in another life, another reality || PARTY

▿ Date de naissance : 14/05/1997

in another life, another reality

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La classe s'est vidé en quelques minutes après l'annonce de la fin du cours de Defense contre les forces du mal. Tes amis en premier mais tu ne les as pas suivi. Ils ne vont certainement pas remarqué ton absence. Surtout pas après cette humiliation que James, ton ami, t'a offert devant toute l'assemblée. T'es encore sous le choc. Tu te sens mal, t'aimerais être aussi petit qu'une souris. Mais surtout, t'es en colère. Contre James, mais aussi contre toi-même.

T'es déçu, vraiment très déçu de ton ami qui ne t'a fait aucun traitement de faveur durant votre duel. Il connaît tes faiblesses, il sait que tu es très loin de son niveau. Pour autant il ne t'a pas ménagé. Envoyé à plusieurs reprise à l'autre bout de la classe. T'en ressens les douleurs encore un peu partout. Tu risques d'avoir pas mal de bleu. Tu sens la colère monter en toi. Tu connais pourtant les sorts. Tu sais se que tu dois faire mais ce n'est pas suffisant. Encore plus devant ton ami tu n'as rien su faire. Et tu peux encore entendre tout ses rires dans la salle de classe... « Expelliarmus ! »

Tu venais de désarmer avec brio le mannequin qui te fait face. Mais personne n'est là pour le voir. Et ça ne fait qu'alimenter ta colère. T'es pas capable de montrer se que tu vaux vraiment. Tout le monde te prend de haut, même tes propres amis. Tu tournes et retourne le tout dans ta tête, et le temps que tu l'aperçois il était trop tard. « Mais quel connard, je le déteste ! » De ta baguette tu venais de mettre un sacré bazar. C'était devenu le chaos, l'image de se qu'il se passe dans ta tête. La pièce est sans dessus dessous. Des copies volent ici et là. Le bureau en morceau. T'es essoufflé.

C'est la première fois que ça t'arrive. Et suite à ça tu te sens soulagé et vidé. T'as pas l'occasion de profiter plus longtemps de cet instant de post-pétage de plomb. Tu sens qu'on t'observe. Où qu'on t'a observé alors tu te retournes, baguette fermement en main pour faire face.. à Barty Crouch Jr.

C'est les montagnes russes émotionnelles. Tu te sens au plus mal. Ridicule, pris la main dans le sac. T'aimerais pouvoir t'enfuir, ou encore mieux, disparaître que d'affronter la médisance du Serpentard. « T'es là depuis longtemps ? » que tu finis péniblement par articuler. Sentant ta gorge sèche, ton estomac se nouer. Tu te décides enfin a baisser d'un geste lent ta baguette. Sans pour autant la ranger. James et Sirius t'ont toujours conseillé de te méfier des serpents.

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Peter & Barty

Le cours de Défense contre les Forces du Mal est l'un des seuls que Barty apprécie réellement. Apprendre à se défendre contre les forces du mal est, pour lui, un moyen détourné pour en savoir davantage sur elles. Et les duels fréquents organisés dans le cadre du cours ne font qu'alimenter son intérêt pour la matière. Lors de ces affrontements, que ce soit en tant que simple observateur ou participant actif, il ressent une exaltation particulière. Un avant-goût de ce qui, il l'espère, l'attend plus tard.

Mais celui qui a lieu aujourd'hui est plutôt... décevant. Au lieu d'avoir des airs de duel, c'est une simple humiliation publique. Les participants ne suscitent déjà pas beaucoup d'intérêt aux yeux du Serpentard, qui déteste ce groupe spécifique de Gryffondors plus que tout autre, mais la façon dont le match évolue éteint le peu d'intérêt qui lui reste. Leurs prétendues valeurs ne se manifestent certainement pas quand l'un d'entre eux s'amuse à exploiter les faiblesses de son propre ami, le ridiculisant à maintes reprises devant toute une classe. S'entraîner au combat est une chose, mais l'humiliation en est une autre, et il n'éprouve aucun intérêt pour cette dernière (si elle n'est pas provoquée par lui).

Loin de lui l'idée de se mettre à éprouver la moindre pitié pour ce Pettigrow. C'est même impossible pour lui d'en ressentir, pas quand le garçon s'associe à quelqu'un qui ne cesse de blesser un ami proche et qu’il est chez les Gryffondors, évidemment. De tels sentiments seraient, à ses yeux, une forme de trahison. C'est pour cette raison qu'il chasse toutes pensées liées au blond dès qu'il détourne son regard du combat, pour finalement l'oublier complètement en quittant la salle de classe. Son nom ne franchit pas une seule fois ses lèvres, pas même quand les serpents avec qui il fait le chemin vers leur salle commune se moquent de lui tout au long du trajet, savourant l'humiliation du lion.

