniers mois. » Tu dis ça d'un air détaché avec un petit sourire mais en réalité t'es toujours drôlement secoué. C'est presque miraculeux d'être ici pour pouvoir en parler. « J'étais tranquille dans mon coin et ils sont tous revenu d'un coup pour me pourrir. » Tu laisses ta nuque se reposer sur le dossier pour avoir le regard dirigé vers le plafond. « D'abord Lily, puis James. » Manquerait plus que Sirius et c'était le mort assuré. Déjà qu'il en faisait des cauchemars de ses anciens meilleurs amis. Ils devenaient malheureusement réalité. « Je pensais avoir suffisamment changé pour pouvoir supporter cette confrontation. -il s'interrompt pour trouver ses mots- Je suis tellement en colère. Il lui a suffi d'hausser la voix pour que je me sente... petit et ridicule comme avant. Comme toujours. » T'en es a te demandé si t'es vraiment capable de changer. T'avais l'impression d'avoir fait dix pas en arrière en retrouvant tes anciens amis. Ça te mets dans des états pas possible. Ça te frustre, ça t'enrage. Leurs airs supérieurs, leurs manières de te traiter comme un moins que rien, comme un déchet ça te mets dans une telle colère. Mais quand tu te retrouves en face d'eux, t'es juste pétrifié. Incapable d'aller au bout de ce que tu veux réellement : leur faire ravaler leurs insultes de la pire des façon. « J'ai eu de la chance que nous nous sommes retrouvé dans des lieux publics. » Mais tu ne peux pas compter que sur ça. Et ça t'angoisse parce que tu connais James et son impulsivité. Impossible pour toi de dormir sur tes deux oreilles en sachant qu'il savait exactement où te retrouver. T'as pas envie de nouveau de te cacher dans un trou. Mais a force de mauvaises rencontres comme celle-ci tu te sens coincé, obligé d'emprunter cette voie. Surtout avec le seigneur des ténèbres en ville et cette guerre en préparation. Tout ça te rend terriblement nerveux, tu viens encore a rongé le reste de petites peaux qui te restent autour de l'ongle. « Ils espèrent tous que je me foute en l'air. C'est ce qu'il m'a dit. » Pas très étonnant en soi. « Même ça j'en suis pas capable. » Et c'est pas faute d'avoir essayé. Mais maintenant, t'en ressent plus l'envie viscéral. T'es heureux depuis qu'Aemond est entré dans ta vie. Il te prend et t'apprécie à sa façon sans te juger. T'as envie de profiter de cette deuxième chance. De ces nouvelles personnes dans ton entourage que tu peux doucement considéré comme des amis. Mais il y a des moment, des phases plus sombres où il serait plus simple pour tout le monde de lâcher prise. De céder une bonne fois pour toute.

PRETTYGIRL

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feat. Peter

« Tu es un survivant », répond Harley avec un sourire quand Peter constate, avec un ton étrangement détaché qu’elle ne lui aurait certainement pas connu au cours de leurs dernières séances et qui lui plaît définitivement beaucoup, qu’il aurait pu y passer un grand nombre de fois. Soit Peter a une bonne étoile, soit il attire à lui la providence, qu’importe, si Harley est convaincue d’une chose, c’est bien du fait que Peter Pettigrow n’est pas de nature à se laisser abattre – au sens propre du terme – si facilement. Il suffit de faire l’état des lieux de son parcours pour en prendre conscience. Par bien des aspects, Peter aurait pu et dû y passer, mais il avait toujours su sortir son épingle du jeu… preuve d’une force de caractère dont il n’a pas toujours eu conscience mais que Harley veut l’encourager de toutes ses forces à convoquer. Son petit protégé ira loin, elle en est convaincue. Elle n’a même que des certitudes à ce sujet.

Harley ne l’interrompt plus alors qu’il lui parle des différents acteurs de son passé revenus le hanter. D’abord Lily, puis James… S’il était parvenu à survivre à ses retrouvailles avec ces deux-là, on peut probablement avancer que ce cher Pettigrow n’est pas loin d’être immortel, en réalité, car cela semble presque improbable en fin de compte. Harley l’observe attentivement alors qu’il affirme avoir cru être suffisamment différent de celui qu’il était autrefois pour être capable de supporter de telles confrontations… Harley regrette d’entendre qu’il ne s’est pas senti capable de leur tenir tête, mais à ses yeux, ce n’était que partie remise.

