▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
▿ Côté cœur :
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— a king with no crown
(( entj // 8w7 // chaotic neutral ))
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—You're on your own, kid
You always have been
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«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
S’il y avait quelque chose qu’il manquait à Aemond, ici, c’était un balcon qui se respectait, à défaut d’avoir accès à une immense cour arborée comme au manoir. Rapidement, le toit de l’immeuble était devenu son principal lieu d’évasion lorsqu’il désirait un peu de solitude, sans pour autant s’éloigner de la maison. Entre la lourde, mais réconfortante, respiration des bouches d’aération et le vrombissement des réservoirs d’eau, il n’avait pas spécialement le droit d’être là, mais il s’en foutait complètement. Jusqu’à présent, on ne le lui avait jamais reproché.
Ces derniers temps, il y montait souvent, autant pour réviser que pour fixer les lumières de la ville en se laissant emporter par sa musique, comme c’était présentement le cas. Peut-être parce qu’il souhaitait prendre un peu ses distances, ne pas risquer de s’emmêler dans une amitié qui s’était installée trop vite, trop fort, et dont il finirait par se sortir à nouveau blessé et vulnérable. Toujours la même rengaine, pour celui qui avait passé sa vie à garder les gens à une distance obsessive, presque méprisable. Être détesté, craint, lui rapportait plus qu’être aimé. Et puis, tout de Peter était différent de ce qu’il avait l’habitude de côtoyer, d’accepter dans sa vie ; mais, surtout, le Pettigrow était aux antipodes de sa personne. Là où Aemond était brute et trop confiant, Peter disposait d’une certaine douceur et d’une difficulté à prendre sa place. Une réalisation qui frustrait Aemond autant qu’elle l’angoissait, le rendant peut-être un peu désagréable (du moins, plus qu'à l'habitude). Mais il ne pouvait pas passer sa vie à détourner le regard pour éviter de croiser les stupides yeux et le stupide sourire de son collocataire qu’il aurait préféré détester et être détesté par lui en retour. « This is my hell.», qu'il pensait souvent en le croisant dans une pièce ou une autre. Mais il n’avait pas non plus envie de lui tourner le dos. C’était con.
Elle était dure à chasser, cette envie de lui parler une fois de plus, sans filtre. D’éclaircir certaines choses, dont cette fameuse conversation avec une rouquine quelconque dont il avait accidentellement intercepté des bribes, pendant qu’il vaquait à son boulot. Jusqu’à présent, il n’avait pas ramené le sujet, et s'était même gardé d'intervenir sur le moment, parce que ça ne le concernait pas, mais plus ça allait, plus il réalisait qu’il ne savait pas grand-chose sur Peter et qu’il l’intriguait. Aemond n’en avait rien à faire de ce qu’il avait pu faire dans son ancienne vie (c’aurait été l’hôpital qui tire sur l’ambulance), mais il était un de ceux qui croyaient fermement que chaque individu était la somme de ses expériences. Machinalement, le Targaryen bu une gorgée à même sa bouteille de vin à peine entammée. Chose qu’il faisait rarement, se jugeant normalement au-dessus de telles manières (qu’il laissait à Aegon), mais parfois, la réalité était telle qu’il s’agissait d’un geste tout à fait raisonnable. Vu l’heure, il aurait mieux fait de rentrer, surtout qu’il avait cours le lendemain, mais tant pis:
01h02 Peter ? tu dors ? sinon, viens me rejoindre sur le toit. 01h04 fait frais, prends un plaid ou un pull.
Il regarda quelques secondes son dernier message, avec un semblant de regret dans la gorge, avant de déposer son téléphone face contre sol, à côté de lui, comme pour rester ignorant de la venue ou non d’une réponse. Aemond inspira lentement, appyant sa tête sur le mur de briques rouges délavées et ferma l'œil. À cette heure, il espérait peu, et c’était peut-être mieux si Peter ne se pointait pas. Il trouverait une explication bateau le lendemain matin et ça finirait sous le tapis. Sa respiration se suspendit lorsque, au bout de quelques minutes d’attente, la porte s’ouvrit. Aemond leva la tête pour découvrir celui qu’il attendait. Il marqua un temps « Peter ? », demanda-t-il d’une voix calme. Il peina par contre à cacher la satisfaction qui le fit sourire discrètement, mais les faibles lumières la rendit heureusement difficile à discerner. « Je pensais pas que tu viendrais. », murmura-t-il, d’un ton qui se voulait détaché, « Mais tant mieux. Elle se boira pas toute seule. ». Aemond désigna sa bouteille de vin, alors qu’il l’invita à s’asseoir à côté de lui sur le sol de béton. « T’arrivais pas à dormir toi non plus, hmn ? » Il croisa ses bras contre son torse et fixa son regard sur son ami, attendant sa réponse.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 14/05/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Travaille au salon de thé Anavrin
▿ Quartier : Vit à Lockwood Hill avec Aemond Targaryen
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Transformation en rat
▿ Première baguette
▿ Transplanage
▿ Marque des ténèbres
▿ Potionnisme
▿ Seconde baguette
Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Dim 2 Avr 2023 - 0:22
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Peter tournait dans son lit sans s'en rendre compte depuis déjà plusieurs heures. Insomnie, une amie très proche dont il aimerait se passer de la présence. Trop de rencontres, trop de choses dans la tête polluent son esprit. Toute ses rencontres l'ont énormément secoué. Lui qui était autrefois presque serein terré dans son appartement de Lockwood Hill. Quatre année où Peter a tenté maladroitement de se reconstruire un semblant de vie normal.
Il revenait de loin. Il avait trouvé un travail où il se sentait bien. Sa nouvelle colocation se passait elle aussi très bien. Peut-être même trop. Et maintenant que les astres commencent a bien se placé pour lui .. il faut que ce passé qu'il tente de fuir le rattrape.
Les mots de Lily résonnent dans son esprit. Peter s'était toujours laissé dominé par la peur. Retrouver Lily, rencontrer Nagini n'a su faire qu'éveiller ses angoisses déjà bien présente. Il se sentait perdre pied. Et a ce rythme ou tout allait beaucoup trop vite Peter avança son rendez vous avec sa thérapeute. Il sentait l'urgence l'envahir. L'envie que tout s'arrête. Pas de manière létal car il se sent bien incapable mais Peter à beaucoup lu. Effacer la mémoire est une méthode courante chez les sorciers. Particulièrement les Aurores.
Effacer sa mémoire ne changera rien sur la personne qu'il est ou qu'il est a été. Mais Peter n'était plus dans un stade ou il pouvait apporté quelque chose de cohérent. Parce qu'il était seul a devoir gérer le foutoir de sa vie. Il ne pouvait se reposer sur personne.
Les yeux fermés, attendant encore d'être attrapé par Morphée, Peter sentit son téléphone vibrer sur sa table de chevet. Il fût surpris par le contenu du message, mais agréablement surpris. Ni une, ni deux il quitta son lit et s'habilla pour le rejoindre.
« C'est donc ici que tu te caches, » constate Peter après avoir passé la porte et refermé celle ci avec précaution. Il avait pris un plaid avec lui qu'il portait sur les épaules. C'est un programme bien sympathique que lui proposa Aemond qu'il ne refuserait pour rien au monde. Et, également touché par cette invitation, Peter finit par le rejoindre sur le sol. « La vue est sympa d'ici. J'y avais jamais prêté attention. » Le cadre était loin d'être idéal, quoique avec de l'imagination, on pouvait rendre ce toit austère en un endroit cocooning. Aemond avait bien fait des miracles dans leur appartement. Peter avait laissé carte blanche pour laisser au Targaryen tout l'espace pour s'exprimer. Agencer à son bon vouloir et il avait bien fait, parce qu'il était très heureux du résultat. « J'ai toujours eu quelques difficultés a trouver le sommeil, » Encore plus ses derniers temps. Avec toute ses rencontre qui se sont enchaîné, il y avait de quoi en avoir des cheveux blancs. Un peu de vin ne pourrait certainement pas lui faire de mal vu les circonstances. « Et merci pour l'invitation. »
C'était agréable, de se poser ici et de boire avec le reste du monde juste en dessous de leur pieds. Dans l'esprit de Peter une guerre dans l'ombre se prépare. Il ne sait pas encore de quel manière il va y participer. Il va devoir y participer il n'a pas d'autres choix. Mais il pouvait faire le choix de rejoindre Aemond sur ce toit et d'accepter de faire une pause dans ce qui peut bien le tourmenter présentement. Enfin une pause, ça reste une façon parlé. Après avoir bu une nouvelle gorgée il reposa la bouteille. Prenant le temps d'admirer la vue. Elle ne devait pas pailler de mine mais tout peut paraître plus beau la nuit. « Avec le recul que tu as aujourd'hui » il hésita « .. t'as pas de regrets ? » ceci dit pour tout songea après coup Peter. Pour son emménagement, mais également de manière générale.. il ne sait pas vraiment ce qui lui pousse a demander ça. Enfin si, la curiosité. Il voulait savoir si son colocataire se sentait bien ici, avec lui. Et le moment été idéal pour se faire, il faut l'avouer, des confidences qu'on ne ferait pas a n'importe quelle heure de la journée.
I’m just the best friend in Hollywood'movies. Who only exists to continue the story.
Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
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«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Se cacher ? L’expression lui arracha un rire amer, parce qu’elle n’était pas loin de la réalité. Chaque fois qu’il montait sur ce fichu toit c’était pour fuir quelque chose, mais surtout quelqu’un dont l’existence même arrivait à chambouler ses convictions, lui donnant envie d’aller se cacher dans un coin, la tête sur les genoux, comme il l’avait souvent fait lorsqu’il était môme. Et ce quelqu’un se tenait près de lui, presque adorable ainsi enveloppé dans son plaid, avec une proximité qui l’aurait normalement rendu mal à l’aise. Ce serait si facile de le repousser, de couper tous les liens et de retourner lâchement au manoir, où Alicent l’attendait à bras ouverts. Pourtant, l’idée ne lui frôlait même pas l’esprit. Cette nuit, cette présence le rassurait et il la recherchait plus qu’il ne voulait l’admettre. Aemond avait longtemps prétendu n’avoir besoin que de lui-même, mais c’était sans doute une façon de feindre l’ignorance devant sa propre solitude imposée. « Ça nous fait au moins ça en commun. », s’amusa-t-il, ironique. Mais probablement que ce n’était pas pour les mêmes raisons. Lui, c’était l’inquiétude et l’incertitude qui le gardaient éveillé. Une peur latente de perdre le contrôle sur ce qu’il pensait acquis, sur sa propre personne qu’il maintient avec rigueur. Il dormait mieux depuis qu’Aegon n’était pas dans les parages, mais ce n’était pas encore l’idéal.
Aemond, fermant l’œil comme pour mieux profiter du moment présent, soupira en guise de seule réponse au remerciement. Même s’il avait voulu lui rendre la pareille, ça serait resté coincé dans le fond de sa gorge. Mais alors qu’il pensait pouvoir se détendre un peu, la question de Peter le fit grommeler et froncer les sourcils. « Bloody hell...», souffla-t-il, presque incrédule derrière son sourire en coin et l'œil qu’il leva au ciel. Aemond empoigna la bouteille à son tour pour boire un peu ; vu ce qui s’annonçait, il allait en avoir de besoin. C’était que le Pettigrow avait cette sale habitude de se descendre inutilement, ou de mal interpréter ses propos. Ça agaçait Aemond qui ne savait pas toujours comment réagir, lui-même ayant tendance à ravaler ses rares instants d’autoflagellation par refus de laisser le monde percevoir sa faiblesse. S’il se terrait, au début, dans un silence passif pour ne pas envenimer la situation, il sortait petit à petit de sa zone de confort, cherchant ouvertement à rectifier le tir, à le rassurer à sa manière. Comme il le faisait pour Alicent. C'était encore sec et un peu hostile, mais l'effort était là. Seulement, l’autre le remarquait-il ?