Mais les choses ne sont jamais aussi simples. C'est bien évidemment sur lui qu'il tombe après avoir rebroussé chemin pour récupérer un manuel qu’il a oublié sur sa table. Quand il arrive, Peter est tellement absorbé par la destruction à laquelle il s’adonne qu'il ne le remarque pas, et c’est probablement mieux comme ça. Son inattention lui permet de découvrir quelque chose de nouveau, de caché, dont il doute que quiconque puisse jamais le soupçonner de posséder. De la rage, pure et dure. Alors que ses yeux sont fixés sur lui, il se retient de dire à voix haute à quel point il est mieux comme ça, au milieu du chaos qu'il est en train de provoquer, embrassant complètement ses désirs les plus sombres.

Pour la première fois, Peter n’est pas pitoyable, et il est le seul à le voir. Il est privilégié.

Quand une paire d'yeux d’un bleu profond se tourne finalement vers lui, Barty est déçu. La lueur de folie qu’il a vue un peu plus tôt a disparu, il paraît gêné et aussi faible qu’avant. C'est comme si le garçon qui était là il y a quelques secondes avait disparu. Pourtant, le potentiel était là, il ne saurait pas exactement dire le potentiel de quoi, mais il l’a vu. Il se sentirait presque gêné par cet étrange intérêt qui se forme en lui, s'il n'était pas aussi curieux.

« Est-ce que c’est vraiment important ? », répond-il finalement, haussant les épaules, essayant de paraître aussi détaché que possible. « Pas besoin de t’arrêter pour moi tu sais, tu peux continuer à déverser ta colère sur les meubles, même si ce n'est pas contre eux que tu devrais la diriger. », ajoute-t-il, et ça sonne comme une moquerie, c’en est peut-être une, puisque c’est ce vers quoi il a l’habitude de se diriger. Il jette un bref coup d'œil à la baguette que le Gryffondor n'a toujours pas rangée, un sourire en coin se dessinant lentement sur ses lèvres. « À moins, bien sûr, que tu n'aies l'intention de la diriger contre moi. »

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Devant les immenses sablier des quatre maison il t'est souvent arrivé de t'y arrêter. Te posant tout un tas de question comme la plus légitime de toute : Pourquoi ? T'essaie de comprendre ce que le Choixpeau a bien pu voir en toi pour te mettre chez les Gryffondors.

En vrai, t'as jamais trouvé la réponse. Et quand tu tournes le regard sur les autres sablier, tu ne te reconnais dans aucune de leurs qualités. T'es pas certain d'en avoir. T'es tout bonnement incapable de voir les bons côté. Et par habitude de te faire rabaisser, tu te retrouves à te flinguer toi-même naturellement. Et la boucle est bouclé.

C'est la première fois que tu craques. Que le masque s'effrite, que tu laisses s'évader toute la colère et le ressentiment que tu cumules depuis ton arrivée dans cette école. Cette colère sourde, contre le monde entier ne date pourtant pas d'hier. Elle a toujours été là. Sans que tu n'es simplement le courage et la volonté de l'assumer pleinement.

Tu retrouves rapidement tes esprits quand ton regard croise celui de Barty. Sorti de cet état de « transe » tu redeviens citrouilles. Les mots peinent a sortir de tes lèvres et tout ce que tu trouves a dire est une question bête. C'est ça, dans l'instant tu te sens bête et mis à nu. Tu n'avais pas connaissance de cette part dangereuse de toi-même. Et tu n'aimes pas non plus l'idée qu'un autre l'est découvert en même temps que toi. Tu baisses finalement ta baguette. « T'as raison. Ce n'est pas ses meubles que j'aurais aimer fracasser » admets-tu avec transparence. « Mais c'est trop tard, » que tu soupire.