« Tu as été pris au dépourvu, tu ne t’attendais pas à les voir », résume-t-elle d’un ton encourageant. « La prochaine fois, tu seras prêt. Tu sais pourquoi, parce que je vais t’y préparer. Tu vas leur faire face, et tu n’auras plus peur de rien, et encore moins d’eux. » Elle grimace en entendant que ce fichu James (elle ne l’a jamais rencontré mais elle le déteste, c’est acté) a osé affirmer qu’ils attendaient tous qu’il se foute en l’air. La violence de tels propos est à ses yeux proprement inacceptable. « C’est en te foutant en l’air que tu ferais preuve de lâcheté, tu vaux mieux que ça. Tu vaux mieux que. »

Elle le dit en en pensant chaque mot. Le pauvre Peter a suffisamment souffert, et payé pour des erreurs qu’il n’aurait probablement pas été le seul à commettre en situation de crise, et alors que sa vie était en jeu. Il n’a à s’excuser auprès de personne. Et il est hors de question qu’il vive à nouveau dans la peur, dans le secret et en cachette sous le prétexte que ceux qui se prétendaient ses amis autrefois en auront décidé ensuite.

« Mettons que je sois James. Parle-moi comme tu le feras la prochaine fois que tu le verras. »

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

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feat Harleen Quinzel 

Ton sourire se fait timide quand ta psychiatre te décris comme un survivant. C'est nouveau de l'entendre de cette oreille comme un compliment. C'est d'ailleurs véridique, t'es plutôt tenace comme individu. Mais en règle général on te décrirait plutôt aussi tenace qu'un cafard. (désolé à tout les cafards, cœur sur toi Wall-E et tout tes amis) Il n'empêche que ça te fait du bien de l'entendre. C'est pour ça que tu es toujours revenu. Harley est différente des autres. Va savoir pourquoi mais elle croit en toi, elle t'encourage a devenir cette meilleure version de toi-même que tu recherches. Au fond, t'aimerais sortir de l'ombre. Ne plus avoir a te cacher. Ne plus être soumis à tes peurs, ni a qui que se soit d'autres. Tu désires devenir fort et indépendant. Le chemin pour y arriver risque d'être long. Terriblement long avec les fantômes de ton passé qui pointent du doigt toute tes erreurs. Qui te font reculer et gâcher tout votre travail personnel.

Et t'es d'accord avec elle. T'as juste été pris au dépourvu. Autant par Lily que par James. La prochaine fois tu seras préparer et prêt. La donne sera différente. Tu ne veux plus te sentir aussi diminué que lors de tes retrouvailles avec James. Tu sais d'ailleurs Sirius traine également dans les parages. Tu dois te préparer a cette éventualité de retrouvailles. Tu vas y arriver, c'est ce que tu souhaites. Mais pour le coup, t'y encore loin à te ronger les ongles quand Harley affirme qu'il ferait plus preuve de lâcheté en cédant pour le suicide.

« Qu'est-ce que je lui dirais ? Je sais pas trop... » sous peu il ne restera bientôt plus rien a ronger. Tu décides enfin d'arrêter d'infliger cette torture à tes doigts pour te concentrer sur ta thérapeute. T'as bien envie de te prêter au jeu. Mais à froid comme ça, avec le silence et ses yeux posaient sur toi font que... c'est finalement assez difficile. « Je sais pas si j'arriverais à l'insulter comme il le fait avec moi. J'aimerais lui dire -t'hésites encore- que c'est un connard, un putain d'hypocrite et que... Ouais j'aurais préféré qu'ils soient tous mort. » T'as jamais été aussi sincère qu'à cet instant. T'es encore loin du résultat escompté mais tout de même, tu réussi à y mettre les formes. « Je regrette ce que j'ai fait. Mais pas pour avoir trahi mes amis » tu t'arrêtes un instant « Parce que vous avez jamais été mes amis. » Tu sens doucement la colère monter en toi en te remémorant tout ses souvenirs. Tout ces moments ou tu t'es senti délaissé, mis de côté et même humilié, juste pour rire. Parce que c'est se que font les amis. Sauf que toi avec le recul tu n'es plus d'accord. Tu ne veux plus te faire marcher sur les pieds. Tu veux au contraire, toi Peter Pettigrow, les écraser sous ta semelle.