Le blond tourna la tête, cherchant le regard de Peter. « Pourquoi aurais-je des regrets, Peter ? Dis-moi. », laissa-t-il tomber avec une pincée de sarcasme, attendant visiblement une réponse. Comme s’il voulait l’écouter mettre ses doutes sur la table un peu parce qu’il détestait les sous-entendus, un peu, aussi, pour mieux les chasser. Peut-être qu’il grimpait vite sur ses grands chevaux. Peut-être qu’il était aussi passablement insulté qu’on puisse lui attribuer des regrets, alors qu’il faisait tant d’efforts pour être cordial. Entre les films qu’il l’invitait à regarder avec lui, les parts de repas qu’il lui laissait quand il cuisinait pour lui-même, ses tentatives de conversation… Son regard attentif détailla ses traits avec insistance, pendant qu’il cherchait ses mots. « Je regrette peut-être des conneries que j’ai faites avant d’arriver ici, qui me reviennent à la gueule, et qui te pousseraient à me mépriser avec raison, mais pas d’être là, avec toi. Au contraire.» Le Targaryen déglutit et détourna à nouveau son regard vers l’horizon, les lèvres pincées. L'air lui paraissait soudainement plus froid, plus lourd. Pour celui qui n’était pas habitué à se livrer librement, c’était un exercice de torture et d’expérimentation envers ses propres limites. « C'est aussi ton cas, non ? Tu regrettes de ne pas avoir été assez fort. J'ai un peu entendu, l'autre fois, à la bibliothèque...», s'autorisa-t-il à lui relancer au sujet des regrets du passé, presque pensif.
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Peter T. Pettigrow
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▿ Date de naissance : 14/05/1997
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Dim 2 Avr 2023 - 15:11
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Peter a toujours eu du mal a accepté sa place dans un cercle d'ami. Sa vie avec les Maraudeurs est l'exemple par excellence. Remus l'a conduit a rejoindre le groupe. Il fût accueilli les bras grand ouvert. James, Sirius et Remus sont tout les trois des personnes formidable. Des sorciers talentueux. Peter a de très bons souvenirs avec les Maraudeurs. Leurs bêtises, des fou rire à n'en plus finir. Peter était le marginal de la bande, celui qui détonné du reste du groupe. Ce n'était pas quelque chose de mal. C'était sa personnalité et ses amis l'ont accepté comme tel. Mais Peter ne le voyait pas de cet œil. Cette différence le faisait souffrir silencieusement. Il faisait des efforts pourtant, a reproduire leurs faits et gestes de ses amis pour pouvoir se sentir pleinement l'un des leurs.
C'était dans sa tête et dans son cœur qu'il y avait un souci. Sa vision sur son amitié été biaisé par ses propres complexe. Et Lily a très bien souligné ce fait lors de leurs retrouvailles à la bibliothèque. La seule personne qui doutait de lui, c'était lui-même. Il était aimé de tous avec ses qualités et ses défauts. Mais Peter refusait de voir les choses tel quel. Et maintenant que les années ont défilé, il pouvait réécrire l'histoire à sa manière.
Mais ce que ses années à Poudlard lui ont appris, c'est qu'il ne peut pas aller à l'encontre de sa personnalité. Cette fâcheuse tendance a voir le mal partout lui collera certainement jusqu'à sa mort. Rejoindre les mangemorts n'a surement pas aidé. Rejoindre un groupe pour un autre et continuer de se sentir seul, c'est un comble. Aemond est agacé, il le ressent au point qu'il aimerait retourné dans son trou de souris. Son regard se baisse un instant en resserrant sa prise sur son plaid. Ce disant qu'il aurait mieux fait de se taire, encore une fois. « Pourquoi aurais-je des regrets, Peter ? Dis-moi. » La question est frontale. Trop frontale pour que Peter y réponde du tac au tac. Il bégaye sans savoir trouver les mots adéquat et préfère bien vite détourner le regard et abandonné au profit de la vue qui se trouve devant eux. Il lui faut un temps pour remettre de l'ordre dans ses idées. Le truc, c'est qu'il n'y a pas toujours de raison a ses craintes. Elles sont naturelles, systématique, incohérente. Ce n'est pas pour rien qu'il se retrouve de manière régulière dans le cabinet du docteur Quinzel. Cette peur systématique de tout qui le ronge au quotidien, il doit apprendre a l'affronter, se battre au lieu de fuir. Ce soir il ne fuirait pas, même ci l'envie lui prendrait. « Je sais que ta famille te manque beaucoup. » Il se cache ici.. Il ne lui en faut pas beaucoup pour se monter tout une histoire. Peter Pettigrow fait parti de ses angoissés de la vie a se ronger les ongles à la moindre contrariété comme maintenant.
Les mots qui suivent font directement écho en lui. Beaucoup trop même. Sa main se détache de ses lèvres, il aimerait lui dire que rien de se qu'il aurait pu faire dans le passé pourrait le poussé à la mépriser. Ça serait un comble. Mais Aemond le prend de court à nouveau en faisant référence à ses retrouvailles avec Lily dans la bibliothèque. « Alors tu nous as vu.. » C'est carrément honteux que Peter ne peut s'empêcher de recommencer. Aemond a pu entre apercevoir un dixième de se qu'il est. Et ce rien le couvre d'or et déjà de honte. Mais au final, était-ce la bonne solution de le laisser apercevoir que la surface déjà pas très reluisante ? « Je ne le suis toujours pas a dire vrai, de fort. » il cherche ses mots, le visage reposant sur ses genoux. « J'ai fais tout un tas de choix de merde que je regrette. Mais regretter ça sert à rien. Je pensais.. pouvoir faire la différence dans cette nouvelle vie. » Mais cette rencontre à eu le chic pour lui rappeler qu'il sera toujours ce lâche. Prêt a tout pour se défiler. Le vent souffle, Peter a l'envie de se fumer une clope. Il en sort un paquet et en glisse une autre ses lèvres avant d'en proposer une à son voisin. « Mais ils sont tous revenu. Les uns après les autres. -il s’interrompt- Ceux qu'on appelle « les fantômes du passé ». C'est bien pensé comme terme quand on se dit qu'on était sensé être tous mort. » Il ne sait plus vraiment si il doit en rigoler ou être affolé de la situation. Il prend un temps pour inspirer et expirer cette fumée néfaste et nauséabonde. Mais qui pour le coup avait le chic de le détendre, un temps soi peu. « Je pense pas que tu puisses avoir fait quelque chose qui changerait quoique se soit à ma vision de toi. » Lui par contre, il avait un certain palmarès dans sa besace. C'est bien le seul domaine qu'il excelle.
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Aemond Targaryen
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▿ Date de naissance : 10/11/2002
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▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
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Peter ne se trompait pas : sa famille lui manquait. Terriblement. À ses yeux, elle était tout ce qu’il possédait de plus précieux, même cet imbécile d’Aegon pour qui il aurait, à une époque, mis le Royaume à feu et à sang. Mais la réponse lui tira un rictus. Le prenait-il pour un idiot ? Il recevait sa famille et allait la voir quand ça lui chantait. Depuis qu’il était ici, sa relation avec son frère aîné semblait même s’être vaguement apaisée. Justement parce qu’il avait pu prendre du recul, réfléchir, s’observer de l’intérieur sans pression. Il ne pousserait pas le bouchon s’il disait que cette colocation était une des meilleures qui lui soit arrivée depuis près de quatre ans. Mais ça, ça ne franchira pas ses lèvres de sitôt ; Aemond n’était pas mielleux à ce point. Comme de raison, il se cachait derrière son insolence, préférant paraître insouciant plutôt que sensible. Pourtant, quand il le vit se ronger les ongles, le jeune homme tendit instinctivement la main pour l’arrêter, mais il interrompit son geste à mi-chemin. Il secoua la tête ; ça n'en valait pas la peine, se convainc-t-il.
« À ma défense, vous étiez pas très bien cachés. », marmonna-t-il d’un ton qui se voulait moqueur, comme pour apaiser la tension qu’il croyait avoir créée. Pas que ça le dérangeait tant, les choses étaient actées et à quoi bon avoir honte, mais Aemond le comprenait : il était le premier à refuser d’être surpris dans un moment de faiblesse, réagissant assez brusquement lorsque ça se produisait. Mais le voir dans cet état, alors qu’il n’avait pas l’intention qu’il se sente coincé, l’embêtait. Dans toute sa malhabileté sociale, impossible de savoir s’il devait s’excuser ou tout ranger sous le tapis. Le Targaryen haussa les épaules et accepta la clope que lui proposa Peter, la coinçant entre ses lèvres. Il sortit son propre briquet pour les allumer. Aemond prit le temps d’en prendre une bouffée qui lui piqua le palais — il détestait ça, mais l’habitude était trop forte. « Arrête de parler comme si ta vie était déjà terminée, encore une fois, ça me déprime. », grommela-t-il, presque inquisiteur, en secouant la tête. Toujours à choisir des mots brusques pour montrer qu’au fond, il se souciait des gens auxquels il tenait, « Il faut que tu prennes un peu d’arrogance pour les affronter, ces fantômes du passé, et t’en sortir droit. C’est la seule chose qui permette de survivre par soi-même quand on a l’impression que tout est contre nous. J’en sais quelque chose, par expérience. », il lui adressa un fin sourire sincère. S’il avait bien retenu quelque chose de son passage à Westeros, c’était que les gens essaieront toujours de vous marcher dessus tant que vous ne leur montrez pas qui a le higher ground. Quand il en avait vraiment eu marre, Aemond avait apprivoisé Vhagar et était devenu un des meilleurs épéistes de la Couronne. Peut-être que Peter avait un potentiel semblable au fond de lui, qu’il fallait juste creuser un peu ?
Quand il lui affirma que sa vision de lui ne changerait pas, Aemond se sentit drôlement rassuré, mais aussi méfiant, sachant qu’il était bien plus facile de perdre que de gagner quelqu’un. « T’es sûr ? », le questionna-t-il, l’œil brillant d’anticipation. Aemond était coupable des deux crimes les plus méprisés de Westeros : l’inceste et le parricide. Les normes étaient différentes ici, mais peut-être pas à ce point. Ses lèvres se pincèrent. On dirait bien qu’il serait celui à ouvrir le bal des confidences profondes, même si ça ne l’enchantait pas particulièrement. Il soupira : « Si je te dis que j’ai tué un de mes neveux ? C’était un accident, une mauvaise blague qui a mal tourné, mais la finalité reste la même. Je ne lui ai jamais pardonné pour la perte de mon œil et si j’avais pu récupérer un des siens pour l’offrir à ma mère, dont la vie a été un enfer depuis, je l’aurais fait sans hésiter. Je n’ai, par contre, jamais voulu le tuer. Mais les faits sont là : ce n’est pas de sa faute ni celle de Vhagar qui s’est sentie attaquée quand son dragon l’a défendu. C’est moi et personne d’autre qui ait décidé de le pourchasser pour lui foutre une bonne frousse. Tout le blâme me revient et, je suis d’accord avec toi, regretter ne sert à rien, à part nous faire reculer. » , il parlait d'une voix calme, comme ceux qui avaient passé beaucoup trop de temps à retourner leurs faits et gestes dans tous les sens. Son regard ne fuit pas, restant accroché à Peter. Il ne disait pas que, parfois, ces regrets étaient vacillants, qu’il se mentait peut-être à lui-même par rapport à ses véritables intentions. Mais ça ne servait à rien de pousser le vice. De sa main libre, Aemond retira son cache-œil, révélant, pour la première fois devant Peter, le saphir qui remplaçait son œil. Avec le temps, il aurait pu changer pour un œil de verre, mais l’idée de se voir avec deux yeux, après dix ans, lui paraissait étrange. Maladroitement, il prit la main de Peter, celle dont il s’était rongé les ongles, la portant à son visage et guidant ses doigts sur sa cicatrice. Comme pour lui montrer qu'elle était tangible, qu'il était aussi marqué par ses choix. « Es-tu toujours certain de ne pas pouvoir me mépriser ? » Plutôt que de relâcher la main, comme l’auraient laissé présager ses doigts crispés par manque d’habitude à l’égard de ce genre de contact, il en serra la paume contre sa joue, y trouvant un certain réconfort. C’était surtout une énorme preuve de confiance.