Oui, dans tes rêves les plus fou tu aimerais te venger. T'émanciper de cette dépendance toxique envers des gens qui n'ont rien a faire de toi. T'aimerais rabattre le clapet de James Potter une bonne fois pour toute, et de tout les autres. Malheureusement, il y a des rêves qui sont fait pour rester des rêves. « Je vais pas m'en prendre à toi. » On pourrait croire dans le ton de ta voix que tu cherches a le préserver de quelque chose. En réalité : rien de tout cela. Loin de toi l'envie d'une nouvelle humiliation face au Serpentard. Tu ne t'en remettrais sans doute pas. Peut-être serait-il arrivé quelques secondes plus tôt que la donne aurait complétement changé ? « T'as été le seul à ne pas t'être moqué. » Tiens-tu à le souligner sans vraiment savoir pourquoi. Ce n'est pas comme-ci l'avis du Crouch pouvait compter en quoique se soit. Mais de ton point de vu, tu voyais son indifférence d'un bon œil, comparé aux autres.

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Peter & Barty

Avant que sa baguette ne s'abaisse, Barty s'approche de lui, sans ressentir la moindre crainte. Pas trop près non plus, juste assez pour pouvoir mieux l'observer. Pour être honnête, il ne lui avait jamais accordé une grande attention avant aujourd’hui, mais l’occasion de le découvrir, voire de le redécouvrir, se présente à lui. De plus près, il remarque des choses qu'il n'avait jamais vues auparavant ; en s’attardant sur ce garçon qui peine à maintenir son regard, et qui ne sait ni quoi faire ni quoi dire.

Bien qu'il ne possède pas la bravoure caractéristique des Gryffondor (aussi stupide qu'impressionnante), il reste plus intriguant que ces idiots. Pourtant, rien en lui ne semble sortir de l’ordinaire, si ce n'est peut-être les deux orbes d'un bleu si profond qui lui rappellent le lac de Poudlard, qui sont tout aussi dangereux. Son cerveau lui dit de détourner le regard, de ne pas perdre son temps avec une personne aussi faible, mais le chaos qu’il peut lire dans ses yeux est bien trop tentant pour se désintéresser de lui maintenant.

Les mots qu'il prononce lui offrent un aperçu de ce qu'il a pu voir un peu plus tôt, et le désir d'en apprendre davantage sur cette facette cachée, qui tente de refaire surface malgré le blond, est également de retour. « Il n'est jamais trop tard. », les paroles sonnent trop bienveillantes à ses oreilles, elles le font grimacer. « Mais je suppose que pour quelqu'un comme toi, c'est une cause perdue. » ajoute-t-il, cette fois plus mauvais.

Un rire s'échappe alors de ses lèvres. « Je sais que tu ne vas pas t'en prendre à moi. Tu n'oserais pas, et si tu osais franchir le pas, je peux te garantir que tu le regretteras. », ce n'est pas dit dans le but de le provoquer. Pour lui, c'est un simple fait, jamais Peter n'arrivera à le blesser.

S'il n'a pas suivi le mouvement de ses camarades plus tôt, ce n'est pas parce qu'il est meilleur qu’eux (bien qu’il pense l'être), mais parce qu'il trouve cette faiblesse trop pathétique pour en être risible. Ce qui le divertit réellement, ce qui pourrait le faire rire aux éclats, c'est de voir un esprit rebelle se briser lentement. De forcer un fougueux à la soumission. Pendant le match, Peter avait été réduit à la soumission avant le début du combat ; il ne semblait pas résister, Barty se demandait s'il avait même essayé d'y mettre du sien.

« Tes prétendus amis ont suffisamment rigolé pour nous tous... », rien que d’y penser, ça l'agace. Cette déloyauté dont ils font preuve envers les leurs... C’est à se demander pourquoi le Pettigrow reste avec des personnes qui lui font autant de mal, mais ça, il ne lui demandera jamais. « Je ne prends pas plaisir à me moquer des gens faibles. Je trouve ça pitoyable. », dit-il, incertain de ce qu'il entend exactement par là. Est-ce Peter, la situation ou la façon dont ses amis le traitent qu'il trouve pitoyable ? Toutes ces choses, probablement. « Pourquoi ? T'aurais préféré que je suive le mouvement ? », il arque un sourcil inquisiteur, intrigué par sa remarque.

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Tu ne t'es jamais senti aussi libéré que quelques instant plus tôt. C'était déroutant, grisant mais sur la fin, effrayant. La liberté, c'est le mot adéquat pour definir ton état à ce moment là. Mais dès lors qu'on a brisé ta bulle, tu redeviens l'étudiant chétif dont tout le monde se moque plus ou moins en cachette. Tu te sens te refermer complétement quand tu vois ton camarade s'approcher de toi. Tu te refermes, tu te crispes comme-ci tu craignais quelque chose. Qu'il te fasse du mal. C'était plus fort que toi. A la manière d'un enfant victime de violence quotidienne. Titre auquel tu peux aisément t'assigner dans un sens.