PRETTYGIRL

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feat. Peter

Peter a du potentiel, un immense potentiel, même. Sur ce point, Harley n’en démordra pas. Elle a immédiatement cru en lui. Elle s’est sentie à la fois touchée par son histoire et par son caractère, convaincue du fait qu’il serait véritablement capable de faire de grandes choses, pour peu qu’on lui en laisse l’opportunité. Alors oui, elle ne cessera jamais de vouloir l’encourager afin qu’il donne le meilleur de lui-même. Chaque épreuve qu’il rencontre n’est jamais qu’un obstacle que, d’une manière ou d’une autre, il se montrera capable de franchir.

Il ne doit jamais perdre foi en lui-même quoi qu’il arrive. Au contraire, il doit même renforcer cette foi qu’il a en lui. Ce nouveau monde est un monde de possibles. Il doit se dire et se répéter que rien n’est hors de sa portée. A force de se le dire, il finira par s’en convaincre et sera capable de véritables merveilles. Sur ce point, Harley n’a pas le moindre doute. Peter les éblouira tous, c’est même une évidence… parce que personne ne l’aura vu venir… Et forcément qu’Harley s’identifie. Elle sait ce que c’est que de vivre en faire-valoir. Elle sait aussi ce que l’on ressent quand on réussit à s’émanciper enfin, à quel point c’est salvateur et combien il faut en profiter un maximum.

« T’as pas besoin de l’insulter. Les insultes c’est facile, tout le monde en est capable, mais tu sais ce qui est le plus violent ? La vérité. Tu dois mettre ce James face à ses contradictions, avec suffisamment de volonté et de détermination pour qu’il n’ait aucun prétexte derrière lequel se réfugier. » Il finit par s’exprimer, et le sourire d’Harley s’élargit en l’entendant dire ce qu’il a à dire. « Voilà, ça c’est parfait. Dis-lui que c’est un connard et explique pourquoi c’en est un, et pourquoi c’est un putain d’hypocrite, dis-lui que ta seule erreur, ça a été de ne pas avoir été là pour assister à leur mort. » C’est cruel, mais et alors ? C’est aussi salvateur. « Dis-lui tout ça la prochaine fois que tu le verras. »

Elle sourit, satisfaite, alors que Peter fait l’admission d’un point très important, et qui doit lui faire relativiser tout le reste. Il n’a pas à se soucier de l’opinion de ces personnes, il n’a pas à les prendre en pitié, ou en considération… Il ne leur doit absolument rien, à aucun d’entre eux. Tous autant qu’ils sont, ils sont les uniques responsables de leur sort, et ils doivent l’accepter une bonne fois pour toutes.

« Tout est dans le ton, dans l’attitude. Ils se permettent de t’écraser parce qu’ils croient que tu vas les laisser faire. Mais toi, mon petit Peter », elle sourit plus largement. « Tu vas leur prouver qu’ils n’ont plus aucun contrôle sur ta vie. »

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

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feat Harleen Quinzel 

Ma seule erreur aura été de ne pas avoir été présent ce soir-là. Ce phrasé te plaît bien. Un petit sourire vient s'étirer sur ton visage en imaginant la scène. Une image très loin de la réalité. Un Peter différent, sûre de lui, qui ne doute de rien. Ce Peter est ton objectif. Tu veux que cette image que tu as en tête devienne ton futur. Tu ne veux plus baisser les yeux, te sentir aussi démuni. Parce qu'Harley à raison, ils t'écrasent, ils en profitent parce qu'ils savent que tu ne vas pas répliquer. T'as toujours agit ainsi depuis ton enfance. Ils pensent te connaître mais ils ont tord. Ils ont toujours eu tord à ton sujet et ils continuent d'être dans l'erreur. Ils te décrivent aujourd'hui comme le traitre, l'un des grands méchants de l'histoire alors qu'ils ignorent tout de toi. Du chemin que tu as parcouru, de ses démons contre lesquel tu luttes constamment. Ils n'ont aucune idée de ce que c'est d'être toi. Ils se pensent parfait, mais la réalité est bien loin de ça. L'ambiance des coulisses est toujours bien différente de celle présenté sur scène.