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Peter T. Pettigrow
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Lun 3 Avr 2023 - 15:39
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Depuis toujours Peter Pettigrow a été traité comme un incapable. Un sorcier en dessous de la moyenne. Ses professeurs, et même Dumbledore le qualifiait de la sorte. De même que ces parents. Comment pouvait-il croire en lui même ? Comment pouvait-il sortir de la médiocrité avec cette étiquette inscrite au fer rouge sur le visage. Pourtant, Peter a su faire de nombreuses choses que le commun des sorciers n'est pas capable. Il a ce potentiel en lui mais ne l'a jamais vu. Il ne l'a jamais utilisé a bon escient.
Peter était reconnaissant de cette nouvelle vie. Mais elle était également pleine de danger. Ses derniers jours, Peter ne comptent plus le nombres de fois où il a failli y passé. Entre les mauvaises rencontre comme Lily, ou les danger qu'il encoure quand il se retrouve coincé sous sa forme de rat.
Mais il ne pouvait pas lui en valoir. « Je ne suis pas sûre de pouvoir faire preuve d'arrogance un jour » répond Peter dans un sourire en se saisissant à son tour de la bouteille de vin. « Je sais ce que je vaux. » En soi, pas grand chose. Et quand on est pas grand chose on reste petit. L'arrogance, c'est pas pour les gens comme lui. Harleen essaie aussi de le pousser dans ce sens. Pour qu'il se secoue, qu'il cesse de se faire marcher sur les pieds. Mais c'est comme essayer de pousser une pierre immense : impossible. « Bien sûr » lui répondit-il les yeux dans l’œil. Sur ce point il n'eut pas l'ombre d'une seule hésitation. Il était certain que même si Aemond aurait mis tout un pays à feu et à sang il n'aurait jamais bronché, jamais.
Peter en apprit bien plus en quelques secondes que tout le temps qu'ils ont passé ensemble jusqu'ici. Peter comprend mieux désormais, mais il ne s'attendait pas a ce qu'Aemond se mette autant à nu. Il laisse tombé son cache-oeil et ce qu'il voit est à la fois effrayant et magnifique. « ça a du te faire très mal » dit-il à voix basse alors que ces doigts parcouraient cette longue cicatrice qui orné sur son visage. « Je te mépriserai jamais » assura-t-il le cœur battant d'une manière anormale. « C'était un accident. » C'était comme-ci le monde s'était arrêté l'espace d'un instant. Qu'il n'y avait plus rien autour d'eux. Il n'y avait qu'eux en réalité. Eux et leurs regret, eux et leurs souffrances. « J'aimerais pouvoir dire aussi que c'était des accidents. » Il ne voulait pas lui mentir. Mais dire la vérité lui faisait trop peur. Peur de tout perdre, de le perdre. « J'ai jamais voulu être malveillant, je voulais juste.. vivre, tu vois ? »
Est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Certainement pas. Mais il n'a jamais su aller à l'encontre de son instinct de préservation. Il dégagea doucement sa main de son visage. Ils étaient bien trop proche. Même ci c'était agréable, Peter ne se sentait pas d'en profiter plus. Son passif le bordait de honte. Il ne pouvait pas romantiser les choses. Il n'était pas la victime dans l'histoire. Enfin, cela dépend t'il peut être du point de vue ? Il prit la peine de réajuster son plaid. Retourner dans ses souvenirs lui faisait tout bonnement froid dans le dos. Il lui parla de cette guerre qui se préparait alors qu'il sortait tout juste de l'école. De Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. De son allégeance vacillante, parce qu'il craignait pour sa vie. Il craignait de n'avoir pas choisi le bon camp. Rejoindre les mangemorts était la pire idée du siècle. Mais en temps de guerre, ne pouvait-il pas se cacher derrière ce prétexte pour excuser ses crimes ? Il n'avait jamais adhérer à leur idées de sang pur. Tout ce qu'il voulait c'était de se mettre à l'abri. Sans imaginer le prix a payer. Il avait déjà eu l'occasion de lui parler de James, de Sirius et de Remus. Ils faisaient partie de son passé il ne pouvait le nié. Et même ci il alimentait beaucoup de rancœur envers le groupe, il ressentait aussi beaucoup de nostalgie. « Lily à raison-la rouquine de la bibliothèque- je mérite que de vivre avec mes cauchemars. Y'a pas de rédemptions possible. Pas après tout ce que j'ai fais. » il prit une nouvelle bouffée de nicotine avant de reposer son visage entre ses genoux. Toujours bien incapable d'affronter le regard d'Aemond. Zieuter l'horizon, c'était plus rassurant. « Je pensais pouvoir tout recommencer loin de tout ce merdier. Mais ils sont tous de retour. » il recrache la fumée, désemparé. « C'est un putain de cauchemar. »
Donc oui il se savait mort d'avance. Encore une fois. Et pire que tout, c'est qu'il avait désormais l'intime conviction qu'il serait seul. Encore.
I’m just the best friend in Hollywood'movies. Who only exists to continue the story.
Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
▿ Côté cœur :
▼
— a king with no crown
(( entj // 8w7 // chaotic neutral ))
▼
—You're on your own, kid
You always have been
▼
«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
▼
«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Bien-sûr. Aemond voulait rire en entendant ces mots. Il aurait voulu répondre que c’était un mensonge, le même vieux mensonge qu’ils sortaient tous sans vraiment y croire. Parce qu’un beau jour, vous vous retournez et les gens qui vous disaient ne jamais avoir l’intention de vous tourner le dos ont tout bonnement disparu sans jamais vous expliquer pourquoi. Avec le temps, il avait appris qu’il ne pouvait se faire confiance qu’à lui-même pour ne pas être déçu. Et même là, rien n’était sûr… Mais il cacha tout ça au fond de sa tête, désireux de croire Peter dont la main reposait sur son visage tiède, comme un baume. « Très. », soupira-t-il sans développer sur la nature de la douleur qu’il avait pu ressentir au moment de la blessure. La douleur physique avait été une chose, mais celle du cœur avait de loin été plus poignante et marquante. Entre la trahison du père et la révélation silencieuse qu’ils n’étaient pas à leur place entre les murs du Donjon, elle avait déclenché toute la froideur émotionnelle qu’il s’imposait. Une froideur qui fondait lentement sous les doigts et les mots de Peter. Aemond sentit son propre cœur se serrer, et c’était agréable autant que terrifiant. « On le veut tous, vivre. », souffla-t-il, confirmant que même sans les explications, il comprenait. Même s’il avait voulu que l’instant se poursuive, comme suspendu dans le temps, sentir sa main filer doucement de sous ses doigts, sans qu’il ne tente de la retenir, le rassura.
La tête reposant contre le mur de briques, la clope aux doigts et le regard fixé sur le ciel sans étoiles, Aemond fit ce qu’il savait le mieux faire : écouter sans dire un mot, hochant tout au plus la tête pour signifier qu’il n’était pas parti à la dérive. Ce que lui révélait Peter le surprenait. Non pas parce qu’il ne s’y attendait pas, mais plutôt parce qu’il se découvrait changé, différent de ce qu’il avait pu être à Westeros. Plus mature et moins radical. Là-bas, une personne comme Peter n’aurait éveillé chez lui que du mépris et du dégoût. Il aurait été dans les premiers à être écrasé par son éventuelle quête de pouvoir ; la lâcheté n’ayant aucune raison d’être préservée. Jamais il n’aurait jeté sur lui un regard un tant soit peu protecteur comme il pouvait le faire maintenant, alors que son œil se détacha de l’horizon pour se tourner vers lui. Qu’il lui fasse assez confiance pour lui révéler tout ça le touchait drôlement. Après que le Pettigrow eut terminé, Aemond hésita un instant entre se taire, lui faisant comprendre par son silence qu’il l’acceptait tel quel avec toutes ses erreurs, et ajouter quelque chose. Ce qu’il fit finalement : « Être à la place de Lily et me retrouver devant celui qui aurait pu causer la mort d’un de mes enfants… T’as de la chance d’encore être là pour me parler. » Aemond secoua la tête, retenant un petit rictus alors qu’il pensa à Jaehaerys et Jaehaera. Le pauvre gars n’aurait pas senti ses pieds quitter le sol. Pourtant, sa voix ne le jugeait pas, elle portait plutôt un soulagement qu’il ne chercha même pas à dissimuler. Il glissa une main maladroite sur son épaule qu’il pressa comme pour le rassurer et l’inviter à se détendre un peu.
Ses lèvres se pincèrent, alors qu’il pensa à la façon de mettre ses pensées en mots sans se prendre les pieds dans les plats. « T’as fait des erreurs. De sacrées grosses erreurs, je ne dirais pas le contraire. Je comprends pourquoi tu les as faites et leur colère est légitime. », il n’était pas du genre à mettre du sucre autour des vérités pour les atténuer, fallait appeler un chat un chat. Son ton était calme, ne portait pas le poids des reproches, au contraire. Il savait qu’en temps de guerre, il aurait été loin d’être blanc comme neige, et ça n’aurait même pas été à cause de son instinct de survie. Oh, c’était bien l’inverse : à Westeros, Aemond était une bombe à retardement que la guerre qui aurait suivi la mort de Lucerys aurait fait violemment exploser. Qu’elles soient commises sous l’effet de la lâcheté ou de la colère, des atrocités restaient des atrocités. « Mais elles ont été faites dans un monde qui est derrière vous, maintenant. J’ai choisi de voir cette situation comme une deuxième chance, même si ce n’est pas toujours facile. Ça va prendre du temps, Peter, mais cesse de dire que tout est fichu pour toi. » Distraitement, il écrasa le reste de sa nouvelle clope sur le béton et se ravitailla d’une gorgée de vin pour mieux affronter la suite. « J’échangerai pas le gars avec qui j’habite, même pas pour retourner chez ma mère. Il devrait arrêter de toujours s’excuser et de s’autoflageller, mais… j’apprécie sa compagnie. Ce qu'il a pu faire dans son autre vie, ça me passe par-dessus la tête. », Aemond tritura une des multiples bagues qui couvraient ses doigts, le regard perdu sur le sol. Pour celui qui avait tendance à tout renfrogner derrière un stepford smile et un silence parfois lourd, c’était terrible. « Fuck… Si tu penses être dans un cauchemar, sache que je t’y laisse pas seul. T’es coincé avec moi. » Il se mordit l’intérieur de la joue pour mettre fin à sa stupidité, levant l’oeil au ciel.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 14/05/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Travaille au salon de thé Anavrin
▿ Quartier : Vit à Lockwood Hill avec Aemond Targaryen
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Transformation en rat
▿ Première baguette
▿ Transplanage
▿ Marque des ténèbres
▿ Potionnisme
▿ Seconde baguette
Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Lun 10 Avr 2023 - 12:07
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Peter Pettigrow a été un traitre. Peter Pettigrow est loyal. Ces termes me diriez vous ne peuvent être attribué à la même personne est pourtant. Peter Pettigrow est ainsi, il peut donner tout, et tout son inverse. Il peut être du loyauté sans nom. Il a tué au nom de son ancien maître. Il peut faire les pires atrocités si il estime qu'il tirera bénéfice de cette situation plus tard. Mais dans un même temps, Peter est craintif. Il peut avoir toute confiance en une tierce personne mais jamais quand il s'agit de lui-même. Il aimerait pouvoir changer tout ça. Il a envie de profiter de cette vie pour être une autre personne. Meilleure. Qui saura faire les bons choix. Le cercle de Wormtail est très restreint, il chérit chacun d'entre eux et désire les rendre fier.