Et qu'est-ce que c'est énervant... Tu sens piégé par ta propre personnalité. T'as envie de lui dire que tu n'as rien d'une cause perdue. Qu'ils ont tord, et qu'il a tord de te sous estimer. Parce que c'est ce qu'il fait. Et tu ne bronche pas. Les mots semblent couler sur toi comme une mauvaise inverse. Ce n'est pas réellement de l'indifférence c'est juste... que tu t'inquiètes trop aux conséquences de ses que tes mots pourraient t'apporter. Et à trop réfléchir on en arrive là : tu ne dis rien. Comme ci tu acceptais tout ça. Alors que c'est très loin d'être le cas. « Ah je vois. » Pitoyable. Il te coupe l'herbe sous le pied. Il te retire de suite le doux espoir que peut-être... A quoi est-ce que tu pensais au juste ? T'es pitoyable. « Je ne sais pas.. » marmonnes tu sans savoir où te positionner. Regardant plutôt ses pieds que de l'affronter. « Je sais pas. Je m'imaginais.. que t'étais pas comme les autres. » tu souris doucement, amer. « C'est sans doute ça le plus pitoyable de tous. » Alors que pourtant, t'as pas besoin de le connaître de près pour connaître le Crouch. Tu te doutes bien qu'il doit être comme tout ses autres camarades. Et pourtant en le voyant... pff, ça t'énerve encore plus d'être aussi bête.

Tu tournes le regard sur la pièce, et sur le chaos que tu as mis. Et bizarrement, ça a le don d'apaiser ton cœur. T'as pas l'envie de quitter la pièce pour le moment. Cette œuvre là c'est la tienne, et elle n'est qu'à toi. « C'est la première fois que ça arrive. » que tu souffles doucement. « Je vais avoir des ennuis mais, je suis impatient que ça recommence. » Ce fût tellement libérateur pour toi de tout détruire que tu n'éprouves aucun regret. Crainte d'une sanction oui, mais sans regret. T'espère pouvoir réussir a retrouver ce sentiment de liberté que tu as su touché du bout des doigts. Et surtout, faire payer tout ceux qui t'ont surestimé.

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Peter & Barty

Si la réaction du Pettigrow est immédiate lorsqu'il s'approche de lui, la sienne l'est tout autant quand ce dernier ose le comparer aux autres. Barty a remarqué la déception qu'il avait ressentie face à ses mots, peut-être un peu trop crus, mais il ne sait pas trop quoi en faire. Ce n'est pas son devoir de l'aider à se sentir mieux, et pourtant... Et pourtant, rien, se dit-il aussitôt. Il peut bien afficher cette mine attristée autant qu'il le souhaite, il ne voit pas en quoi tout ça le concerne.

En revanche, ça le concerne beaucoup qu'il le mette dans le même panier que tous les autres. Il a même été piqué par ses mots, qu’il trouve particulièrement énervants. Plus encore que le comportement défaitiste de Peter et l’attitude de ses compagnons. Le Crouch ressent le besoin de lui prouver qu'il est différent, sans savoir pourquoi. Probablement parce qu’il craint de perdre la vision qu'on vient tout juste de lui offrir, rien qu’à lui, justement parce qu’il est différent du reste (et pas parce qu’il a oublié son satané bouquin).

« Je suis pas comme eux, t’es sourd ou quoi ? », il est sur la défensive. Son ego, c’est bien la corde sur laquelle il ne faut pas tirer. Mais il sait aussi que de simples mots ne vont pas l’aider à le lui prouver, il en faut plus. « Si tu veux que les autres arrêtent de te prendre pour un moins que rien, tu devrais arrêter de vivre dans la peur et leur faire face. », c’est bien un conseil, version Crouch, qu’il lui donne. Pour lui, ça lui paraît simple comme tout, alors il ne sait pas comment l’exprimer clairement. Car il a l’impression qu’après avoir passé des années à se terrer derrière ses craintes, ce n’est pas le cas pour le blondinet, qui semble incapable de vivre sans. « Regarde les gens dans les yeux quand ils te parlent, c’est un bon début. », Barty est assez proche pour atteindre son menton de sa main et le forcer à relever le visage, ce qu’il fait. « Tu vois, c’est pas compliqué. », conclut-il avec un rictus amusé.