« A Poudlard ils étaient adulé, idolatré comme des vrais star. » Tu resonges à cette période en t'enfonçant dans le canapé. C'était l'image qui convenait le mieux : un groupe de rock. Aux travers visibles si on prend le temps de les regarder de plus près. « La vérité pour moi.. c'est que tout le monde leurs faisaient de la lèche pour ne pas risquer d'être pris en cible. » Tu penses irrémédiablement Severus, auquel tu as déjà conté avec honte vos histoires. Vous étiez des enfants, mais ça n'excuse en rien le mal causé. Avec le recul, tu n'es plus d'accord sur le fait qu'il le méritait. T'avais seulement suivi le mouvement. T'étais toujours resté spectateur mais ça ne te rend pas moins coupable. « Ils se prennent tous pour des héros. » Tu sens l'amertume gagner tes émotions. « Alors qu'ils sont aussi pourri les uns que les autres. » Ils ont constamment besoin d'une cible. Hier c'était Severus, aujourd'hui c'est toi. Mais tu ne les laisserais pas faire sans broncher, pas encore. « Vous pensez vraiment que j'en suis capable ? » que tu demandes pour te rassurer. Et puis c'est ça, a force de te dire que t'en es capable, tu finiras par y croire et faire des merveilles. Il faut que tu cherches en toi cette confiance, que tu te regardes sous le meilleur angle. Et pas celui que les autres veulent que t'aies de toi. « J'aurais aimé qu'ils ne soient jamais revenu » que tu soupires. « J'aimerais être un peu plus comme vous. Ça se voit tout de suite, que vous ne vous laissez pas faire.. » Est-ce quelle a toujours eu cette confiance en soi, ce charisme naturel ? Tu n'oses pas demander..

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feat. Peter

Harley ne voit la situation de Peter qu’à travers le prisme de son propre récit, de son propre point de vue et de cette absence manifeste d’assurance qui lui fend le cœur. Ce n’est pas assez pour avoir un point de vue objectif sur sa situation… Mais l’objectivité n’a jamais été réellement recherchée par la psychiatre du jeune sorcier. A sa manière, elle se sent investie dans l’histoire de Peter, et elle tient à ce que ce James Potter paye pour son arrogance, et pour avoir écrasé si longtemps, que ça ait été volontaire ou non, la confiance de ce garçon qui ne demandait qu’à briller parmi les plus brillants.

Elle l’écoute reprendre la parole… finalement, c’est souvent la même histoire. Les traumatismes de Peter remontent au lycée, comme ceux de beaucoup d’autres qui auront été sapés dès leur plus jeune âge. Ses amis étaient de vraies stars du temps de Poudlard, et lui… Lui, il restait dans leur sillage, peut-être par admiration, peut-être par crainte… Dans tous les cas, elle pense bien voir quel genre de personnes sont ces gens-là, des bully, de véritables brutes, qui méritent même à leurs âges de récolter la monnaie de leur pièce, surtout qu’ils n’ont pas l’air d’avoir beaucoup évolué entre-temps, au final.

« Tu es capable de tout, Peter. La seule personne capable de t’arrêter, c’est toi-même. »

Elle sourit, l’attitude encourageante. Elle sait bien, évidemment, que son discours est particulièrement cliché… Mais ce n’est pas parce qu’une affirmation est cliché qu’elle est fausse pour autant. Tout le monde peut avoir des ennemis, des némésis… Harley en sait quelque chose, des ennemis, elle en a à revendre, très clairement, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser perturber ou arrêter. On n’aura jamais de plus grand ennemi que soi-même, c’est ainsi, c’est un fait.

« Je te comprends. »

Elle le dit sincèrement. Elle comprend qu’il n’ait pas voulu revoir ce fameux James et le reste de sa bande. Il pensait reprendre sa vie tranquillement, pouvoir repartir de zéro, et voilà qu’il est rattrapé par son passé… Si quelqu’un est capable de se mettre à la place de Peter, c’est bien elle… car elle aussi a vécu très précisément la même chose.

« Tu sais… », dit-elle, quand il lui parle d’elle, du fait qu’elle ne se laisse pas faire. « J’en ai pas l’air, comme ça, mais moi aussi, on m’a écrasée, on m’a diminuée, on m’a fait croire que je n’étais rien. » Elle en parle avec le plus grand détachement possible… mais ce n’est pas évident alors qu’elle évoque le Joker, ce sujet qu’elle cache sous le tapis en présence de ses patients. « Et j’ai dû faire face à celui qui m’a fait vivre tout ça… c’était pas simple. Je suis pas toujours aussi forte que tu le penses. »

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