Fier, ce n'est pas se qu'il ressent quand il raconte une partie honteuse de son histoire. Une partie uniquement. Il faudrait bien plus de nuits de ce genre pour connaître l'honteux passif de Peter Pettigrow. Il avait souvent conter son histoire à des psychiatres. Parce qu'il aimait ce moment particulier qu'il payait une fortune. Une heure ou il était le centre de l'attention. Mais avec Aemond c'est différent. Peter se fiche bien qu'un inconnu derrière un carnet le juge. Mais pas ceux à qui il tient. Il hésita un long moment avant de se livrer. La mort du neveu d'Aemond reste un accident. On ne peut pas dire la même chose de Cédric Digory et de tant d'autres personnes mortes par sa faute.
Retrouver Lily l'a pas mal secoué. Et il est encore loin d'en avoir fini. Il le sait et ça l'angoisse énormément. Peter garda les yeux rivé sur un point fixe sur le sol et remplissant ses poumons de cette fumée infecte. Il se sentit sursauter en sentant la main d'Aemond se reposer sur son épaule. Avant qu'après coup, ça devienne agréable. Il ne le jugeait pas. Il ne lui tenait pas rigueur de ses erreurs passé. Et mieux encore, il ne comptait pas partir. Comment être insensible a une telle déclaration ? C'est impossible. Son petit cœur de rongeur est boulversé. Il apprécie sa compagnie malgré tout ses défauts. Il apprécie sa compagnie, il l'apprécie. Peter aussi l'apprécie beaucoup. Bien plus que n'importe qui dans sa vie. Peter n'était pas quelqu'un qui refoulait consciemment ses sentiments. Il n'a juste, jamais trouvé un espace assez agréable pour pouvoir s'exprimer. A Poudlard, Peter avait tout le temps peur qu'on le juge, que le reste des Maraudeurs finissent par se moquer de lui si il se permettait d'être lui-même. Il ne voulait pas finir bully comme Severus. Alors pour éviter ça, il essayait tant bien que mal d'imiter ses camarades de chambre.
Tout est différent avec le Targaryen. Peter n'essaie pas de lui ressembler pour lui plaire. Il n'est plus dans cette optique. Il est lui-même. Un hyper-sensible avec un bagage aussi lourd qu'une maison. Un passif très peu glorieux. Mais dans cette nouvelle vie, il voulait faire la différence. Sans pour autant réussir a affronter son regard, Peter sortit enfin de son mutisme et du malaise qu'avait provoqué... toute ses révélations. « Je t'apprécie aussi beaucoup. » il s'interrompt. « Ta compagnie, » corrige-t-il avec un petit sourire. Terriblement soulagé de la réaction d'Aemond qui ne fait que marquer des points dans son cœur. « Je crois aussi en cette deuxième chance. Je ne peux pas effacer ce que j'ai fais. Mais je sais, je crois que je suis capable de faire quelque chose de mieux. Avec les bonnes personnes. » Il a réellement le sentiment de pouvoir faire une différence aujourd'hui. Mais avec le seigneur des ténèbres en ville et ses anciens amis, la tâche risque d'être plus complexe. Mais ce soir il s'en fou. Il se sentirait même prêt a les affronter si il n'est pas seul.
Mais calme un peu tes ardeurs Peter et bois un coup. « Merci. » Reconnaissant en plus haut point, c'est la première chose qui lui est venu à l'esprit. Le remercier de tout, de se qu'il a fait pour lui jusqu'aujourd'hui, ce qu'il continuera de faire à l'avenir. Aemond est quelqu'un sur lequel il peut compter. Et ça compte beaucoup. « Je comptais pas te laisser t'échapper de toute manière, » avoue-t-il avec un fin sourire avant de jeter sa cigarette au loin. « T'as froid ? » il ne lui laisse pas vraiment le temps d'y répondre qu'il retire son plaid de ses épaules pour se le partager. Ca faisait une éternité qu'il n'avait plus pensé à une autre personne que lui même. La nuit était calme, un peu fraîche. Il n'y avait pas plus reposant que ce panorama juste sous leurs yeux. Peter est songeur. Sur tout un tas de sujet. Mais surtout par la présence à ses côtés. « C'est vraiment sympa cet endroit » commence-t-il. « Tout est devenu plus beau depuis ton arrivée. » Il ne pouvait pas rêver mieux. Aemond avait apporté sa singularité dans l'appartement et la vie austère de Peter Pettigrow. Il ne pensait pas après tout ce temps réussir a avoir un ami.
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Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Son pouce tritura avec plus d’insistance la bague qu’il portait à l’index et son regard, quasi incrédule, se posa sur Peter. Il ne doutait pas qu’il puisse être apprécié par autrui, au contraire, mais le Pettigrow était le premier, au-delà d’Helaena, à lui dire mot pour mot. Sa mère peinait autant que lui à exprimer ses ressentis et ce n’était pas Ivar ou Aegon qui lui diraient ce genre de choses… Ça résonnait encore dans sa tête et une part de lui, un peu princière, désirait exiger qu’il les répète. Ils lui donnaient envie d’être une de ces « bonnes personnes » avec qui Peter voulait se reconstruire. Et pour celui qui n’avait jamais pensé à personne d’autre qu’à sa famille et à sa propre personne, autant à Westeros qu’ici, c’était un énorme et significatif pas vers l’avant. C’était une aberration, que pensa l’autre part de lui-même qui regrettait de lui avoir demandé de venir le rejoindre sur le toit et d’espérer pouvoir entretenir cette amitié si précieuse. Aemond ne réalisait pas encore l’ampleur que son ami prenait dans sa vie et qui, sans qu’il puisse la qualifier, le troublait. Drôlement aveugle pour un type qui n’a perdu qu’un œil, comme dirait ce vieil Otto…
Heureusement, la petite remarque que fit Peter le détendit, lui tirant un sourire narquois. Probablement qu’il ferait un très mauvais otage, têtu et arrogant comme il l'était, mais l’idée l’amusait drôlement, et impossible de la laisser sous silence. « Je te savais pas si possessif… », se moqua-t-il en le détaillant du regard et retenant une envie de pousser le vice plus loin, pour l'embêter sagement. Aemond attrapa la partie du plaid qu’il lui tendit, et s’il paraissait calme lorsqu’il le plaça sur leurs genoux, en s’assurant que Peter en ait une portion plus grande que lui, c’était loin d’être le cas. La douceur du geste lui avait coupé la respiration et avait crispé ses muscles. La proximité que le geste impliquait le gênait, agréablement. Et il fallait que Peter en rajoute une dose avec sa révélation qui aurait ému n’importe qui de sensible, surtout Aemond et sa fierté qui, cette nuit, ployait de plus en plus « C’est… À ce point ? », souffla-t-il en détournant l’œil pour le plonger dans l’horizon, terré dans sa confusion. Mais peut-être que le Pettigrow parlait seulement de l’appartement et qu’il en faisait tout un plat en bon égocentrique, mais ce n’était pas important : il s’agissait tout de même d’une forme de reconnaissance comme il les recherchait tant et comme Peter lui avait déjà donné en acceptant de se confier. Presque naturellement, Aemond se décala juste assez pour que leurs bras se touchent et se blottit mieux sous le plaid. Il pinça les lèvres, hésitant. Le silence, c’est bien aussi, non ?
Il appuya sa tête contre le mur de briques, l'air songeur. « Les choses sont trop simples avec toi, on dirait presque un piège. », qu’il marmonna, un peu de moquerie dans le fond de la voix et un petit sourire au coin des lèvres. Et ce n'était pas désagréable comme impression. « Au début, quand tu m’as dit que t’aimais les films romantiques, j’ai pensé “il est trop soft, on s’entendra pas, j’vais finir par le briser, comme toujours”. Et là, apparemment, tout serait plus beau… Tu parlais de l'appart, hein ? », il secoua la tête, espérant qu'il confirme sa méprise même si ça lui donne l'air d'être complètement con. Malgré tout, Peter ne se doutait probablement pas de tout ce que sa présence signifiait pour Aemond qui sortait de plus en plus de sa coquille. C’était violent pour le concerné qui s’était renfrogné volontairement une grande partie de sa vie, mais, sur le long terme, c’était essentiel. Le Pettigrow avait beau être angoissé et toujours plus près chaque jour de ronger ses ongles jusqu’à la moelle, son authenticité calmait le Targaryen et l'amenait à se dévoiler toujours plus. Il y avait encore tant de choses qu'il souhaitait lui dire. Mais ça viendrait en temps et lieux. Il inspira. « Peu importe... On devrait passer plus de temps ensemble. En dehors de l’appart, je veux dire… Je connais quelques endroits qui pourraient te plaire. », ajouta-t-il avec une nonchalance mimée, alors qu’il replaçait distraitement ses cheveux que le vent déplaçait. Et voilà qui s’ajoutait à la longue liste de choses qu’il regretterait le lendemain matin…
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Mar 25 Avr 2023 - 22:13
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Il sentit cette douce et agréable chaleur envahir son visage. Le vin avait cette fâcheuse tendance de vite lui monter à la tête. Il se sentait comme dans du coton. Et il laissait sa sensibilité parler pour lui, sans filtre. Il ferait mieux de couper court, ça serait plus raisonnable. A la place, il se blottit sous le plaid, leur bras se frôlant presque alors qu'il s'offrait à de nouvelles gorgées de vin. « Les choses sont trop simples avec toi, on dirait presque un piège. » Ses mots provoquent un trésaut dans sa poitrine. Il eût l'impression qu'Aemond s'était, pour l'espace d'un instant immiscé dans ses pensées. Il ne s'était jamais senti ainsi avec aucun autre. C'était nouveau, c'était plaisant et déroutant à la fois.
« Oui bien sûr. L'appartement... » qu'il répond brusquement, pris au dépourvu. Pensant que c'était la réponse qu'Aemond voulait entendre. Histoire de ne pas avoir a faire à la réalité. Peter ramène ses jambes vers son torse en prenant le temps de réfléchir même ci cette action devient bien complexe avec son « encore léger » coup dans le nez. « Il faut pas grand chose. Tu sais ma vie.. enfin tu sais bien. » Il vient reposer sa tête sur ses genoux alors qu'il sent ses pensées se confondre. Il s'en tient donc au strict minimum alors qu'il désirait bien plus. Il aimerait parlé de sa relation avec les maraudeurs. De ce sentiment de n'avoir pas su trouvé sa place. De se contenter d'une illusion d'amitié pour ne pas à être seul. Il aimerait lui parler de tout ça. De la solitude qu'il vivait au sein de ce groupe.
Cette solitude qu'il ne ressentait plus aujourd'hui. Pas maintenant qu'il se trouvait dans sa vie. C'est ça qu'il voulait dire. « J'adorerai ça » dit-il avec un enthousiasme tempéré. Cette proposition, aussi simple soit-elle le rendit profondément heureux. Il en voulait d'autres des soirées comme celle-ci. Elles lui redonnaient doucement le moral et le sourire. Il avait bien faire de sortir de son lit. « qu'on sorte ensemble » complète-t-il sans songer à la portée de ses mots.