Si il y a une pointe de moquerie dans sa voix, ses conseils restent toutefois sincères, et il espère avoir regagné un peu d'estime aux yeux de Peter en les lui prodiguant... Pour s'assurer que ce dernier fera appel à lui lors de sa prochaine explosion de rage, évidemment — et s’il pouvait en être la cause, ce serait encore mieux. Il amène d'ailleurs le sujet sur la table avant qu’il ne puisse le faire, les yeux du Serpentard suivent ceux de son camarade pour observer l'état des lieux, qu'il a déjà longuement admiré.

La première fois que ça arrive... C'est donc bel et bien lui le premier qui le voit se relâcher. L’implication le fait sourire bêtement, et lui donne envie de récompenser Peter. « Les ennuis, c’est rien à côté de quelques minutes de plaisir. », dans ses yeux danse une étrange lueur ; à la fois amusée et satisfaite. « Je pourrais t’aider. », il laisse planer le doute quant à ce qu’il lui offre de faire. L'aider à recommencer ou à cacher son implication ? C’est à lui d’interpréter ses mots. « Mais ce ne sera pas gratuit. »

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Le pire dans cette histoire c'est que tu sais ce qu'il va se passer ensuite. Tu vas retourner dans ton dortoir, comme-ci de rien été. Tu vas retrouver ce groupe qui s'est moqué de toi quelques temps plus tôt. Et surtout, tu ne vas rien dire sur ce que tu as ressenti. Comme a chaque fois tu vas laisser couler parce que t'es dépendant de ce groupe. Sans les maraudeurs tu n'es rien du tout. Tu serais seul sans eux et sans défense. Et cette idée effraie plus ton subconscient que toute les moqueries du monde.

Tu le sais ça. Tu le sais très bien car ce n'est pas la première fois qu'une telle chose arrive. Malgré tout tu finis toujours par revenir. T'es pas capable de garder la distance, de t'en détacher. Ils sont tes amis après tout.

Et tes amis n'aimeraient pas du tout que tu fricotes avec l'ennemi. La rivalité entre Serpentard et Gryffondor est très sérieuse pour les deux chefs de tête des Maraudeurs. Adresser un mot, adresser un regard reviendrait presque à de la haute trahison. Les verts et argents ne sont pas vu comme des élèves mais comme des rivaux, des ennemis. Et en cet instant ci, pour le chapeauflou qu'est Peter Pettigrow, l'idée de changer son fusil d'épaule devient très séduisante. Ta respiration se coupe alors que vos regards font face l'un à l'autre. Tu découvres qu'il a de très beaux yeux bleus. Sombre, tirant sur le gris. « Je suis désolé je.. » que tu balbuties. Loin de toi l'envie de contrarier le Serpentard. « C'est plus fort que moi. »

Tu ne comprendras jamais pourquoi ta forme d'animagus est celle d'un rat et pourtant... ça tombe sous le sens. La commissures de tes lèvres viennent a se lever en un timide sourire. Il avait on ne peut plus raison. Et ces quelques minutes de rage pure valait bien le coût. Un Reparo et l'affaire sera oublié. Vos regard se croisent de nouveau alors qu'il te propose son aide. Mais pourquoi ? Où est le piège ? Et pourtant, te te surprend toi même à répondre sans prêter à la réflexion. « Pour combien ? » demandes tu sans pouvoir en cacher ton intérêt. Même ci ta conscience d'avancer sur un terrain inconnu. T'es pas sûr de pouvoir faire confiance au Crouch. Mais ton désir de retrouver ce sentiment de libérté semble plus fort que tes appréhension. Et ça c'est une très bonne chose. Tu veux changer. Et encore plus que tout, une part de toi desir se venger. Un terrain fertile au sabotage et à la destruction. « Je vais leur montrer, je vais leur montrer à tous qu'ils ont tord. » C'est ce que tu te dis à voix haute en admirant l'ampleur des dégâts. Tu te rends doucement compte que tu peux faire quelque chose de cette magie. Que t'es pas ci incompétent que tout le monde le prétend. (même tes professeurs) T'es capable toi aussi de grande choses. T'as seulement besoin d'un peu d'aide. Et pour ça, tu te dois de le formuler clairement. Et ce n'est pas mince affaire. Tu t'armes des débris de courage qu'il te reste pour te poster devant lui. Tes yeux azur dans les siens. Tu le confrontes. C'est une occasion a ne pas laisser échapper. Quelle soit sérieuse ou non. « Je veux être comme toi. Peu importe le prix. »

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