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Aemond Targaryen
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« Je m’en doutais… », souffla-t-il. Ses lèvres se pincèrent de dépit, alors qu’il hocha sèchement la tête. Peter lui avait offert la réponse qu’il cherchait pour se dédouaner de cette stupide vulnérabilité, mais les mots goûtaient tout de même amer. Il ne lui fallait pas grand-chose. Pas grand-chose. Le Targaryen aurait pu être vexé s’il n’était pas naturellement aussi fier et qu’il ne connaissait pas l’attachante maladresse de Peter. C’était sûrement accidentel, mais ça le frappait quand même en plein cœur, là où ça faisait un peu mal, éveillant ses insécurités d’enfance. Ça ne l’empêcha pourtant pas d’éprouver une envie presque viscérale de noyer ses doigts dans la chevelure de son ami lorsqu’il le vit cacher à nouveau son visage contre ses genoux. Une pulsion, à la fois protectrice et inquisitrice, qu’il renfrogna en récupérant la bouteille qui se vidait à vue d’œil, portant le goulot à ses lèvres. Il voulait éviter de trop s’enivrer (assez difficile pour celui qui buvait une fois par millénaire), mais la légèreté qu’il ressentait n’était peut-être pas aussi désagréable qu’il essayait de se le faire croire. Au point où il en était…
Mais Peter le surprit avec cette affirmation presque anodine qui le fit pourtant avaler de travers une gorgée de vin. « Qu’on sorte ensemble ? », répéta-t-il, avec une lenteur appuyée, comme s’il cherchait à assimiler le sens en même temps. Ses joues s’empourprèrent et son œil se détourna, le temps que l’information mijote. Peut-être que Peter avait mal interprété sa proposition. Peut-être que lui-même, encore une fois, en faisait tout un plat. En était-il fâché ? Oui, parce que ça le forçait à faire face à ses propres incertitudes, aux impressions conflictuelles que lui laissait Peter. À reconnaître ses lacunes sociales. S’il faisait un faux pas, ce qu’il avait réussi à construire risquait d’imploser. Le bout de son index tambourina contre le verre de la bouteille qu’il déposa à ses côtés. Pragmatique comme il l’était, il détestait quand les choses n’étaient pas claires. Et ce n’était certainement pas dans les livres qu’il trouverait une explication au mélange de curiosité et d’effrois qu’il éprouvait à l’instant, le prenant aux tripes.
« Dans le sens être ensemble ? », il insista sur le être. Sa plus grande erreur, à ce moment-là, était peut-être de ne pas attendre de clarification avant d'enchaîner et de laisser ses doigts chercher instinctivement le contact de la main de Peter sous le plaid. Ce serait mentir de ne pas reconnaître qu’il se sentait bien en présence du Pettigrow (à un point tel où, parfois, ils n’avaient même pas besoin de parler), que sa curiosité le poussait à vouloir le découvrir toujours plus, comme il l'avait entrepri ce soir. « On pourrait essayer. Prendre les choses un jour à la fois et si ça ne marche pas, ça ne marche pas. », proposa-t-il, à voix basse, le regard agglutiné sur le sol comme s’il espérait s’y enfoncer. Aemond avait appris à tolérer sa solitude, mais le vent commençait à tourner. Il leva l’œil vers le ciel, maudissant mentalement l’alcool qui le débarrassait de sa rigueur imposée et de son bon sens. Avec son refus persistant de s’attacher par peur d’être blessé, son malaise à l’idée d’une quelconque intimité, est-ce que ça pouvait vraiment être si simple ? Et, surtout, son masque venait d’éclater : même s’il ne savait pas mettre de mots sur cette amitié particulière, Peter, malgré tous ses défauts, ne le laissait pas indifférent. « C'est peut-être une mauvaise idée... Oublie. », ajouta-t-il pour se sortir les pieds des plats.
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Peter T. Pettigrow
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Mer 26 Avr 2023 - 13:05
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Peter est un sensible et un sentimental. Il a du refouler cette partie de lui-même pour ne pas faire parti des élèves qu'on emmerdait quotidiennement. C'était les cibles faciles. Il ne voulait pas finir comme Severus. Il avait eut de la chance que Remus l'est intégré chez les Maraudeurs. C'était une place de choix, il n'y avait pas meilleur endroit pour se cacher des harceleurs que d'être dans leur groupe. Il n'était pas totalement à l'abri de se faire chambrer par ses camarades pour son comportement, son caractère en marge des autres. Ce n'est qu'en grandissant qu'il compris toute les subtilités, l'ambiance toxique qui régné au sein de ce groupe qui faisait envie à beaucoup de monde. Et aujourd'hui, même ci il se sentait plus libéré, certain maux étaient tenaces. Il fallait qu'il se contienne pour ne pas risqué d'être moqué comme quand il était enfant. Il ne le supporterait pas. Alors il se cache, mettant tout sur le compte d l'appartement qui est réellement devenu plus agréable depuis l'arrivée d'Aemond. C'est loin d'être la seule chose mais il ne se trouvait pas capable d'aller en ses termes.
Les deux ne se rendent pas compte du quiproquo. Peter ne saisit pas la subtilité des mots choisi. Les deux reviennent au même. C'est pour cette raison qu'il hoche doucement la tête dans le positif. Il commence doucement a comprendre la méprise en sentant la main de son ami rejoindre la sienne sous le plaid. Il ne bouge alors pas d'un iota. C'est sans doute le moment pour le lui dire. Que sur ce coup ci, ils n'ont pas été sur la même longueur d'onde. Mais au lieu de ça Peter n'en dit rien. Pris au dépourvu par ce changement d'ambiance, plus intime. Ce n'était pas désagréable bien au contraire. Comme cette main contre la sienne qu'il se surprend a saisir. Il n'a pas eu l'occasion de caresser le dos de sa main du bout de son pouce qu'il lui suggéra d'oublier. Couper de manière net et définitive une vision qu'il ne se serait jamais permis de voir avant. Il sentit l'entièreté de son corps se figer sur l'instant. « T'as raison. Une mauvaise idée oui.. » Il ne s'attendait pas à se sentir déçu. Mais il n'en dirait rien. Il n'était pas du genre a aller à l'encontre de ses interlocuteurs. Se disant qu'ils avaient toujours de meilleur décision que lui. Il ne prenait que rarement les reines de son destin. Et sans le savoir, il laissait filer une magnifique occasion. « J'ai froid, on ferait mieux de rentrer. Il est déjà bien tard » qu'il suggère en écartant sa main de la sienne. Pas sur qu'il réussisse mieux a trouver le sommeil après ça. Il se lève en récupérant le plaid dans la volée. L'ambiance est différente, sans qu'il ne puisse la décrire. Il ignore comment remplir les blancs. Il se sent terriblement confus. « Tu rentres aussi ? »
I’m just the best friend in Hollywood'movies. Who only exists to continue the story.
Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
▿ Côté cœur :
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— a king with no crown
(( entj // 8w7 // chaotic neutral ))
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—You're on your own, kid
You always have been
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«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Aemond ne s’attendait pas à ce que Peter ne rejette pas sa main, qu’il la saisisse entre ses doigts rassurants qui lui donnaient l’envie d’aller de l’avant. Une envie que ses propres incertitudes firent voler en éclat quand il prononça ses derniers mots, teintés de lâcheté comme il savait si bien le faire. Une mauvaise idée. Ah oui, clairement. Une mauvaise idée de proposer à Peter de s’engager avec une personne aussi émotionnellement empôtée, certes. Parfois, il se demandait où se trouvait l’Aemond de Westeros, celui d’une droiture inébranlable trouvant toujours un moyen d’arriver à ses fins. Le Targaryen se détesta lorsqu’il sentit la main s’écarter de la sienne, comme si son monde venait de s’effondrer une fois de plus et qu’on venait de lui infliger une centaine de petites coupures de papier. C’était étrange, désagréable. Son cœur fit un soubresaut dans sa poitrine, alors que l’air semblait tout d’un coup plus mordant, plus anxiogène. À ce moment-là, Aemond ne savait pas trop quoi faire de sa propre personne. Peut-être qu’ils n’avaient pas les mêmes intentions, mais peut-être que s’il avait gardé cette dernière pensée pour lui, il n’aurait pas déclenché une telle réaction. Toujours trop de peut-être.
Le blond se mordit l’intérieur de la joue, les bras croisés contre son torse et fixant droit devant lui, comme pour ne pas confronter immédiatement le regard de Peter. Aemond était borné, terriblement borné. Mais il se doutait bien que s’il se renfrognait dans son mutisme préservateur, il risquait de le perdre, en amitié comme en n’importe quoi d’autre, et qu’il ne se pardonnerait pas. « Je me parlais à moi-même, Peter. Et j'ai pas toujours raison... », soupira-t-il d’une voix anormalement douce qui se perdait presque dans ses pensées. Il n’avait pas l’intention de rentrer immédiatement, comme comptait le faire le Pettigrow. Du moins, pas avant d’avoir mis certaines choses au clair. Aemond déglutit et se leva à son tour. Il n’avait plus aucune raison d’endurer ce sol misérable s’il s’y trouvait seul. « Parce que ça me fait peur. Je sais pas pourquoi je t’ai demandé ça et pourquoi j’aurais voulu que tu acceptes. », il accompagna ses mots d’un vague rictus auto-dérisoire. Qu’est-ce qu’il attendait pour ouvrir la marche et aller se cacher dans sa chambre jusqu’au lendemain ?
Le Targaryen combla les quelques centimètres qui les séparaient, venant entourer de ses mains le visage de Peter, le forçant à le regarder. Son geste était d’une étonnante douceur, comme s’il tenait entre ses doigts une des choses les plus précieuses du monde. On le sentait un peu crispé, maladroit, mais l'œil qu’il plongea dans ceux de Peter n’était rien de moins que sincère. « J’ai perdu beaucoup trop de choses dans ma vie. Mais pas toi, je te perdrai pas, okay ? » Aemond secoua la tête, le coeur cognant contre ses tempes. Il s’accrochait comme il le pouvait, comme le faisaient ceux qui avaient toujours été trop seuls, qui n’avaient jamais rien eu pour eux seulement. « C’est tout sauf une mauvaise idée. » , conclut-il, en caressant du bout du pouce, presque sans le réaliser, la joue du Pettigrow.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 14/05/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Travaille au salon de thé Anavrin
▿ Quartier : Vit à Lockwood Hill avec Aemond Targaryen
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Mer 26 Avr 2023 - 22:32
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Ils pouvaient mettre ses derniers échanges sous le compte de l'alcool. Tout le monde fait ça. Ils ne seraient pas les premiers, ni les derniers. Aemond était aussi confus que lui voilà tout. Peter n'en prenait pas ombrage même ci c'était désagréable. Il ne lui en voulait pas. Il ne lui en voulait pas d'avoir changé d'avis. Lui-même ne se supporte pas, comment quelqu'un le pourrait ? Le voudrait même ? Alors bien sûr, quand il se sent mal son premier réflexe est de prendre la fuite. (encore et toujours) Mais Aemond le retient, noyant toujours plus Peter dans l'incompréhension. « Mais tu m'as dis... » peine-t-il a finir sa phrase. Dans la confusion la plus totale. Il voit la distance se réduire sans qu'il ne se sent capable de bouger d'un pouce. Son visage est délicatement pris en coupe alors que sa poitrine bat de façon anormal. Cette proximité le perturbe et son touché le bouleverse. C'est les plus beaux mots qu'il est entendu de sa vie. Ce n'était pas des paroles en l'air, il était sincère. Il le voyait dans son regard. C'était déroutant. Il attrape doucement son poignet avec cette même douceur. Si ça vie d'avant lui a bien appris une chose, c'est l'importance des promesses. Et la douleur que peut provoquer une promesse non tenu. « Tu vas me perdre Aemond. C'est pour ça que je ne dors plus. Que je sursaute au moindre bruit. Je le sais d'avance que je ne vais pas vivre longtemps, pas avec tous ce monde qui veut me voir mort. » C'était une fatalité, sa fatalité. Rien que le fait d'y mettre les mots le faisait paniquer. « Tu n'imagines pas à quel point c'est difficile de vivre avec tout ça. Je peux pas te promettre d'être toujours là. Parce que si ce n'est pas eux.. c'est moi qui vais finir par me foutre en l'air. »
Vider son sac ça fait toujours un bien fou. Mais après coup, on se sent vidé de son énergie et on culpabilise. Aemond n'avait pas a enduré ça. Plus il y songeait, plus l'idée de s'en éloigner lui semblait être la meilleure. Pour ne pas qu'il est a subir une nouvelle perte. « Tu penses toujours que c'est une bonne idée, d'être avec quelqu'un comme moi ? » finit-il par demandé d'un ton hésitant et abattu. Relâchant sa prise sur son poignet, le regard bas.
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Aemond Targaryen
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La confusion qu’il lisait sur le visage de Peter, Aemond la partageait. Elle fichait le désordre dans ses pensées, le poussait à dire des choses qu’il regretterait peut-être demain matin quand il serait à jeun. Jamais il ne s’était senti aussi impuissant, aussi naïf. Encore plus quand la main qui vint serrer son poignet couvrit son cœur d’une chaleur toute particulière qu’il ne souhaitait jamais sentir s’éloigner. Mais même celle-ci n’arrive pas à apaiser l’espèce de tristesse qui ternit son regard pendant qu’il l’écoute lui expliquer ce qu’il croyait être sa destinée. Et lorsqu’il évoqua la possibilité de s’enlever lui-même la vie (ce qui n’était pas sans lui faire penser aux propos que tenait parfois Aegon), ses doigts se resserrèrent un peu plus contre sa mâchoire, comme pour l’empêcher de s’envoler subitement. « Alors, ne me le promets pas, j’en ai rien à foutre des promesses. Mais t’as pas intérêt à te passer la corde de mon vivant. Ne me force pas à te garder à vue. », grommela-t-il d’un ton à la fois inquiet et quelque peu autoritaire, toujours en gardant son regard bien ancré dans le sien. Le plus difficile à avaler, c’était qu’Aemond se doutait bien que Peter ne déformait pas la réalité, considérant ce qu’il lui avait raconté plus tôt. Mais le Targaryen ne pouvait pas vivre toute sa vie en évitant les situations qui pourraient le blesser, c’était absurde et impossible. Ce n’était pas une vie.
Aussitôt que Peter libéra son poignet, Aemond lâcha son visage et l’enveloppa de ses bras pour l’attirer contre lui dans une étreinte protectrice et bien plus naturelle que tous les autres gestes qu’il avait pu avoir auparavant. Il se souvenait de comment ses maux s'apaisaient les rares fois où sa mère le prenait dans ses bras. « Absolument. », répondit-il calmement, sans hésitation. Le Pettigrow ne se doutait probablement pas d’à quel point Aemond était obstiné. Ce même Aemond qui avait porté le poids de sa famille entière sur ses épaules, et qui avait vécu la majeure partie de sa vie en sachant qu’elle pouvait lui être arrachée du jour au lendemain. À Westeros, personne n’était en sécurité. Encore moins Alicent et ses enfants. « J’ai passé ma vie entière à aimer des gens qui pouvaient disparaître à tout moment, c’est pas nouveau. Je suis là, Peter, et ne doute jamais de ce que je suis prêt à faire seulement pour te garder ici un jour de plus, même s’il faut mettre la ville à feu et à sang. Viens me parler si ça va pas. » , murmura-t-il, sans peser ses mots. Aemond exagérait à peine, il n’attendait, inconsciemment, qu’une raison pour exploser. C’était sa nature, autant pouvait-il prétendre avoir changé. Il soupira, posant son menton sur l’épaule de Peter. « Et si t’arrives pas à dormir sur tes deux oreilles, tu sais où me trouver. », laissa-t-il tomber d’un ton un peu plus léger, près de son oreille.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Jeu 27 Avr 2023 - 11:35
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
La peur a toujours été le fléau de la vie de Peter Pettigrow. Tout avait commencé dès l'enfance dans la demeure familiale. Cette émotion était celle qui le rendait vivant mais qui le pourrissait aussi au quotidien. Peter avait vécu au delà de la trentaine sans pouvoir s'en dissocier, tenace. Il n'a pas eu l'occasion de grandir convenablement, de faire ce travail sur lui même pour l'apprivoiser, la maîtrisé. A un moment où un autre elle finissait toujours par prendre le dessus. Et par moment cette peur était si violente qu'il ressentait le besoin de couper court. Que s'arrête cette lutte insurmontable. Même ça, sans succès. Alors que beaucoup serait satisfait de savoir Queudver six pieds sous terre. C'est la première fois que Peter se livre avec autant de transparence hors d'un cabinet de psychiatrie. C'est douloureux et dans un même moment il se sent comme libéré d'un poids. Aemond l'écoute réellement, et dans son regard, Peter voit qu'il saisit très bien sa détresse. Il saisit son visage avec plus de poigne. Son cœur pourrait bien implosé dans sa poitrine alors que le prince lui exigé de ne pas mourir. C'était pour cette fois, le plus beau et le plus étonnant des ordres. Il ignore si il en sera réellement capable. Mais en ayant ses yeux dans l’œil d'Aemond, il voulait le croire.
Il en tremble en sentant les bras d'Aemond l'entourer. Découvrir cette chaleur si accueillante, réconfortante. Il n'ose bouger dans un premier temps de peur de mal s'y prendre, qu'il s'éloigne pour une raison x ou y. Toujours de peur, toujours cette peur qui l'empêche de vivre le moment présent. Elle le paralyse à tout bout de champs. Aemond Targaryen est complétement fou. C'est la pensée qui finit par lui venir à l'esprit. Après tout ce qu'il lui a dit sur ce toit. Et encore, ce n'est qu'un morceau de son histoire. Même en ayant de connaissance du pire côté de sa personne il restait là, auprès de lui. Ses douces paroles lui procurent un réel sentiment de réconfort. Il ne se souvient pas avoir un jour ressenti autant de bienveillance. C'est quelque chose qui le fait trembler, qui le bouleverse. Ses mains se décident enfin a se mettre dans son dos pour refermer l'étreinte. Pour le serrer et le sentir contre lui. Découvrant le bien être qu'une telle étreinte peut faire ressentir. Elle était capable étouffer la peur. Il ne voulait pas s'en détacher. Il voudrait bien le prendre au mot, poursuivre cette étreinte jusqu'à réussir a trouver le sommeil. Cette idée est douce et plaisante. Mais est-ce raisonnable ? « ça te dérange vraiment pas ? » s'inquiète-t-il encore. Tout était trop beau, trop plaisant, ou pouvait bien être le piège ? Est-ce que lui, Peter Pettigrow a vraiment droit à ce genre de petits bonheurs ? C'était effrayant d'avoir quelque chose de précieux entre les mains. C'est nouveau tout ça pour Peter. C'est effrayant mais c'est une peur, qu'il désire plus que tout surmonter si il n'est pas seul. « J'aimerais beaucoup -temps d'hésitation- rester avec toi cette nuit. » murmure-t-il avec le peu de courage qu'il possède. C'est toujours à se demander comment il a fait pour atterrir chez les Gryffondor.
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À ce moment-là, Aemond se sentait fébrile et d’une rare vulnérabilité. Il avait l’impression d’être à découvert, incapable de cacher ses troubles. C’était tout nouveau pour lui qui n’avait jamais éprouvé un réel besoin de donner à autrui, si ce n’était qu’à sa famille, une affection sincère et inconditionnelle, alors qu’il se découvrait maintenant une tendance à tomber trop vite et trop fort. Mais Peter était là, dans ses bras, et Aemond pouvait ressentir tout le mal être qui l’habitait, mais aussi tout le réconfort qu’il parvenait à lui offrir juste en mettant de côté son propre inconfort à l’idée d’une proximité émotionnelle. Il pouvait jouer à l’aveugle longtemps sur la nature de ce qu’il éprouvait, mais une chose était claire : il désirait protéger Peter et lui montrer que sa vie valait la peine d’être vécue. Au fond, Aemond était une personne beaucoup plus soucieuse qu’il voulait le laisser paraître ; et sa mère comme sa sœur aînée le confirmeraient sans douter.
Il sentit le sol se dérober sous ses pieds et son cœur sursauter quand les mains de Peter glissèrent contre son dos et qu’il le serra à son tour contre lui. Aemond vivait avec cette constante crainte de rejet qui remontait à loin, gardée sous silence et à peine assumée. Avec ce simple geste, le Pettigrow venait de l’apaiser, de lui confirmer qui n’était pas seul. Et, il devait l’admettre, c’était terriblement plaisant. Ses bras se nouèrent plus fort autour de lui et sa joue trouva confort contre la sienne. Il laissait ses gestes parler à sa place et lui faire comprendre que rien chez lui, du lourd passé qu’il portait sur ses épaules, ne le dérangeait. Que ce n’était pas près de changer. Sa demande lui arracha un sourire idiot qu’il peinait à retenir — heureusement pour lui que Peter ne pouvait pas le voir. « Moi aussi. », soupira-t-il calmement, de la tendresse au creux de la voix, « Cette nuit et toutes les autres d’après. », ajouta-t-il avec une candeur qui le ferait grincer des dents s’il s’entendait. Mais, par tous les dieux, il n’avait pas hâte à la seconde où il faudrait inévitablement s’en séparer pour redescendre à l’appart.
Un peu à contrecœur, Aemond s’éloigna doucement, laissant ses mains remonter sur les épaules de Peter jusqu’à l’arrière de sa mâchoire, le bout de ses doigts se perdant tranquillement dans ses cheveux. Sans y penser plus longtemps, pour donner un sens à tous ses mots, il l’embrassa. Avec douceur et une certaine possessivité. Quand il détacha ses lèvres des siennes, juste assez pour pouvoir parler, il sentit la chaleur qui brûlait sur ses propres joues et les papillons au creux de son estomac. C’était la première fois qu’il se sentait aussi léger. « On rentre, finalement ? », souffle-t-il sagement, alors qu'il attendait une réaction.
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Peter T. Pettigrow
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Ven 28 Avr 2023 - 11:33
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Où était le piège ? Il devait forcément en avoir un. T'as jamais eu la chance de goûter à ses petits bonheur dans ton ancienne vie. T'as toujours vécu ça par le biais de tes amis, par procuration. T'enviais beaucoup James et Lily. Et Sirius lui, il faisait tourné les têtes de toute les filles. Tu le voyais flirter à droite et à gauche. Ça t'agacé de le voir jouer de ses atouts physique. De le voir être bien trop proche de ta meilleure amie Marlène. T'as vécu bien plus de relation dans ton imaginaire que la réalité. Et que cette dynamique change, forcément il y a de quoi avoir peur. Même d'être réticent.
Mais cette peur là tu ne la ressens pas quand les bras d'Aemond t'enveloppes de sa chaleur réconfortante. T'es pas certain que ça soit réel. Tu te prépares au pire au cas où. Ça fera certainement moins mal si tu y es déjà préparé. Il suffisait que cette soirée soit une erreur, un moment d'égarement. Tu songes inconsciemment plus loin que le bout de ton nez. Tu te plais à sentir ta joue contre la sienne. T'as pas envie de t'en séparer et tu ressens déjà ce manque quand vos corps viennent à s'espacer de quelques centimètres. T'as l'impression que de son œil, Aemond est capable de lire à travers ton âme. C'est déroutant. Le temps semblait s'être stoppé le temps de quelques secondes de contemplation. Tu sens ses mains remonter sur ton visage et l'inattendu arriva : ses lèvres viennent soudainement se presser aux tiennes. Faisant battre ton cœurs à un rythme effreiné. C'est beaucoup trop d'émotions, de sensations qui te parcourent sur le moment. Mais elles ne t'angoissent pas bien au contraire. T'accueille avec un immense plaisir toute ses nouvelles émotions. Si bien que lorsque le baiser prend fin t'es encore loin d'être descendu de ton nuage. Ses paroles te paraissent lointaine. Tes petits yeux humides prennent le temps de contempler chacun de ses traits. Avec une admiration que tu ne peux plus cacher. T'observes ses lèvres et tu te rend compte que tu n'as aucune envie de rentrer. Comme-ci passé cette porte mettrait fin à la magie. T'as pas envie de rentrer tout de suite et pour cause, tu te surprend toi-même a aller jusqu'au bout de ton envie. Tu retrouves le contacte de ses lèvres. Parce que t'en envie, parce que tu n'as pas envie de t'en détacher. Moins de douceur, plus d'intensité, de l'urgence. Tes doigts viennent s'agripper à ses vêtements. T'as peur qu'il te file entre les doigts et que tout s'arrête. T'as pas encore le courage de passé la porte. Tu veux profiter de la magie, de cet état d'euphorie encore un peu. Un tout petit peu.
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Aemond Targaryen
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Le regard que Peter accordait à chacun de ses traits lui coupait le souffle autant qu’il lui nouait la gorge quand il comprit toute sa portée. D’aussi loin qu’il puisse s’en souvenir, Aemond n’avait jamais été regardé avec une telle attention. Enfin, autrement que par curiosité, voire par crainte. Ce n’était pas du tout ce qu’il lisait dans le regard admiratif qui flattait son visage, à un point où il le trouvait presque indécent. C’était beau, délicieux même, de se sentir autant aimé. Il s’autorisa à se perdre au creux des iris de Peter. Ces stupides yeux, ces stupides lèvres ; les mêmes qu’il s’était souvent surpris à observer, à apprécier, à la dérobée, pendant un film ou simplement en passant dans une pièce où il se trouvait. Des petits signes qu’Aemond avait préféré balayer sous le tapis pour le bien de préserver une amitié à laquelle il tenait trop. Pour se préserver de toutes formes de faiblesses. Mais là, il avait envie de savoir où ça pouvait mener, de s’approprier ce qu’il désirait. Si ça ne dépendait que de lui, il ne bougerait plus de là, profitant de la sensation d’allégresse que lui procurait le cœur du Pettigrow battant à proximité du sien.
L’entregent de Peter, alors qu’il récupéra de lui-même ses lèvres, le surprit, mais le Targaryen trouvait terriblement séduisant de constater qu’il parvenait à le faire marcher sur sa nature hésitante. Un côté de lui qu’il venait de découvrir et qui titillait sa curiosité. Son corps se serra instinctivement contre le sien et, vite, son sourire fier et un peu idiot, né au contact de ses lèvres, se perdit dans l’intensité du baiser. Chaque seconde de plus, la sensation du souffle chaud contre sa peau affaiblissait tout son self-control, toutes les restrictions qu’il s’imposait pour être une personne convenable et modérée. Ses pouces caressaient le visage de son aimé et il se faisait violence pour ne pas approfondir le baiser afin de profiter encore un peu des bribes furtives de douceur qui demeuraient, à travers l'urgence mutuelle, et qui lui firent oublier la ville qui brillait à leurs côtés. Mais sa volonté ne dura pas longtemps. Alors qu’il sentit un flot d’émotions — autant de joie que de désir — monter en lui, il glissa une main sur sa nuque pour mieux le retenir, laissant l’étreinte de plus en plus intense parler pour lui de tout le bonheur qu’il éprouvait.
S’il y mit fin, ce n’était que pour laisser ses lèvres espiègles dériver contre sa mâchoire, puis sur son cou où il frotta le bout de son nez. Aemond se permit de reprendre son souffle. Il sourit contre sa peau tiède. « Aōhon iksan se ñuhon iksā », soupira-t-il, les sons ronds du haut-valyrien roulant affectueusement. Le rythme de son cœur était fort, irrégulier, et ses pensées ne pouvaient être plus floues. « Ça veut dire : je suis tien et tu es mien, hmn. » Ses mains se promenèrent distraitement contre son dos, venant se loger sur sa taille qu’il pressa possessivement. Celui qui cherchait rarement les contacts physiques s’en trouvait soudain assoiffé, mais difficile de chasser l’impression qu’il fallait se modérer, garder le contrôle. C’était les restes de la société quasi-puritaine dans laquelle il avait été élevé et à laquelle il avait longtemps cherché à se conformer…
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Dim 30 Avr 2023 - 22:33
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Tu ne te souviens pas t'être senti aussi vivant de toute ta vie. De ton ancienne comme dans la nouvelle. Ce n'était pas un fantasme, c'était tout ce qu'il y a de plus réel. Tu le comprends en t'octroyant le droit de prendre possession de ses lèvres. Tu sens l'euphorie monté en toi, c'est vertigineux, c'est grisant. Tu ne comprend pas grand chose à ce qui se passe ni dans ton corps ni dans ta tête. La seule information que tu arrives à cerné c'est le bonheur d'être avec lui. Ça l'a toujours été. C'était différent des pauvres âmes qui avaient logé dans cet appartement avant lui. C'était différent pour le meilleur. Tu ne pensais pas qu'une telle alchimie puisse être possible. Certainement pas avec toi.
Tu vas continuer à avoir des doutes, c'est certain. C'est dans ta nature. Aemond le sait a quel point tes angoisses et ton manque de confiance peut être agaçant. Il connaît désormais une partie peu élogieuse à ton propos. Et pourtant, il est toujours là. Son souffle chaud caressant ta peau. T'en as le souffle coupé durant quelques secondes, de longues secondes ou tu laisses cette proximité te faire languir. Tu sens ta poitrine tressauté sous l'émotion. T'as beau ne pas comprendre, tu trouves ça très séduisant. « Je suis tien et tu es mien » répètes-tu, un peu rêveur en admirant l'horizon devant toi. Tu te dis que tu n'as jamais eu quelque chose à toi. C'est nouveau, c'est précieux. « Tu m'apprendras ? » Tu feras tout ce qu'il faudra pour le garder auprès de toi. Si tu es vraiment destiné a ne pas vivre longtemps, tu comptes bien profiter de chaque seconde. C'est ton nouveau crédo.
Tu consens à bien vouloir quitté les lieux pour rejoindre votre appartement. Il n'y a aucun risque qu'il s'envole on ne sait où. T'en prend soin en lui tenant la main. Tes incertitudes sont présente dans chacun de tes gestes. Tu ne peux pas les refouler elles sont plus forte que toi. Il n'y a qu'une seconde qui passe entre la porte qui se referme et toi qui te jette sur l'homme que tu désires. T'abandonne ton plaid tout chaud pour une nouvelle source de chaleur, plus agréable. T'es accroc au contact de ses lèvres, de ses mains qui se pressent sur ta peau. « Reste avec moi » que tu murmures maladroitement entre deux baisers voraces. « Toujours. » Tu l'emprisonnes de tes bras autour de sa nuque. Cette idée te plait. Qu'il soit ton prisonnier pour toujours. Tu t'y voyais bien. Caché a l'abri des regards et des personnes malveillantes. T'as besoin de rien d'autre. Tu ne penses pas pouvoir être plus comblé qu'en cet instant même. Finalement, tu veux bien croire que t'as aussi droit à ces petits bonheurs malgré les horreurs du passé qui te suivent.
I’m just the best friend in Hollywood'movies. Who only exists to continue the story.
Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
▿ Côté cœur :
▼
— a king with no crown
(( entj // 8w7 // chaotic neutral ))
▼
—You're on your own, kid
You always have been
▼
«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Malgré sa jeunesse, Aemond était convaincu que toutes ces histoires de douceurs amoureuses n’étaient pas faites pour lui. Trop froid, trop difficile d’approche ; ça avait tout d’une prophétie autoréalisatrice. En jugeant qu’une part de lui le rendait peu fréquentable, il avait misé sur celle-ci pour se protéger. Pour donner raison à ceux qui lui tournaient le dos. Mais Peter, par il ne sait quelle drôle de magie, est parvenu à briser cette enveloppe, à s’y faire une place qui ne pourrait lui être arrachée d’aussitôt. Le Targaryen peine encore à réaliser qu’il tient entre ses mains une âme pour qui il décrocherait les étoiles, pour qui il assumerait tous les maux du monde. C’est trop nouveau, trop peu naturel pour lui, mais beaucoup trop enivrant. Ce sentiment devient encore plus tangible quand la voix de Peter répète ses mots, lui coupant instantanément le souffle. Ses lèvres se posent contre son cou, le temps de calmer le flot de joie qui l’emplit. « Oui. Tout ce que tu voudras. », murmure-t-il à sa demande qui le touche en plein cœur ; qu’il souhaite apprendre ne serait-ce que quelques termes de haut valyrien, fragment essentiel de son identité, Aemond trouve ça magnifique. Lorsqu’il sent Peter s’éloigner, Aemond retient une tentative de le garder près de lui et ses doigts referment avec vigueur autour de la main glissée dans la sienne. C’est, jusqu’à ce qu’ils regagnent leur cocon, l’unique contact qui lui permet de demeurer les pieds sur terre et de contenter l’impatience de le retrouver tout entier, entre ses bras.
Il se délecte, aussitôt leur royaume regagné, de constater la mutualité de l’urgence, qu’il n’est pas le seul à dépendre du contact de leurs lèvres, de la chaleur dont la proximité enveloppe leurs corps. Il s’accroche à lui comme s’il risquait de le perdre d’une seconde à l’autre. C’était bien ce qu’il craignait depuis le début : s’il l'embrassait ne serait-ce qu’une seule fois, il ne pourrait (voudrait) plus arrêter. C’est encore pire entre les quatre murs de leur appartement qui renforcent l’illusion d’être seuls au monde et le protègent des regards inconnus qui n’attendent que de mépriser sa fébrilité. Ses mains se font plus aventureuses, découvrant, à coups de caresses appuyées et de doigts serrant le tissu de ses vêtements, chaque recoin de peau, chaque nouveau trait, qui s’offre à lui. Lorsque le visage de Peter s’éloigne un peu, Aemond appuie son front contre le sien et profite de l’instant de répit pour reprendre son souffle. La main posée au creux de son dos le retient tout contre lui. « Je te l’ai dit tout à l’heure, t’es coincé avec moi. Toujours. », chuchote-t-il, moqueur, en venant attraper furtivement la lèvre inférieure entre ses dents, comme pour illustrer ses propos. Ses dernières syllabes résonnent dans sa tête : toujours. C’est lourd de sens. C’est long tout comme ça peut être très court, toujours. L’incertitude lui fait peur, mais il est prêt à l’affronter pour garder Peter à ses côtés. « Tu vas finir par me supplier de te laisser tranquille, on parie ? », souffle-t-il avant de revenir l’embrasser à nouveau, avec passion, pour ne pas lui laisser le temps de répondre. Il triture distraitement le pull de son aimé, comme pour cultiver l’attente jusqu’à ce que ses mains décident à se frayer un chemin dessous, à la recherche d’encore plus de proximité. Aemond veut tout connaître de lui, se laisser le droit d’apprivoiser chaque parcelle du toucher de ses doigts et de ses lèvres. Juste à y penser, ça lui fait tourner la tête. Ses lèvres ne se détachent que pour souffler ces trois mots qui tombent enfin comme une sentence. Un je t’aime lourd de sincérité et d’abnégation.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 14/05/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Travaille au salon de thé Anavrin
▿ Quartier : Vit à Lockwood Hill avec Aemond Targaryen
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Transformation en rat
▿ Première baguette
▿ Transplanage
▿ Marque des ténèbres
▿ Potionnisme
▿ Seconde baguette
Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Dim 7 Mai 2023 - 13:38
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
T'es pas du genre à suivre ton instinct. T'as pas assez confiance en toi pour ça. Alors tu te reposes souvent sur l'avis des autres. Et ça t'as conduit a faire pas mal de mauvais choix. Mais aujourd'hui et ce depuis quatre ans maintenant t'es tout seul. T'es libre dans un sens. C'est nouveau. C'est génial. Et pourtant, tu te sens pas forcément toujours à l'aise dans cette situation. T'as peur de mal t'y prendre et d'encore une fois tout faire foirer. Tu doutes trop et sur tout. Mais quand il t'embrasse, qu'il presse son corps contre le tiens t'as l'impression qu'il étouffe tout tes doutes. Tu t'es jamais senti désiré, c'est diablement agréable. Ça éveil en toi des sentiments et sensations qui t'étaient inconnu. Les papillons dans le ventre, le corps entier qui s'embrase. Tu ne veux pas te détacher de ce sentiment euphorique qui monte en toi. Il a les mots pour te rassurer. Il a le chic pour te donner l'impression de te connaître mieux que toi même. Et pourtant, t'as bien conscience d'avoir des rouages bien complexe. C'est pas pour rien que t'es suivi par la meilleure psy de la ville. ((oui-oui c'est vrai c'est la meilleure *fanboy* ))
« Tu vas finir par me supplier de te laisser tranquille, on parie ? » Tu peux pas t'empêcher d'esquisser un sourire idiot alors que tes lèvres se retrouvent plaquer aux siennes. Parce que tu aurais bien pu dire la même chose. Cette relation est extrêmement précieuse pour toi, bien avant cette nuit. Elle te rend heureux, elle te fait du bien. A part la survis, t'as jamais eu de raisons de te battre. Tu comprends mieux tes anciens amis. T'as l'envie de te battre, de déjouer tout les coups du sort qui se mettront entre vous. Tu l'as peut-être trouvé, cette raison de vivre. Celle qui t'empêchera d'y mettre un terme par toi-même. Tu sens très bien ton coeur tressauter de façon anormal. Tu l'as très bien entendu. Et même ci vos lèvres ne cessent de se retrouver. Même ci le message parait clair, ces mots te choquent, ils te bouleversent. Mais tu les accueille, comme un énorme câlin. Vos lèvres se séparent, vos nez se frôlent, vos corps se touchent. « T'es complétement fou Aemond Targaryen. » Tu pourrais presque croire que tout ceci est un prank de très mauvais goût. C'est beaucoup trop, bien au delà de se dont tu as pu rêvé. Au fin non, t'y as rêvé de ce moment. De ses mots que tu n'as jamais entendu. Mais tout ça c'était dans ta tête. Ce soir c'est bien réel et t'as bien du mal à y croire. T'es pas quelqu'un qui aime le contact non plus de manière générale. T'es du genre a te sentir agressé dès lors qu'on te touche. Mais pas lui. C'est tout le contraire même.
Tu baisses les yeux sur ses lèvres, tes mains se resserrent sur ses vêtements. Tu baignes dans la romance, toi qui pensait que ça ne pourrait jamais être pour toi. Toujours pour les autres, toujours dans les films. Tu peux pas te défaire de ce sourire idiot. Parce que tu te sens étonnement léger et c'est intimidant d'y faire face. « Et moi aussi je le suis. Je suis fou de toi. » tu rassembles le peu de courage qui te compose pour relever tes yeux bleus vers le sien. Tu te sens prêt à tout pour cet œil. Du meilleur, comme du pire.
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Aemond Targaryen
▿ Ton univers : House of the Dragon
▿ Date de naissance : 10/11/2002
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en droit à l'université, où il enchaîne les sanctions disciplinaires malgré sa bonne réussite. Il occupe un poste à temps partiel en tant qu'assistant-archiviste à la bibliothèque. Aemond a conscience, cependant, d'aspirer à plus grand.
▿ Quartier : En colocation avec Peter Pettigrow à Lockwood Hill.
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— a king with no crown
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«He wanted to care, he wanted to care so badly, but there was this gap between what he felt and what he wanted to feel, a space where something important had been carved out.» -V.E. Schwab
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«She says nothing at all, but simply stares upward into the dark sky and watches, with sad eyes, the slow dance of the infinite stars.» - N. Gaiman
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«A man adopts a role called Being a Father so that his child would have something mythical and infinitely important: a Protector, who would keep a lid on all the chaotic and catastrophic possibilities of life.» - T. Wolfe
Un frisson agréable lui traverse l’échine lorsque son nom roule entre les lèvres de Peter : jamais il ne l’avait entendu si doux, si précieux. Son nez se frotte affectueusement contre le sien, avant de prendre ses distances. « Quand ai-je prétendu être sain d’esprit, Peter Pettigrow ? », minaude-t-il. À cet instant, Aemond est convaincu qu’il pourrait se noyer dans les iris bleus qui l’observent avec tant d’amour. Je t’aime ; des mots trop sincères, qu’il n’aurait jamais voulu prononcer de son existence. Ses émotions et sa vulnérabilité en ressortent bien trop tangibles. Mais il ne les regrette pas et Peter mérite de les entendre, peu importe ce qu’on pourrait en dire. Il les soufflerait encore et autant de fois qu’il le faudrait pour que celui qu’il tient si fort entre ses bras ne les oublie jamais. Au fil des secondes, sa respiration se fait plus creuse, lente, comme pour calmer les battements de son cœur et l’envie qui empourpre ses joues. Tout pour garder le contrôle sur sa personne. Ses doigts se resserrent, fébriles, sur la peau de Peter. « Tu vas m’achever… », grommelle-t-il d’une voix lourde d’attente, alors que ses bras enveloppent solidement sa taille pour le soulever du sol et qu’il l’encourage à s’agripper à lui de ses jambes. L’idée de s’en détacher, même pour franchir les quelques mètres qui les séparent de sa chambre, ne lui traverse pas du tout l’esprit.
D’un coup d’épaule, il referme la porte derrière eux. Ils ne risquent pas d’être vus dans leur cocon, mais Aemond a besoin de cette illusion d’intimité et de solitude. Laisser entrer quelqu’un dans sa chambre l’a toujours mis mal à l’aise, peu importe la raison. Comme si on brimait le seul endroit où il se sent confortable, en sécurité. Son chez lui. Chacune de ses aventures furtives, aussi peu fréquentes soient-elles, se terminait sur une note d’amertume qui s'apparente à du regret. Ça n’a jamais rien eu de l’euphorie qui l’enivre en ce moment. Quand il s’assied sur son lit et qu’il installe Peter sur ses jambes, récupérant avec langueur ses lèvres et s'affairant à le débarrasser maladroitement de son pull, c’est différent de tout ce qu’il a connu avant. C’est complètement exaltant. Ses bras qui s’enroulent autour de lui ne l’étouffent pas et s’il se tend sous son toucher, c’est à cause du désir qui triture ses reins. Aemond désire aimer et être aimé ; s’oublier complètement le temps d’une nuit. Il verrait bien Peter passer toute sa vie dans la chaleur de ses draps, ses cheveux auréolant sur ses oreillers ; il en rêve, même, pendant qu’il le découvre sous ses doigts plus gourmands et qu’il prend furtivement de la distance pour laisser son regard le dévorer. Qu’il est beau, il n’en a même pas idée… « Dis-moi si c’est trop tôt, on peut attendre…», souffle-t-il entre deux baisers impatients, « mais j’ai terriblement envie de toi. », ajoute-t-il, la voix nouée, en couvrant ses hanches de caresses tendres, mais retenues. Il veut tout sauf le brusquer ; il pourrait très bien prendre son mal en patience.
(c) AMIANTE
Peter T. Pettigrow
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 14/05/1997
▿ Age : 26
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Sujet: Re: (terminé) so, call it what you want | ft. P. Pettigrow Lun 8 Mai 2023 - 13:24
« So, call it what you want »
Aemond + Peter
Tu t'es jamais autant senti à ton aise de toute ta vie. Dans cette bulle qui n'appartient qu'à vous. Tu n'es plus Peter le traitre, l'ancien partisant du seigneur des ténèbres. Tu n'es que toi, un homme comme les autres qui en aime un autre. Tu ne le caches pas, tu ne le peux tout simplement pas. C'est voyant, même affligeant. Ton stupide sourire n'arrive pas quitter tes lèvres. Vous étiez deux et Aemond avait raison sur ce point : il n'avait jamais prétendu le contraire. Toi non plus. Tu connais tes travers et tu n'as pas envie de les lui cacher. Maintenant que vous vous êtes parlé plus intimement. Qu'il accepte la personne que tu es. Tu as envie qu'il sache tout. Tu veux lui partager tout tes secrets, tu veux qu'il sache tout de toi. Et tu veux tout savoir de lui en retour. Tu découvres et apprécie ses traits. De son visage, de son corps encore caché sous ses vêtements. T'as bien envie de t'y aventurer en dessous mais tu ne te le permets pas. T'es surpris quand il enroule ses bras autour de toi pour te soulever. Tes jambes s'entourent naturellement autour de sa taille alors que tu le tient très fort. Tu comprends pas trop pourquoi tes joues s'empourprent autant, encore moins pourquoi ça te fait autant plaisir. Tu te sens désiré, aimé et ce n'est pas quelque chose auquel tu es familier. Mais tu n'as pas peur. C'est drôle. Peut-être de l'appréhension, mais pas de la peur. Pas même quand tu te retrouves sans ton pull. T'as pas l'occasion de te sentir vulnérable ou mal à l'aise. Trop pris par le moment, par ce torrent d'émotions qui te submergent. Par le plaisir que te procure cette proximité si proche du zéro. Seul quelques couches de tissus vous séparent, tu le sens. Et cette constatation te fais couper le souffle. Tu frémis, il est si direct. Ça à le don de te désarçonné. Tu peux sentir ton cœur battre si vite dans ta poitrine qu'il pourrait bien exploser dans la seconde. T'es pas certain de pouvoir faire preuve d'une pareille franchise. Tes bras se reposent sur chacune de ses épaules. Tu n'en oublie le bien être qu'il te procure, le sentiment de sécurité que te donne ses quatre murs. « J'ai pas envie d'attendre plus longtemps » avoues-tu à voix basse avant de ramener tes mains sur son torse. « C'est pas t'as première fois, hm ? » T'as toute confiance en Aemond ça n'a jamais été la question. Ton pire ennemi à toujours été toi même et ce foutu manque de confiance en soi. Mais t'as trouvé comment faire taire ses pensées parasite : en l'embrassant de plus belle. Parce qu'il n'y a rien que te rend plus heureux. Tu te sens comme poussé des ailes quand elles se retrouvent. Tes mains remontent sur son visage, tu te redresses. Ce dont tu peut avoir peur -pour cause ça t'as suivi tout le long de ton existence- c'est d'être décevant. Et t'as aucune envie de le décevoir. T'es bien capable de disparaître si tu ne vois que l'ombre de la déception dans son œil. Tu ne le supporterais pas. Tu fais basculer naturellement son corps sur le lit alors que vos baisers n'en deviennent que plus affamé. « Ne te retiens pas, » que tu insuffles entre deux baisers de plus en plus voraces. Tes mains timides s'octroient enfin le droit d'une balade sur son corps tout entier, recherchant toujours plus de contact. Elle sera là ta seule exigence alors que tu finis par séparer ton visage du sien pour pouvoir admirer ses traits. La beauté de cette pierre ornant son œil. « J'encaisserais tout les coups » que tu lui murmures au creux de l'oreille avant que tes lèvres viennent se perdre sur la peau de sa nuque.
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Aemond Targaryen
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